Ute L e mper V e ndredi 2 7 a vril
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Ute L e mper V e ndredi 2 7 a vril
7/04/27 UTE LEMPER:N 23/04/07 16:16 Page 1 VENDREDI 27 AVRIL – 20H Ute Lemper Voyage Ute Lemper, voix Vana Gierig, piano Mark Lambert, guitare Don Falzone, basse Todd Turkisher, batterie Fin du concert vers 21h30. Ute Lemper Vendredi 27 avril Guillaume Ravet, lumière 7/04/27 UTE LEMPER:N 23/04/07 16:16 Page 2 Ute Lemper choisira son programme dans la liste suivante : Lulugyalo sanco (chant traditionnel hongrois) Ghosts of Berlin (Ute Lemper/Ute Lemper) Ballade von der Jundenhure Marie Sanders (Bertolt Brecht/Hanns Eisler) L’Accordéoniste (Michel Emer/Michel Emer) Lena (Ute Lemper/Ute Lemper) Ballada para mi muerte (Horacio Ferrer/Astor Piazzolla) Ikh shtey unter a Bokserboym (Zhame Telesin/Chava Alberstein) Moon of Alabama (Bertolt Brecht/Kurt Weill) Lilli Marlene (Hans Leip/Norbert Schultze) Strange Fruit (Lewis Allen/Lewis Allen) I Am a Vamp (Marcelius Schiffer et Géza Herczeg/Mischa Spoliansky) Amsterdam (Jacques Brel/Jacques Brel) Ne me quitte pas (Jacques Brel/Jacques Brel) Nanna’s Lied (Bertolt Brecht/Kurt Weill) Moritat von Mackie Messer (Bertolt Brecht/Kurt Weill) Au suivant (Jacques Brel/Jacques Brel) Tyomnaya Noch (Vladimir Agatov/Nikita Boguslavsky) They Call Me Naughty Lola (Friedrich Hollaender/Robert Leibmann) La Kad Kountou (Ibn Arabi/Amina Alaoui) All That Jazz (John Kander/Fred Ebb) 2 7/04/27 UTE LEMPER:N 23/04/07 16:16 Page 3 VENDREDI 27 AVRIL Le Voyage d’Ute Lemper Elle aurait pu se contenter de chanter et d’apparaître dans des comédies musicales, mais Ute Lemper a toujours eu d’autres exigences. À commencer par ce souci, pas si banal au fond, de savoir d’où elle venait. Née en 1963 à Münster, en Allemagne, elle éprouve très tôt le besoin de fouiller la mémoire de son pays. À l’origine de cette volonté de savoir, il y a la découverte alors qu’elle est encore lycéenne de la musique de Kurt Weill (1900-1950). Une rencontre déterminante qui ouvre une large brèche dans ses convictions. Qu’un compositeur aussi important et novateur ait été contraint de s’expatrier pour échapper au nazisme est pour elle inacceptable. Or, là-dessus rien ou presque n’était dit à l’école et les parents interrogés avaient tendance à éluder les réponses. C’était comme si un pan essentiel de l’histoire allemande avait été laissé de côté parce qu’on préférait ne pas en parler : la république de Weimar qui fit suite à la Première Guerre mondiale en 1919 et s’acheva, avec la montée du nazisme, par l’accession au pouvoir d’Hitler en 1933, qui aura les conséquences que l’on sait. Aussi, peu de temps après avoir achevé ses formations de danseuse (à l’Académie de danse de Cologne) et de comédienne (à l’École d’art dramatique Max Reinhardt de Vienne), Ute Lemper n’a de cesse de monter son premier récital constitué de compositions de Kurt Weill afin de le tourner dans les lycées. Il s’agissait pour elle de faire connaître l’histoire de cet homme malmené par les nazis au point d’être obligé de quitter son pays pour sauver sa peau, et cela simplement parce qu’il avait eu le mauvais goût d’être non seulement compositeur mais juif. C’est ainsi qu’une fois entré dans sa vie Kurt Weill n’a cessé d’accompagner la carrière d’Ute Lemper, constituant en quelque sorte le centre de gravité de son répertoire. Cependant, c’est pour ses prestations de chanteuse, comédienne et danseuse dans des comédies musicales qu’Ute Lemper se fait tout d’abord apprécier sur les scènes européennes. Elle interprètera notamment les personnages de Grizabella et Bombalurina dans la version allemande de Cats créée à Vienne en 1983. Elle sera aussi Lola dans L’Ange bleu, Peter dans Peter Pan et sa prestation en Sally Bowles dans Cabaret, mis en scène par Jérôme Savary, lui vaudra même un Molière. Malgré tout, sa préoccupation majeure reste Kurt Weill, dont elle ne cesse d’explorer et d’approfondir l’univers, tant à travers ses récitals en solo que par des enregistrements de ses œuvres, notamment celles en collaboration avec Bertolt Brecht comme Les Sept Péchés capitaux, L’Opéra de quat’sous ou le Mahagonny Songspiel. C’est toujours dans cet esprit qu’elle participe à la Weill Revue créée par la chorégraphe Pina Bausch. Au cours de sa carrière, elle reviendra à de nombreuses reprises au compositeur, comme si c’était pour elle une façon de se ressourcer, créant, entre autres, à New York où elle vit désormais, A Walk on the Weill Side au début des années 2000. Mais la chanteuse est loin de se cantonner à ce répertoire. Ses goûts se caractérisent, en effet, avant tout par leur éclectisme et un attrait certain pour le nomadisme. Aussi aime-t-elle autant revisiter des airs connus de chanteurs célèbres comme Édith Piaf, Jacques Brel ou Marlene Dietrich – à laquelle on l’a bien sûr souvent comparée, pas toujours pour de bonnes raisons – qu’interpréter des textes de ses auteurs de prédilection comme ceux, par exemple, du grand poète de langue allemande Paul Celan, voire de 3 7/04/27 UTE LEMPER:N 23/04/07 16:16 Page 4 Rimbaud ou de Shakespeare sur des musiques composées spécialement par Michael Nyman. Enfin, elle ne résiste pas à la tentation d’enregistrer avec plusieurs personnalités de la scène rock, comme Elvis Costello, Neil Hannon (chanteur et compositeur de Divine Comedy), Nick Cave, Tom Waits ou Scott Walker, qui lui écrivent des chansons pour l’album Punishing Kiss paru en 2000. Par ailleurs, Ute Lemper écrit aussi ses propres textes, qui élargit encore un répertoire déjà conséquent. Précisons ici que les concerts d’Ute Lemper sont loin de tenir du juke-box spatio-temporel. Ils se caractérisent au contraire par une unité, une cohérence qui tiennent à la présence scénique de la chanteuse, à sa capacité à créer une tension dramatique. Alors, certes, il s’agit bien d’un voyage à travers le temps et l’espace, mais c’est aussi une façon d’embrasser des styles différents par le biais de l’interprétation qui en est donnée, en quelque sorte à la manière dont un musicien de jazz reprend des standards. À quoi s’ajoute chez elle l’intérêt profond porté aux textes, ce qui signifie que ses choix ne sont jamais anodins. Chanter des songs de Bertolt Brecht n’a rien d’innocent, par exemple. C’est pourquoi l’histoire est toujours présente dans les spectacles comme dans les récitals de la chanteuse. C’est aussi pour cette raison qu’elle s’est passionnée pour le cabaret berlinois de l’époque de Weimar, fouillant dans les archives et exhumant des perles qui n’avaient encore jamais été enregistrées. Hugues Le Tanneur 4 7/04/27 UTE LEMPER:N 23/04/07 16:16 Page 5 7/04/27 UTE LEMPER:N 23/04/07 16:16 Page 6 S DU SAM Orch Yoe Jea Afin de dynamiser la vie musicale parisienne, le ministre de la culture et de la communication a souhaité que la Salle Pleyel retrouve, après rénovation, sa vocation à accueillir les plus grandes formations symphoniques françaises et étrangères, à travers une programmation ouverte à toutes les formes de musique. À cet effet, la Cité de la musique, établissement public placé sous la tutelle du ministère de la culture et de la communication, a pris à bail la Salle Pleyel pour une durée de cinquante ans. Joh Dans Fran Con Béla Deux Zolt Vari popu Produ Désormais, la Cité de la musique assure la gestion de la Salle Pleyel par l’intermédiaire d’une filiale associant la Ville de Paris. La saison 2006/2007 comprend cent cinquante concerts. Quatre-vingts d’entre eux sont programmés par la filiale de la Cité de la musique et couvrent un large spectre (baroque, symphonique, opéra en concert, musique de chambre, jazz, musique du monde, variétés…). L’Orchestre de Paris, résident permanent, présente pour sa part ses cinquante concerts parisiens et l’Orchestre Philharmonique de Radio France propose une vingtaine de programmes. La filiale de la Cité de la musique est subventionnée par le ministère de la culture et de la communication ainsi que par la Ville de Paris. Elle reçoit également le soutien de mécènes privés. MER Orch Chœ Lau Rég Tam Patr Cam Le R Felix Con Pasc Exte Serg Alex Produ La Société Générale est son partenaire principal. Le b Un p Les 7/04/27 UTE LEMPER:N 23/04/07 16:16 Page 7 Salle Pleyel Prochains concerts DU SAMEDI 5 AU DIMANCHE 13 MAI SAMEDI 5 MAI, 20H JEUDI 10 MAI, 20H SAMEDI 12 MAI, 20H Orchestre National d’Île-de-France Yoel Levi, direction Jean-Frédéric Neuburger, piano Orchestre de Paris John Axelrod, direction David Fray, piano Maurice Ravel Intégrale musique de chambre III Johannes Brahms Danses hongroises (extraits) Franz Liszt Concerto pour piano n° 1 Béla Bartók Deux Images Zoltán Kodály Variations symphoniques sur un thème populaire hongrois « Le Vol du paon » Marco Stroppa Portraits sans visage (commande de l’Orchestre de Paris, création) Wolfgang Amadeus Mozart Concerto pour piano n° 22 Robert Schumann Symphonie n° 1 « Printemps » Elsa Maurus, mezzo-soprano Magali Mosnier, flûte Pascal Moraguès, clarinette Marie-Pierre Langlamet, harpe Michel Dalberto, piano Frank Braley, piano Renaud Capuçon, violon Aki Saulière, violon Béatrice Muthelet, alto Gautier Capuçon, violoncelle VENDREDI 11 MAI, 20H Maurice Ravel Intégrale musique de chambre I MERCREDI 9 MAI, 20H Orchestre Colonne Chœur de l’Orchestre Colonne Laurent Petitgirard, direction Régis Pasquier, violon Tamara Tarskikh, contralto Patrick Marco, chef de chœur Camille Saint-Saëns Le Rouet d’Omphale Felix Mendelssohn Concerto pour violon Pascal Dusapin Extenso Sergueï Prokofiev Alexandre Nevski Production Orchestre Colonne Renaud Capuçon, violon Gautier Capuçon, violoncelle Frank Braley, piano Sonate n° 2 pour violon et piano Berceuse Tzigane Sonate n° 1 pour violon et piano op. posth. Trio pour violon, violoncelle et piano SAMEDI 12 MAI, 17H Maurice Ravel Intégrale musique de chambre II Introduction et Allegro Trois Poèmes de Stéphane Mallarmé Ma Mère l’Oye Trois Chansons madécasses DIMANCHE 13 MAI, 17H Orchestre National de Lyon Jun Märkl, direction Deborah Polaski, soprano Richard Wagner Prélude de Tristan et Isolde Wesendonck-Lieder Mort d’Isolde L’Anneau du Nibelung (extraits) Coproduction Orchestre National de Lyon, Salle Pleyel Renaud Capuçon, violon Aki Saulière, violon Béatrice Muthelet, alto Gautier Capuçon, violoncelle Sonate pour violon et violoncelle Le Tombeau de Claude Debussy Quatuor à cordes Le bar du hall est ouvert une heure avant le début du concert et pendant l’entracte. Le bar du foyer, en fond de parterre, est ouvert pendant l’entracte. Un point de vente harmonia mundi vous accueille dans le hall. Il est ouvert une heure avant le concert, pendant l’entracte et à l’issue du concert. Les partenaires média de la Salle Pleyel Photo couverture © Tiphaine Treins | Imprimeur SIC | Imprimeur Gerfau | Licences n° 7503078, 7503079, 7503080 Production Orchestre National d’Île-de-France 7/04/27 UTE LEMPER:N 23/04/07 16:16 Page 8 Le quotidien, ses suppléments et ses magazines Qu’allez-vous découvrir aujourd’hui ? SAMEDI LES MAGAZINES DU WEEK-END LUNDI MARDI TV Magazine - Le Figaro Magazine - Madame Figaro Les guides art de vivre* VENDREDI JEUDI MERCREDI Le Figaro Sport Le Figaro Entreprises et Emploi Le Figaroscope Le Figaro Littéraire Le Figaro Patrimoine** *selon l’actualité - **une fois par mois LE FIGARO S’OUVRE TOUS LES JOURS