Pour éviter l`encastrement sous un camion
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Pour éviter l`encastrement sous un camion
Pour éviter l'encastrement sous un camion Les concepteurs de véhicules ont réussi à rendre les autos plus petites, moins lourdes, moins énergivores et plus sécuritaires pour leurs occupants. Les ailes et le compartiment moteur se déforment en cas de collision, dissipant ainsi l'énergie de l'impact avant qu'elle n'atteigne l'habitacle, lui-même bien protégé, et les ceintures de sécurité, les systèmes de retenue de la tête et les coussins gonflables permettent de minimiser les blessures. Cependant, certains de ces changements ont créé de nouveaux types d'accidents. Pour être plus aérodynamiques, les autos sont plus basses et donc, en cas de collision, plus susceptibles de s'encastrer sous des véhicules plus grands. Dans de telles collisions, la partie supérieure de l'auto étant peu protégée, les blessures graves sont plus fréquentes. C'est pourquoi les fabricants de camions installent maintenant des dispositifs contre l'encastrement, habituellement un montant de métal suspendu à l'arrière et sous le pare-choc avant du véhicule. Une auto qui se glisse sous le camion heurtera ainsi ce montant, ce qui permettra aux protections prévues pour les collisions frontales de faire leur travail. Malheureusement, il n'est pas courant d'avoir de telles protections sur les côtés des camions, surtout sur les semiremorques. Il n'est donc pas surprenant que les collisions latérales entre autos et camions soient responsables d'une grande partie des 500 décès et des 18 000 blessés que causent chaque année, en Amérique du Nord, les accidents avec encastrement. Dr Moustafa El-Gindy ne connaît que trop bien ces statistiques. En tant que directeur du Vehicle Simulation Research Center de l'institut des transports de l'Université de Pennsylvanie, il a coordonné des études sur ce genre d'accidents. Son travail est à la base des stratégies permettant d'aborder ce problème de façon concrète. Dr Moustafa El-Gindy de l'Institut de technologie de l’Université de l’Ontario dirige le projet Dispositifs de protection en cas de collision latérale entre véhicules disproportionnés. Plus particulièrement, ses résultats ont montré que les dispositifs contre l'encastrement étaient souvent installés en fonction d'études de laboratoire limitées plutôt que selon les conditions réelles. « Il s'avère que les critères disponibles ne sont pas suffisants pour garantir une bonne conception parce qu'ils proviennent de r tests statistiques », indique D El-Gindy, professeur agrégé en génie et sciences appliquées à l'Institut de technologie de l’Université de l’Ontario d'Oshawa. r Selon D El-Gindy, « le poids est un facteur clé parce que le montant doit être assez fort, mais ne doit pas accroître inutilement la charge utile du véhicule ». Ce facteur est particulièrement important pour que les transporteurs puissent adopter cette technologie sans augmenter leurs coûts d'exploitation. C'est pourquoi un fabricant utilisera les spécifications issues de la recherche pour effectuer des essais sur un prototype. AUTO21 is supported by the Government of Canada through a Networks of Centres of Excellence program 401 Sunset Avenue Windsor, Ontario N9B 3P4 519.253.3000 ext. 4130