Réalisation Artistique Des élèves
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Réalisation Artistique Des élèves
CEFEDEM Pays de la Loire Réalisation Artistique Des élèves Concert Jazz Vocal « péniche spectacle » Nom : Thomas Prénom : Marion Année : 2010 - 2011 1 Sommaire Introduction…………………………………………………………………………… p.3 I. Elaboration du projet…………………………………………………………… p.4 1. Présentation du public concerné………………………………………… p.4 2. Objectifs de la réalisation………………………………………………….. p.4 3. La jam session………………………………………………………………. p.5 Mise en œuvre………………………………………………………. p.6 Bilan des jam sessions……………………………………………. p.7 II. Concert final……………………………………………………………………… p.8 1. Représentation dans le cadre du festival « la harpe en jazz »………. p.8 Elaboration du concert……………………………………………. p.8 Echéancier…………………………………………………………… p.9 2. Programme des concerts………………………………………………….. p.9 3. Bilan intermédiaire………………………………………………………….. p.9 III. Annexes…………………………………………………………………………… p.11 p.13 2 Introduction Depuis plusieurs années, j’enseigne le jazz vocal au sein de deux structures associatives de la ville de Rennes : la « Ferme de la harpe » (centre Léo Lagrange), et la MJC Bréquigny. Ces deux structures ont un projet pédagogique axé sur le jazz et les musiques actuelles, et regroupent des cours d’instruments individuels et des ateliers de pratiques collectives. Tout au long de l’année sont proposés des temps de présentation des différents travaux menés au sein des ateliers. J’encadre un atelier de jazz vocal collectif de deux heures dans chacune de ces structures, chaque atelier étant constitué d’une douzaine de personnes. Ces ateliers sont destinés à un public d’adultes amateurs de niveaux très divers, et proposent une approche du jazz vocal par le biais de l’improvisation (collective ou individuelle), du répertoire de soliste et de la polyphonie. C’est suite à un constat de début d’année par rapport à mes propositions pédagogiques et en lien avec les demandes de mes élèves, que j’ai élaboré ce projet. En effet, pour beaucoup d’entre eux, la pratique du chant se limitait au temps du cours, hors, la pratique du jazz, nécessite une mise en œuvre des acquis, tels que le langage musical , et les outils d’improvisation « en contexte » de jeu, afin de pouvoir développer l’aspect essentiel de cette musique, à savoir l’interactivé et la réactivité immédiate aux propositions des autres musiciens. J’ai donc proposé cette année au sein de ces deux groupes, des temps de rencontre mensuels sous forme de jam sessions à la ferme de la harpe , afin de leur permettre de pratiquer et d’échanger avec d’autres musiciens, ainsi qu’un concert final dans une salle (la péniche spectacle), accompagné d’un trio (piano, contrebasse, batterie) constitué d’autres professeurs des deux structures, afin de leur permettre de se produire en condition de concert « live » préparé. 3 I. Elaboration du projet et mise en œuvre. 1. Présentation du public concerné : Les deux ateliers de jazz vocal que j’encadre sont des ateliers collectifs et s’adressent à un public d’adultes amateurs. Ce ne sont pas des groupes de niveau, et j’ai donc dû adapter ma pédagogie afin de faire en sorte que chacun puisse trouver sa place au sein du groupe, en fonction des éléments acquis, en cours d’acquisition ou à acquérir. Voici un aperçu des situations que j’ai rencontrées cette année : Elèves lecteurs, ayant déjà une pratique du chant (autre que jazz) souhaitant découvrir ce répertoire. Elèves lecteurs, et chanteurs ayant une pratique du jazz vocal. Elèves lecteurs instrumentistes n’ayant pas de pratique du chant, mais ayant une pratique du jazz. Elèves non lecteurs, ayant une pratique du chant (jazz ou non) souhaitant découvrir le répertoire, ou progresser dans cette musique. Elèves non lecteurs, n’ayant pas de pratique du chant, mais familiarisés avec ce répertoire par l’écoute. Je travaille avec certains de ces élèves depuis 3 ans, d’autres sont arrivés cette année ou l’année dernière. 2. Objectifs de la réalisation : Au départ, les structures m’ont demandé d’organiser des auditions d’élèves. Il m’a semblé compliqué, vu le travail mené en cours (axé essentiellement sur la pratique soliste) de présenter quelque chose de cohérent dans le cadre d’une audition classique. En effet, le jazz nécessite une interaction avec les autres musiciens afin de pouvoir vraiment appréhender les enjeux liés à cette musique. De plus, certaines questions pratiques se sont posées très rapidement dans les deux groupes et ce quel que soit le niveau des élèves. En dehors du travail mené pendant le cours, ils se sont demandés comment mettre en œuvre leurs acquis, comment s’ouvrir à la rencontre avec d’autres 4 musiciens, et comment parvenir (pour certains) à plus d’autonomie dans le travail personnel. De plus il fallait également leur permettre d’appréhender le travail de la scène, afin de les familiariser aux contraintes techniques et corporelles liées à ce type de représentation. Pour répondre à ces envies et à ces besoins, il m’a semblé important de leur proposer dès le début de l’année de participer à deux types de situation de jeu que l’on peut rencontrer dans le domaine du jazz : La jam session (pensée comme lieu d’expérimentation, mais également comme une « préparation psychologique » à un concert final) Une situation de concert préparée, dans un lieu adapté. 3. la Jam session : La jam session est un lieu ouvert où peuvent se rencontrer des musiciens de tous niveaux, qui permet à la fois de mettre en pratique ses acquis et de « s’autoévaluer » puisque c’est une situation non préparée, où vont se mettre en place collectivement des réflexes acquis individuellement. Ce lieu permet d’aborder différents aspects techniques et artistiques, en vue d’une représentation finale : Savoir s’adapter à n’importe quelle orchestration d’un morceau connu, pouvant aller du piano seul à un accompagnement en grande formation. (re)trouver ses repères par rapport aux libertés prises par les autres musiciens. Trouver sa place au sein du groupe. Se repérer dans la structure et pouvoir réagir de manière immédiate à ce qui se passe sur scène. Tenir son rôle de leader, puisque dans ce cadre, c’est le chanteur qui propose le thème et qui doit « driver » le reste du groupe. Faire des choix esthétiques, quant au choix du répertoire et de l’interprétation. 5 J’ai listé avec eux en début d’année les différents lieux susceptibles de les accueillir lors de jam sessions à Rennes (bar, café concerts, MJC…), et le lieu le plus adapté m’a semblé être la ferme de la harpe, qui organise des jam sessions tous les jeudis. Ce lieu m’a semblé approprié, puisqu’il se veut un lieu de rencontre entre musiciens professionnels et amateurs, et que les élèves des autres cours collectifs ou des cours d’instruments viennent eux même pratiquer. Il était donc logique que les élèves de jazz vocal s’intègrent à ces soirées. Mais pourtant très peu d’entre eux osaient s’inscrire sur la liste, tout en le déplorant. En les questionnant, j’ai compris que pour beaucoup, la démarche même d’aller se produire de manière spontanée dans le cadre de ces bœufs était un frein (problème de timidité, de confiance en soi, de mauvaises expériences passées). J’ai donc décidé de les aider dans cette démarche en organisant des jam sessions vocales pour leur permettre de pratiquer in situ, et j’ai proposé de dédier certaines des jam sessions de la ferme de la harpe au jazz vocal. Ces soirées ont eu lieu les jeudis 16 décembre, 24 février et 21 avril. Mise en œuvre : J’ai choisi de leur laisser la plus grande liberté possible dans le choix des morceaux proposés. J’avais envie de les amener à chercher leur propre répertoire, et donc de ne pas forcément prendre un morceau travaillé dans le cadre du cours. Je souhaitais également être le plus proche possible de l’esprit de la jam session, à savoir un moment de rencontre impromptu entre musiciens. Je voulais aller dans ce sens, afin de leur permettre de prendre petit à petit l’initiative de s’inscrire seul aux autres jam sessions de la ferme de la harpe et des autres lieux de la ville. Pour la première jam session, je leur ai laissé une échéance d’un mois pour le choix du morceau, et j’ai proposé un temps de travail individuel au sein du cours collectif la semaine précédent la jam, afin de mettre au clair les morceaux choisis et leurs difficultés respectives avant le passage sur scène. Ces moments de préparation aux jam sessions, ont créé des moments d’émulation et de motivation. En effet, le niveau des élèves étant disparate, Certains ont proposé des morceaux personnels, ce qui a donné envie aux autres élèves de chercher du répertoire par eux-mêmes, d’autres ont décidé de monter des duos et se sont rencontrés en dehors des cours pour travailler entre eux. 6 La première jam session a provoqué diverses réactions en fonction des élèves, allant de la peur panique à la satisfaction, en passant par les larmes. La première chose évidente à la suite de cette jam, c’est que l’on ne peut pas tout maîtriser, et que surtout, il faut savoir rester à l’écoute de tout ce qui se passe et se poser la question suivante : « comment est ce que je peux « être » dans la musique, quels que soient mes acquis, afin de pouvoir m’ouvrir au mieux à ce qui se passe autours de moi ? ». Cette première expérience sur scène était importante pour créer l’envie de la renouveler, et rassurante pour eux, car j’étais présente pour les aider en cas de panique, c’était en quelque sorte une jam session « préparée ». Ces moments ont été très formateurs pour moi et pour les élèves, puisqu’ils ont permis à chacun de faire le point sur ce qui était acquis en cours d’acquisition ou à acquérir. Cela m’a permis de reprendre certains points en cours, d’éclaircir des questionnements esthétiques liés à cette musique et de recadrer les objectifs individuels. Bilan des jam sessions : Sur les deux autres jam sessions, j’ai adapté les besoins en fonction des élèves afin d’essayer d’obtenir encore plus d’autonomie. J’ai donc proposé une inscription au bœuf non plus un mois avant, mais une semaine avant, et des temps de répétition seulement à ceux qui en avait besoin. De plus lors des soirées, je me suis mise en retrait, n’intervenant plus en cas de problème, afin de les obliger à réagir musicalement et à prendre des décisions personnelles. Le bilan de ces expériences à été positif, puisque suite à ces premières jams, certains élèves sont allés s’inscrire spontanément aux jams suivantes, et se sont organisés entre eux pour se rendre à d’autres sessions en ville, un de mes élèves, jusqu’alors contrebassiste jouant dans un groupe, a commencé à chanter sur scène et à invité une autre élève à se produire avec lui. Ce travail effectué dans le cadre des jam sessions a grandement facilité l’organisation du concert final en agissant au niveau de la confiance en soi et de la gestion du trac, et leur a permis de « tester » leur répertoire. Ils ont également pu mettre en pratique la gestuelle et le vocabulaire pour communiquer leurs envies musicales aux instrumentistes. Le plus difficile à gérer pour certains a été d’accepter la part d’imprévu inhérente à cette musique, mais globalement les diverses 7 expériences ont été positives pour chacun, car chaque jam session a été l’occasion d’un débriefing en cours collectif où chacun a pu exprimer son ressenti. Cela a permis de dédramatiser et de corriger les erreurs commises afin des rester dans le plaisir du jeu. 8 II. concert final : 1. représentation dans le cadre du festival « la harpe en jazz ». Le concert final va avoir lieu le lundi 23 mai à bord de la « péniche spectacle ». J’ai eu la chance de pouvoir bénéficier de ce lieu atypique de la culture rennaise, se situant sur la Vilaine et d’une capacité d‘environ 80 personnes. Ce lieu est tenu par l’association du « théâtre du pré perché », et propose une programmation de théâtre, de conte, de concerts jazz et de musique du monde. C’est un lieu de médiation culturelle et de rencontre qui travaille sur la diffusion des pratiques amateurs. « La péniche spectacle » travaille déjà en partenariat avec la MJC Bréquigny et la ferme de la Harpe, mais également avec le CFMI de Rennes, et je travaille moi-même depuis cette année avec Hugues Charbonneau, comédien et responsable du lieu, sur la création d’un spectacle de théâtre intitulé « femme de jazz ». C’était donc un lieu tout à fait propice à la rencontre des deux ateliers et à la production d’un concert public. De plus la ferme de la harpe a décidé d’inscrire cette représentation des ateliers dans le cadre du festival « la harpe en jazz », ce qui va permettre aux élèves de faire partie intégrante de la programmation d’un événement culturel de la ville de Rennes. Elaboration du concert J’ai imaginé dès le mois de février, et en concertation avec les élèves, le déroulement du concert avant même d’avoir choisi le répertoire. Au départ, presque tous souhaitaient chanter en solo. Mais en discutant ensemble d’un déroulement possible, nous nous sommes dits que pour les spectateurs, il serait sans doute plus agréable d’assister à un concert alternant des solos, des duos et des polyphonies. Les élèves se sont donc organisés entre eux afin de trouver leur répertoire. Je les ai aidé tout d’abord à choisir entre différents morceaux, puis je les ai conseillé sur des idées d’interprétation et sur le travail de l’improvisation. Je leur ai également fournis certains outils pour leur permettre de travailler chez eux (CD aebersold, ou logiciel band in a box). Ils se sont ensuite organisés en dehors des temps de cours pour se voir et pour travailler leurs duos et les polyphonies. 9 Echéancier : A partir du 14 mars : choix définitif du répertoire et des tonalités. 4-11 et 18 Avril : répétitions dans le cadre du cours collectif, et indications personnalisées sur les directions de travail à envisager. 21 avril : test possible du morceau choisi lors de la jam session. 9 et 16 mai : dernières répétitions des solos, duos et polyphonies. Dimanche 22 mai de 13h30 à 21h00 : répétition générale avec les musiciens. lundi 23 mai : Balance à 18h00 à la péniche spectacle / concerts : 19h30 et 21h00 Je n’ai pu organiser qu’une seule répétition avec les trois instrumentistes, Bertrand Fouquet au piano, Pierrick Biffot à la basse électrique et David Rampf à la batterie, eux même professeurs dans les deux structures où j’enseigne. Afin que cette répétition puisse se dérouler au mieu, j’ai demandé aux élèves d’imaginer le déroulement du morceau tant au niveau de la structure que des arrangements éventuels, et de les noter sur papier, afin de faciliter l’échange avec le trio. Je souhaite en effet qu’ils soient capables d’expliquer leurs envies musicales et leurs idées de manière claire et précise, et ce quel que soit leur niveaux (soit en écrivant les consignes, soit en étant capable de chanter l’arrangement souhaité). Afin de rendre ce moment convivial et de créer le lien entre les différents morceaux, deux élèves vont jouer les maîtres de cérémonie, pour présenter les autres et ainsi lier les différents morceaux. 2. programme : Concert de 19h30 : « Circle song » « All blues » (Miles Davis) - Pascale Tuauden et Pierre Loisel « Blue moon » (Irving Berlin) - Didier Roncier « Don’t blame me » (Jimmy McHugh) - Lucie Germon 10 « It had to be you » (Isham Jones) - Liliane Krespi et Jean Guy Deniau « Mack the knife » (Kurt Weill) - Jean Davodeau « Satin doll » (Duke Ellington) - polyphonie, arrgt Marion Thomas « Chega de saudade » (Antonio Carlos Jobim) - Romain Sagnimorte « The best is yet to come » (CY Coleman) - Isabelle Rieulier et Gerald Mereuze « Strolling » (Charles Mingus) - Claire Joubioux « When you’re smiling » (Mark Fisher) - Lisa Bertot et Elsa Corre « Lulu’s back in town » (Harry Warren) - Michel Collin « Summertime » (Georges Gershwin) - Véronique Aubrée et Aurélie Lozac’h « Sing sing sing » (Louis Prima) - polyphonie, arrgt Andrew sisters Concert de 21h00 « Circle song » « Dream a little dream of me » (Fabian André) - Liliane Krespi et Christophe Garnier « Close your eyes » (Bernice Petkere) -Emmanuelle Bonnec « All of me » (Gerald Marks) - Françoise Le Bozec « When you’re smiling » (Mark Fisher) - Lisa Bertot et Elsa Corre « The nearness of you » (Hoagy Carmichael) - Clarisse Rengeard « Satin doll » (Duke Ellington) - polyphonie, arrgt Marion Thomas « But beautiful » (Jimmy Van Heusen) - Gerald Mereuze et Jean Guy Deniau « Evil gal blues » (Leonard Feather) - Annalisa Morocco « Nothing’s to good for my baby » (Henry Cosby) - Pierre Loisel et Aurélie Lozac’h « Night and day » (Cole Porter) - Christelle Le Fellic 11 « What a difference a day make » (Maria Grever) - Eric Robillier et Pascale Tuauden « Tokyo Blues » (Horace Silver) - Véronique Aubrée et Isabelle Rieulier « Sing sing sing » (Louis Prima) - polyphonie, arrgt Andrew sisters 3. Bilan intermédiaire. La répétition et le concert n’ont pas encore eu lieu, mais je peux quand même faire un bilan sur le travail mené avec mes élèves cette année. Globalement je suis satisfaite du travail mené, notamment au niveau de l’investissement général. Les élèves ont réussi à trouver leur place au sein du groupe et envisagent la participation au concert comme un événement important, donnant un sens au travail mené dans l’année. Cette représentation va leur permettre de se mettre en scène sur un répertoire de leur choix, avec leur propres idées d’arrangements et accompagnés de musiciens professionnels. J’ai recueilli certains témoignages de mes élèves par rapport aux expériences des jams et à la préparation du spectacle. Voici quelques réflexions : « Grâce au bœuf, J ‘ai amélioré mon contact avec les musiciens, je me sens moins perdue. » « La péniche, c’est un peu le moment où tu touches du doigt le rêve de la scène ! » « C’est une chance de pouvoir se produire dans un lieu de cette qualité ! » « C’est le moment où l’on peut faire ce dont on a envie, en plus avec des supers musiciens ! » « Les jams sessions permettent de s’entrainer, en cours on est à la maison, et le bœuf, c’est l’annexe de la maison. » « C’est important, ça permet de conclure l’année ensemble et de fédérer le groupe. » 12 « Ce n’et pas simple ! Il faut réussir à assurer un concert en public et pas dans n’importe quel lieu.» « Pendant le bœuf, on a la sensation d’être seul, c’est une démarche individuelle, et c’est stressant parce qu’on ne maîtrise pas ce qui se passe. » « Pour la péniche on va être ensemble et solidaire, ça clos l’année par un travail d’équipe. C’est un spectacle préparé, qui valorise la dynamique du groupe.» Même si pour certains il s’agit d’un challenge, car du fait de la programmation dans le cadre d’un festival de jazz, le public ne sera pas uniquement composé d’amis ou de connaissances, Il s’agit pour tous fondamentalement de proposer un spectacle à part entière et surtout de ne pas oublier la dimension de plaisir. Je pense que tous ont pu prendre la mesure des contraintes liées à une d’une démarche de réalisation artistique, dans sa forme, sa préparation et ses enjeux, et envisagent ce concert non comme une simple audition de fin d’année, mais comme un spectacle complet. J’espère en tout leur avoir donné l’envie et les outils nécessaires pour continuer à travailler dans ce sens, et pour pouvoir monter des projets artistiques avec d’autres musiciens. 13 III. ANNEXES 14 15 16