L`herméneutique biblique, un lieu de dialogue ? 29 juin mt 11 h 30

Transcription

L`herméneutique biblique, un lieu de dialogue ? 29 juin mt 11 h 30
L’herméneutique biblique, un lieu de dialogue ?
29 juin mt 11 h 30 -13 h
-
Pour une lecture croyante de la
Bible : le nécessaire dialogue des
rationalités. L’exemple des lettres
de Saint Paul.
Christophe Raimbault
Institut Catholique de Paris - France
[email protected]
TR29A2
Bible et savoirs endogènes. Si 7, 2325.27-28 et Pictographies.
Paulin Poucouta
Université Catholique d'Afrique
Centrale – Yaoundé - Cameroun
[email protected]
Leadership de la femme en EX 1-2
; 4,19-26. Une approche africaine
de la rencontre des cultures.
Albert Ngengi Mundele
Catholic University of Eastern Africa
– Nairobi - Kenya
[email protected]
Présidence
InstCatholique de Paris
Marie-Thérèse Wacker
Institut Catholique de ParisWilhelms-Universität – Münster – Allemagne
[email protected]
Nom : Raimbault
Prénom : Christophe
Titre de votre communication :
Pour une lecture croyante de la Bible : le nécessaire dialogue des rationalités.
L’exemple des lettres de Saint Paul.
Biographie :
Vicaire Général du diocèse de Tours
Maître de Conférences à l’Institut Catholique de Paris, en exégèse : cours Saint
Paul au Theologicum, cours Saint Paul on Line, et deux cours Bible et catéchèse
à l’ISPC.
Argumentaire :
La Bible est à la croisée de nombreuses rationalités. Tant dans sa conceptionrédaction que dans sa transmission et dans sa lecture-réception, elle est en
dialogue avec les sciences humaines (histoire, sociologie, archéologie,
orientalisme, épigraphie, linguistique, narratologie, rhétorique…) et à la croisée
des cultures. C’est dans ces conditions de dialogues croisés qu’elle délivre sa
Vérité de Parole de Dieu.
Après avoir retracé brièvement l’actualité de l’étude et de la lecture de la Bible,
en montrant l’évolution des méthodes et des paradigmes herméneutiques de
lecture d’une approche diachronique de type historico-critique vers une lecture
synchronique de type narrative et canonique, nous prendrons l’exemple des lettres
de saint Paul.
Les premières communautés étaient confrontées au défi d’une unité toujours en
projet, entre judéochristianisme et ethnochristianisme. Mais le renouveau des
études sur Paul nous entraîne encore plus loin. La New Perspective invite à
resituer Paul à la croisée de trois mondes : le milieu juif, le milieu grec et celui de
l’Empire romain. Partant de Romains et 1 Corinthiens, nous verrons en quoi les
lettres de Paul peuvent être lues comme une confrontation entre la Parole de la
croix (1 Co 1,18), ou la « logique » de la croix, et ce que vivaient les croyants
dans leurs logiques de pensée et de vie en communauté. Adopter cette posture de
lecture permet au lecteur d’aujourd’hui de mieux entrer dans le mystère du Christ
où il est appelé lui-même à se conformer.
Nom : Poucouta
Prénom : Paulin Sébastien
Titre de votre communication :
Bible et savoirs endogènes. Si 7, 23-25.27-28 et Pictographies
Biographie :
Prêtre du diocèse de Pointe-Noire (Congo), Paulin Poucouta est docteur en
Théologie biblique de l’Institut Catholique de Paris et docteur en Sciences des
religions de Paris IV-Sorbonne. Il est enseignant d’Écriture Sainte, de grec
biblique et de Lectures africaines de la Bible à l’Institut Catholique de Yaoundé.
Membre de plusieurs associations scientifiques en Afrique et en Europe, il est
l’auteur de nombreux articles, contributions et ouvrages dont le dernier est :
Quand la Parole de Dieu visite l’Afrique. Lecture plurielle de la Bible, Paris,
Karthala, 2011 (God’s word in Africa, Nairobi, Paulines, 2015).
Argumentaire :
S’interrogeant sur le développement de l’Afrique, l’historien et homme politique
burkinabè, Joseph Ki-Zerbo, posait la question de la rencontre des rationalités,
aussi bien dans l’interdisciplinarité que dans l’interculturalité. Par des approches
différentes, le questionnement sera revisité à maintes reprises lors de divers
colloques. Nous nous proposons, ici, d’ouvrir la problématique à la fécondité
théologique et biblique que peuvent susciter les savoirs endogènes.
Notre proposition comprendra deux moments. D’abord, un regard sur les savoirs
endogènes que constituent les pictographies woyos, en l’occurrence ceux
concernant les rapports parents-enfants, et leur éventuelle pertinence pour
l’aujourd’hui. Ensuite, un essai de lecture parémiologique de la thématique à la
lumière du livre du Siracide (Si 7, 23-25. 27-28) et de son actualisation chrétienne.
Nous terminerons par un essai d’actualisation de cette lecture parémiologique de
Si 7.
Nom : Mundele
Prénom : Albert Ngengi
Titre de votre communication :
« LEADERSHIP DE LA FEMME EN EX. 1-2 ; 4,19-26.
UNE APPROCHE AFRICAINE DE LA RENCONTRE DES CULTURES. »
Biographie :
Albert Ngengi MUNDELE est prêtre du diocèse de Kenge en RDC. Il a
une Licence en Sciences bibliques de l’Institut Pontifical Biblique de Rome et un
Doctorat en Théologie biblique de l’Université de Munich/Allemagne. Il fut
Secrétaire-Chancelier du Diocèse de Kenge, Recteur et professeur au
Theologicum de Kikwit/RDC. Actuellement il est professeur d’Ancien Testament,
des méthodologies bibliques et d’approches africaines de la Bible à The Catholic
University of Eastern Africa à Nairobi/Kenya. Il est professeur visiteur à
l’Université Catholique du Congo/RDC, membre de l’Association Panafricaine
des Exégètes Catholiques (APECA) et membre de l’Association des Théologiens
Africains (ATA).
Argumentaire :
Ex 1-2 et 4,19-26 présente trois groupes des personnes dont la mentalité et les habitudes
sont différentes les unes des autres. D’abord, les Israelites venus en Egypte du temps de
Joseph (1,1-10) ; ensuite les pharaons dont un avait donné résidence aux Israelites, un
autre introduisit la loi d’infanticide et le troisième dont le règne permit à Moise de rentrer
en Egypte après l’exil au pays de Madian ; il y a enfin Jéthro et ses filles. La différence
entre ces trois groupes ne représente rien d’autre que la différence des cultures.
Néanmoins, une constance se dégage : toutes les femmes (mère et sœur de Moise, sages
femmes, la fille du pharaon et ses servantes, la femme de Moise), s’élèvent naturellement
contre l’infanticide et optent pour la vie.
Dans la culture traditionnelle africaine la vie est incarnée par la femme : elle met au
monde, prend soin de l’enfant, nourrit tous les membres de la famille, garde les idoles
protectrices, conseille le chef du clan et participe dans le processus de guérir l’infertilité.
Considérant tout cela, la rencontre des cultures fait ressortir les éléments que l’on
retrouve dans chacune d’elles. Ces éléments pérennes peuvent servir de lieux de dialogue.

Documents pareils