lili et le baobab - Passeurs d`images
Transcription
lili et le baobab - Passeurs d`images
LILI ET LE BAOBAB Fiction Couleur - 1h30 France - 2004 Sortie : 03/05/06 VF de Chantal Richard distributeur : ID Distribution avec : Romane Bohringer, Aminata Zaaria, Saïdou Abatcha synopsis Lili, 36 ans, est photographe municipale dans une petite ville portuaire de la Manche. Elle tente de prolonger comme elle peut une jeunesse qui lui échappe. Le hasard d'une commande professionnelle l'envoie en Afrique. Elle y rencontre Aminata, une jeune femme qui se sait en danger. presse Africultures.com - Olivier Barlet Tous ceux que l'Afrique attire devraient absolument voir ce film. Il constitue un magnifique apprentissage d'une relation enfin dénuée des éternelles ambiguïtés héritées des représentations imaginaires de notre histoire coloniale. Positif - Eithne O'Neill La représentation [d'un] univers drôle, riche en étoffes, en gestuelles, relevée d'une musique originale ( Jean-Marc Zelwer), est aussi le portrait d'une Bohringer qui séduit par son romantisme réservé. à propos du film La réalisatrice Chantal Richard, sa productrice Blanche Guichou et Samba Touré, beaufrère de la cinéaste et habitant d'Agnam, ont préparé le film deux ans en amont. Les habitants du village ne parlant pas français, le script fut traduit en pulaar puis enregistré sur des cassettes audio. Des réunions et des discussions furent organisées pour que chacun comprenne ce qu'il avait à faire et comment le film pouvait devenir un outil pour le village. Cependant, la plupart des acteurs africains qui jouent dans le film interprètent leur propre rôle. En effet, la fiction n'évoque rien de connu pour eux, et aucun n'avait été au cinéma auparavant. La réalisatrice confie qu'elle avait parfois l'impression de faire figure de "pionnière". Le film se passant au Mali, Lili se trouve confrontée à des hommes parlant une langue qu'elle ne comprend pas, le pulaar. Chantal Richard a choisi de ne pas sous-titrer les propos tenus dans cette langue, le long métrage étant l'expérience d'une Occidentale dans un pays où elle ne peut pas se servir du langage comme moyen de communication. Selon la réalisatrice, cette expérience sensitive n'aurait pas été ressentie par le spectateur si les sous-titres étaient apparus à l'écran, et le film aurait basculé dans un autre point de vue. 18