princesse k - Théâtre des Marionnettes de Genève
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princesse k - Théâtre des Marionnettes de Genève
Théâtre des Marionnettes de Genève Dossier presse – saison 2010 - 2011 PRINCESSE K Un spectacle du Bob Théâtre – Rennes (F) DU 23 AU 31 MAI 2011 Théâtre d’objets Texte, mise en scène, fabrication et interprétation : Denis Athimon Fabrication, lumière : Alexandre Musset Son : François Athimon ~ 50 minutes Adultes, ados Le spectacle 1. L’histoire Il était une fois. Il était mille fois. C’est l’histoire d’une princesse qui vit dans un castel entouré d’une sombre forêt. Ses parents, le roi et la reine, sont proches du peuple, ouverts. Ses deux frères, Lainé et Boitar, sont cools aussi. La vie est belle là-bas, elle y est douce, le climat clément, la nature généreuse, les oiseaux chatoyants, les ours bonhommes. Le drame se dessine. Au sein même de cette famille royale modèle, se dissimule un traître. Assoiffé de pouvoir, ce dernier anéantit sa propre famille pour s’installer sur le trône. Seule la princesse survivra en se sauvant. Elle n’aura alors de cesse de venger les siens. Grâce à sa rencontre avec un as des arts martiaux, Maître Koala, la fifille parviendra-t-elle à décupler ses forces ? Et, à son tour, prétendre au trône ? Sur scène, bijoux et Princesse K accessoires jaillissent d’un précieux coffret sous les doigts habiles d’un savoureux majordome conteur. Qui s’adonne à l’humour décapant et à une inventivité apparemment sans limites. Cette tragédie de la vengeance donne libre cours à une férocité débridée qui retourne à la fois au théâtre shakespearien et au cinéma de genre, du film de sabre et de kung-fu en passant par le manga animé et les comics, Princesse K donne libre court à ses fantasmes les plus délirants, pour célébrer l’évasion par le rêve Avec Princesse K, on retrouve toute la verve du Bob Théâtre. Présentés au TMG, il y eut un Nosferatu d’anthologie raconté par des ampoules électriques, spectacle à mi-chemin entre marionnette et théâtre d’objets. Et aussi Démiurges autour de la Genèse, l’histoire de la création partant de la lumière pour arriver à l’homme. Avec son humour anticonformiste, son ton désinvolte et ses références, aux séries z, cette compagnie étonne. Et envoûte par cette faculté de raconter des histoires avec trois meubles récupérés aux puces, quelques accessoires, et une incroyable inventivité. Le personnage de Princesse K entretient peut-être quelques liens avec Kate Middleton : le diadème qui la symbolise dans la pièce et la première lettre du prénom de la jeune aristocrate. Pour Princesse K (k comme « kill », « tuer » dans la langue de Shakespeare), nous voici projeté en plein 16e siècle. Quelque part dans un beau château breton. Un majordome nous narre par le menu l’histoire rapportée par ses aïeux depuis des générations. Ce conte déjanté façon délire médiéval fait alterner à merveille complots chuchotés et combats rapprochés, chorégraphiés façon Kill Bill, le film de Tarantino. Le comédien manipulateur nous plante, avec une remarquable énergie, une galerie de personnages, dont l’incarnation tient souvent à un simple objet. Ces objets symboliques qui apparaissent et disparaissent au gré d’une écriture haletante. Pour dire le désarroi d’une famille royale aux prises avec une multitude de sentiments issus du côté obscur de la farce ! 2. Détournement de contes Il était une fois, une jolie princesse qui vivait dans un joli château entouré d’une jolie forêt remplie de jolis oiseaux. Dans ce joli royaume, la nature y est généreuse, les écureuils chatoyants et les ours bonhommes. La famille de princesse est très sympa. Le but est de jouer avec des sentiments pas toujours avouables. Mais voilà, au sein même de cette famille se cache un traître pas sympa du tout qui anéantira toute la cellule familiale pour s’emparer du trône. Princesse s’enfuira pour sauver sa peau. Elle n’aura alors qu’un but : reconquérir son royaume... L’envie profonde, la première, c’est de raconter une histoire aux enfants, une belle histoire, toute rose bonbon mais à chaque fois que Bob Théâtre se lance, le rose se lézarde, la plume de son stylo dérape et le pire c’est qu’il laisse faire. Contrairement à Hans, Nosferatu et Démiurges, Princesse k, dans son intégralité, est sorti tout droit de l’imagination fertile de la Compagnie théâtrale. Pour la forme, ça se joue sur un petit espace, tout petit pour peu de personne avec des moyens techniques autonomes. Les objets sont encore présents, le jeu d’acteur également mais fidèles à eux-mêmes les Bob tentent de remettre en question les lois de la manipulation. Le son ou plutôt les bruitages habillent habilement tout ça. Pour le fond, le but est ici de jouer avec des sentiments pas toujours avouables comme la vengeance, la traîtrise, la cruauté, le vice, l’appât du pouvoir, bref que des jolies choses qu’on aime bien. Bob Théâtre 3. Dans les coulisses de Princesse K Rencontre avec Denis Athimon, comédien manipulateur et metteur en scène Qu’explorez-vous dans ce spectacle ? Denis Athimon : C’est clairement l’univers du manga, son inventivité foisonnante, graphique et narrative, qui est arpenté et sert d’embrayeur d’imaginaire à cette création. Enfant, j’étais fasciné par les premiers dessins animés manga diffusés à la tv. Mon fils âgé de 10 ans regarde les mêmes séries d’animation. Dès lors le challenge a été d’adapter une épopée magnifique qui dans l’animation nippone dévoile souvent un petit parfois assez faible, qui vient à vaincre les obstacles mis sur sa route. C’est de cette trame scénaristique dont s’inspire Princesse K. C’est un monde de métamorphoses. D. A. : Oui. C’est le conteur manipulateur qui se pare des objets et fait surgir les différents Une métamorphose qui peut protagonistes du récit. Son corps est en quelque sorte le castelet de la peut rappeler l’art du conte. proposition scénique, une manière d’incarner différentes figures. De ce point de vue, il y a une sorte de métamorphose, dans une pratique qui peut rappeler l’art du conte, le transformisme au théâtre. Le comédien prend en charge plusieurs voix, assure la métamorphose des objets, bagues, diadèmes et autres bijoux qu’il met en action. Il aguille les wagonnets du récit de sa présence physique. Certains personnages se transforment, passant à un niveau de combattant, de guerrier, comme on le ferait dans un jeu vidéo. Mais ici de manière plus artisanale et loufoque. Il s’agit ainsi autant d’un travail d’acteur, de mise en jeu du corps dans l’espace que d’objets actionnés et métamorphosés, voire transfigurés. C’est l’essai d’entretenir une relation inédite avec les objets dans leur manipulation, la façon de les intégrer ou d’entrer en dialogue avec eux. Et la parole ? D. A. : Je parle à foison et cela dessine une forme de décor sonore. Le défi, parfois drolatique, étant de trouver comment susciter un dialogue entre de multiples personnages alors que l’acteur est seul. C’est une expérience de la fable que l’homme de théâtre italien Dario Fo applique au comédien, qui peut s’exercer à être comme il le dit, « en dehors de son personnage, à le critiquer comme une meneur de jeu qui le présente au public, le soutient ou l’humilie. » Je m’appuie sur des objets qui viennent soutenir l’image lors de la transformation du comédien. Une bague mise à un doigt devient ainsi un protagoniste. Et le reste, même si le bijou est reposé sur la table. C’est dans ce dédoublement que réside une part de l’humour. Les bijoux s’associent naturellement à l’histoire d’une princesse. Les objets précieux sont manipulés dans un espace volontairement restreint. Songeant à la Princesse, l’image du diadème s’est imposée. Le bijou hérisson qui reprend la forme de l’animal et que l’on met traditionnellement doigt voire au poignet accompagne, lui, la figure de la Reine. Alors que le Roi est symbolisé par l’incontournable couronne faite de bijoux. C’est un art du détail, avec des objets qui ne prennent pas de place, contrairement au corps du comédien 4. L’acteur et l’objet manipulé Il est impossible de jouer en dehors de son corps. L'acteur commence donc à échauffer ses muscles, à étirer ses articulations, il maîtrise le souffle qui porte sa voix, apprend que tel geste (ou absence de geste) provoque telles ou telles sensations, que chaque attitude fait résonner un espace, que chaque mouvement a une couleur, une genèse et un accomplissement. Il s'agit d'une gymnastique tant mentale que physique. J'articule le corps et l'esprit jusqu'à reconstituer leur unité. C'est la première manipulation. Si je ne maîtrise pas ce premier "outil", je ne saurais prétendre à mon rôle de manipulateur. Une histoire de hasard Une fois ce premier outil intégré (mais toujours à travailler), il s'agit avec des riens de créer tout. Loin de faire l'apologie d'un théâtre "pauvre" (terme malheureusement devenu péjoratif, le "rien" est d'abord une contrainte de choix et de rigueur artistique. À chaque texte, à chaque thème correspond un matériau. Il existe une alchimie étrange entre une histoire et sa matière de base. À l'unité de fond d'un texte théâtral, d'un livret d'opéra, d'une trame, d'une adaptation correspond une unité de forme spécifique à chaque "histoire". Cela peut être des cailloux et des peaux de chamois (Grandir), des légumes (Ubu), un décor comestible (Hansel et Gretel). L'objet est plus qu'un seul élément, c'est un ensemble de matériaux constitué qui correspond à un parti pris esthétique mais aussi dramaturgique. Cela constitue pour le travail d'improvisation une contrainte irréversible. C'est la résistance perpétuelle du matériau qui accule le comédien et le metteur en scène à guetter en permanence l'incongru, l'irrésistible, l'inconscient, le hasard. Apprendre à désapprendre L'acteur manipule l'objet, l'objet manipule l'acteur : c'est une dialectique exigeante mais ludique, un jeu d'allers-retours incessants dans lequel le metteur en scène joue le rôle d'arbitre, de meneur de jeu. Une fois que ça a "pris", il n'a plus qu'à s'effacer et à laisser la place aux seuls comédiens-manipulateurs. Lorsqu'on ne distingue plus le comédien du manipulateur, le pari est gagné. Spectacle de marionnettes, théâtre de figures, théâtre d'objets, spectacle visuel: on ne polémique plus sur des étiquettes, des tiroirs et des catégories. On apprend à désapprendre, on oublie les stéréotypes, les tics de langage, on élague, on ponce pour tomber sur des figures mythologiques qui enfin nous ramènent au conte. Alors, assis dans la prénombre... Jean-Louis Heckel 5. Quelques sources de Princesse K KILL BILL (Vol.1) Kill Bill est le quatrième film de Quentin Tarantino en tant que réalisateur. A la faveur d’une "banale" histoire de vengeance, le metteur en scène de Pulp Fiction, transporte son univers au cœur de plusieurs genres qu’il affectionne, s’en approprie une fois de plus les règles, et signe là le premier volume d’un film atypique. On entend quelqu’un qui respire, un visage déformé par les coups, le noir s’est teinté de blanc et de contraste, un visage apparaît. C’est une femme qui visiblement vient d’être battue : Une main qui tient un mouchoir tente avec « amour « d’effacer les traces des coups portés Le personnage reste dans l’ombre, mais la broderie du morceau de tissus maculé de sang laisse entrevoir quatre lettre B.I.L.L. A peine a-t-elle le temps de lui dire que c’est son bébé qu’elle porte que le mouchoir à disparu et qu’une arme l’a remplacé. Le coup part. La mariée, "The Bride", n’est pas morte. Elle passe quatre ans dans le coma et à son réveil n’a plus q’une idée en tête : tuer Bill et ceux qui l’ont massacrée le jour de son mariage. Bill est au centre de cercles de sangs dont The Bride élimine méticuleusement un par un les éléments qui la rapprochent de sa cible. Bill est une main ornée d’une bague sur un mouchoir brodé à son nom, cette même main qui tient une arme a feu, un sabre et caresse un visage. C’est aussi une voix dont le timbre et la diction ne laissent passer aucun trouble. The Bride est l’ange exterminateur qui suit une logique de vengeance, que rien ni personne ne semble pouvoir arrêter. Elle n’a jamais peur, n’exprime pas ou si peu d’émotion, et plus elle avance vers son destin plus sa solitude est grande. Tarantino ne fait s’exprimer ses personnages que dans un langage esthétique intime. Une chambre d’hôpital, un grenier, le coffre d’une voiture. On en ressort groggy et avec l’envie quasi immédiate d’y retourner au plus vite. LES MANGAS À l'instar du mot anglais cartoon, le La diversité des mangas est beaucoup plus terme manga a une acception très large, puisqu'il désigne à la fois la grande qu’on ne le croit généralement. bande dessinée, le dessin d'humour et les films d'animation. Si les premiers journaux illustrés pour enfants y sont apparus au début du 20e siècle, c'est véritablement après la Seconde Guerre mondiale, et sous l'impulsion d'un créateur hors norme, Osamu Tezuka, que le Japon développe sa production de bandes dessinées, jusqu'à devenir le pays au monde qui en publie et en consomme le plus, loin devant les États-Unis et l'Europe. Les séries à succès lancées dans les hebdomadaires où elles se prolongent pendant des années jusqu'à totaliser des milliers de pages, sont commercialisées aussi sous forme de recueils et, presque aussitôt, adaptées en dessins animés pour la télévision. L'ensemble représente une industrie culturelle au chiffre d'affaires colossal et obéit à des critères de production souvent plus industriels qu'artistiques. La diversité des mangas est beaucoup plus grande qu'on ne le croit généralement. Si les histoires d'amour, de science-fiction, de gangsters (qu'on appelle des yakuzas) et les récits sportifs se taillent la part du lion, il y a des mangas historiques et d'autres qui relatent la vie des salariés dans les entreprises modernes, des mangas didactiques et des mangas animaliers, bref, une gamme extrêmement large de thèmes et de styles, propre à satisfaire les lecteurs des deux sexes et de tous âges. ONE PIECE Entrepris en 1997, la série One Piece due à Oda Eiichirô renouvelle totalement le récit de pirates classique. L’intrigue de ce best-seller raconte l’histoire de Monkey D. Luffy, 17 ans, chapeau de paille et sourire idiot, errant dans un monde imaginaire à la recherche du fabuleux trésor de Gold Roger, le One piece. Mettre la main sur ce trésor reviendrait à ce seigneur dont la légende hante la planète (quatre mères et un unique continent aux limites encore floues. Au fil des combats livrés contre les méchants, Luffy se constitue un équipage de personnages farfelus, chacun à la poursuite d’un rêve. Luffy, dont la tête est mise à prix, et ses amis devront, au cours de leur périple, l’emporter contre des méchants, déjouer maint pièges et complots. Ils rencontrent des êtres bizarres dans des contrées loufoques aux civilisations exotiques. L’étendue des styles graphiques exploitées par le dessinateur révèle une habileté exceptionnelle. UBU ROI D’ALFRED JARRY Le personnage d'Ubu a pour origine un professeur de physique du lycée de Rennes, Félix Hébert, auquel ses élèves consacrent une littérature de potache. Alfred Jarry (1873-1907) va en effet transformer le personnage d'Hébert, qu'il rebaptise et auquel il consacre un cycle constitué de drames (César-Antechrist, 1895 ; Ubu roi, 1896 ; Ubu enchaîné, 1899 ; Ubu cocu, publié en 1944 ; Ubu sur la butte, 1901), de dessins, de gravures, et des deux Almanachs du père Ubu (1899 et 1901). Le personnage devient le type même de la bassesse humaine, incarnant à la fois la bêtise et la brutalité la plus ignoble. Ubu, géniale marionnette, ou notre maître à tous? On l'aura vu incarner tour à tour le totalitarisme, le grand capital, ou l'anarchisme suprême. Sa langue extraordinaire, travaillée par les néologismes et les déformations lexicales − dont le « merdre » inaugural est l'exemple le plus connu −, renoue avec une inspiration grotesque issue de la fin du Moyen Âge et de Rabelais. Cette inventivité langagière permet à l'auteur de se livrer à une réécriture parodique de la culture tragique occidentale. Placée dès son titre sous le signe d'Œdipe roi de Sophocle, la pièce accumule les références à Racine − dont elle nous livre un plagiat burlesque − et surtout à Shakespeare. La fable, construite en une rapide succession de scènes de conspirations et de batailles, s'inspire directement de Macbeth et de Hamlet, dont elle reprend le thème de la conquête du pouvoir. La modernité de Jarry tient à ce qu'il déploie les forces pures de la tragédie avec une insolente jubilation. Devenu mythique personnage, Ubu est aussi une figure familière des 20e et 21e siècles qui auront malheureusement eu nombre d'occasions de s'y reconnaître. 6. La Compagnie Bob Théâtre Elle existe. Un constat que l’on peut faire remonter aux alentours de 1998, date de la création de « Du balai » ; d’autres spectacles ont suivi, on n’en apprendra guère davantage des principaux intéressés qui cultivent le mystère comme d’autres le font avec les radis. A la différence près qu’avec les radis, pour autant que vous appréciiez les racines, vous ne resterez pas tout à fait sur votre faim. A lire le parcours de la compagnie (Hans et Greutel, 2000 ; Nosferatu, 2003, Démiurges, 2007) on peut toutefois déceler un penchant pour l’effroi et le morbide, tant qu’il porte au rire. A moins qu’il ne s’agisse là encore d’un stratagème pour tromper une peur refoulée depuis l’enfance : les contes de Grimm ont terrorisé Denis Athimon. Ce qui ne manque pas de laisser quelques traces. L’Equipe artistique Denis Athimon n’est pas trop vieux pour son âge. Né un 18 avril 1973 à Bain de Bretagne, il s’est révélé fidèle à une tradition celte ancestrale, et récalcitrant aux règles strictes de l’autorité lorsqu’il s’est agi d’enfiler l’uniforme pour servir la patrie. Il s’est retrouvé placé au centre culturel Le Rallye (Rennes) en 1996, où, objecteur de conscience, il s’est efforcé d’éclairer de ses lumières ce qui pouvait l’être. Affairé au pupitre de la régie, il crée sa compagnie le « Bob théâtre » avec la bénédiction du Rallye et quelques aides substantielles pour les premières tournées. En guise de remerciement pour les services rendus, il volera de ses propres ailes dès 2002. Mais reste au nid jusqu’à ce jour. Le 25 juin 1976 – année de la sécheresse – le petit Lienejvzc Mikhailov voit le jour au sein d’une modeste famille de l’Ukraine d’en bas. Il savoure son enfance à Kharlov en suivant une scolarité sans gloire ni écueil. En 1994, alors que le capitalisme apparaît en Ukraine, la famille Mikahilov quitte le pays pour s’installer à Taupon, dans le Morbihan. Lienejvzc suit ses parents et s’inscrit en désespoir de cause à l’Université de Rennes 2, en arts Plastiques. C’est en 1999, à l’aube d’une maîtrise avortée, que le jeune Lienejvzc rencontre le marionnettiste Serge Boulier, directeur de la compagnie Bouffou Théâtre, sur un chemin botanique du Vercors. Suite à une brève discussion mettant en évidence de nettes affinités, Serge engage Lienejvzc pour un premier spectacle, avant de signer ensemble, l’année suivante une nouvelle création (Vache à plume et autres poules à pis). En raison d’un prénom difficile à porter, Lienejvzc se heurte à la pusillanimité des programmateurs et décide de prendre un pseudonyme. Il prend le nom de Julien Mellano qui paraissait disponible, juste avant la rencontre d’un certain Bob et d’un Nosferatu encore à créer… Guitariste auteur, compositeur et interprète, Olivier Mellano a collaboré aux côtés de quelques pointures de la chanson française actuelle (Domique A, Yann Tiersen, Miossec) On le retrouve au violon sur le deuxième album de Polar, ainsi que dans de nombreux groupes (Bed, Laetita Sheriff, Sloy, Psyckick Lyrikah…). En marge de ces activités, il écrit et compose pour son propre groupe (Mobiil) ainsi que pour la danse et le théâtre. Alexandre Musset… avec un nom comme cela, il doit au moins être écrivain, ou poète. Et bien pas du tout. Alexandre a passé son adolescence en kilt et bas résille derrière la batterie du groupe The Gloomies qui « distillait un rock garage pur, énergique, extravagant » (citation : Les Inrocks). Ses petits boulots de livreur en tout genre (pizza, poulet, couscous…) lui permettait de s’adonner librement à sa passion du slalom urbain… jusqu’à le rencontre énergique avec une automobile qui n’avait même pas la priorité. Laissant un scooter et un genou sur le carreau, Alex s’éprend de peinture (sur béton, tgv, etc, etc.) jusqu’à la rencontre des forces de l’ordre. Sur les pressions du juge, il laisse cagoule à trois trous et bombes aérosol. L’organiste des Gloomies – et directeur technique du Théâtre Lillico, intervient pour le pistonner au poste de bénévole… Il croise le Bob, et depuis, l’histoire continue. Pour des informations complémentaires : Bertrand Tappolet Théâtre des Marionnettes de Genève 3, rue Rodo - cp 217 - 1205 genève 4 tél. +41 22 418 47 84 mobile +41 79 79 517 09 47 e-mail [email protected] Davantage d’informations sur : www.marionnettes.ch Théâtre des marionnettes de Genève - Rue Rodo 3, 1205 Genève / Tél. 022/418.47.70 - fax 022/418.47.71 T TT