Il était une fois une très belle princesse qui vivait avec ses riches

Transcription

Il était une fois une très belle princesse qui vivait avec ses riches
MARDI 14 NOVEMBRE 2006
Projet d’écriture
6ème 1 / GROUPE A
Sixième séance
Il était une fois une très belle princesse qui vivait avec ses riches
parents, qui étaient roi et reine, dans un grand château en argent, aux
escaliers d’or, décoré d’objets de chevalerie. Une cour immense, dans
laquelle il y avait des écuries et un maréchal ferrant, faisait le tour du
château. A l’intérieur du château il y avait des cachots et des gardes du
corps.
La princesse était brune avec des mèches blondes, elle avait des
cheveux très longs, doux comme la queue d’un chat.
Ses yeux ovales, bleus comme un ciel d’été, sous des sourcils fins et
bien arrondis et des cils pas très grands, étaient malicieux comme ceux
d’un lutin. Elle portait des lunettes. Elle avait des lèvres rouges et
brillantes et des petites dents carrées bien blanches car elle les brossait
tous les jours, des oreilles bien collées et un nez un peu arrondi. Sa
peau était blanche comme la neige, lisse comme un foulard de soie.
Tout le monde admirait ses petits pieds aux ongles courts, épais et
brillants.
La princesse avait tout pour être heureuse. Elle partageait une vie
merveilleuse avec ses parents. Elle avait des bijoux en or et en argent,
de belles robes pour aller au bal, un lit à baldaquin pour dormir et pour
ses promenades un carrosse rose tiré par des chevaux blancs.
Elle mangeait ce qu’il y avait de meilleur, surtout des fruits et de la
salade pour ne pas grossir.
Mais un jour la chance se mit à tourner, ses parents moururent, la
princesse perdit peu à peu sa fortune et finit par se retrouver dans une
misère noire. Elle était tellement inquiète qu’elle n’arrivait plus à fermer
l’œil, elle passait des nuits blanches à pleurer, souffrait de maux de tête
et était obligée de prendre des somnifères à base de plantes pour
réussir à dormir un peu.
Pour se nourrir elle volait des fruits et des légumes dans les champs et
les jardins. Elle portait à présent des vêtements déchirés, elle n’avait
plus qu’un bout de tissu en guise de robe, ses chaussures avaient perdu
leurs talons, elle allait pieds nus comme une pauvresse et tout le monde
se moquait d’elle.
Un soir, près de la rivière, alors que la malheureuse pensait à tous ses
problèmes, elle entendit un petit bruit. Etonnée, elle s’avança vers l’eau
et vit un petit fantôme sortir de l’eau, laid à faire peur. Il était enveloppé
dans un immense drap blanc qui flottait autour de lui.
Nous avons retravaillé et complété certaines parties du texte avant de passer à la suite du récit
(parties en rouge).

Documents pareils