Prise en charge du diabète en périopératoire
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Prise en charge du diabète en périopératoire
GEStION DU PAtIENt DIABÉtIQUE EN PÉRI-OPÉRAtOIRE Fiches pratiques Synthèse et présentation Gaëlle Cheisson Groupe de travail Dan Benhamou, Bogdan CatarGi, Gaëlle Cheisson, emmanuel Cosson, Carole iChai, sophie JaCqueminet, anne-marie LeGuerrier, alexandre ouattara, igor tauveron, Paul vaLensi DÉPIStAGE PRÉOPÉRAtOIRE D’UN DIABÈtE MÉCONNU . . . . . . . . . . . . . . . . C Q R 2 Exemple de prescription selon le schéma Basal Bolus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39 ANNEXES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36-37 CONDUItE À tENIR DEVANt UNE HYPERGLYCÉMIE À L’HÔPItAL . . . . . . . . ORDONNANCES tYPES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32-33 P t SCHÉMA GÉNÉRAL BASAL-BOLUS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30-31 O 34 35 PASSAGE INSULINE IVSE / INSULINE SC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . N CONDUItE À tENIR DEVANt UNE HYPOGLYCÉMIE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . PROtOCOLE D’INSULINOtHÉRAPIE IVSE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . M S 29 DIABÉtIQUE DE tYPE 1 OU 2 – Chirurgie en urgence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . DIABÈtE Et GROSSESSE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26-27 28 DIABÉtIQUE DE tYPE 1 OU 2 – Chirurgie ambulatoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . L 24 25 DIABÉtIQUE DE tYPE 2 SOUS ADO AVEC INSULINE – Chirurgie majeure ou mineure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22-23 DIABÉtIQUE DE tYPE 1 – Pédiatrie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18-19 I K DIABÉtIQUE DE tYPE 1 – Patient sous pompe à insuline . . . . . . . . . . . . . . . . 16-17 H DIABÉtIQUE DE tYPE 2 SANS INSULINE – Chirurgie majeure ou mineure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20-21 DIABÉtIQUE DE tYPE 1 – Chirurgie majeure ou mineure . . . . . . . . . . . . . . . . 14-15 G J tRAItEMENt DU DIABÈtE : insulines . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12-13 F E PARtICULARItÉS DU DIABÈtE EN PÉDIAtRIE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 tRAItEMENt DU DIABÈtE : médicaments non insuliniques . . . . . . . . . . . . . 10-11 6-7 8 SPÉCIFICItÉS DE LA CONSULtAtION D’ANEStHÉSIE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . B D 4-5 PRINCIPAUX DIABÈtES À CONNAÎtRE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A mmol/L 10 7 + 2 ui idem - 2 ui 1. BASAL = INSULINE LENTE — Lantus : 0,25 ui/kg/j sC à 20 h (ou ½ dose totale iv des dernières 24 h) — adaptation de la posologie à la glycémie du matin suivant à jeun selon le protocole suivant : SOMMAIRE 3. BOLUS CORRECTEUR — anaLoGue uLtra raPiDe sC à adapter selon glycémie (à additionner au bolus du repas à 8 h, 12 h et 20 h) — Glycémie pré prandiale à 8 h, 12 h, 20 h (en plus du bolus), et à 16 h, 0 h, 4 h si déséquilibre important . 39 mmol/L 16,5 12 10 5 3,3 ui en sC 6 4 3 0 0 1 amp . G30 % iv 20 h 12 h 8h 0h 20 h Lantus Bolus pour les repas Bolus correcteur Exemple PRESCRIPTIONS — Lantus : . . . . . . ui sC à 20 h et arrÊt insuline ivse — anaLoGue uLtra raPiDe : humaLoG ou novoraPiD ou aPiDra Bolus pour le repas si alimentation Po : . . . . . . ui sC à 8 h, 12 h, 20 h Bolus correcteur selon glycémie Glycémie/4 h (initiation protocole sC ou déséquilibre) ou Glycémie avant repas 2. BOLUS POUR LES REPAS — anaLoGue uLtra raPiDe avant chaque repas oral (8 h, 12 h, 20 h) et quelle que soit la glycémie : 0,1 ui/kg sC (ou 1/6 dose totale iv des dernières 24 h) — Faire la ½ de la posologie prévue si apports caloriques prévisibles insuffisants — ne pas faire si alimentation entérale ou parentérale continue et passer à la phase 3 Exemple de prescription selon le schéma Basal Bolus Dt1 Dt2 GC aDo Po sC iv ivse ivD hba1c vvP : : : : : : : : : : : COMMENt LIRE VOS FICHES Diabète de type 1 Diabète de type 2 Glycémie Capillaire antidiabètiques oraux Per os sous Cutané intraveineux intraveineux à la seringue Électrique (débit continu) intraveineux Direct hémoglobine glyquée voie veineuse Périphérique Abréviations • • • • • • • • • • • Objectifs glycémiques : 5 à 10 mmol/l il s’agit de l’intervalle de glycémie dans lequel on ne modifie pas le traitement . La cible de glycémie en péri-opératoire est de 7,7 à 10 mmol/L (1,40 à 1,80 g/L) . Code couleur • intervalle vert : pas de modification de traitement (glycémie comprise entre 5 à 10 mmol/L ou 0,9 à 1,8 g/L) • intervalle orange : nécessité de modification ou injection d’insuline (glycémie comprise entre 10 et 16,5 mmol/L) (1,8 à 3g/L) • intervalle rouge : nécessité de prise en charge en urgence (glycémie < 5 mmol/L (0,9 g/L) et > 16,5 mmol/L (3 g/L)) Les fiches de prise en charge en fonction du type de diabète donnent l’attitude pratique avec une progression pas à pas. Dans les tableaux, la première ligne représente la glycémie, les lignes suivantes l’attitude pratique en fonction des différents temps et de la glycémie. 3 > 40 ans > 27 kg/m2 négative à faible — Fortuit — Complications chroniques agents hypoglycémiants puis ± insuline de base puis ± insuline (analogue ultra rapide) pour les repas Âge index de masse corporelle Cétonurie mode de découverte traitement (en plus des mesures hygiéno-diététiques) RISQUE MAJEUR si la déshydratation en cas de déséquilibre (polyurie osmotique) n’est pas compensée par un apport hydrique sous sulfamides hypoglycémiants et glinides sous insuline Acidocétose Syndrome d’hyperglycémie hyperosmolaire (avec ou sans coma) Hypoglycémie 4 rare sauf en cas de stress majeur (majore l’insulinopénie) Complications aiguës hérédité de diabète de type 2 Contexte 2- Pas de cétose (sauf stress majeur) 1- hyperglycémie — insulinorésistance — insulinopénie relative 95 % Diabète de type 2 PRINCIPAUX DIABÈtES À CONNAÎtRE Caractéristiques du patient lors de la découverte Conséquences mécanisme(s) Prévalence A insuffisance rénale chronique définie par une créatinine > 200 mg/dL (177 μmol/L) 1 point Équivalent métabolique (MET) 10 met entre 4 et 10 met entre 1 et 4 met 37 activité physique intense : natation, tennis, ski monte deux étages, marche sur une pente prononcée, court sur une courte distance, jardine intensément (bêchage), déplace un meuble Fait sa toilette, mange seul, marche dans le logement, marche 100 m sur terrain plat activité très limitée 1 point Diabète avec insulinothérapie 1 point Activité 1 point antécédent d’accident vasculaire cérébral ischémique ou accident cérébral ischémique transitoire Capacité fonctionnelle 1 met 1 point insuffisance cardiaque définie par un antécédent d’insuffisance cardiaque congestive, d’œdème pulmonaire, une dyspnée nocturne paroxystique, des crépitants bilatéraux ou un galop B3, ou une redistribution vasculaire radiologique 1 point 1 point 1 point 1 point 1 point Chirurgie à haut risque définie par une chirurgie supra-inguinale, intrathoracique ou intrapéritonéale 1 point Calcul du score de Lee clinique Coronaropathie définie par un antécédent d’infarctus du myocarde, un angor clinique, une utilisation de nitrés, une onde q sur l’eCG ou un test non invasif de la circulation coronaire positif Facteur de risque Score de risque cardiaque de Lee Calcul du score de Lee classique Score de Lee ANNEXES ANNEXES Quantité en glucose des principaux solutés Glucosé 5 % Bionolyte G5 % Glucosé 2,5 % Cristalloïdes (NaCl 0,9 %, Ringer Lactate...) 1g 0,5 na 0 Ampoule 10 mL 300 g 100 g 50 g 25 g 0 1 000 mL 450 g 150 g 75 g 37,5 g 0 1 500 mL 600 g 200 g 100 g 50 g 0 2 000 mL Quantité glucose dans Glucosé 10 % 3g Soluté Glucosé 30 % En cas d’hypoglycémie, apporter : • 3 à 9 g de glucose IVD soit 1 à 3 ampoules de G 30 % ou • 15 g de sucre per os soit 3 morceaux de sucre ou une cuillère à café de confiture ou 1 verre de jus de fruit sucré. 36 A Faible Diabètes pancréatiques PRINCIPAUX DIABÈtES À CONNAÎtRE 5% 3- acidose si cétose majeure ET risque accru d’hypoglycémie 2- Cétose 1- hyperglycémie — insulinopénie majeure — insulinorésistance majeure si cancer — Pas de sécrétion du glucagon Diabète de type 1 — insulinopénie majeure 1- hyperglycémie 3- acidose si cétose majeure maladie pancréatique, alcoolisme 2- Cétose auto-immunité familiale ou personnelle modérée à importante < 25 kg/m2 — altération de l’état général — Pathologie pancréatique Faible à importante Faible (insuffisance exocrine associée) < 30 ans — Perte de poids — amaigrissement — acidocétose insuline de base (vitale) et insuline (analogue ultra rapide) pour les repas RISQUE MAJEUR insuline de base (vitale) et insuline (analogue ultra rapide) pour les repas si l’insuline de base est arrêtée rare si les insulines des repas ne sont pas arrêtées en l’absence d’alimentation ++++ D’autant plus que diabète pancréatique 5 — — — — — — — — — — risques à l’intubation intuBation « estomac plein » monitoraGe Per/Post oPÉratoire « usC » risques hémodynamiques et de troubles du rythme graves asYmPtomatique sYmPtomatique à rechercher ou ComPLiquÉe si microangiopathie diabétique si un des signes : tachycardie permanente naC confirmée si signes eCG : qtc > 440 ms 2 tests anormauX : ou ischémie ou iDm silencieux hypotension orthostatique — test de variabilité de la FC en respiration profonde hypotension post prandiale — test de variabilité de la FC hypoglycémie grave à l’orthostatisme non ressentie pas de diminution nocturne de la Pa (holter) neuroPathie autonome CarDiaque (naC) GastroParesie suspectée si : — douleurs abdo — ballonnements — vomissements 6 le contrôle glycémique des trois mois précédents : • récupérer le dernier dosage en consultation, • faire un dosage si le patient n’en a pas fait depuis plus de trois mois ou s’il présente un déséquilibre de son diabète dans les derniers mois, • permet de définir la stratégie préopératoire (cf . tableau) mais aussi les modalités de reprise des traitements en postopératoire . Évaluation du contrôle glycémique et dosage de l’hémoglobine glyquée (HbAIc) qui permet de connaître les habitudes et les expériences antérieures du patient, la recherche de ses doses d’insuline et de son protocole de correction éventuel . . . il est à noter que les diabétiques connaissent particulièrement bien leur maladie et que certains ont du mal à en confier la prise en charge . Importance du dialogue entre le patient diabétique et l’anesthésiste pour évoquer l’histoire de son diabète, Prise en charge spécifique tests isChÉmiques et score Lee ≥ 2 et CF < 4 met risques d’ischémie myocardique silencieuse asYmPtomatique à suspecter si : autres atteintes artérielles protéinurie à la Bu insuffisance rénale score calcique coronaire > 400 Si chirurgie majeure sYmPtomatique si : — atCD cardiovasculaire — signes eCG : ischémie ou iDm silencieux — patient symptomatique atteinte Coronaire BILAN MINIMAL — interrogatoire — Pa couché/debout — eCG de repos — Bandelette urinaire — Créatininémie Rechercher et évaluer les complications spécifiques du diabète B SPÉCIFICItÉS DE LA CONSULtAtION D’ANEStHÉSIE surveillance glycémie à h3 Faire 6 ui sC d’analogue ultra rapide Cétonurie = 0 Cétonémie 0,5 mmol/L t 35 Contrôle glycémie et recherche cétose à h3 Faire 6 ui sC d’analogue ultra rapide Cétonurie à 1 croix 0,5 cétonémie 1,5 recherche cétose Glycémie 16,5 mmol/L (3 g/L) en pré prandial transfert en usi pour insulinothérapie ivse Cétonurie 2 croix Cétonémie 1,5 mmol/L CONDUItE À tENIR DEVANt UNE HYPERGLYCÉMIE À L’HÔPItAL S ContrôLe De La GLYCÉmie/15 min 2,2 glycémie 3,3 mmol/L Glycémie 3,3 mmol/L (0,6 g/L) administration iv de glucose : 2 ampoules de G30 % ivD glycémie 2,2 mmol/L (0,4 g/L) Patient inconscient Glycémie 3,3 mmol/L (0,6 g/L) CONDUItE À tENIR DEVANt UNE HYPOGLYCÉMIE Patient conscient glycémie 3,3 mmol/L (0,6 g/L) administration iv de glucose : 1 ampoule de G30 % ivD Glycémie 3,3 mmol/L (0,6 g/L) reprendre l’arbre décisionnel administration orale de sucre : — 3 morceaux de sucre — ou 20 cL de jus de fruit Contrôle de la glycémie à 15 min Contrôle glycémie à 1 heure 34 B 8,0 1,2 10 1,8 11,5 2,1 9,0 6,6 avis avis médecin généraliste/ intervention possible médecin généraliste/ diabétologue diabétologue 6,0 SPÉCIFICItÉS DE LA CONSULtAtION D’ANEStHÉSIE 0,9 5,0 0,6 5 Coma hypoglycémique (dans le mois précédent) > 2 hypoglycémies (dernière semaine) 3,3 Différer 4,0 Stratégie préopératoire hba1c Conduite à tenir Glycémie moyenne (carnet) hypoglycémie Cétose 10,0 Différer 3 % g/l 16,5 mmol/l Chirurgie ambulatoire Pas de prise le matin Pas de prise la veille au soir et le matin Chirurgie mineure ou majeure arrêt arrêt Chirurgie urgente rechercher une cétose Pas d’arrêt Modalités d’arrêt des traitements antidiabétiques en préopératoire Pas d’arrêt arrêt Metformine arrêt Sulfamides Pas de prise le matin arrêt Pas de prise le matin arrêt arrêt Pas d’arrêt arrêt Pas de prise le matin Pas d’arrêt Pas d’injection le matin arrêt Pas de prise le matin Inhibiteurs DDP-4 Pas d’arrêt arrêt de la pompe à l’arrivée au bloc Pas d’injection le matin (sauf dans le Dt1) Pas d’arrêt Inhibiteurs SGLT2 Pas d’arrêt Pas d’arrêt Analogues GLP-1 Pas d’arrêt Inhibiteurs α-glucosidases Insulines sous cutanées Glinides Pompe insuline Programmer en première position au bloc opératoire si possible Pas de contre-indication à l’aLr et noter les troubles neurologiques éventuels en préopératoire Porter une attention particulière à tous les points de compression en peropératoire Pas de charge préopératoire en hydrates de carbone Grands principes de la prise en charge du diabétique au bloc opératoire • • • • 7 — — — — — Considérer le patient comme diabétique risque d’hyperglycémie de stress surveillance glycémique périopératoire Pas de prise en charge spécifique 8 Glycémie à jeun 1,26 g/L (7 mmol/l) ou hbaic 6,5 % 1,10 g/L (6 mmol/L) < Glycémie à jeun < 1,26 g/L (7 mmol/L) et/ou 5,7 % hbaic 6,4 % Glycémie à jeun 1,10 g/L (6 mmol/L) et/ou hbaic 5,6 % Glycémie à jeun et hba1c Doser si syndrome polyuropolydipsique ou amaigrissement syndrome métabolique (hta + obésité + dyslipidémie) antécédents cardiovasculaires traitement pouvant induire un diabète (antipsychotiques, corticoïdes) ou antécédent de diabète induit antécédents d’anomalies glycémiques antérieures (diabète gestationnel) C DÉPIStAGE PRÉOPÉRAtOIRE D’UN DIABÈtE MÉCONNU : 2 par jour 33 Prescriptions SANS RAPPORT avec l’affection de longue durée (MALADIES INTERCURRENTES) POUR 1 mois - Set d’Autosurveillance glycémique : 1 - Aiguilles 5 mm + Kit collecteur : 2 par jour - Lancettes - Bandelettes : 2 par jour - Détémir (LEVEMIR® Flexpen) : ……. UI/j en injection sous cutanée OU - Glargine (LANTUS® Solostar) : ……. UI/j en injection sous cutanée Date : (AFFECTION EXONERANTE) Prescriptions relatives au traitement de l’affection de longue durée (liste ou hors liste) Identification Patient ORDONNANCES tYPES Identification Prescripteur R R Identification Patient ORDONNANCES tYPES Identification Prescripteur Prescriptions relatives au traitement de l’affection de longue durée (liste ou hors liste) (AFFECTION EXONERANTE) Date : Faire faire par une infirmière diplômée d’état, à domicile, tous les jours, week-end et jours fériés compris, Objectif : glycémie au réveil entre 1,00 g/l (5,5 mmol/l) et 1,50 g/l (8,2 mmol/l) PROTOCOLE D’INSULINE LENTE Injection d’insuline lente sous cutanée le soir selon le protocole Glycémie capillaire le matin au réveil et le soir avant repas • Glycémie au réveil > 2 g/l (11 mmol/l) - 2,49 g/l augmenter de 4 UI augmenter de 3 UI • Adapter la dose d’insuline selon la glycémie faite au réveil : 1/ Glycémie au réveil entre 1 g/l (5,5mmol/l) et 1,50 g/l (8,2 mmol/l) : Poursuivre la même dose d’insuline 2/ Glycémie au réveil élevée trois jours de suite : Augmenter la dose d’insuline le soir Glycémie au réveil > 1,50 g/l (8,2 mmol/l) - 1,99 g/l augmenter de 2 UI Glycémie au réveil > 2,50 g/l (13,7 mmol/l) 3/ Glycémie au réveil inférieure à 1 g/l (5,5 mmol/l) ou hypoglycémie dans la nuit (glycémie inférieure à 0,70 g/l ou 3,8 mmol/l) : Diminuer le soir même la dose d’insuline de 2 UI Prescriptions SANS RAPPORT avec l’affection de longue durée (MALADIES INTERCURRENTES) 32 D PARtICULARItÉS DU DIABÈtE EN PÉDIAtRIE n atio 9 par pré en te Tex sulfamides hypoglycémiants et apparentés (glinides) Biguanides inhibiteurs des α-glucosidases inhibiteurs de DPP iv inhibiteurs de DPP iv + Biguanides inhibiteurs des sGLt2 + Biguanides inhibiteurs des sGLt2 analogues du GLP 1 (considérés comme des aDo dans ces fiches pratiques) E sortie PrÉvue en 2016 Glibenglamide repaglinide Daonil® Novonorm® vildagliptine saxagliptine alogliptine sitagliptine + metformine vildagliptine + metformine saxagliptine + metformine alogliptine + metformine exénatide Liraglutide Lixisenatide exénatide microsphères Duaglutide Galvus® Onglyza® Vipidia® Janumet® Velmétia® Eucréas® Komboglyze® Vipdomet® Byetta® Victoza® Lyxumia® Byduréon® Trulicity® Zigduo® 10 Dapagliflozine + metformine Dapagliflozine sitagliptine Januvia® Xélévia® Forxiga® miglitol Diastabol® 5, 10/500, 1 000 mg 2,5/5/10 mg 0,75 mg et 1,5 mg injection sous cutanée 2 mg injection sous cutanée 10 μg ; 20 μg 3 dosages dans un stylo 0,6/1,2/1,8 mg en 1 injection sous cutanée 5 et 10 ug en injection sous cutanée (2 fois/j avant repas) 12,5/1 000 mg 2,5/1 000 mg 50/1 000 mg 50/1 000 mg 6,25/12,5/25 mg 5 mg 50 mg 50/100 mg 50/100 mg 50/100 mg acarbose Glucor® 500/850/1 000 mg 0,5/1/2 mg 2,5/5 mg 30 mg Lm/60 mg Lm 1/2/3/4 mg Posologie existante 700 mg DCI Stagid® metformine Glicazide Diamicron® Glucophage® Glimépiride Amarel® Nom commercial Médicaments non insuliniques tRAItEMENt DU DIABÈtE 24 ui d’analogue ultra rapide sC soit 8 ui avant chaque repas 24 ui de insuline lente sC à 20 h SCHÉMA GÉNÉRAL BASAL-BOLUS repas léger 12 h GC 7 mmol/L ½ dose = 12 ui 4 ui ½ dose de bolus injection insuline lente sC 10 h 48 ui insuline ivse 4 ui 0h GC 13 mmol/L bolus correcteur 31 injection insuline lente sC repas normal 19 h 20 h GC 8 mmol/L 8 ui repas normal 8h GC 9 mmol/L 24 ui 8 ui repas normal 12 h GC 11 mmol/L bolus repas + bolus correcteur 8 ui + 3 ui si arrêt de la perfusion ivse à 10 h, une dose d’insuline lente (12 ui) est injectée pour couvrir les besoins en insuline jusqu’à la prochaine injection (24 ui) de 20 h . Calcul de dose : 48 ui insuline ivse 48 ui/24 h Exemple pratique Q Q insuline ivse > 24 h initiation insuline lente entre 16 h et 0 h insuline ivse < 24 h entre 14 h et 16 h 0,3 ui/kg/j entre 6 h et 14 h dose totale ½ dose ivse des dernières 24 h entre 0 h et 6 h ¼ dose 0,9 5 0 1,8 10 3 2,2 12 Bolus correcteur Bolus pour les repas Basal 8h 4 3 16,5 6 idem ui en sC + recherche cétose g/L mmol/L 12 h 10 20 h + 2 ui mmol/L à 20 h le jour suivant ½ dose à 20 h le soir même sur la glycémie préprandiale du matin suivant : - 2 ui ¾ dose Dose habituelle 5 SCHÉMA GÉNÉRAL BASAL-BOLUS 1. BASAL = INSULINE LENTE Calcul de la dose par 24 h Première injection : dose selon l’horaire horaire de dose totale suivante adaptation 2. BOLUS POUR LES REPAS — anaLoGue uLtra raPiDe sC avant chaque repas oral et quelle que soit la glycémie : dose habituelle ou 0,1 ui/kg ou 1/6 dose/24 h (faire la moitié de la dose prévue si apports caloriques insuffisants) — ne pas faire si alimentation entérale ou parentérale continue et passer à la phase 3 (bolus correcteur) 0,6 3,3 3 à 9 g glucose iv ou 15 g de sucre Po 0 3. BOLUS CORRECTEUR — anaLoGue uLtra raPiDe sC à adapter selon GC à 8 h, 12 h, 16 h, 20 h, 0 h et 4 h — si repas (à 8 h, 12 h, 20 h) et GC > 10 mmol/L, le bolus correcteur est à additionner au bolus prévu pour le repas . 20 h 30 E Posologie quotidienne maximale 6 mg/j 120 mg/j 15 mg/j 16 mg/(4 mg avant repas) 3 000 mg/j 4 cp 300 mg (100 mg avant repas) 1 cp/j à 100 1 cp à 50 si Ci Créat < 50 mL/min 1 cp/j 2 cp/j d’emblée 1 cp si Ci Créat < 50 mL/min 1 cp/j 2 cp/j 2 cp/j 2 cp/j 2 cp/j 10 μg avant repas du matin et du soir 1,8 mg/j 20 μg/j 1 injection sous cutanée hebdomadaire insuffisance rénale Cl créatinine < 30 mL/min Contre-indications Médicaments non insuliniques tRAItEMENt DU DIABÈtE Effets secondaires hypoglycémie insuffisance rénale Ci créatinine < 30 mL/min insuffisance cardiaque FevG < 30 % insuffisance hépatique sévère Douleurs abdominales, diarrhées aucune Générique oui oui non oui non non Diarrhées Flatulences Douleurs abdominales insuffisance rénale Ci créatinine < 30 mL/min non non surveillance du bilan hépatique insuffisance rénale Ci créatinine < 30 mL/min non non insuffisance hépatique (asat, aLat > 3 n) Ci des effets secondaires de la metformine et de la gliptine associée non non non non interaction avec coumadine : allongement de l’inr nausées, vomissements ralentissement de la vidange gastrique interaction avec coumadine : allongement de l’inr non non infections urinaires mycoses génitales hypovolémie chez le sujet âgé non 1,5 mg 1 injection sous cutanée hebdomadaire 10 mg/j Ci et effets secondaires de la metformine et de l’inhibiteur des sGLt2 associé insuffisance rénale Ci créatinine < 60 mL/min 2 cp/j 11 2h Lévémir® (Détémir) 30 min insulatard® 20 min umuline rapide® 5 min 5 min 5 min humalog mix 50® et novomix 50® novomix 70® 5 min novorapid® (asparte) humalog mix 25® et novomix 30® 5 min humalog® (Lispro) mÉLanGes FiXes 5 min apidra® (Glulisine) anaLoGues uLtra raPiDes 20 min actrapid® insuLines raPiDes ou orDinaires 30 min umuline nPh® insuLines intermÉDiaires 2h insuLines Lentes Délai d’action Lantus® (Glargine) toujeo® (Glargine) abasaglar® (Glargine) Type d’insuline F 6-12 h 8-12 h 12 h 3h 3h 3h 6h 6h 12 h (pic à 3 h) 12 h (pic à 3 h) 16-20 h 20-24 h Durée d’action 12 Insulines À ne plus utiliser Courbe d’action tRAItEMENt DU DIABÈtE Petit déjeuner Déjeuner ¾ dose Dose d’insuline lente à 20 h le soir même ½ dose entre 6 h et 14 h ¼ dose entre 14 h et 16 h à 20 h le jour suivant dose de 20 h entre 16 h et 0 h 29 PAS D’INSULINE IVSE EN SALLE D’HOSPITALISATION Dose d’insuline lente suivante entre 0 h et 6 h arrêt insuline ivse Dîner Faire la moitié de la dose prévue si apports caloriques suffisants ½ dose ivse/24 h à diviser par 3 = dose d’analogue ultra rapide sC par repas On préfèrera l’utilisation d’une insuline lente dont la durée d’action est de 24 h. PAS de délai entre l’arrêt de l’insuline IVSE et l’injection d’insuline lente SC. L’injection sous-cutanée doit être IMMÉDIATE en préférant une injection à 20 h le soir. Sinon faire une injection complémentaire selon le schéma suivant quantité totale d’insuline ivse sur 24 h Calcul de dose • Posologie d’insuline ivse 0,5 ui/h (sauf Dt1) • Posologie d’insuline ivse 5 ui/h • Besoins en insuline non stabilisés Contre-indications ½ dose ivse/24 h = dose insuline lente sC en 1 fois le soir PASSAGE INSULINE IVSE/INSULINE SC • Dès que les glycémies sont stables et 10 mmol/L • À la reprise d’une alimentation orale • relais à l’arrêt de la seringue électrique d’insuline Indications P O PROtOCOLE D’INSULINOtHÉRAPIE IVSE Principes généraux : • utiliser exclusivement de l’insuline ultra rapide en la diluant pour avoir une concentration de 1 ui/mL . • toujours associer simultanément une perfusion glucosée (100 à 150 g/j) sauf si hyperglycémie 16,5 mmol/L (3 g/L) . exemple : G10 % : 40 mL/h . • Objectifs glycémiques peropératoires : 5 mmol/L-10 mmol/L (0,9-1,8 g/L). • Faire un bolus d’initiation ivD selon glycémie de départ puis entretenir par une perfusion d’insuline en débit continu (ivse) . • Contrôle de glycémie toutes les 2 h si glycémies stables, toutes les heures après chaque changement de débit d’insuline et après 15 à 30 min en cas d’hypoglycémie . • adaptation du débit de la perfusion selon les contrôles glycémiques à partir du schéma suivant : Débit ivse Bolus ivD 0 0 0 0 0 0 1 ui/h pour les Dt1 0 ui/h pour les Dt2 o 1h 2 ui/h 3 ui 1h 3 ui/h 4 ui 1h 4 ui Prévenir médecin 6 ui Glycémie initiation insuline ivse 2h + 2 ui/h 1h + 1 ui/h 30 min idem 15 min Fréquence des glycémies 1 amp . (3 g) Bolus 6 ui Prévenir médecin arrêt 2 amp . (6 g) Prévenir médecin reprise à ½ débit quand : – 1 ui/h — glyc . > 5 mmol/L chez Dt1 — glyc . > 10 mmol/L chez Dt2 arrêt adaptation du débit insuline ivse G 30 % • Privilégier les mesures de glycémie sur sang total (artériel ou veineux du côté opposé à la perfusion de glucosé) plutôt que sur sang capillaire et si possible sur machine à gaz du sang (plutôt que sur lecteur de bandelettes glycémiques) . • Surveillance de la kaliémie : objectif = 4 à 4,5 mmol/L . Contrôle/4 h si objectif stable, et une heure après chaque changement de débit d’insuline . 28 F Insulines 12 h tRAItEMENt DU DIABÈtE 8h Schéma avec 2 insulines intermédiaires 8h Schéma basal-bolus Principaux schémas d’administration d’insuline 20 h 20 h 13 20 h 20 h Chirurgie majeure ou mineure sucre 3 ui sC 2 ui sC 3 ui sC repas normal + insulines habituelles G10 % 60 mL/h Prévenir le médecin 14 2 ui sC 3 ui sC ivse en réa Différer le bloc vvP naCl 0,9 % Prévenir le médecin si cétose ivse en réa si cétose 6 ui sC Bu Prévenir le médecin insuline : analogue ultra rapide si correction non faite par le patient 2 ui sC vvP G10 % 40 mL/h (+ insuline lente ou mixte habituelle si administrée le matin) Prévenir le médecin si pas de correction GC à 15 min 15 g Po Prévenir le médecin 15 g Po Période peropératoire : insuline ivse selon protocole . Pré-op . GC/3 h 6 h-7 h si besoin 3 h-4 h au coucher 22 h-0 h repas du soir avant le repas du soir Glycémie capillaire (GC) Période préopératoire • récupérer le dosage de l’hba1c, sinon le prélever à l’arrivée . • Glycémie capillaire à l’arrivée . • règles de jeûne : — repas du soir normal ; — liquides clairs (thé, café, jus sans pulpe) jusqu’à h-2 de la chirurgie sauf si gastroparésie . • injection des insulines habituelles (lente, intermédiaire, analogue ultra rapide) avec le repas du soir . Si le patient n’a pas de protocole de correction personnel, faire une injection d’analogue ultra rapide si glycémie > 10 mmol/L (1,8 g/L) selon le protocole ci-dessous . • Glycémie capillaire au coucher et le matin avec traitement adapté au protocole ci-dessous . Faire une glycémie supplémentaire dans la nuit si glycémie < 5 ou > 10 mmol/L au coucher . Prescriptions préopératoires Dosage de l’HbA1c qui permettra de définir la stratégie péri-opératoire • Bilan cardiovasculaire (eCG), évaluation de la fonction rénale, conditions d’intubation, recherche d’une gastroparésie et d’une dysautonomie cardiaque . Rechercher les complications spécifiques du diabète (cf. Spécificités Consultation d’anesthésie) Consultation d’anesthésie Objectifs glycémiques : 5 à 10 mmol/L (0,9 à 1,8 g/L) . G DIABÉtIQUE DE tYPE 1 N Te e t x 27 n e é r p i t a r pa DIABÈtE Et GROSSESSE n o N DIABÈtE Et GROSSESSE atio n par 26 pré en te Tex G Période postopératoire Immédiate : Chirurgie majeure ou mineure DIABÉtIQUE DE tYPE 1 Dose habituelle ½ dose ivse des dernières 24 h insuline ivse 24 h 0,3 ui/kg/j initiation insuline lente ½ dose entre 6 h et 14 h ¼ dose entre 14 h et 16 h dose totale entre 16 h et 0 h 0,9 5 0 1,8 10 3 2,2 12 4 3 16,5 6 idem ui en sC + recherche cétose g/L mmol/L 10 + 2 ui mmol/L à 20 h le jour suivant ¾ dose à 20 h le soir même sur la glycémie préprandiale du matin suivant : - 2 ui entre 0 h et 6 h 5 insuline ivse 24 h • perfusion glucosée (100 à 150 g/j) jusqu’à reprise d’une alimentation orale ou nutrition entérale ; • traitement antidiabétique : — si insuline ivse, continuer jusqu’à l’obtention d’une situation chirurgicale stable, l’absence de défaillance et glycémie stabilisée 10 mmol/L (1,8 g/L) puis arrêt de l’insuline ivse avant le retour en salle et appliquer immédiatement le schéma basal-bolus : l’insuline lente est injectée en ssPi ; — ne pas reprendre une insuline mixte ou intermédiaire en postopératoire immédiat et passer au schéma basal-bolus . 1. BASAL = INSULINE LENTE Calcul de la dose par 24 h Première injection : dose selon l’horaire horaire de dose totale suivante adaptation 2. BOLUS POUR LES REPAS — anaLoGue uLtra raPiDe sC avant chaque repas oral et quelle que soit la glycémie : dose habituelle ou 0,1 ui/kg ou 1/6 dose/24 h (faire la moitié de la dose prévue si apports caloriques insuffisants) — ne pas faire si alimentation entérale ou parentérale continue et passer à la phase 3 (bolus correcteur) 0 3. BOLUS CORRECTEUR — anaLoGue uLtra raPiDe sC à adapter selon GC à 8 h, 12 h, 16 h, 20 h, 0 h et 4 h — si repas (à 8 h, 12 h, 20 h) et GC 10 mmol/L, le bolus correcteur est à additionner au bolus prévu pour le repas . 0,6 3,3 3 à 9 g glucose iv ou 15 g de sucre Po si glycémie > 10 mmol/L (1,8 g/L) pendant plus de 24 h, prévenir un diabétologue . arrêt des apports glucidiques iv dès reprise d’une alimentation orale ; adapter les posologies d’insuline lente et analogue ultra rapide selon le schéma basal-bolus ; reprise du traitement antérieur après récupération de l’autonomie antérieure du patient ; consultation avec diabétologue si hba1c > 8 % ou difficultés à la reprise du traitement antérieur . Prise en charge ultérieure : • • • • L’insuline ne doit jamais être arrêtée chez un diabétique de type 1. Le risque est l’acidocétose liée à une carence en insuline. Une hypoglycémie (glycémie < 3,3 mmol/L ou 0,6 g/L) impose : • une recharge en glucose : 15 g PO (3 morceaux de sucre) ou 3 à 9 g IV (1 à 3 amp. de G30 %) ; • une adaptation des posologies d’insuline SANS son arrêt. 15 Patient sous pompe à insuline G10 % 60 mL/h Prévenir le médecin Prévenir le médecin si pas de correction GC à 15 min 15 g Po Prévenir le médecin 15 g Po sucre 3 ui sC vvP G10 % 40 mL/h 2 ui sC 2 ui sC 3 ui sC 3 ui sC repas normal + pompe à insuline (avec bolus pour le repas) si correction non faite par le patient 2 ui sC 16 ivse en réa Différer le bloc vvP naCl 0,9 % Prévenir le médecin si cétose ivse en réa si cétose 6 ui sC Bu Prévenir le médecin insuline : analogue ultra rapide Période peropératoire : arrêt de la pompe au bloc opératoire et insuline ivse selon protocole . Pré-op . GC/3 h 6 h-7 h si besoin 3 h-4 h au coucher 22 h-0 h repas du soir avant le repas du soir Glycémie capillaire (GC) Période préopératoire • Glycémie capillaire au coucher et le matin avec traitement adapté au protocole ci-dessous . Faire une glycémie supplémentaire dans la nuit si glycémie 5 ou 10 mmol/L au coucher . Chirurgie mineure ou majeure Garder la pompe à insuline jusqu’au bloc puis relais ivse en peropératoire Chirurgie ambulatoire Garder la pompe à insuline si possible en péri-opératoire (sinon cf. DT1 et chirurgie mineure) • récupérer le dosage de l’hba1c, sinon le prélever à l’arrivée . • Glycémie capillaire (GC) à l’arrivée . • règles de jeûne : — repas du soir normal ; — liquides clairs (thé, café, jus sans pulpe) jusqu’à h-2 de la chirurgie sauf si gastroparésie . • selon le type de chirurgie : Dosage de l’HbA1c qui permettra de définir la stratégie péri-opératoire Préciser les modalités d’administration de la pompe : débit basal, bolus et le schéma de remplacement Prescriptions préopératoires • Bilan cardiovasculaire (eCG), évaluation de la fonction rénale, conditions d’intubation, recherche d’une gastroparésie et d’une dysautonomie cardiaque . Rechercher les complications spécifiques du diabète (cf. Spécificités Consultation d’anesthésie) Consultation d’anesthésie Objectifs glycémiques : 5 à 10 mmol/L (0,9 à 1,8 g/L) . H DIABÉtIQUE DE tYPE 1 Chirurgie en urgence 25 • Diabète de type 1 : cf. DT1 – Chirurgie majeure ou mineure • Diabète de type 2 : cf. DT2 – Chirurgie majeure ou mineure Période postopératoire Période peropératoire : insuline ivse selon protocole . • Dosage de l’hba1c à l’arrivée avec le bilan . • arrêt de tous les aDo, des insulines sC, d’une pompe à insuline . • insulinothérapie ivse et hospitalisation en soins continus ou réanimation pour : — tous les Dt1 immédiatement ; — les Dt2 dès que glycémie 10 mmol/L (1,8 g/L) sur deux glycémies capillaires sucessives . Période préopératoire Objectifs glycémiques : 5 à 10 mmol/L (0,9 à 1,8 g/L) M DIABÉtIQUE DE tYPE 1 OU 2 L DIABÉtIQUE DE tYPE 1 OU 2 Chirurgie ambulatoire H Patient sous pompe à insuline DIABÉtIQUE DE tYPE 1 Période postopératoire ½ dose entre 6 h et 14 h ¼ dose entre 14 h et 16 h dose totale entre 16 h et 0 h 0,9 5 0 1,8 10 3 2,2 12 4 3 16,5 6 idem ui en sC + recherche cétose g/L mmol/L 10 + 2 ui mmol/L à 20 h le jour suivant ¾ dose à 20 h le soir même sur la glycémie préprandiale du matin suivant : - 2 ui entre 0 h et 6 h 5 0,3 ui/kg/j Objectifs glycémiques : 5 à 10 mmol/L (0,9 à 1,8 g/L) 1. BASAL = INSULINE LENTE Calcul de la dose par 24 h Première injection : dose selon l’horaire horaire de dose totale suivante 0,6 3,3 3 à 9 g glucose iv ou 15 g de sucre Po Prise en charge ultérieure : arrêt des apports glucidiques iv dès reprise d’une alimentation orale suffisante ; adapter les posologies d’insuline lente et analogue ultra rapide selon le schéma basal-bolus ; reprise de la pompe à insuline dès que possible si absence de complication, aptitude du patient et alimentation orale suffisante ; consultation avec diabétologue si hba1c 8 % ou difficultés à la reprise de la pompe . 17 L’insuline ne doit jamais être arrêtée chez un diabétique de type 1. Le risque est l’acidocétose liée à une carence en insuline. Une hypoglycémie (glycémie < 3,3 mmol/L ou 0,6 g/L) impose : • une recharge en glucose : 15 g PO (3 morceaux de sucre) ou 3 à 9 g IV (1 à 3 amp. de G30 %) ; • une adaptation des posologies d’insuline SANS son arrêt. • • • • 0 3. BOLUS CORRECTEUR — anaLoGue uLtra raPiDe sC à adapter selon GC à 8 h, 12 h, 16 h, 20 h, 0 h et 4 h — si repas (à 8 h, 12 h, 20 h) et GC 10 mmol/L, le bolus correcteur est à additionner au bolus prévu pour le repas . 2. BOLUS POUR LES REPAS — anaLoGue uLtra raPiDe sC avant chaque repas oral et quelle que soit la glycémie : dose habituelle ou 0,1 ui/kg ou 1/6 dose/24 h (faire la moitié de la dose prévue si apports caloriques insuffisants) — ne pas faire si alimentation entérale ou parentérale continue et passer à la phase 3 (bolus correcteur) adaptation initiation insuline lente Immédiate : g/L mmol/L ui en sC + recherche cétose insuline ivse 24 h Consultation d’anesthésie 3 16,5 6 ½ dose ivse des dernières 24 h Le diabète en soi n’est pas une contre-indication à la chirurgie ambulatoire Rechercher les complications spécifiques du diabète (cf. Spécificités Consultation d’anesthésie) 2,2 12 4 Dose habituelle • Bilan cardiovasculaire (eCG), évaluation de la fonction rénale, conditions d’intubation, recherche d’une gastroparésie et d’une dysautonomie cardiaque . Attitude pratique Poursuite du traitement le matin Petit-déjeuner et traitement du matin sont pris après la chirurgie Pas de petit-déjeuner et traitement donné à l’arrivée . Perfusion de G10 % 40 mL/h jusqu’au repas suivant si insuline ou sulfamide Poursuite du traitement le matin avec prise d’un petit déjeuner léger cf . Fiches Dt1 et Dt2 – Chirurgie mineure 1,8 10 3 insuline ivse 24 h • perfusion glucosée (100 à 150 g/j) jusqu’à reprise d’une alimentation orale ou nutrition entérale ; • traitement antidiabétique : — si insuline ivse, continuer jusqu’à l’obtention d’une situation chirurgicale stable, l’absence de défaillance et glycémie stabilisée 10 mmol/L (1,8 g/L) ; • arrêt de l’insuline ivse en ssPi avant le retour en salle : — reprendre la pompe en SSPI selon l’aptitude du patient ou — appliquer immédiatement le schéma basal-bolus : l’insuline lente est injectée en ssPi . après 12 h entre 10 h et 12 h avant 10 h quel que soit l’horaire Horaire prévisible du bloc Dosage de l’HbA1c qui permettra de définir la stratégie péri-opératoire On définit la stratégie préopératoire selon le nombre prévisible de repas sautés 0 Nombre de repas sautés 1 2 Période préopératoire 0,9 5 0 • règles de jeûne : — repas du soir normal avec prise des aDo et/ou des insulines ; — le matin (cf . tableau ci-dessus) ; — pose d’une voie veineuse périphérique à l’arrivée dans l’unité de chirurgie ambulatoire . • Glycémie capillaire (GC) à l’arrivée : glycémie > 16,5 mmol/L (3 g/L) doit faire différer la chirurgie . • Glycémie capillaire/2 h et injection d’analogue ultra rapide sC selon le protocole ci-dessous : 0 BOLUS CORRECTEUR — GC/2 h — anaLoGue uLtra raPiDe sC à adapter selon GC : 0,6 3,3 3 à 9 g glucose iv ou 15 g de sucre Po Période peropératoire • Glycémie capillaire horaire si glycémie 10 mmol/L (1,8 g/L) : protocole sC (bolus correcteur) Période postopératoire • reprise d’une alimentation orale dès que possible . • si glycémie 10 mmol/L (1,8 g/L) reprendre les traitements habituels aux horaires habituels . • si glycémie 10 mmol/L (1,8 g/L) prolonger l’hospitalisation jusqu’à correction de la glycémie entre 5 et 10 mmol/L avec injection de bolus correcteur selon le protocole précédent . • si glycémie 16,5 mmol/L (3 g/L) contre-indication à une sortie à domicile et hospitalisation pour insulinothérapie ivse . 24 I Te 18 r p n e e t x n o i t ra a p é Pédiatrie DIABÉtIQUE DE tYPE 1 - 2 ui idem 0 0 3 4 6 ui en sC + recherche cétose hbaic reprise des traitements antérieurs avec retour à domicile entre 8 et 9 % Consultation avec le médecin traitant à J8 hbaic 9 % Pas de reprise des traitements antérieurs, continuer le schéma basal-bolus et appeler le diabétologue 23 • Consultation avec diabétologue si hba1c 9 % ou difficultés à la reprise du traitement antérieur . 4. Selon l’équilibre glycémique préopératoire (HbAIc) hbaic 8 % reprise des traitements antérieurs (aDo et insuline) 1. Reprise d’une alimentation orale suffisante 30 mL/min : reprendre tous les aDo sauf la metformine 2. S’assurer d’une clairance 60 mL/min pour la metformine à partir de J3 (pour la chirurgie majeure) de la créatinine suffisante si glycémie Pas de reprise des traitements, continuer le schéma basal-bolus 3. S’assurer que glycémie et appeler le diabétologue < 12 mmol/L les dernières 24 h 12 mmol/L • arrêt des apports glucidiques iv dès reprise d’une alimentation orale suffisante . • adapter les posologies d’insuline lente et analogue ultra rapide selon le schéma basal-bolus . • Modalités de reprise des traitements antidiabétiques en relais du schéma basal-bolus. Prise en charge ultérieure : si glycémie 10 mmol/L (1,8 g/L) pendant plus de 24 h, prévenir un diabétologue . 3 à 9 g glucose iv ou 15 g de sucre Po 3. BOLUS CORRECTEUR — anaLoGue uLtra raPiDe sC à adapter selon GC à 8 h, 12 h, 16 h, 20 h, 0 h et 4 h — si repas (à 8 h, 12 h, 20 h) et GC 10 mmol/L, le bolus correcteur est à additionner au bolus prévu pour le repas . 0,6 0,9 1,8 2,2 3 g/L 3,3 5 10 12 16,5 mmol/L + 2 ui insuline ivse 24 h initiation insuline lente ½ dose ivse des dernières 24 h 0,3 ui/kg/j entre 6 h et 14 h entre 14 h et 16 h entre 16 h et 0 h ½ dose ¼ dose dose totale à 20 h le soir même à 20 h le jour suivant sur la glycémie préprandiale du matin suivant : 5 10 mmol/L insuline ivse 24 h Dose habituelle entre 0 h et 6 h ¾ dose 2. BOLUS POUR LES REPAS — anaLoGue uLtra raPiDe sC avant chaque repas oral et quelle que soit la glycémie : dose habituelle ou 0,1 ui/kg ou 1/6 dose/24 h (faire la moitié de la dose prévue si apports caloriques insuffisants) — ne pas faire si alimentation entérale ou parentérale continue et passer à la phase 3 (bolus correcteur) adaptation horaire de dose totale suivante Première injection : dose selon l’horaire Calcul de la dose par 24 h 1. BASAL = INSULINE LENTE • Perfusion glucosée (100 à 150 g/j) jusqu’à reprise d’une alimentation orale ou nutrition entérale . • traitement antidiabétique : — si pas d’insuline en peropératoire ou posologie 12 ui/24 h faire seulement un bolus correcteur éventuel et reprendre les traitements habituels avec le 1er repas en respectant les Ci ; — si insuline ivse, continuer jusqu’à l’obtention d’une situation chirurgicale stable, l’absence de défaillance et glycémie stabilisée 10 mmol/L (1,8 g/L) puis arrêt de l’insuline ivse avant le retour en salle . appliquer immédiatement le schéma basal-bolus : l’insuline lente est injectée en ssPi ; — ne pas reprendre une insuline mixte ou intermédiaire en postopératoire immédiat et passer au schéma basal-bolus . Immédiate : Chirurgie majeure ou mineure DIABÉtIQUE DE tYPE 2 SOUS ADO AVEC INSULINE Période postopératoire K K DIABÉtIQUE DE tYPE 2 SOUS ADO AVEC INSULINE Chirurgie majeure ou mineure Objectifs glycémiques : 5 à 10 mmol/L (0,9 à 1,8 g/L) Consultation d’anesthésie Rechercher les complications spécifiques du diabète (cf. Spécificités Consultation d’anesthésie) • Bilan cardiovasculaire (eCG), évaluation de la fonction rénale, conditions d’intubation, recherche d’une gastroparésie et d’une dysautonomie cardiaque Chirurgie majeure ou mineure Pas de prise la veille au soir et le matin Pas de prise le matin Pas de prise le matin Pas de prise le matin Pas de prise le matin Pas de prise le matin Pas d’injection le matin Pas d’injection le matin Dosage de l’HbA1c qui permettra de définir la stratégie péri-opératoire Modalités d’arrêt des traitements antidiabétiques Type de traitement metformine sulfamides Glinides inhibiteurs α-glucosidases inhibiteurs DDP-4 inhibiteurs des sGLt2 analogues GLP-i insulines sC Prescriptions préopératoires sucre 3 ui sC 3 ui sC Prévenir le médecin vvP naCl 0,9 % ivse en réa Différer le bloc Prévenir le médecin ou ivse en réa 6 ui sC insuline : analogue ultra rapide 6 ui sC 4 ui sC 4 ui sC 4 ui sC repas normal + insulines habituelles + aDo sauf metformine si correction non faite par le patient • récupérer le dosage de l’hba1c, sinon le prélever à l’arrivée . • Glycémie capillaire (GC) à l’arrivée . • règles de jeûne : — repas du soir normal ; — liquides clairs (thé, café, jus sans pulpe) jusqu’à h-2 de la chirurgie sauf si gastroparésie . • injection des insulines habituelles (lente, mélange fixe, analogue ultra rapide) avec le repas du soir et prise des aDo habituels sauf la metformine . • Glycémie capillaire au coucher et le matin avec traitement adapté au protocole ci-dessous . Faire une glycémie supplémentaire dans la nuit si glycémie 5 ou 10 mmol/L au coucher . 15 g Po Prévenir le médecin 15 g Po Période préopératoire Glycémie capillaire (GC) avant le repas du soir repas du soir au coucher 22 h-0 h GC à 15 min Prévenir le médecin si pas de correction 3 ui sC Pas de prise d’aDo et vvP G10 % 40 mL/h si besoin 3 h-4 h 6 h-7 h Prévenir le médecin G10 % 60 mL/h Pré-op . GC/3 h Période peropératoire Pose de vvP au bloc opératoire . Pas de risque de cétose . insuline ivse selon protocole . 22 I Pédiatrie DIABÉtIQUE DE tYPE 1 n atio par pré 19 en te Tex Chirurgie majeure ou mineure sucre Pose de vvP au bloc opératoire . Pas de risque de cétose . insuline ivse selon protocole . Période peropératoire 20 3 ui sC Prévenir le médecin Pas de prise d’aDo G10 % 60 mL/h 3 ui sC 4 ui sC 4 ui sC ivse en réa Différer le bloc ou ivse en réa Prévenir le médecin 6 ui sC insuline : analogue ultra rapide 6 ui sC 4 ui sC repas normal + aDo sauf metformine 3 ui sC 6 h-7 h Prévenir le médecin si pas de correction GC à 15 min 15 g Po Prévenir le médecin 15 g Po Pré-op . GC/3 h si besoin 3 h-4 h repas du soir au coucher 22 h-0 h avant le repas du soir Glycémie capillaire (GC) Période préopératoire Prévenir le médecin Chirurgie majeure ou mineure Pas de prise la veille au soir et le matin Pas de prise le matin Pas de prise le matin Pas de prise le matin Pas de prise le matin Pas de prise le matin Pas d’injection le matin • récupérer le dosage de l’hba1c, sinon le prélever à l’arrivée . • Glycémie capillaire (GC) à l’arrivée . • règles de jeûne : — repas du soir normal ; — liquides clairs (thé, café, jus sans pulpe) jusqu’à h-2 de la chirurgie sauf si gastroparésie . • Prise des aDo habituels (sauf metformine) avec le repas du soir . • Glycémie capillaire au coucher et le matin avec traitement adapté au protocole ci-dessous . Faire une glycémie supplémentaire dans la nuit si glycémie 5 ou 10 mmol/L au coucher . Prescriptions préopératoires Type de traitement metformine sulfamides Glinides inhibiteurs α-glucosidases inhibiteurs DDP-4 inhibiteurs des sGLt2 analogues GLP-i Dosage de l’HbA1c qui permettra de définir la stratégie péri-opératoire Modalités d’arrêt des traitements antidiabétiques • Bilan cardiovasculaire (eCG), évaluation de la fonction rénale, conditions d’intubation, recherche d’une gastroparésie et d’une dysautonomie cardiaque . Rechercher les complications spécifiques du diabète (cf. Spécificités Consultation d’anesthésie) Objectifs glycémiques : 5 à 10 mmol/L (0,9 à 1,8 g/L) . Consultation d’anesthésie J DIABÉtIQUE DE tYPE 2 SANS INSULINE Immédiate : insuline ivse 24 h ½ dose ivse des dernières 24 h entre 0 h et 6 h entre 6 h et 14 h ¾ dose ½ dose à 20 h le soir même sur la glycémie préprandiale du matin suivant : - 2 ui entre 14 h et 16 h ¼ dose idem 0 0 3 4 6 ui en sC + recherche cétose 21 • Consultation avec diabétologue si hba1c 9 % ou difficultés à la reprise du traitement antérieur . 1. Reprise d’une alimentation orale suffisante 30 mL/min : reprendre tous les aDo sauf la metformine 2. S’assurer d’une clairance 60 mL/min pour la metformine à partir de J3 (pour la chirurgie majeure) de la créatinine suffisante si glycémie Pas de reprise des traitements, continuer le schéma basal-bolus 3. S’assurer que glycémie et appeler le diabétologue < 12 mmol/L les dernières 24 h 12 mmol/L hbaic 8 % reprise des aDo et arrêt insuline lente Consultation avec le médecin traitant à J8 4. Selon l’équilibre glycémique hbaic reprise des aDo et continuer insuline lente avec retour à domicile préopératoire (HbAIc) entre 8 et 9 % selon ordonnance type hbaic 9 % Pas de reprise des aDo, continuer le schéma basal-bolus et appeler le diabétologue • arrêt des apports glucidiques iv dès reprise d’une alimentation orale suffisante ; • adapter les posologies d’insuline lente et analogue ultra rapide selon le schéma basal-bolus ; • modalités de reprise des traitements antidiabétiques en relais du schéma basal-bolus . Prise en charge ultérieure : si glycémie 10 mmol/L (1,8 g/L) pendant plus de 24 h, prévenir un diabétologue . 3 à 9 g glucose iv ou 15 g de sucre Po 3. BOLUS CORRECTEUR — anaLoGue uLtra raPiDe sC à adapter selon GC à 8 h, 12 h, 16 h, 20 h, 0 h et 4 h — si repas (à 8 h, 12 h, 20 h) et GC 10 mmol/L, le bolus correcteur est à additionner au bolus prévu pour le repas . 0,6 0,9 1,8 2,2 3 g/L 3,3 5 10 12 16,5 mmol/L + 2 ui 0,3 ui/kg/j entre 16 h et 0 h dose totale à 20 h le jour suivant 5 10 mmol/L initiation insuline lente 2. BOLUS POUR LES REPAS — anaLoGue uLtra raPiDe sC avant chaque repas oral et quelle que soit la glycémie : dose habituelle ou 0,1 ui/kg ou 1/6 dose/24 h (faire la moitié de la dose prévue si apports caloriques insuffisants) — ne pas faire si alimentation entérale ou parentérale continue et passer à la phase 3 (bolus correcteur) adaptation horaire de dose totale suivante Première injection : dose selon l’horaire Calcul de la dose par 24 h 1. BASAL = INSULINE LENTE • perfusion glucosée (100 à 150 g/j) jusqu’à reprise d’une alimentation orale ou nutrition entérale ; • traitement antidiabétique : — si pas d’insuline en peropératoire ou posologie 12 ui/24 h, faire seulement un bolus correcteur éventuel et reprendre le traitement habituel avec le 1er repas en respectant les Ci ; — si insuline ivse, continuer jusqu’à l’obtention d’une situation chirurgicale stable, l’absence de défaillance et glycémie stabilisée 10 mmol/L (1,8 g/L) puis arrêt de l’insuline ivse avant le retour en salle . appliquer immédiatement le schéma basal-bolus : l’insuline lente est injectée en ssPi . Chirurgie majeure ou mineure DIABÉtIQUE DE tYPE 2 SANS INSULINE Période postopératoire J