E marketing - formagreg
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N° 33 Revue de presse du Centre de documentation de l’ADETEM réalisée par Corinne RUCHAUD A retenir C’est la crise, on s’adapte ! Le consommateur qui voit son pouvoir d’achat fondre, s’adapte. Il part en quête du « bon plan », s’informe, compare, note sur le net et devient même radin. Il fréquente les» harddiscounters» et commerce avec ses semblables. Les marques, de leur côté, s’adaptent au budget des Français, à l’instar de Danone qui lance des « éco packs de yaourt ». La promotion est en pleine mutation et les industriels réduisent la surenchère et les empilages coûteux. Sommaire Revues et sites cités 2 Tendances 3 Jeunes consommateurs 5 Les marques se recentrent vers leurs valeurs essentielles et, après réexamen de leur portefeuille, se concentrent sur les clients les plus profitables. Sur le net, elles travaillent la cohérence. Parlant des consommateurs, certains, comme V. Grégoire, de DDB, vont même jusqu’à évoquer une réinitialisation. Études marketing 6 Engagement de la marque 7 Transversal Marque 8 Relation client 9 Communication médias 11 Promotion des ventes 12 e marketing 13 Fonction marketing 15 @lire @écouter@voir sur le net 16 Vient de paraître 18 C’est la crise, on revient à l’essentiel ! L’heure n’est plus au cloisonnement et des ponts se créent entre les fonctions, les services et même les générations. Les jeunes et les boomers partagent des valeurs en commun, et se retrouvent au travers de marques préférées communes. Le CRM se refait une santé grâce au multicanal et se décloisonne. Dans les mondes réels et virtuels, jamais la promotion n’a été aussi transversale. Avec les mondes virtuels, il est difficile de démêler le vrai du faux et la réalité devient « embrouillée ». Selon la dernière étude Hewitt-Maesina, les fonctions marketing et ventes se rapprochent et mutualisent leurs objectifs. Attention à l’intrusion et au greenwashing Revers de la médaille de la facilité et de la performance de l’e mailing : certains annonceurs ont été entraînés à en abuser et en sous-estimer les effets. Selon le baromètre de l’intrusion de ETO, 6 consommateurs sur 10 déclarent que la réception d’emails non sollicités dégrade l’image des marques qui les envoient. Avec l’arrivée du m-CRM (CRM mobile), les annonceurs devront être encore plus vigilants. Selon l’étude « green on line» d’emarketers, 45,6 % des internautes sont fréquemment exposés à des publicités « vertes ». D’où le sentiment de greenwashing. Le mobile, passeport de la pub de demain Téléchargement, courriel, localisation, vidéo sont autant de services proposés par les opérateurs de téléphone mobile. Autant d’applications qui feront du mobile le support de pub de demain. A condition, toutefois, de respecter la vie privée du consommateur français. © ADETEM - Marketing @ la Une - Numéro 33 - Novembre 2008 - 1 Revues et sites cités C.B. NEWS EDITIONS 4 bis rue de la Pyramide - 92100 Boulogne-Billancourt Tél. : 01 55 38 55 01 http://www.cbnews.fr/ http://www.oeil-laser.com/courant/article5.html http://fr.influencia.net/ http://www.strategies.fr/ LES ÉCHOS 16 rue du 4 Septembre - 75112 Paris cedex 02 Tél. : 01 49 53 65 65 - Fax : 01 49 53 68 00 www.lesechos.fr http://www.csa-fr.com/etudes/marques-et-stars-preferees-des-11-25-ans.htm http://www.oeil-laser.com/courant/article3.html MARKETING DIRECT MARKETING MAGAZINE RELATION CLIENT MAGAZINE E COMMERCE 134-140 rue Galliéni - 92641 Boulogne-Billancourt Tél. : 01 41 31 72 66 - Fax : 01 41 31 72 62 http://www.emarketing.fr/Home.asp http://www.brandweek.com/bw/index.jsp LA REVUE DES MARQUES PRODIMARQUES (Association pour la Promotion et la Diffusion des Marques) 71 avenue Victor Hugo - 75116 Paris Tél. : 01 45 00 00 37 - Fax : 01 45 00 06 70 http://www.prodimarques.com/ http://www.greenwashingindex.com/ http://adage.com/ h t t p : / / w w w. re s e a rc h - l i v e . c o m / h o m e p a g e . aspx?pageid=1&r=y http://www.acidd.com/ http://www.greenit.fr http://www.laposte.fr/lehub/ LA TRIBUNE 42-46 rue Notre Dame des Victoires 75080 Paris Cedex 02 Tél. : 01 44 82 16 16 - Fax : 01 44 82 17 16 www.latribune.fr http://www.cherclient.com/index.php/Accueil http://www.mediametrie.fr/ http://www.observerpouragir.com/ STRATÉGIES Le journal des professionnels de la communication 2 rue Maurice Hartmann - B.P. 62 - 92133 Issy-lesMoulineaux Tél. : 01 46 29 46 29 - Fax : 01 46 29 46 09 www.strategies-online.com http://www.promoaffinity.com/2008/08/une-mdd-offerte. html http://www.cles-promo.com/ http://www.journaldunet.com LE PARISIEN 25 avenue Michelet - 93408 Saint Ouen Cedex Tél. 01 40 10 30 30 www.leparisien.fr http://www.neteco.com/168130-renault-gazouille-twitter.html LSA Libre Service Actualités 12-14 rue Méderic 75815 Paris Cedex 17 Tél : 01 56 79 43 00 Fax : 01 41 31 72 62 http://www.lsa.fr/ © ADETEM - Marketing @ la Une - Numéro 33 - Novembre 2008 - 2 Tendances Un seul commandement pour 2010 : la réinitialisation Vive la crise ! C’est sur cette phrase provocatrice que Vincent Grégoire, de l’agence DDB, a commencé sa présentation de l’étude Lifestyle&Attitudes 2010. «Le consommateur est en effet à la recherche de plus en plus d’exutoires, de signes porteurs de références, de ‘nouveaux paradis’. Des énergies positives commencent à se développer. On vit une période de paradoxes, avec des tendances et leur opposé en même temps. Et tout se fusionne» constate le chasseur de tendances. Du coup, en 2010, le maître mot selon lui, sera celui de «réinitialisation. Il a identifié quatre attitudes de ce nouveau positivisme, auxquelles correspondent à chaque fois une gamme de couleurs, des valeurs et des icônes : évolutionnaire, Xplorer, magicshaman et anartiste. Si, comme Angelina Jolie et Brad Pitt, vous voulez sauver le monde, si vous êtes prêt à vous battre pour une cause qui vous tient à coeur et si vous affichez un look néoguerrier, c’est que vous êtes un évolutionnaire. Si vous penchez plutôt côté Xplorer, c’est que votre ambition est de réconcilier l’humain et la science, tout en orientant votre univers vers plus de féminité et de rondeur. Votre objectif : l’harmonie. Vos armes : l’écoconsommation, l’«emotional food», le yoga ou encore les couleurs pastel. La transgression est votre mode de vie ? Alors vous êtes un magic shaman. Vous aimez les champignons vénéneux, les plantes carnivores et vous rêvez d’élever des serpents. Enfin, vous serez un anartiste si votre site favori est DailyMotion ou YouTube, si vous pensez que l’individu est force de pouvoir et que nous sommes tous des artistes potentiels. Votre ambition : bousculer les idées reçues avec ironie. Quatre tribus identifiées un peu partout dans le monde, et que les marques devront suivre de près afin de répondre le mieux possible à leurs besoins. h t t p : / / f r. i n f l u e n c i a . n e t / a r t i c l e s / a c t u a l i t e s / archive/2008/10/16/article-28698.aspx et http://www.profilenews.fr/ Français et « radin » Face à la crise du pouvoir d’achat, il ne suffit plus comme les années passées d’être «intelligent» ou «malin», il convient d’être «radin». Ce terme autrefois très péjoratif est le maître mot de la rentrée. Des guides de la radinerie sortent même pour la première fois. Le radin 2008 a même son site de référence «www.radins.com», qui aligne près d’un million d’abonnés tous solidaires pour s’échanger des bons plans. Et tandis que les magasins de déstockage et d’usine font le plein, les guides de la radinerie sortent en librairie. Priceminister, l’auteur du dérangeant slogan « revendez vos cadeaux de Noël », récidive avec une pub qui invite à «réussir sa rentrée radin». Le Parisien - 30 août 2008 Conso : les marques s’adaptent au budget des Français Rarement pris de court par les évolutions de consommation de la société, Danone a de nouveau fait preuve d’anticipation en lançant cet été “éco Pack”, un lot de yaourts aromatisés à 1 € les six pots. Ces nouveaux pots ne contenant que 115 g de yaourt (au lieu des 125 g standard) ne supportent aucun suremballage, et leurs déclinaisons aromatiques sont extrêmement limitées. Une arrivée dans les rayons qui s’est faite en toute discrétion, puisqu’aucun investissement publicitaire, ni promotionnel n’a été réalisé, explique la responsable de la communication de Danone France. Nous avons constaté qu’une partie des consommateurs n’était plus en mesure d’acheter des grands formats, préférant gérer leur stock de produits au plus juste, c’est-à-dire au pot près.» Un bon moyen de répondre aux prix agressifs des MDD et des hard discounters, mais surtout de s’adapter au nouveau mode de consommation de bon nombre de Français qui regardent désormais avant tout le prix à l’achat, et se tournent donc vers des produits en petits conditionnements. Cette initiative de Danone pourrait être le précurseur d’une nouvelle stratégie de la part des marques nationales face aux contraintes économiques actuelles. CB News - 15 septembre 2008 © ADETEM - Marketing @ la Une - Numéro 33 - Novembre 2008 - 3 Tendances La société sous influence Tout se note ! Des institutions aux individus, des produits industriels aux produits culturels, des élèves aux enseignants, des médecins aux hôpitaux, aujourd’hui tout se note, tout s’évalue. Notre société semble bel et bien dominée par la culte du chiffre et de l’évaluation. Et Internet n’a fait que renforcer le phénomène ces derniers mois avec l’apparition de sites (à l’heure actuelle déjà fermés) comme note2be ou notet2bib, qui permettaient de noter les professeurs ou les médecins. Bien que la majorité des Français (59 %) considèrent ces sites comme « dangereux », certains se disent intéressés par des sites permettant de noter les profs ou les médecins et 43 % remarquent qu’ils les aident à faire leur choix. Pertes de repères, objectivité perdue, manque de confiance, quelle que soit la raison, la manie des chiffres et des notes semble s’instaurer. Parce qu’on court à travers le temps, les gens veulent aussi des réponses toutes faites. Le doute s’installe sur ces chiffres... Reste que, petit à petit, le doute s’installe sur la fiabilité de ces repères. Selon l’économiste Jean Gandrey, nous «sommes sous l’inflation de chiffres peu transparents ». Ce dernier dénonce les «chiffres froids» qui sont déconnectés du débat public » et préconise les « chiffres chauds » qui réveillent et qui provoquent du débat public sur la façon de les produire. Pour Dominique Levy, les chiffres ont un sens à condition d’éviter de les simplifier, de les sortir de leur contexte et de les « déshumaniser ». Prendre en compte des “indicateurs de santé sociale” Pour Jean Gandrey, «la prise en compte d’indicateurs pertinents d’inégalité, de pauvreté ou de santé sociale pourrait aider les individus à mieux se retrouver dans une société complexe». Une opinion partagée par l’économiste britannique Sir Richard Layard qui, dans son livre « le prix du bonheur », prône la thèse selon laquelle le bonheur devrait être mesuré aussi consciencieusement que le PNB. Marketing Magazine - septembre 2008 La New Economic Fondation est un think-tank indépendant travaillant sur une nouvelle forme d’économie basée sur le bien être et le respect de l’environnement. Elle a notamment lancé le “happy index Planet”. Les consommateurs font plus confiance à des inconnus qu’aux experts Les internautes s’adressent désormais à leurs pairs pour les aider à choisir produits et services. Grâce à l’explosion des médias sociaux et au poids croissant de l’opinion des consommateurs, peu importe dorénavant que ces derniers connaissent ou aient déjà rencontré celui qui les conseille. Même dans les secteurs où l’expertise a toujours été la clé des décisions d’achat comme la finance, l’avis d’un inconnu est en passe de devenir de plus en plus considérable ! L’étude d’Universal McCann menée auprès de 17.000 internautes dans 29 pays et baptisée «When did we start trusting strangers ?», constate une explosion de ce phénomène. Pour vanter les mérites d’un produit entre consommateurs, rien ne vaut MSN Messenger (44.5 %), suivi du mail (42.4 %), du blog (30.4 %), les réseaux sociaux venant un peu plus loin (27.6 %). Quant à la marque, quel que soit son discours, elle laissera toujours planer un doute sur son honnêteté. La famille et les amis représentent la confiance incarnée (avec un indice de confiance de 6.77 sur une échelle allant jusqu’à 10) h t t p : / / f r. i n f l u e n c i a . n e t / a r t i c l e s / a c t u a l i t e s / archive/2008/09/11/article-28241.aspx Le boom du commerce entre particuliers Érosion du pouvoir d’achat oblige, les Français sont de plus en plus nombreux à s’adonner au commerce en ligne entre particuliers. Selon la troisième édition du baromètre du CtoC (consommateur à consommateur) PriceMinisterLa Poste, 56 % des internautes ont ainsi vendu ou acheté au moins un produit en CtoC en 2008, contre 48 % en 2007. Si la quête du «bon plan» explique en partie le succès du phénomène, le recours à ce nouveau mode de consommation s’inscrit pour un internaute sur deux dans une démarche de consommation responsable, apparentée à du recyclage. Cette sensibilité aux enjeux sociétaux dans la décision d’achat grandit : les consommateurs sont 50 % à l’affirmer, contre 37 % en 2007 La Tribune - 22 septembre 2008 http://www.neweconomics.org/gen/ © ADETEM - Marketing @ la Une - Numéro 33 - Novembre 2008 - 4 Jeunes consommateurs Les 11-25 ans désignent leurs marques et stars préférées Z’Adobus, l’omnibus CSA entièrement dédié aux jeunes de 11 à 25 ans, leur a posé la question de leurs marques préférées dans 11 secteurs et de leurs personnalités préférées dans 5 champs d’influence. Seules 5 marques fédèrent tous les âges entre 11 et 25 ans (filles comme garçons) : Sony, Disneyland, Nivea, Orange et Coca Cola. Ces marques rassurent et surtout elles ont fait beaucoup d’efforts dans leur communication auprès des jeunes. “Ce sont aussi des marques qui s’engagent et leur parlent positivement d’avenir», analyse Elisabeth Martine-Cosnefroy, Directeur général de l’institut. Chez les stars, Zinedine Zidane reste l’idole de cette génération. Dans le domaine du cinéma, les vedettes citées sont toutes américaines. Mais, dans le sport, nos jeunes admirent les athlètes nationaux. Fait nouveau, révélateur d’un changement de référent chez ces générations, la très bonne place des personnalités politiques, notamment le trio des présidentielles (Sarkozy, Royal et Bayrou). Marketing Magazine - septembre 2008 et http://www.csa-fr.com/etudes/marques-et-stars-preferees-des-11-25-ans.htm Les banques intensifient leurs efforts pour capter la clientèle jeune L’enjeu est crucial pour les banques de renouveler leurs fonds de commerce et de bâtir leurs marchés futurs. C’est pourquoi les réseaux bancaires courtisent de plus en plus les jeunes. Mais ces derniers ne se laissent pas « bancariser » à n’importe quel prix. Les banques l’ont bien compris et les offres « low cost » se multiplient (ouverture et gestion du compte à un euro, prêts à tarifs préférentiels...). Mais la rentabilité se construit dans le temps et les banques ont prévu d’accompagner les jeunes dans les étapes clefs de leur vie pour les fidéliser. Les Echos - 31 juillet 2008 Les enfants, acteurs de la nutrition Précurseur depuis 2003, des “lofts alimentaires”, Findus s’est associé en 2007 à Banania pour montrer que les enfants peuvent modifier les pratiques nutritionnelles de la famille. Ainsi dix enfants ont été, dans un premier temps, interrogés et observés à domicile en compagnie de leur mère. Dans une deuxième étape, ils ont vécu deux jours d’immersion dans un château avec le nutritionniste Michel Cohen. Pendant ces deux jours, les enfants, qui ont pu s’exercer à plusieurs disciplines comme la cuisine ou la diététique, ont été observés lors des repas. Dans un troisième temps, de retour chez eux, les enfants et leur famille ont été de nouveau interrogés et observés à fin d’évaluation de l’impact des changements sur leur comportement. L’étude a discerné trois types de profils familiaux : les «investis», les «désimpliqués déléguant» (les repas sont élaborés en fonction des envies des enfants souvent autonomes dans la préparation des repas) et les «désimpliqués préparant». L’étude a montré qu’il était nécessaire de favoriser l’implication des enfants grâce à une information claire et motivante, de leur proposer des produits qui combinent plaisir et qualité nutritionnelle et de faciliter la mise en application des règles de base en nutrition. Les enfants peuvent faire évoluer les comportements dans certaines familles. D’autre part, l’étude a incité la marque à modifier sa communication autour du petit déjeuner en s’adressant directement aux enfants sur leurs emballages. La Revue des Marques - juillet 2008 © ADETEM - Marketing @ la Une - Numéro 33 - Novembre 2008 - 5 Etudes marketing Les études on line à l’heure de la qualité Des réseaux sociaux comme bases d’études Un mode de recueil qui prend de l’importance Selon la dernière étude Syntec, les études on line représenteraient 17 % du marché des études quantitatives et 5 % des études qualitatives en France. Cependant, la disparité est forte selon les secteurs et le « online » est prédominant dans les études publicitaires et les études touchant à l’innovation. Internet : un mode de collecte supplémentaire De plus en plus, Internet se substitue ou vient s’ajouter aux autres modes de collecte. En effet, les enquêtes se travaillent de plus en plus en multimodal ou switch mode. Même dans les pays émergents, il est désormais possible de mener des études en ligne. Toujours plus grand Pour répondre à la forte demande d’études par Internet, la course à la taille et à la couverture géographique est toujours d’actualité pour les access panels. Des panels plus spécialisés Tandis que grandissent les panels généralistes, des panels spécialisés se multiplient (auprès des médecins, des décideurs informatiques, en B to B...). Un focus sur la qualité Une attention plus forte est désormais portée à la qualité des enquêtes : processus de recrutement des panélistes, gestion des personnes interviewées instituts et les grands data providers investissent de plus en plus en “research on research” pour comprendre ce qui peut influer la qualité des réponses. Des mesures de contrôle sont mises en place pour éliminer les questionnaires où l’on soupçonne un manque d’attention du répondant. Analyser la voix du consommateur Le fait que les consommateurs soient devenus de plus en plus adeptes des sites communautaires n’a pas échappé aux études. C’est pourquoi celles-ci cherchent à suivre et à analyser cette “voix du consommateur”. Deux façons d’entrer dans la galaxie du net s’imposent alors : soit être en posture d’écoute passive (blogs, blogueurs, forum...) avec la mise en place d’un dispositif de veille, soit être en intéractivité en intégrant des espaces d’échanges avec le consommateur en créant des blogs et en entrant dans les forums. La richesse des communautés Tous les instituts découvrent la richesse des communautés soit pour recueillir les opinions des consommateurs sur la durée, soit pour faire de la co-création. Pour les data providers, le web 2.0 est un facteur d’enrichissement du recrutement des panélistes. Marketing Magazine - octobre 2008 Aux États-Unis, General Mills et Kraft lancent concomitamment leur propre réseau social, baptisés respectivement Pssst et Kraftfirsttaste. Objectif majeur : faire connaître leurs nouveaux produits aux membres de ces communautés. Ils offrent tous deux coupons et échantillons, la possibilité d’échanger, de publier des recettes, des photos et surtout de donner leur avis sur ces nouveaux produits ou encore de répondre à quelques questions. Pssst compte déjà 100 000 membres un mois seulement après son ouverture. Les deux marques s’inspirent de la base de jeunes filles Tremor de Procter and Gamble, qui existe depuis plusieurs années mais, différence notable, ces nouveaux réseaux s’intègrent totalement dans la stratégie de communication des groupes sur le Net. Source : www.brandweek.com et www.adage.com R&D participative Aux Pays-Bas, Philips vient de créer SimplicityLabs. Il s’agit d’un outil de recherche marketing on line qui teste des consommateurs au tout début de la conception du produit. Les feedbacks ainsi obtenus permettent d’améliorer le produit avant même qu’il soit achevé. Cette approche est appliquée à tous leurs départements (appareils électroménagers, lampes,... ) Source : www.research-live.com Etudes on line 17 % du marché des études quantitatives 5 % des études qualitatives en 2007, 55 % des membres du Syntec ont réalisé une étude on line (Source : Syntec, 2007) © ADETEM - Marketing @ la Une - Numéro 33 - Novembre 2008 - 6 Engagement des marques Communiquer sur le développement durable: une évidence pour les entreprises A l’occasion de la 6e Université d’été de la communication pour le développement durable organisée par l’ACIDD*, le Comité 21, l’UDA, l’AACC Marketing Services et Syntec Conseil en Relations Publiques se sont associés pour créer l’Observatoire de la communication et du marketing responsables, en partenariat avec Limelight Consulting. Selon cet Observatoire, 76 % des entreprises sondées affirment avoir une stratégie RSE (responsabilité sociale des entreprises). Et 24 % l’envisagent. Pour autant, cette politique n’est pas nécessairement liée à la présence d’un service de développement durable dédié : seules 55 % en disposent. De fait, la responsabilité du développement durable est relativement atomisée au sein des entreprises. D’où la nécessité pour 70 % d’entre elles d’avoir un groupe de travail transversal pour traiter ce sujet. 80 % des responsables marketing et communication français ont déjà communiqué sur le développement durable selon l’Observatoire Limelight. Et, pour ces derniers, la communication sert avant tout pour «développer une image valorisante et fédératrice auprès de l’interne et des clients» (67 % des réponses). h t t p : / / f r. i n f l u e n c i a . n e t / a r t i c l e s / a c t u a l i t e s / archive/2008/09/18/article-28375.aspx ACIDD : Association Communication et Information pour le Développement Durable http://www.acidd.com/ 85 % des internautes exposés à des pub «vertes» Menée par eMarketer, l’étude “Green Online: Growing Awareness” montre que 6 consommateurs sur 10 sont sensibles à l’environnement. Le sujet est “extrêmement important” pour 16 % des personnes interrogées et “très important” pour 44 % supplémentaires. Pour toucher les consommateurs sur ce sujet, les entreprises comme les ONG recourent massivement au web. Elles utilisent tous les supports en ligne : publicité, vidéo, emails, réseaux sociaux, etc. Résultat : les internautes croulent déjà sous les publicités “vertes” (45,6 % des internautes sont exposés fréquemment à des publicités “vertes) et un sentiment de “greenwashing”. eMarketer relève, enfin, que sur un thème aussi sensible, les internautes s’organisent. Notamment grâce aux blogs où ils publient leur point de vue critique, mais pas forcément toujours négatif. http://www.greenit.fr/article/acteurs/85-des-internautes-exposes-a-des-pub-vertes Le site greenwashingindex.com permet aux internautes de recenser, d’évaluer et de faire voter les campagnes qui leur paraissent les moins honnêtes en matière de «développement durable». h t t p : / / w w w . greenwashingindex. com/ La pub éphémère bientôt durable Anticipant la tendance, le monde bling-bling de la pub en a fini, lui aussi, de célébrer l’éphémère pour promouvoir des pratiques plus durables. Côté agences, les syndicats ont mis au point des chartes de bonne conduite en partenariat avec l’Ademe et l’ARPP (Autorité de régulation professionnelle de la publicité, ex-BVP). Côté annonceurs…, l’attentisme prévaut encore. « C’est un mouvement qui démarre, mais qui rencontre une tendance de fond », estime Gildas Bonnel, Président de l’agence de com’ Sidièse et l’un des animateurs de l’Acidd. Craignant d’être accusé de « greenwashing », les décideurs préfèrent attendre d’avoir un processus de production vraiment écologique pour communiquer sur le sujet. « Pour nous, l’éco-communication est une étape finale, une fois le développement durable placé au cœur de notre stratégie », explique Bertrand Guillet, Directeur de la Communication de Sidel. http://www.newzy.fr/developpement-durable/la-pubephemere-bientot-durable-2.html Made in local « oui aux petits producteurs » : ce n’est pas un slogan, mais la formule inscrite sur le nouveau produit Candia. Loin d’être anecdotique, cette démarche correspond parfaitement avec la tendance du retour au produit local et régional. Nombreuses sont les grandes marques qui sortent des déclinaisons locales de leurs produits à l’instar de McCain avec « L’frite de Ch’nor ». Mais aujourd’hui, le mouvement prend une autre dimension incarnée par les locavores, qui consomment uniquement des produits provenant d’un rayon maximal de 150 km. Au Royaume-Uni, les initiatives se multiplient dans ce sens. Ainsi, le distributeur Waitrose invite par exemple les producteurs locaux à parler de leurs produits. Belu Water a imaginé une bouteille d’eau “neutre en carbone” en réduisant les émissions de ses camions en limitant ses déplacement à un périmètre local. En France, des réseaux de distribution comme « Grand Frais » investissent sur ce créneau avec succès en vendant des fruits et légumes essentiellement locaux. Casino commence à indiquer sur ses étiquettes le taux de CO2 dépensé pour le transport. Marketing Magazine - septembre 2008 © ADETEM - Marketing @ la Une - Numéro 33 - Novembre 2008 - 7 Marques Les marques, trait d’union entre génération ? Les marques se déclinent en objets nomades Une marque peut-elle intéresser à la fois les jeunes et les boomers ? C’est la question que s’est posé l’institut Millward Brown. Des points communs Les deux générations présentent des points communs. Toutes les deux ont envie de profiter de la vie de façon insouciante. Elles sont également toutes deux boulimiques de médias, de sports de loisirs et d’expérimentations en tous genres. Elles ont par ailleurs toutes deux le sentiment d’être dépositaire de la modernité. Des marques “pont générationnel” Dans ce contexte, jeunes adultes et jeunes seniors se retrouvent avec leurs marques préférées communes qui forment une sorte de “pont générationnel”. Arrivent en tête dix marques que Millward Brown décrit comme transversales : Picard, Apple, Ikea, Orange, Nespresso, McDonald’s, Décathlon, SNCF, Carrefour et Cdiscount.com. Rien à voir apparemment, et pourtant... D’une part, ces marques sont toutes basées sur des codes graphiques simples et extrêmement cohérents, transmettent, d’autre part, des valeurs d’innovation, de dynamisme et de changements, et ont un discours résolument positif dans une société plutôt mal en point. Elles répondent aussi au problème du pouvoir d’achat avec un positionnement prix plutôt positif pour la plupart d’entre elles. Ces marques ont, par ailleurs, su se construire un écosystème, dans lequel le consommateur peut vivre des expériences inédites. Le marketing de segmentation n’est pas, donc, un passage obligé pour les marques. Le marketing «trans» ou «inter» générationnel n’est donc pas un mythe ! Marketing Magazine - septembre 2008 Glacières, désodorisant pour voiture, pare-soleil, chaussures de trecking…, des marques célèbres pour de toutes autres activités se lancent dans l’univers du voyage, des loisirs et du plein air. Le principe est toujours le même : un intermédiaire planche sur le concept avec des designers puis prend en charge leur conception et leur distribution. Des marques de boissons Les industriels des boissons s’intéressent de près à cet univers nomade : Perrier avec une glacière, Champony avec son kit fêtes, ou Coca avec ses produits outdoor. Mais aussi des marques “plus industrielles” Même des marques à connotation plus industrielle se sont lancées dans ce type de produit à l’instar de Michelin, avec son gonfleur. Chiffres d’affaires et visibilité accrue L’enjeu pour les marques : générer un chiffre d’affaires supplémentaire mais aussi accroître leur visibilité en s’implantant dans d’autres univers. Mais attention, l’opération peut s’avérer risquée si le produit est trop éloigné de l’univers de l’entreprise. Perrier a ainsi vu la sortie de son désodorisant se solder par un échec cuisant. Les Echos - 1er septembre 2008 Marques de stars, stars de marques Dans une société du tout people, les célébrités sont devenues prescriptrices. Le phénomène n’est pas nouveau mais a encore pris de l’ampleur. L’outil Adoscope de TNS a recensé, en 2007, 4015 créations intégrant une personnalité. Des accélérateurs de vente efficaces Les stars sont non seulement des relais d’influence, mais aussi des accélérateurs de notoriété et donc de ventes. Quand l’association est réussie, la répercussion peut être immédiate. Ainsi Nespresso, avec George Clooney, a enregistré une hausse de plus de 40 % de ses ventes. Des règles à respecter : «un ADN commun à la marque et au people» Chacun doit y trouver des intérêts désormais autres que financiers. La star doit être en adéquation avec le concept du produit et les valeurs doivent être partagées, au risque d’essuyer des échecs comme Gap et Jessica Parker ou Chrysler et Céline Dion. Le tout est, pour la marque, de bien connaître son propre ADN et également les goûts et les caprices des stars. D’où l’importance du dialogue. Il faut, de plus, veiller à la confusion que peut entraîner la multiplication des contrats des stars. George Clooney prête son image à Nespresso, Omega et aussi à Martini. Désormais les stars sont de vraies marques. Aux marques donc de se comporter comme de vraies stars. Marketing Magazine - octobre 2008 © ADETEM - Marketing @ la Une - Numéro 33 - Novembre 2008 - 8 Relation client La relation client à l’heure de la participation Internet : la mémoire des marques Certes, l’entourage et les associations de consommateurs restent les sources d’information préférées des personnes interrogées, mais désormais, celles recueillies à travers les blogs, forums et chats sur internet arrivent en 4e position (45 %). Elles talonnent aujourd’hui les brochures commerciales (56 %). Ainsi, 57 % des personnes interrogées recherchent l’avis d’autres clients en ligne, quand 63 % donnent le leur. Sur Internet et contrairement aux préjugés, les avis positifs et négatifs s’équilibrent : plus d’un quart des avis sont directement adressés sur les sites officiels des entreprises. Le web permet désormais aux clients de prendre le pouvoir dans des espaces tels que blogs, chats, forums où «les consommateurs qui parlent aux consommateurs». Cependant, l’émergence de ces canaux d’information non maîtrisés, qui pourrait apparaître comme un risque pour les entreprises, sont autant d’opportunités : 1/3 des personnes interrogées modifient leur perception au final, dont 45 % en bien. La capacité des entreprises à prendre en compte ces tendances émergentes sera déterminante pour nouer une relation de confiance et de fidélité. Outre la mise en place de dispositifs de veille permettant une meilleure réactivité, les entreprises peuvent utiliser ces espaces d’expression pour réaliser de la co-création ou du co-design de produits sur des suggestions faites par leurs clients. C’est un gisement important et insoupçonné d’innovation : 25 % des internautes interrogés se déclarent tout à fait intéressés pour intégrer une communauté autour d’une entreprise. http://www.tns-sofres.com/presse_communique. php?id=574 et Marketing Magazine - septembre 2008 Historiser la relation pour doter la marque d’une mémoire constitue le véritable défi d’une relation multicanale. Audelà de la gestion des points de contact et de la déclinaison des messages sur les différents canaux, l’enjeu relationnel réside dans la capacité à se constituer une solide base de donnée unifiée et à déclencher en temps réel des messages personnalisés. Des sites internet et des outils souvent mal exploités De nombreuses marques ont construit ces dernières années des “sites internet nouvelle génération” qui intègrent toute une batterie d’outils de tracking de génération de trafic et d’interaction. Mais elles l’ont fait souvent sans savoir comment transformer ces contacts virtuels en contacts réels. Des actions CRM encore trop cloisonnées Autre cas de figure, dans la majorité des cas, les entreprises ont développé des bases de données par « business unit » ou par ligne de produit qu’il devient urgent de consolider pour une vision unique et cohérente. Penser et fonctionner en mode CRM multicanal requiert une organisation nouvelle, mais également une nouvelle vision du métier. Les Echos - 17 juillet 2008 Vendeur-témoin “Les sources d’information préférées des internautes avant d’acheter un produit ou un service? “ Second millésime de l’étude réalisée par l’ADETEM en partenariat avec SOCIO Logiciels et Research Now Les sources les plus crédibles pour l’internaute Pour se différencier et renforcer sa relation client, l’enseigne de jeux et jouets La Grande Récré a inventé le concept de “parents-conseil” : des vendeurs capables de faire partager leur propre expérience de parents pour aider leurs clients dans leurs décisions d’achats. Pour favoriser leur repérage, chaque vendeur porte un badge indiquant son expérience familiale : “papa-conseil”, “papyconseil”, “tonton-conseil”… http://www.oeil-laser.com/courant/article5.html Relation client, les marques perdent des points Selon les résultats de la 5e édition du Relationship Score (RSC) de la délégation marketing services de l’Association des Agences- Conseils en Communication, la qualité de la relation des marques avec leurs clients se détériore. En moyenne, les 159 entreprises étudiées perdent entre 2 et 3 points. L’étude attribue ce recul à la multiplication des blogs, forums et autres sites de comparaison de marques, mais également à la baisse du pouvoir d’achat. Au classement général de cette étude réalisée par l’institut BVA, Yves Rocher détrône cette année la Maif. La Tribune - 15 septembre 2008 1 - Tests de consommateurs 2 - Amis et connaissances 3 - Avis des consommateurs sur Internet 4 - Journalistes des magazines spécialisés 3 différences significatives entre 2007 et 2008 la consultation des avis d’autres consommateurs progresse de plus de 7 points à 67% celle des forums de plus de 11 points à 56% celle des blogs, certes encore marginale bondit de 7 points pour passer à 25% © ADETEM - Marketing @ la Une - Numéro 33 - Novembre 2008 - 9 Relation client Le CRM se refait une santé grâce au multicanal Essor de l’e-CRM Le CRM, qui a longtemps été synonyme de programmes « usines à gaz » et de gouffres financiers, connaît un retour en grâce avec Internet. Un CRM multicanal s’est largement installé via les contacts par mails, sites web et SMS. Preuve en est l’éclatante santé du marché mondial des solutions informatiques qui s’est accru, selon le Gartner, de 23,1 % en 2007. E-CRM : efficace et peu coûteux Et si le marché de la gestion de la relation client se porte à merveille, c’est aussi parce que les bienfaits de l’e-CRM ne se limitent pas aux seules économies. La rapidité de la mesure de la performance contribue également à convaincre les plus réticents. En outre le web marketing permet de rectifier très rapidement le tir. Un marché en ébullition Conséquence : le marché est en ébullition, de nouveaux acteurs arrivent tandis que la tendance est au regroupement chez les grands éditeurs. Cela bouge aussi du côté des conseils en stratégie de la relation client où les agences de communication intègrent des webs agencies afin de maîtriser l’aspect technique du CRM par Internet. Le risque d’intrusion Revers de la médaille, la facilité et la performance de l’e-mailing ont entraîné certains annonceurs à en abuser et à sous-estimer les menaces d’effet de rejet. Pour permettre aux inconditionnels de l’e-CRM de revenir à la raison, l’agence de marketing direct ETO a mis au point un baromètre de l’intrusion. Les résultats sont sans appel : 6 consommateurs sur 10 déclarent que la réception d’emails non sollicités dégrade l’image qu’ils ont des marques expéditrices. Après l’e-CRM, le m-CRM Nous sommes bel et bien entrés dans l’ère de la dématérialisation et, après l’e-CRM, on voit arriver le m-CRM ou la gestion de la relation client via le téléphone mobile. Des défis à relever Si les perspectives du m-CRM sont encore plus alléchantes que celles du e-CRM, les dangers sont élevés car le client peut avoir de plus en plus le sentiment d’être harcelé et tout dépendra de l’intelligence avec laquelle les annonceurs traiteront leurs clients. Il va devenir essentiel pour les marques d’adapter leur communication au degré d’intimité souhaité par leurs clients. Autre défi majeur du CRM, le multicanal. En effet, organisées en silos cloisonnés (points de vente, call centers, boutiques en lignes…), beaucoup d’entreprises peinent à maintenir le contact avec les consommateurs lorsqu’ils passent d’un canal de vente à un autre. Tel est le challenge numéro un du CRM de demain :se démarquer et se décloisonner. Marketing Magazine Octobre A consulter : Le hub du Groupe La Poste consacré à la Performance Client http://www.laposte.fr/lehub/ A ne pas manquer ! les Journées Nationales du Marketing 2008 CO-MARKETING - LE CLIENT, SOURCE D’INNOVATION MARKETING 11 et 12 décembre 2008 - Paris http://www.adetem.org/index.php?art=1&th=303 © ADETEM - Marketing @ la Une - Numéro 33 - Novembre 2008 - 10 Médias Vers un affichage taille XXL La mesure d’audience doit s’adapter Face à la profusion des messages, la problématique pour les annonceurs est de se démarquer. La communication extérieure y répond par des formats événementiels souvent spectaculaires qui, demain, se déclineront en version digitale. Pour les entreprises, c’est également un moyen pour pallier la diminution des surfaces d’affichages et parfois réduire les coûts d’achats d’espaces publicitaires. L’affichage transport, univers où le consommateur (automobiliste, usager du métro, du train ou passager aérien) est en quelque sorte captif durant un temps donné, ne veut pas être en reste. C’est ainsi que l’on peut voir des affichages de format événementiel dans les parking, dans les aéroports ou encore dans le métro. L’affichage de baraquement et d’échafaudage est une tendance qui permet aux entreprises d’utiliser leur propre patrimoine pour mener une campagne événementielle mettant en scène leur univers. Mais à l’extérieur aussi, l’affichage dynamique est la prochaine étape à franchir pour développer les possibilités de ce média. Marketing Magazine - septembre 2008 Pour les acteurs du paysage télévisuel français, l’ennemi a un nom : « atawad ». Cet acronyme anglais signifie « n’importe quand, n’importe où, sur n’importe quel appareil » («anytime, anywhere, any device») et résume la nouvelle manière de consommer la télévision. Cette «délinéarisation» de la consommation des programmes télévisuels soulève néanmoins un problème majeur : comment suivre et mesurer cette audience mouvante ? Face à cette cascade d’évolutions majeures, Médiamétrie a réagi, et prépare plusieurs ripostes. L’arme fatale de la mesure d’audience nouvelle génération s’appelle alors « Watermarking ». Cette technique mise au point par Thomson consiste à tracer les contenus audio et visuels en marquant le signal à la source de la diffusion. Toutes les sept secondes, un marqueur numérique identifie la chaîne et l’heure de diffusion. La nouvelle génération d’audimètre récupère ces marqueurs et les transmet aux ordinateurs de Médiamétrie. Le système devrait être disponible fin 2008. Les Echos - 31 juillet 2008 La concurrence d’Internet Selon une étude de l’institut Médiamétrie, le temps quotidien passé par les téléspectateurs français devant les grandes chaînes hertziennes (TF1, France 2, France 3, Canal+ et M6) a diminué en moyenne de 18 minutes au premier semestre 2008. L’enquête précise également que 40 % de la consommation audiovisuelle des 13-24 ans transite désormais par leur ordinateur. Conséquence : les investissements publicitaires sur Internet ont augmenté de 30 % au premier semestre. http://www.mediametrie.fr/ A consulter sur les médias : http://www.observerpouragir.com/ © ADETEM - Marketing @ la Une - Numéro 33 - Novembre 2008 - 11 Promotion des ventes Web et mobile à tous les étages de la promo Les promotions en pleine mutation Espace d’exposition, de rencontre, d’échange et de participation, le web réunit toutes les conditions pour que, au-delà de l’accroche commerciale, le contact débouche sur une relation plus personnelle. Avec lui, la dimension « promo-relationnelle» explose. Les jeux concours coûtent beaucoup moins cher Sur un média de masse comme le net, la participation aux jeux concours est considérablement facilitée. L’audience de certaines opérations peut atteindre des millions de contacts en un temps record. Les coûts d’organisation sont divisés par cinq à dix : logistique, saisie manuelle de données, impression et envois de coupons. Un support souple qui permet de répondre aux impératifs de retour sur investissement En terme de marketing, le numérique facilite aussi beaucoup les choses. Il permet d’évaluer les multiples impacts d’une opération à tous les stades, de cibler précisément des populations qualifiées et d’être réactifs. Les dotations changent Dans l’univers des dotations aussi, la donne change. On est passé du briquet aux fichiers téléchargeables. Avec le déploiement de l’Internet mobile et le développement de nouveaux usages de consommation, on devrait voir croître de nouvelles formes de numérisation de la promotion et d’autres interactions « promorelationnelles ». De nouvelles formes de promo sont à venir Sur le point de vente d’abord, grâce aux technologies Blue Tooth ou RFID, mais aussi dans la rue, comme l’a fait Sephora pour Lancôme, avec un panneau d’affichage qui invitait les passants à retirer un échantillon gratuit du nouveau parfum dans la boutique située juste en face. Dans les mondes réel et virtuel, jamais la promotion n’aura été aussi transversale. Stratégies - 10 juillet 2008 Entre la baisse de la consommation des ménages et la Loi sur la Modernisation de l’Economie (LME), le chiffre d’affaires des distributeurs risque de baisser. Ils devront donc trouver de nouveaux leviers pour financer l’animation commerciale en magasin ou du moins pour la rationaliser. La chasse au superflu Les industriels vont réduire les promotions très coûteuses comme les lots ou les “produits girafes” au profit d’opérations de réduction de prix. Eviter la surenchère de programmes Fini l’empilage de multiples promotions émanant tant de l’industriel que du distributeur sur un même produit. Place à un nouveau type de collaboration, à un nouveau trade marketing. De l’information, des services Les consommateurs sont encore avides de promotion mais plus les mêmes qu’avant. Pourquoi ne pas concevoir de nouvelles mécaniques ? La promotion ne se limite pas au prix, mais englobe toutes les astuces donnant envie d’acheter plus vite, comme de l’information, des services ou des invitations à des ventes privées. Autant de promotions plus qualitatives. LSA - 18 septembre 2008 Une MDD offerte pour une Marque Nationale achetée Publix, enseigne américaine de supermarchés, vient de lancer une opération promotionnelle inédite de type BOGOF (Buy One Get One Free) : sur des achats parmi quatre références de marques nationales, l’enseigne offre son équivalent dans sa version MDD. Source : Supermarketnews Et http://www.promoaffinity.com/2008/08/une-mdd-offerte.html Pour en savoir plus sur la promo : http://www.cles-promo.com © ADETEM - Marketing @ la Une - Numéro 33 - Novembre 2008 - 12 E marketing Ces marques qui savent faire parler d’elles sur le net Les budgets destinés à nourrir le buzz sur internet sont à la hausse et la chasse aux blogueurs influents est désormais un sport national. Le groupe Interactif Fullsix vient de livrer les conclusions d’une étude qualitative sur les conversations des consommateurs sur Internet. Des résultats qui montrent l’influence de la voix des internautes. 30% des liens obtenus en sollicitant une marque sur un moteur de recherche sont des contenus créés par des internautes. Mais toutes ne sont pas logées à la même enseigne. Dix marques, généralement celles qui investissent le plus en publicité, concentrent à elles seules près de la moitié des messages émis. Ce niveau varie aussi en fonction des catégories : l’automobile, l’équipement et les télécoms sont nettement plus impliquants que la distribution. La Tribune - 8 septembre 2008 Les marques sous l’oeil de l’internaute Les clients dialoguent, échangent, critiquent, et parfois se rebellent sur le net. Unilever vient de l’apprendre à ses dépends. Ses campagnes Dove valorisent l’image de la femme à travers le concept de beauté intérieure, alors que ses publicités pour Axe (déodorant masculin) véhiculent les pires clichés sexistes. Sur le Web, un publicitaire américain a opéré un montage à partir d’images des publicités des deux marques. Avec un slogan détourné : « dîtes-le à votre fille avant qu’Unilever le fasse ». La vidéo pastiche a été visionnée plusieurs centaines de milliers de fois par semaine. L’Entreprise - 1er septembre 2008 Un dossier du Journal du Net : Comprendre le phénomène des «serious games» Des «jeux sérieux» : derrière cet oxymore, se cache l’une des tendances les plus en vogue du marketing digital aux Etats-Unis. En quoi consiste ce phénomène ? Comment se différencie-t-il de l’advergaming? Le point en questions-réponses. http://www.journaldunet.com/ebusiness/crm-marketing/dossier/comprendre-et-utiliser-les-seriousgames/comprendre-le-phenomene-des-seriousgames.shtml La réalité embrouillée Il devient difficile de garder les pieds sur terre et de démêler le vrai du faux. Le dernier Festival de Cannes a fait une large place aux docus-fictions, les jeux vidéos sont de plus en plus réalistes tandis qu’Internet brouille de plus en plus les frontières. Pour le philosophe Philippe Quérir, pour qui ce « brouillage » fait désormais partie de notre quotidien, un des risques est la perte de notre sensibilité. Expérimenter plusieurs vies S’évader dans les mondes virtuels est particulièrement tentant : “l’homme devient invincible, capable de toutes les audaces dans ce faux monde où rien n’est interdit.” Des mondes virtuels « bénéfiques » Pour le psychanalyste Michael Stora, le jeu vidéo peut être considéré comme “une forme d’antidépresseur interactif qui peut valoriser l’être humain et lui redonner confiance”. En outre, les jeux vidéos exigent de la persévérance et posent des règles. Une attraction irrésistible Néanmoins, les travers engendrés par le virtuel ne sont pas inexistants. L’accoutumance en est un de taille. Marketing Magazine - octobre 2008 Les Web TV de marques fleurissent sur Internet Après les « consumers magazine », voici les webs TV. Rip Curl, Coq sportif, Toyota…, les marques sont nombreuses à se lancer et les moyens engagés de plus en plus importants. Des contenus multimédias relayés sur tous les canaux «Les webs TV, c’est en quelque sorte un consumer magazine auquel on aurait ajouté du son et de la vidéo, et dont la diffusion peut être relayée sur l’ensemble des terminaux (ordinateur, mobile, points de vente, bornes interactives)» note le Directeur associé de l’agence de web qui a créé le web TV de Ripo Curl. Créer un buzz propre à la marque Le but est de créer des contenus que les internautes s’approprient, téléchargent, diffusent avec un seul souci : créer une audience qui soit propre à la marque. Désormais, les annonceurs prennent ce nouveau canal très au sérieux et des moyens importants sont investis dans des créations originales. La Tribune - 1er septembre 2008 © ADETEM - Marketing @ la Une - Numéro 33 - Novembre 2008 - 13 E marketing Les nouvelles autoroutes des annonceurs En attendant les publicités interactives sur les mobiles, les constructeurs automobiles ont investi les blogs et les forums de référence du secteur. Ainsi, les blogueurs influents du secteur bénéficient du même traitement que les journalistes spécialisés (prêt de voitures, essais en avant-première, …). Mais les blogs ne sont pas les seuls à attirer l’attention des passionnés d’automobile et des marques. Il faut aussi compter avec les sites de petites annonces qui lancent des forums par marque ou par thématique. Deux autres catégories sont en plein essor : les réseaux sociaux type Facebook, où les particuliers se rencontrent et discutent de leur passion pour l’automobile et les plates-formes vidéo type Youtube où ils commentent, images à l’appui, les qualités des voitures. Certaines marques automobiles ont d’ores et déjà commencé à investir ces sites avec la publicité, tandis que d’autres ont pris le risque d’intervenir avec un « faux nez » sur Facebook. Mais certaines, comme Nissan, se sont pris une volée de bois vert et cela a servi d’avertissement et désormais la plupart des constructeurs agissent à visage découvert. Ils peuvent, par exemple, diffuser des films publicitaires en version longue sur des plates-formes vidéo, tablant sur le marketing viral. Mais surtout ils sélectionnent des internautes qui testent leurs produits, puis donnent leur avis ; ces «customer evangelists» peuvent s’exprimer avec plus ou moins d’importance selon qu’ils publient sur des mini-sites, des blogs perso ou des forums. Mais le revers de la médaille se situe dans l’éclatement des audiences sur des sites très divers. Ce qui rend l’audience difficile à mesurer par les annonceurs. Pour y remédier, les agences médias devront trouver de nouveaux outils. CB News - 29 septembre 2008 Client communautaire Créé à l’initiative des 3 Suisses et inspiré par des initiatives américaines (Etsy) et allemandes (Dawanda), UpFactory. com est un site qui offre aux créateurs de mode indépendants la possibilité de disposer de leur propre boutique en ligne et de faire ainsi connaître leurs créations. Il leur suffit pour cela de reverser un euro par article inséré et de céder une partie de leurs revenus au site (commission de 20 % sur les ventes effectuées). L’originalité de UpFactory.com ne réside pas seulement dans sa volonté de faire connaître de jeunes créateurs, elle est aussi dans son mode de fonctionnement, entre un “myspace marchand” et un “eBay communautaire”. Ici, l’internaute est plus qu’un visiteur ou un acheteur, il est un acteur du site : un apporteur possible de créations certes, mais surtout une source de points de vue sur la sélection proposée, capable de soutenir et d’encourager de nouveaux talents à l’abri du diktat des magazines de mode. http://www.oeil-laser.com/courant/article3.html Renault gazouille sur Twitter Après les blogs, SecondLife ou les applications Facebook, les agences de communication ont trouvé un nouveau « concept » à vendre à leurs clients : le micro blogging. A l’occasion du Mondial de l’Automobile, Publicis et Renault dévoilent en effet « Renault_Live », un fil de discussion sur le réseau Twitter.com. Ce dispositif original s’inscrit dans la tendance du “brandstreaming” qui facilite la mise en relation des marques et des internautes en dehors des sites officiels, expliquent les deux partenaires dans un communiqué. http://www.neteco.com/168130-renault-gazouille-twitter.html © ADETEM - Marketing @ la Une - Numéro 33 - Novembre 2008 - 14 Fonction marketing La fonction marketing sous pression La seconde édition de l’enquête de Stratégic Research menée auprès des directeurs marketing pour Marketing Magazine indique leur priorité actuelle et leurs suggestions en matière de prise de décision. Vers un marketing plus efficace et moins conquérant Désormais, les directeurs marketing doivent impérativement rendre des comptes sur leur budget, c’est pourquoi l’efficacité des actions marketing apparaît comme la première priorité. Dans un contexte de concurrence forcenée et de croissance zéro, la fidélisation des clients arrive en second dans l’ordre des priorités. Les autres sujets prioritaires sont : compréhension des marchés et des consommateurs, efficacité de la communication, innovation, optimisation des produits et des services. Des prises de décision plus rapides et plus rationnelles Un des résultats les plus surprenants de l’enquête tient dans une auto-évaluation sévère des décisions marketing : 35 % des directeurs reconnaissent que leur entreprise ne prend pas toujours les bonnes décisions marketing. Pour améliorer la situation, ils préconisent de raccourcir les délais de prise de décision et de mieux connecter la stratégie du marketing avec celle de l’entreprise. Enfin ils déplorent le rôle persistant du feeling dans la prise de décision et ils militent pour le retour du rationnel. Pour cela, ils souhaiteraient être aidés par les consultants extérieurs, en particulier par les instituts d’études. Marketing Magazine - octobre 2008 Quelles sont les tendances qui impactent le plus votre pratique marketing ? % pression à court terme 25 nouveaux médias 19 hyper-segmentation 17 des consommateurs baisse du pouvoir d’achat 8 montée des préoccupations environnementales 7 relation avec la distribution 4 Pouvoir d’achat en hausse pour les cadres du marketing 4 % d’augmentation en moyenne En 2008, les salaires des professionnels du marketing renouent avec une croissance soutenue. Selon la toute dernière étude annuelle Hewitt Associates-Maesina International Research, leur rémunération a augmenté en moyenne de 4,1 % pour la partie fixe (contre 2,9 % en 2007) et de 4,4 % au total contre 3 % en 2007. Des différences d’augmentation Cette embellie profite davantage aux équipes qu’à ceux qui les dirigent. Mais tous les cadres ne sont pas logés à la même enseigne. On constate de vrais extrêmes avec de très fortes augmentations mais aussi des stagnations, voire des baisses de salaire pour 20 % des titulaires (ce qui veut dire que les objectifs n’ont pas été atteints). Alignement des cadres du marketing et de la vente On assiste indéniablement à un alignement entre les cadres du marketing et ceux des ventes avec une nette mutualisation des objectifs. Même si les critères d’évaluation ne sont pas les mêmes, la tendance est effectivement au rapprochement entre le marketing et le commercial. Les salariés de la pharmacie sont les mieux lotis Sur le plan sectoriel, l’édition 2008 confirme la santé florissante de la pharmacie. Cette année encore, toutes fonctions confondues, c’est dans ce secteur que les professionnels du marketing sont les mieux payés. “Ses cadres sont payés de 10 % à 25 % au-dessus de la moyenne “, indique Jean-Michel Azzi. Un constat qui s’applique également aux industriels de l’hygiène et de la cosmétique. En revanche, l’agro-alimentaire, où le marketing est pourtant roi, est cette année en retrait. La situation est encore plus tendue dans le secteur des services non financiers, qui comprend aussi bien la distribution que le tourisme ou les transports. La fonction relation client bien placée Quel que soit le secteur, les cadres qui ont la charge des relations avec les clients sont ceux qui ont vu leur rémunération progresser le plus vite ces dernières années. “Nous sommes passés d’une sorte d’administrateur des ventes à un spécialiste de la relation client à la tête d’un service très pointu”, estime Jean-Michel Azzi. La Tribune - 20 octobre 2008 (Source : Marketing Magazine, Octobre 2008) © ADETEM - Marketing @ la Une - Numéro 33 - Novembre 2008 - 15 @ lire @ écouter @ voir sur le net Social Network Management TENDANCES Entreprise 2018 L’ouvrage officiel du 63e congrès de l’Ordre des Expertscomptables sur les grandes tendances du monde dans 10 ans http://www.scribd.com/doc/6364291/Entreprise2018 L’économie mondiale en 2050 «L’économie mondiale en 2050 : qui saura tirer son épingle du jeu ?» est le titre d’une étude du département d’intelligence économique de Price Waterhouse Coopers disponible gratuitement en téléchargement sur leur site Internet (en échange de vos coordonnées). http://www.pwc.fr/le_monde_en_2050_au-dela_des_ brics2.html DISTRIBUTION Le discount : un modèle payant pour la distribution h t t p : / / w w w. j o u r n a l d u n e t . c o m / m a n a g e m e n t / expert/31857/le-discount---un-modele-payant-pour-ladistribution.shtmll LME et relations Industrie-Commerce Bulletin de l’ILEC de septembre http://www.ilec.asso.fr/ Mythes et réalités du e-commerce http://www.slideshare.net/Diagnosite/mythes-et-realites-du-ecommerce-presentation?type=powerpoint MARKETING MOBILE Observatoire économique de la téléphonie mobile - Faits et chiffres 2007 Etude réalisée pour l’AFOM - juin 2008 http://www.afom.fr/v4/STATIC/documents/faits-et-chiffres-2007.pdf Key lessons in mobile advertising Andy Smith, de la société britannique Admob, expert et précurseur de la publicité sur les mobiles, répond à la question “Quel est l’avenir de la publicité mobile ?”. http://www.observerpouragir.com/documents/presentation%20admob.pdf RESEAUX SOCIAUX World Map showing the popularity of social networks (SNSs) around the world (Oct 2008) http://www.oxyweb.co.uk/blog/socialnetworkmapoftheworld.php Présentation sur le management des réseaux sociaux, par Vanina Delobelle http://www.slideshare.net/vaninadelobelle/socialnetworks-management-presentation/ Présentation à propos du marketing social, réalisée par Michael Lazerow, PDG de Buddy Media «http://www.simonrobic.com/blog/2008/10/30/marketing-social/» l/ UNIVERS VIRTUELS Découvrez 40 univers virtuels en 7 minutes http://www.virtualworldsnews.fr/2008/08/25/decouvrez40-univers-virtuels-en-7-minutes/ RELATION CLIENT Interview sur le wiki de la relation client François Laurent, en partant de l’origine du marketing et de ses fondements, démontre de façon chirurgicale que les entreprises vont devoir domestiquer une nouvelle forme de dialogue, tant le web 2.0 a changé la donne dans leurs relations avec leurs consommateurs. http://www.cherclient.com/index.php/La_premiere_chaine_TV_de_la_relation_client Olivier Njamfa, co-fondateur et président «http://www.eptica.com» d’Eptica, nous parle de la Loi Chatel qui est venue récemment renforcer les droits des consommateurs. http://www.cherclient.com/index.php/La_premiere_chaine_TV_de_la_relation_client WEB 2.0 et les entreprises Présentation de Capucine COUSIN, auteur du livre : Tout sur le Web 2.0 http://blog.miscellanees.net/post/2008/10/06/Le-Web20-pour-les-entreprises Le ‘futur’ du web à la lecture des recommandations du W3C Ce support rassemble et synthétise l’essentiel des problématiques et des standards dudit web sémantique http://www.slideshare.net/fabien_gandon/le-futur-duweb-la-lecture-des-recommandations-du-w3c-presentation/ LE WEB 2 : bibliographie réalisée par l’équipe de l’infothèque du pôle universitaire Léonard de Vinci http://www.devinci.fr/info/documents/bibliographie/ biblioweb2.0_08.pdf © ADETEM - Marketing @ la Une - Numéro 33 - Novembre 2008 - 16 @ lire @ écouter @ voir sur le net 20 ebooks pour réfléchir sur le Web 2 et l’internet d’aujourd’hui MEDIAS Pour réfléchir sur le Web 2 et l’Internet d’aujourd’hui et de demain. Des publications en ligne gracieusement téléchargeables, que ce soit des ebooks (livres numériques), ouvrages, travaux scientifiques ou revues thématiques permettent de réfléchir aux pratiques contemporaines de l’Internet pour prendre du recul sur les utilisations et attiser sa curiosité d’esprit. http://www.epn-ressources.be/20-ebooks-pour-reflechir-sur-le-web-2 Convergence des médias : nouvelles opportunités pour les marques et les acteurs de la communication ? L’APRES WEB 2.0 selon : La presse magazine à l’ère digitale : Bilan et perspectives http://www.entretiens-du-futur.com/ Cet audit réalisé par l’IFOP auprès des professionnels du marché publicitaire analyse leurs comportements en matière de dispositifs de communication convergents dont l’intégration du mobile en tant que média. http://www.observerpouragir.com/documents/PUBLICITE%20ET%20CONVERGENCE%20-%20 R%C3%A9gie%20Obs.pdf PricewaterhouseCoopers se penche sur les perspectives de la presse magazine http://www.observerpouragir.com/etudes/les-strategiesdinvestissements-crossmedias/ Olivier Auber Brice Auckenthaler Gérard Ayache Michel Bauwens Fred Cavazza I, II Denis Ettighoffer I, II David Fayon Emmanuel Gadenne Hubert Guillaud I, II, III, IV François Laurent Alain Lefebvre Pierre Levy Roger Nifle I, II Anne-Caroline Paucot Philippe Peres Lorenzo Soccavo MARKETING DU TOURISME Les grandes évolutions du tourisme dans les 10 ans à venir RECHERCHE D’INFORMATIONS Le web et quelques logiciels au service des rédactions «Liste de ressources à l’intention des journalistes qui considèrent que le web peut leur être utile» par Alain Joannes http://www.journalistiques.fr/post/2008/10/20/comment-la-presse-d-information-peut-creer-des-emplois h t t p : / / w w w. o b s e r v e r p o u r a g i r. c o m / d o c u m e n t s / ETUDE%20EVOLUTION%20DU%20TOURISME%20 DANS%20LES%2010%20ANS.pdf est le maître mot de la rentrée. Des guides de la radinerie sortent même pour la première fois. Le radin 2008 a même son site de référence «www.radins.com», qui aligne près d’un million d’abonnés tous solidaires pour s’échanger des bons plans. Et tandis que les magasins de déstockage et d’usine font le plein, les guides de la radinerie sortent en librairie. Priceminister, l’auteur du dérangeant slogan « revendez vos cadeaux de Noël », récidive avec une pub qui invite à «réussir sa rentrée radin». Le Parisien - 30 août 2008 Ressources Electroniques pour les Etudiants de la Recherche et de l’Enseignement Le guide REPERE, destiné aux étudiants de Licence essentiellement, propose une approche de la recherche documentaire dans les ressources électroniques. Il présente la démarche de recherche d’information – de la définition du besoin à l’exploitation des résultats –, en insistant sur les divers aspects des ressources proposées. http://issuu.com/elisaformist/docs/repere2008 © ADETEM - Marketing @ la Une - Numéro 33 - Novembre 2008 - 17 Vient de paraître en marketing MARKETING ET COMMUNICATION DANS LES ASSOCIATIONS LES METIERS DU MARKETING, DE LA VENTE ET DE LA PUB Hervé Garrault Éditeur : Juris-Services Date de parution : 11/2008 ONISEP Editeur : ONISEP Date de parution : 10/2008 LES BASES DU MARKETING LE MARKETING DES EMOTIONS : POURQUOI KOTLER EST OBSOLETE ? Collectif Éditeur : Studyrama Date de parution : 11/2008 MARKETING STRATEGIQUE ET OPERATIONNEL - DU MARKETING A L’ORIENTATION-MARCHE Jean-Jacques Lambin, Ruben Chumpitaz Éditeur : Dunod Date de parution : 11/2008 MARKETING DES PRODUITS DE SANTE Marie-Paule Serre, Deborah Wallet-Wodka Editeur : Dunod Date de parution : 11/2008 MARKETING STRATEGIQUE ET OPERATIONNEL : DU MARKETING A L’ORIENTATION-MARCHE Jean-Jacques Lambin, Chantal de Moerloose Editeur : Dunod; Date de parution : 10/2008 Georges Chétochine Editeur : Eyrolles Date de parution : 10/2008 EXERCICES DE MARKETING : MARKETING STRATEGIQUE COMPORTEMENT DE L’ACHETEUR ET GESTION DE LA RELATION CLIENT MARKETING OPERATIONNEL Sébastien Soulez, Saïd Halla ,Thierry Himber Editeur : Gualino Date de parution : 09/2008 MANUEL DE REUSSITE EN MARKETING DE RESEAU Johnson Hilton Editeur : Dauphin Blanc Date de parution : 09/2008 PRATIQUES SEMIOTIQUES Jacques Fontanille Editeur : Presses Universitaires de France - PUF Date de parution : 09/2008 INTERNET MARKETING 2009 Optimiser votre présence sur Internet - Plus de 60 campagnes analysées Martin Tissier , Collectif Elenbi Editeur : Elenbi - Electronic Business Group (EBG) Date de parution : 10/2008 MARKETING PLANNING - STRATEGIE, MISE EN OEUVRE ET CONTROLE Emmanuelle Le Nagard-Assayag (Adapté par), Marian Burk Wood Editeur : Pearson Education Date de parution : 09/2008 L’ESSENTIEL DU MARKETING Eric Vernette Editeur : Eyrolles Date de parution : 10/2008 DICTIONNAIRE DU MARKETING Thérèse Albertini , Jean-Pierre Helfer, Jacques Orsoni Editeur : Vuibert Date de parution : 10/2008 L’ENTRETIEN DE VENTE EN 7 ETAPES : LES TECHNIQUES DE VENTE ET SAVOIR-FAIRE LES PLUS EFFICACES POUR DEPASSER SES OBJECTIFS Gabs et Pascal Davi Editeur : Eyrolles Date de parution : 09/2008 LUXE OBLIGE LE MARKETING DES SYSTEMES D’INFORMATION : LA PERCEPTION DES SYSTEMES D’INFORMATION : UNE NOUVELLE PERSPECTIVE Vincent Bastien, Jean-Noël Kapferer Editeur : Eyrolles Date de parution : 10/2008 Guillaume Puiseux Editeur : Eyrolles Date de parution : 10/2008 © ADETEM - Marketing @ la Une - Numéro 33 - Novembre 2008 - 18 Vient de paraître en marketing LEXIQUE DU MARKETING : LES 2200 MOTS DES TECHNIQUES MERCATIQUES, DES STRATEGIES ET DES RELATIONS COMMERCIALES Nils Prades, Jean-François Martin Editeur : Bréal Date de parution : 10/2008 LEXICOM : LES 3500 MOTS DU MARKETING PUBLICITAIRE, DE LA COMMUNICATION ET DES TECHNIQUES DE PRODUCTION Alain Milon, Serge-Henri Saint-Michel, Nicolas Péchenart, Jean-François Martin Editeur : Bréal Date de parution : 09/2008 MARKETINGS CONTEXTUELS Martine Hlady Rispal, Michelle Bergadaà (Préface) Editeur : Dunod Date de parution : 09/2008 IDENTITE DE MARQUE La méthode de référence en marketing qualitatif M. Sicard Editeur : Editions d’Organisation Date de parution : 09/2008 TENDANCOLOGIE - La Fabrication Du Glamour Ronan Chastellier Éditeur : Editions d’Organisation Date de parution : 09/2008 A ne pas manquer ! les Journées Nationales du Marketing 2008 CO-MARKETING - LE CLIENT, SOURCE D’INNOVATION MARKETING 11 et 12 décembre 2008 - Paris http://www.adetem.org/index.php?art=1&th=303 © ADETEM - Marketing @ la Une - Numéro 33 - Novembre 2008 - 19 Nouvelle Edition 2008 Guide Internet des Sources d’Information Marketing Optimisez votre accès a l’information grâce à cette nouvelle édition de plus de 180 pages Ce guide, entièrement consacré à la recherche d’informations marketing sur Internet, sur le web visible et invisible, au niveau national et international vous présente les meilleures sources pour chacun des thèmes suivants : . Sites ressources . Consommation et consommateurs . Etudes marketing . Gestion de la relation client . Produit . Distribution . Communications . Média . Fonctions marketing . Associations . Publications marketing . Listes de diffusion en marketing . Glossaires . Cours sur le marketing on line . Working papers . Documents on line . Chiffres clés . Stratégie marketing .Informations sectorielles . Blogs Membre ADETEM GUIDE INTERNET DES SOURCES D’INFORMATION MARKETING Edition 2008 Réalisé par Corinne Ruchaud Pôle Universitaire Léonard de Vinci 92916 Paris La Défense cedex Tél 01 41 16 76 50 - Fax 01 41 16 76 58 - [email protected] - www.adetem.org HT 85 euros + TVA 19,6% 16,66 = 101,66 euros TTC Etablissement d’Enseignement ou CCI HT 105 euros + TVA 19,6% 20,58 = 125,58 euros TTC Non Membre ADETEM HT 125 euros + TVA 19,6% 24,50 = 149,50 euros TTC Renseignements : Corinne RUCHAUD Tél. : 01 41 16 76 50 - Fax : 01 41 16 76 58 - [email protected] ou www.adetem.org _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __ _ Bon de commande Guide Internet des Sources d’Information Marketing 2008 à retourner par courrier à ADETEM - Pôle Universitaire Léonard de Vinci - 92916 PARIS LA DÉFENSE CEDEX ou par fax au 01 41 16 76 58 M. 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