il trovatore
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IL TROVATORE LE TROUVÈRE Giuseppe Verdi EN QUATRE PARTIES 1853 DIRECTION MUSICALE Daniele Callegari MUSIQUE Giuseppe Verdi (1813-1901) LIVRET Salvatore Cammarano D’APRÈS Antonio García Gutiérrez MISE EN SCÈNE Alex Ollé En langue italienne LUMIÈRES Urs Schönebaum Surtitrage en français et en anglais , DÉCORS Alfons Flores COSTUMES Lluc Castells CHEF DES CHŒURS José Luis Basso Orchestre et Chœurs de l’Opéra national de Paris IL CONTE DI LUNA Ludovic Tézier (28 jan. > 29 fév.) Vitaliy Bilyy (mars) LEONORA Anna Netrebko (28 jan. > 15 fév.) Hui He (20 fév. > 15 mars) AZUCENA Ekaterina Semenchuk (28, 31 janv., 3, 8, 11, 15, 20, 24, 29 fév.) Luciana D'Intino (27 fév., 3, 6, 10, 15 mars) MANRICO Marcelo Alvarez (28, 31 janv., 3, 8, 11, 15, 20, 24, 27 fév., 6, 10, 15 mars) Yusif Eyvazov (29 fév., 3 mars) FERRANDO Roberto Tagliavini (28 jan. > 24 fév.) Liang Li (27 fév. > 15 mars) INES Marion Lebègue RUIZ Oleksiy Palchykov UN VECCHIO ZINGARO Constantin Ghircau UN MESSO Cyrille Lovighi d'une virtuosité purement belcantiste, terIl Trovatore a été créé au Théâtre Apollo de minent ainsi chaque scène avec éclat et permettent aux personnages d'affirmer leur Rome le 19 janvier 1853. héroïsme, leur détermination, leur résolution d'un doute précédemment exprimé. L’œuvre Bien que faisant partie de ce que l'on a coutume d'appeler la « trilogie populaire » L’œuvre à l’Opéra de Paris (avec Rigoletto et La Traviata), Il Trovatore Il Trovatore a été créé à l'Académie Impés'apparente davantage, par ses thèmes, riale de Musique (salle Le Peletier), en aux autres opéras espagnols de Verdi : version française, en 1857. La première Ernani, La Forza del destino, Don Carlo. Le représentation au Palais Garnier a eu lieu livret de Salvatore Cammarano, d'après en 1904. En mai 1973, une nouvelle proune pièce d'Antonio Garcìa Gutiérrez, a duction de l'œuvre a été présentée dans été beaucoup critiqué, car il manque de ce théâtre, sous la direction de Charles clarté et souffre de nombreuses invrai- Mackerras et dans une mise en scène de semblances, mais il propose des situations Tito Capobianco. De nombreux chanteurs fortes et met en scène un univers che- se sont succédé dans cette production, valeresque, haut en couleurs, où tout est parmi lesquels : Carlo Cossutta et Placido démesurément grand : amour, foi en Dieu, Domingo (Manrico), Orianna Santunione, sens de l'honneur, courage militaire, etc. Gwyneth Jones et Martina Arroyo (Leonora), De plus, il situe l'action dans des décors Shirley Verrett, Mignon Dunn et Fiorenza romantiques (la prison, les jardins au clair Cossotto (Azucena), Piero Cappuccilli et de lune, les remparts du château, le cloître, Sherrill Milnes (le Comte de Luna). le camp des soldats ou celui des gitans), Il Trovatore a été représenté pour la prequi ne sont pas sans évoquer l'esthétique mière fois à l'Opéra Bastille en octobre de Victor Hugo et qui rappellent aussi 2003, avec, en alternance, Roberto l'atmosphère lugubre du roman gothique Alagna, Dario Volonté, Viktor Afanasenko anglais en vogue au début du XIXe siècle. et Salvatore Licitra (Manrico), Sondra Par son panache comme par son mystère, Radvanovsky et Marina Mescheriakova Il Trovatore est un véritable opéra de « cape (Leonora), Dolora Zajick et Larissa Dyadkova (Ulrica), Lado Ataneli et Anthony et d'épée ». (Damien Colas) Michaels-Moore (Il conte di Luna) dans une Sur le plan musical, l'œuvre fait preuve mise en scène de Francesca Zambello. d'une constante invention mélodique. Pourtant, eut égard à Rigoletto et à La Traviata, Synopsis que Verdi composa à quelques années de ACTE I distance et dans lesquelles interviennent Le palais d'Aliaferia, à Saragosse des structures musicales plus modernes, Ferrando, capitaine de la garde du Comte elle peut apparaître comme un retour de Luna, évoque pour ses soldats la traen arrière, car le compositeur y reprend gique histoire de la famille de Luna : le l'ancien découpage de l'opéra à numéros. vieux Comte avait deux fils ; persuadé Dans cette optique, Verdi recourt systéma- qu'une vieille gitane avait jeté un sort sur tiquement, et dans chaque scène, à l'aria l'un d'eux, encore au berceau, le Comte la en deux parties : cantabile (partie lente) et condamna au bûcher. Pour la venger, la fille cabalette (partie rapide). Les cabalettes, de la gitane enleva l'enfant et on retrouva La création ses restes calcinés à l'endroit même où la prétendue sorcière avait été suppliciée. Leonora confie à sa suivante Ines qu'elle est amoureuse du trouvère Manrico, qu'elle a couronné lors d'un tournoi. Mais le jeune Comte de Luna, lui aussi épris de Leonora, veille dans les jardins. On entend dans le lointain la voix du trouvère. Leonora, trompée par l'obscurité, se précipite vers le Comte et lui déclare son amour. Elle réalise sa méprise lorsque paraît Manrico. Le Comte de Luna découvre en Manrico non seulement un rival auprès de Leonora mais aussi un chef rebelle de la guerre civile. Leonora supplie le Comte d'épargner le trouvère mais ne fait qu'attiser sa fureur. Les deux hommes tirent l'épée et s'éloignent dans la nuit. demande pourquoi il n'a pas tué le Comte de Luna, alors qu'il était sorti vainqueur du duel qui les opposait. Manrico ne peut s'en expliquer : un mystérieux pressentiment l'a empêché de frapper son adversaire. Un messager arrive, porteur pour Manrico de l'ordre d'assurer la défense de la forteresse de Castellor. Le message apporte aussi la nouvelle que Leonora, croyant Manrico mort, a décidé d'entrer au couvent. Le trouvère décide d'aller sur-le-champ la rejoindre, en dépit des supplications de sa mère. Le cloître du couvent Le Comte de Luna est résolu à enlever Leonora avant qu'elle ait prononcé ses vœux. Personne, pas même Dieu, ne lui prendra la femme qu'il aime ! Une procession conduit Leonora vers l'église. Le ACTE II Comte lui barre le chemin ; Manrico fait Le camp des gitans, dans alors irruption, accompagné de quelques les montagnes de Biscaye Devant la flamme vacillante du feu, la soldats. Leonora laisse éclater sa joie et gitane Azucena est troublée par le sou- s'enfuit avec lui. venir d'un bûcher ardent. Des souvenirs terrifiants semblent la hanter. Son ACTE III fils, Manrico, veut en savoir davantage. Le camp du Comte de Luna sous les murs Azucena lui raconte comment sa mère a de Castellor été brûlée vive sur l'ordre du vieux Comte La forteresse est assiégée par les troupes de Luna. Elle-même assistait au supplice, de Luna. Le Comte contemple avec rage son enfant dans les bras. Les dernières les murs de Castellor, derrière lesquels paroles de sa mère furent pour demander Manrico et Leonora se sont réfugiés. vengeance. Azucena avait enlevé l'un des Ferrando annonce qu'une gitane, surenfants du Comte, décidée à le faire périr prise dans le camp, vient d'être arrêtée. lui aussi dans les flammes. Mais, dans un On amène Azucena. Luna l'interroge et instant d'aberration et de délire, c'est son Ferrando la reconnaît alors. Dans son propre fils qu'elle sacrifia. Manrico, stupé- désespoir, elle appelle Manrico à son fait, lui demande alors qui il est. Azucena secours. Luna comprend qu'il détient non se ressaisit et affirme qu'il est bien son fils. seulement la femme qui a assassiné son D'ailleurs, n'a-t-elle pas toujours été une frère mais aussi la mère de son ennemi. bonne mère pour lui ? N'est-ce pas elle qui l'a sauvé alors qu'il avait été laissé pour L'intérieur de la forteresse mort sur un champ de bataille ? Le rappel L'assaut est imminent. Manrico, plein de ses faits d'armes détourne Manrico d'espoir dans la victoire, tente d'apaiser de la révélation précédente. Azucena lui les craintes de Leonora. Un messager lui Mwangi Hutter, Quest, 2003 © ADAGP, PARIS 2015 apprend qu'Azucena vient d'être capturée par le Comte, qui s'apprête à la faire brûler vive. Il se précipite avec ses hommes pour délivrer la gitane ou mourir avec elle. ACTE IV Le palais d'Aliaferia Castellor est tombée aux mains du Comte de Luna. Manrico a été fait prisonnier et est enfermé avec Azucena dans une tour du palais. Leonora est résolue à le sauver ou à mourir avec lui. Elle supplie Luna d'être clément et lui promet d'être à lui si Manrico est libéré. Luna consent. Leonora avale subrepticement un poison. L'intérieur d'un cachot, dans la tour Azucena est très agitée et ne peut dormir. L'image du bûcher la poursuit. Manrico tente de l'apaiser. Leonora survient. La joie de Manrico fait vite place aux soupçons lorsqu'elle lui dit de fuir sans elle. Persuadé qu'elle l'a trahi, il la maudit. Mais le poison fait son effet et Manrico comprend trop tard que Leonora s'est sacrifiée pour lui. Elle expire dans ses bras. Le Comte comprend qu'il a été trompé et ordonne qu'on exécute Manrico sur-le-champ. Azucena apprend alors au Comte qu'il vient de faire tuer son propre frère. La vieille gitane est enfin vengée. Alex Ollé MISE EN SCÈNE Alex Ollé (Barcelone, 1960) est un des six directeurs artistiques de La Fura dels Baus, l’une des compagnies théâtrales les plus innovantes et prestigieuses de la scène culturelle espagnole. Elle a été fondée en 1979 et remarquée dès le début comme initiatrice d’un nouveau code selon lequel la participation du public est essentielle au développement d’un spectacle. Dès ses début, La Fura dels Baus a été propulsée au rang de groupe culte par la presse et le public grâce à des pièces comme Accions, (1983), Suz o Suz (1985), Tier Mon (1988), Noun (1990) et M : T : M (1994). En collaboration avec Carlus Padrissa, Alex Ollé a créé, développé et dirigé Mediterrani, mar olímpic, temps fort de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de 1992, qui a soulevé l’étonnement et la fascination de millions de spectateurs partout dans le monde. À la suite de ce projet, ils se sont associés à nouveau pour différents projets relatifs au théâtre, à l’opéra et au cinéma. Au théâtre, il a dirigé quatre pièces : Faust 3.0 (1998), inspiré de l’œuvre de Goethe ; XXX (2004) tiré de la Philosophie dans le boudoir du Marquis de Sade, tous deux en collaboration avec Carlus Padrissa, puis La Métamorphose en collaboration avec Javier Daulte, tiré du roman de Franz Kafka et enfin Boris Godounov en collaboration avec David Plana, une performance inspirée par l’assaut du Théâtre Dubrovka à Moscou. Avec Miquel Gorriz, il a dirigé Premier Amour, la pièce de Samuel Beckett pour participer au Festival de Barcelone. Il a aussi travaillé sur un grand nombre d’œuvres de grande envergure, seul ou en collaboration avec Carlus Padrissa, comme La Navaja en el ojo, pour inaugurer la Biennale de Valence 2001, Naumaquia, créée pour le Forum universel de Las Culturas à Barcelone en 2004, et Window of the city, le spectacle thématique pour l’Exposition Universelle de Shanghai en 2010. Faust 5.0, un film coréalisé avec Carlus Padrissa et Isidro Ortiz, a remporté parmi d’autres récompenses, celle du « Melies de oro 2003 » pour le meilleur film de fiction européen et a été, jusqu’alors, la seule incursion d’Alex Ollé dans le monde du cinéma. Parmi ses récents travaux à l’opéra en collaboration avec Carlus Padrissa, on compte Atlantide (1996) de Manuel de Falla et Le martyre de Saint Sébastien (1997) de Claude Debussy. Deux ans après, La Damnation de Faust d’Hector Berlioz a fait la première du festival de Salzbourg en 1999. DQ, Don Quijote en Barcelona (2000) mis en scène sur une partition de José Luis Turina et le livret de Justo Navarro a été produit pour le Grand Théâtre du Liceu à Barcelone. Ensuite, La Flûte enchantée de Mozart a été présentée aux Biennales du Rühr en coproduction avec l’Opéra national de Paris et avec le Teatro Real à Madrid. Enfin, Le Château de BarbeBleue de Bartok et le Journal d’un Disparu ont été coproduits par l’Opéra national de Paris et le Grand Théâtre du Liceu de Barcelone. En collaboration avec Valentina Carrasco, il a mis en scène Le Grand Macabre, de György Ligeti, qui a été présenté en avant-première au théâtre de la Monnaie à Bruxelles, en coproduction avec Le Grand Théâtre du Liceu, l’English national Opera et le Teatro dell’Opera de Rome. L’œuvre a été choisie pour faire l’ouverture de la 50e édition du Festival des Arts d’Adélaïde en 2010, en Australie. En collaboration avec Carlus Padrissa il a mis en scène également Grandeur et décadence de la ville de Mahagonny (2010), qui a été présenté en avant-première au Teatro Real de Madrid et a été diffusé par satellite dans 127 cinémas d’Europe et du Mexique. Il a également dirigé Quartett en 2011, composé par Luca Francesconi, tiré de la pièce du même nom de Heiner Müller. L’opéra a été présenté en avant-première à la Scala de Milan en coproduction avec le Festival de Vienne. En collaboration avec l’Ircam, il a aussi monté Tristan et Iseult de Wagner en 2011 pour l’Opéra national de Lyon. Sa dernière production en date est Œdipe de George Enescu, une pièce dirigée en collaboration avec Valentina Carrasco pour l’Opéra de la Monnaie de Bruxelles. GIUSEPPE VERDI (1813-1901) Né en 1813 à Le Roncole, hameau proche de Busseto, mort à Milan en 1901, Giuseppe Verdi a composé une trentaine d’opéras. Parmi les plus célèbres : Nabucco, Ernani, Attila, Macbeth, Luisa Miller, Rigoletto, Il Trovatore, La Traviata, I Vespri siciliani, Simone Boccanegra, Un Ballo in maschera, La Forza del destino, Don Carlo, Aïda, Otello, Falstaff. Il est également l’auteur d’une Messa da Requiem. Il abandonne progressivement le bel canto classique au profit d’une expression vocale plus dramatique ; les dernières œuvres de Verdi verront la disparition du récitatif et l’avènement d’un discours musical continu. STEPHANE LISSNER DIRECTEUR DE L'OPÉRA NATIONAL DE PARIS Né le 23 janvier 1953 à Paris, Stéphane Lissner a dirigé durant toute sa carrière des théâtres, des festivals et des maisons d’opéras en France et en Europe. Il monte sa première pièce de théâtre à l'âge de seize ans puis crée, à dix-huit ans, son propre théâtre dans une salle du 7e arrondissement de Paris, le Théâtre Mécanique, où il travaille notamment avec Alain Françon et Bernard Sobel entre 1972 et 1975. Il y exerce tous les métiers : régisseur, électricien, auteur ou encore metteur en scène. Il est ensuite nommé secrétaire général du Centre dramatique national d'Aubervilliers (1977-1978) puis codirige le Centre dramatique national de Nice jusqu'en 1983. En 1984-1985, il enseigne la gestion des institutions culturelles à l'université ParisDauphine. De 1984 à 1987, il dirige le festival parisien Printemps du théâtre. Il est administrateur du Théâtre du Châtelet (Théâtre musical de Paris) dès 1983 puis en est nommé directeur général en 1988. Il le restera dix ans, tout en assumant en parallèle la direction générale de l'Orchestre de Paris (1993-1995). De 1998 à 2006, il prend la direction du Festival international d'art lyrique d'Aix-enProvence. Il y crée l'Académie européenne de Musique, conçue comme un prolongement du festival vers la pédagogie et la promotion de jeunes talents. Parallèlement, il co-dirige avec Peter Brook le Théâtre des Bouffes du Nord entre 1998 et 2005. En 2002, il s'associe avec Frédéric Franck pour reprendre le Théâtre de la Madeleine, qu'il quittera en 2011. De 2005 à 2014, il devient surintendant et directeur artistique du Teatro della Scala de Milan. Il en est le premier directeur non Italien. De 2005 à 2013, il est également directeur de la musique des Wiener Festwochen en Autriche. Au cours de sa carrière, il a travaillé avec les plus grands chefs d’orchestre, metteurs en scène ou chorégraphes parmi lesquels : Daniel Barenboim, Pierre Boulez, William Christie, Simon Rattle, Esa-Pekka Salonen… ; Luc Bondy, Stéphane Braunschweig, Patrice Chéreau, Klaus-Michael Grüber, Claus Guth, Mario Martone, Peter Sellars, Peter Stein, Dmitri Tcherniakov, Robert Wilson… ; Pina Bausch, William Forsythe… Nommé directeur délégué de l’Opéra national de Paris en octobre 2012, il a pris ses fonctions le 1er août 2014. Stéphane Lissner est chevalier de la Légion d'honneur, officier de l'Ordre National du mérite et de l'Ordre du Mérite de la République italienne. PHILIPPE JORDAN DIRECTEUR MUSICAL Directeur Musical de l’Opéra national de Paris et Directeur Musical des Wiener Symphoniker depuis de la saison 2014-2015, Philippe Jordan est déjà reconnu comme l’un des chefs d’orchestre les plus doués et les plus passionnants de sa génération. Il prend à 6 ans sa première leçon de piano. À 8 ans, il rejoint les Zürcher Sängerknaben et à 11 ans commence le violon. En 1994, à l’âge de 16 ans, il entre au conservatoire de Zurich où il obtient le diplôme de professeur de piano avec mention. Il étudie parallèlement avec le compositeur suisse Hans Ulrich Lehmann et continue ses études de piano auprès de Karl Engel. Dans la même période, il travaille comme assistant de Jeffrey Tate sur le Ring de Wagner présenté au Théâtre du Châtelet. Philippe Jordan commence sa carrière comme Kapellmeister au Stadttheater d’Ulm en 1994-1995. De 1998 à 2001, il est assistant de Daniel Barenboim à la Deutsche Staatsoper de Berlin. De 2001 à 2004, il est Directeur musical de l’Opéra de Graz et de l’Orchestre Philharmonique de Graz, puis de 2006 à 2010 principal chef invité à la Staatsoper Unter den Linden Berlin. Pendant ce temps, il fait ses débuts dans les plus importants opéras et festivals internationaux comme le Semperoper de Dresde, le Royal Opera House Covent Garden, l'Opéra de Zurich, la Wiener Staatsoper, le Metropolitan Opera New York, le Théâtre royal de La Monnaie de Bruxelles, le Teatro alla Scala de Milan, la Bayerische Staatsoper de Munich, le Festival de Bayreuth, le Festival de Glyndebourne, le Salzburger Festspiele et le Festival d’Aix-en-Provence. En concert, Philippe Jordan a dirigé les Berliner Philharmoniker, le Philharmonia Orchestra de Londres, l'Orchestre de Chicago, l'Orchestre de Cleveland, l’Orchestre de Philadelphie, le National Symphony de Washington, l'Orchestre Philharmonique de New York, les Wiener Philharmoniker, la Staatskapelle de Berlin, le NDR Hamburg, le DSO Berlin, le Filarmonica della Scala, l’Accademia Nazionale di Santa Cecilia de Rome, l’Orchestre Philharmonique de Radio France, l’Orchestre Gustav Mahler des Jeunes et le Tonhalle de Zurich. Il se produit régulièrement en tant que pianiste en récitals et musique de chambre. Au cours de la saison 2014/15, Philippe Jordan se consacre entre autres, avec les Wiener Symphoniker, à un cycle intégral des symphonies de Schubert, à des compositions contemporaines et aux grands oratorios de Bach. À l’Opéra national de Paris, il dirige les nouvelles productions de L’Enlèvement au sérail et du Roi Arthus, la reprise de Pelléas et Mélisande ainsi que l’intégrale des symphonies de Beethoven. Il sera présent au Bayerische Staatsoper de Munich avec une nouvelle production d’Arabella et une reprise de Tristan et Isolde. Philippe Jordan a enregistré en DVD Werther (Wiener Staatsoper), Doktor Faust (Opernhaus Zurich), Salomé (Covent Garden), Les Noces de Figaro (Opéra national de Paris). Il a également enregistré l’intégrale des concertos pour piano de Beethoven avec François-Frédéric Guy et l’Orchestre Philharmonique de Radio France ainsi que Pelléas et Mélisande avec l’Orchestre de l’Opéra national de Paris (Naïve), le Requiem de Verdi et des extraits symphoniques du Ring des Nibelungen (Erato/ Warner Classics). Pour ces trois derniers enregistrements, il a été nommé « Artiste de l’année – Classica 2013 ». En septembre 2014 il a enregistré en CD la symphonie Pathétique de Tchaïkovski avec les Wiener Symphoniker. Durée des spectacles * OPÉRA MADAMA BUTTERFLY PLATÉE DON GIOVANNI MOSES UND ARON L’ELISIR D’AMORE LE CHÂTEAU DE BARBEBLEUE / LA VOIX HUMAINE LA DAMNATION DE FAUST WERTHER CAPRICCIO IL TROVATORE IL BARBIERE DI SIVIGLIA DIE MEISTERSINGER VON NÜRNBERG IOLANTA / CASSE-NOISETTE RIGOLETTO DER ROSENKAVALIER LEAR LA TRAVIATA AIDA BALLET BALANCHINE / MILLEPIED / ROBBINS ANNE TERESA DE KEERSMAEKER LA BAYADÈRE WHEELDON / MCGREGOR / BAUSCH BATSHEVA DANCE COMPANY BEL / ROBBINS IOLANTA / CASSE-NOISETTE ROMÉO ET JULIETTE RATMANSKY / BALANCHINE / ROBBINS / PECK SPECTACLE DE L'ÉCOLE DE DANSE LES APPLAUDISSEMENTS NE SE MANGENT PAS GISELLE ENGLISH NATIONAL BALLET PECK / BALANCHINE FORSYTHE 1re PARTIE ENTRACTE 2e PARTIE 19.30 - 20.25 19.30 - 20.45 19.30 - 21.05 19.30 - 21.15 19.30 - 20.45 30' 30' 35' 20.55 - 22.25 21.15 - 22.20 21.40 - 23.10 30' 21.15 - 22.15 ENTRACTE 3e PARTIE TOTAL 2h55 2h50 3h40 1h45 2h45 19.30 - 21.25 1h55 19.30 - 20.40 19.30 - 20.20 19.30 - 22.00 19.30 - 20.45 19.30 - 21.05 30' 25' 21.10 - 22.20 20.45 - 21.25 30' 30' 21.15 - 22.25 21.35 - 22.35 17.30 - 18.55 45' 19.40 - 20.40 19.00 - 20.30 19.30 - 20.30 19.00 - 20.15 19.30 - 20.55 19.30 - 20.05 19.30 - 20.45 35' 30' 30' 30' 30' 30' 21.05 - 22.45 21.00 - 22.05 20.45 - 21.40 21.25 - 22.30 20.35 - 21.40 21.15 - 22.20 1re PARTIE ENTRACTE 2e PARTIE 20.30 - 21.00 25' 21.25 - 22.20 1h50 19.30 - 20.25 20' 20.45 - 21.15 1h45 19.30 - 20.20 20' 20.40 - 21.20 20' 21.40 - 22.20 2h50 19.30 - 20.00 20' 20.20 - 20.50 20' 21.10 - 21.40 2h10 21.40 - 22.30 1h00 2h00 3h45 3h00 25' 21.50 - 23.00 30' 21.10 - 23.15 25' 22.05 - 23.05 25' 22.05 - 22.40 ENTRACTE 3e PARTIE 2h50 3h30 2h30 2h55 3h05 5h45 3h45 2h35 4h05 3h00 3h10 2h50 TOTAL 19.30 - 20.30 19.30 - 19.55 19.00 - 20.30 19.30 - 20.30 20' 35' 20' 20.15 - 21.30 21.05 - 22.45 20.50 - 21.20 19.30 - 20.20 20' 20.40 - 21.15 1h45 19.30 - 20.25 20' 20.45 - 21.30 2h00 20' 19.30 - 20.35 19.30 - 20.20 19.30 - 20.10 19.30 - 19.55 19.30 19.55 1h05 20' 20' 20' 20' 20.40 - 21.35 20.30 - 21.00 20.15 - 21.00 20.15 20.40 20' 21.20 - 21.50 20' 21.00 21.25 Les nouveaux spectacles Minutages sans applaudissement - *Horaires susceptibles d'être modifiés. Attention : L'heure de début de certains spectacles varie en fonction des jours de la semaine. Veuillez vous référer à l'heure de vos billets 2h05 2h20 1h30 1h55