est il possible d`augmenter la part d`ambulatoire en chirurgie

Transcription

est il possible d`augmenter la part d`ambulatoire en chirurgie
6ème Congrès de la SFCO - Nantes 18/10/2014
EST IL POSSIBLE D’AUGMENTER LA
PART D’AMBULATOIRE EN CHIRURGIE
CONSERVATRICE DU CANCER DU SEIN ?
B. GACHON, C. NADEAU, X. FRITEL
Service de Gynécologie Obstétrique et Médecine de la Reproduction
CHU de POITIERS
6ème congrès de la Société Française de Chirurgie Oncologique
Nantes le 18 octobre 2014
6ème Congrès de la SFCO - Nantes 18/10/2014
Introduction
•  Prise en charge ambulatoire du cancer du sein loin d’être généralisée.
•  Bénéfice semblant évident pour la satisfaction des patientes mais aussi
sur le plan économique.
•  Pas d’altération de la qualité ni de la sécurité des soins.
•  Traitement chirurgical conservateur du sein semble présenter tous les
critères pour l’ambulatoire.
•  Politiques de santé actuelles en faveur du développement de la chirurgie
ambulatoire au sein des établissements de santé.
6ème Congrès de la SFCO - Nantes 18/10/2014
CONTEXTE - OBJECTIF
•  Etude préalable dans notre service sur 1 an s’intéressant à tout traitement
conservateur du sein quelque soit le geste axillaire:
•  153 interventions dont 60 en ambulatoire soit 39%.
•  Pas de différences majeures concernant les caractéristiques des patientes ambulatoire
vs hospitalisation conventionnelle.
•  78% des patientes n’avaient pas de contre indication à l’ambulatoire.
•  Objectif: Identifier si un an plus tard, après sensibilisation des différents
praticiens à l’ambulatoire nous parvenons à améliorer notre taux d’UCA.
Fig 1: Causes de non programmation en ambulatoire
1%
1% 1%
3%
Isolement au domicile
16%
Geste radical controlatéral
Barrière linguistique
Eloignement > 100Km
78%
Cause médicale
Organisation (habitudes chirurgien,
examens pré opératoires)
6ème Congrès de la SFCO - Nantes 18/10/2014
Patientes et Méthode
•  Relevé observationnel, monocentrique sur 3 mois.
•  Toute patiente prise en charge pour traitement conservateur d’un
cancer du sein (infiltrant, in situ, lésions frontières).
•  Etude des caractéristiques socio-démographiques et caractéristiques
chirurgicales.
•  Comparaison de ces données à celles obtenues 1 an auparavant afin
de voir si les caractéristiques de nos patientes diffèrent du travail
précédent et si nous avons pu augmenter notre part d’ambulatoire.
6ème Congrès de la SFCO - Nantes 18/10/2014
Résultats
Fig 2: Comparatif des caractéristiques patientes/chirurgie entre les 2 périodes.
80
71
70
68
70
62
59
60
55
53
50
3939
40
36
2013
2014
28
30
24
23
18
20
13
10
3
2
2
4
0
Taux UCA
(%)
Age moyen
(années)
Distance
(Km)
GS (%)
CA (%)
PAC (%)
Repérage
(%)
Echec UCA Reprise chir/
(%)
hématome
(%)
6ème Congrès de la SFCO - Nantes 18/10/2014
Interprétation
•  1 an après sensibilisation de nos praticiens (chirurgiens et
anesthésistes) à l’intérêt d’une prise en charge ambulatoire:
•  71 vs 39 % d’ambulatoire
•  Critères socio-démographiques non différents
•  Moins de repérage (« trop facilement » utilisé en hospitalisation
• 
• 
• 
• 
conventionnelle)
Curage axillaire sans drainage tout à fait compatible avec UCA
Gestes associés (PAC) également compatible avec UCA
Pas d’augmentation d’échec UCA ni de complications précoces
71% des patientes non programmées en UCA ne l’ont pas été pour
de réelles contre indications médicales.
6ème Congrès de la SFCO - Nantes 18/10/2014
Discussion
•  Observations initiales laissaient penser que près de 75% de nos
patientes pouvaient bénéficier d’une prise en charge ambulatoire.
•  Objectif en voie d’être atteint dans notre établissement.
•  Rôle primordial de la sensibilisation de tous les praticiens impliqués
dans la prise en charge des patientes au bénéfice de cette prise en
charge.
•  Importance de l’impact d’une évaluation des pratiques au sein de
l’équipe médico-chirurgicale.
•  Travail en amont lors de la consultation pré opératoire, consultation
anesthésie.
•  Ces chiffres pourraient encore être amélioré en étendant la durée
potentielle d’accueil des patientes en ambulatoire (passage en 24h)
pour permettre aux patientes en fin de programme d’en bénéficier.