développement durable - FEADER en Rhône

Transcription

développement durable - FEADER en Rhône
La chèvrerie
du loup
Quand la création d’un élevage grandeur
nature passe par un bâtiment fonctionnel
et économe en énergie
en bref
Construction d’un bâtiment
d’élevage et isolation de
la fromagerie
Bénéficiaire : La chèvrerie du
loup - Bellegarde-Poussieu (38)
PMBE :
Coût total éligible : 70 000 e
Financement public (25%) :
17 500 e
dont FEADER : 8 750 e
PPE :
Montant éligible : 19 370 e
Aides Etat (40%) : 7 748 e
dont FEADER : 0 e
Calendrier :
septembre 2010 - décembre 2011
Calendrier :
Dispositifs 121 - Plan de
Modernisation des Bâtiments
d’Elevage et Plan de
Performance Energétique
Le fil du projet
En 2005, Mylène Van Wallendael, décide de quitter son travail dans le secteur bancaire en Belgique pour s’établir dans l’Isère. Désireuse de s’installer
en agriculture, elle choisit de construire son projet par étapes, en cumulant
les expériences. D’abord embauchée comme saisonnière agricole, elle teste
en 2007 la conduite en autonomie d’un mini troupeau de 3 chèvres laitières
et décide de suivre une formation en polyculture-élevage (BPREA) au lycée
de la Côte Saint-André.
Fin 2008, elle commence à développer une petite production de fromage
frais, avec un troupeau de chèvres Saanen qui atteint rapidement 14 têtes.
Mais elle manque de place pour accueillir ses bêtes et souffre de conditions
de travail très inconfortables.
« Vivre et travailler en harmonie
avec la nature et réaliser
une production de qualité »
ment et de la Maîtrise de l’Energie), cette isolation diminuera la consommation énergétique de 50 à 65%.
Un climatiseur réversible est retenu dans le plan de
financement, en lieu et place du prérefroidisseur de lait
initialement prévu, pour stabiliser la température dans
la fromagerie. Le soutien du FEADER a fortement contribué à la crédibilité économique du projet, facilitant l’accès à un crédit bancaire.
Les résultats et points forts
Un outil de travail
rapidement valorisé
La chèvrerie a été conçue pour une soixantaine de
chèvres. Grâce à l’atteinte de cet effectif, la production
et la vente de fromage ont très vite progressé (+ 150%
en un an). A terme, les volumes produits devraient
doubler avec le passage du troupeau à l’âge adulte.
Economie, social, environnement :
de multiples ancrages locaux
ses produits au marché de Bellegarde-Poussieu, dans
une AMAP et en vente directe. Elle reçoit de nombreux
groupes scolaires et familles qui viennent visiter la chèvrerie.
Sollicitée par la commune et l’association « Gère Vivante », association dont le but est la connaissance et
la protection des milieux naturels, elle participe avec
son troupeau à l’entretien d’un espace naturel sensible.
Les chèvres désherbent, selon les besoins, cet espace
situé à proximité de la chapelle de la Salette.
Une volonté de développement
tournée vers le bio
La chèvrerie est en conversion bio depuis avril 2012
et une demande de certification est en cours. Dès le
début, le projet a été pensé à taille humaine afin de
garantir le bien-être des animaux, le respect de l’environnement et de réaliser des produits de qualité pour
satisfaire les consommateurs. A titre d’exemple, les
animaux sont soignés grâce à l’aromathérapie et l’homéopathie.
Mylène est très impliqué sur le territoire : Elle vend
Pour envisager l’avenir, une construction adaptée devient nécessaire.
En 2010, Mylène acquiert un terrain d’un hectare sur la commune de Bellegarde-Poussieu. Elle reçoit l’aide de la Chambre d’Agriculture de l’Isère dans
la mise en œuvre technique et financière de son projet de construction.
Les objectifs visés
-Disposer d’un réel confort de travail
-Respecter les normes sanitaires du laboratoire, et la gestion
des effluents
-Augmenter le cheptel et la production
Le soutien de l’Europe
L’Europe a choisi de s’engager en Rhône-Alpes de façon prioritaire, pour
soutenir les projets de construction de bâtiments d’élevage économes en
énergie.
Dans le cadre du « Plan de Modernisation des Bâtiments d’Élevage »
régional, le FEADER soutient la construction en bois de la chèvrerie sur litière
accumulée qui comprend le logement des animaux, le stockage du fourrage,
un espace de traite et un laboratoire de transformation.
Une aide financière supplémentaire liée au « Plan de Performance Energétique » est accordée pour l’isolation de la fromagerie par un matériau
hautement isolant, à base de gros cube de polystyrène répartis des 2 côtés
des murs en béton et sous la dalle. Ce choix d’isolation s’avère déterminant
pour réduire la consommation électrique, maintenir une température stable
et garantir l’affinage des fromages. Selon l’ADEME (Agence de l’Environne-
développement durable