les différentes injections

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les différentes injections
17.03.09
Mme Dicchi
Soins Infirmiers II
LES DIFFÉRENTES INJECTIONS
I)Les incontournables pour toute injection
A)La seringue : schéma
B)Désinfection du point d’injection
C)Pansement à la fin de l’injection
D)La position du patient lors de l’injection
E)Avant, pendant et après l’injection
1)Avant chaque injection
2)Lors de l’injection
3)A la fin de l’injection
II)L’injection intra-musculaire
III)L’injection sous-cutanée
IV)L’injection intra-dermique
V)L’injection intra-veineuse
I)Les incontournables pour toute injection
A)La seringue : schéma
Bleu : le corps de pompe
Vert : le piston
Les doigts ne doivent pas toucher le piston.
Les pointillés rouges représentent la partie stérile, on ne doit pas poser nos doigts dessus.
La petite partie différenciée est en caoutchouc, elle permet de ne pas faire revenir le liquide.
Rouge : la garde.
C’est l’embout de la seringue qui a une couleur et qui différencie les injections.
C’est la partie proche de l’aiguille.
On peut la toucher à condition d’avoir fait un lavage hygiénique des mains au préalable.
Le lavage hygiénique savon doux + SHA®
Le lavage antiseptique BÉTADINE SCRUB®
Le biseau va être de plus en plus prononcé selon les différents types d’injections.
Pour certains produits il faut bien emboiter la garde au corps de pompe, pour éviter qu’ils ne se
désadaptent lors de l’injection.
On prépare avec des trocarts (garde rose) et on pique le patient avec une autre aiguille adaptée au type
d’injection.
B)Désinfection du point d’injection
Pour les injections, on utilise de l’alcool à 70°(ou de la BÉTADINE ALCOOLIQUE®) pour aseptiser le point
d’injection.
Il n’est pas nécessaire d’utiliser des compresses stériles.
C)Pansement à la fin de l’injection
En fonction des injections on mettra un pansement (IV : contention + pansement).
D)La position du patient lors de l’injection
La position du patient doit suivre un principe de sécurité.
Le patient à tout moment peut faire un malaise, il faut donc l’assoir ou l’allonger.
En psychiatrie on peut être amené à faire une injection debout.
Pour l’intra musculaire il faut éviter le nerf sciatique.
La position la plus préférable est donc d’allonger le patient en décubitus ventral ou latéral, car :
- Le soignant est à bonne hauteur pour effectuer l’injection
-
Cela permet de détendre le patient : fesse détendue
Cela permet une meilleure diffusion du produit
Pendant l’injection on peut tapoter une partie plus haute de la fesse afin de piquer plus bas pour
détendre la partie à piquer. Le patient relâche donc cette partie et cela facilite l’injection.
E)Avant, pendant et après l’injection
1)Avant chaque injection
- Il faut regarder la PM.
Lors d’une MSP, pour la DDS il faut le stipuler dans les problèmes médicaux.
(article 4311-7, la prescription doit être écrite, qualitative, quantitative (dose, fréquence, produit, horaires,
datée, signée).
Pour les perfusions la prescription devra être refaite toutes les 24 heures.
- On doit connaître les antécédents du patient, notamment les allergies.
- Il faut bien vérifier la limpidité, la couleur, la voie d’injection, l’absence de précipité et les produits
qui peuvent être ou pas préparés à l’avance.
- Lors de l’injection du produit il faut l’injecter doucement et vérifier s’il y a une douleur lorsque l’on
pousse le piston.
- Il faut penser à adapter la capacité de la seringue à la quantité de produit à injecter (ex : pour
introduire 2 ml on prend une seringue de 5 ml).
- Pour les personnes dénutries : garde grise
2)Lors de l’injection
-
Toujours purger la seringue (sauf pour les anticoagulants)
Il faut porter des gants. Il essuie le biseau de l’aiguille.
Lors de l’injection il faut faire entrer toute l’aiguille.
Lorsqu’on pique le biseau doit être vers le haut.
Il faut avoir les graduations face à nous.
3)A la fin de l’injection
-
Ne jamais recapuchonner une aiguille.
À la fin de l’injection il faut tout jeter dans les containers, DASRI.
II)L’injection intra-musculaire
Pour l’IM on doit couper la fesse en 4. On doit piquer au quart supéro-externe.
On pique à la perpendiculaire.
On ne fait jamais d’IM sur un patient qui est sous anticoagulant, car il y a un risque d’hémorragie.
Les produits hypertoniques et isotoniques ne s’injectent pas de la même manière car il y a un
risque de nécrose.
Pour les produits huileux il est intéressant de les mettre à température tiède (les passer sous l’eau
chaude).
Les produits qui se conservent au frigo doivent être réchauffés entre les doigts (ex : vaccin) pour
que le patient ne soit pas être algique.
On doit purger le produit.
Une fois que l’on a piqué, s’il y a un retour veineux, on tire légèrement l’aiguille, on aspire une
deuxième fois Si à nouveau il y a du sang on retire l’aiguille, on la change et on pique ailleurs
S’il n’y a pas de retour de sang on injecte le produit
Il faut injecter lentement.
Il faut masser le site d’injection pour faire diffuser le produit.
On doit varier les points d’injection (fesse gauche, fesse droite) pour qu’il y ait le moins possible
d’ecchymoses.
On doit appuyer sur le point de ponction jusqu’à ce que cela ne saigne plus.
IM : la garde est verte, la longueur est de 7 cm
Mettre et tenir un bout de coton lorsque l’on enlève l’aiguille.
III)L’injection sous-cutanée
On pique dans l’épiderme, soit à la perpendiculaire, soit à la diagonale.
Ce sont des injections avec des quantités faibles (2 à 5 ml).
Ce sont principalement les anticoagulants, les insulines.
On ne doit pas purger.
On ne doit pas chasser la bulle d’air.
Il ne faut pas masser après l’injection, car on risque de faire saigner et de faire des ecchymoses plus
importantes.
Il faut faire le pli cutané pour éviter d’être en IM.
Les produits qui se conservent au frigo doivent être réchauffés entre les doigts pour que le patient
ne soit pas être algique.
On relâche le pli quand l’injection est finie.
Les zones de ponction sont : le bras, la cuisse, l’abdomen ++ (4 cm du nombril)
Pour éviter l’ecchymose il faut appuyer après l’injection.
IV)L’injection intra-dermique
On ne rentre que le biseau
On injecte au maximum 1 ml
Cela fait une cloque, une peau d’orange
Cela est très algique
On les fait dans le deltoïde (muscle de l’omoplate) et dans l’intérieur de l’avant-bras.
La garde est de couleur marron orangée.
V)L’injection intra-veineuse
-
-
-
La garde est de couleur bleue claire.
Il faut un garrot (pour dilater le système vasculaire).
Il faut parfois mettre une pommade anesthésiante (ex : EMLA® utilisée chez l’enfant).
Les zones de ponction : veine de l’avant-bras, au pli du coude ...
Il faut tapoter en remontant de l’extrémité du bras vers le haut pour bien faire dilater les vaisseaux
et mettre de la BÉTADINE ALCOOLIQUE® (cela dilate les vaisseaux) pour décontaminer.
Pour rendre plus visible la veine il faut être dans une pièce bien chauffée (vasodilatation), on peut
masser le bras, utiliser de l’alcool, utiliser une serviette humide chaude que l’on applique sur le
bras.
Lorsque l’on a une veine visible, mais que l’on ne sait pas quel endroit piquer on essaye de coincer
la veine en dessous du point de ponction, cela tend la veine et cela la maintien droite et l’empêche
de rouler.
Avant d’enlever le garrot, on fait comme pour l’IM on remonte le piston, s’il y a du sang, on enlève
le garrot et on injecte tout doucement en regardant le patient pour surveiller son état.
Il faut appuyer pendant deux minutes après l’injection et ne surtout pas plier le bras.

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