communiqué de presse des figurations, une exposition en

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communiqué de presse des figurations, une exposition en
COMMUNIQUÉ DE PRESSE DES FIGURATIONS, UNE EXPOSITION EN TROIS ACTES À LA LOUVIÈRE DE SEPTEMBRE 2016 À JANVIER 2017, TROIS EXPOSITIONS SUCCESSIVES AU MUSEE IANCHELEVICI CONSACRÉES À LA PEINTURE FIGURATIVE ACTUELLE Acte 1. Goran Djurović, François Jacob, Laurent Lankmans, Agnès C.H Peeters, Julien Spianti 17/09 > 06/11 La première exposition rassemble cinq artistes dont l’œuvre s’inscrit dans la tradition du métier par leur évidente maîtrise technique du médium. Des figurations dont l’Homme est le sujet central, qui témoignent d’un intérêt pour le sujet de la condition humaine à travers une représentation de la figure dans des compositions qui évoquent ou se réfèrent au monde du théâtre, du cinéma, de la scène. L’œuvre de Goran Djurovic (Belgrade, 1952) s’enracine dans l’histoire de l’art et se réfère tout autant à l’univers du théâtre et du cinéma. L’artiste est fasciné par l’homme et les relations humaines, il peint la difficulté du vivre ensemble, l’aliénation et la souffrance causée par la domination. Dessinateur, peintre et sculpteur, François Jacob (Bruxelles, 1976) développe une imagerie proche du théâtre, dans laquelle masques, costumes, grimages, avec tour à tour des références au Carnaval, à divers cultes et rituels et à la caricature, créent un univers de transformations et d’aberrations qui rendent l’humain plus palpable alors qu’il est soustrait à la réalité. Tout en contraste, jouant du clair-­‐‑obscur, les dessins de Laurent Lankmans (Bruxelles, 1971) sont réalisés en général au stylobille noir, ou au fusain. Une multitude de traits et de hachures se condensent en de petits formats sombres d’une grande intensité qui font parfois penser à des gravures miniatures. Inspirés principalement par des images cinématographiques et plus particulièrement celles de Bergman, Laurent Lankmans transpose en des dessins virtuoses le théâtre obscur du dramaturge et cinéaste auquel il donne un écho singulier. Les peintures d’Agnès C.H. Peeters (Charleroi, 1972) captent le regard par leur réalisme saisissant. Avec une technique éprouvée, nourrie des grands maîtres du passé autant que de références contemporaines, l’artiste donne à voir des scènes du quotidien, des portraits de proches qui expriment l’intensité des rapports humains qui nourrissent son inspiration. Entre figuration et transcendance, observation accrue de l’autre et restitution-­‐‑interprétation de mémoire, la peinture d’Agnès C.H. Peeters questionne nos désirs, invite le spectateur à y découvrir son écho personnel. L’artiste souligne : « Ce qui m’intéresse, c’est le potentiel humain… En miroir, il y a le rêve que chacun porte. » Les œuvres de Julien Spianti (Chartres, 1982), d’une grande complexité plastique, s’ouvrent sur des compositions souvent sombres, peuplées de corps qui se dissolvent dans un espace déstructuré. Les frontières espace-­‐‑temps n’existent plus. Ce sont ses propres souvenirs, des récits bibliques ou encore des figures mythologiques qui viennent comme hanter un monde contemporain. Julien Spianti utilise ainsi ce huis-­‐‑clos entre vieux fantômes pour aborder des thèmes comme le châtiment, le désir proche de l’animalité, le crime, l’autorité et le pouvoir, la culpabilité. L’atmosphère troublante de ses peintures, ces corps animés comme d’une dernière pulsion de vie nous transportent aussi dans nos propres fantasmes. Acte 2. Goran Djurović 19/11 > 22/01 La deuxième exposition sera consacrée exclusivement à l’artiste serbe Goran Djurović. Peintre par excellence de la condition humaine, il compose des scènes troublantes d’où émane une atmosphère empreinte de tragi-­‐‑comédie. Dans un style personnel qui renoue avec la tradition picturale, l’artiste dépeint les tourments de l’humanité et pose un regard acéré sur la société contemporaine. Ces projets sont aussi un clin d’œil au dramaturge qui a fait défiler l’humanité sur scène, dont l’œuvre sera évoquée à la même période par le Centre de la Gravure et de l’Image imprimée avec l’exposition Shakespeare à la folie -­‐‑ affiches internationales. Né en 1952 à Belgrade, Goran Djurović se forme à l’Académie de Dresde dans les années 1970. Il vit et travaille à Berlin depuis 1980. La peinture de Djurović est enracinée dans un riche héritage artistique, mais ses images sont fermement ancrées dans le présent. Avec un langage très personnel, teinté de tragi-­‐‑
comédie, le peintre pose un regard acéré sur la société actuelle. L’artiste utilise des techniques de maîtres anciens, peinture à l’huile, vernis, tempera… qu’il reprend à sa manière pour créer couche après couche une vibration dans la densité de la matière, des espaces intermédiaires qui génère une lumière intérieure par des rehauts de blancs crayeux contrastant avec les teintes sombres, gris et tons terreux, qu’il privilégie. L’intensité des tonalités sourdes, le rendu particulier de la lumière renforce l’atmosphère mystérieuse de compositions architecturées, mises en espace comme au théâtre ou au cinéma. Les scènes se déroulent dans un lieu indéterminé, une pièce sans mur ou à peine esquissé, un décor à l’éclairage artificiel. De nombreux éléments font référence à l’univers du théâtre : défilé de personnages, rideau, projecteur, plateau. Dans des espaces à l’atmosphère claustrophobe, des personnages, plus observateurs qu’acteurs, se côtoient sans se rencontrer ; ils évoluent dans un univers qui semble figé dans un entre-­‐‑deux qui suspend le cours de leurs actions. Le monde que l’artiste dépeint est régenté, aliénant, des travailleurs sont pris dans des actions machinales, répétitives, absurdes, les spectateurs sont captifs des écrans, l’homme est dominant ou dominé. De tableau en tableau, un lien semble relier des arrêts sur image avec lesquelles le peintre reconstitue une histoire fragmentée qui conte les habitudes de notre temps. Acte 3. Exposition des candidats au prix Jean et Irène Ransy 21.01 > 12.03 La troisième exposition sera consacrée au Prix Jean et Irène Ransy, un concours organisé par Hainaut Culture Tourisme, qui s’adresse aux peintres figuratifs. Le concours Jean et Irène Ransy a pour vocation de mettre en évidence la pratique de la peinture figurative comme moyen d’expression de l’art actuel en offrant aux plasticiens l’espace et les moyens de présenter leur travail au public à l’occasion d’une exposition collective qui aura lieu au Musée Ianchelevici. Proclamé lors du vernissage, le lauréat recevra une somme de 5.000 euros destinée à l’aider dans son projet artistique. Les candidatures peuvent être déposées jusqu’au 14 novembre 2016. INFORMATIONS PRATIQUES LIEU : Musée Ianchelevici Place Communale 7100 La Louvière CONTACT : CCRC -­‐‑ [email protected] CONTACT PRESSE : Caracas PR -­‐‑ [email protected] -­‐‑ +32 495 22 07 92