Bilan de l`activité PLIE UNI-EST de l`Est Lyonnais période 2001 – 2006
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Bilan de l`activité PLIE UNI-EST de l`Est Lyonnais période 2001 – 2006
Bilan de l'activité PLIE UNI-EST de l'Est Lyonnais période 2001 – 2006 Comité de Pilotage 23 octobre 2007 Parc d’Activités Aristide Briand 21 rue Aristide Briand 69800 SAINT-PRIEST Tél 04 72 23 57 63 Fax 04 78 20 05 11 adresse mail : [email protected] site internet : [email protected] Sommaire Qu’est-ce qu’un PLIE ? 3 Quelle évolution pour le PLIE UNI-EST des années 90 aux années 2000 ? 3 Portrait du territoire 2001/2006 5 I - Contexte économique 6 Evolution du chômage sur le territoire d'UNI EST 6 Zoom sur les quartiers du PLIE UNI-EST 7 Les demandeurs d’emploi allocataires du RMI 8 II - Bilan : de la précarité à l'emploi pérenne… 10 La référence de parcours 10 La formation dans les parcours PLIE 16 L'Insertion par l'Activité Économique (IAE) : un outil de professionnalisation 21 L’intégration à l'emploi 24 La Mobilité 29 La lutte contre les discriminations 32 III – Gestion administrative et financière 33 IV - Perspectives 35 V - ANNEXES 40 Ingénierie-coordination 40 Schéma organisationnel de la mise en œuvre de la clause d'insertion 41 Chargé de mission emploi-entreprises 42 COHORTE 2002 : Analyse des parcours des personnes entrées dans le PLIE en 43 2002 à aujourd'hui (30 juin 2007) 2/49 Bilan PLIE UNI-EST de l'Est lyonnais 2001-2006 Qu’est-ce qu’un PLIE ? La circulaire du Ministère de l’Emploi et de la Solidarité du 21 décembre 1999 relative au développement des Plans Locaux pluriannuels pour l’Insertion et l’Emploi les définit comme suit : « Les PLIE constituent un dispositif de mise en cohérence des interventions publiques au plan local afin de favoriser l'accès ou le retour à l’emploi des personnes les plus en difficulté. Plates-formes de coordination, les PLIE mobilisent pour la réalisation d'objectifs quantitatifs et qualitatifs clairement identifiés, l'ensemble des acteurs intervenant avec l'Etat et le Service Public de l’emploi, en matière d’insertion sociale et professionnelle (collectivités locales, entreprises et organismes socioprofessionnels, structures d'insertion par l'activité économique, associations...) ». Le PLIE n’est ni réductible à un dispositif d’accompagnement des personnes les plus éloignées de l’emploi, ni à un outil technique. Les équipes d’animation locales implantées sur les territoires ne se résument pas à des gestionnaires de parcours. Il nous semble important de souligner que le PLIE est désormais le garant pour les communes de la cohérence et de la complémentarité des politiques publiques d’insertion et d’emploi sur un territoire. Quelle évolution pour le PLIE UNI-EST des années 90 aux années 2000 ? Le PLIE UNI-EST est passé d’une fédération de PLIE locaux –chargés, certes, de coordonner les politiques publiques pour l’insertion et l’emploi sur leurs territoires respectifs mais sans lien fonctionnel avec les autres communes– à un véritable PLIE intercommunal. Ainsi des objectifs et des thématiques communes ont été fixés, tout en conservant l’indispensable réponse de proximité, gage d’une meilleure prise en compte des difficultés rencontrées sur un territoire et donc garante d’une plus grande efficacité. Pour ce faire, le PLIE UNI-EST a su développer des compétences reconnues en : - ingénierie de projets (des cahiers des charges et des appels à projets communs, des actions thématiques intercommunales) - ingénierie financière Afin de garantir cette alliance entre intercommunalité et réponse de proximité, ingénierie de projet et ingénierie financière, une organisation opérationnelle regroupant d’une part, des équipes d’animation locales et, d’autre part, une coordination intercommunale a été mise en place. Les objectifs, pour la période 2001/2006 L'organisation du PLIE Les objectifs fixés par le protocole étaient les suivants : ♦ Améliorer la qualité de D'une nécessaire approche de grande proximité à une nécessaire réponse sur un territoire élargi l’accompagnement personnalisé ♦ Faciliter l’accès à la formation ♦ Travailler des réponses avec l’insertion sociale ♦ Mobiliser les entreprises du secteur marchand L’enjeu était demandeurs de favoriser d’emploi en l’insertion difficulté durable des et plus o Les femmes ♦ Les demandeurs d’emploi de plus de 50 ans ♦ Les allocataires du RMI à travers le PLIE et les missions intercommunales, est un outil qui analyse son territoire et mutualise les moyens sur un périmètre efficient face à un projet emploi-insertion cofinancé par du Fonds Social Européen (FSE). o particulièrement : ♦ UNI-EST, Un interlocuteur unique sur l’Est lyonnais permettant à l'État de faciliter la mission de traitement égalitaire des publics et d'avoir une vue croisée et globale des problématiques de l'insertion et de l'emploi. o Une boîte à outils diversifiée proposant une offre variée implantée sur un ensemble de communes. 3/49 Bilan PLIE UNI-EST de l'Est lyonnais 2001-2006 o Un accès aux contrats de travail au sein des Entre 2001 et 2006, UNI-EST a mis en œuvre 30.580 parcours. parcours d’insertion professionnelle. Cette approche vise à améliorer l'accès à l'emploi des femmes et des Pour satisfaire à ces objectifs, UNI-EST concilie dans le hommes confrontés à une exclusion durable du cadre de son animation et de son fonctionnement : marché du travail. L'objectif prioritaire de construction, de mise en œuvre, 9 Une approche "Territoire" UNI-EST, le PLIE est alors considéré comme une plate- d'accompagnement et de suivi des parcours individualisés forme de coordination de l'insertion et de l'emploi sur l'Est vers l'emploi supposent une mobilisation, une animation lyonnais qui anime un réseau d'acteurs : collectivités de divers réseaux d'acteurs : Missions locales, territoriales et entreprises qui interviennent, avec l'État le Organismes de Formation, Structures d’insertion, SPE, le Département, la Région et les communes en SIAE, matière d'insertion sociale et professionnelle. professionnelles… Dans cette perspective, 5 niveaux distincts niveau "institutionnel" (celui des partenaires) ; niveau "fonctionnel" (celui des référents) ; niveau "opérationnel" (celui des opérateurs) ; niveau "transversal" (faire en cohérence avec les sociale, à la rendre lisible et à en rendre compte lui politiques, mesures et programmations En outre, le PLIE UNI-EST a su développer des réponses appliquées au territoire). de proximité à travers des actions destinées à un public niveau "financeurs" (assurant les moyens des exclu des dispositifs "classiques". confère, indubitablement, un véritable rôle d’observatoire et d’expertise. actions). Ces différents niveaux partenarials font intervenir une pluralité d'acteurs, aux compétences et attributions distinctes selon l'échelon géographique concerné. L'animation de réseaux proposée par le PLIE s’appuie sur les deux objectifs suivants : mutualisation (en vue d'un essaimage), induisant une recherche de complémentarité, d'efficacité des acteurs, des moyens et des actions ; branches coordonner les politiques publiques en matière d’inclusion collaborations et de la mise en œuvre des d’entreprises, Cette capacité du PLIE -largement démontrée- à de collaboration sont efficients : réseaux transversalité (des politiques publiques de l'Emploi/Formation), au niveau des procédures et des interventions. Du point de vue de l'approche "Territoire", en tenant compte des niveaux et objectifs de mise en œuvre présentés ci-dessus, le PLIE prend en compte les politiques des acteurs ou instances concernés. 9 Une approche "Publics" UNI-EST, le PLIE est alors considéré comme un dispositif de gestion de parcours individualisés d'accès et de maintien dans l'emploi. 4/49 Bilan PLIE UNI-EST de l'Est lyonnais 2001-2006 Portrait du territoire 2001/2006 Le territoire d’UNI-EST ne constitue pas une réalité figée mais un ensemble de communes dont la géographie est modulable. La baisse du nombre de communes (23 communes en 2001, 12 en 2006) s’explique par le retrait de la Communauté de communes des Pays de l’Ozon et des communes adhérentes à l’association Elan Lyon Sud. En 2006, sur son territoire le PLIE UNI-EST couvre 370.000 habitants (recensement 1999 avec des données partiellement réactualisées en 2005). 5/49 Bilan PLIE UNI-EST de l'Est lyonnais 2001-2006 I - Contexte économique Un contexte économique national où le chômage après avoir été en hausse entre 2001 et 2005, baisse régulièrement. Cette décrue a été amorcée dès 2003 sur l'Est lyonnais et connaît son taux le plus bas en 2006. Cette baisse est toutefois nuancée car dans les quartiers Politique de la Ville, le taux de chômage est toujours très nettement supérieur au taux moyen. Évolution de la population active : (Données : Opale) Population active 2001 2002 2003 2004 2005 189.169 193.130 182.113 180.489 184.796 Cette situation a évolué bien-sûr en fonction des changements dans la composition du PLIE UNI-EST; les données sur la population active sont basées sur les résultats du recensement de 1999. Evolution du chômage sur le territoire d'UNI EST Le nombre de DEFM cat. 130000 2-3 sur le bassin de l’est 24297 lyonnais au 30 juin 2006 22609 25000 était de 22.685 pour 7.896 18477 20000 bénéficiaires fin de mois 22194 21333 (indemnisés). DEFM de cat. 1 Dont deux ans et plus Dont handicapés a, b, c 15000 Il représente (cat. 2157 1887 1318 0 2001¤ 2002* 2003** du 2004*** 2005 F ra n c e RH O N E ALPES RHONE E v o lu tio n d u ta u x d e c h ô m a g e 12 10 En % 8 9 ,1 8 ,8 7 ,7 7 ,7 9 ,9 8 ,2 8 ,6 8 ,9 9 ,5 9 ,9 8 ,8 9 ,4 9 ,5 8 ,3 8 ,9 8 ,6 7 ,4 8 ,1 6 4 2 0 2001 - 2002 bassin 1467 2363 1477 1546 1-2-3) d’emploi. 2366 2003 2004 2005 Source : ANPE-DD/DRTEFP Le nombre de demandeurs d'emploi fin de mois, baisse régulièrement depuis 2003. 6/49 des demandeurs d’emploi total 10000 5000 82% 2006 Bilan PLIE UNI-EST de l'Est lyonnais 2001-2006 Zoom sur les quartiers du PLIE UNI-EST Catégorie GPV BRON Parilly 1 Terraillon 1 ORU Taux de chômage 2001 Oui 14% 33% 19% 12% DECINES Berthaudière 2 13% Le Prainet 2 20% La Soie 1 14% Les Razes 2 Vignettes 2 13% FEYZIN 14% 20% 12% MEYZIEU Le Mathiolan 2 Les Plantées 1 21% 18% 10% MIONS Joliot Curie 3 46% Oui RILLIEUX LA PAPE La Roue 3 Rillieux GPV 1 15% 8% 19% 20% SAINT FONS Arsenal 1 Les Clochettes 1 26% 20% 13% SAINT PRIEST Alpes Bellevue 1 Beauséjour 2 Oui 19% 19% Bel air 1 17% Cité Berliet 3 7% La Gare Garibaldi 3 14% Porte joie 3 10% Oui VAULX EN VELIN Vaulx Nord 1 Vaulx Sud 1 23% 28% 19% 20% VENISSIEUX Joliot Curie 3 Max Barel 1 Oui 23% 19% Les Minguettes 1 Oui 29% Le Monery 3 19% 15% VILLEURBANNE Bel air les Brosses 1 23% Les Buers 2 20% Jacques Monod 2 19% Saint Jean 1 29% Le Tonkin 2 15% Données Agence d’Urbanisme pour le développement de l’agglomération lyonnaise, Juin 2004 Le taux de chômage dans les quartiers politique de la ville est une donnée difficile à obtenir très souvent car les bases de données ne comportent pas cette donnée ou que celle-ci n’est pas renseignée. En 2001, le taux de chômage dans ces quartiers était largement supérieur au taux moyen du bassin et le croisement des diverses analyses qualitatives (bilan d’actions, rapport d’activités des associations) ainsi que les données statistiques (PLIE, Missions locales…) confirment que ce constat perdure. 7/49 Bilan PLIE UNI-EST de l'Est lyonnais 2001-2006 Les demandeurs d’emploi allocataires du RMI Nombre de bénéficiaires du RMI sur le territoire UNI-EST 13 000 12 564 12 500 12 239 12 007 12 000 11 569 11 336 11 500 11 000 10 931 10 500 10 000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 Données sources Département Le nombre d’allocataires RMI indemnisé a continuellement augmenté entre 2001 et 2004. Depuis, la baisse constatée sur le département du Rhône ne fait pas exception sur l’est lyonnais, qui affiche moins 10% d’allocataires RMI entre décembre 2004 et décembre 2006. 8/49 Bilan PLIE UNI-EST de l'Est lyonnais 2001-2006 Un PLIE organisé autour de 4 axes... 9/49 Bilan PLIE UNI-EST de l'Est lyonnais 2001-2006 II - Bilan : de la précarité à l'emploi pérenne… En 2000, lorsque la nouvelle programmation se met en œuvre, nous sommes, en France, dans un contexte d'embellie économique après le marasme des années 90. Le chômage est en recul et profite également aux personnes constituant, ce que l'on a qualifié de "noyau dur" Cependant cette situation ne doit pas masquer la persistance, voire l'aggravation de tendances symptomatiques de certaines catégories de population et en particulier la précarité de l'emploi des femmes, la persistance du chômage chez les jeunes hommes allocataires du RMI. Fort de ces constats, le PLIE UNI-EST a souhaité en 2000, travailler plus sur un accompagnement personnalisé spécifique, harmonisé et répondant aux attentes des demandeurs d’emploi, des collectivités mais également des professionnels. LA REFERENCE DE PARCOURS Rappel historique : chaque territoire, avec une notion d’accompagnement et L’Insertion est née avec la fin des 30 glorieuses, au début de suivi différent d’un site à l’autre. des années 80. Jusqu’aux années 90 les actions d’insertion avaient pour Les objectifs étaient : mission de faire face à la crise, l’insertion devait être un • Harmoniser dispositif temporaire en attendant la reprise. Les constats • Institutionnaliser économiques et sociaux de la fin du XXe siècle ont amené • Professionnaliser à reconsidérer cette position. En particulier la reprise économique de 1999/2000 a montré que la croissance ne Ce travail a permis la prise en compte immédiate dans le suffisait pas à résorber le chômage. Depuis le milieu des cahier des charges d’un certain nombre de thématiques années 90, le chômage n’est plus considéré comme le traitées dans ces groupes : résultat d’une crise passagère, mais comme un • phénomène structurel. Les professionnels de l’insertion Tendre à harmoniser les coûts et la prise en compte du "temps passerelle" ont donc créé, en 2000, un nouveau métier : le métier de • Conseiller en Insertion professionnelle. Inscrire en préambule l’obligation d’un "diagnostic partagé" • C’est également en 2000 que le PLIE UNI-EST avec ses L’obligation de la contractualisation, le contrat d’engagement des bénéficiaires. partenaires : le Conseil général, l’Etat (DDTEFP, DDASS et les CEF) a travaillé sur un cahier des charges "Référent En 2004 ce cahier des charges est partagé avec les PLIE de Parcours". Cette fonction commence à se formaliser du Rhône (Plie de Lyon ; Sud-Ouest Lyonnais, et Rhône avec la création des PLIE. En effet avant 2000 le suivi- Sud Insertion). Les PLIE du Rhône ont enfin un cadre accompagnement dans les PLIE était orchestré sur commun d’accompagnement et de suivi des bénéficiaires Mission Accompagnement au cahier des charges Référent de parcours Parallèlement à ce travail départemental, le PLIE UNI-EST, soutenu par la DRTEFP, a proposé un accompagnement méthodologique à la formalisation des pratiques d’accompagnement des parcours, ayant pour finalité de concourir à la reconnaissance de la mission d’accompagnement par les partenaires institutionnels grâce à une meilleure visibilité du travail accompli. Cet accompagnement, dispensé par l'AFPA, avait également pour objectif la création d’outils de formalisation et de suivi des parcours, et la clarification de la mission des référents par la rédaction d’un référentiel. 10/49 Bilan PLIE UNI-EST de l'Est lyonnais 2001-2006 LE PUBLIC PLIE Critères d’entrée par rapport au nombre total Monographie d’un bénéficiaire du PLIE - Le bénéficiaire du PLIE a en moyenne 35 ans - Il vit majoritairement seul : 59% - Il est issu d’un quartier prioritaire : 64% - de personnes suivies Critères d'entrée * 2001-2006 Bénéficiaires du RMI 10 460 34% DELD 8 855 29% Il a un niveau de formation inférieur au CAP : 55% Primo-DE 6 451 21% Il est en situation de logement précaire (souvent Adultes Handicapés 1 330 4% hébergé) : 39% Parents Isolés 1 799 6% Autres 5 353 18% * Plusieurs critères par personne Les bénéficiaires suivis correspondent aux publics prioritaires ciblés par le protocole du PLIE : les femmes, les allocataires du RMI, les personnes handicapées, les jeunes primo demandeurs d’emploi sans qualification, les personnes en précarité. N o m b re d e b é n éficia ire s p a r sta tu t à l'en tré e (critè re s cu m u lé s) 2 0 0 1 -2 0 0 6 18% 34% 6% Depuis 2004, le pourcentage d’entrées "autres" est en forte progression (23% en 2006 contre 16% en 2004) et reflète la présence importante de personnes en situation de grande précarité ou en voie de marginalisation. Ce constat est renforcé par la part importante de bénéficiaires vivant seuls (59%) et ceux en situation de logement précaire (39%). 4% 21% 29% B énéficiaires d u R M I D E LD Prim o-D E A dultes H andicapés Parents Isolés A utres La proportion de bénéficiaires du RMI est assez stable et représente 34% du public, contrairement aux DELD dont la part relative baisse sur la période (-5% depuis 2001). Depuis 2005, la part des DELD augmente à nouveau mais reste inférieure à 2001. 11/49 Bilan PLIE UNI-EST de l'Est lyonnais 2001-2006 Les jeunes dans le PLIE… Sur la durée du protocole, les jeunes de moins de Répartition par âges des bébénéficiaires (moyenne 2001/2006) 26 ans représentent 30% du public PLIE et les plus de 50 ans représentent 7%. Ages 50 ans et plus 7% 36-49 ans Il faut toutefois noter une évolution de l’âge des 33% 26-35 ans 30% < 26 ans 30% 0% bénéficiaires du PLIE entre 2001 et 2006. Cette évolution s’est traduite par une forte diminution du public de moins de 26 ans qui passe de 33% en 50% 2001 à 26% en 2006. Parallèlement, on note une 100% augmentation du nombre de personnes dans toutes Part les autres classes d’âge et notamment sur les plus de 50 ans qui passent de 5,6% à 8,3% en 2006. On note une relative stabilité de la répartition homme / femme sur la durée du protocole. Les femmes représentent en moyenne 61% des bénéficiaires sur la durée du protocole (60% en 2001 et 62% en 2006). Cette tendance correspond à la volonté du PLIE d’accueillir majoritairement un public féminin. Le rapport homme / femme des allocataires RMI présente un écart beaucoup moins significatif. Dans le Rhône, les allocataires du RMI sont majoritairement des hommes (52%). Lorsque le RMI est alloué à des couples, un référent est nommé pour accompagner une des deux personnes que composent le couple : le conjoint homme est souvent désigné comme titulaire du contrat d’insertion. Critères d’entrée des personnes suivies Critères d'entrée * Bénéficiaires du RMI DELD Primo-DE Adultes Handicapés Parents Isolés 2001 2002 2003 2004 2005 2006 1 732 1 640 1 844 1 702 1 736 1 806 34% 32% 36% 34% 34% 35% 1 745 1 601 1 390 1 227 1 390 1 502 34% 32% 27% 25% 27% 29% 1 180 1 149 1 125 965 1 009 1 023 23% 23% 22% 19% 20% 20% 300 276 275 183 151 145 6% 5% 5% 4% 3% 3% 326 318 274 269 298 314 6% 6% 5% 5% 6% 6% 68 136 177 1% 3% 3% 203 406 511 4% 8% 10% 68 127 167 1% 2% 3% Adultes plus de 50 ans Personne en situation précaire Primo arrivant Autres * Plusieurs critères par personne 640 764 790 488 428 380 12% 15% 16% 10% 8% 7% 12/49 Bilan PLIE UNI-EST de l'Est lyonnais 2001-2006 Le niveau de qualification des publics… La proportion des personnes ayant un niveau inférieur au BEP (V) représente l’essentiel du public accueilli (81%) dont 53% de niveaux Vbis et VI. Le PLIE UNI-EST accompagne des personnes peu ou pas qualifiées ce qui nécessite de mettre en place des actions pré qualifiantes et qualifiantes pour les amener à l’emploi pérenne. Cette faible qualification du public induit des parcours longs. Cette durée des parcours s’explique également par de fréquentes difficultés de maîtrise de la langue qui ont suscité une réflexion spécifique au sein d’UNI EST. Sur la période, des évolutions apparaissent en fonction des niveaux de qualification : la part des niveaux VI reste constante de 2001 à 2005. L’année 2006 marque une rupture : cette part passe à 29% la baisse est régulière et relative pour les personnes de niveau V bis de 2001 (22%) à 2006 (17%). A contrario les personnes de niveau V et supérieur augmentent sur la période, avec une forte proportion de niveaux V. Les bénéficiaires plus qualifiés (niveau IV et plus) sont plus représentés en fin de protocole. Ces derniers sont souvent titulaires d’un diplôme acquis à l’étranger, non reconnu en France et rencontrent des difficultés à formaliser un nouveau projet professionnel et à faire le deuil de leur situation passée. Quelques personnes ont acquis un diplôme de niveau IV et supérieur en France. Ils ont pu connaître des ruptures sociales et familiales qui les ont éloignés durablement de l’emploi. Ils ont alors besoin d’un suivi rapproché qui leur permet de redynamiser leur parcours et de reprendre confiance en leurs compétences. 2001 2002 2003 2004 2005 2006 Durée moyenne des parcours 23 23 21 20 22 22 Durée moyenne des sorties positives (+) 23 26 25 23 23 23 Durée moyenne des sorties pour abandon 28 31 25 27 24 23 Durée moyenne des autres sorties * 21 22 23 25 23 24 (+) Emploi, Création d'activité, Formation qualifiante (*) Déménagements, maternité, congé parental, santé, décès Entre 2001 et 2006, le PLIE UNI-EST a accompagné environ 5.000 personnes chaque année. Entre 2001 et 2006, le taux de rotation a augmenté (de 34% à 41%) : plus de nouvelles entrées, plus de sorties positives et pour motif "autre" chaque année. La population PLIE se renouvelle donc plus vite en 2006 qu’en début de protocole. T a u x d e r o ta t io n 41% 34% 2001 29% 2002 31% 2003 36% 2004 34% 2005 2006 (Taux de rotation : nombre de sorties par rapport au nombre de bénéficiaires en parcours.) 13/49 Bilan PLIE UNI-EST de l'Est lyonnais 2001-2006 Les bénéficiaires du PLIE travaillent… Nombre d’étapes effectuées Nombre d'étapes sur une année Nombre moyen d'étapes 2001 2002 2003 2004 2005 2006 8 450 8 199 9 332 9 702 12 086 12 569 1,6 Nombre d'étapes du début à la fin parcours Nombre moyen d'étapes total 1,6 17 118 3,3 Nombre total d'étapes 1,8 15 836 3,1 1,9 18 099 3,6 2,4 20 535 4,1 2,5 21 344 4,2 22 631 4,4 2001 2002 2003 2004 2005 2006 95 184 653 291 231 240 701 467 778 551 3 268 4 126 Formation 1 943 2 547 2 191 2 329 2 296 2 130 Emploi de droit commun 3 665 3 030 3 321 3 624 3 903 3 529 Emploi d'insertion 2046 1 971 2 389 2 823 2 388 2 544 8 450 8 199 9 332 9 618 12 086 12 569 2001 2002 2003 2004 2005 2006 124 272 895 881 737 895 1 240 1 375 1 690 1 745 3 420 4 553 Formation 3 955 3 392 3 991 4 811 5 111 5 103 Emploi 11 799 1 0797 11 523 13 098 12 076 12 080 Nombre d'étapes du début à la fin parcours 17 118 15 836 18 099 20 535 21 344 22 631 Accompagnement social Etapes de mobilisation (Bilan, Evaluation, Dynamisation..) Nombre total d'étapes Nombre d'étapes du début à la fin parcours Accompagnement social Etapes de mobilisation (Bilan, Evaluation, Dynamisation..) Les parcours personnalisés comprennent 4 étapes en La durée du parcours, jugée parfois longue, doit moyenne dont près de 66% en emploi (contrats s’analyser à partir de ce qu’elle révèle : d’insertion et emplois de droit commun). o une mise en dynamique des personnes, o une mobilisation constante Les actions proposées (mesures de droit commun, actions o et surtout une progression synonyme de prise de PLIE/Politique de la ville…), qu’elles relèvent plus d’une confiance en soi, de professionnalisation et/ou de démarche qualification gage d’une insertion réussie. professionnelle, socioprofessionnelle ou exclusivement sociale, concourent à la réussite d’un parcours et favorisent l’accès et le maintien dans l’emploi. La sortie à l’emploi est l’objectif principal mais la prise de confiance en soi et tout ce qu’elle produit sur l'individu et son environnement sont également la preuve pour la personne, au moins, d’un parcours réussi. 14/49 Bilan PLIE UNI-EST de l'Est lyonnais 2001-2006 Des financements européens en appui à l’accompagnement personnalisé… Le financement européen en augmentation constante depuis 2001 (notamment en 2004 et 2005) est majoritairement affecté à l’axe "Référent de parcours" (44%), conformément aux objectifs de meilleure qualité d’accompagnement que nous nous étions fixés. FSE 3 500 000 € 3 000 000 € 2 500 000 € 2 000 000 € 1 500 000 € 1 000 000 € 500 000 € 0€ 2001 2002 2003 2004 2005 2006 Les collectivités locales abondent fortement sur cet accompagnement notamment par la subvention de fonctionnement pour une plus grande qualité de service en proximité pour l'accès des publics aux structures. Depuis 2004, le département du Rhône prend en charge le financement de cet accompagnement individualisé et personnalisé pour les allocataires RMI/PLIE. Axe Emploi 2001 2002 2003 2004 2005 2006 Nombre d’étapes 5 711 5 001 5 710 6 447 6 291 6 073 Part des étapes/nbre total 68% 61% 61% 66% 52% 48% dont emploi de droit commun 3665 3030 3321 3624 3903 3529 dont emploi d'insertion 2046 1971 2389 2823 2388 2544 15/49 Bilan PLIE UNI-EST de l'Est lyonnais 2001-2006 La formation dans les parcours PLIE Les parcours de formation des bénéficiaires du PLIE Un double constat : ª Un public en parcours PLIE peu ou pas qualifié : 68 % des personnes ont à l’entrée dans le dispositif un niveau de formation V et en dessous ; ª Un marché du travail de plus en plus exigeant en termes de savoir de base, savoir être et savoir faire. Un tiers des publics du PLIE bénéficie d’une étape formation financée à plus de 50% par le FSE. 2004 2005 2006 Nbre personnes 1.472 1.516 1.574 Nbre étapes formation 2.329 2.296 2.130 Nbre moyen étapes formation/bénéficiaire 1,58 1,51 1,35 étapes formation 2004-2005-2006 1430 1390 Le nombre d’étapes de formation entre 2004 et 2006 a diminué, en particulier les formations sur les 1304 savoirs de base et savoir être. - La part des personnes accédant à des formations qualifiantes ne varie pas (33%). 369 495 372 - 513 496 Le nombre de personnes bénéficiant d'une étape formation augmente alors que le 323 nombre a diminué entre 2004 et 2006. Le nombre d’étapes en formations pré qualifiantes et qualifiantes est cependant peu élevé face à une 2004 2005 2006 Acquisition de savoir-faire Formation qualifiante mobilisation importante des modules d’acquisition Formation pre-qualifiante de savoir faire. En 2006, seulement 30% des personnes on eu une étape formation : - 21% de formation pré-qualifiante - 33% de formation qualifiante Les freins à l’accès à un parcours qualifiant… Parmi les personnes n’ayant pas suivi de formation en 2006, 72% n’ont jamais suivi d’étapes de formation dans leur parcours. Il s’agit d’avantage… - … de femmes (dans les mêmes proportions que le rapport hommes/femmes accompagnés dans le PLIE) ; - … d’adultes (66% ont plus de trente ans), le public adultes représentant 75% du public PLIE ; - … de personnes ayant le plus bas niveau de qualification. 68% du public PLIE a un niveau de formation V (CAP) et infra. L'offre de formation qualifiante et pré-qualifiante est aujourd'hui peu adaptée au public PLIE. En effet, les tests à l'entrée constituent le frein majeur pour des personnes avec un niveau de formation initiale faible. 16/49 Bilan PLIE UNI-EST de l'Est lyonnais 2001-2006 La mobilisation sur des formations courtes, essentiellement axées sur de l'acquisition de savoir-faire technique, sur la préparation au permis de conduire, sur l'apprentissage du français de spécialité (articulée à un métier) est plus facile et plus grande. Plusieurs raisons à cela : - L’offre de formation et son organisation : visibilité de l’offre, statut des personnes pendant la formation, - Les personnes en accompagnement PLIE sont le plus souvent en urgence alimentaire : l’emploi répond à des - A cela peuvent s’ajouter d’autres problèmes périphériques, tels que la garde d’enfant, la mobilité (lieu formation problème des prescripteurs agréés pour envoyer sur l'offre de formation de la Région,… besoins en terme de rémunération immédiate que la formation ne génère pas toujours ; parfois éloigné du domicile), qui supposent une organisation pas toujours facile à mettre en œuvre malgré les aides proposées. L'accès à la formation peut paraître irréalisable et le maintien tout aussi difficile, l'échelle temps pour ces personnes étant appréhendé uniquement au travers de l'urgence de leur situation : 1 mois en formation non rémunérée paraît souvent inenvisageable. …Des réponses adaptées aux besoins des publics : comment les amener vers un parcours qualifiant ? Depuis plusieurs années et particulièrement depuis 2005, le PLIE tente de répondre à la nécessité de qualification de ces personnes par des actions adaptées: - des modules courts professionnalisant et reconnus par les branches professionnelles tels que ceux mis en place par OFELIA (normes HACCP…) = valider des acquis et permettre l’accès rapide à l’emploi (CACES) ; - des actions couplant emploi/formation telles que développées dans les parcours d’insertion par l’activité économique 1 (module professionnalisant dans les métiers du nettoyage et d’aide à la personne…) ou encore les actions portées par les organismes de formation (Formapaysage, Cefra, GEIQ Paysage, etc..) permettant l’accès à un titre2. - des actions articulant apprentissage linguistique et gestes techniques (UCJG, Novalec Sodex, CLAF, Samath…) comportant des modules de français, d’acquisition de gestes techniques, permettant la construction d’un parcours professionnalisant notamment par des mises en situation pratiques. 1 Le développement de parcours professionnalisant dans les structures d’insertion par l’activité économique : Le PLIE a développé en 2006, en partenariat notamment avec les associations intermédiaires, des actions couplant emploi / formation grâce à des modules courts d'apprentissage (module de français, acquisition de gestes techniques liés aux métiers exercés…). Ces actions permettent de toucher un public qui a un besoin de rémunération et de construire un parcours en appui à une mise en pratique parallèle. C'est souvent le moyen de donner goût à l'apprentissage et la première étape vers un parcours de formation plus long, mieux adapté et qualifiant. 2 Une action innovante : La formation "Assistante de vie" Les partenaires ALLIES-PLIE de Lyon, PLIE UNI-EST, PLIE SOL et AFPA ont conduit une action innovante de formation en cours d’emploi sur le titre Assistante de Vie. Sur 2006, le projet partenarial a concerné 14 personnes issues de parcours d’insertion PLIE, dont 6 d’UNI EST. Ces candidats ont été repérés par leurs expériences professionnelles et leur volonté d’intégrer un parcours de formation et d’emploi de plusieurs mois. Après avoir suivi une formation de six semaines à l’AFPA, les stagiaires ont intégré des structures d’aide à domicile sur des contrats de travail. L’objectif poursuivi était de qualifier en cours d’emploi, les candidats sur les trois Certificats de Compétence Professionnelle du titre d’Assistante de vie. Les résultats : 3 candidates ont obtenu le titre Assistante de vie, 2 candidates sont toujours engagées dans le parcours de qualification afin d’obtenir tous les Certificats de Compétence Professionnelle, et une candidate a abandonné la formation. Dans le cadre de la GPEC, Le PLIE a pu mettre en place avec le CNFPT de Lyon une formation pour préparer les publics (pour une douzaine de personnes) aux concours d’ATSEM, pour une intégration durable à l'emploi, seule possibilité pour ces personnes d'intégrer des emplois dans les écoles maternelles. 17/49 Bilan PLIE UNI-EST de l'Est lyonnais 2001-2006 Zoom sur les problématiques linguistiques Depuis de nombreuses années, nous constatons les Un groupe de travail, constitué fin 2005, a recensé les carences de l'offre de formation linguistique et ce malgré actions existantes sur cette thématique sur les 12 un rappel fréquent sur : communes membres du PLIE. A l’issue de cet état des - la non maîtrise de la langue française par une lieux, le PLIE a souhaité engager une démarche partie du public inscrit dans les parcours PLIE ; intercommunale avec les objectifs suivants : la situation des primo-arrivants qui, à la suite de - Diagnostic leur formation de 200 à 500 heures dans le - Rédaction d’un cahier des charges permettant de cadre du Contrat d’Accueil et d’Intégration, sont développer des actions linguistiques spécifiques où le évalués sur la maîtrise de l’oral et non de l’écrit. FSE viendrait en complément du droit commun ; Ce public a des compétences qui lui permettent d’accéder - Lancement d’un appel à projets spécifique, à titre expérimental, sur le second semestre 2006. L'objectif à des emplois dans les SIAE mais cette problématique était d’inscrire durablement les actions en mobilisant linguistique reste un obstacle pour l’obtention d’un emploi l’ensemble des partenaires financiers. pérenne. Le diagnostic 68,21% Sur la base d’un questionnaire à destination des bénéficiaires en parcours PLIE en 2006, on note que 26% du public PLIE a une problématique linguistique orale 21,77% et/ou écrite identifiée par le référent de parcours. Sur ces 10,02% TR IS M E suivi de formation dans ce sens. La majorité du public PLIE ayant suivi une formation IL LE T AL PH A FL E 26%, près de la moitié des personnes (47%) n’a jamais linguistique relève du niveau FLE. Le cahier des charges Le comité technique sur l’apprentissage linguistique organisé en juin 2006 a permis de lancer, sur le second semestre de l’année, un appel à projets « Apprentissage linguistique et maîtrise des savoirs de base » organisé en 3 axes : Axe 1 - Socialisation / Mobilisation vers l'emploi pour un public maîtrisant peu ou pas le français Axe 2 - Acquisition de vocabulaire technique adossé à l’acquisition de savoir-faire professionnels Axe 3 - Alternance Emploi / Formation linguistique Cinq actions ont pu être mises en place sur les trois derniers mois de l’année 2006 en complément de la programmation déjà existante3 sur ce champ d’intervention. L’appel à projets spécifique a été relancé sur l’année 2007 afin d’élargir l’offre adaptée aux besoins des territoires. Aujourd’hui, le PLIE poursuit son travail. L'enjeu est à la fois l'articulation entre les actions expérimentales PLIE d'une part et l'offre développée par la Région et l'État d'autre part (CTEF, CAI…) et que l'expérimentation dans le cadre des PLIE/Politique de la Ville accessible à une partie de la population puisse être généralisée et essaimée sur d'autres territoires aux caractéristiques similaires. 3 Articulation module FLE et parcours qualifiants Les personnes ne peuvent attendre de maîtriser la langue française pour aller vers la formation ou vers l’emploi menant à une insertion professionnelle durable. L'action conduite en partenariat entre le PLIE, l‘AFPA de Rillieux-la-Pape et l’ALPES est partie de ce constat et s'est traduite par la mise en place de parcours pré-qualifiants et qualifiants sur le métier d’assistant(e) de vie avec un module FLE spécifique financé par le PLIE. L’AFPA est maître d’œuvre de la formation et l’ALPES assure le module FLE en lien direct avec le métier visé. Ce montage a permis l'accès à un parcours qualifiant pour des personnes ayant un projet dans le métier mais un niveau de formation initiale insuffisant pour espérer réussir le concours. 18/49 Bilan PLIE UNI-EST de l'Est lyonnais 2001-2006 L’axe Formation dans la programmation du PLIE : quelles plus-values ? 2001 2002 2003 2004 2005 2006 Coût total de l’axe formation 352.896 € 335.695 € 345.834 € 277.878 € 411.597 € 421.334 € Enveloppe FSE 118.615 € 129.374 € 116.148 € 152.484 € 229.273 € 239.303 € Part FSE/Coût total de l’axe 34% 39% 34% 55% Dont aides individuelles (EIF) 56.470 € 54.859 € 48.029 € 99.715 € Part des FSE Aides indiv./FSE 48% 42% 41% 65% 49% 51% Nombre d’étapes "formation" 1.943 2.547 2.191 2.329 2.296 2.130 Part des étapes formation/nbre total étapes 23% 31% 23% 25% 19% 17% Alors même que le nombre d’étapes de formation est en o les organismes de 56% 57% 112.659 € 123.168 € formation partenaires diminution depuis 2004, le FSE cofinance plus de 50% de développent des contenus adaptés, spécifiques, l’axe formation depuis 2004 répondant aux besoins identifiés (alternance, FLE, module cours…) Le maintien dans l'emploi n'est possible que si les personnes sont formées, qualifiées. On a montré en quoi o les enveloppes individuelles de formation (EIF) l'offre de formation qualifiante existante aujourd'hui était gérées par le PLIE sont en augmentation peu adaptée à toute une catégorie de population. constante depuis 2001 ce qui explique, en grande partie, l'augmentation de la part FSE sur cet axe. Les enveloppes individuelles de formation (EIF) 2001 2002 2004 2005 2006 - Acquisition de savoir faire 93 171 112 - Formation pré qualifiante 59 63 31 - Formation qualifiante 120 129 137 212 272 363 280 48.569 € 100.000 € 112.659€ 123.168€ +106%(2) +12,66% +9,33% Nbre d’étapes financées sur les EIF Montant Total FSE sur EIF(1) 56.470 € 54.859 € 2003 (1) ces enveloppes prennent également en charge les frais annexes à certaines formations tels que des fournitures (livres, matériels…). (2) à compter de l’année 2004, un temps de gestion des EIF par l’équipe du PLIE a été identifié. Mises en œuvre sur chacun des sites, les enveloppes individuelles de formation (EIF) complètent l’intervention financière du droit commun et permettent d’apporter une réponse "à la carte" rapide à chaque bénéficiaire du PLIE. 19/49 Bilan PLIE UNI-EST de l'Est lyonnais 2001-2006 Evolution étapes cofinancées sur les EIF 180 Les EIF cofinancent en majorité des formations dites qualifiantes (environ 30%) : 160 Formation qualifiante 140 120 au sens des services de l’Etat : formations délivrant un titre, un diplôme (définition) Acquisition de savoir-faire 100 80 au 60 l’acquisition de compétences indispensables pour 40 du PLIE : formations permettant accéder à certains métiers (ex : passage du CACES obligatoire pour devenir cariste). Formation préqualifiante 20 sens 0 2004 2005 2006 Le nombre de formations "acquisition de savoir-faire", de formations pré-qualifiantes cofinancées dans le cadre des EIF a diminué entre 2005 et 2006. Le PLIE UNI-EST, après avoir analysé les types de formations financées sur ces enveloppes, a pu mettre en place des actions plus "collectives" avec certaines structures pour répondre à des besoins récurrents et "massifs" : - En s’appuyant sur le bilan 2001-2006, le PLIE a pu conventionner dès 2007 avec l’organisme de formation du CFPL sur une action de découverte des métiers de la logistique avec le passage du CACES à l’issue de la formation. - De même, les modules FLE financés en amont des formations pré-qualifiantes et qualifiantes au titre d’assistante de vie (cf. paragraphe sur l’apprentissage linguistique) sont conventionnés directement dans la programmation PLIE de façon collective, les EIF étant réservées à des besoins plus spécifiques et individualisés. 20/49 Bilan PLIE UNI-EST de l'Est lyonnais 2001-2006 L'Insertion par l'Activité Économique (IAE) : un outil de professionnalisation Le contexte Le protocole signé en 2001 a conforté un partenariat existant entre UNI-EST et les structures de l’IAE du territoire. La mise en place d’un cahier des charges spécifique vise à favoriser l’accès à l’emploi des personnes les plus éloignées du marché du travail. Cet axe d’intervention répond plus particulièrement à un public féminin, majoritaire dans le PLIE, en s’appuyant sur une offre de parcours socioprofessionnels diversifiés au sein des SIAE. De la mise en situation de travail… Le parcours d’insertion dans le PLIE s’appuie sur des mises en situation de travail. Les étapes IAE permettent de proposer une activité professionnelle à un public rencontrant des difficultés dans un contexte économique défavorable. 2001 2002 2003 2004 2005 2006 5.159 5.072 5.162 4.998 5.089 5.100 620 700 779 866 911 922 Nbre étapes emploi en SIAE 1.100 1.239 1.686 2.401 2.193 1.969 Nbre moyen d’étapes emploi IAE 1,77 1,77 2,16 2,77 2,41 2,14 Nbre personnes en parcours Nbre pers. ayant eu au moins 1 étape IAE* dans l’année * une personne peut cumuler plusieurs étapes d’IAE. Le volume de personnes concerné sur une année par des étapes d’IAE reste peu élevé (- de 20% du public PLIE en moyenne). En revanche, le nombre moyen d’étapes emploi IAE par bénéficiaire démontre une utilisation plus importante de ces étapes depuis 2001. (La diminution depuis 2004 s’explique en partie par le nouveau mode de saisie). La diversité des étapes d’IAE Le PLIE s’est appuyé sur une diversité d’étapes IAE pour travailler progressivement et dans la durée le projet professionnel, la qualification et l’accès à l’emploi pérenne. Les étapes en IAE sont majoritairement réalisées en association intermédiaire (62% des publics concernés). Cela s'explique à la fois par : la nature des étapes proposées 9 - courtes / temps partiel - activités diverses - actions périphériques 1000 900 800 le public ciblé 9 - Répartition par sexe par type de SIAE (2005) 700 Femmes 600 Hommes 500 femmes 400 les activités proposées 300 - métiers du nettoyage 200 - emplois de proximité 100 - gardiennage… 9 0 ACI EI ETTI AI Régie de Quartier GEIQ Les autres étapes d’IAE touchent davantage un public masculin, ce qui s’explique certainement par le fait que les métiers proposés ont une image qui reste assez sexuée (bâtiment, espaces verts…). La mise à l'emploi par les GEIQ reste faible malgré les tentatives de mise en œuvre d'un partenariat, notamment à travers la mise en œuvre des clauses. On reste donc sur un schéma traditionnel de métiers typiquement féminins ou masculins. 21/49 Bilan PLIE UNI-EST de l'Est lyonnais 2001-2006 L'offre IAE disponible sur le territoire est insuffisante par rapport aux besoins. Il n'existe aujourd'hui quasi aucune offre en SIAE pour les femmes hors AI ce qui limite fortement le choix des activités pour celles-ci et paraît assez contradictoire avec la volonté de faire évoluer les représentations liées à certains métiers. Par ailleurs, l'offre proposée est de plus en plus tournée vers un marché concurrentiel impliquant une contrainte de rentabilité économique plus grande pour ces structures et dont la tentation peut-être parfois de recruter le public éligible le plus apte à remplir ces exigences. …à une professionnalisation des personnes La mise à disposition reste un outil pertinent très utilisé dans les parcours d’insertion des bénéficiaires PLIE puisqu’il permet de répondre à deux impératifs pour ces publics : - une réponse d'emploi pour une rémunération immédiate - un temps de professionnalisation (les contrats hebdomadaires ne dépassant pas la plupart du temps un mi- temps) Les AI ont pu développer depuis quelques années un réel parcours d’insertion pour ces publics en leur proposant dans le cadre de leur activité professionnelle des modules de formation. Les actions alternant emploi/formation sont inhérentes aux postes d’insertion. Sur la période 2001/2006, le PLIE a développé des modules de formation de courte durée. Ce type d’alternance facilite la mobilisation du public vers la formation et permet de répondre aux compétences recherchées sur le marché du travail. Des modules courts ont ainsi été développés sur la restauration collective, le service aux personnes, les espaces verts … ainsi que sur l’apprentissage des savoirs de base. …de la professionnalisation à la qualification Depuis 2005, le PLIE a davantage travaillé à l’accès à la qualification. L’objectif est de permettre à des personnes de passer d’une situation d’emploi précaire – sans diplôme - à une situation d’emploi pérenne. A ce titre, une expérimentation a été conduite sur les métiers de service à la personne. L’évolution des possibilités de financement des SIAE : une intervention du FSE plus ciblée… Part FSE sur Coût total IAE 2006 17% Depuis 2001, les moyens consacrés à l'axe IAE (on passe d’un coût de 2.892.100€ en 2001 à 1.705.278€ en 2006) 2005 14% ont été en baisse sur le PLIE. Le FSE, en revanche, a été 2004 22% Env. FSE IAE de plus en plus fortement mobilisé afin de maintenir une offre pertinente, indispensable à la construction de parcours d'insertion professionnelle. 2003 10% 2002 11% 2001 6% 0 22/49 500 000 1 000 000 1 500 000 2 000 000 2 500 000 3 000 000 Bilan PLIE UNI-EST de l'Est lyonnais 2001-2006 L’intervention par type de structure UNI-EST a principalement conventionné avec les AI et les ACI (ex CHUS). Une intervention accrue de l’État auprès des EI et des ETTI a entraîné un glissement des relations de ces structures avec UNI-EST, du conventionnement au partenariat. Si des moyens nouveaux ont été mis en œuvre en 2005 sur l’accompagnement des personnes en SIAE, ils n'ont pas forcément permis l'augmentation du nombre de places. En revanche, notre intervention a été de plus en plus ciblée, affinée, dans un souci de développer une offre adaptée, complémentaire à l'existant. Répartition des étapes IAE entre 2004 et 2006 2500 100 124 2000 89 1500 1834 1607 1507 1000 500 210 244 159 290 121 244 0 2004 EI / RQ (CDDI) 2005 ETTI (CTTI) 2006 AI (MD) ACI En effet, depuis le début des années 2000 et suite aux modifications réglementaires successives, les possibilités de financement des SIAE par les PLIE se sont considérablement restreintes et les moyens supplémentaires, mis en œuvre par les autres financeurs, n’ont pas eu l’effet levier permettant de proposer une offre plus massive. La refonte des emplois aidés dans le cadre du plan de cohésion sociale n’a d’ailleurs pas forcément contribué à améliorer le financement des SIAE et en particulier des ACI même si pour ces derniers, le travail engagé en 2006 par le CDIAE du Rhône a permis à la fois de clarifier les interventions de chaque financeur et d'affiner la cartographie des SIAE sur le département. L’un des axes sur lequel il est encore possible d’intervenir est celui de la formation dans les parcours IAE dont les moyens se sont considérablement réduits notamment avec la refonte des contrats aidés. 23/49 Bilan PLIE UNI-EST de l'Est lyonnais 2001-2006 L’intégration à l'emploi Le contexte économique Le taux de chômage, en hausse depuis 2001, connaît une diminution à compter de 2003 et n’a jamais été aussi bas que depuis le second semestre 2006. Dans les quartiers en difficulté, ce taux de chômage reste supérieur aux taux moyens. Il concerne principalement le public féminin, les personnes âgées de plus de 50 ans, le public jeune, les bénéficiaires du RMI. Orientation générale / intervention du PLIE Déjà comme objectif affiché dans le protocole 2001-2006, l'axe intégration à l'emploi est renforcé lors du Comité de Pilotage Intercommunal du 8 juin 2004. Les divers diagnostics démontrent la nécessité de développer les relations avec l’entreprise et des actions en lien avec le monde économique. Un partenariat étroit a été mis en place avec l’ANPE, les services économiques des villes, les comités de bassins d’emploi, et les entreprises ou groupement d’employeurs. Une nouvelle organisation inter-PLIE et intercommunale, notamment dans les clauses d’insertion des marchés publics, a permis le placement des personnes en difficulté, bénéficiaires du (ou des) PLIE. Au cours de l’année 2005, le développement du réseau des chargés de mission emploi (CME) s’est traduit par une augmentation du nombre d’offres d’emploi à disposition des bénéficiaires PLIE. Structuration du réseau des Chargés de Mission Emploi • Le métier de Chargé de Mission Emploi est né du constat que, face à notre difficulté à travailler en articulation avec le monde économique, il nous fallait proposer une méthode permettant à la fois la prise en compte du public spécifique PLIE et les besoins des entreprises. • Le rôle du Chargé de Mission Emploi est d’assurer l’interface entre les demandeurs d’emplois les plus en difficultés des quartiers et le monde économique en venant en appui auprès des différents acteurs (travail sur les offres, sur les profils, faire remonter les besoins, appui technique aux différentes parties sur les clauses qui constituent un enjeu majeur pour l’emploi de ces publics.…) • Le réseau bénéficie d’une coordination intercommunale depuis septembre 2004 • La mission des Chargés de Mission Emploi a été élargie à l’ensemble des demandeurs d’emplois en difficulté (financement Politique de la Ville). …LA MISSION DE COORDINATION INTERCOMMUNALE DES CME Depuis septembre 2004, la mission intercommunale de coordination des CME a été renforcée avec l’objectif de permettre une meilleure adéquation entre la demande des entreprises et l’offre de service des bénéficiaires PLIE et/ou issus des quartiers prioritaires. Référents de leur territoire, les CME bénéficient d’une bonne connaissance du monde des entreprises et de l’emploi sur leur commune. Ils identifient les besoins en recrutement et proposent les profils en adéquation. Ils apportent aux entreprises, principalement des PME/PMI, des conseils en matière de recrutement, un appui à la mise en place des contrats, l’information concernant les mesures d’aide à l’embauche, et un suivi personnalisé à l’emploi. Ils entretiennent par ailleurs, un partenariat diversifié avec les acteurs du monde économique pour des actions ponctuelles tels que les forums emploi, les journées d’informations collectives, la rencontre d’entreprises…On peut mentionner au titre de ce partenariat : les chambres consulaires, les groupements d’employeurs, les services économiques des villes. 24/49 Bilan PLIE UNI-EST de l'Est lyonnais 2001-2006 10.466 sorties 30.580 parcours de 2001 à 2006 2.991 personnes toujours en parcours au 01/01/2007 5.066 sorties positives 4.526 : emploi 153 : création d'activité 387 : formation qualifiante 5.400 sorties autres 2.681 : abandon 2.719 : déménagement, maternité, santé, décès, autres La typologie des contrats de travail Nombre de contrats conclus 70% 7000 60% 6000 50% 5000 4000 40% 3000 30% 2000 20% 1000 10% 0 2001 2002 2003 2004 2005 2006 0% 2001 2002 2003 2004 2005 2006 Droit commun Création d’activités Le nombre de contrats de droit commun baisse jusqu’en Contrats qualif, prof, apprent. Contrats aidés 2004, alors que le nombre de contrats aidés augmente, puis la tendance s’inverse. 6.073 contrats ont été conclus en 2006, toutes typologies confondues. La part des contrats de qualification et/ou de professionnalisation se stabilise à hauteur de 2 %. La part reste de 1%. 25/49 création d’activité Bilan PLIE UNI-EST de l'Est lyonnais 2001-2006 Les secteurs d’activité 0,30% 3,40% C’est dans le secteur des services que les 4% bénéficiaires du PLIE travaillent le plus que ce 7,30% Agriculture, Horticulture, Peche, Foret Batiments et Travaux Publics soit le service aux personnes, aux collectivités ou aux entreprises. Industrie Service aux entreprises Service aux personnes et à la collectivité 85% UN TRAVAIL EN RESEAU …INTERPLIE A partir de 2005, les PLIE de l'agglomération co-développent des actions notamment sur : la formation, la professionnalisation, la qualification et la mise à l'emploi. Parcours au titre d’assistante de vie aux familles De nouvelles de formes de recrutement Création de cette action expérimentale en 2006 avec Mise en place d’une action portée par OFELIA permettant l’AFPA, alternant emploi et formation sur la filière en la mise en situation de travail par des EMT dans les tension des métiers d’aide à la personne. secteurs en tension tels que le bâtiment, l’hôtellerie- Sur 2006 le projet partenarial a concerné 14 personnes restauration, l’aide à domicile. issues de parcours d’insertion PLIE, dont 6 d’UNI EST. Le PLIE a développé en 2006, en partenariat notamment Ces candidats ont été repérés sur leurs expériences avec les associations intermédiaires, l'alternance emploi / professionnelles comme sur leur volonté d’intégrer un formation par la mise en place de modules courts parcours de formation et d’emploi de plusieurs mois. (module de français, acquisition de gestes techniques liés Après avoir suivi une formation de six semaines à l’AFPA, aux métiers exercés…). les stagiaires ont intégré des structures d’aide à domicile Ces actions permettent de toucher un public qui a un sur des contrats de travail. L’objectif poursuivi était de besoin de rémunération et de construire l'apprentissage qualifier en cours d’emploi, les candidats sur les trois de la formation en appui à une mise en pratique parallèle. Certificats de Compétence Professionnelle du titre d’Assistante de vie. Les résultats : 3 candidates ont obtenu le titre Assistante de vie, 2 candidates sont toujours engagées dans le parcours de qualification afin d’obtenir tous les Certificats de Compétence Professionnelle, et une candidate a abandonné la formation. Les clauses d’insertion - 97% d'hommes (soit 121 hommes et 3 femmes). Les clauses d’insertion se sont développées en 2006 que - 58% ont entre 26 et 49 ans et 36% ont moins de 26 ans. ce soit dans le cadre de marchés Ville, Grand Lyon ou ANRU. - - 80% ont un niveau égal ou inférieur à 5. 124 personnes résidant dans l'est lyonnais ont 66%des contrats se font par un CDDI dans une ETTI. les travaillé par le biais d'une clause d'insertion. 29% 34 % restant se partagent quasiment à égalité entre les sont bénéficiaires du PLIE. embauches directes et les contrats avec les GEIQ. 26/49 Bilan PLIE UNI-EST de l'Est lyonnais 2001-2006 Beaucoup de projets vont voir le jour dans l’Est Lyonnais, en 2007, notamment sur la ligne T4 à Vénissieux ainsi que dans l’agglomération avec la construction de la prison à Corbas et le projet Lyon Confluence. L’expertise du PLIE UNI-EST aujourd’hui : - organiser et renforcer le partenariat opérationnel avec le SPEL, - identifier les opérations permettant l’intégration d’une clause insertion, - aider la maîtrise d’ouvrage à la rédaction de la clause de promotion à l’emploi, - proposer un conseil personnalisé aux entreprises attributaires, - repérer les publics prioritaires en s’appuyant sur le réseau des opérateurs et partenaires du PLIE Uni-Est, - anticiper les besoins en qualification des publics, - suivre et évaluer l’action de promotion de l’emploi et de l’insertion. Cette expertise, soutenue par une volonté politique forte, a permis de mettre en place les premières expérimentations d’acte d’engagement en faveur de l’emploi des publics prioritaires dans le cadre de marchés privés, qui ont vu le jour sur les communes de Feyzin et Rillieux-la-Pape. …LE SERVICE PUBLIC DE L’EMPLOI L’accord cadre ANPE L’accompagnement à l’emploi par les Missions Cet accord réactualisé en 2006, organise la coopération Locales entre l’ANPE et le PLIE pour créer les synergies Cet axe a été mis en place spécifiquement pour les nécessaires Missions Locales en 2004. Il a pour objectif de travailler : dans la mise en œuvre des actions - territorialisées du SPE et optimiser l’utilisation des avec les publics jeunes sur leur recherche d’emploi mesures pour l’emploi. en collectif : ateliers spécifiques, mise en relation Il a permis une avancée significative dans le cadre de la avec des offres d’emploi précises, relation entreprise : un échange sur la connaissance respective du marché du travail par - branches avec les partenaires sociaux économiques et les entreprises sur des actions de découverte des professionnelles, notamment grâce à la relation des métiers, chargés de mission emploi du réseau UNI-EST et les ALE. des postes de travail et du fonctionnement du monde de l’entreprise. L’objectif commun est de trouver les moyens et les Ce lien nécessaire entre les jeunes et les entreprises, méthodes pour aller dans l’entreprise et assurer ainsi naturellement confié aux missions locales, a ainsi permis l’accès, l’accompagnement et le maintien dans l’emploi d’élargir le champs de l’accès à l’emploi pour les jeunes des publics qui en sont les plus éloignés. Cette recherche bénéficiaires du PLIE. de complémentarité est une réelle plus value sur le territoire. …DES ENTREPRISES DU SECTEUR PRIVE ET DES ORGANISMES PUBLICS PARTENAIRES Afin de répondre aux objectifs définis lors de la Le PLIE propose un accompagnement périphérique et réaffirmation de l’axe d’intégration à l’emploi dans le sécurisant à l’emploi notamment en facilitant l’accès à la cadre du parcours PLIE, de nouvelles actions ont été qualification. mises en place ou sont en cours d’élaboration. Un travail s’est engagé dans ce sens avec la Direction des Ressources Humaines des HCL en relation avec l’ANPE et Un partenariat dans le secteur de la santé avec les les responsables de plusieurs établissements hospitaliers. Hospices Civils de Lyon : Le PLIE a apporté un appui aux recrutements en contrats En 2006, le PLIE a développé un partenariat avec les HCL aidés afin de promouvoir l’emploi dans le secteur de la santé maintenance et pour les bénéficiaires du PLIE. poursuivre et à étendre hors contrats aidés. 27/49 sur des emplois en en entretien. secrétariat, Cette logistique, action est à Bilan PLIE UNI-EST de l'Est lyonnais 2001-2006 Un plan d’action avec le CNFPT pour former des Une personnes employées dans la fonction publique notamment des TPE/PME par l'intermédiaire du territoriale réseau de chargés de mission : Ce plan d’action va permettre de faciliter l’accès au Offrir un service en GRH pour mieux définir l'offre et concours d’ATSEM par une formation préparatoire en repérer les potentialités d'emploi souvent inexploitées alternance emploi formation en 2007. pour des profils bas niveau de qualification. plus grande implication de la GPEC …LES DEVELOPPEURS ECONOMIQUES DU GRAND LYON Le PLIE, acteur de son territoire, participe aux plates-formes intercommunales mises en place pour fédérer les acteurs du développement économique et les intermédiaires de l’emploi en vue d’apporter aux entreprises un service concerté et identifié. Ces plates-formes initient une démarche partenariale à l’échelle de la conférence des Maires Portes des Alpes pour le réseau RESEEL et Lyon sud pour AREELYS. Les enjeux principaux sont de mettre en synergie les différents acteurs de l’emploi et de l’économie pour optimiser l’accès à l’emploi des habitants des territoires et accompagner les entreprises dans leurs recrutements. En tant que co-pilote ou membre de ces réseaux, UNI-EST, avec les développeurs économiques et le service public de l’emploi, ont pour objectif de recenser les besoins des entreprises et de répondre collectivement. Ils assurent ensemble une veille économique sur les territoires. …LE SOUTIEN A LA CREATION D’ACTIVITE : LA DEMARCHE LYON_VILLE DE L’ENTREPRENARIAT L’axe 2 du cahier des charges intégration à l’emploi soutient l'accès à la création d’activités. Même si celui-ci ne concerne qu’un effectif réduit des bénéficiaires du PLIE, c’est cependant une opportunité de mise en dynamique spécifique pour certains porteurs de projets. Les territoires se sont également investis sur cet axe dans le cadre de Lyon_Ville de l’entreprenariat : LVE, démarche initiée par la Communauté Urbaine de Lyon, coordonne un réseau de spécialistes dans l’accompagnement des porteurs de projets, à chaque étape de la création, et dans une démarche qualité associant la CCIL, les services économiques des Villes, des structures spécialisées et maintenant le Plie via ses opérateurs labellisés. …LES ATELIERS DE RECHERCHE D’EMPLOI, LES ESPACES RESSOURCES, LES ESPACES MULTIMEDIAS Le PLIE a soutenu le développement d’ateliers de recherche d’emploi, d’espaces ressources et d’espaces multimédias sur les lieux d’accueil des villes, favorisant la proximité pour les personnes en recherche d’emploi, en complément du service public de l’emploi. Le financement de l'axe Intégration à l'emploi dans la programmation 2001 2002 2003 2004 2005 2006 4.730.041€ 3.667.238€ 3.721.078€ 3.260.794€ 3.763.456€ 3.854.752€ FSE Intégration à l'emploi 652.686€ 568.661€ 709.688€ 858.425€ 1.218.502€ 1.144.334€ % 14% 16% 19% 26% 32% 30% Total FSE prog Sur le nombre total d’étapes, la part des étapes emploi atteint 59 %. 49.6 % des étapes emploi sont des étapes de droit commun. Le nombre de personnes concernées par des contrats de droit commun a augmenté de manière significative. 28/49 Bilan PLIE UNI-EST de l'Est lyonnais 2001-2006 La Mobilité Depuis 2001, UNI-EST a une mission d’assistance à maîtrise d’ouvrage auprès de l’Etat et du Grand Lyon sur la thématique Mobilité et Emploi. Cette mission se décline autour de deux axes interdépendants : diagnostic continu et veille permanente; conduite de projets et d’actions. Cette mission constitue un des axes d’intervention du PLIE sur la période 2001/2006 essentiellement sur le volet opérationnel (aide à la mobilité individuelle, co-financement d’actions spécifiques…). L’échantillon public que constitue le PLIE permet, par ailleurs, de proposer une analyse fine et actualisée des habitudes de déplacement des personnes en insertion et de recenser les besoins non couverts. La mise en réseau des acteurs dans le cadre du PLIE facilite le développement d’actions expérimentales. Un diagnostic continu Taux de possession d'un véhicule Le développement de la mobilité passe évidemment par un diagnostic croisé4 et permanent des besoins et de 100% 80% 60% 40% 20% 0% l’offre. C’est une phase perpétuelle de recueil de données d’information, de rencontres avec les acteurs de l’insertion, avec les autorités organisatrices du transport, de mise en œuvre de questionnaire auprès des personnes… - Caractériser les besoins… Bénéficiaire Ménages P.L.I.E. agglomération agglomération Ce déficit s’explique pour plusieurs raisons : économique Par un diagnostic sur la connaissance des moyens de bien sûr (coût du transport…) mais également par la locomotion des personnes et sur leur évolution5 : représentation que les personnes peuvent en avoir ou les Evolution des moyens de locomotion des bénéficiaires PLIE temporelle, frein linguistique …) Aussi l’identification des besoins est multiple : accès au Transports en commun 2001 images qu’elles y associent (représentation spatiale, permis de conduire, aux véhicules, aux transports en Véhicule commun. D’une certaine façon il y a autant de demande Deux roues que de personnes, qu’il s’agit de sérier par grande 2002 famille : moyens de transport individuel et collectif, aides financières, aide à la personne… 2003 - 2004 Identifier l’offre et son adéquation aux besoins et aux territoires 2005 Les transports en commun : ils sont largement utilisés et constituent le principal mode de déplacement motorisé 2006 des personnes. Cependant, force est de constater que le 0,00% 10,00%20,00%30,00%40,00%50,00%60,00% réseau lyonnais, comme l’ensemble des réseaux français, ne La part des transports en commun croît chaque année comme celle des véhicules. Cette augmentation est à permet que peu les déplacements en radial (consommateurs de temps, nombreuses ruptures de charges). et Or les zones d’activités, bassins d’emplois actuels des Malgré cette tendance à la hausse le taux de possession sont que peu irriguées. De plus les transports en commun mettre en relation avec les actions proposées 6 7 l’élaboration de documents d’information . de véhicule reste faible. personnes peu ou pas qualifiées, sont en périphérie et ne ne répondent pas aux postes de travail ayant des horaires atypiques et/ou séquencés qui constituent également de nombreuses offres d’emploi. Face à ce défi permanent, des associations ont développé un certain nombre d'actions, réponses dans un premier temps destinées à leur propre public mais porteuses de 4 Constitution en 2005 d’un groupe intercommunal sur la thématique mobilité 5 Données 2006 6 Cf. pages suivantes sur les actions 7 Fiches mobilité déclinée par Villes, Conférence des Maires, Thématique (permis de conduire) potentiels : ateliers mobilité, location de deux roues, appui au code de la route… 29/49 Bilan PLIE UNI-EST de l'Est lyonnais 2001-2006 Conduite de Projets, réussites et limites La mission comporte un volet d’ingénierie de projet ayant pour objectif de proposer d’autres modes de déplacements et qui se décline par : Un soutien technique aux porteurs de projets et aux autres PLIE Une aide technique à la prise de décisions des institutionnels ou financeurs Une aide au montage financier en interface entre les porteurs de projet et les financeurs - La démultiplication de moyens de transports ciblés avec la réponse à l’appel à projets du programme national "Mobilité urbaine pour tous" Des plates-formes de locations de deux roues ont été développées et créées. En 2006, une seule subsiste Résultats du transport : moyenne annuelle avec 6 cyclomoteurs et elle permet à de jeunes hommes, principalement, de se rendre sur leur lieu de travail. Ce type d’action a connu des limites : 300 personnes Nombreuses dégradations liées à l’absence de solutions pour le stationnement nocturne des véhicules malgré des recherches de réponses avec les offices HLM Problème d’approvisionnement en carburant des 2 roues (peu de pompes disponibles) 8500 trajets 87% de (A/R) femmes 53% de 27% demandeurs d'allocataires d’emploi du RMI Résultats insertion et points forts Image du cyclomoteur en zone urbaine Gestion de proximité de la demande 71% des chauffeurs ont un travail de droit commun Le Transport à la demande est un système de navette 30% des utilisateurs ont un emploi en année n et avec chauffeur (poste d’insertion) permettant aux salariés 45% en n+1 d’Associations Intermédiaires effectuant des emplois Points faibles Multiplicité des porteurs d'action familiaux de se rendre sur leur lieu de travail, dans des Manque d'optimisation de l'occupation des places zones d’emplois (rurales et périurbaines) mal desservies avec un fort potentiel de développement sur ces métiers. dans les véhicules Gestion technique du dispositif à améliorer Le système de Transport à la demande ne s’est que peu développé ces deux dernières années dans l’attente des résultats d’études visant à optimiser et à rationaliser le Accompagnement de la mise en service de la ligne dispositif. L’accompagnement à cette transformation est ZI1, desserte dédiée aux zones d’activités de Corbas et une mission d’UNI-EST en 2007. Mi-Plaine. Rencontre avec le SYTRAL et Kéolis avec un rôle de relais d’information et de retour d’expérience. 30/49 Bilan PLIE UNI-EST de l'Est lyonnais 2001-2006 - il est nécessaire pour l’accès à des bassins Les aides financières à la mobilité d’emplois en croissance (plaine de l’Ain, ZA SaintLe PLIE avec le soutien financier de la DDTEFP puis à Exupéry…). Les métiers proposés sont souvent synonymes travers une convention Politique de la Ville a permis l’octroi d’aides individuelles pour répondre aux problèmes d’horaires "atypiques" ou morcelés. de mobilité et de déplacements. Evolution taux de possession du permis Evolution du nombre de personnes et d’actions 8 50% 40% 2001 1200 30% 2003 1000 2005 20% 2006 10% 800 Bénéficiaires P.L.I.E. Femmes P.L.I.E. 0% 2001 600 2002 2003 2004 2005 2006 400 Même si le taux de possession augmente, le déficit de 200 départ est tel que l’écart avec le reste de la population reste fort9. 0 Nb personne dt Femmes Nb actions mob dt titres TCL L’accès au permis a un coût (1.500 € en moyenne) que beaucoup ne peuvent se permettre de financer. De ce La part d’achat de titres de transport en commun est fait, et avec des conditions préalablement définies, le importante PLIE et explique l’utilisation croissante des peut accorder des aides financières aux bénéficiaires. transports en commun par les personnes. Cette aide n’est cependant pas suffisante à couvrir les Dès 2002 UNI-EST a négocié avec le SYTRAL et Kéolis besoins. Lyon, de Les auto-écoles classiques ne sont pas non plus, toujours l’agglomération à une tarification spécifique et a participé la réponse adaptée aux besoins de pédagogie spécifiques aux groupes de travail relatifs à cette tarification lors de de certains. C’est pourquoi se sont développées sur la révision du PDU. l’agglomération l’accès pour les bénéficiaires PLIE deux auto-écoles sociales (AES). Néanmoins leur nombre de places est limité (150 Evolution de l'enveloppe Financière 11 759 € personnes/an). Un travail concerté avec ces deux 2001 12 731 € 2003 associations est entrepris afin de créer des points de 2005 synergie et de développement de leurs actions. 2006 Une association propose également la location de véhicule pour les personnes ne pouvant en acquérir ou en 23 525 € entretenir un. 18 886 € D’autres actions existent, l’enjeu étant pour celles qui - La question du Permis de conduire et de fonctionnent l’automobile l’expérimentation. Le rôle d’UNI-EST, à travers la de ne pas rester au stade de connaissance développée, au fil des ans, de nombreux L’accès au permis constitue un enjeu de l’accès à l’emploi acteurs des personnes : coordonner cet ensemble, de soumettre des pistes de le permis est considéré par l’employeur comme un et d’actions de mobilité, est d’arriver à travail à ces partenaires, afin de proposer aux personnes un nombre certains d’outils d’aide à leur mobilité, un gage d’autonomie parcours mobilité en quelque sorte. 8 La moindre utilisation de l’action en 2006 s’explique notamment par une non visibilité fin 2005 de la poursuite de l’aide suite aux réorientations des conventions avec la DTTEFP. 9 En 1999 le taux de possession du permis de conduire est de 84% pour l’ensemble de la population ; 78% pour les femmes. 31/49 Bilan PLIE UNI-EST de l'Est lyonnais 2001-2006 La lutte contre les discriminations A la suite de l’entrée en vigueur de la loi du 16 novembre 2001 relative à la lutte contre les discriminations deux démarches expérimentales se sont déroulées sur des communes du territoire d’UNI-EST, à Saint-Priest dans le cadre d’un appel à projet national (DIV, DGEFP, FASILD, DPM, ANPE) et à Villeurbanne dans le cadre du Programme européen Equal. Elles ont permis la mise en place de plans locaux de lutte contre les discriminations. Courant 2005, les résultats de ces deux expérimentations locales ainsi qu’une interpellation du FASILD, ont suscité au sein d’UNI-EST, une réflexion sur la mise en place d’une démarche intercommunale sur la lutte contre les discriminations à l’emploi. Une journée de sensibilisation a mobilisé l’ensemble du personnel d’UNI-EST ainsi que des membres du Conseil d'Administration et la réflexion s’est poursuivie dans le cadre d’un groupe de travail interne. Fin 2006, une formation-action impliquant à la fois l’équipe intercommunale et l’ensemble des sites locaux a été mise en place. Cette formation nous a permis de définir un cadre d’action et des axes de travail. La lutte contre les discriminations devient, pour la période 2008/2012, un axe transversal du PLIE UNI-EST avec comme objectif d'engager une démarche intégrée. 32/49 Bilan PLIE UNI-EST de l'Est lyonnais 2001-2006 III – Gestion administrative et financière La gestion administrative et financière du FSE à UNI-EST a connu des évolutions importantes durant la période. UNI-EST a procédé à un renforcement progressif de ses procédures internes et à la formalisation du travail réalisé par les opérateurs. Cette démarche a débuté fin 2001 par la mise en place d’une procédure d’appel à projets pour préparer la programmation 2002. Cet appel a projet s’est accompagné de la rédaction du cahier des charges commun aux PLIE du Rhône, définissant la mission d’accompagnement renforcé et personnalisé des bénéficiaires PLIE (axe référent de parcours). Chaque axe de la programmation à progressivement fait l’objet d’un cahier des charges ou d’une note de cadrage annuelle. Des formulaires, liés à la gestion des parcours, communs à tous les sites ont progressivement été mis en place (dossier bénéficiaire, fiche étape, contrat d’engagement, formulaire de demande d’aide individuelle…). Un nouveau logiciel, accessible par tous les sites depuis internet, intégrant à la fois la gestion des parcours et la gestion administrative et financière a été développé et mis en service fin 2003. A partir de l’année 2002, différentes circulaires ministérielles ont également entraîné des modifications dans les processus de gestion du FSE. En 2003, la convention cadre proposée par l’Etat a confié à UNI-EST, en tant qu’organisme intermédiaire, une mission nouvelle : la vérification de service fait. Cette mission intègre une vérification de la réalisation physique de l’action, de la réalité et de l’éligibilité des dépenses et du respect du plan de financement. Elle est réalisée chaque année sur l’ensemble des actions du PLIE, certaines d’entre elles faisant l’objet de vérifications approfondies pour lesquelles une visite sur place est organisée. Elle a conduit à la formalisation d’une piste d’audit qui avait déjà été partiellement définie par UNI-EST avec la procédure d’appel à projets. Un référentiel retraçant l’ensemble des procédures a été rédigé dès 2003 (appel à projet, conventionnement, suivi des actions, déclarations de dépense compte-rendu d’exécution). Depuis 2003, un processus de déclaration de dépenses a également été mis en place à la demande de l’Etat. Il consolide plusieurs fois dans l’année et à dates fixes les dépenses réalisées par l’ensemble des opérateurs et par l’association UNIEST. VERIFICATION DE SERVICE FAIT 1) Cadre légal de la Vérification de Service Fait Cette mission a été confiée aux PLIE depuis 2003. Elle est inscrite dans la convention de financement liant l’État au PLIE. Cette mission a été mise en place suite à la Circulaire du Premier ministre du 15 juillet 2002 relative à l’amélioration du dispositif de gestion, de suivi et de contrôle des programmes cofinancés par les fonds structurels européens. Il est rappelé, qu’en application de cette circulaire, la vérification de service fait comporte obligatoirement 3 points distincts : 1- La réalité et la conformité physique de l’opération 2- La réalité et l’éligibilité des dépenses encourues 3- Le respect du plan de financement 33/49 Bilan PLIE UNI-EST de l'Est lyonnais 2001-2006 Extrait du document national VSF / PLIE : « De manière pratique, la vérification de service fait ne doit pas être effectuée comme un contrôle pur et simple de la part du PLIE mais doit s’inscrire dans une démarche d’accompagnement global de l’action et de l’opérateur. Le but est d’une part de prévenir tout risque de reversement de l’opérateur vers le PLIE et d’autre part d’aider l’opérateur à professionnaliser sa gestion administrative et financière. » La vérification de service fait doit être réalisée pour l’ensemble des actions conventionnées. Une vérification « approfondie » devra être réalisée sur un « échantillon représentatif » des actions conventionnées. 2) La Vérification de Service Fait à UNI-EST La VSF a été mise en place sous forme la forme d’un processus continu qui débute dès le lancement des appels à projet et la lecture des réponses des opérateurs, se poursuit par un contrôle de cohérence lors des déclarations de dépenses intermédiaires et se termine lors de la consolidation du dossier de solde annuel. C’est lors de cette consolidation, entre avril et mai, que se concentre une part importante des travaux relatifs à la vérification de service fait. Les vérifications de services fait simplifiées concernent l’ensemble des actions du PLIE. Elles sont réalisées par les chefs de projet locaux et doivent permettre de s’assurer de la cohérence des dossiers transmis par les opérateurs. Les vérifications de services faits approfondies concernent un échantillon représentatif d’actions du PLIE et sont réalisées par une équipe composée de la Direction d’UNI-EST, du ou des chefs de projet plie concernés par l’action et du responsable administratif et financier. Elle comporte nécessairement une visite sur place et comprennent un examen des documents pédagogiques et des pièces comptables relatives à l’action. Depuis 2003, le PLIE UNI-EST a réalisé des Vérifications de service fait approfondies sur 21 actions (dont 4 intersites et 2 intercommunales) auprès de 18 opérateurs différents. Ces Vérifications de Service Fait approfondies ont touché l’ensemble des sites du PLIE UNI-EST. 34/49 Bilan PLIE UNI-EST de l'Est lyonnais 2001-2006 IV - Perspectives La formation La prise en compte de la problématique linguistique se généralise et se développe sur le département. Le dispositif de droit commun, dans le cadre des marchés publics nationaux, s'organise à l'échelle de chaque département autour de deux prestations articulées pour établir un parcours en trois étapes : un diagnostic 9 9 (CEFI/GIDEF) un temps de formation (de 130 à 200 heures) (ACFAL) 9 un bilan final (évaluation linguistique) (CEFI) Les actions de formation linguistique proposées aux personnes de plus de 26 ans (hors CAI), au niveau de français le plus bas sont, depuis 2007, rémunérées. L'État propose également une offre de formation complémentaire dans le cadre du dispositif CLEF (Comprendre, Lire, s'Exprimer en Français) en direction des personnes "étrangères en situation régulière" éloignées des dispositifs existants. L'objectif est de faire appel à une mobilisation citoyenne dont l'action viendra en parallèle des actions bénévoles (action sociolinguistique) et des interventions des professionnels. Face à cette diversification de l'offre (acquisition savoir de base en FLE), le PLIE est donc amené à se recentrer sur une offre de formation professionnalisante (apprentissage vocabulaire technique lié à un métier). L'intervention du PLIE doit donc se renforcer sur des parcours qualifiants destinés à des publics rencontrant des difficultés linguistiques pour les conduire à une insertion professionnelle durable. Les axes d’amélioration… Orienter et clarifier la communication sur l’offre de formation notamment en lien avec la Région RhôneAlpes ; Adapter l’offre et/ou la rendre accessible en développant/renforçant notamment : - l’alternance emploi/formation - l’offre de formation linguistique dans les parcours qualifiants : Le PLIE poursuivra le développement de son offre de formation linguistique en lien avec les secteurs porteurs d'emploi (assistante de vie, services à la personne, gardiennage d'immeuble, transport, logistique…) Permettre l’adéquation entre l’offre et la demande à travers : - La gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) : qualifier/préparer les publics à l’évolution du marché du travail - Une veille "économique" sur les clauses d’insertion et sur l’implantation/développement des entreprises Un environnement institutionnel et partenarial à renforcer L'acte II de la décentralisation et la redistribution des compétences a fortement perturbé le paysage de la formation. La période de 2004/2006 a été marquée par la disparition des SIFE qui permettaient des montages innovants et adaptés, notamment sur des SIFE collectifs. Depuis fin 2006/début 2007, la situation est à nouveau stabilisée et les rôles de chacun clarifiés. La mise en place du Contrat Territorial Emploi Formation (CTEF) sur le territoire doit permettre : - Des parcours d’insertion plus qualifiants et plus efficaces pour la sortie de la "précarité" des bénéficiaires ; - Une présence plus forte du Conseil Régional dans la mise en œuvre des parcours d'insertion professionnelle des personnes les plus en difficultés. 35/49 Bilan PLIE UNI-EST de l'Est lyonnais 2001-2006 Il faudra cependant veiller à ne pas creuser les inégalités, à s'assurer d'un égal accès à l'offre, notamment qualifiante, ce qui suppose que les prescripteurs identifiés (réseau d'accueil) couvrent largement le territoire et les besoins. L'enjeu pour le PLIE est de réduire ces inégalités en proposant des actions "sur-mesure" spécifiques, "cousues main" qui permettront, à terme, un égal accès au marché du travail. Sinon, le risque est de réussir l'accès mais sans aucune chance de maintien synonyme d'insertion réussie. L'Insertion par l'activité économique L’intervention du PLIE sur l’IAE reste une priorité du nouveau protocole : le soutien aux ACI pour l’insertion des publics les plus en difficultés ; la poursuite de la professionnalisation des parcours ; le renforcement des expériences d’alternance vers la qualification ; l’élargissement des secteurs d’activité et des types de métiers proposés ; l’élargissement des choix professionnels et de la mixité des publics (travailler sur la représentation des métiers) ; la participation du PLIE aux instances relatives à l’IAE, pour apporter son expertise ; IAE comme un sas vers l’emploi de droit commun ? L'Intégration à l'emploi Dans l’objectif de renforcer davantage l’axe intégration à l’emploi, le PLIE en tant que plate-forme de coordination doit capitaliser ses acquis, développer ses potentiels et inciter au développement d’actions innovantes. Poursuivre ces actions en direction des entreprises du secteur public et privé, et les développer pour favoriser la mise en situation de travail des bénéficiaires du PLIE. Poursuivre le travail engagé avec les HCL et le CNFPT sur la GPEC dans les emplois publics catégorie C. Développer le même type d’action avec les grands comptes. Développer des actions par filière professionnelle : repérer et analyser les besoins des secteurs en tension (diagnostics de territoire sur les métiers) Construire des actions pour professionnaliser les personnes en privilégiant l’articulation emploi / formation dans les parcours. Participer aux projets de développement économique locaux générateurs d’emplois (Grand Stade de l’OL, pôle santé à Décines et Saint-Priest, à Vénissieux et Feyzin, Carré de Soie, hôpital mère/enfant...). Optimiser le travail engagé sur les clauses d’insertion dans les marchés publics et le généraliser également sur les marchés privés. Favoriser par des actions innovantes la rencontre d’entreprises-demandeurs d’emploi Développer d’un plan de communication professionnelle et ciblée (portail informatique interactif) Promouvoir le tutorat en entreprise Structurer l’information et développer la connaissance partagée du territoire par la mutualisation des données. 36/49 Bilan PLIE UNI-EST de l'Est lyonnais 2001-2006 La mobilité Différentes questions sont au centre des futures actions à développer. Faciliter l’accès au permis de conduire Accroître le nombre de place dans les AES Développer les possibilités de financement du permis et l’appui aux demandes d’heures de conduite Proposer des outils pédagogiques facilitant l’acquisition d’autonomie dans la mobilité Mieux appréhender les actions existantes en développant un partenariat plus large (CERTU, CETE, service déplacement du Grand Lyon…) et inscrire la mobilité des personnes en insertion dans le PDU. Enfin, afin de pérenniser l’existant, d’apporter une plus grande lisibilité aux usagers ciblés, de mutualiser les moyens entre structures, la mise en place d’une plate-forme Mobilité paraît nécessaire. La lutte contre les discriminations Il s'agit d'inclure dans les pratiques professionnelles du PLIE et de ses différents partenaires le principe de nondiscrimination afin d'assurer l'égalité de traitement à tous les publics et d'être acteur de la lutte contre les discriminations. La mise en place du plan de lutte contre les discriminations s'appuiera sur une méthode globale de diagnostic, d'observation, de formation, d'accompagnement stratégique, de contractualisation et d'évaluation. Elle se fera progressivement sur la durée du protocole pour devenir "in fine" un critère de choix et d'évaluation dans l'examen des dossiers. Ce plan d’action se déclinera selon les axes suivants : 1) Pilotage, cadre global 9 Engagement politique L’Intégration de la lutte contre les discriminations devient un objectif transversal du prochain protocole en articulation avec les autres politiques contractuelles (CUCS, CTEF…). 9 Contractualisation avec les opérateurs Il s’agira d’intégrer la lutte contre les discriminations dans les appels à projets d’UNI-EST. Cette intégration se fera de façon progressive sur la durée du protocole 2008-2012. Cette prise en compte ne se limitera pas à l’ajout d’un appel à projets et d’un cahier des charges spécifique "lutte contre les discriminations" mais favorisera la prise en compte de cette thématique dans l’ensemble des appels à projets. Cette contractualisation visera à harmoniser les modes opératoires des opérateurs et fera progressivement de la Lutte contre les discriminations un des critères de sélection des actions. 9 Procédures internes au PLIE La démarche envisagée suppose que la structure elle-même soit en capacité d’identifier des éventuels risques de discriminations induits par ses pratiques et de renforcer la prise en compte de l’égalité de traitement dans ses modes opératoires. Ce travail concernera autant les pratiques d’animation du territoire que le fonctionnement interne d’UNI-EST (Instruction des dossiers PLIE, pratique de recrutement…). 37/49 Bilan PLIE UNI-EST de l'Est lyonnais 2001-2006 2) Observation / évaluation Il s’agira de mettre en place un observatoire à l’échelle intercommunale dont l'objet sera de recenser les cas de discriminations rencontrés par les opérateurs, d’analyser les critères discriminatoires et les secteurs d’activités concernés mais également d’évaluer les réponses apportées par les différents acteurs et notamment par les partenaires du PLIE. Cette évaluation devra permettre une amélioration des pratiques professionnelles et le développement d'actions pertinentes. 3) Actions spécifiques de lutte contre les discriminations Même si UNI-EST a fait le choix de privilégier une démarche intégrée, des actions spécifiques de lutte contre les discriminations pourront être développées dans le cadre de ce plan. Ces actions devront répondre à des objectifs préalablement identifiés et devront déboucher sur une évolution des pratiques à plus long terme. 4) Animation, essaimage, ingénierie L’animation de la thématique au sein d’UNI-EST nécessitera des moyens humains identifiés en interne. Cette animation devra permettre la prise en compte de l’égalité de traitement dans l’ensemble des processus de fonctionnement d’UNIEST. Par la mise en œuvre d’une ingénierie spécifique, elle devra également permettre l’émergence de plans de lutte locaux et l’essaimage des expériences et des bonnes pratiques. 5) Communication / promotion Plusieurs niveaux de communication sont envisagés. Tout d’abord, UNI-EST favorisera l’utilisation par ses opérateurs d’outils de communication sur les discriminations auprès des publics et des entreprises. UNI-EST mettra également en place un plan de communication sur son engagement et celui de ses partenaires en matière de lutte contre les discriminations, sur les actions mises en œuvre et sur les résultats obtenus. 6) Formation / conseil. La mise en place d’une démarche intégrée de lutte contre les discriminations nécessitera la sensibilisation et la formation à destination de divers acteurs. Des formations de sensibilisation seront proposées tout d'abord aux opérateurs du PLIE (chargés de mission emploi, référents de parcours et d’étapes) afin de les professionnaliser et de préparer ainsi la future contractualisation. D’autres formations pourront également être proposées aux partenaires institutionnels et aux acteurs du monde économique (Chambres consulaires, associations d’employeur, GEIQ, branches professionnelles, syndicats d’employeurs). Ces formations pourront parfois intégrer une dimension interculturelle. Pour mettre en place ces formations, UNI-EST sollicitera l'offre de formation de l'Acsé. En fonction des profils des participants, les formations devront être adaptées. La mise en place de modules plus spécifiques pourrait également être envisagée. Afin de démultiplier ces formations, UNI-EST envisage également de mettre en place une ingénierie de formation de formateurs internes. UNI-EST souhaiterait également proposer un soutien à des entreprises partenaires : - pour la mise en œuvre de processus de recrutement non discriminatoires - pour faciliter la gestion de la diversité dans l’entreprise. 7) Accompagnement du public Ce plan d’action devra permettre d’apporter un soutien aux publics discriminés par des actions d’accompagnement (spécifiques ou non). Ces accompagnements devront intégrer une procédure de qualification et d’objectivation de la discrimination. Ils pourront permettre une incitation à dire la discrimination (groupes de paroles…), une orientation des personnes victimes mais également de lutter contre la victimisation des publics et des professionnels. 38/49 Bilan PLIE UNI-EST de l'Est lyonnais 2001-2006 La gestion administrative et financière Alors qu’il était financé jusqu’a présent par le biais d’une "convention cadre", le PLIE UNI-EST sera bénéficiaire d’une "subvention globale" à partir de 2008. Ce passage en subvention globale va impliquer une plus grande autonomie dans la sélection des projets et dans la gestion des aides, mais également une plus grande responsabilité de l’association. La piste d’audit devra être renforcée avec la systématisation des contrôles sur pièces et la mise en place de "contrôles qualité gestion" destinés à vérifier le respect des procédures internes. Ce passage en subvention globale nécessitera certainement des adaptations dans les missions de l’équipe dans l’objectif de distinguer les fonctions d’animation et d’ingénierie de celle de gestion du FSE. Le système de gestion et de contrôle envisagé devra être validé par les services de l’Etat préalablement au conventionnement. 39/49 Bilan PLIE UNI-EST de l'Est lyonnais 2001-2006 V - ANNEXES INGENIERIE - COORDINATION Le PLIE et le CDIAE Le PLIE UNI-EST est membre du Conseil Départemental Le PLIE et le Conseil Général Les équipes du PLIE sont présentes dans les instances du pour l'Insertion par l'Activité Économique. Conseil Général. Dans ce cadre, elles ont participé à: Dans ce cadre, il collabore à l'identification des besoins et 6 CDI à la répartition de l'offre d'insertion par l'activité 80 CLI et bureaux de CLI économique sur le département. 66 équipes d'animation 61 ITT Le PLIE mutualisateur des interventions financières En 2005, le PLIE représente 9.417.776,35 euros mis en œuvre via le FSE au travers de 203 actions. Il mobilise, mutualise et complète les moyens mis en œuvre par les différents partenaires financeurs. Le PLIE est chargé de réaliser une Vérification de Service Fait sur l’ensemble des conventions et 10 opérateurs ont Des réunions techniques entre le service Insertion et les PLIE du Rhône se tiennent régulièrement, particulièrement en période de programmation et de solde. Le PLIE, animateur territorial À ce titre, en 2005, les équipes locales ont animé: fait l’objet d’une VSF approfondie. 150 Comités de Suivi PLIE C'est une garantie supplémentaire de la bonne mise en 50 Comités d'Opérateurs et Comités Locaux œuvre de la programmation. 1 journée des opérateurs commune aux 4 PLIE du Rhône Répartition des financements éligibles solde 2005 Le PLIE, un réseau intercommunal A ce titre, les équipes et les partenaires du PLIE se sont retrouvés autour de: Etat 3% 50 réunions 20 Conseils d'Administration et Bureaux Villes 27% Cnasea 8% Conseil Général 12% Elles ont participé, collaboré ou initié des réunions FSE 39% thématiques clauses, lutte contre les discriminations…) Autres 9% Le PLIE et l’ANPE Un protocole d’accord liant le PLIE UNI-EST et l'ANPE est Conseil Régional 2% décliné localement sur chaque commune. Il définit la collaboration opérationnelle entre les deux partenaires. En 2005, le PLIE a accueilli et accompagné 55 % de Le PLIE, volet emploi de la politique de la ville Le PLIE UNI-EST regroupe 31 territoires prioritaires (quartiers) classés en Contrat de Ville dont 3 GPV. Le public PLIE, en 2005, était à 80 % issu de ces quartiers. Dans ce cadre, les équipes du PLIE travaillent en étroite collaboration avec les équipes de Maîtrise d’œuvre urbaine et sociale. Les interventions du PLIE s’inscrivent dans une approche intégrée du territoire. (mobilité, personnes inscrites à l’ANPE, 33 % l'étaient à l'entrée. Le PLIE en réseau régional et national UNI-EST est membre de l'Union Régionale des PLIE. Ce réseau favorise l'échange de pratiques ; il permet une action concertée et mutualisée, notamment avec notre partenaire État (DRTEFP, SGAR) dans le cadre de nos rencontres techniques. UNI-EST est membre d'EUROPLIE (association nationale des directeurs de PLIE) et collabore aux différents travaux réalisés. 40/49 Bilan PLIE UNI-EST de l'Est lyonnais 2001-2006 Schéma organisationnel de la mise en œuvre de la clause d'insertion PHASE 1 – PREPARATION DU MARCHE Etude globale du Projet Maîtrise d’ouvrage PLIE UNI-EST/EMOUS Identification des lots (évaluation de la technicité nécessaire) Chiffrage du volume horaire consacré à l'insertion Exemple : Compris entre 90 000 et 200 000 euros HT : 3 mois Compris entre 200 000 et 500 000 euros HT : 6 mois Compris entre 500 000 et 1 million d’euros HT : 10 mois Au-delà d’1 million d’euros HT, et par tranche entière : 12 mois Ð Appui technique pour la rédaction des articles de promotion de l’insertion et de l’emploi dans le Dossier de Consultation des Entreprises PHASE 2 – ATTRIBUTION ET NOTIFICATION DU MARCHE Appui pour le recrutement Présentation par le PLIE/Emous des modalités de mise en œuvre de la clause, en lien avec la maîtrise d'ouvrage, lors de la réunion préparatoire du démarrage du chantier Ð Entretien individuel avec chaque entreprise attributaire Ð Aide au choix de l'option concernant la réalisation de la clause (embauche directe, sous-traitance à une structure d’insertion, recours à la mise à disposition de personnel) Ð Mise en œuvre du Processus de recrutement par la Cellule Emploi (profil de Poste, diffusion de l'offre, validation des critères administratifs des candidats, présélection des candidats…) Ð Présentation des candidats aux entreprises Ð Mise en lien des entreprises attributaires et des structures d'insertion par l'activité économique PHASE 3 – DEMARRAGE ET REALISATION DU MARCHE Suivi des candidats pendant la durée du chantier par la Chargée de Développement Emploi en lien avec les structures d’insertion Ð Conseils et assistance à l’entreprise Ð Aide à la remontée des informations qualitatives et quantitatives nécessaires pour évaluer l'exécution de la clause (contrat de travail, nombre d'heures réalisé…) 41/49 Bilan PLIE UNI-EST de l'Est lyonnais 2001-2006 CHARGE DE MISSION EMPLOI – ENTREPRISES Le Chargé de Mission Emploi Intercommunal sera chargé de la coordination du réseau des chargés de mission emploi - entreprises. OBJECTIF DU POSTE : Permettre une meilleure adéquation entre la demande des entreprises et l’offre de service des PLIE. FONCTIONS Dans le cadre de la relation entreprises : • Développer un réseau de partenaires en lien avec l’entreprise (CCI, ZFU, associations d’entreprises, développeur économique du Grand Lyon, services économiques des villes, Chambre des Métiers,…) dans l’objectif de rapprocher l’offre de la demande d’emploi. • Connaître le bassin d’emploi, ses secteurs d’activités, ses méthodes de recrutement en rencontrant les entreprises et leurs groupements. • Repérer les besoins du bassin d’emploi et les gisements d’emplois inexploités et/ou non pourvus. • Travailler avec les Services des villes et les antennes CCI sur le développement endogène de la commune (nouvelles implantations d’entreprises …). • Prospecter en direct les entreprises via les informations fournies par les partenaires économiques et l’ANPE. • Etre l’interlocuteur sur l’emploi pour les entreprises prospectées par le développeur économique en leur apportant une offre de service personnalisée : • - Se déplacer systématiquement dans l’entreprise afin de mieux appréhender les postes et les conditions de travail ; - Etablir avec l’entreprise les profils de poste et de candidats ; - Présélectionner les candidats lors d’entretiens individuels ; - Proposer 3 à 5 candidatures présélectionnées ; - Informer et mettre en place des mesures d’aide à l’embauche (exonération de charges, aide à la formation, alternance, ...) ; - Assurer le suivi personnalisé des nouveaux salariés de l'entreprise. Communiquer et faciliter la circulation d'informations entre les partenaires de l’entreprise et de l’emploi. Dans le cadre de la relation aux partenaires de l’emploi : • Animer des temps d’échanges sur la connaissance de l’entreprise en direction des partenaires et du public en recherche d’emploi. • Participer aux instances locales de l’emploi et de l’insertion. • Repérer le vivier potentiel de candidats lors de réunions d’informations collectives, de manifestations et de réception de candidatures spontanées. • Veiller à la bonne circulation de l’offre à l’ensemble des partenaires. • Réaliser des entretiens individuels pour vérifier l’adéquation offre / candidat par rapport aux critères définis avec l’entreprise. • Mettre en relation les candidats présélectionnés avec l’entreprise. Dans le cadre de la mise en œuvre opérationnelle des clauses insertion dans les marchés publics : • Participer activement à la mise en œuvre des offres générées par les clauses insertion des marchés publics en étroite collaboration avec les services des Villes (service économique, service marchés publics et juridique) et des partenaires associés. • Se saisir du développement des clauses d’insertion sur les projets portés par le Grand Lyon. Dans le cadre du dispositif Zone Franche Urbaine (ZFU) : (en option) • Appuyer et conseiller les entreprises postulant pour l’installation en ZFU (respect des clauses d’embauche). • Mettre en place un travail spécifique avec les entreprises de la ZFU et les associations d’entreprises visant un rapprochement avec les acteurs de l’emploi et de l’insertion. • Participer aux comités de sélection. • Connaissance du monde économique. • Maîtrise des dispositifs de l‘emploi, d'insertion et de formation professionnelle. • Connaissance des dispositifs publics et du fonctionnement des institutions territoriales. • Capacité d'animation, de conviction, pédagogie, diplomatie. • Aptitude à la négociation. • Capacité d'adaptation à des situations évolutives. • Aptitude à s'intégrer dans une équipe et un réseau. COMPETENCES ET QUALITES REQUISES 42/49 Bilan PLIE UNI-EST de l'Est lyonnais 2001-2006 COHORTE 2002 : Analyse des parcours des personnes entrées dans le PLIE en 2002 à aujourd'hui (30 juin 2007) Pages 44 à 49 43/49 Bénéficiaires PLIE - Cohorte 2002 (= nouvelles entrées entre le 01/01/2002 et le 31/12/2002) Cohorte 2002 Total personnes entrées en parcours Sorties positives intervenues avant le 30-06-2007 Ruptures/Réorientations intervenues avant le 30-06-2007 Encore en parcours au 30-06-2007 Total 1853 746 1042 197 Hommes 777 319 432 73 Femmes 1076 427 610 124 Age - de 26 ans De 26 à 35 ans De 36 à 50 ans Plus de 50 ans Total 602 530 585 136 Hommes 303 213 206 55 Femmes 299 317 379 81 Total 11 22 65 212 522 353 443 225 Hommes 7 11 23 83 242 166 169 76 Total 1001 Nombre de résidents en quartier contrat de ville Sexe Total 777 1076 H F Définition niveaux de formation UNI EST : I. Bac + 5 Niveau de formation II. Bac+3 - Bac+4 III. Bac+2 - BTS IV. Bac - Bac+1 - BT - Terminale V. 1ère - 2de - BEP 1ère et 2ème année - CAP acquis V bis. BEPC - CEP VI. CM2 - 6ème - 5 ème - 4ème - CCIP - CEP- CFG - CPA - CPPN - EMP - IMPRO Non renseigné 22/10/2007 44/49 1 2 3 4 5 5 bis 6 Non renseigné Bénéficiaires PLIE - Cohorte 2002 Femmes 4 11 42 129 280 187 274 149 Les sorties enregistrées au 30-06-2007 sur la cohorte 2002 TOTAL positives TOTAL SORTIES VERS L'EMPLOI CDI non aidés CDD non aidés Contrats aidés Dont CIE Dont Contrat d'avenir dont CI-RMA dont contrat de professionalisation dont contrat d'apprentissage Contrats (mise à disposition) dans EI-AI Dont autres contrats (préciser) CEC CQ CEJ CEV CTT Non renseigné SORTIES VERS FORMATION QUALIFIANTE SORTIES VERS CREATION D'ACTIVITE AUTRES STATUTS ruptures et réorientations 22/10/2007 TOTAL Abandon Déménagement Autres causes (maternité, problèmes de santé...) 45/49 Total 1788 746 660 287 233 60 3 2 0 2 3 0 31 16 2 1 57 23 Hommes 751 319 270 109 74 33 1 Femmes 1037 427 390 178 159 27 2 2 0 1 2 2 21 10 0 0 42 12 10 6 2 1 15 11 62 24 29 20 33 4 Total 1042 412 173 457 Hommes 432 200 67 165 Femmes 610 212 106 292 Bénéficiaires PLIE - Cohorte 2002 La durée des parcours pour les personnes ayant enregistré une sortie positive au 30-06-2007 Selon le sexe Nombre Nombre Nombre Nombre de de de de sorties sorties sorties sorties positives positives positives positives intervenues intervenues intervenues intervenues avant 1 an de parcours entre 1 an et 2 ans de parcours entre 2 et 3 ans de parcours au de là de 3 ans de parcours Total 173 283 177 113 Hommes 81 129 67 42 Femmes 92 154 110 71 De 26 à 35 ans 51 82 40 33 De 36 à 50 ans 60 94 64 43 Plus de 50 ans 14 13 9 8 2 5 3 1 2 3 5 20 10 6 4 25 38 29 16 Selon l'âge avant 1 an de parcours entre 1 an et 2 ans de parcours entre 2 et 3 ans de parcours au de là de 3 ans de parcours 173 283 177 113 - de 26 ans 48 94 64 29 avant 1 an de parcours entre 1 an et 2 ans de parcours entre 2 et 3 ans de parcours au de là de 3 ans de parcours Total 173 283 177 113 1 1 2 2 1 Total 173 283 177 113 Résidents quartier contrat de ville 83 170 109 29 Total Nombre Nombre Nombre Nombre de de de de sorties sorties sorties sorties positives positives positives positives intervenues intervenues intervenues intervenues Selon le niveau de formation Nombre Nombre Nombre Nombre de de de de sorties sorties sorties sorties positives positives positives positives intervenues intervenues intervenues intervenues Selon le lieu de résidence (si possible) Nombre Nombre Nombre Nombre de de de de sorties sorties sorties sorties 22/10/2007 positives positives positives positives intervenues intervenues intervenues intervenues avant 1 an de parcours entre 1 an et 2 ans de parcours entre 2 et 3 ans de parcours au de là de 3 ans de parcours 46/49 Bénéficiaires PLIE - Cohorte 2002 5 52 85 48 27 5 bis 29 54 30 17 6 23 62 38 27 7 0 0 0 0 NR 33 19 19 17 Les sorties enregistrées au 30-06-2007 sur la cohorte 2002 Sorties Autre-Nombre de personnes 457 Sorties Déménagement-Nombre de personnes 173 Sorties Abandon-Nombre de personnes 412 Sorties Positives-Nombre de personnes 746 Motif sortie Mobilisation, Dynamisation Acquisition de savoir faire Formation préqualifiante Formation qualifiante Autre Absence Maternite Sante Sortie PLIE 413 4 88 149 21 165 5 29 82 8 14 2 5 6 2 11 Décès Incapacite Conge parental Sorties Autre-Nombre d'étapes 6 2 7 690 289 29 18 3 2 2 Total Formation Emploi de droit commun Emploi Insertion Total Emploi 190 7 37 90 12 194 5 48 60 15 287 5 122 130 3 481 10 170 190 18 336 2 1 5 330 5 552 2 1 10 882 TOTAL ETAPES 1084 21 295 429 51 8 3 17 1908 Nombre moyen étape 1,5 0,6 0,1 0,0 0,7 0,7 1,2 1,9 4,2 Déménagement 310 134 9 14 157 125 187 312 779 Sortie Déménagement 310 134 9 14 157 125 187 312 779 Nombre moyen étape 1,8 0,8 0,1 0,1 0,9 0,7 1,1 1,8 4,5 Abandon 709 230 13 2 245 260 292 552 1506 Exclusion 21 2 1 2 5 11 11 22 48 Sortie Abandon-Nombre d'étapes 730 232 14 4 250 271 303 574 1554 Nombre moyen étape 1,8 0,6 0,0 0,0 0,6 0,7 0,7 1,4 3,8 54 27 1 1 29 43 1 44 127 4551 Création d'activité Emploi 1599 497 27 35 559 1648 745 2393 Formation qualifiante 147 109 9 45 163 93 60 153 463 1800 633 37 81 751 1784 806 2590 5141 2,4 0,8 0,0 0,1 1,0 2,4 1,1 3,5 6,9 Sorties positives-Nombre d'étapes totales Nombre moyen étape 22/10/2007 47/49 Bénéficiaires PLIE - Cohorte 2002 Sorties Positives-Nombre de personnes 746 Avant 1 an de parcours Entre 1 an et 2 ans de parcours Entre 2 et 3 ans de parcours Au de là de 3 ans de parcours 173 283 177 113 Nombre d'étapes des sorties positives intervenues avant 1 Mobilisation, an de parcours/Motif sortie Dynamisation Création d'activité Emploi Formation qualifiante Emploi de droit commun Emploi Insertion TOTAL ETAPES Acquisition de savoir faire Formation préqualifiante Formation qualifiante 6 0 0 0 0 4 0 4 10 269 23 0 0 23 223 43 266 558 Total Formation Total Emploi 9 5 0 3 8 1 3 4 21 Sorties positives-Nombre d'étapes 284 28 0 3 31 228 46 274 589 Nbre moyen étape 1,6 0,2 0,0 0,0 0,2 1,3 0,3 1,6 3,4 Mobilisation, Dynamisation Acquisition de savoir faire Formation préqualifiante Formation qualifiante Total Formation Emploi de droit commun Emploi Insertion Total Emploi TOTAL ETAPES Nombre de sorties positives intervenues entre 1 an et 2 ans de parcours/Motif sortie Création d'activité 13 2 0 0 2 8 0 8 23 Emploi 527 149 1 2 152 539 191 730 1409 Formation qualifiante 67 37 1 15 53 16 13 29 149 Sorties positives-Nombre d'étapes 607 188 2 17 207 563 204 767 1581 Nbre moyen étape 2,1 0,7 0,0 0,1 0,7 2,0 0,7 2,7 5,6 Acquisition de savoir faire Formation préqualifiante Formation qualifiante Total Formation Emploi de droit commun Emploi Insertion Total Emploi TOTAL ETAPES Nombre d'étapes des sorties positives intervenues entre 2 Mobilisation, et 3 ans de parcours/Motif sortie Dynamisation Création d'activité 20 24 1 0 25 20 0 20 65 Emploi 416 171 6 12 189 448 222 670 1275 Formation qualifiante 41 24 1 14 39 19 13 32 112 Sorties positives-Nombre étapes 477 219 8 26 253 487 235 722 1452 Nbre moyen étape 2,7 1,2 0,0 0,1 1,4 2,8 1,3 4,1 8,2 Mobilisation, Dynamisation Acquisition de savoir faire Formation préqualifiante Formation qualifiante Total Formation Emploi de droit commun Emploi Insertion Total Emploi TOTAL ETAPES Nombre d'étapes des sorties positives intervenues au de là de 3 ans de parcours/Motif sortie Création d'activité 15 1 0 1 2 11 1 12 29 Emploi 387 154 20 21 195 438 289 727 1309 Formation qualifiante 30 43 7 13 63 57 31 88 181 Sorties positives-Nombre d'étapes 432 198 27 35 260 506 321 827 1519 Nbre moyen étape 3,8 1,8 0,2 0,3 2,3 4,5 2,8 7,3 13,4 1800 633 37 81 751 1784 806 2590 5141 2,4 0,8 0,0 0,1 1,0 2,4 1,1 3,5 6,9 Sorties positives-Nombre d'étapes totales Nombre moyen étape 25/10/2007 48/49 Bénéficiaires PLIE - Cohorte 2002 Total personnes entrées en parcours 1853 Personne en étape emploi Moyenne d'étapes 1395 3,5 Type contrat CDI CDD CTT CAd CEC CEP CEJ CEV CO CRE CRPE EPMO SAE CJE CNE Autre Droit commun Création d'activités CQ CP CA Contrats qualif, prof, apprent CDDI CTTI CES MD CAE CAv CIE RMA Contrats aidés Non renseigné Emploi - Contrats de travail : EMT CESU 22/10/2007 Etapes 667 1372 590 Personne en étape formation Moyenne d'étapes Type formation Acquisition de savoir-faire Formation pre-qualifiante Formation qualifiante Etapes de Formation 783 2,1 Etapes 1421 109 132 1662 60 Dont Enveloppe Individuelle de Formation (EIF) 5 1 2 Personne ayant eu une aide sur l'EIF 113 Moyenne d'étapes 1,1 Type formation Acquisition de savoir-faire Formation pre-qualifiante Formation qualifiante EIF 65 2629 27 44 3 6 53 81 397 436 1177 35 7 7 3 2143 24 4876 Personne en étape Mobilisation Moyenne d'étapes Accompagnement à la création d'entreprise Accompagnement prof : Tech. & Démarches RE Accompagnement social Bilan, Evaluation, Orientation professionnelle Intégration et maintien dans l'emploi Mobilisation, Dynamisation Etapes de Mobilisation ... 4 1 49/49 Bénéficiaires PLIE - Cohorte 2002 Etapes 33 23 71 127 1853 2,1 17 376 393 54 2133 943 3916