Fête du 23 juin 2012 - Société linnéenne de Lyon

Transcription

Fête du 23 juin 2012 - Société linnéenne de Lyon
8 e Anné
N O
5
Mai 1939
BULLETIN MENSUEL
DE L A
S O C I E T E L I N N E E N N E DE LYON
FONDÉ EN
1822
Reconnue d'utilità publique pur décred u 9 nolit 1937.
Secrvi;iire q@ru!ral: M . le Dr BOXSAMOL'I~,
4'9. avenrie de S w ; Trtkorier :M . P . GUII.LEMOZ,
7, quai de Retz
sIÈG SOCIAL A LYON
NEMENT
:
33, rue Bossuet (Immeuble Municipal)
AN NUEL 1 1;rancc et Colonies Francaises.
1 Ktranger. .
. . . . .
.
.
. . , .
. . . . .
,
25 francs
50
-
-
M
1 . 7 5 2 Membres
M P.1 CCIS
Cheques postaux clc Lyon, 101-98
PARTIE ADMINISTRATIVE
ORDRES DU JOUR
CONSEIL D'ADMINISTRATION
S Ã © a n cdu M a r d i 9 M a i , Ã 20 h . 3 0 .
I o Vote s u r l'admission de :
M. J e a n CIIAUFFIS, nie cles Gourmets, L a Bajalihre, Grenoble, Ishre, parrains, MM. le prof.
E. Roman c t Barbezat. - M. RIGOTTAZ,
82, route d e Genas, Lyon, 3', parrains, MM. Lanquetin
e t Pouchet. - 31. Pierre LYS, professeur l a Facultà franraise d e medecine e t d e pharmacie
d e Beyrouth, Beyrouth, Syrie, parrains, MM. D r Bonnamour e l Ravinet. - M. Marc TERREAUX,
53, rue deBonnel, Lyon, 3 e , parrains, MM. Testout et Boudet (Enlomologie). -M. DESBROSSES,
30, rue Saint-Jean, Lyon, 48, parrains, MM. Tourillon e t Nétien
'2ÂProjet
d'assurance.
30 Questions diverses.
SECTION BOTANIQUE
S Ã © a n cdu Lundi 8 M a i , Ã 2 0 h e u r e s .
10 II. WAGNER.
- Les végéta
dans les rimes du pohte Li-Taï-P (702-763).
20 M. J.-B. TOUTON
(de Laval). -Nouvelles localitédans l'Isèr de Seseli Leiocarpnm (Heuff.)
Rouy e t Cam.
SECTION D'ANTHROPOLOGIE, DE BIOLOGIE
ET D'HISTOIRE NATURELLE GENERALE
S Ã © a n cdu S a m e d i 1 3 Mai, Ã 1 7 h e u r e s .
1 0 MM. BUZENAC
e t Dr ARCELIN.- Contribution h l a pathologie d u chien : tumeur du
maxillaire inférieue t corps btrangers d e l'œsophage
NumérisatioSociétlinnéennde Lyon
SECTION MYCOLOGIQUE
Séancdu Lundi 15 Mai, a 20 h. 15.
1" 31. B R A N D O N
- . Causerie sur les maladies caus6es i l'homme par les champig~lons.
2" Questions diverses.
30 Présentatiod e champignons.
SECTION ENTOMOLOGIQUE
Séancdu Mercredi 17 Mai, à 20 h . 30.
1
20
30
40
II. TESTOIT.- 1.e genre Rosalia e t ses formes.
H. TESTOUT.- Observation sur In conservation des collections.
1)' B O ~ S A M O L- HSaprinus
.
furvus Er. (Col. Histeridiie) insecte méridionac a p t u r à ©Lyon.
Dr 'BOSYAMOVR.
- - Prcsentation et nnalyse d c fieux livres :
a ) A . R K V V O S ~R6sultals
,
scientifiques d'un voyage en Asie centrale (Mission
I~oardt-.4udoin-Di1I~reuil
l"IS1l.
b ) L. DI-: I ~ O I S S E T
Les
, mouc"ic,s du pêcheu d e Imites ; ;lude, imitation, emploi.
EXCURSIONS
Excursion in!yrolngique. - Le dini:~nchr 7 m:ii soiis la direction d e M. POL-CIIET.
Rendez-vons
;i In ynrc d o Clwssy, ;'I I'arrivCc d u train p;irt:int d e Lyoii-Saint-Paul 5 8 h. 32. Retour par le
S des sacs. Se munir d'un billet d u dimanche,
t f i ~ i npassant i l'Ar11rcsIc A 1S h. 48. R C D ~tire
zone 1 (prix : 8 francs).
; Ã Curris a u Mont
11crborisation : lc Oinianche 7 mai sous la direction d e 31. Q U E N E Y
d'Or e t Poleyniieux.
Rendez-vous a u pont (le Nenville l'iii'rivcc d u train de Lyon-Sem-ille a 14 h. 27 ; départ
qiiai d e l a P&chcrie5 13 h. -15. Retour vers 18 h.
Excursion botanique 4 Nantua. - Rr•herc d e Daphnd cndorum. - Dimanche 1 4 M a i
.
& l a gare des Brotteaux,
sous l a Direction d e 'M'M. TOL-RILLOSc l X ~ T I E XRendez-vous
pour le train qui part a 6 h. 59. - Arrivee a N a n t u a a 9 h. 39. -- Repas tirà des sacs.
Itindraire : Ferme d e la Tour, le Mont, descente p a r Montréal- Retour p a r l a Cluse,
18
i heures, arrivéa u x Brotteaux a 21 h. 9.
dépar?
Billet collectif, coiAt 39 Cr.
PROCES-VERBAUX
des seances d'Avril 1939,
SECTION MYCOLOGIQUE
Séancdu 17 Avril.
prcsente une note d e M. BOUSSET: 'tbservalions sur le chimisme des champignons ci Vaille du in~l~~~~lparun~idopl~énol
L'autrur indique les regles auxquelles il s'est conformÃ
pour noter les r k ~ c t i o n squ'il a observ6cs au cours de ses exp6riences, e t e n donne le résumsuivil 11t :
l'etat frais, p a r le monométhyl
1" 121 espCces d e champii•no charnus ont éttraitces,
p:ir;~midopliéno
(génolmétoldans le commerce).
2 Les r~sictionsp r à © s c n tp a r 54 espèce sont nettement définies
e t s e repartissent en q u a t r e
groupes : violet tes, jaunes, rouges ou roses, nulles ou i n ~ i g n i l ~ n t eCertains
s.
Bolets versicolores
ont un comportement spécial
30 Les réactiondifferent souvent d'une partie à l'autre d u carpophore.
4 0 Elles sont peut-&tre susceptibles d'une interprétatio chimique plus précis(violet =
oxygèn disponible, jaune = cellulose).
50 Elles peuvent Otre utiliséedans la reconnaissance des espèce (R. ochroleuca = violet vit
e t rapide. R. fellea
réactnhgative). (Celle note sera publide.)
M. POUCHET
fait ensuite une communication s u r une variétd'H!/grophorus marzuoltis cornAI.
JOSSERASD
Ã
NumérisatioSociétlinnéennde Lyon
pi6tement blanche, cueillie trois inui6es d e -nile il la I I I C I I ~station
~
p a r M. PELLETIER.Cette
a u:
e't 6 nlluis conserve s:i couleur inili:iIe bliinchc ~ I I I I I I ~ I :jiisqu'au
I ~ ~
dCcli11 d u c h a m p i ~ n o n ,
sans présentela moindre trace fie cette teinte <inloi~i'e
si carxt6ristique d'Hy~rop110rusmarziiolus type, lorsqu'il atteint son complet dC\-rioppcn~t~nt.
(Sera publid.)
Aux questions diversvs, :!l. ~ l o J . c2 l o n ~ uIeclur('
~
(le S I : RCplique i la réponsd e MM. J o s \
de Irur note : Ã Sur i:ii e ~ ~ i p i i i s o n ~ ~ emortel
m ~ n t caus6 p a r
SEI3AxH e t 1)' GARIS,: I I I . critiqiies
Enlolomu lividiim {Sera publit.)
Furent présentÃ: Alriiriu ~ w s i r d u i a ,IJ1uiltirlr?if~lcrreslris, I'iityporus varius.
È
Souscription pour l'achat d e s Icones Selectse Fungorum.
O n t versi; : -MM.I ' u r e n ~:~3 )ir. ; L ~ A - ~ ' K :I 25
T Alr. ; 1 . o c 0 1 1 s: 20 fr. ; GL-ILLEMOZ
: 30 lr. ;
CAHUT: 30 Cr. ; LAL'IÃŽA: 1.") Ir.
(A suivre.)
SECTION ENTOMOLOGIQUE
Skance du 19 Avril.
M. TESTOL'Tcoinp1i:tv 1'Ctuii.c qu'il a i1Cj.i faite <lei i~roeCd<"'s
:•o:la conserv:•tiod e collections cl'inscctes en parl;int des d2riviS chlor6s de l ' r l h : ~ n c: t6iracl:lori;lhane qui s'est montrÃ
actif contre les larves t l ' ; i n t h r i ~ ~ ~lec spc~ntacIilorCtli:i~~i'
,
el l'hexiicl~lort'thanequi se sont montré
conseiller ;I cause
sans action cl la t@tnilinv,ilCrive hydrogi'n6 d u ~i:ipIilcilc!i(.!q u i n'est pas
C L d e sx1 cnleu'i' peu :i:r&ilile. ( S f w publii.)
d e son
d'inlliim~~~:Uioii
31. BATTETTA
montre (.-omnient;;\-cc le minimum ~ l ' i n i l r i ~ m e n
etl le minimum d e frais on peut
prépnrecles flacons ciitomnloi.iqi~cs; soiis les yeux clr >es colli-gues, il découpen quelques
minutes, soit des tul)es (lc verre. soit des fl;~conscl? tonlr dimension, voire mèm un litre. (Sera
publie.)
SECTION D'ANTHROPOLOGIE, DE BIOLOGIE
ET D'HISTOIRE NATURELLE GENERALE
Séancdu Samedi 22 Avril.
M.VIRETprésentet ;inalysc le volume ~ ' A ~ K l>a\
I . , Ifcirli der T i w e , et fait passer 5 l'épidia
scope quelques-unes des ligures les plus typiques. t.S'crn piihli6.)
SECTION BOTANIQUE
Séancdu 24 Avril.
31. ALLEMAND-MARTIN
fait unc causerie sur 121flore e t l'agriculture des Iles Kerkena en Tunisie.
Il lait passer en projections plusieurs vues d e ces iles ; IVtude est toute d'actualità à © t a ndonnÃ
leur voisinage des c ~ j t e sd e la Tunisie e t les i;v&nements actuels (Sera publii).
GROUPE DE ROANNE
Séancdu 27 Mars 1939.
E n conclusion d e sa ca~iseriesur L a protection de la nature, les Parcs nationaux et les riserves
naturelles en France, M. J . - F d i x BERTRASIInous dit : L n vaste travail d'organisation doit litre
poursuivi si l'on veut que notre pays protCge e l f i c u c c ~ n e ~ce~ tqui subsiste encore d e sa flore e t
d e sa faune. Certains pays, parmi lesquels l'Italie, la Pologne, la Suisse, ont crél'admirables
parcs qui conserveront pour les g6ni;rations i venir les aspects primitifs d e leurs montagnes. I l
est a souhaiter que le mouvement d e conservation e t d e reslaunition qui a abouti a l a créatio
des rkserves d u Pelvoux dans l'Oisans, d e Neouvellc dans les Pyréné
Centrales, e t d e l a Camargue, ne s'arrèt pas a ces trois rêgions e t qu'on s'elïorcer d e créers'il e n est temps encore,
d e vastes territoires protégÃ
dans les Ckvennes e t le Vercor>.
A cette meme séance
M. BERTRAND
signale deux filons d e quartz situéd e p a r t e t d'autre d e
l a rivièr le Gand, en amont d e I'I~IÔpital-sur-Rhins Un d e ces filons est situ6 s u r l a colline dite
a Bois des Morts D e t des traces d'exploitation ancienne sont encore tr&s visibles d a n s les taillis.
NumérisatioSociétlinnéennde Lyon
L'autre filon, qui domine la rivièr a u lieu d i t * Rocheline n iI peu de distance d u hameau des
Etivaux, comprend une vaste masse rocheuse, con1pos6e de quartz tantô blanc laiteux, t a n t b t
veinÃet jaspéIl semble étonnanque ni l'un ni l'autre de ces filons importants n'aient &tesignales par GRÃœNEdans sa description,' cependant si precise, du Carbonilhre dans le Roannais.
Dimanche 11 juin, excursion botanique, eiiton~ologiqueet iirch6oIogique dans le Tournugeois
e t dans le MAconnnis.
Ilindraire-progranime : Déparen autocar d e la cour d c la gare de Roanne i 5 h. 30, Charlieu,
Chauffailles, Matour, Cluny (arrèd e 7 11.30 A 8 h.), Blanot (arret d e 8 h. 15 10 h. 25). prieurÃ
du x i v S., clocher lombard d u X I I ~S., visite des grottes, herborisation a u Mont-Saint-Romain
a u Menhir d e l a Pierre-1-evée-Brancio(de 10 h. 30 i~ 11 h. 5 ) , visite du chateau(583 m.) ; arré
fort et de l'églis d u x n CS., Tournus (arrst de 12 h. 1 5 a 16 11.). Déjeunervisite expliquéd e
l'abbaye de Saint-Philibert, d u muséGreuze e t d u musébourguignon.
station préhisto
Retour par M k o n (arret de 17 h. i 17 h. 30), SolutrG (visite de la célèb
rique), Col de Crie, Col des Echarmeaux (arret d e 10 h. 30 iI 20 II.), Col de la Buche, Contouvre,
Roanne (arrivévers 22 h.).
Adhesions définitiveauprè de SI. LARUE,a u Lycéde garçonsa v a n t le 27 mai.
PARTIE SCIENTIFIQUE
SECTION BOTANIQUE
ECOLOGIE D E S A S S O C l A l ' I O X V S G S T A L E S
D E L'ETAGE ALP1AT D E S A L P E S D E L'OJSA.\S ( P L A T E A U D ' E M P A R l S )
Quelques r à © s u l t a ts u r l e s observations m i c r o c l i m a t i q u e s
effectuéee n 1937 e t e n 1938 (suite et fin).
Par G. NETIEN et A. QL-ANTIN.
Afin de parfaire l'étuddes variations de temp6rature au sein de diverses
associations, il nous a paru nécessaird'examiner clans celles-ci les variations horaires de ces températureet ce à différentniveaux : au ras du sol
à 2 cm., au niveau de la touffe à 15 cm. et en plein air à 1 mètre
On trouvera, dans les courbes ci-après les résultatdes observations
faites le 22 juillet 1938 par une belle journé ensoleilléet par vent trè
légersur les quatre groupements suivants :
Elynefum de &te, ait. 2.350 m. Exp. S.-W.
Salicetum reiusae-reticulatae, ait. 2.300 m. Exp. S.-W.
Nardeto-Semperuiretum (Alpages à Xardus stricta et Carex semperuirens),
ait. 2.250 m. Exp. S.-W.
Festuceturn spadiceae (facies à Meum athamanticum), ait. 2.150 m. Exp.
S.-W. (Courbes no3 3 et 4).
L'examen de ces différentecourbes nous montre :
1) toutes les courbes présentendes oscillations plus ou moins accusée
au cours de la journéeelles reflktent bien les brusques variations de temp6rature observéeen trè haute montagne clans un espace de temps relativement court ;
2) que la températurau voisinage du sol est toujours plus 6levéque celle
observéau niveau de la touffe, ceci est trè normal, car l'influence de
réchauffemendu sol est loin d'êtr négligeabl;
3) que ces quatre associations de composition floristique, nettement diffkrentes, vivent 6galement dans des conditions écologiquetrè dissemblables, on constate que, malgr6 une exposition rigoureusement~pareilledes
NumérisatioSociétlinnéennde
Lyon
A.
B.
TABLEAUN O 3.
Tempbrature de l'air O
Tempbrature h 2 cm.
Tempi'rature h 15 cm. x
- Nardelo-sernpervirelum (22-7-19381.
- Ass. Festuca spadicea et Cenlaurea
uniflora (id.).
A. - Elunetosum (22-7-38).
B. - Salicetum retusae reticulatae (id.).
Tempbrature de l'air O
o.
-
-o.
. ........ x
. --- .
. ..-. .. . ..
-- x
Temp6rature iI 2 cm. .
Tempbrature iI 15 cm. x
NumérisatioSociétlinnéennde Lyon
individus d'association soumis i l'expéricnceles maxima des courbes ne se
pioduisent pas i la mêm heure. D'autres expériencenon mentionnée
ici nous ont confirme ce résultat
4) Que la tempCrature dans les pelouses rases des alpages gknkralement
abritéed u vent, oà la circulation de l'air est trè facile, varie d'une faço
trè régulièet que les écartentre les trois courbes sont relativement
faibles.
5) Que les courbes se rapportant a la pelouse a Elynu myosuroides et a u
picrrier stabilisà à Saules nains, ont sensiblement la mêm allure. On remar-
Courbes journalibres des température(Anné1937).
.-
Salicefurn retusae reticulae
Elynetosum. x -- --- x
quera toutefois une plus grande régularitdes courbes dans l'association
à Sulix relusu e t S . reticulutu, car l'influence du vent ne se fait presque pas
sentir, des plaques de schistes redresséeformant obstacle à sa pénétratio
6) Qu'enfin la prairie fauchable h Meum uthurnu~ilicurn,présentea u contraire des autres associations, des amplitudes dans les variations horaires
de la temp6rature assez élevée
La densite e t la luxuriance de la végétati
empkchent presque complètemen la circulation de l'air, aussi l'échauf
fement de l'air a u ras d u sol est-il plus rapide dè les premiers rayons du
soleil et se poursuit-il jusqu'à midi, la températurs'abaisse trè rapidement
avec la baisse du soleil sur l'horizon pour devenir mêm inférieura celle d e
l'air ambiant.
Cependant les courbes relatives a u x variations horaires de l a temoéra
NumérisatioSociétlinnéennde Lyon
ture ne peuvent donner des résultatconcluants que si l'on procèd à plusieurs sériede mesures au cours du cycle végétat
de l'association.
Deux séried'expérienceont éteffectuéesur les même associations
que prkcédemmentOn trouvera dans les courbes ci-contre les résultat
des observations faites à différentepériodede la belle saison. (Courbes
nos 5-6.)
L'examen de ces courbes ne fait que confirmer ce que nous avions avanck
plus haut A propos des amplitudes quotidiennes observbes sur une pbriode
d'assez longue duréeainsi que sur les variations horaires au cours d'une
Courbes journalihes des température(ann6e 1938).
Salicetum relusae reticiilalae. x - - - - x
-1%. Fesliica ~padiceaet centaures unifiora.
-
mêm journke. Aussi il nous paraî
inutile de les rappeler. La seule constatation que nous pouvons faire, c'est que l'allure généra
des courbes reste
sensiblement la mêm pour la prairie fauchable à Meum athamanticum, ou
on observe une grande régularitÃ
Pour l'association des pierriers stabilisés
les courbes, malgrà une allure général
ne présentanpas de diffkrences
fortement accusée; on observe néanmoinune sérid'oscillations d'arnplitude faible pouvant atteindre prbs de 50 entre deux observations successives. Quant A la pelouse de crèteoh l'influence du vent se fait particulibrement sentir, les variations horaires ont une grande amplitude et sont
supkrieures parfois à 100 entre deux observations successives.
Afin de complète notre documentation sur les variations horaires de
NumérisatioSociétlinnéennde Lyon
la tempkrature, nous avons effectuà des mesures à 3.000 m. dans une association d'ébouli mouvants. Dans une précéden
communication nous
avions donnà la courbe fournie par un thermomètr enregistreur placà a u
sommet du Mas de la Grave à 3.025 m. et 5 5 cm. au-dessus du sol l. On
trouvera dans la séride courbes ci-après les variations horaires de la
températurà différentniveaux. (Courbe no 7).
Comme celles de lJElynetum, ces courbes montrent des oscillations de
grande amplitude e t parfois de sens contraire entre deux observations successives. Nous espkrons bien a u cours de l'anné 1939 pouvoir réalise
simultanémendes mesures comparatives avec un Elynetum de crêt e t une
association mêsophil de combe (Festucetum spadiceae).
Variation horaire de la temperature.
Ass. a Leontodon montant i 3.000 m. (267-38).
Températurde l'air. O -O
Températuri 2 cm. --Températuri 15 cm. x
x
.
.. . . .
.
Si les résultatfournis par les observations qui précèdesont intéres
sants pour l'étuddu microclimat d'un groupement, la tempkrature du sol
en surface et en profondeur, ainsi que la températurdes touffes sont-elles
aussi susceptibles de nous fournir de précieuseindications sur la biologie
de certains groupements alpins 7
Des observations ont éteffectuéepar belles journéeensoleillée e t
sans vent appréciabldans les associations ci-aprè :
Salicetum retusae-reticulatae, Ait. 2,300 m. Exp. S.-W., 15 aoû1937.
Elynetum, Ait. 2.440 m. Exp. N.-E., 17 aoû1937.
Nardeto-Semperviretum, Ait. 2.400 m. Exp. S.-W., 17 aoû1937.
Festucetum spadicea, Ait. 2.150 m. Exp. S.-W., 14 aoû1937.
1. Bulletin Socidtd linnkenne de
Lyon, no 10, d&-fmhre l W 7
NumérisatioSociétlinnéennde Lyon
A titre de conlparaison nous avons jugà utile d'ajouter les observations
faites dans des rochers situéau Sud du Lac LériÃ
à l'altitude de 2.400 m.
et à l'exposition Sud. (Courbes nos 8 et 9.)
Quels sont les résultaisusceptibles d'êtr dégagÃde l'examen de ces
courbes.
1) L'échauffemendu sol en surface est d'autant plus élevque la couverture vkgétalest plus faible.
2) A 5 cm. dans le sol, les courbes présentenpour les diverses associations la mêm allure général
on note toutefois des oscillations de plus
grande amplitude dans les sols appartenant à des groupements ouverts.
Variation journali6re de la températurdans
les sols.
A . - Elynetosum (17-8-37).
B. - Nardeto-sempervirefum ( i d . ) .
C.
Salicetum retusae reticiilatae (15-8-37).
-
D. - Ass. Festuca spadicea et centaurea
unifiara (14-8-37).
Températura 5 cm. profondeur. - - -
--
Temp6rature A la surface.
.
. -.
Nous verrons que ces résultatse rapprochent sensiblement de ceux
que nous allons relater ci-dessous, et qui ont trait aux variations de températurà l'intérieud'une touffe au cours d'une journée
Dans une précéden
communication l, nous avions exposà un certain
nombre de résultatrelatifs A des mesures isoléesur quelques plantes
alpines et A des observations continues sur des touffes d'Elyna spicata. A
1 . Bulletin Societe linntenne de L w n , no 3, mari 1 9 X t n- 87.
NumérisatioSociétlinnéennde
Lyon
ce propos, nous avions étamenéà formuler un certain nombre de remarques
qu'il nous est impossible de rappeler ici, nous prions le lecteur de vouloir
bien se reporter a la dite communication.
Les expériencede 1938 ont portà spécialemensur quelques types biologiques appartenant A l'association à Salix retusa e t Salix reticulata.
Variation d e la températur (les rochers
dans Ass. i Primula hirsuta (29-7-38).
.
.
Températurd e la roche. Temperature de l'air. x -- - - - x
Les observations effectuéeau cours d'une mêm journéont portà sur
les espèce suivantes :
a ) Une plante en coussinet, Minuartia sedoides.
b ) Une plante succulente, Semperuiuum arachnoideum.
c) Une plante en touffes e t à rhizomes traçants Avena montana.
d ) Un sous-arbrisseau en espalier, Dryas octopetala.
Toutes ces observations ont éteffectuéele leraoû 1938 à 2.300 m.
d'altitude, les résultatse trouvent consignédans les graphiques ci-aprhs.
(Courbes 10, 11, 12.)
NumérisatioSociétlinnéennde Lyon
TABLEAUN O 10.
Variation (le la températurdans une touffe
Températurde la touffe.
de Minuartia sedoides.
Tempbrature de l'au.
(Chaemephyte puluinala).
. -.
.----- .
TABLEAUN O 11.
Variation de la t e m p h t u r e dans une touffe
Températurde la touffe. Tempbrature de l'air. --- de Sernperuiuum arachnoideurn L.
(Chaemephyte succulente).
NumérisatioSociétlinnéennde
.
.
.
.
Lyon
Quelles remarques se dégagende ces expérience?
1) Les maxima dans les touffes se produisent à des heures différentes
2) Si on compare les maxima observédans la touffe et dans l'air ambiant
a ) les plantes succulentes présentenune élévati
trè rapide de la
températurdè les premiers rayons du soleil, le maximum se produit vers
13 h. et est supérieude plus de 200 & celui observà à l'air libre ;
b) les plantes en coussinet ont égalemenune températurqui s'élh
rapidement dè les première heures de la journéeles différenceobservkes
entre les maxima à l'air libre et dans la touffe sont moiti6 moindres que
Variation d e la temperature dans Dryas
oclopetala 1.. e t /luenu montana L.
1 . Cliaemepl~gteuelantia. X - - - x
..
T. Hemicryptophyle coespitosa. , Températurde l'air. O
O
+++
.
celles enregistréepour les plantes succulentes, le maximum dans la touffe
a lieu vers 11 11. et est en avance de plusieurs heures sur celui observà h
l'air libre. Ce n'est que quelques instants avant le lever du soleil que la
températurde la touffe devient inférieurà celle de l'air libre. Des observations effectuéesur Silene acaulis ont donnà les même résultats
c) Quant aux touffes de Graminéeet aux sous-arbrisseaux nains croissant en espalier, on constate que leur températurs'abaisse trè rapidement lorsque le soleil commence à descendre vers l'horizon, et que deux
heures avant son coucher, la températurdans les touffes est inférieur
ou au plus égalà celle observéen plein air. D'autre part, si les maxima
observédans les touffes sont assez voisins de ceux observédans les
NumérisatioSociétlinnéennde Lyon
plantes en coussinet et dans les plantes succulentes, l'absence, ou t o u t
au moins la réductiodes organes de protection contre le froid, entraînen
une plus grande régularitdans la variation horaire de la températurde
l a touffe, celle-ci suivant au débuet en fin de journéla températurde
l'air ambiant.
/
Quelles conclusions tirer de l'ensemble de ces observations ?
Des groupements végéta
de l'étag alpin, trè différenta u point d e
vue de la composition floristiquc, paraissent etre non seulement conditionnépar les facteurs physiques et chimiques du sol, mais p a r le microclimat, dont le facteur températurest l'un des plus importants. Des mesures
effectuéea u cours de journéecorrespondant au climat alpin proprement
dit, c'est-à -dir a u cours d'une périodde froid ou par journéventéa u
cours du cycle végétat
de l'association, que nous espéronréalisedans un
avenir prochain, nous permettront de vérifiecomplètemencette hypothèse
Lss observations relatives a u x variations de la températurdu sol e t
de l'air ambiant concordent avec les résultatobtenus par d'autres auteurs
dans des groupements analogues à ceux que nous avons observés
Quant à l'étud des variations de la températur dans les plantes en
touffes, les résultatobtenus nous montrent le comportement trè différen
de types biologiques adaptéaux hautes altitudes. Ainsi que l'ont montrÃ
certains auteurs, BONNIER,M. BOUGET,Mlle LARBAUD,l a plante alpine
possèd des organes de protection contre le froid, une étudexpérimental
prouve et démontr que ceux-ci sont efficaces.
SECTION MYCOLOGIQUE
Sur l ' h a b i t a t d'Ainanita verna (Lam.) ;Persoon
P a r A. PSUCHET.
E n 1925, nous avons publiédans ce Bulletin, une note succincte sur l'influence d e la nature du sol sur la végktatiofongique.
Au cours de l'exposà - tout en faisant remarquer que les terrains ne
sont jamais purs - nous avons citéà titre d'exemple, quelques espèce
affectionnant les terrains siliceux et d'autres les terrains calcaires. Parmi
ces dernière figurait Amanita uerna.
Cette espèc semble rare dans le Lyonnais, tandis qu'Amanita uirosa s'y
rencontre assez f r à © q u e n ~ n ~surtout
ent
dans les Monts d u Haut-Beaujolais,
entre Saint-Just-d'Avray e t les Gcharmaux.
Jusqu'à ce jour, nous avons toujours trouvà Amanita uerna sur terrains
calcaires, notamment en Chartreuse e t a u x environs d'Oyonnax.
C'est d'ailleurs pour cette raison que nous avons suivi BOUDIER,QUELET,
BATAILLE,DCXEE, etc., qui consid&rcnt Amanita uerna comme calcicole.
Pourtant GILBERT,dans sa thès sur le genre Amanita, présentl'observation suivante, i propos de l'habitat de cette espèc : K Cette belle Amanite
affectionne les terrains calcaires ; nous l'avons pourtant rencontréen terrains siliceux dans l a forê d e Laigle (Oise). Ã
Plus tard, en 1928, dans un ouvrage intitulb : à L a Mycologie sur le terNumérisatioSociétlinnéennde Lyon
rain Èle mêm auteur précisqu'Amanita verna, toujours donnà comme
esphce calcicole, n'est pas rare dans les terrains siliceux de Berre-des-Alpes.
De m6me CHAUVIN
(Bizll. Soc. Mye. de France. 1925, fasc. 1, p. 87) note
que la station d'Arnanila renia en tkrrain calcaire n'est pas absolue. L'auteur en a trouvb plusieurs sp6cimcns a u bois des Chaises, prè d e Belleme
(Orne), dans un terrain silico-calcaire.
DE LA R I V I ~ ReEt Roger HEIXont publié
récem
D'autre part, DUJARRIC
m e n t dans TEncyclopkiie midico-chirurgicale, une ktude magistrale sur' les
Champignons toxiques, dans laquelle Amaizitu verna est donnà comme se
plaisant dans les lieux de préS6rcncsiliceux, toujours sous feuillus (chêne
notamment).
Ayant fait part a u x auteurs que nous considCrions h a n i t a verna plutô
calcicole que calcifuge, notre savant coll2gue. Roger H E I N , a bien voulu
nous donner son avis sur l'habifcat (le celte e s p h . ,< Nous avons 6crit que
cetLe Amanite se plaisait dans les lieux de prcfCrc~icesiliceux. Il est trè
possible qu'elle puisse venir sur le calcaire, mais ,je dois dire que je ne l'ai
jamais rencontrbe que sur terrains siliceux on forlement décalcifié
E n Bretagne et en Normandie je la connais sur silice. Aux environs de Paris, Ã
Coye notamment, elle pousse sur le niveau des sables de Bracheux, dans les
Picris. Vous trouverez dans la litt6rature mycologique quelques indications
conformes i cette hypothèse Mais je crois qu'on ne peut l a considére
comme strictement calcifuge e t vos observations marquent justement une
confirmation
cette hypothèse 11
COS~:LL-SI~S.
- Il résult des observations ci-dessus exposéeque l a
nature physique et chimique di1 sol ne semble pas avoir une action prépon
dérantsur la croissance de l'Amanite printaniCre, à © t a ndonnà que cette
esphce a étrencontrésur terrains siliceux et sur terrains calcaires.
E x i s t e n c e d ' u n effet i n h i b i t e u r e x e r c à p a r d e s cellules d e l e v u r e
(Saccharomyces cerevisiae) sur d ' a u t r e s c h a m p i g n o n s i n f à © r i e u r
P a r E d . GILLES.
E n 1935, nous avons signalÃen un court résum l'observation d'un a n t a gonisme entre des cultures de levure de bièr et divers champignons infé
rieurs. Ayant effectuà depuis des expériencecomplémentairenous pré
sentons ici u n exposà schen~atiquede l'ensemble des faits notés
- Faisant de nombreuses cultures de chamObservation du phinon~ène
pignons dans le b u t d'étudieleur comportement vis-i-vis des rayons ultraviolets. nous avions notà que des cultures de Saccharomyces cerevisiae
paraissaient se contaminer parfois plus difficilement que d'autres espèce p a r
les moisissures, Penicillium glaucum, en particulier. Quelques essais o n t
alors étfaits pour vérifies'il existait une base rkelle a cette constatation.
On a prépardes émulsionde divers champignons inférieurdans l'eau
ordinaire : mélanged e filaments d e Mucor sp., Beauueria globulifera, Helicocephalum, cellules d e Saccharomyces cereuisiae, conidies de Penicillium ylau1. 68" Congrè des SociAtésavantes, Lyon, 1935.
NumérisatioSociétlinnéennde Lyon
D E L A S O C I ~ TI ~~I N N ~ E X N D
E E LYON
41
- Bibliographie des Travaux historiques et archéologique publié
par les SociétÃsavantes de la France, dressésous les auspices du
Ministèr de l'Instruction publique par Robert de Lasteyrie et Eugèn
Lefèvre-Portalis Paris, Impr. nationale.
T. 1 ; t. II, 4e livraison, 1898 ; l.I I I ; t. IV ;t. V, 2e, 3e et 4 e livr.,
t. VI.
- Bibliographie ginirale des travaux historiques et archéologique
publiépar les SociétÃ
savantes de la France dressésous les auspices
d u Ministèr de l'Instruction publique, par R. de Lasteyrie et Alexandre
Vidier. Paris, Impr. nationale.
Vol. 1901-1902, vol. 1902-1903.
- Bibliographie annuelle des Travaux historiques et archéologique
publiépar les SociétÃ
savantes de la France dressésous les auspices
d u Ministèr de l'Instruction publique, par R. de Lasteyrie.
Volumes dp 1903 Ã 191U.
REVUEDES TRAVAUX
SCIENTIFIQUES. -Revue des Travaux scientifiques.
Paris, Impr. nationale.
T. 1, 1881 ; t. II, 1882 : 1. III, nos 4, 5, 8 a 12 ; du t. IV, 1884
au t. XVIII, 1898.
ES
- Rcuue des Sociétc!savantes, publiésous
REVUEDES S O C I ~ T SAVANTES.
les auspices du Ministkre de l'Instruction publique et des cultes ;
Missions scientifiques et littéraire; Comità de la langue, de l'histoire
et des arts de la France. Paris, impr. P. Dupont.
Janvier 1854, janvier 1857, févrie1857, aoû1858.
- Revue des Sociitis savantes, publiésous les auspices du Ministèr de l'Instruction publique et des Beaux-Arts, Sciences mathéma
tiques, physiques et naturelles. Paris, Imp. nationale.
1" sériede 1861 A 1864.
2e séri: de 1867 à 1870, de 1872 A 1877.
3 e séri: de 1878 a 1880. :
SERVICEGEOGRAPHIQUEDE L ' A R M ~ E. Mission d u Service géographiqu
de l'armé pour la mesure d'un arc de miridien équatoriaen Amériqu
du S u d , sous le contrôl scientifique de l'Académides Sciences, 18991906. Paris, Gauthier-Villars.
T. 6, Ethnographie ancienne de l ' E q u d e u r ; t. 9 , Zoologie, fasc. 2,
Reptiles, Poissons, Batraciens ; fasc. 4, Actinies ; t. 10, Entomologie, Botanique : fasc. 1, HyménoptèreOrthoptères Névroptère
Araignée; fasc. 2, Opiliones, DiptèresMyriapodes.
SAVANTES DES D ~ P A R T E M E N T S .- Revue des Sociéti
REVUEDES SOCIETES
savantes des Départementspubliésous les auspices du Ministèr de
l'Instruction publique et des Cultes. Paris, imp. P. Dupont.
3 e séri: t. 1, 1863, janvier, févriermars, avril.
4e séri: t. 1. mars-juin 1865 ; t . II, juillet 1865 ; t. V, janvierjuin 1867 ; t. VI, juillet-déc1867.
5e sbrie : t. 1, mai-juin 1870 ; t. II, août-dé
1870 ;t. VI, juilletdéc1873 ; t. VII, mars-avril 1874.
6e séri: t. II, juillet-déc1875; t. III, janvier-juin 1876; t. V,
avril-juin 1877 ; t. VII, mai-juin 1878 ; t. VIII, sept.-déc1878.
7e séri: t. 1, se livr., 1879 ; 4e liv., 1880 ; t. II, 1" livr., 1880.
NumérisatioSociétlinnéennde Lyon
42
C A T A L O G U E DE L A B I B I , I O T H ~ Q ~ ' E
ASSOCIATION
SCIENTIFIQUE D E FRANCE.
-Association scientifique de France
Bulletin hebdomadaire.
1871 ; 1872 ; 1881, nos 53 & 76, 84 Ã 91 : 1882, nos 92 Ã 114, 122
à 144 ; 1883, nos 145 & 183, 190 à 197 ; 1884, 1885, nos 249 à 263,
271 Ã 289, 292 Ã 300 ; 1886, nos 301 Ã 332, 339 Ã 344, 350, 352.
DES PROVINCES.
- A n n u a i r e de l'Institut des Provinces des SociétÃ
INSTITUT
savantes et des congrè scientifiques. Paris, DeracheDester.
Année1846, 1851, 1860, 1861, 1862, 1866.
- Institut des Provinces.
Trimestriel.
Nos 1, 2, 3, 4, janvier à oct. 1876.
- Annuaire des SociétÃsavantes de France et des Congr2s scientifiques. Paris, Derache-Hachette-Danton.
Anné1876, 2e partie.
- Chronique des Sociétsavantes de France, publication périodiqu
de l'Institut des Provinces de France.
Anné1878.
- Distribution des récompense accordéea u x SociétÃsavantes.
25 nov. 1861, 11 avril 1863, 2 avril 1864, 7 avril 1866, 27 avril
1867.
CONGRÈSCIENTIFIQUES. - Congrèdes SociétÃsavantes. Discours prononcé
aux séancede clôtur des Congrbs.
De 1882 Ã 1886 ; de 1889 Ã 1894 ; de 1896 Ã 1906 ; 1908 ; 1909 ;
de 1911 Ã 1914 ; 1921 ; 1922.
- Congrè scientifiques de France.
Marseille, 1846, Nancy, 1850, Le Puy, 1855, Cherbourg, 1860,
Troyes, 1864, Aix-en-Provence, 1866, Nice, 1866; Montpellier, 1872.
- Comptes rendus des Congrè des SociéfÃsavantes de Paris et des
département; section des Sciences. Paris, Imp. nationale.
Sorbonne, 1896 ; Sorbonne, 1897 ; Sorbonne, 1898 ; Toulouse,
1899 ; Paris, 1900 ; Nancy, 1901 ; Paris, 1902 ; Bordeaux, 1903 ;
Sorbonne, 1904 ; Alger, 1905 ; Paris, 1906 ; Montpellier, 1907 ;
Reims, 1909 ; Paris, 1910 ; Caen, 1911 ; Paris, 1912; Grenoble,
1913 ; Paris, 1914 ; Strasbourg, 1920 ; Paris, 1921 ; Marseille,
1922 ; Dijon, 1924 ; Paris, 1925 ; Poitiers, 1926 ; Paris, 1927.
ASSOCIATION
POUR L'AVANCEMENT DES SCIENCES.
- Association français
pour l'Avancement des Sciences ; Congrès
Lyon, 1873 ; Grenoble, 1885 ; Nancy, 1886 ; Boulogne-sur-Mer,
1899 ; Ajaccio, 1901 ; Grenoble, 1904 ; Cherbourg, 1905 ; Lyon,
1906 ; Reims, 1907 ; Lille, 1909 ; Toulouse, 1910 ; Dijon, 1911 ;
Tunis, 1913 ; Le Havre, 1914 ; Rouen, 1921 ; Le Havre, 1929.
- Conférences
De 1915 Ã 1920.
- Bulletin mensuel de l'Association français pour l'Avancement des
Sciences.
De mars à déc1905.
Nouvelle séri: nov. 1907, juin 1908, nov. 1908 ; de nov. 1909
à juillet 1912 ; mars 1913.
LE JOURNAL
DES SAVANTS.
- L e Journal des Savants. Paris, Imp. nationale.
NumérisatioSociétlinnéennde Lyon
D E LA SOCIÉTI ~ I N ~ ? E NDX
E ELYON
43
Aoû 1878 ; de 1881 à 1900 ; 1901, janvier à m a i ; déc; 1902,
janvier, juillet, aoîlt
nov. et déc
ANNALES
n u MT'SREGUIMET.
- Annales d u X u s à © Guimet. Revue de l'Histoire des Religions. Paris, E. Leroux, éd
Du t . 1, 1880, au t. LXXXIII, nos 1-2, janvier-avril 1921
(Quelques numéromanquant).
- Annales d u Musé Guimet. Paris, E. Leroux, 6d.
D u t . 1,1880 au t . XXXIII, 1909. (Manquent : 1884,1888,1890,
1896, 1897.)
- Annales d u X u s à © Guimet. Bibliothèqu d'étude; Ministèr de
l'Instruction publique. Paris, E. Leroux, éd
Du t . 1, 1892, au t . IV, 1894; t. VI, 1897; du t. VIII, 1899, au
t. XVIII, 1905 ; du t . XX, 1906, au t . XXII, 1906 ; du t. XXV,
1908, au t. XXVIII, 1919.
- Annales d u Musé Guimet. Bibliothèqu de vulgarisation. E.
Leroux, éd
De 1890 Ã 1893 : 1896 ; 1899 : 1902 ; du t. XVI, 1904, au
t . XXIV, 1909; du t. XXVI au t . X X V I I I ; du t. X X X I au
t . XLII, 1917.
avec :
- Catalogue d u Musé Guimet.
Année1883, 1891.
SOCIETE
DE MEDECINE
VÉT~RINAIRE
- Bulletin de la Sociét nationale et
rédige t publià par H. Bouley. Paris,
centrale de Jlédecinvétérinair
Labééd
Du t . III, 1848, au t. VIII, 1853.
- Mémoirede la Sociétnationale et centrale de Nédecinvétérinair
Paris, Labééd
T. 1, 1852 ; t. II, 1854.
- Recueil de médecinvétckinair Journal consacrà à l'étudet aux
progrè de la médecinvétérinai
et des sciences qui s'y rattachent.
Paris, chez Labé
anné1853.
T. X, III@série
- Annales de Physiologie et de Physicochimie
ANNALESDE PHYSIOLOGIE.
biologique. Paris, Doin, éd
T. 1, no 2, mai 1925.
ARCHIVESDE PHYSIOLOGIE.
- Archives de Physiologie, de Thérapeutiqu
et d'Hygi$ne, sous la direction de M. Bouchardat. Paris, Baillièrelib. éd
N o 8 1 et 2, janvier, octobre 1854.
BENJAMIN.- Benjamin. Revue mensuelle : tourisme, sports, lettres, arts,
sciences, etc.
F a x . : nov. 1924, avril 1925.
SOCIÉT
DE MICROSCOPIE.
- Bulletin de la Sociétfrançais de microscopie.
Paris.
Vol. II, no 2, 1933 ; de 1934 Ã actuellement.
CLUB ALPIN.- Annuaire d u Club a l p i n français Paris, sikge du Club-Alpin.
T. 18, 1891 ; t . 19, 1892.
TOURING-CLUB
DE FRANCE.
- L a Revue d u Touring-Club de France. Revue
mensuelle, organe officiel du Touring-Club de France. Paris.
De 1931 A 1938.
NumérisatioSociétlinnéennde Lyon
MUSEUMD E LYON.- Archives d u M u s à © u d'Histoire naturelle de Lyon.
Lyon, Georg, éd
T. VII, 1899.
- Rapports ci M . le Prélesur les travaux ezécufÃpendant l'année
par le Dr Lortet.
S O C I ~ TI.FNSEENNE.
~;
- Annales de la SociCtà Linntenne de Lyon. Rey, imp.
De 1836 Ã 1846 ; de 1850 au t. L X X X , 1936.
. - Bulletin de la SociétLinnéennde Lyon. Rey, imp.
De la 1" année1922, a actuellement.
- Annales de la Socictt Botanique de Lyon. Lyon,
SOCIETI?
BOTANIQUE.
Georg, éd
De la 1" annee. 1871-1872, i~ la 4Se annee, 1922.
- Bulletin de la Socittt boluniq~icde Lyon. Lyon, Georg, lib.
De 1883 Ã 1893.
S O C I E TD'ANTHROPOLOGIE.
~
- Bulletin de la Sociiti d'anthropologie de
Lyon. Lyon, Georg, lib. ; Paris, Masson, lib.
Du t. Ier, 1882, au t. XXXIV, 1922 (manque Se t. XXI, fasc. 1).
LABORATOIRE
D'ETUDES D E LA SOIE. -.
Laboratoire d'giudes de la Soie,
fond6 par la Chanlbre de Commerce de Lyon ; Rapport présenti la
Chambre de Commerce de Lyon par la Commission administrative.
Lyon, Rey, éd
Vol. X, 1884-1900 ; vol. XII, 1903-1003 ; VOS. XIV, 1908-1909 ;
vol. XV, 1911-1918.
avec une :
- Notice sur le Laboratoire (ilE/u(/esde la Soie. Travaux, collections,
documents. Chambre de commerce de Lyon. Lyon, irnp. Jacquet.
Anné1894.
- L'Echunge ; Reuue L i n n à © e m efondépar le Dr Jacquet ;
L'~?CHASGE.
organe mensuel des Naturalistes de la r6gion lyonnaise e t du Sud-Est.
Lyon, impr. Rey.
De la 7 e annéeno 73, janvier 1891, à la 250 annéeno 300,
dec. 1909 (quelques numéromanquant).
- Comptes rendus des Travaux de la Sociét
SOCIETI?D'AGRICULTURE.
d'Agriculture, Histoire naturelle el Arts utiles de Lyon.
De 1806 Ã 1831.
suivis des :
- Mémoire de la Sociét royale d'Agriculture, Histoire naturelle et
Arts utiles de Lyon. Lyon, irnp. J.-M. Barcet.
De 1832 Ã 1836.
suivis des :
- Annales des Sciences physiques et naturelles d'Agriculture et d'Zndustrie, publiéepar la Sociétroyale (puis nationale) d'Agriculture de
Lyon. Paris, chez Baillihre.
Du t. 1, 1838, 1" sériea u t. 1, 5 e série1878.
ANNALESDE L'UNIVERSITÉ
- Annales de l'Università de Lyon. Lyon,
A. Rey, imp.
.
NumérisatioSociétlinnéennde Lyon
ciim. Une partie de l'éni~~lsio
seulement a kt6 IrailGe ensuite par les rayons
ultra-violets h i s par u n type spéciade lampe haute tension (à vapeur
de mercure), plongL- diredement d a n s le liquide ' durant cinq minutes. Les
deux sortes d'é~inilsion
oni servi par la suite ii ensemencer des sbries de
tubes au moîlch- b i h gClos6 r t on a observéaprks quelques jours, les
faits suivants :
les témoin(non irradiéspr6sentent des cultures de levure,
les tubes traites montrent des colonies de Pel~irilliurnpur. cela, dans la
majorità des cas.
L'explication est vraisemblahl~:~~ii.-~it
la quivante : la levure de biere se
dbveloppe seule dans les in6langes non irradies par suite de l'intervention
d'un effet inhibiteur sur les autres champignons : chins le cas de l'6mulsion
irrucliCc la close appli(~uCcest 161halo pour ton" les microorganisrncs pr6sents
sauf Pcnirillinm : celui-ci se (ICI clo!)pe parfaileinent . ce dernier résulta
établissannettc-inent (pic les co11idic'- rr-itcnt capiilile-. d'6voluer infine aprè
le contact avec les rellules (le levure et que le milieu de culture permet
leur germination normale.
D'autres séried'expCriences ont cte conduites en faisant varier les conditions, les espèce utilisL-es, les milieux de culture, etc., afin de mettre plus
nettement en 6vidence. si possible, le phCnomCne observéles rksultats génÃ
raux pouvant étrainsi rL-sumes :
1) Le degrà de l'effet x inhibiteur 1 est trks variable suivant les milieux
de culture e t les souches de levure (races ?). Il varie avec l'âg des cultures,
les colonies âgé
Ctant peu o u pas actives.
2 ) Les champignons semblent diversement iiill~icncé
p a r Saccharomyces
il
sur des coniclies de Penicervuisiae ; l'effet le plus niiirqiiC i ) ; ~ r ; ~s'exercer
cilliuni (peu ou pas d'action sur 1rs fil~inienLsni-jr6liens). Parmi les levures,
~o.wrharo~~~~
rwaruc
/ c e . s seule avec la levure de liièr parait jouir de
ce pouvoir (il un (lqzrC failile (l'tiil!twrh pour /.ygo.saccharornyces). Enfin, l a
levure de bièr ne semble pas exercer cl'ellet sur d'autres levures.
:i)
L'action la plus marquGe ~ p p r a i tpour des conidies de Penicillium
glaucum ensemencGes mGme h une' certaine distanw de cultures jeunes de
levure (le bière sur u n moù de liiiw assez fortement gélos(2 O(,) et neutre.
Ces diverses indications nous out permis d'aborder l'étud approfondie
de I'elTet exercà par la levure sur les conidies de Pt!nicilliurn, qui paraîle
plus net (expérienceconduites. en génCralavec le milieu pr6c6demment
indiquà comme le plus favorable 5 la manifestation d u phénomène
ktude sysfi~naLi(pede l'ef/et exerce! par la levure de bièr s u r des conidies
de Penicillium g l a ~ ~ c u n i .
Nous allons simplement donner les schCmas e t les résultatde ces expé
riences qui sont de divers ordres. 0 1 1 peut classer ces essais de la facon suivante :
1) Des tubes e t des boîtede Petri a u moûde bièr gélossont ensemencépartiellement par des levures e t simultanén~en
ou aprè quelques jours
1. Une lampe A haute tension fonctionnant dans toutes les positions et pouvant s'immerger.
Ed. GILLES, C . R. Soc. de Binl., 118 : 558, 1935.
NumérisatioSociétlinnéennde Lyon
par des conidies de Penicillium. Ces spores ne se développenaucunement :
prélevé
et placéesur un milieu identique mais sans levure, elles évoluen
immédiatemensi elles ne sont restéeque quelques jours prè de la levure.
Elles peuvent généraleme
se développesur le milieu ou l'on a cultivÃla
levure si l'on enlèv la portion oà existent les colonies de levures ou si l'on
prélèla portion libre portant les conidies et qu'on la place dans une boît
de Petri stériliseeL'action s'exerce mêm i distance (boîtede Petri avec
colonies de levure périphériqu
ou sériede bandes, etc.) .
2) La levure est enseniencéen des points de la périphér
de larges surfaces géloske(grandes boîtede Petri) ; aprè quelques jours, les conidies
de P. sont répartieen petits amas à des distances allant de quelques mm.
à 5 cm. de la levure. Seules les conidies les plus éloigné
manifestent une
activitépar la suite : l'action s'exerce jusqu'a 2-3 cm.
3) On emploie des cultures de levures plus ou moins âgé
: des cultures
de 40 jours n'agissent plus du tout. les conidies de P. pouvant se dévelop
per sur la levure mêmeD'autre part, on a laissà plus ou moins longtemps
des conidies en présencde levure jeune : les spores paraissent subir une
action néfasteelles ne se développenplus sur un nouveau milieu si elles
restent en moyenne plus de 10 jours prè de la levure.
4) Les résultatsont pratiquement les m h e s avec des milieux liquides
et des milieux solides ; il est à noter cependant que dans le cas de culture
sur liquide les conidies sont en contact plus intime avec la levure (par la
masse liquide tout au moins). On note que les conidies de P. germent facilement à la surface du milieu liquide, mkme ensemencà par une émulsio
de levures dans l'eau, traitépréalablemenpar les rayons ultra-violets
(destruction de la levure). Au contraire les spores ne se développenpas
dans les tubes ensen~encé
par une émulsiode levures bien vivantes. Les
conidies non germéesqui flottent sur le milieu, se développensi on les
reporte sur des milieux sans levure.
5 ) On place du levain prépara partir de levure de bièr pure, dans de
petits cristallisoirs stérilisé
Un premier lot ensen~encÃdirectement avec
des conidies de P. ne montre aucun clkveloppement de champignon ; un
deuxikme lot irradià préalablemenpar la lampe à vapeur de mercure
(modèl courant, 5 min. a 25 cm.) montre, de 4 a 10 jours aprèsdes colonies
de P. ; enfin, du levain laissà à l'air ou vieilli se conlporte de même D'ailleurs, les conidies peuvent donner des cultures sur des masses de levure
laisséea l'air quelques jours ou irradiées
Remarques. - Il est nécessairde faire quelques remarques à propos de
ces expérienceet résultat:
a) E n aucun cas l'effet inhibiteur ne paraîse manifester pour des filaments mycéliende Penicillium. Il est donc trè important de ne préleve
que des conidies au moment de l'ensemencement. Aussi utilisons-nous toujours de larges cultures de ce champignon, abondamment fructifiée(cultures âgées
b) La dessiccation, le vieillissement, l'ultra-violet paraissent supprimer le
pouvoir de la levure.
c) Dans tous les cas oÃles conidies se développen
en prksence de la levure
ou aprè avoir subi son influence quelques jours, les filaments mycélien
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produits sont manifestement anormaux (comme dans la culture sur milieux
défavorables: ils sont grkles, courts, se terminant brusquement par deux
ou trois stérigmateportant de rares conidies. Une partie seulement des
conidies est capable de germer, d'ailleurs.
Nature du phénon~èn
- De nombreuses expérienceont étfaites, outre
les précédente
pour définile mode d'action. Citons les essais de culture des
conidies de P. sur des milieux additionnéde divers produits ordinairement élaborÃ
par la levure ou sous son influence : alcool, acétoneetc. : les
conidies germent toutes plus ou moins rapidement, ainsi d'ailleurs que sur
u n milieu fermentÃduquel les levures ont étéliminée
Dans une sériparticulièr d'expérienceon a fait fermenter divers milieux par S. cerevisiae
dans des flacons communiquant par des tubes de caoutchouc avec des tubes
au moû de bièr oc1 l'on plaçaides conidies de P. Le développemense
révé
normal ce qui elimine l'intervention, avec CO2, de tout autre produit
gazeux ou volatil.
Nous ne pouvons nous empêche de rapprocher ces faits de ceux qui ont
permis à de nombreux auteurs d'aboutir à la théorides II radiations mitogénétiquémisepar les cellules vivantes dans leur périodde grande
activitéen particulier par les levures. Suivant ces auteurs, pour des doses
élevé
en particulier, l'effet normalement excitant de ces II radiations
deviendrait dépressiÈ Mais ces conclusions sont encore bien contestée
par la majorità des biologistes et il semble plus logique d'admettre, pour
l'instant, dans notre cas, l'intervention d'une K toxine émispar la levure
durant sa périodd'actività intense, substance non volatile mais diffusible,
détruitfacilement par le vieillissement, la dessiccation ou les ultra-violets.
Ã
Ã
Ã
Ã
Ã
Ã
E n résumÃ
les résultatdes nombreux essais effectuépar nous autorisent
à conclure à l'existence d'un effet inhibiteur exercÃdans certaines conditions,
par des levures jeunes (Saccharomyces cerevisiae), principalement sur des
conidies de Penicillium glaucum. Cette action peut êtr due A l'émissio
d'une substance particulièr ; elle apparaî
a des degréfort différentsuiv a n t les facteurs expérimentauet peut aller jusqu'à l'empêchemen total
du développemendes conidies.
SECTION ENTOMOLOGIQUE
Nouvelles captures de P. Apollo et de Longicornes nouveaux
dans le massif de Pierre sur Haute (Monts du Forez)
Par F. LE CERF et A. REYSIOXD.
A la suite des captures de deux femelles uséede P. Apollo dans les parages
des Bruyère des Brosses, la premikre par Françoi REYMOND
au débu
le 9 aoû1934 dans les même
d'aoû 1931 et fa seconde par A. REYMOND,
parages, P. ACHEREYet F. LE 'CERFse rendirent dans la mêmerkgion en
juillet] 1937 et malgrà la capture de nombreux lépidoptèrsubalpins ne
rencontrèrentpas cette année-lle Parnassius Apollo.
Y étanretournétous deux le 18 juillet 1938, nous eûme cette fois la
chance de le voir voler sur la crêt de la Bruyèr des Brosses, parmi les Arni.
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cas et les grandes Gentianes jaunes e t d'en capturer cette fois 6 msles et
1 l'e~nelle.ce qui porte ?I 9 le nombre des Purnassius capturéclans ce massif
el tranche par une affirmation la pn'wnce constante de cet insecte h l'éta
[le rrliclc post-glaciaire cians 1rs Monts (in 1:orcz. Celte suite (le captures a
fait l'ohjct dc deux notes, l'une dans les Comptes rendus sommaires de la
Sorirt2 tic lliogt'ogrc~phie. X V , no 19:>1,sCance du 10 decembre 1938, l'autre
dans le numero de fbvrier l!):?!) de la Heinie {rnncdise de lépidopfCrologie
ou l a
sous-espbcr nouvelle distincte de celles du Mont LozGre, du Mont Dore e t
des Causses. et plus voisine di's formes du Nord des Alpes, est décriten
detail et' figuréeElle a 6tC dediCe ;'I la inCmoirc de Francois Rcymond qui.
le premier. l'avait pressentie et dCcouverte.
Avec ces captures d'Apollo, nous pouvons signaler encore celles, nouvelles
pour Sauvain, de deux Longicornes : Ain~plmkrurn/ipes, sur Spirea ulmaria
prrs: des Scieries de la vaIl6e d e Cllorsin. et un couple d e Pidonia lurida,
(.¥g•ilen'i
sur une ticur dr Spiree dans les él)oulipres d u Saut Ferrand,
vcillbe (111 petit 1.ignon.
Dans les galles des rameaux d u bouleau blanc et des aulnes abondants
au-dessus de la lisièr des sapins sur la pente est des croupes de Pierre-surHaute, a u x environs d u lieu-ilil Saramois. furent captur6es, le 28 juillet
l!US, un certain nombre de Supcrda sculuris, tous i dessins élytraublancs
et Stenoslola ferreu, petit saperdite nouveau pour les Monts d u Forez.
S E C T I O N D ' A N T H R O P O L O G I E , D E BIOLOGIE
E T D ' H I S T O I R E NATURELLE G ~ N R R A L E
LA GEOLOGIE
DE LA PENINSULE DU C A P - B O N (TUNISIE)
&tude analytique
d e l a c a r t e géologiqua u 1,'200.000e e t d e s fossiles c a r a c t à © r i s t i q u e
P a r A. A I ~ L I ~ . M A N D - ~ . \ R T I S ,
Professeur a u x LycGe-, " l e J.yo11, Docteur è Sciences.
1.a ptninsule d u Cap-Bon. qui forme la pointe la plus avancéde la ~ u n i s i e
S . - E . ( d i r i g k comme un long doigt vers la Sicile, sensiblement en direction
de Palerme), étaiencore peu étudieen 1900 : h cette d a t e le Professeur
DI:I>I?RET.
Doyen de la FacultC des Sciences de Lyon, m3 demanda de constituer une collection de fossiles e t de roches de cette régionpour son laboratoire de géologieLes renseignements donnéjusqu'à ce jour faisaient
partic des descriptions géneralede la Tunisie. e t portaient principalement
sur les rapports de ses montagnes avec les plissements tunisiens et avec les
chaines italiennes. Elle avait C t C parrourue par LE MESLE.de 1887 A 1891.
L? Directeur du Service des Mines de la Tunisie, AUBERT,en avait rappelà certains caractère dans sa Sotireexplicative de lu Curte provisoire a u lj800.000e.
Le professeur H A U Gde l a Sorbonne, avait indiquà dans plusieurs schéma
la direction des chaines d u Cap-Bon. - M. BALTZERavait montrÃq u e les plis
d u Cap-Bon etaient indépendantde la sérides grands plis de laï'unisie Le Professeur P E R V I N Q U I ~ de
R El a Sorbonne avait indiquà que cette pres1.
.-\.ALI.EMA.ND-MARTIN,
2e t h b e de
Doctorat. 1906 (Fac. Sc. Lyon).
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qu'îln'est pas le prolongement vers le N.-E. des grandes chai'nes tunisiennes
principales. - Enfin Philippe THOMAS,
le Lyonnais, inventeur des phosphates
de Tunisie, avait résumÃ
dans son ouvrage Essai d'une description géolo
gique de la T u n i s i e , 1906, les différenttravaux publiés u r l a Tunisie, e t cité
en l'analysant, le travail que j'avais publiédè 1902, dans la Revue T u n i sienne, e t dans le Bull. de la Direction de l'Agriculture de T u n i s i e .
Il m'étaidonc donné5 partir de 1900, d'entreprendre l'étud géolo
gique détaillÃ
de cette grande péninsulelongue de 100 k m . et large de 40 k m .
en moyenne et de la joindre à mon travail de 1902.
Il m e fallut notamment établila stratigraphie et la paléontologieaprè
avoir précisla tectonique e t l'orogénietravail qui devait m e demander d e
longues et pénibleexplorations dans celte region des plus curieuses en
raison de son caractèr tourmentà surtout 5 la pointe du Cap, mais dépour
vue, à cette époquede routes et sillonnéseulement de pistes étroitesÃ
travers la brousse de lentisques et de palmiers nains, qui rendent la marche
à mulet extrêmemen difficile. Nos première étudeeurent surtout 'pour b u t
de tirer des déductionau point de vue colonisation agricole. Les explorations suivantes, nous amenèren à constituer la collection de roches e t d e
fossiles, permettant de fournir u n apercu géologiqusuffisant pour établi
une carte provisoire au 1/200.000e. Aussi le Professeur DEPERET,
Membre de
l'Institut, tint-il à présenteà l'Académi des Sciences m a premièr Note
donnant des indications trè général
sur l'âg des terrains e t sur l a structure tectonique d u Cap-Bon.
Ce qui frappe, avant tout, dans l'exploration de cette péninsulece sont
les masses importantes de grè rouges, à trois sortes de grains siliceux, qui
constituent les crktes qui atteignent dans le centre 627 m. d'altitude. On
rencontre ces grè grossiers à gros grains, a u Sommet d u Djebel Korbous
sur l a côt N.-O. ; a u Dj. Abd-er-Rhamane, dans le centre ; a u Dj. Abiod
formant la pointe la plus avancédu Cap ; aux îleZembra e t Zembretta
(île
E g i m u r e s des Romains) : on les retrouve ensuite sur les rivages sud-est,
avec de trè faibles altitudes dans la mer prè de Kélibiapuis entre Kélibi
e t E l Aouaria, en récife t sur l a plage mêm en certains points.
L a direction généra
des plis du Cap-Bon est facile observer, grâc Ã
l'orientation de ces crête gréseusequi est en moyenne S.0.-N.E. avec
quelques inflexions.
Trois plis anticlinaux constituent essentiellement l a structure de l a presqu'îl:
1 0 Anticlinal de Korbous. - Ce pli, dont l'axe est en partie immergésuit
à peu prè l a côt S.-O. de la péninsulet me paraîse prolonger dans l'îl
Zembra. Les terrains les plus anciens mis a u jour par cet anticlinal, sont, de
bas en h a u t , avec plongement S.-E.
A. - Marnes noirâtre de l'gocèn inférieuavec gypse, jusqu'ici, sans
fossiles.
B. - Calcaires compacts bleuâtreque j'attribue a l'gocèn moyen.
C. - Une masse importante d e grè rouges, fins à l a base, trè grossiers
en haut, t o u t à fait semblables aux grè numidiens ; cette formation gr&
seuse représentsans doute l'Gocèn supérieue t peut-&re 1901igoche.
20 Anticlinal d u Centre o u de l'A bd-er-Rhamane. -Cet anticlinal est rompu
le long de son axe, e t ne laisse plus apparaîtr
que s a retombbe vers le N.-O.
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l'aile sud à © t a naffaissésur les terrains nkogènesA la base de la falaise sud
d e l'anticlinal, apparaissent en quelques points les marnes noires e t
bleuâtrede l'l?ocèn inférieuravec plongement N.-O. sous les grèsJ e n'ai
point observà les calcaires de l'l?ocknc moyen e t la crêt est constitué
par des couches gréseusenumidiennes.
30 Anticlinal de Kélibia- Ce pli qui ne laisse affleurer que des grè roux
numidiens, suit a peu prè le rivage Est-S.-E. de la péninsulmais est, en
grande partie, immergéet ne présentque les quelques affleurements littor a u x signaléplus haut, ou des récifen face de Kélibi; et de KélibiÃ
E l Aouaria, ils plongent régulièreme
vers l'Ouest.
Entre ces trois anticlinaux, se placent deux synclinaux parallèle occupé
p a r les formations néogène
10 Synclinal d u Nord, ou de la plaine de Takelsa. - S u r les deux bords de
l a cuvette synclinale, affleurent des grè calcaires jaunes puissants à faune
burdigalienne : Pecten convexior (Alm. et Bofill.), espèc représentativdu
groupe Beudanti. dans la régio méditerranéenn
Le centre du synclinal
est occupÃpar des gr& plus tendres et des calcaires argileux a Ostrea crassissima de l'étaghelvétien
Z 0 Synclinal du Sud ou de la plaine de la Dakla. - Ce synclinal compris
entre la crêt d e l'Ab-der-Rhamane et le pli littoral de Kélibiacomprend Ã
l a fois des terrains miocène et pliocknes. On retrouve, appliques contre l a
falaise d e grè éocènd'Abd-er-Rhamane, des grè jaunes burdigaliens
plongeant vers le S.-E. J ' y ai recueilli une faune d e Pectinides. P . convexior
(Alm. e t Bo) ; Chlamys pr~scabriusciilus(Font.) ; Flabellipecten d u groupe
flabelliformis (Broc.), mais de taille plus petite que les formes pliocène dont
il est probablement le t y p e ancestral. L'Helvktien doit exister, mais se trouve
masquÃp a r l a transgression des terrains pliocènes
Ceux-ci comprennent : 1 0 A la base, des marnes bleues ou jaunes, argileuses
a faune plaisancienne : P. cristatus (Brenn.), P . lafissirnus (Broc.) ; 20 des
sables e t des grè jaungtres parfois travertineux a la partie supérieuravec
Mollusques anciens P . Jacobeus (Lam.) ; P . fiabelliformis (Broc.) ; P. uarius
(Lin.). On y trouve, a u centre, de trè beaux oursins : Echinolampas Hofirnanni (Desor.) ; Clupteaster ssgyptiucus (Wright).
J e suis dispos& à rapporter au Pliocèn supérieurdes grès trè grossiers
bleuâtre à C. vulgatum, qui affleurent en face de Bou Arkoub, a u Sud de la
pi esqu'île
Enfin, les formations quaternaires marines, constituent, le long d u littoral S.-E. des lambeaux fort étendusd'anciennes terrasses marines ou l'ai
recueilli prè d'Hammamet : Sirombus méd~terraneu
accompagnk de Card i u m edule, Pectiinculus uiolascescens, Arca XoZ, etc ...
Ces formations sableuses blanches et travertineuses. surtout à la partie
supérieure
ne m'ont guèr paru dépassel'altitude d'une douzaine demètres
De même à E l Aouaria, presque à l'extrémitdu Cap-Bon, des grè grossiers, tendres A débride coquilles marines e t grains siliceux, ou ont et6
creuséed'immenses grottes connues sous le nom de Latomies, appartiennent
a u Quaternaire marin. Il paraîrésultede ces donnéeque le Quaternaire
marin d u Cap-Bon représentseulement le niveau des plages d e 15 m. de la
r6gion d e Monastir.
L'ensembledes observations recueillies pendant la périodd e 1900 a
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1906 e t résumé
dans l'étudprécédent
a étdéveloppÃ
dans m a thès de
doctorat, soutenue à la FacultÃdes Sciences de Lyon h l a fin d e 1906. e t mes
collections paléontologiquecorrespondantes furent offertes a u Laboratoire
de géologide la mêm FacultéLes circonstances. et l'étudspéciall des
chtes orientales tunisiennes qui m'avaient étdemandéep a r le gouvernement Tunisien *, ne me permirent de reprendre les observations dans le
Cap-Bon, qu'aprks la guerre. E n aoû 1921, le professeur DEPERETm e
demandait de me rendre en Tunisie pour y recueillir des donnéegéologique
en vue de se rendre compte de la valeur des lignites d u Cap-Bon. Dè
mon retour M. D E P ~ R Eprksentait
T
à l'Académieen mon nom, la note suivante :
Les lignites d u Cap-Bon :
L a présencd e lignites a étsignaléen Tunisie pour la premièr fois par
AUBERT,dans son Explication de la carte géoloqiqiiprovisoire d e la Tunisie
(1892), toutefois cet auteur, tout en leur assignant un âgMiocènen'a pas
déterminl'éfaqauquel ils appartiennent.
M. BERTON
a btudiéa u point de vue technique, les différentgisements
signalép a r AUBERT,en v u e de leur utilisation pendant la guerre ; seuls,
ceux du Cap-Bon, ont pu êtr exploitéset l'on sait les services éminentqu'ils
ont rendus, jusqu'ici a u x industries locales. M. BERTONles classe égalemen
clans le Miocènemais ne se prononce pas sur l'étago i ~
ils se trouvent localisés
D'autre part, M. JOLEAUD (Bull. Soc. Géolde France, 4 e sériet. 18),
suggèrque les lignites d e Monastir, comme ceux du Cap-Bon, pourraient êtr
tortoniens, mais n'en donne pas de preuve paléontologiquprécise
Les recherches que l'ai effectuéesau cours d'un récenséjoudans l a
péninsuld u Cap-Bon, m e permettent, la suite de découverted e fossiles,
d e précisece point intéressant
J'ai relevà plusieurs coupes (notamment de Zaouret-Djbali, a Menzel
Heurr, passant parl'exploitation des lignites de la CmdesTramwaysdeTunis),
qui m'ont amenÃà établil a succession des divers niveaux.
A partir du massif de l'Abd-er-Rhamane, constituà par les grè numidiens
rouges, on observe en discordance, inclinéà environ 350 N.0.-S.E., l a séri
suivante :
1 0 Calcaires blancs ou lég+remen
roséstrè compacts, e t grè roses peu
épairenfermant une faune abondante de PectinidéJ,parmilesquels : Chlamys
prsescabriusculus Font. var. cafalaunica ; Flabellipecfen groupe fiabelliformis
Broc. : Pecten convexior Alm. et Bof. ; Pecten sub Holgeri Font., Echinolampas pyqurozdes Zom. C'est une faune nettement burdigalienne (Cartennienne).
2O Grè rosé: environ 2 m. épaisseupétrid'anomies sp.
3 O Alternance de marnes verdâtre sans fossiles, d'épaisseuconsidérabl
(
1. Cf. g t u d e de biologie marine des côte orientales de Tunisie : Physiologie appliqube a la
spongiculture.
2. Mission d'&tudc h Sfax pour la réglementatiodes p&hes maritimes dans la Régenc
de Tunis.
3. Cf. Collections Allemand-Martin. Fac. Sc. Lvon.
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(et de grè blanc, jaun%tres peu &pais)que l'on traverse sur une longueur d e
prè de 4 km.Celte s k i e marneuse représentvraisemblablement les marnes
carlenniennes d'Algérie
4" Couche marneuse, verditre renlermant quelques exemplaires cl'Ostrea
crassissima Lamk. de taille moyeniie e t d'O. (ilyensis, montrant que nous
pénbtrondans le Vindobonien.
50 Gr& blancs, il grains fins, sans fossiles, en\ircn 4 ou 5 m . d'épaisseur
60 Argiles marneuses. jaunAlrcs renierniant un banc trè compact d'O.
crassissima, de grande taille, corres~onduntA l'Helu(;licn.
70 Banc d e grth jaune clair, sans fossiles i! grains fins, formant le substrat u m de la formation ligniteuse e l inclines 28" S.0.-S.E.
80 Formation ligniteuse. debutant. au conLnct, par u n mince lit de marnes
gypsifèressur laquelle repose la couche de lignites dont l'épaisseurmince Ã
l'aflleurement, attcint en proi'onclcur prk d e 0 m . K O aumaximum, recouverte par un nouveau !il trè inincc de marnes contenant des cristaux de
gypse el du soufre : celte formalion peul Ctre suivie sous ces m h n e s grès
sur une longueur de pr&sde 20 km. en direction.
grains fixs sans fossiles de 3 à 4 m. d'épais
90 Grè blancs jaunitres
seur.
1 0 0 Argile jaune clair, il petil XIOdLIles i'ernig~r.ciix(1m . Ã 1m. 50).
110 Marnes verdiitres oà l'on rencoiitre en abondance Turritella fimbriata
~
cependant plus rare.
(Michelotti), meles il Cerithium l i g n i / ~ ' u nHicliwal~l,
Ces deux espkces [email protected] toujours accompagnéede nombreux
Cardium edulc de petite taille. d"Arca, et anire fossiles trè mal conservés
D'une faqon sporadique, on y trouve.' Cgalemcnt Ostrca jimbriata.
120 Nouvelle alternance de Mtirnes ~ w i c ' i t r e st r k épaisseanalogues a u x
prkédente(puissance, une soixantaine de m+tres) et de grè à grains fins
(épaisseu2 m. environ), le tout sans fossiles.
130 Ces couches sont finalement recouvertes en discordances par le Pliochne marin fornie, ici, de marnes Cpaisses 5 0. uirleii Desh. et O. digitalina
Dub. assez rares, d'ailleurs, surmont Ces elles-mimes par les dépô
de plages
quaternaires A Strombes. E n résumeil rksulte des observations précédent
que les lignites du Cap-Bon sont compris entre le niveau à T. fimbriata, C.
lignitarurn et celui à 0. crassissinw : comme ils sont plus rapprochéde
l'ktage tortonien que de l'klage helv4tien. ils peuvent Ctre considérÃ
comme
appartenant a l'%getortonien. 11
Toutefois de nouvelles observations s'imposaient encore a u Cap-Bon pour
sur
coordonner les rksultats obtenus d'une part, par le géneraD E LAMOTHE
les c6tes orientales de Tunisie, notamment de larégiode Monastir, e t d'autre
p a r t le travail d u Professeur G I G N O U X
en Sicile. L n nouveau séjoueffectuÃ
en 1923 a u Cap-Bon me permit de compl6ter mes précédent
ktudes sur le.
Quaternaire des c6tes E s t et S.-1:. de la péninsuleEt a l a séanc du
présent
,
m a nouvelle Note : II Le
26 décembr1923, le Professeur D E P ~ R E T
Quaternaire de la p h i n s u l e du Cap-Bon. 11
1 Le quaternairetunisien n'a età décri
par AUBERT,dans s a Notice explicative de la Carte gkologique provisoire de la Rigence, que trè sommairement
e t sans aucune division stratigraphique : II Le cordon littoral, dit-il, est nettement supérieuau Calcaire quaternaire ; il est le seul terme résistandes
anciennes plages soulevée
... On suit ce cordon sur le Sud d e la presqu'îl
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d u Cap-Bon, notamment de Menzel Temine à Kourba, puis à Hammamet,
oc1 il se trouve en lambeaux isolés
S u r les rivages d u Cap-Bon, l'importance de ce à cordon littoral È est en
réalitbeaucoup plus grande et méritune étuddétaillé
C'est surtout
depuis les t r a v a u x de M. le génér
DE LAMOTHE
sur les zones A Strombes
de Monastir, et depuis la classification proposépar M. DEPERET,
qu'il est
possible d'en comprendre le rôl géologiqueL'étudde cette péninsulque
je poursuis depuis plusieurs annéesme permet d'en donner une description
préciseet, l'ai d'ailleurs déjattirÃl'attention sur ce point.
Lorsqu'on parcourt la péninsulen partant de la base d u petit massif
Reba-el-Aïneaprè le camp de Bir hou Rekba, en suivant l a route de H a m manet Nabeul-Kourba-Nenzel Temine-Kélibia
qui longe le rivage E s t a trè
peu de distance, on remarque, de p a r t e t d'autre, dans la tranchée
l'existence
d'un d6p6t calcaire tendre, parfois friable, fossilifèredont l'épaisseuatteint
souvent plusieurs mètre : ce calcaire, de teinte blanche sert de base à l a
route et à la voie ferré: son altitude moyenne ne dépasspas 18 m.-20m. Il
se continue non pas seulement jusqu'Ã Menzel-Temine, commeie dit AUBERT,
mais se répartisur une distance de prè de 60 k m . , et semble se terminer
à Kélibia
Ce calcaire repose généraleme
en discordance sur les sables astiens que
l'érosiopermet d'apercevoir sur plusieurs points, notamment sur les berges
escarpéede quelques oueds ( 0 . Zemmech, 0. Krelas), prè de la route, ou
parfois, sur le rivage mêm ( B i r el Assa, Sillonville, grottes d'El Mamoura,
0 . Lebila, etc...). J'ai pu recueillir dans ces sables et à son contact, une faune
trè intéressanto u domine (Cf. Facultà des Sciences de Lyon) : Amussiurn
cristatum d e grosse taille mais trè fragile. Ces deux formations fossilifère
(couches à Strombes et sables astiens, sont solidaires dans presque toute
l'étendudu Cap-Bon). Cette formation présentune autre caractéristiqu;
c'est d'6trc recouverte sur une grande étendupar u n calcaire épaistendre,
A grains fins, rappelant certaines molasses siciliennes, mais pauvres en fossiles
e t ou dominent, superficiellement, des Helix de petite taille et trhs aplatis;
cette roche apparaî
sous le profil trè net de dunes durcies d'âg relativement récentreprésentanl'ensemble de toutes les formations, connues sous
le nom de panchines : leur hauteur peut atteindre 40 m. Elles ont étactivement exploitéeà toutes époquecomme pierres de construction. C'est dans
le calcaire sous-jacent à ces dunes anciennes que l'on trouve de beaux spkcimens de Strombus bubonius.
Mes explorations prolongéem'ont permis de recueillir une faune compren a n t une centaine d'espèce parmi lesquelles l : Strombus bubonius*, Tritonidea viverrata* ; Tritonium (Colubrarici) reticularis, T . oleariurn, Conus
guinaicus*, C. Mediferraneus Brug., type et var. Vayssieri Pallary, Murex
trunculus, M. brandaris; Cassis u~zdulata;Cypraa pulex; Purpura h ~ m a s t o m a
Lin., car. c y p r a a ; Euthria cornea; Lutraria lutraria; Trochus exasperatus, T .
conulus, Bittiunt reticulatum ; Kellyia complanata, Cerithium vulgaturn,
Patella cerulaa, Colurnbella rustica, Dentaliurn nouemcostatum, Nassa gibboÃ
1. Les espkes marquéed'un
Strombes.
*
caracterisent spécialemen la faune des couches h
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sula, Spheronassa nzutabilis, Phasianclla speciosa, Lithodomus lithophaga,
Loripes lacteus, Mitra cornicula, Natica Dillwyni, N.Josephinia, Pectunculus
violacescens, Cardium cdule, C. tuberculatum, C. hians, C. papillosum, Cardita
trapezia, C. anfiquata, Tellina balaustina, Spondylus gmderopus, S. crassicosta, Venus gallina, V. iasciata, Mactra Largillierti*, Hatiotis lamellosa,
Donax trunculus, D. semistriatus, Dosinia lupinus, Natica mille-punctata ;
Cytherea chione, Arca pulchella, A. XOÕ A. lactea, Pecten cornmutatus, P.
varius, P. flexuosus, P . maximus*, P. operculam, Pinna nobilis, Solen ensis,
Modiola barbafa, etc.
L'examen de l'ensemble de ces espècepermet un rapprochement intéres
sant, avec la faune recueillie par M. le génér
DE LAMOTHE,
dans le premier
niveau 18 m.-20 ni., de Monastir, ainsi qu'avec le premier niveau étudipar
M. GIGNOUX
l , en Sicile, à Sferracavallo. prè Palerme ; la mêm comparaison m'a semblÃpouvoir êtr faite avec le niveau de 20 m., qu'il m'a étdonnÃ
de voir prè de Trapani et dans la plaine de Palerme. Ces formations calcaires,
qui ne dépassenpas l'altitude de 20 m., présentendonc tous les caractère
de l'étagMonastirien (DEPERET).et acquiert au Cap-Bon, une importance
particulièr puisqu'ils forment la bordure complèt de la côt Est e t Sud
de la péninsuleToutefois sa limite est trè nettement indiquéaux environs
de Kélibi:les dépô
travertineux que l'on rencontre ensuite dans l'extrêm
pointe (pente du massif du Cap proprement dit), ont un faciè tout diffé
rent. Le calcaire sous-jacent au travertin est de teinte rougeâtreformÃ
d'une trè grande quantite de débride coquilles, d'une faune plus récente
sans Strombes, mais peu déterminablo; son épaisseuest assez considérable
et il repose sur les argiles et grè tortoniens redressésnotamment sur le
rivage d'El Aouaria. Il sert de base aux villages de Kélibiet d'El Aouaria,
et j'ai signalÃson importance, en décrivanles grottes d'El Aouaria (Latonies
romaines ou phéniciennes)dont certaines ont une hauteur de plus de 10 m.
à des altitudes voisines
Enfin, en dehors de cette séricalcaire, j'ai recherché
de 30 m., l'origine de travertices, assez abondants, mais non fossilifères
exploitépar les Arabes pour la fabrication de la chaux. E n un seul point
(Sillonville), jusqu'ici, j'ai pu recueillir quelques échantillonspeut-êtr de
Strombes. Nous pourrions ètr (au niveau 30 m.) en présencdu Tyrrhénie;
cette 6tude n'est pas terminéeQuant aux grè supérieurdépassan
250 m.
qui ne renferment pas de strombes, ils représentennettement des lambeaux
de Calabrien (GIGNOUX)
Il restait enfin à compléte
la sérides étage
tertiaires de toutes les région
du Cap-Bon étudié
: un nouveau séjouau Cap-Bon pendant les grandes
vacances 1923 me permit d'achever le détai
utile pour la carte provisoire au
1/200.000e que Pierre TERMIER
présentau gouvernement Tunisien, comme
documents consultépour l'établissemende la carte généra
de Tunisie.
Le 18 févrie1924, le Professeur DEPERETcommuniquait ma nouvelle note
?
l'Académi
i
des Sciences, intituléStructure et Stratigraphie général
de la
péninsuldu Cap-Bon, et que voici : II J'ai montrà que la péninsuldu CapBon comprend un anticlinal central éocè(chaînde l'Abd-er-Rhamane),
flanquÃde deux anticlinaux sensiblement parallèle : celui de Korbous et
È
1. Cf. Collections Allemand-Martin. Facultà de Lvon.
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' a n t i c l i n a l l'ragnientaire de IiClibia, auquel je rattache cpelques lambeaux
Coches visibles le long de la cute, cl I'arCLc eochic de I'extrCme pointe (Dj.
Aliiod), Ã ciireclion infltcliie N . 4 . Les anticlinaux Iiorbous Abd-er-Rhamane
1iCIibia sont sCpar6s par deux synclinaux iiiioehes : le synclinal Takelsa et
celui de l u Dakla o u de Outlia11 el Kabli ;'i l'K., qui se rejoignent au S. en
une cuvette pCriclinalc contournant l'Abd-er-Rhamane.
I.'anticlinal Abd-er-Rlianiane (altitude, 075 ni.) est constituà par u n pli
~t
kiissunt l o i r sur 1 k m . environ a
CocCne de 4 0 km. de long. 3 v o à ® Crudce,
Forlima-lc-1-laut, ck's calcaires i'; S ~ i ~ ~ i i i i ~i!el i lt 'th' ~ c à ¨ nsupérieurCe pli
dissymCtrique, avec pendage S . - O . plus prononcése termine à ses deux
extrCmitCs par ennoyage sous le M i ~ ( ~ i i11
e est.
.
en outre, longÃsur son llanc,
d'Oum Douil. jusqu'au delh de Karsouline, par u n anticlinal miocèn parallèl (altitude. ISO m.) accessoire, .si.~rtouL6vident à Karsouline et ofl'rant
l'aspect (l'un pli dissymitrique refoule vers l'O. : son axe se bifurque au S.
eu deux digilations, l'une a u N.,l'autre vers I'E.
Le pli de gr& éocènde Korhous allleure &dle S . - O . ) sur 20 km. de long,
sa retombee S.-E. est SCUIC runservCe loiinant lalaise sur la mer. 11 est probnlile, niais non certain, que ce pli se prolonge sous l a mer jusqu'aux "les
Zeinbni prtsentant Cgfilemeiit une retombéS.-.E. de grè Cocènes
Le pli Cockiie d e I i d i b i a devie vers le S. apparaîseulement sur 400 m.
de long et nie paraîse raccorder a la crete formant le Cap par des gr&
rouges Cniergtx~ntCI fleur d'eau. Celle c'rcle grCseuse d u Cap, A direction
S.-E.-N-O., montre u n pendage vers le centre de la peninsule avec ennoyage
sous le M i o c h e .
La serie tertiaire que j'ai observéa u Cap-Bon est la suivante :
1 0 lociiie et Oligocène- - Le terrain le plus ancien est u n calcaire en plaquettes succedant à u n calcaire compact bleu i petites Nummulites (N.
Bouclieri et incrassuius), e t H~tvi'osk!gi~w.s
de l ' ~ o c 6 n esupérieuou Priabonien. Sous ces calcaires se montrent en quelques points prè Iiorbous, e t
dans d e s puits à Fortuna-le-Haul, (ILS murno-calcaires, sans fossiles. Sur les
calcaires à A'umniulifes repose une puissante sérigreseuse, d'aspect variable
ce sont d'abord des grbs rouges siliceux durs A grains fins puis plus grossiers,
sur les deux flancs de l'Abd-er-Rhamane. On passe ensuite a des grè à Pecten
ensuite des gr& rouges à gros nodules ferrugineux, anguleux, trè durs,
presque noirs, analogues à ceux que M. DARESTE
D E LACHAVASNE
a signalé
en Algéri(r6gion de Guelma) ; enfin viennent des grè rouges a grains peu
j'attribue cette
roules, visibles sur toutes les cretes. Avec M. PEKVINQL'IERE
sériedite de grè Numidiens, en partie a u Priabonien, en partie a l'Oligocènesans qu'on puisse préciseen l'absence de fossiles.
20 Miocene. - S u r l'Éocknrepose en discordance le Burdiyalien, débutan
par des grCs roses marneux (20 m.) que surmontent des grè rosésilico-calcakes à Pecten cunvexior ( 5 i 6 m.), visibles sur le flanc E s t du Korbous e t
pr~scabriusculuse t gros Oursins (trè d6veloppCs a u Dj. Amara) aflleurant
sur les m6mes points e t en outre sur le flanc Ouest d e l'anticlinal de Kélibi
e t a u x îleZembra; enfin, sur le versant Sud de l a crêt d u Cap ou ils offrent
une teinte sombre spéciale
Le Burdigalien se continue par une assise gréso-calcairlie d e vin, avec
Lumachelles à Anomies (Zaouiet Djbali). Enfin l'étagse termine par une
puissante sérimarneuse identique a u x marnes cartenniennes d'Algérie
NumérisatioSociétlinnéennde Lyon
L'étagHelv6tien succèd en concordance a u Burdigalien sous la forme
d'argiles marneuses à Ostrea crassissinta t o n n a n t notamment une longue
bande de 2 km. de large sur 50 k m . de long. de Bir Drassene p a r le Nord
d'Oum Douil et a u delà de Karso~iline.
L'étagTortonien est formÃà la base de grèjaunes ou bariolésurmonté
d'une épaisssérimarneuse que couronne une couche remplie d'Ostrea
gingensis ; celle-ci disparaîbientô sous l'assise à lignites (Bir cl Oudiane)
et au Nor-Ouest de l'anticlinal de Karsouline. Les marnes se retrouvent une
deuxièn~fois sur la rive gauche de l'o~iecl Oudiane, a u contact avec les
marnes plaisanciennes, ce qui confirme la disposition anticlinale du pli Miocèn à Karsouline.
Pliocène - Sur les marnes tortoniennes on observe des argiles verdâtre
piaisanciennes parfois gypseuses à Ostrea digiialina, à m s i u m crisfatum
e t Cardium sp. Par-dessous viennent les sables astiens qui se présenten
sous deux faciè : 1 0 prts d'Hammamet (oued Faouara, Dj. Reba Aïne)sous
forme de sables fins avec fossiles de petite taille à l'exception de grands
A m u s s i u m crisfatum (route Hammamet-Nabeul, oued Krclas) ; 20 vers
Nabeul hfenzel Temine sous un facies plus grossier avec gros exemplaires
de Macrochlamys latissin~us,Flal~ellipecfenfiabelliformis e t Osirea lamellosa.
On observe en outre l'Astien sur l a côt sous les dépôquaternaires
monastiriens (Grottes d ' E l hfamoura, Sillonville). Sur les sommets les sables
ont étprotégÃpar le Culabrzen.
Quaternaire marin. - J e rappelle seulement l'existence de l'étagMonastirien à l'altitude 18-20 mètresPlus h a u t dépassan30 mètre des travertins
marins à débride Strombes et mêm fossiles indéterminÃ
paraissant repré
senter le Tyrrhénien
Enfin les dunes consolidée(Panchines) surmontent le Monastirien sous
un faciè tantô marin (Kourba, Menzel Temine, Kélibiat a n t à ´ continental
( E l Aouaria). Tous ces terrains sont délimitÃsur la feuille d u Cap-Bon a u
1/200.000~dont je viens de t e r n ~ i n e rle levà géologiqucomplet. (Communication à l'Académides Sciences, 1924.) II
Dans une prochaine étude^'enchaînera
les caractère générades
côtes septentrionales E s t et Nord-Est, de la Tunisie, exposéci-dessus,
A l'étudgéologiqudes côte orientales et Sud, je continuerai l'analyse de
l a régiosud d u Cap-Bon, et d u golfe d'Hammamet, jusqu'au golfe d e
Sousse, puis raccorderai ces mème observations, a u x t r a v a u x d u génér
DE LAMCTHE
sur les plages de Mehdia e t de Monastir. J e complèteraenfin
ces donnée en rappelant mes étudesur les hauts-fonds marins et les
îleKerkenna (parues dans l a Géographieen 1904), e t les caractère géolo
giques de l a petite Syrte, c'est-à -dir d u golfe de Gabè et de Sfax, jusqu'Ã
l a f r o n t i h e Tripolitaine.
NumérisatioSociétlinnéennde Lyon
ENVOIS A
LA
BIBLIOTHEQUE
M. 11. WAGSER (de Neuilly) a bien voulu nous adresser une collection
des tiréà part de ses travaux anthropologiques.
- M l 1 " J . CLTII-R (de Lyon) a eu l'amabilità de nous remettre une collection
du Bulletin de notre Sociét de 1924 h 1939, ainsi qu'une collection du
Bulletin de la Sociét d'Horticulture de l ' A i n .
Nos remerciements.
R . DUGHIet F. Ducos, Les Lichens pinicoles en Basse-Provence e t dans les
autres régionf r a n ~ a i s e s E
. x t r a i t des A n n a l e s de la Facultt! des Sciences
de Marseille, 1938.
P. DUVIGNEAUD
et L. GILTRAY,Catalogue des Lichens de Belgique. E x t r a i t
du B u l l e t i n de la Sociità royale de botanique de Belgique, 1938.
H . S. C O S ~ DThe
, Banana Floatingheart ( X y m p h o i d e s a q u u t i c u m ) . E x t r a i t
des C. R. de l o w a Acaderny of Science, vol. XLIV.
G . SAYREe t H. S. CONARD,The Mosses of Southwestern Iowa. Extrait des
C. R. de l o w a A c a d e n q of Science. \ 01. XLI.
H. S. C O N U ~ DT, h e Foray of 1938. E n t r a i t de T h e Bryologist, 1938.
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