E marketing - formagreg

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E marketing - formagreg
N° 33
Revue de presse du Centre de documentation de l’ADETEM réalisée par Corinne RUCHAUD
A retenir
C’est la crise, on s’adapte !
Le consommateur qui voit son pouvoir d’achat fondre, s’adapte. Il part en quête du « bon
plan », s’informe, compare, note sur le net et devient même radin. Il fréquente les» harddiscounters» et commerce avec ses semblables.
Les marques, de leur côté, s’adaptent au budget des Français, à l’instar de Danone qui lance
des « éco packs de yaourt ».
La promotion est en pleine mutation et les industriels réduisent la surenchère et les empilages coûteux.
Sommaire
Revues et sites cités
2
Tendances
3
Jeunes consommateurs
5
Les marques se recentrent vers leurs valeurs essentielles et, après réexamen de leur portefeuille, se concentrent sur les clients les plus profitables. Sur le net, elles travaillent la
cohérence.
Parlant des consommateurs, certains, comme V. Grégoire, de DDB, vont même jusqu’à évoquer une réinitialisation.
Études marketing
6
Engagement
de la marque
7
Transversal
Marque
8
Relation client
9
Communication médias
11
Promotion des ventes
12
e marketing
13
Fonction marketing
15
@lire @écouter@voir
sur le net
16
Vient de paraître
18
C’est la crise, on revient à l’essentiel !
L’heure n’est plus au cloisonnement et des ponts se créent entre les fonctions, les services
et même les générations.
Les jeunes et les boomers partagent des valeurs en commun, et se retrouvent au travers de
marques préférées communes.
Le CRM se refait une santé grâce au multicanal et se décloisonne.
Dans les mondes réels et virtuels, jamais la promotion n’a été aussi transversale. Avec
les mondes virtuels, il est difficile de démêler le vrai du faux et la réalité devient « embrouillée ».
Selon la dernière étude Hewitt-Maesina, les fonctions marketing et ventes se rapprochent et
mutualisent leurs objectifs.
Attention à l’intrusion et au greenwashing
Revers de la médaille de la facilité et de la performance de l’e mailing : certains annonceurs
ont été entraînés à en abuser et en sous-estimer les effets. Selon le baromètre de l’intrusion
de ETO, 6 consommateurs sur 10 déclarent que la réception d’emails non sollicités dégrade
l’image des marques qui les envoient. Avec l’arrivée du m-CRM (CRM mobile), les annonceurs devront être encore plus vigilants.
Selon l’étude « green on line» d’emarketers, 45,6 % des internautes sont fréquemment exposés à des publicités « vertes ». D’où le sentiment de greenwashing.
Le mobile, passeport de la pub de demain
Téléchargement, courriel, localisation, vidéo sont autant de services proposés par les opérateurs de téléphone mobile. Autant d’applications qui feront du mobile le support de pub de
demain. A condition, toutefois, de respecter la vie privée du consommateur français.
© ADETEM - Marketing @ la Une - Numéro 33 - Novembre 2008 - 1
Revues et sites cités
C.B. NEWS EDITIONS
4 bis rue de la Pyramide - 92100 Boulogne-Billancourt
Tél. : 01 55 38 55 01
http://www.cbnews.fr/
http://www.oeil-laser.com/courant/article5.html
http://fr.influencia.net/
http://www.strategies.fr/
LES ÉCHOS
16 rue du 4 Septembre - 75112 Paris cedex 02
Tél. : 01 49 53 65 65 - Fax : 01 49 53 68 00
www.lesechos.fr
http://www.csa-fr.com/etudes/marques-et-stars-preferees-des-11-25-ans.htm
http://www.oeil-laser.com/courant/article3.html
MARKETING DIRECT
MARKETING MAGAZINE RELATION CLIENT MAGAZINE
E COMMERCE
134-140 rue Galliéni - 92641 Boulogne-Billancourt
Tél. : 01 41 31 72 66 - Fax : 01 41 31 72 62
http://www.emarketing.fr/Home.asp
http://www.brandweek.com/bw/index.jsp
LA REVUE DES MARQUES
PRODIMARQUES (Association pour la Promotion et la
Diffusion des Marques)
71 avenue Victor Hugo - 75116 Paris
Tél. : 01 45 00 00 37 - Fax : 01 45 00 06 70
http://www.prodimarques.com/
http://www.greenwashingindex.com/
http://adage.com/
h t t p : / / w w w. re s e a rc h - l i v e . c o m / h o m e p a g e .
aspx?pageid=1&r=y
http://www.acidd.com/
http://www.greenit.fr
http://www.laposte.fr/lehub/
LA TRIBUNE
42-46 rue Notre Dame des Victoires
75080 Paris Cedex 02
Tél. : 01 44 82 16 16 - Fax : 01 44 82 17 16
www.latribune.fr
http://www.cherclient.com/index.php/Accueil
http://www.mediametrie.fr/
http://www.observerpouragir.com/
STRATÉGIES
Le journal des professionnels de la communication
2 rue Maurice Hartmann - B.P. 62 - 92133 Issy-lesMoulineaux
Tél. : 01 46 29 46 29 - Fax : 01 46 29 46 09
www.strategies-online.com
http://www.promoaffinity.com/2008/08/une-mdd-offerte.
html
http://www.cles-promo.com/
http://www.journaldunet.com
LE PARISIEN
25 avenue Michelet - 93408 Saint Ouen Cedex
Tél. 01 40 10 30 30
www.leparisien.fr
http://www.neteco.com/168130-renault-gazouille-twitter.html
LSA Libre Service Actualités
12-14 rue Méderic
75815 Paris Cedex 17
Tél : 01 56 79 43 00 Fax : 01 41 31 72 62
http://www.lsa.fr/
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Tendances
Un seul commandement pour 2010 : la réinitialisation
Vive la crise ! C’est sur cette phrase provocatrice que
Vincent Grégoire, de l’agence DDB, a commencé sa
présentation de l’étude Lifestyle&Attitudes 2010.
«Le consommateur est en effet à la recherche de plus
en plus d’exutoires, de signes porteurs de références, de
‘nouveaux paradis’. Des énergies positives commencent
à se développer. On vit une période de paradoxes, avec
des tendances et leur opposé en même temps. Et tout se
fusionne» constate le chasseur de tendances.
Du coup, en 2010, le maître mot selon lui, sera celui
de «réinitialisation. Il a identifié quatre attitudes de ce
nouveau positivisme, auxquelles correspondent à chaque
fois une gamme de couleurs, des valeurs et des icônes :
évolutionnaire, Xplorer, magicshaman et anartiste.
Si, comme Angelina Jolie et Brad Pitt, vous voulez sauver
le monde, si vous êtes prêt à vous battre pour une cause
qui vous tient à coeur et si vous affichez un look néoguerrier, c’est que vous êtes un évolutionnaire.
Si vous penchez plutôt côté Xplorer, c’est que votre
ambition est de réconcilier l’humain et la science, tout
en orientant votre univers vers plus de féminité et de
rondeur. Votre objectif : l’harmonie. Vos armes : l’écoconsommation, l’«emotional food», le yoga ou encore les
couleurs pastel.
La transgression est votre mode de vie ? Alors vous
êtes un magic shaman. Vous aimez les champignons
vénéneux, les plantes carnivores et vous rêvez d’élever
des serpents.
Enfin, vous serez un anartiste si votre site favori est
DailyMotion ou YouTube, si vous pensez que l’individu est
force de pouvoir et que nous sommes tous des artistes
potentiels. Votre ambition : bousculer les idées reçues
avec ironie.
Quatre tribus identifiées un peu partout dans le monde, et
que les marques devront suivre de près afin de répondre
le mieux possible à leurs besoins.
h t t p : / / f r. i n f l u e n c i a . n e t / a r t i c l e s / a c t u a l i t e s /
archive/2008/10/16/article-28698.aspx
et http://www.profilenews.fr/
Français et « radin »
Face à la crise du pouvoir d’achat, il
ne suffit plus comme les années
passées d’être
«intelligent»
ou «malin», il convient d’être
«radin». Ce terme autrefois très
péjoratif est le maître mot de la
rentrée. Des guides de la radinerie
sortent même pour la première fois. Le
radin 2008 a même son site de référence
«www.radins.com», qui aligne près d’un million d’abonnés
tous solidaires pour s’échanger des bons plans. Et tandis
que les magasins de déstockage et d’usine font le plein,
les guides de la radinerie sortent en librairie.
Priceminister, l’auteur du dérangeant slogan « revendez
vos cadeaux de Noël », récidive avec une pub qui invite à
«réussir sa rentrée radin».
Le Parisien - 30 août 2008
Conso : les marques s’adaptent au budget des Français
Rarement pris de court par les évolutions de
consommation de la société, Danone a de nouveau fait
preuve d’anticipation en lançant cet été “éco Pack”, un lot
de yaourts aromatisés à 1 € les six pots. Ces nouveaux
pots ne contenant que 115 g de yaourt (au lieu des 125
g standard) ne supportent aucun suremballage, et leurs
déclinaisons aromatiques sont extrêmement limitées.
Une arrivée dans les rayons qui s’est faite en toute
discrétion, puisqu’aucun investissement publicitaire, ni
promotionnel n’a été réalisé, explique la responsable de la
communication de Danone France. Nous avons constaté
qu’une partie des consommateurs n’était plus en mesure
d’acheter des grands formats, préférant gérer leur stock
de produits au plus juste, c’est-à-dire au pot près.»
Un bon moyen de répondre aux prix agressifs des MDD
et des hard discounters, mais surtout de s’adapter au
nouveau mode de consommation de bon nombre de
Français qui regardent désormais avant tout le prix à
l’achat, et se tournent donc vers des produits en petits
conditionnements.
Cette initiative de Danone pourrait être le précurseur d’une
nouvelle stratégie de la part des marques nationales face
aux contraintes économiques actuelles.
CB News - 15 septembre 2008
© ADETEM - Marketing @ la Une - Numéro 33 - Novembre 2008 - 3
Tendances
La société sous influence
Tout se note !
Des institutions aux individus, des produits industriels
aux produits culturels, des élèves aux enseignants, des
médecins aux hôpitaux, aujourd’hui tout se note, tout
s’évalue. Notre société semble bel et bien dominée par
la culte du chiffre et de l’évaluation.
Et Internet n’a fait que renforcer le phénomène ces
derniers mois avec l’apparition de sites (à l’heure
actuelle déjà fermés) comme note2be ou notet2bib, qui
permettaient de noter les professeurs ou les médecins.
Bien que la majorité des Français (59
%) considèrent ces sites
comme
« dangereux », certains se disent
intéressés par des sites permettant de
noter les profs ou les médecins et 43 %
remarquent qu’ils les aident à faire leur
choix.
Pertes de repères, objectivité perdue,
manque de confiance, quelle que soit la
raison, la manie des chiffres et des notes
semble s’instaurer. Parce qu’on court
à travers le temps, les gens veulent
aussi des réponses toutes faites.
Le doute s’installe sur ces chiffres...
Reste que, petit à petit, le doute
s’installe sur la fiabilité de ces repères.
Selon l’économiste Jean Gandrey,
nous «sommes sous l’inflation de
chiffres peu transparents ». Ce dernier
dénonce les «chiffres froids» qui sont
déconnectés du débat public » et
préconise les « chiffres chauds » qui
réveillent et qui provoquent du débat
public sur la façon de les produire. Pour Dominique
Levy, les chiffres ont un sens à condition d’éviter de
les simplifier, de les sortir de leur contexte et de les
« déshumaniser ».
Prendre en compte des “indicateurs de santé sociale”
Pour Jean Gandrey, «la prise en compte d’indicateurs
pertinents d’inégalité, de pauvreté ou de santé sociale
pourrait aider les individus à mieux se retrouver
dans une société complexe». Une opinion partagée
par l’économiste britannique Sir Richard Layard qui,
dans son livre « le prix du bonheur », prône la thèse
selon laquelle le bonheur devrait être mesuré aussi
consciencieusement que le PNB.
Marketing Magazine - septembre 2008
La New Economic Fondation
est un think-tank indépendant travaillant sur une
nouvelle forme
d’économie basée sur le bien être
et le respect de l’environnement.
Elle a notamment lancé
le “happy index Planet”.
Les consommateurs font plus confiance à des inconnus qu’aux experts
Les internautes s’adressent désormais à leurs pairs pour
les aider à choisir produits et services. Grâce
à l’explosion des médias sociaux et au poids
croissant de l’opinion des consommateurs,
peu importe dorénavant que ces derniers
connaissent ou aient déjà rencontré celui
qui les conseille. Même dans les secteurs
où l’expertise a toujours été la clé des
décisions d’achat comme la finance, l’avis
d’un inconnu est en passe de devenir de
plus en plus considérable !
L’étude d’Universal McCann menée auprès
de 17.000 internautes dans 29 pays et
baptisée «When did we start trusting
strangers ?», constate une explosion de
ce phénomène.
Pour vanter les mérites d’un produit
entre consommateurs, rien ne vaut MSN
Messenger (44.5 %), suivi du mail (42.4
%), du blog (30.4 %), les réseaux sociaux
venant un peu plus loin (27.6 %). Quant
à la marque, quel que soit son discours,
elle laissera toujours planer un doute
sur son honnêteté. La famille et les amis
représentent la confiance incarnée (avec
un indice de confiance de 6.77 sur une échelle allant
jusqu’à 10)
h t t p : / / f r. i n f l u e n c i a . n e t / a r t i c l e s / a c t u a l i t e s /
archive/2008/09/11/article-28241.aspx
Le boom du commerce entre particuliers
Érosion du pouvoir d’achat oblige, les Français sont de
plus en plus nombreux à s’adonner au commerce en ligne
entre particuliers. Selon la troisième édition du baromètre
du CtoC (consommateur à consommateur) PriceMinisterLa Poste, 56 % des internautes ont ainsi vendu ou acheté
au moins un produit en CtoC en 2008, contre 48 % en
2007. Si la quête du «bon plan» explique en partie le
succès du phénomène, le recours à ce nouveau mode de
consommation s’inscrit pour un internaute sur deux dans
une démarche de consommation responsable, apparentée
à du recyclage. Cette sensibilité aux enjeux sociétaux
dans la décision d’achat grandit : les consommateurs
sont 50 % à l’affirmer, contre 37 % en 2007
La Tribune - 22 septembre 2008
http://www.neweconomics.org/gen/
© ADETEM - Marketing @ la Une - Numéro 33 - Novembre 2008 - 4
Jeunes consommateurs
Les 11-25 ans désignent leurs marques et stars préférées
Z’Adobus, l’omnibus CSA entièrement dédié aux jeunes
de 11 à 25 ans, leur a posé la question de leurs marques
préférées dans 11 secteurs et de leurs personnalités
préférées dans 5 champs d’influence.
Seules 5 marques fédèrent tous les âges entre 11 et 25
ans (filles comme garçons) : Sony, Disneyland, Nivea,
Orange et Coca Cola.
Ces marques rassurent et surtout elles ont fait beaucoup
d’efforts dans leur communication auprès des jeunes. “Ce
sont aussi des marques qui s’engagent
et leur parlent positivement d’avenir»,
analyse Elisabeth Martine-Cosnefroy,
Directeur général de l’institut.
Chez les stars, Zinedine Zidane reste
l’idole de cette génération. Dans le
domaine du cinéma, les vedettes
citées sont toutes américaines. Mais,
dans le sport, nos jeunes admirent
les athlètes nationaux. Fait nouveau,
révélateur d’un changement de
référent chez ces générations, la
très bonne place des personnalités
politiques, notamment le trio des
présidentielles (Sarkozy, Royal et Bayrou).
Marketing Magazine - septembre 2008
et http://www.csa-fr.com/etudes/marques-et-stars-preferees-des-11-25-ans.htm
Les banques intensifient leurs efforts pour capter la
clientèle jeune
L’enjeu est crucial pour les banques de renouveler leurs
fonds de commerce et de bâtir leurs marchés futurs.
C’est pourquoi les réseaux bancaires courtisent de plus
en plus les jeunes. Mais ces derniers ne se laissent pas
« bancariser » à n’importe quel prix. Les banques l’ont
bien compris et les offres « low cost » se multiplient
(ouverture et gestion du compte à un euro, prêts à tarifs
préférentiels...). Mais la rentabilité se construit dans le
temps et les banques ont prévu d’accompagner les jeunes
dans les étapes clefs de leur vie pour les fidéliser.
Les Echos - 31 juillet 2008
Les enfants, acteurs de la nutrition
Précurseur depuis 2003, des “lofts
alimentaires”, Findus s’est associé
en 2007 à Banania pour montrer
que les enfants peuvent modifier les
pratiques nutritionnelles de la famille.
Ainsi dix enfants ont été, dans
un premier temps, interrogés et
observés à domicile en compagnie
de leur mère. Dans une deuxième
étape, ils ont vécu deux jours
d’immersion dans un château avec le
nutritionniste Michel Cohen. Pendant
ces deux jours, les enfants, qui ont
pu s’exercer à plusieurs disciplines
comme la cuisine ou la diététique, ont été observés lors
des repas. Dans un troisième temps, de retour chez eux,
les enfants et leur famille ont été de nouveau interrogés et
observés à fin d’évaluation de l’impact des changements
sur leur comportement.
L’étude a discerné trois types de profils familiaux : les
«investis», les «désimpliqués déléguant» (les repas
sont élaborés en fonction des envies des enfants
souvent autonomes dans la préparation des repas) et les
«désimpliqués préparant».
L’étude a montré qu’il était nécessaire de favoriser
l’implication des enfants grâce à une information claire et
motivante, de leur proposer des produits qui combinent
plaisir et qualité nutritionnelle et de faciliter la mise en
application des règles de base en nutrition. Les enfants
peuvent faire évoluer les comportements dans certaines
familles. D’autre part, l’étude a incité la marque à modifier
sa communication autour du petit déjeuner en s’adressant
directement aux enfants sur leurs emballages.
La Revue des Marques - juillet 2008
© ADETEM - Marketing @ la Une - Numéro 33 - Novembre 2008 - 5
Etudes marketing
Les études on line à l’heure de la qualité
Des réseaux sociaux comme bases d’études
Un mode de recueil qui prend de l’importance
Selon la dernière étude Syntec, les études on line
représenteraient 17 % du marché des études quantitatives
et 5 % des études qualitatives en France. Cependant, la
disparité est forte selon les secteurs et le « online » est
prédominant dans les études publicitaires et les études
touchant à l’innovation.
Internet : un mode de collecte supplémentaire
De plus en plus, Internet se substitue ou vient s’ajouter
aux autres modes de collecte. En effet, les enquêtes se
travaillent de plus en plus en multimodal ou switch mode.
Même dans les pays émergents, il est désormais possible
de mener des études en ligne.
Toujours plus grand
Pour répondre à la forte demande d’études par Internet,
la course à la taille et à la couverture géographique est
toujours d’actualité pour les access panels.
Des panels plus spécialisés
Tandis que grandissent les panels généralistes, des
panels spécialisés se multiplient (auprès des médecins,
des décideurs informatiques, en B to B...).
Un focus sur la qualité
Une attention plus forte est désormais portée à la qualité
des enquêtes : processus de recrutement des panélistes,
gestion des personnes interviewées instituts et les grands
data providers investissent de plus en plus en “research
on research” pour comprendre ce qui peut influer la qualité
des réponses. Des mesures de contrôle sont mises en
place pour éliminer les questionnaires où l’on soupçonne
un manque d’attention du répondant.
Analyser la voix du consommateur
Le fait que les consommateurs soient devenus de plus en
plus adeptes des sites communautaires n’a pas échappé
aux études. C’est pourquoi celles-ci cherchent à suivre et
à analyser cette “voix du consommateur”. Deux façons
d’entrer dans la galaxie du net s’imposent alors : soit être
en posture d’écoute passive (blogs, blogueurs, forum...)
avec la mise en place d’un dispositif de veille, soit être en
intéractivité en intégrant des espaces d’échanges avec
le consommateur en créant des blogs et en entrant dans
les forums.
La richesse des communautés
Tous les instituts découvrent la richesse des communautés
soit pour recueillir les opinions des consommateurs sur
la durée, soit pour faire de la co-création. Pour les data
providers, le web 2.0 est un facteur d’enrichissement du
recrutement des panélistes.
Marketing Magazine - octobre 2008
Aux États-Unis, General
Mills et Kraft lancent
concomitamment
leur
propre réseau social,
baptisés respectivement
Pssst et Kraftfirsttaste.
Objectif majeur : faire
connaître leurs nouveaux
produits aux membres
de ces communautés. Ils
offrent tous deux coupons
et échantillons, la possibilité d’échanger, de publier des
recettes, des photos et surtout de donner leur avis sur
ces nouveaux produits ou encore de répondre à quelques
questions. Pssst compte déjà 100 000 membres un mois
seulement après son ouverture. Les deux marques
s’inspirent de la base de jeunes filles Tremor de Procter
and Gamble, qui existe depuis plusieurs années mais,
différence notable, ces nouveaux réseaux s’intègrent
totalement dans la stratégie de communication des
groupes sur le Net.
Source : www.brandweek.com et www.adage.com
R&D participative
Aux
Pays-Bas,
Philips vient de créer
SimplicityLabs.
Il s’agit d’un outil
de
recherche
marketing
on
line qui teste des
consommateurs
au tout début de
la
conception
du produit. Les
feedbacks
ainsi
obtenus permettent
d’améliorer le produit avant même qu’il soit achevé.
Cette approche est appliquée à tous leurs départements
(appareils électroménagers, lampes,... )
Source : www.research-live.com
Etudes on line
17 % du marché des études quantitatives
5 % des études qualitatives
en 2007, 55 % des membres du Syntec
ont réalisé une étude on line
(Source : Syntec, 2007)
© ADETEM - Marketing @ la Une - Numéro 33 - Novembre 2008 - 6
Engagement des marques
Communiquer sur le développement durable: une
évidence pour les entreprises
A l’occasion de la 6e Université d’été de la communication
pour le développement durable organisée par l’ACIDD*,
le Comité 21, l’UDA, l’AACC Marketing Services et Syntec
Conseil en Relations Publiques se sont associés pour
créer l’Observatoire de la communication et du marketing
responsables, en partenariat avec Limelight Consulting.
Selon cet Observatoire, 76 % des entreprises sondées
affirment avoir une stratégie RSE (responsabilité sociale
des entreprises). Et 24 % l’envisagent. Pour autant, cette
politique n’est pas nécessairement liée à la présence d’un
service de développement durable dédié : seules 55 %
en disposent. De fait, la responsabilité du développement
durable est relativement atomisée au sein des entreprises.
D’où la nécessité pour 70 % d’entre elles d’avoir un groupe
de travail transversal pour traiter ce sujet.
80 % des responsables marketing et communication
français ont déjà communiqué sur le développement
durable selon l’Observatoire Limelight. Et, pour ces
derniers, la communication sert avant tout pour
«développer une image valorisante et fédératrice auprès
de l’interne et des clients» (67 % des réponses).
h t t p : / / f r. i n f l u e n c i a . n e t / a r t i c l e s / a c t u a l i t e s /
archive/2008/09/18/article-28375.aspx
ACIDD : Association Communication et Information pour le Développement Durable
http://www.acidd.com/
85 % des internautes exposés à des pub «vertes»
Menée par eMarketer, l’étude “Green Online: Growing
Awareness” montre que 6 consommateurs sur 10 sont
sensibles à l’environnement. Le sujet est “extrêmement
important” pour 16 % des personnes interrogées et “très
important” pour 44 % supplémentaires.
Pour toucher les consommateurs sur ce sujet, les
entreprises comme les ONG recourent massivement au
web. Elles utilisent tous les supports en ligne : publicité,
vidéo, emails, réseaux sociaux, etc.
Résultat : les internautes croulent déjà sous les
publicités “vertes” (45,6 % des internautes sont exposés
fréquemment à des publicités “vertes) et un sentiment de
“greenwashing”.
eMarketer relève, enfin, que sur un thème aussi sensible,
les internautes s’organisent. Notamment grâce aux
blogs où ils publient leur point de vue critique, mais pas
forcément toujours négatif.
http://www.greenit.fr/article/acteurs/85-des-internautes-exposes-a-des-pub-vertes
Le site greenwashingindex.com
permet aux internautes
de recenser, d’évaluer
et de faire voter les
campagnes qui leur
paraissent les moins
honnêtes en matière
de «développement
durable».
h t t p : / / w w w .
greenwashingindex.
com/
La pub éphémère bientôt durable
Anticipant la tendance, le monde bling-bling de la
pub en a fini, lui aussi, de célébrer l’éphémère pour
promouvoir des pratiques plus durables. Côté agences,
les syndicats ont mis au point des chartes de bonne
conduite en partenariat avec l’Ademe et l’ARPP (Autorité
de régulation professionnelle de la publicité, ex-BVP).
Côté annonceurs…, l’attentisme prévaut encore. « C’est
un mouvement qui démarre, mais qui rencontre une
tendance de fond », estime Gildas Bonnel, Président
de l’agence de com’ Sidièse et l’un des animateurs de
l’Acidd.
Craignant d’être accusé de « greenwashing », les
décideurs préfèrent attendre d’avoir un processus de
production vraiment écologique pour communiquer sur le
sujet. « Pour nous, l’éco-communication est une étape
finale, une fois le développement durable placé au cœur
de notre stratégie », explique Bertrand Guillet, Directeur
de la Communication de Sidel.
http://www.newzy.fr/developpement-durable/la-pubephemere-bientot-durable-2.html
Made in local
« oui aux petits producteurs » : ce n’est pas un slogan,
mais la formule inscrite sur le nouveau produit Candia.
Loin d’être anecdotique, cette démarche correspond
parfaitement avec la tendance du retour au produit local
et régional.
Nombreuses sont les grandes marques qui sortent
des déclinaisons locales de leurs produits à l’instar de
McCain avec « L’frite de Ch’nor ».
Mais aujourd’hui, le mouvement prend une autre
dimension incarnée par les locavores, qui consomment
uniquement des produits provenant d’un rayon maximal
de 150 km.
Au Royaume-Uni, les initiatives se multiplient dans ce
sens. Ainsi, le distributeur Waitrose invite par exemple
les producteurs locaux à parler de leurs produits. Belu
Water a imaginé une bouteille d’eau “neutre en carbone”
en réduisant les émissions de ses camions en limitant
ses déplacement à un périmètre local.
En France, des réseaux de distribution comme « Grand
Frais » investissent sur ce créneau avec succès en
vendant des fruits et légumes essentiellement locaux.
Casino commence à indiquer sur ses étiquettes le taux
de CO2 dépensé pour le transport.
Marketing Magazine - septembre 2008
© ADETEM - Marketing @ la Une - Numéro 33 - Novembre 2008 - 7
Marques
Les marques, trait d’union entre génération ?
Les marques se déclinent en objets nomades
Une marque peut-elle intéresser à la fois les jeunes et
les boomers ? C’est la question que s’est posé l’institut
Millward Brown.
Des points communs
Les deux générations présentent des points communs.
Toutes les deux ont envie de profiter de la vie de façon
insouciante. Elles sont également toutes deux boulimiques
de médias, de sports de
loisirs et d’expérimentations
en tous genres. Elles ont
par ailleurs toutes deux le
sentiment d’être dépositaire
de la modernité.
Des
marques
“pont
générationnel”
Dans ce contexte, jeunes
adultes et jeunes seniors
se retrouvent avec leurs
marques
préférées
communes qui forment
une sorte de “pont générationnel”. Arrivent en tête dix
marques que Millward Brown décrit comme transversales
: Picard, Apple, Ikea, Orange, Nespresso, McDonald’s,
Décathlon, SNCF, Carrefour et Cdiscount.com. Rien à
voir apparemment, et pourtant... D’une part, ces marques
sont toutes basées sur des codes graphiques simples et
extrêmement cohérents, transmettent, d’autre part, des
valeurs d’innovation, de dynamisme et de changements,
et ont un discours résolument positif dans une société
plutôt mal en point. Elles répondent aussi au problème
du pouvoir d’achat avec un positionnement prix plutôt
positif pour la plupart d’entre elles.
Ces marques ont, par ailleurs, su se construire un
écosystème, dans lequel le consommateur peut vivre
des expériences inédites.
Le marketing de segmentation n’est pas, donc, un
passage obligé pour les marques. Le marketing «trans»
ou «inter» générationnel n’est donc pas un mythe !
Marketing Magazine - septembre 2008
Glacières, désodorisant pour voiture, pare-soleil,
chaussures de trecking…, des marques célèbres pour
de toutes autres activités se lancent dans l’univers du
voyage, des loisirs et du plein air. Le principe est toujours
le même : un intermédiaire planche sur le concept avec
des designers puis prend en charge leur conception et
leur distribution.
Des marques de boissons
Les industriels des boissons s’intéressent de près à cet
univers nomade : Perrier avec une glacière, Champony
avec son kit fêtes, ou Coca avec ses produits outdoor.
Mais aussi des marques “plus industrielles”
Même des marques à connotation plus industrielle se sont
lancées dans ce type de produit à l’instar de Michelin,
avec son gonfleur.
Chiffres d’affaires et visibilité accrue
L’enjeu pour les marques : générer un chiffre d’affaires
supplémentaire mais aussi accroître leur visibilité en
s’implantant dans d’autres univers.
Mais attention, l’opération peut s’avérer risquée si le
produit est trop éloigné de l’univers de l’entreprise. Perrier
a ainsi vu la sortie de son désodorisant se solder par un
échec cuisant.
Les Echos - 1er septembre 2008
Marques de stars, stars de marques
Dans une société du tout people, les célébrités sont
devenues prescriptrices. Le phénomène n’est pas
nouveau mais a encore pris de l’ampleur. L’outil Adoscope
de TNS a recensé, en 2007, 4015 créations intégrant une
personnalité.
Des accélérateurs de vente efficaces
Les stars sont non seulement des relais d’influence, mais
aussi des accélérateurs de notoriété et donc de ventes.
Quand l’association est réussie, la répercussion peut être
immédiate. Ainsi Nespresso, avec George Clooney, a
enregistré une hausse de plus de 40 % de ses ventes.
Des règles à respecter : «un ADN commun à la marque
et au people»
Chacun doit y trouver des intérêts désormais autres que
financiers. La star doit être en adéquation avec le concept
du produit et les valeurs doivent être partagées, au risque
d’essuyer des échecs comme Gap et Jessica Parker ou
Chrysler et Céline Dion.
Le tout est, pour la marque, de bien connaître son propre
ADN et également les goûts et les caprices des stars.
D’où l’importance du dialogue.
Il faut, de plus, veiller à la confusion que peut entraîner
la multiplication des contrats des stars. George Clooney
prête son image à Nespresso, Omega et aussi à Martini.
Désormais les stars sont de vraies marques. Aux marques
donc de se comporter comme de vraies stars.
Marketing Magazine - octobre 2008
© ADETEM - Marketing @ la Une - Numéro 33 - Novembre 2008 - 8
Relation client
La relation client à l’heure de la participation
Internet : la mémoire des marques
Certes, l’entourage et les associations de consommateurs
restent les sources d’information préférées des personnes
interrogées, mais désormais, celles recueillies à travers
les blogs, forums et chats sur internet arrivent en 4e
position (45 %). Elles talonnent aujourd’hui les brochures
commerciales (56 %). Ainsi, 57 % des personnes
interrogées recherchent l’avis d’autres clients en ligne,
quand 63 % donnent le leur.
Sur Internet et contrairement aux préjugés, les avis positifs
et négatifs s’équilibrent : plus d’un quart des avis sont
directement adressés sur les sites officiels des entreprises.
Le web permet désormais aux clients de prendre le
pouvoir dans des espaces tels que blogs, chats, forums
où «les consommateurs qui parlent aux consommateurs».
Cependant, l’émergence de ces canaux d’information
non maîtrisés, qui pourrait apparaître comme un risque
pour les entreprises, sont autant d’opportunités : 1/3 des
personnes interrogées modifient leur perception au final,
dont 45 % en bien.
La capacité des entreprises à prendre en compte ces
tendances émergentes sera déterminante pour nouer
une relation de confiance et de fidélité.
Outre la mise en place de dispositifs de veille permettant
une meilleure réactivité, les entreprises peuvent utiliser
ces espaces d’expression pour réaliser de la co-création
ou du co-design de produits sur des suggestions faites par
leurs clients. C’est un gisement important et insoupçonné
d’innovation : 25 % des internautes interrogés se déclarent
tout à fait intéressés pour intégrer une communauté
autour d’une entreprise.
http://www.tns-sofres.com/presse_communique.
php?id=574 et
Marketing Magazine - septembre 2008
Historiser la relation pour doter la marque d’une mémoire
constitue le véritable défi d’une relation multicanale. Audelà de la gestion des points de contact et de la déclinaison
des messages sur les différents canaux, l’enjeu relationnel
réside dans la capacité à se constituer une solide base
de donnée unifiée et à déclencher en temps réel des
messages personnalisés.
Des sites internet et des outils souvent mal exploités
De nombreuses marques ont construit ces dernières
années des “sites internet nouvelle génération” qui
intègrent toute une batterie d’outils de tracking de
génération de trafic et d’interaction. Mais elles l’ont fait
souvent sans savoir comment transformer ces contacts
virtuels en contacts réels.
Des actions CRM encore trop cloisonnées
Autre cas de figure, dans la majorité des cas, les entreprises
ont développé des bases de données par « business unit »
ou par ligne de produit qu’il devient urgent de consolider
pour une vision unique et cohérente.
Penser et fonctionner en mode CRM multicanal requiert
une organisation nouvelle, mais également une nouvelle
vision du métier.
Les Echos - 17 juillet 2008
Vendeur-témoin
“Les sources d’information préférées des
internautes avant d’acheter
un produit ou un service? “
Second millésime de l’étude réalisée par l’ADETEM en partenariat avec SOCIO Logiciels et
Research Now
Les sources les plus crédibles pour l’internaute
Pour se différencier et renforcer sa relation client,
l’enseigne de jeux et jouets La Grande Récré a inventé
le concept de “parents-conseil” : des vendeurs capables
de faire partager leur propre expérience de parents pour
aider leurs clients dans leurs décisions d’achats. Pour
favoriser leur repérage, chaque vendeur porte un badge
indiquant son expérience familiale : “papa-conseil”, “papyconseil”, “tonton-conseil”…
http://www.oeil-laser.com/courant/article5.html
Relation client, les marques perdent des points
Selon les résultats de la 5e édition du Relationship Score
(RSC) de la délégation marketing services de l’Association
des Agences- Conseils en Communication, la qualité de
la relation des marques avec leurs clients se détériore.
En moyenne, les 159 entreprises étudiées perdent entre
2 et 3 points. L’étude attribue ce recul à la multiplication
des blogs, forums et autres sites de comparaison de
marques, mais également à la baisse du pouvoir d’achat.
Au classement général de cette étude réalisée par l’institut
BVA, Yves Rocher détrône cette année la Maif.
La Tribune - 15 septembre 2008
1 - Tests de consommateurs
2 - Amis et connaissances
3 - Avis des consommateurs sur Internet
4 - Journalistes des magazines spécialisés
3 différences significatives entre 2007 et 2008
la consultation des avis d’autres consommateurs
progresse de plus de 7 points à 67%
celle des forums de plus de 11 points à 56%
celle des blogs, certes encore marginale bondit
de 7 points pour passer à 25%
© ADETEM - Marketing @ la Une - Numéro 33 - Novembre 2008 - 9
Relation client
Le CRM se refait une santé grâce au multicanal
Essor de l’e-CRM
Le CRM, qui a longtemps été synonyme de programmes
« usines à gaz » et de gouffres financiers, connaît un
retour en grâce avec Internet. Un CRM multicanal s’est
largement installé via les contacts par mails, sites web
et SMS.
Preuve en est l’éclatante santé du marché mondial des
solutions informatiques qui s’est accru, selon le Gartner,
de 23,1 % en 2007.
E-CRM : efficace et peu coûteux
Et si le marché de la gestion de la relation client se porte
à merveille, c’est aussi parce que les bienfaits de l’e-CRM
ne se limitent pas aux seules économies. La rapidité de
la mesure de la performance contribue également à
convaincre les plus réticents. En outre le web marketing
permet de rectifier très rapidement le tir.
Un marché en ébullition
Conséquence : le marché est en ébullition, de nouveaux
acteurs arrivent tandis que la tendance est au regroupement
chez les grands éditeurs. Cela bouge aussi du côté des
conseils en stratégie de la relation client où les agences
de communication intègrent des webs agencies afin de
maîtriser l’aspect technique du CRM par Internet.
Le risque d’intrusion
Revers de la médaille, la facilité et la performance de
l’e-mailing ont entraîné certains annonceurs à en abuser
et à sous-estimer les menaces d’effet de rejet. Pour
permettre aux inconditionnels de l’e-CRM de revenir à la
raison, l’agence de marketing direct ETO a mis au point
un baromètre de l’intrusion. Les résultats sont sans appel
: 6 consommateurs sur 10 déclarent que la réception
d’emails non sollicités dégrade l’image qu’ils ont des
marques expéditrices.
Après l’e-CRM, le m-CRM
Nous sommes bel et bien entrés dans l’ère de la
dématérialisation et, après l’e-CRM, on voit arriver le
m-CRM ou la gestion de la relation client via le téléphone
mobile.
Des défis à relever
Si les perspectives du m-CRM sont encore plus
alléchantes que celles du e-CRM, les dangers sont élevés
car le client peut avoir de plus en plus le sentiment d’être
harcelé et tout dépendra de l’intelligence avec laquelle les
annonceurs traiteront leurs clients. Il va devenir essentiel
pour les marques d’adapter leur communication au degré
d’intimité souhaité par leurs clients. Autre défi majeur
du CRM, le multicanal. En effet, organisées en silos
cloisonnés (points de vente, call centers, boutiques en
lignes…), beaucoup d’entreprises peinent à maintenir le
contact avec les consommateurs lorsqu’ils passent d’un
canal de vente à un autre.
Tel est le challenge numéro un du CRM de demain :se
démarquer et se décloisonner.
Marketing Magazine Octobre
A consulter :
Le hub du Groupe
La Poste consacré à
la Performance Client
http://www.laposte.fr/lehub/
A ne pas manquer !
les Journées Nationales
du Marketing 2008
CO-MARKETING - LE CLIENT,
SOURCE D’INNOVATION MARKETING
11 et 12 décembre 2008 - Paris
http://www.adetem.org/index.php?art=1&th=303
© ADETEM - Marketing @ la Une - Numéro 33 - Novembre 2008 - 10
Médias
Vers un affichage taille XXL
La mesure d’audience doit s’adapter
Face à la profusion des messages, la problématique pour
les annonceurs est de se démarquer. La communication
extérieure y répond par des formats événementiels souvent
spectaculaires qui, demain, se déclineront en version
digitale. Pour les entreprises, c’est également un moyen
pour pallier la diminution des surfaces d’affichages et
parfois réduire les coûts d’achats d’espaces publicitaires.
L’affichage transport, univers où le consommateur
(automobiliste, usager du métro, du train ou passager
aérien) est en quelque sorte captif durant un temps donné,
ne veut pas être en reste. C’est ainsi que l’on peut voir
des affichages de format événementiel dans les parking,
dans les aéroports ou encore dans le métro.
L’affichage de baraquement et d’échafaudage est une
tendance qui permet aux entreprises d’utiliser leur propre
patrimoine pour mener une campagne événementielle
mettant en scène leur univers.
Mais à l’extérieur aussi, l’affichage dynamique est la
prochaine étape à franchir pour développer les possibilités
de ce média.
Marketing Magazine - septembre 2008
Pour les acteurs du paysage télévisuel français, l’ennemi
a un nom : « atawad ». Cet acronyme anglais signifie
« n’importe quand, n’importe où, sur n’importe quel
appareil » («anytime, anywhere, any device») et résume
la nouvelle manière de consommer la télévision. Cette
«délinéarisation» de la consommation des programmes
télévisuels soulève néanmoins un problème majeur :
comment suivre et mesurer cette audience mouvante ?
Face à cette cascade d’évolutions majeures, Médiamétrie
a réagi, et prépare plusieurs ripostes. L’arme fatale de la
mesure d’audience nouvelle génération s’appelle alors
« Watermarking ». Cette technique mise au point par
Thomson consiste à tracer les contenus audio et visuels
en marquant le signal à la source de la diffusion. Toutes
les sept secondes, un marqueur numérique identifie la
chaîne et l’heure de diffusion. La nouvelle génération
d’audimètre récupère ces marqueurs et les transmet
aux ordinateurs de Médiamétrie. Le système devrait être
disponible fin 2008.
Les Echos - 31 juillet 2008
La concurrence d’Internet
Selon une étude de l’institut Médiamétrie, le temps
quotidien passé par les téléspectateurs français devant
les grandes chaînes hertziennes (TF1, France 2, France
3, Canal+ et M6) a diminué en moyenne de 18 minutes au
premier semestre 2008. L’enquête précise également que
40 % de la consommation audiovisuelle des 13-24 ans
transite désormais par leur ordinateur. Conséquence : les
investissements publicitaires sur Internet ont augmenté
de 30 % au premier semestre.
http://www.mediametrie.fr/
A consulter sur les médias :
http://www.observerpouragir.com/
© ADETEM - Marketing @ la Une - Numéro 33 - Novembre 2008 - 11
Promotion des ventes
Web et mobile à tous les étages de la promo
Les promotions en pleine mutation
Espace d’exposition, de rencontre, d’échange et de
participation, le web réunit toutes les conditions pour que,
au-delà de l’accroche commerciale, le contact débouche
sur une relation plus personnelle. Avec lui, la dimension
« promo-relationnelle» explose.
Les jeux concours coûtent beaucoup
moins cher
Sur un média de masse comme le net,
la participation aux jeux concours est
considérablement facilitée. L’audience
de certaines opérations peut atteindre
des millions de contacts en un temps
record. Les coûts d’organisation sont
divisés par cinq à dix : logistique, saisie
manuelle de données, impression et
envois de coupons.
Un support souple qui permet de
répondre aux impératifs de retour sur
investissement
En terme de marketing, le numérique facilite aussi
beaucoup les choses. Il permet d’évaluer les multiples
impacts d’une opération à tous les stades, de cibler
précisément des populations qualifiées et d’être réactifs.
Les dotations changent
Dans l’univers des dotations aussi, la donne change. On
est passé du briquet aux fichiers téléchargeables.
Avec le déploiement de l’Internet mobile et le
développement de nouveaux usages de consommation,
on devrait voir croître de nouvelles formes de numérisation
de la promotion et d’autres interactions « promorelationnelles ».
De nouvelles formes de promo sont à venir
Sur le point de vente d’abord, grâce aux technologies
Blue Tooth ou RFID, mais aussi dans la rue, comme l’a
fait Sephora pour Lancôme, avec un panneau d’affichage
qui invitait les passants à retirer un échantillon gratuit du
nouveau parfum dans la boutique située juste en face.
Dans les mondes réel et virtuel, jamais la promotion
n’aura été aussi transversale.
Stratégies - 10 juillet 2008
Entre la baisse de la consommation des ménages et la
Loi sur la Modernisation de l’Economie (LME), le chiffre
d’affaires des distributeurs risque de baisser. Ils devront
donc trouver de nouveaux leviers pour financer l’animation
commerciale en magasin ou du moins pour
la rationaliser.
La chasse au superflu
Les industriels vont réduire les promotions
très coûteuses comme les lots ou les
“produits girafes” au profit d’opérations de
réduction de prix.
Eviter la surenchère de programmes
Fini l’empilage de multiples promotions
émanant tant de l’industriel que du
distributeur sur un même produit. Place à un
nouveau type de collaboration, à un nouveau
trade marketing.
De l’information, des services
Les consommateurs sont encore avides de promotion
mais plus les mêmes qu’avant. Pourquoi ne pas concevoir
de nouvelles mécaniques ? La promotion ne se limite
pas au prix, mais englobe toutes les astuces donnant
envie d’acheter plus vite, comme de l’information, des
services ou des invitations à des ventes privées. Autant
de promotions plus qualitatives.
LSA - 18 septembre 2008
Une MDD offerte pour une Marque Nationale achetée
Publix, enseigne américaine de supermarchés, vient
de lancer une opération promotionnelle inédite de type
BOGOF (Buy One Get One Free) : sur des achats parmi
quatre références de marques nationales, l’enseigne offre
son équivalent dans sa version MDD.
Source : Supermarketnews
Et http://www.promoaffinity.com/2008/08/une-mdd-offerte.html
Pour en savoir plus sur la promo :
http://www.cles-promo.com
© ADETEM - Marketing @ la Une - Numéro 33 - Novembre 2008 - 12
E marketing
Ces marques qui savent faire parler d’elles sur le
net
Les budgets destinés à nourrir le buzz sur internet sont
à la hausse et la chasse aux blogueurs influents est
désormais un sport national.
Le groupe Interactif Fullsix vient de livrer les conclusions
d’une étude qualitative sur les conversations des
consommateurs sur Internet. Des résultats qui montrent
l’influence de la voix des internautes. 30% des liens
obtenus en sollicitant une marque sur un moteur de
recherche sont des contenus créés par des internautes.
Mais toutes ne sont pas logées à la même enseigne. Dix
marques, généralement celles qui investissent le plus en
publicité, concentrent à elles seules près de la moitié des
messages émis. Ce niveau varie aussi en fonction des
catégories : l’automobile, l’équipement et les télécoms
sont nettement plus impliquants que la distribution.
La Tribune - 8 septembre 2008
Les marques sous l’oeil de l’internaute
Les clients dialoguent, échangent, critiquent, et parfois
se rebellent sur le net. Unilever vient de l’apprendre à
ses dépends. Ses campagnes Dove valorisent l’image
de la femme à travers le concept de beauté intérieure,
alors que ses publicités pour Axe (déodorant masculin)
véhiculent les pires clichés sexistes. Sur le Web, un
publicitaire américain a opéré un montage à partir
d’images des publicités des deux marques. Avec un
slogan détourné : « dîtes-le à votre fille avant qu’Unilever
le fasse ». La vidéo pastiche a été visionnée plusieurs
centaines de milliers de fois par semaine.
L’Entreprise - 1er septembre 2008
Un dossier du Journal du Net :
Comprendre le phénomène
des «serious games»
Des «jeux sérieux» : derrière cet oxymore, se
cache l’une des tendances les plus en vogue
du marketing digital aux Etats-Unis. En quoi
consiste
ce phénomène ? Comment se différencie-t-il
de l’advergaming?
Le point en questions-réponses.
http://www.journaldunet.com/ebusiness/crm-marketing/dossier/comprendre-et-utiliser-les-seriousgames/comprendre-le-phenomene-des-seriousgames.shtml
La réalité embrouillée
Il devient difficile de
garder les pieds sur
terre et de démêler le
vrai du faux. Le dernier
Festival de Cannes a
fait une large place aux
docus-fictions, les jeux
vidéos sont de plus en
plus réalistes tandis qu’Internet brouille de plus en plus
les frontières. Pour le philosophe Philippe Quérir, pour qui
ce « brouillage » fait désormais partie de notre quotidien,
un des risques est la perte de notre sensibilité.
Expérimenter plusieurs vies
S’évader dans les mondes virtuels est particulièrement
tentant : “l’homme devient invincible, capable de toutes
les audaces dans ce faux monde où rien n’est interdit.”
Des mondes virtuels « bénéfiques »
Pour le psychanalyste Michael Stora, le jeu vidéo peut être
considéré comme “une forme d’antidépresseur interactif
qui peut valoriser l’être humain et lui redonner confiance”.
En outre, les jeux vidéos exigent de la persévérance et
posent des règles.
Une attraction irrésistible
Néanmoins, les travers engendrés par le virtuel ne sont
pas inexistants. L’accoutumance en est un de taille.
Marketing Magazine - octobre 2008
Les Web TV de marques fleurissent sur Internet
Après les « consumers magazine », voici les webs
TV. Rip Curl, Coq sportif, Toyota…, les marques sont
nombreuses à se lancer et les moyens engagés de plus
en plus importants.
Des contenus multimédias relayés sur tous les canaux
«Les webs TV, c’est en quelque sorte un consumer
magazine auquel on aurait ajouté du son et de la vidéo,
et dont la diffusion peut être relayée sur l’ensemble des
terminaux (ordinateur, mobile, points de vente, bornes
interactives)» note le Directeur associé de l’agence de
web qui a créé le web TV de Ripo Curl.
Créer un buzz propre à la marque
Le but est de créer des contenus que les internautes
s’approprient, téléchargent, diffusent avec un seul souci :
créer une audience qui soit propre à la marque.
Désormais, les annonceurs prennent ce nouveau canal
très au sérieux et des moyens importants sont investis
dans des créations originales.
La Tribune - 1er septembre 2008
© ADETEM - Marketing @ la Une - Numéro 33 - Novembre 2008 - 13
E marketing
Les nouvelles autoroutes des annonceurs
En attendant les publicités interactives sur les mobiles,
les constructeurs automobiles ont investi les blogs et les
forums de référence du secteur.
Ainsi, les blogueurs influents du secteur bénéficient du
même traitement que les journalistes spécialisés (prêt
de voitures, essais en avant-première, …).
Mais les blogs ne sont pas les seuls à attirer l’attention
des passionnés d’automobile et des marques. Il faut
aussi compter avec les sites de petites annonces qui
lancent des forums par marque ou par thématique.
Deux autres catégories sont en plein essor : les réseaux
sociaux type Facebook, où les particuliers se rencontrent
et discutent de leur passion pour l’automobile et les
plates-formes vidéo type Youtube où ils commentent,
images à l’appui, les qualités des voitures.
Certaines marques automobiles ont d’ores et déjà
commencé à investir ces sites avec la publicité, tandis
que d’autres ont pris le risque d’intervenir avec un « faux
nez » sur Facebook.
Mais certaines, comme Nissan, se sont pris une volée de
bois vert et cela a servi d’avertissement et désormais la
plupart des constructeurs agissent à visage découvert.
Ils peuvent, par exemple, diffuser des films publicitaires
en version longue sur des plates-formes vidéo, tablant
sur le marketing viral.
Mais surtout ils sélectionnent des internautes qui testent
leurs produits, puis donnent leur avis ; ces «customer
evangelists» peuvent s’exprimer avec plus ou moins
d’importance selon qu’ils publient sur des mini-sites, des
blogs perso ou des forums.
Mais le revers de la médaille se situe dans l’éclatement
des audiences sur des sites très divers. Ce qui rend
l’audience difficile à mesurer par les annonceurs.
Pour y remédier, les agences médias devront trouver de
nouveaux outils.
CB News - 29 septembre 2008
Client communautaire
Créé à l’initiative des 3 Suisses et inspiré par des initiatives
américaines
(Etsy)
et
allemandes
(Dawanda),
UpFactory.
com
est
un site qui
offre
aux
créateurs
de
mode
indépendants la possibilité de disposer de leur propre
boutique en ligne et de faire ainsi connaître leurs
créations. Il leur suffit pour cela de reverser un euro par
article inséré et de céder une partie de leurs revenus au
site (commission de 20 % sur les ventes effectuées).
L’originalité de UpFactory.com ne réside pas seulement
dans sa volonté de faire connaître de jeunes créateurs,
elle est aussi dans son mode de fonctionnement, entre
un “myspace marchand” et un “eBay communautaire”.
Ici, l’internaute est plus qu’un visiteur ou un acheteur, il
est un acteur du site : un apporteur possible de créations
certes, mais surtout une source de points de vue sur la
sélection proposée, capable de soutenir et d’encourager
de nouveaux talents à l’abri du diktat des magazines de
mode.
http://www.oeil-laser.com/courant/article3.html
Renault gazouille sur Twitter
Après les blogs, SecondLife ou les applications
Facebook, les agences de communication ont trouvé
un nouveau « concept » à vendre à leurs clients : le
micro blogging. A l’occasion du Mondial de l’Automobile,
Publicis et Renault dévoilent en effet « Renault_Live »,
un fil de discussion sur le réseau Twitter.com.
Ce dispositif original s’inscrit dans la tendance du
“brandstreaming” qui facilite la mise en relation des
marques et des internautes en dehors des sites officiels,
expliquent les deux partenaires dans un communiqué.
http://www.neteco.com/168130-renault-gazouille-twitter.html
© ADETEM - Marketing @ la Une - Numéro 33 - Novembre 2008 - 14
Fonction marketing
La fonction marketing sous pression
La seconde édition de l’enquête de Stratégic Research
menée auprès des directeurs marketing pour Marketing
Magazine indique leur priorité actuelle et leurs suggestions
en matière de prise de décision.
Vers un marketing plus efficace et moins conquérant
Désormais,
les
directeurs
marketing
doivent
impérativement rendre des comptes sur leur budget, c’est
pourquoi l’efficacité des actions marketing apparaît comme
la première priorité. Dans un contexte de concurrence
forcenée et de croissance zéro, la fidélisation des clients
arrive en second dans l’ordre des priorités.
Les autres sujets prioritaires sont : compréhension
des marchés et des consommateurs, efficacité de la
communication, innovation, optimisation des produits et
des services.
Des prises de décision plus rapides et plus rationnelles
Un des résultats les plus surprenants de l’enquête tient
dans une auto-évaluation sévère des décisions marketing
: 35 % des directeurs reconnaissent que leur entreprise
ne prend pas toujours les bonnes décisions marketing.
Pour améliorer la situation, ils préconisent de raccourcir
les délais de prise de décision et de mieux connecter la
stratégie du marketing avec celle de l’entreprise. Enfin ils
déplorent le rôle persistant du feeling dans la prise de
décision et ils militent pour le retour du rationnel. Pour
cela, ils souhaiteraient être aidés par les consultants
extérieurs, en particulier par les instituts d’études.
Marketing Magazine - octobre 2008
Quelles sont les tendances
qui impactent le plus
votre pratique marketing ? %
pression à court terme
25
nouveaux médias
19
hyper-segmentation
17
des consommateurs
baisse du pouvoir d’achat
8
montée des préoccupations environnementales
7
relation avec la distribution
4
Pouvoir d’achat en hausse pour les cadres du marketing
4 % d’augmentation en moyenne
En 2008, les salaires des professionnels du marketing
renouent avec une croissance soutenue. Selon la toute
dernière étude annuelle Hewitt Associates-Maesina
International Research, leur rémunération a augmenté en
moyenne de 4,1 % pour la partie fixe (contre 2,9 % en
2007) et de 4,4 % au total contre 3 % en 2007.
Des différences d’augmentation
Cette embellie profite davantage aux équipes qu’à ceux
qui les dirigent. Mais tous les cadres ne sont pas logés à
la même enseigne. On constate de vrais extrêmes avec
de très fortes augmentations mais aussi des stagnations,
voire des baisses de salaire pour 20 % des titulaires (ce
qui veut dire que les objectifs n’ont pas été atteints).
Alignement des cadres du marketing et de la vente
On assiste indéniablement à un alignement entre les
cadres du marketing et ceux des ventes avec une
nette mutualisation des objectifs. Même si les critères
d’évaluation ne sont pas les mêmes, la tendance est
effectivement au rapprochement entre le marketing et le
commercial.
Les salariés de la pharmacie sont les mieux lotis
Sur le plan sectoriel, l’édition 2008 confirme la santé
florissante de la pharmacie. Cette année encore, toutes
fonctions confondues, c’est dans ce secteur que les
professionnels du marketing sont les mieux payés.
“Ses cadres sont payés de 10 % à 25 % au-dessus de
la moyenne “, indique Jean-Michel Azzi. Un constat qui
s’applique également aux industriels de l’hygiène et de
la cosmétique. En revanche, l’agro-alimentaire, où le
marketing est pourtant roi, est cette année en retrait.
La situation est encore plus tendue dans le secteur
des services non financiers, qui comprend aussi bien la
distribution que le tourisme ou les transports.
La fonction relation client bien placée
Quel que soit le secteur, les cadres qui ont la charge
des relations avec les clients sont ceux qui ont vu leur
rémunération progresser le plus vite ces dernières années.
“Nous sommes passés d’une sorte d’administrateur des
ventes à un spécialiste de la relation client à la tête d’un
service très pointu”, estime Jean-Michel Azzi.
La Tribune - 20 octobre 2008
(Source : Marketing Magazine,
Octobre 2008)
© ADETEM - Marketing @ la Une - Numéro 33 - Novembre 2008 - 15
@ lire @ écouter @ voir sur le net
Social Network Management
TENDANCES
Entreprise 2018
L’ouvrage officiel du 63e congrès de l’Ordre des Expertscomptables sur les grandes tendances du monde dans
10 ans
http://www.scribd.com/doc/6364291/Entreprise2018
L’économie mondiale en 2050
«L’économie mondiale en 2050 : qui saura tirer son
épingle du jeu ?» est le titre d’une étude du département
d’intelligence économique de Price Waterhouse Coopers
disponible gratuitement en téléchargement sur leur site
Internet (en échange de vos coordonnées).
http://www.pwc.fr/le_monde_en_2050_au-dela_des_
brics2.html
DISTRIBUTION
Le discount : un modèle payant pour la distribution
h t t p : / / w w w. j o u r n a l d u n e t . c o m / m a n a g e m e n t /
expert/31857/le-discount---un-modele-payant-pour-ladistribution.shtmll
LME et relations Industrie-Commerce
Bulletin de l’ILEC de septembre
http://www.ilec.asso.fr/
Mythes et réalités du e-commerce
http://www.slideshare.net/Diagnosite/mythes-et-realites-du-ecommerce-presentation?type=powerpoint
MARKETING MOBILE
Observatoire économique de la téléphonie mobile - Faits
et chiffres 2007
Etude réalisée pour l’AFOM - juin 2008
http://www.afom.fr/v4/STATIC/documents/faits-et-chiffres-2007.pdf
Key lessons in mobile advertising
Andy Smith, de la société britannique Admob, expert et
précurseur de la publicité sur les mobiles, répond à la
question “Quel est l’avenir de la publicité mobile ?”.
http://www.observerpouragir.com/documents/presentation%20admob.pdf
RESEAUX SOCIAUX
World Map showing the popularity of social networks
(SNSs) around the world (Oct 2008)
http://www.oxyweb.co.uk/blog/socialnetworkmapoftheworld.php
Présentation sur le management des réseaux sociaux,
par Vanina Delobelle
http://www.slideshare.net/vaninadelobelle/socialnetworks-management-presentation/
Présentation à propos du marketing social, réalisée par
Michael Lazerow, PDG de Buddy Media
«http://www.simonrobic.com/blog/2008/10/30/marketing-social/» l/
UNIVERS VIRTUELS
Découvrez 40 univers virtuels en 7 minutes
http://www.virtualworldsnews.fr/2008/08/25/decouvrez40-univers-virtuels-en-7-minutes/
RELATION CLIENT
Interview sur le wiki de la relation client
François Laurent, en partant de l’origine du marketing et
de ses fondements, démontre de façon chirurgicale que
les entreprises vont devoir domestiquer une nouvelle
forme de dialogue, tant le web 2.0 a changé la donne
dans leurs relations avec leurs consommateurs.
http://www.cherclient.com/index.php/La_premiere_chaine_TV_de_la_relation_client
Olivier Njamfa, co-fondateur et président
«http://www.eptica.com» d’Eptica, nous parle de la Loi
Chatel qui est venue récemment renforcer les droits des
consommateurs.
http://www.cherclient.com/index.php/La_premiere_chaine_TV_de_la_relation_client
WEB 2.0 et les entreprises
Présentation de Capucine COUSIN, auteur du livre : Tout
sur le Web 2.0
http://blog.miscellanees.net/post/2008/10/06/Le-Web20-pour-les-entreprises
Le ‘futur’ du web à la lecture des recommandations du
W3C
Ce support rassemble et synthétise l’essentiel des
problématiques et des standards dudit web sémantique
http://www.slideshare.net/fabien_gandon/le-futur-duweb-la-lecture-des-recommandations-du-w3c-presentation/
LE WEB 2 : bibliographie réalisée par l’équipe de
l’infothèque du pôle universitaire Léonard de Vinci
http://www.devinci.fr/info/documents/bibliographie/
biblioweb2.0_08.pdf
© ADETEM - Marketing @ la Une - Numéro 33 - Novembre 2008 - 16
@ lire @ écouter @ voir sur le net
20 ebooks pour réfléchir sur le Web 2 et l’internet
d’aujourd’hui
MEDIAS
Pour réfléchir sur le Web 2 et l’Internet d’aujourd’hui et
de demain. Des publications en ligne gracieusement
téléchargeables, que ce soit des ebooks (livres
numériques), ouvrages, travaux scientifiques ou revues
thématiques permettent de réfléchir aux pratiques
contemporaines de l’Internet pour prendre du recul sur
les utilisations et attiser sa curiosité d’esprit.
http://www.epn-ressources.be/20-ebooks-pour-reflechir-sur-le-web-2
Convergence des médias : nouvelles opportunités pour
les marques et les acteurs de la communication ?
L’APRES WEB 2.0 selon :
La presse magazine à l’ère digitale : Bilan et
perspectives
http://www.entretiens-du-futur.com/
Cet audit réalisé par l’IFOP auprès des professionnels
du marché publicitaire analyse leurs comportements en
matière de dispositifs de communication convergents dont l’intégration du mobile en tant que média.
http://www.observerpouragir.com/documents/PUBLICITE%20ET%20CONVERGENCE%20-%20
R%C3%A9gie%20Obs.pdf
PricewaterhouseCoopers se penche sur les perspectives
de la presse magazine
http://www.observerpouragir.com/etudes/les-strategiesdinvestissements-crossmedias/
Olivier Auber
Brice Auckenthaler
Gérard Ayache
Michel Bauwens
Fred Cavazza I, II
Denis Ettighoffer I, II
David Fayon
Emmanuel Gadenne
Hubert Guillaud I, II, III, IV
François Laurent
Alain Lefebvre
Pierre Levy
Roger Nifle I, II
Anne-Caroline Paucot
Philippe Peres
Lorenzo Soccavo
MARKETING DU TOURISME
Les grandes évolutions du tourisme dans les 10 ans à
venir
RECHERCHE D’INFORMATIONS
Le web et quelques logiciels au service des rédactions
«Liste de ressources à l’intention des journalistes qui
considèrent que le web peut leur être utile» par Alain
Joannes
http://www.journalistiques.fr/post/2008/10/20/comment-la-presse-d-information-peut-creer-des-emplois
h t t p : / / w w w. o b s e r v e r p o u r a g i r. c o m / d o c u m e n t s /
ETUDE%20EVOLUTION%20DU%20TOURISME%20
DANS%20LES%2010%20ANS.pdf
est le maître mot de la rentrée. Des guides de la radinerie
sortent même pour la première fois. Le radin 2008 a
même son site de référence «www.radins.com», qui
aligne près d’un million d’abonnés tous solidaires pour
s’échanger des bons plans. Et tandis que les magasins
de déstockage et d’usine font le plein, les guides de la
radinerie sortent en librairie.
Priceminister, l’auteur du dérangeant slogan « revendez
vos cadeaux de Noël », récidive avec une pub qui invite à
«réussir sa rentrée radin».
Le Parisien - 30 août 2008
Ressources Electroniques pour les Etudiants de la
Recherche et de l’Enseignement
Le guide REPERE, destiné aux étudiants de Licence
essentiellement, propose une approche de la recherche
documentaire dans les ressources électroniques. Il
présente la démarche de recherche d’information –
de la définition du besoin à l’exploitation des résultats
–, en insistant sur les divers aspects des ressources
proposées.
http://issuu.com/elisaformist/docs/repere2008
© ADETEM - Marketing @ la Une - Numéro 33 - Novembre 2008 - 17
Vient de paraître en marketing
MARKETING ET COMMUNICATION DANS LES ASSOCIATIONS
LES METIERS DU MARKETING, DE LA VENTE ET DE
LA PUB
Hervé Garrault
Éditeur : Juris-Services
Date de parution : 11/2008
ONISEP
Editeur : ONISEP
Date de parution : 10/2008
LES BASES DU MARKETING
LE MARKETING DES EMOTIONS : POURQUOI KOTLER
EST OBSOLETE ?
Collectif
Éditeur : Studyrama
Date de parution : 11/2008
MARKETING STRATEGIQUE ET OPERATIONNEL - DU
MARKETING A L’ORIENTATION-MARCHE
Jean-Jacques Lambin, Ruben Chumpitaz
Éditeur : Dunod
Date de parution : 11/2008
MARKETING DES PRODUITS DE SANTE
Marie-Paule Serre, Deborah Wallet-Wodka
Editeur : Dunod
Date de parution : 11/2008
MARKETING STRATEGIQUE ET OPERATIONNEL : DU
MARKETING A L’ORIENTATION-MARCHE
Jean-Jacques Lambin, Chantal de Moerloose
Editeur : Dunod;
Date de parution : 10/2008
Georges Chétochine
Editeur : Eyrolles
Date de parution : 10/2008
EXERCICES DE MARKETING : MARKETING STRATEGIQUE COMPORTEMENT DE L’ACHETEUR ET GESTION DE
LA RELATION CLIENT MARKETING OPERATIONNEL
Sébastien Soulez, Saïd Halla ,Thierry Himber
Editeur : Gualino
Date de parution : 09/2008
MANUEL DE REUSSITE EN MARKETING DE RESEAU
Johnson Hilton
Editeur : Dauphin Blanc
Date de parution : 09/2008
PRATIQUES SEMIOTIQUES
Jacques Fontanille
Editeur : Presses Universitaires de France - PUF
Date de parution : 09/2008
INTERNET MARKETING 2009
Optimiser votre présence sur Internet - Plus de 60
campagnes analysées
Martin Tissier , Collectif Elenbi
Editeur : Elenbi - Electronic Business Group (EBG)
Date de parution : 10/2008
MARKETING PLANNING - STRATEGIE, MISE EN
OEUVRE ET CONTROLE
Emmanuelle Le Nagard-Assayag (Adapté par), Marian
Burk Wood
Editeur : Pearson Education
Date de parution : 09/2008
L’ESSENTIEL DU MARKETING
Eric Vernette
Editeur : Eyrolles
Date de parution : 10/2008
DICTIONNAIRE DU MARKETING
Thérèse Albertini , Jean-Pierre Helfer, Jacques Orsoni
Editeur : Vuibert
Date de parution : 10/2008
L’ENTRETIEN DE VENTE EN 7 ETAPES : LES TECHNIQUES DE VENTE ET SAVOIR-FAIRE LES PLUS EFFICACES POUR DEPASSER SES OBJECTIFS
Gabs et Pascal Davi
Editeur : Eyrolles
Date de parution : 09/2008
LUXE OBLIGE
LE MARKETING DES SYSTEMES D’INFORMATION : LA
PERCEPTION DES SYSTEMES D’INFORMATION : UNE
NOUVELLE PERSPECTIVE
Vincent Bastien, Jean-Noël Kapferer
Editeur : Eyrolles
Date de parution : 10/2008
Guillaume Puiseux
Editeur : Eyrolles
Date de parution : 10/2008
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Vient de paraître en marketing
LEXIQUE DU MARKETING : LES 2200 MOTS DES
TECHNIQUES MERCATIQUES, DES STRATEGIES ET
DES RELATIONS COMMERCIALES
Nils Prades, Jean-François Martin
Editeur : Bréal
Date de parution : 10/2008
LEXICOM : LES 3500 MOTS DU MARKETING PUBLICITAIRE, DE LA COMMUNICATION ET DES TECHNIQUES
DE PRODUCTION
Alain Milon, Serge-Henri Saint-Michel, Nicolas
Péchenart, Jean-François Martin
Editeur : Bréal
Date de parution : 09/2008
MARKETINGS CONTEXTUELS
Martine Hlady Rispal, Michelle Bergadaà (Préface)
Editeur : Dunod
Date de parution : 09/2008
IDENTITE DE MARQUE
La méthode de référence en marketing qualitatif
M. Sicard
Editeur : Editions d’Organisation
Date de parution : 09/2008
TENDANCOLOGIE - La Fabrication Du Glamour
Ronan Chastellier
Éditeur : Editions d’Organisation
Date de parution : 09/2008
A ne pas manquer !
les Journées Nationales
du Marketing 2008
CO-MARKETING - LE CLIENT,
SOURCE D’INNOVATION
MARKETING
11 et 12 décembre 2008 - Paris
http://www.adetem.org/index.php?art=1&th=303
© ADETEM - Marketing @ la Une - Numéro 33 - Novembre 2008 - 19
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grâce à cette nouvelle édition de plus de 180 pages
Ce guide, entièrement consacré à la recherche d’informations marketing sur
Internet, sur le web visible et invisible, au niveau national et international
vous présente les meilleures sources pour chacun des thèmes suivants :
. Sites ressources
. Consommation
et consommateurs
. Etudes marketing
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client
. Produit
. Distribution
. Communications
. Média
. Fonctions marketing
. Associations
. Publications marketing
. Listes de diffusion
en marketing
. Glossaires
. Cours sur le marketing
on line
. Working papers
. Documents on line
. Chiffres clés
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