Ute L e mper V e ndredi 2 7 a vril

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Ute L e mper V e ndredi 2 7 a vril
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VENDREDI 27 AVRIL – 20H
Ute Lemper
Voyage
Ute Lemper, voix
Vana Gierig, piano
Mark Lambert, guitare
Don Falzone, basse
Todd Turkisher, batterie
Fin du concert vers 21h30.
Ute Lemper Vendredi 27 avril
Guillaume Ravet, lumière
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Ute Lemper choisira son programme dans la liste suivante :
Lulugyalo sanco (chant traditionnel hongrois)
Ghosts of Berlin (Ute Lemper/Ute Lemper)
Ballade von der Jundenhure Marie Sanders (Bertolt Brecht/Hanns Eisler)
L’Accordéoniste (Michel Emer/Michel Emer)
Lena (Ute Lemper/Ute Lemper)
Ballada para mi muerte (Horacio Ferrer/Astor Piazzolla)
Ikh shtey unter a Bokserboym (Zhame Telesin/Chava Alberstein)
Moon of Alabama (Bertolt Brecht/Kurt Weill)
Lilli Marlene (Hans Leip/Norbert Schultze)
Strange Fruit (Lewis Allen/Lewis Allen)
I Am a Vamp (Marcelius Schiffer et Géza Herczeg/Mischa Spoliansky)
Amsterdam (Jacques Brel/Jacques Brel)
Ne me quitte pas (Jacques Brel/Jacques Brel)
Nanna’s Lied (Bertolt Brecht/Kurt Weill)
Moritat von Mackie Messer (Bertolt Brecht/Kurt Weill)
Au suivant (Jacques Brel/Jacques Brel)
Tyomnaya Noch (Vladimir Agatov/Nikita Boguslavsky)
They Call Me Naughty Lola (Friedrich Hollaender/Robert Leibmann)
La Kad Kountou (Ibn Arabi/Amina Alaoui)
All That Jazz (John Kander/Fred Ebb)
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VENDREDI 27 AVRIL
Le Voyage d’Ute Lemper
Elle aurait pu se contenter de chanter et d’apparaître dans des comédies musicales,
mais Ute Lemper a toujours eu d’autres exigences. À commencer par ce souci, pas si banal
au fond, de savoir d’où elle venait. Née en 1963 à Münster, en Allemagne, elle éprouve très
tôt le besoin de fouiller la mémoire de son pays. À l’origine de cette volonté de savoir, il y
a la découverte alors qu’elle est encore lycéenne de la musique de Kurt Weill (1900-1950).
Une rencontre déterminante qui ouvre une large brèche dans ses convictions.
Qu’un compositeur aussi important et novateur ait été contraint de s’expatrier pour
échapper au nazisme est pour elle inacceptable. Or, là-dessus rien ou presque n’était dit
à l’école et les parents interrogés avaient tendance à éluder les réponses. C’était comme
si un pan essentiel de l’histoire allemande avait été laissé de côté parce qu’on préférait ne
pas en parler : la république de Weimar qui fit suite à la Première Guerre mondiale en 1919
et s’acheva, avec la montée du nazisme, par l’accession au pouvoir d’Hitler en 1933,
qui aura les conséquences que l’on sait. Aussi, peu de temps après avoir achevé ses
formations de danseuse (à l’Académie de danse de Cologne) et de comédienne (à l’École
d’art dramatique Max Reinhardt de Vienne), Ute Lemper n’a de cesse de monter son
premier récital constitué de compositions de Kurt Weill afin de le tourner dans les lycées.
Il s’agissait pour elle de faire connaître l’histoire de cet homme malmené par les nazis
au point d’être obligé de quitter son pays pour sauver sa peau, et cela simplement parce
qu’il avait eu le mauvais goût d’être non seulement compositeur mais juif. C’est ainsi qu’une
fois entré dans sa vie Kurt Weill n’a cessé d’accompagner la carrière d’Ute Lemper,
constituant en quelque sorte le centre de gravité de son répertoire.
Cependant, c’est pour ses prestations de chanteuse, comédienne et danseuse dans
des comédies musicales qu’Ute Lemper se fait tout d’abord apprécier sur les scènes
européennes. Elle interprètera notamment les personnages de Grizabella et Bombalurina
dans la version allemande de Cats créée à Vienne en 1983. Elle sera aussi Lola dans L’Ange
bleu, Peter dans Peter Pan et sa prestation en Sally Bowles dans Cabaret, mis en scène
par Jérôme Savary, lui vaudra même un Molière. Malgré tout, sa préoccupation majeure
reste Kurt Weill, dont elle ne cesse d’explorer et d’approfondir l’univers, tant à travers
ses récitals en solo que par des enregistrements de ses œuvres, notamment celles en
collaboration avec Bertolt Brecht comme Les Sept Péchés capitaux, L’Opéra de quat’sous
ou le Mahagonny Songspiel. C’est toujours dans cet esprit qu’elle participe à la Weill
Revue créée par la chorégraphe Pina Bausch. Au cours de sa carrière, elle reviendra
à de nombreuses reprises au compositeur, comme si c’était pour elle une façon de se
ressourcer, créant, entre autres, à New York où elle vit désormais, A Walk on the Weill Side
au début des années 2000.
Mais la chanteuse est loin de se cantonner à ce répertoire. Ses goûts se caractérisent,
en effet, avant tout par leur éclectisme et un attrait certain pour le nomadisme. Aussi
aime-t-elle autant revisiter des airs connus de chanteurs célèbres comme Édith Piaf,
Jacques Brel ou Marlene Dietrich – à laquelle on l’a bien sûr souvent comparée, pas
toujours pour de bonnes raisons – qu’interpréter des textes de ses auteurs de prédilection
comme ceux, par exemple, du grand poète de langue allemande Paul Celan, voire de
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Rimbaud ou de Shakespeare sur des musiques composées spécialement par Michael
Nyman. Enfin, elle ne résiste pas à la tentation d’enregistrer avec plusieurs personnalités
de la scène rock, comme Elvis Costello, Neil Hannon (chanteur et compositeur de Divine
Comedy), Nick Cave, Tom Waits ou Scott Walker, qui lui écrivent des chansons pour l’album
Punishing Kiss paru en 2000. Par ailleurs, Ute Lemper écrit aussi ses propres textes,
qui élargit encore un répertoire déjà conséquent.
Précisons ici que les concerts d’Ute Lemper sont loin de tenir du juke-box spatio-temporel.
Ils se caractérisent au contraire par une unité, une cohérence qui tiennent à la présence
scénique de la chanteuse, à sa capacité à créer une tension dramatique. Alors, certes, il
s’agit bien d’un voyage à travers le temps et l’espace, mais c’est aussi une façon d’embrasser
des styles différents par le biais de l’interprétation qui en est donnée, en quelque sorte à la
manière dont un musicien de jazz reprend des standards. À quoi s’ajoute chez elle l’intérêt
profond porté aux textes, ce qui signifie que ses choix ne sont jamais anodins. Chanter des
songs de Bertolt Brecht n’a rien d’innocent, par exemple. C’est pourquoi l’histoire est
toujours présente dans les spectacles comme dans les récitals de la chanteuse. C’est aussi
pour cette raison qu’elle s’est passionnée pour le cabaret berlinois de l’époque de Weimar,
fouillant dans les archives et exhumant des perles qui n’avaient encore jamais été
enregistrées.
Hugues Le Tanneur
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Afin de dynamiser la vie musicale parisienne, le ministre de la culture et
de la communication a souhaité que la Salle Pleyel retrouve, après rénovation,
sa vocation à accueillir les plus grandes formations symphoniques françaises
et étrangères, à travers une programmation ouverte à toutes les formes
de musique. À cet effet, la Cité de la musique, établissement public placé
sous la tutelle du ministère de la culture et de la communication, a pris à bail
la Salle Pleyel pour une durée de cinquante ans.
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Désormais, la Cité de la musique assure la gestion de la Salle Pleyel
par l’intermédiaire d’une filiale associant la Ville de Paris.
La saison 2006/2007 comprend cent cinquante concerts. Quatre-vingts d’entre
eux sont programmés par la filiale de la Cité de la musique et couvrent un large
spectre (baroque, symphonique, opéra en concert, musique de chambre, jazz,
musique du monde, variétés…). L’Orchestre de Paris, résident permanent,
présente pour sa part ses cinquante concerts parisiens et l’Orchestre
Philharmonique de Radio France propose une vingtaine de programmes.
La filiale de la Cité de la musique est subventionnée par le ministère
de la culture et de la communication ainsi que par la Ville de Paris.
Elle reçoit également le soutien de mécènes privés.
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La Société Générale est son partenaire principal.
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Salle Pleyel Prochains concerts
DU SAMEDI 5 AU DIMANCHE 13 MAI
SAMEDI 5 MAI, 20H
JEUDI 10 MAI, 20H
SAMEDI 12 MAI, 20H
Orchestre National d’Île-de-France
Yoel Levi, direction
Jean-Frédéric Neuburger, piano
Orchestre de Paris
John Axelrod, direction
David Fray, piano
Maurice Ravel
Intégrale musique de chambre III
Johannes Brahms
Danses hongroises (extraits)
Franz Liszt
Concerto pour piano n° 1
Béla Bartók
Deux Images
Zoltán Kodály
Variations symphoniques sur un thème
populaire hongrois « Le Vol du paon »
Marco Stroppa
Portraits sans visage (commande de
l’Orchestre de Paris, création)
Wolfgang Amadeus Mozart
Concerto pour piano n° 22
Robert Schumann
Symphonie n° 1 « Printemps »
Elsa Maurus, mezzo-soprano
Magali Mosnier, flûte
Pascal Moraguès, clarinette
Marie-Pierre Langlamet, harpe
Michel Dalberto, piano
Frank Braley, piano
Renaud Capuçon, violon
Aki Saulière, violon
Béatrice Muthelet, alto
Gautier Capuçon, violoncelle
VENDREDI 11 MAI, 20H
Maurice Ravel
Intégrale musique de chambre I
MERCREDI 9 MAI, 20H
Orchestre Colonne
Chœur de l’Orchestre Colonne
Laurent Petitgirard, direction
Régis Pasquier, violon
Tamara Tarskikh, contralto
Patrick Marco, chef de chœur
Camille Saint-Saëns
Le Rouet d’Omphale
Felix Mendelssohn
Concerto pour violon
Pascal Dusapin
Extenso
Sergueï Prokofiev
Alexandre Nevski
Production Orchestre Colonne
Renaud Capuçon, violon
Gautier Capuçon, violoncelle
Frank Braley, piano
Sonate n° 2 pour violon et piano
Berceuse
Tzigane
Sonate n° 1 pour violon et piano op. posth.
Trio pour violon, violoncelle et piano
SAMEDI 12 MAI, 17H
Maurice Ravel
Intégrale musique de chambre II
Introduction et Allegro
Trois Poèmes de Stéphane Mallarmé
Ma Mère l’Oye
Trois Chansons madécasses
DIMANCHE 13 MAI, 17H
Orchestre National de Lyon
Jun Märkl, direction
Deborah Polaski, soprano
Richard Wagner
Prélude de Tristan et Isolde
Wesendonck-Lieder
Mort d’Isolde
L’Anneau du Nibelung (extraits)
Coproduction Orchestre National de Lyon, Salle Pleyel
Renaud Capuçon, violon
Aki Saulière, violon
Béatrice Muthelet, alto
Gautier Capuçon, violoncelle
Sonate pour violon et violoncelle
Le Tombeau de Claude Debussy
Quatuor à cordes
Le bar du hall est ouvert une heure avant le début du concert et pendant l’entracte. Le bar du foyer, en fond de parterre, est ouvert pendant l’entracte.
Un point de vente harmonia mundi vous accueille dans le hall. Il est ouvert une heure avant le concert, pendant l’entracte et à l’issue du concert.
Les partenaires média de la Salle Pleyel
Photo couverture © Tiphaine Treins | Imprimeur SIC | Imprimeur Gerfau | Licences n° 7503078, 7503079, 7503080
Production Orchestre National d’Île-de-France
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Le quotidien, ses suppléments et ses magazines
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