Rouiller, Albert, Sans titre, 1990, bronze, H: env. 45 cm

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Rouiller, Albert, Sans titre, 1990, bronze, H: env. 45 cm
Rouiller, Albert, Sans titre, 1990,
bronze, H: env. 45 cm
Bearbeitungstiefe
Name
Rouiller, Albert
Namensvariante/n
Rour
Lebensdaten
* 25.3.1938 Genève, † 25.6.2000 Soral
Bürgerort
Genève
Staatszugehörigkeit CH
Vitazeile
Sculpteur et dessinateur actif à Genève et Palma de Majorque, adepte
d'une abstraction organique
Tätigkeitsbereiche
sculpture, sculpture intégrée, dessin, peinture, industrial design,
collage, multiple, gravure, aménagement de l'environnement,
sérigraphie, illustration, sculpture en béton
Lexikonartikel
Albert Rouiller se forme dès l’âge de quinze ans à l’Ecole des beaux-arts
de Genève, où il suit les cours de Max Weber et d’Henri Koenig. A peine
obtient-il son diplôme en 1958 qu’il est engagé dans l’équipe des
tailleurs de pierre préposée à la réfection du Grand-Théâtre et participe à
la fondation de l’Association professionnelle des sculpteurs à Genève.
Lors d’un séjour à Ibiza, il prépare une première exposition, présentée à
la Galerie Saint-Germain à Genève en 1960. Il commence alors à tailler
des sculptures en pierre de grand format. Il reçoit plusieurs bourses:
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Lissignol-Chevalier (1958, 1959), Berthoud (1959, 1962), Kiefer-Hablitzel
(1961, 1963, 1966) et Bourse fédérale (1962, 1963).
En 1961, Albert Rouiller épouse Monique Gay, architecte d’intérieur, puis
s’établit à Soral, dans la campagne genevoise. Lauréat du concours de
la Cité universitaire de Genève en 1962, il conçoit la façade en béton du
bâtiment et met au point une technique inédite d’imbrication de pièces
d’aluminium, matériau qu’il utilise également pour créer une fontaine
monumentale pour l’Exposition nationale à Lausanne en 1964. Cette
même année, il entre à la Société des peintres, sculpteurs et architectes
suisses. Il remporte le 2e prix de la Mostra nazionale di scultura
all’aperto à Vira Gambarogno en 1968. Dès 1979, il entreprend plusieurs
voyages en bateau en Méditerranée qui influencent son travail. Une
rétrospective lui est consacrée à la Maison des arts de Thonon-lesBains en France en 1980, puis une autre à la Fondation Pierre Gianadda
à Martigny en 1985, reprise par le Museum zu Allerheiligen à
Schaffhouse et la Fondation Gulbenkian à Lisbonne en 1987. L’artiste
installe un second atelier à Palma de Majorque en 1988. Une exposition
posthume est présentée au Château de Vaumarcus en 2004.
Les premières œuvres d’Albert Rouiller, basées sur des volumes
simples aux lignes fortement architecturées, s’inspirent du travail du
sculpteur zurichois Hans Aeschbacher. Comme celui-ci, Rouiller
privilégie la taille directe de la pierre. Aux matériaux et aux techniques
traditionnels s’ajoutent, dès 1962, des méthodes et des matières
industrielles: emploi du béton, de l’aluminium, de l’acier inox ou corten.
Tout en préservant une syntaxe non figurative, son langage s’oriente
rapidement vers des formes expressionnistes inspirées le plus souvent
par les forces organiques de la nature ou des thèmes personnels.
L’articulation des volumes devient alors une caractéristique essentielle
de son travail. Il instaure un dialogue dans l’espace même de la
sculpture; il joue sur l’union des contraires, opposant pleins et vides,
plan et volume. Parfois, les effets de torsion, évocation du vivant,
deviennent outranciers et suggèrent des enchaînements baroques de
forces archaïques rappelant un certain biomorphisme surréaliste.
Au début des années 1970, les formes retrouvent un équilibre dans les
tensions. Les sculptures demeurent complexes, mais le mouvement
qu’elles suggèrent s’est discipliné. Faites de différents matériaux, elles
jouent des contrastes de couleur et texture et accentuent ainsi leur
aspect articulé. Dans cette volonté de simplifier les volumes, les
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créations des années 1980 deviennent des ensembles hiératiques et
sensuels. L’influence du sculpteur espagnol Eduardo Chillida y est
manifeste. Le dialogue entre la qualité des matières et leur polychromie
est fondamental. Enfin, au début des années 1990, le style est concis
malgré la réintroduction d’une torsion baroque. Le bois reste privilégié
avec les ensembles des Ex-voto (1994) et des Mutants (1995). Cette
dernière série, à laquelle il associe la couleur à partir de 1997, évoque
une exubérance vitale.
Nadia El Beblawi, 2005
Literaturauswahl
- Albert Rouiller. Sculpter la vie. Vaumarcus, Fondation Marc Jurt, 2004.
Lausanne: Ed. Vie Art Cité, 2004
- Rouiller. Ex-voto, droit d'épave. Palma de Mallorca, Casal Solleric,
1998. Palma de Mallorca, 1998
- Mutants. Soral, Galerie Brot und Käse, 1997. [Texte:] Pablo Neruda.
Soral, 1997
- Ex-voto. Soral, Galerie Brot und Käse, 1994. [Textes:] Michèle
Baeriswyl-Descloux, Martin Staub et Jean-Pierre Grélat. Soral, 1994
- Ludy Kessler: Albert Rouiller a Palma e Vira Gambarogno. LuganoComano: Televisione della Svizzera Italiana, 1993
- G Lago Maggiore '93. Quinta mostra nazionale di scultura all'aperto
Gambarogno Lago Maggiore. 25 venticinque anni di scultura all'aperto.
Vira (Gambarogno), 1993. Direttore artistico: Edgardo Ratti; [testi:]
Edgardo Ratti [et al.]. Vira (Gambarogno), 1993
- René Berger: Albert Rouiller. Sculptures, techniques mixtes, dessins.
Genève, Galerie Kara, 1989. Carouge-Genève, 1989
- Albert Rouiller. Lisboa, Fundação Calouste Gulbenkian, 1987. [Texto:]
A. Karamounas. Lisboa, 1987
- Albert Rouiller. Steinskulpturen, Bronzen 1983-1986. Schaffhausen,
Museum zu Allerheiligen, 1987. [Text:] Tina Grütter. Schaffhausen, 1987
- Sylvio Acatos: Albert Rouiller. Sculpteur. Bildhauer. Zürich: ABC-Verlag,
[1985]
- Markus Imhoof: Albert Rouiller. [Film]. Zurich: Pro Helvetia, Ciné
Groupe, 1970, 13 min., couleur
Nachschlagewerke
- E. Bénézit: Dictionnaire critique et documentaire des peintres,
sculpteurs, dessinateurs et graveurs de tous les temps et de tous les pays
par un groupe d'écrivains spécialistes français et étrangers. Nouvelle
édition entièrement refondue sous la direction de Jacques Busse. Paris:
Gründ, 1999, 14 vol.
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- Biografisches Lexikon der Schweizer Kunst. Dictionnaire biographique
de l'art suisse. Dizionario biografico dell'arte svizzera. Hrsg.:
Schweizerisches Institut für Kunstwissenschaft, Zürich und Lausanne;
Leitung: Karl Jost. Zürich: Neue Zürcher Zeitung, 1998, 2 Bde.
- Künstlerverzeichnis der Schweiz. Unter Einschluss des Fürstentums
Liechtenstein. Répertoire des artistes suisses, la Principauté du
Liechtenstein incluse. Dizionario degli artisti svizzeri, incluso il Principato
di Liechtenstein. 1980-1990. Hrsg.: Schweizerisches Institut für
Kunstwissenschaft, Zürich und Lausanne; Leitung: Karl Jost. Frauenfeld:
Huber, 1991
- Lexikon der zeitgenössischen Schweizer Künstler. Dictionnaire des
artistes suisses contemporains. Catalogo degli artisti svizzeri
contemporanei. Hrsg.: Schweizerisches Institut für Kunstwissenschaft,
Zürich und Lausanne; Leitung: Hans-Jörg Heusser. Frauenfeld: Huber,
1981
- Künstlerlexikon der Schweiz. XX. Jahrhundert, Hrsg.: Verein zur
Herausgabe des schweizerischen Künstler-Lexikons; Redaktion: Eduard
Plüss. Hans Christoph von Tavel, Frauenfeld: Huber, 1958-1967, 2 Bde.
[unveränderter Neudruck 1983].
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05.08.2015
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AutorIn: Titel [Datum der Publikation], Quellenangabe, <URL>, Datum
des Zugriffs. Beispiel: Oskar Bätschmann: Hodler, Ferdinand [2008,
2011], in: SIKART Lexikon zur Kunst in der Schweiz,
http://www.sikart.ch/kuenstlerinnen.aspx?id=4000055, Zugriff vom
13.9.2012.
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