Rapport annuel 2003
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Rapport annuel 2003
Message du Président Chers actionnaires, Pendant cette année 2003, toujours marquée par la faiblesse des investissements de nos clients de machines de production du aux surcapacités installées, Riber a connu un vif succès sur le marché des machines de recherche. Ce marché connaît une forte augmentation du nombre de projet du fait des nouvelles mutations technologiques auxquelles se préparent l’industrie des semi-conducteurs composés. La réussite commerciale de Riber sur ce marché provient essentiellement des capacités d’innovation et d’anticipation de l’entreprise, deux valeurs qui sont au fondement de la création de valeur future pour nos actionnaires. Bien que l’année soit décevante en termes de résultat financier, Riber continue à préparer l’avenir en poursuivant son effort de Recherche et Développement dans un cycle économique peu favorable. Cette préparation consiste en des investissements ciblés dans des domaines ou Riber possède un réel avantage compétitif : - un investissement dans les semi-conducteurs composés avec la création du Laboratoire Commun Riber/CNRS pour les nitrures de gallium, et ; - une ouverture vers des applications nouvelles de l’industrie des semi-conducteurs au silicium avec notre implication dans le Projet Européen INVEST pour les isolants électriques à haute performance et la création d’un nouveau Laboratoire Commun Riber/CNRS pour les mémoires magnétiques et les nano-structures en SiGe. Ces applications devraient permettrent un nouveau relais de croissance dans le futur. Le chiffre d’affaires consolidé a reculé de 7% par rapport à l’exercice 2002, pour s’élever à 17,2 M€ sur l’année 2003. A taux de change USD/€ constant le chiffre d’affaires se serait élevé à 18,2 M€. Les ventes de machines R&D ont progressé de 191 %, et s’élèvent à 9,9 M€. Les ventes de machines de production se sont élevées à 3,7 M€, en baisse de 64,0 % par rapport à l’exercice précédent. Les machines de production représentent en 2003 22 % du chiffre d’affaires. Les ventes d’accessoires ont fléchi de 25 %, et s’établissent à 3,7 M€. La marge brute avant provisions pour dépréciation des stocks, s’établit à 3,6 M€, soit 21 % du chiffre d’affaires contre 36 % à la même période de l’exercice précédent. La baisse de la marge brute est due à l’impact négatif du taux de change USD/€uro pour 1,0 M€, à l’augmentation dans le chiffre d’affaires de la part des machines de recherche dont les marges sont plus basses pour également 1 M€, et à la dégradation des prix de vente moyen des machines dans un environnement commercial très compétitif où l’offre excède la demande . Le résultat d’exploitation s’établit à moins 4,2 M€ contre moins 11,9 M€ l’exercice précédent. Les dotations aux provisions stocks se sont élevés à 0,4 M€ contre 10,0 M€ l’exercice antérieur. Les frais d’exploitation (Ventes, Administration, R&D) sont en baisse de 0,8 M€ soit 15% grâce à des réductions de coûts. Les frais nets de recherche et développement ont progressé de 0,8 M€ et s’ établissent à 3,1 M€. Cette progression reflète la stratégie de l’entreprise et les investissements prévus pour les nouvelles applications. Le résultat net consolidé ressort négatif de 3,8 M€ contre moins 9,3 M€ l’exercice précédent. La trésorerie disponible au 31 décembre 2003 s’élève à 9,8 M€ contre 16,7 M€ l’exercice précédent. Cette diminution est due à la perte de l’exercice ainsi qu’à un décalage vers la fin de l’exercice des plus fortes facturations. Nous remercions nos clients, nos salariés, nos fournisseurs, et nos actionnaires pour leur accompagnement et leur confiance pendant cette période de mutation. 2 Les faits marquants Nouveau programme de RD En juin 2003, Riber et deux laboratoires du CNRS ont signé séparément des accords de création de Laboratoires Communs : - le premier de ces laboratoires comprend un Centre de Technologie de Process RIBER situé à SophiaAntipolis au CNRS-CREHA. Il est destiné à l’épitaxie des semi-conducteurs composés à base de Nitrures (GaN) qui vont être utilisés en électronique de Défense, dans les stations de base, et dans l’électronique de forte puissance et pour les lasers bleus. Ce Centre de Technologie de Process permettra de fournir des épi wafers de démonstration aux clients de Riber et de former leurs opérateurs à ce type de process. Une machine de Recherche Compact21 a été livrée dans ce Centre en novembre 2003. - le second de ces laboratoires comprend un Centre de Technologie de Process RIBER situé à Marseille au CNRS-CRMN. Il est destiné à la réalisation d’oxydes ultra-fins qui vont devenir nécessaires dans différents circuits électroniques de futures générations tels que les dispositifs magnétiques pour mémoires ou diverses têtes de lecture audio-video. Ce Centre de Technologie de Process permettra, après la réalisation de travaux préliminaires, de fournir des épi wafers de démonstration aux clients de Riber et de former leurs opérateurs à ce type de process. Mise en service du prototype MBE49OX En septembre 2003, RIBER a livré une machine MBE49 OX au centre de recherche d’IBM (Zurich, Suisse), dans le cadre du Projet européen INVEST sur les oxydes « HK » (hautes constantes diélectriques). Cette machine permet de réaliser des dépôts ultra-minces d’oxydes de métaux destinés à servir d’isolants électriques à haute performance et ainsi d’améliorer considérablement les performances des dispositifs en silicium dans le futur. Diversification des applications et nouveau client En décembre 2002, Riber a reçu la commande d’une machine de production MBE 49 destinée à la fabrication de capteurs magnétiques à effet Hall pour l’usine Asahi Kasei de Fuji, Japon. Asahi Kasei est le leader mondial pour la commercialisation de ces capteurs qui contrôle la position de moteurs électriques comme dans les automobiles, les lecteurs CD ou DVD, ou qui contrôle un interrupteur sans contact comme dans les téléphones portables ouvrant, La réputation de Riber, la fiabilité de ces machines de production et les performances supérieures des épiwafers réalisés, ainsi que la capacité de Riber à répondre aux besoins et aux délais de livraison de Asahi Kasei, ont convaincu Asahi Kasei de commander ses nouvelles machines chez Riber. Le Laboratoire Riber d’Applications de Lille pour les semi-conducteurs composés a collaboré étroitement avec Asahi Kasei pour lui permettre de définir les conditions de croissance optimale de la machine pour ses applications afin d’accélérer la mise en production des machines livrées. Succès commercial de la machine Compact21 La machine Compact21 qui avait été développé en 1997 dans le cadre du Projet européen ANISET sur les nitrures de gallium. Au cours de ces dernières années, elle a évolué avec les nouveaux besoins des chercheurs, et a connu un très grand succès pendant l’année 2003. Treize machines Compact21 ont été livré en 2003, alors que seulement 3 avait été livré l’année précédente. Les performances, la flexibilité, l’accessibilité, la fiabilité, et la faible surface au sol sont les principaux atouts de cette machine. Elle se déclinent en plusieurs variantes adaptées aux différents domaines de recherche. 3 Chiffres clés Chiffres d’Affaires consolidés (en millions d’euros) 2003 Accessoires et composants Machines de recherche Machines de production 3,6 9,9 3,7 2002 5,0 3,4 10,2 2001 5.7 2,6 25,9 Répartition géographique du Chiffre d’Affaires consolidés (en millions d’euros) 2003 Asie Europe Amérique du Nord Autres 6,4 6,4 4,2 0,2 2002 5,0 6,8 6,2 0,6 2001 4,0 10,2 19,5 0,5 Marge brute consolidée / résultat courant en % du chiffre d’affaires 2003 Marge brute avant provisions (en %) Résultat courant avant impôts (en %) 2002 2001 21,3 36,1 41,7 (23,1) (64,2) 14,3 Résultats Nets Résultat Net Part du Groupe (M€) Résultat par action (€) 2003 2002 2001 (3,8) (9,3) 3,2 (0,21) (0,50) 0,17 4 Evolution récente et perspectives 2004 Riber a acquis 100% de la société Addon dans une transaction end date du 31 mars 2004. La société Addon est une entreprise française crée en 1996. Elle s’est développée en concevant, fabricant et commercialisant, en France et à l’étranger, des composants innovants pour les machines MBE de recherche et pour les machines qui réalisent des écrans OLED ( diode électroluminescentes organiques). Addon a réalisé un chiffre d’affaires d’environ 1,6 M€ pour son exercice 2003, est profitable depuis plusieurs années, et a une solide réputation internationale. Cette acquisition est technologique car l’activité de Addon est complémentaire de celle de Riber, et est une diversification vers l’application des écrans OLED. Riber n’atteindra pas son objectif de chiffre d’affaires pour l’exercice en cours à cause du glissement dans les prises de décisions de commandes qui devraient être livrées sur l’exercice 20005, bien que la visibilité s’améliore depuis quelques mois avec l’accroissement du nombre de projets d’investissements en machines de production et de recherche. Dans ses conditions, le Groupe prévoit de réaliser un chiffre d’affaires d’environ 13 M€ pour l’exercice en cours ce qui entraînera un résultat négatif. La trésorerie du Groupe, liée à l’exploitation courante, ne sera que peu affectée puisqu’une partie des ventes de machines de l’exercice proviendra de livraisons sur stocks qui baisseront sensiblement. Seul l’investissement exceptionnel de l’acquisition de Addon aura un impact sur la trésorerie du Groupe en fin d’exercice. Par ailleurs, Riber a décidé de restructurer ses actifs immobiliers pour recentrer l’allocation de ses ressources vers le développement industriel, tout en améliorant le retour sur fonds propres effectifs. L’amélioration de la visibilité résulte de la combinaison de plusieurs facteurs positifs en provenance du marché : Le taux d’utilisation des machines continue globalement de croître et devrait déboucher sur une augmentation de capacités pour les applications liées aux télécommunications sans fil ; La croissance en volume pour certaines niches des applications optoélectroniques entraîne des besoins futurs pour des machines de capacités supérieures ; Le marché des machines de recherche se diversifie dans plusieurs champs de recherche soutenant la demande ; Les machines MBE pourraient pénétrer des secteurs d’activité nouveaux dans un futur proche, par la commercialisation de machines de développement. Riber envisage avec optimisme l’exercice 2005 et les suivants, étant donné la multiplication des projets et sa présence diversifiée sur un grand nombre d’applications matures ou en développement, combinées à l’excellente réputation de Riber qui provient de la supériorité des performances et de la fiabilité des machines MBE fabriquées par l’entreprise. 5 RAPPORT ANNUEL SOMMAIRE CHAPITRE 1 1.1 1.2 1.3 1.4 CHAPITRE 2 2.1 2.2 2.3 2.4 CHAPITRE 3 3.1 3.2 3.3 3.4 3.5 3.6 3.7 RESPONSABLES DU DOCUMENT, DU CONTROLE DES COMPTES ET ATTESTATIONS Nom et fonction du responsable du rapport annuel Attestation du responsable du rapport annuel Noms et adresses des Commissaires aux comptes 1.3.0 Commissaires aux comptes titulaires 1.3.1 Commissaires aux comptes suppléants Information et relations investisseurs RENSEIGNEMENTS CONCERNANT LA SOCIETE ET SON CAPITAL Renseignements de caractère général concernant la société 2.1.0 Dénomination et siège social 2.1.1 Forme juridique et législation applicable 2.1.2 Date de constitution et durée de la société 2.1.3 Objet social 2.1.4 Registre du commerce et des sociétés et code APE 2.1.5 Consultation des documents juridiques 2.1.6 Exercice social 2.1.7 Transmission des actions et franchissement de seuil 2.1.8 Identification des actionnaires 2.1.9 Distribution de dividendes 2.1.10 Assemblées d'actionnaires Renseignements de caractère général concernant le capital 2.2.0 Capital social au 31 décembre 2003 2.2.1 Modification du capital et des droits attachés aux actions 2.2.2 Acquisition par la société de ses propres actions 2.2.3 Capital autorisé mais non émis, engagement d’augmentation de capital 2.2.4 Titres non représentatifs du capital 2.2.5 Autres titres donnant accès au capital 2.2.6 Tableau d'évolution du capital 2.2.7 Nantissement de titres 2.2.8 Répartition actuelle du capital et des droits de vote 2.2.9 Modifications dans la répartition du capital au cours des trois dernières années 2.2.10 Personnes physiques ou morales détenant le contrôle de la société 2.2.11 Engagements de conservation de titres 2.2.12 Organigramme du groupe Dividendes Marché des titres de la société RENSEIGNEMENTS CONCERNANT L'ACTIVITE DE RIBER Présentation de Riber 3.1.0 Caractéristiques essentielles de l'activité 3.1.1 Historique de Riber 3.1.2 Stratégie de la société 3.1.3 Aperçu de l'industrie des semi-conducteurs composés 3.1.4 Les technologies de production des semi -conducteurs composés 3.1.5 Les produits de la société 3.1.6 Fabrication 3.1.7 Clients 3.1.8 Marketing et distribution 3.1.9 Recherche et développement 3.1.10 Propriété intellectuelle 3.1.11 Concurrents de Riber 3.1.12 Réglementation 3.1.13 Personnel 3.1.14 Immobilier Facteurs de risques 3.2.0 Risques liés à l'industrie des semi -conducteurs composés 3.2.1 Risques liés à l'activité de Riber 3.2.2 Risques liés à la cotation des titres 3.2.3 Risques liés au marché Faits exceptionnels et litiges significatifs Eléments prévisionnels Evolution récente Nantissements d’actifs Engagements hors bilan 8 8 8 8 8 8 8 9 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 11 11 11 11 12 12 12 12 12 13 13 14 14 15 15 16 16 16 16 16 17 17 17 17 18 19 21 23 25 27 28 29 30 31 31 32 32 32 33 33 34 38 38 39 39 39 39 39 6 CHAPITRE 4 4.1 4.2 4.3 CHAPITRE 5 5.1 5.2 5.3 5.4 5.5 5.6 PATRIMOINE — SITUATION FINANCIERE — RESULTATS Commentaires des dirigeants sur la situation financière et les résultats de Riber 4.1.0 Résultats d'exploitation 4.1.1 Trésorerie de la société 4.1.2 Politique d'investissements 4.1.3 Carnet de commandes Présentation des comptes 4.2.1 Comptes consolidés Rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes consolidés Bilans consolidés Comptes de résultats consolidés Tableau des flux de trésorerie consolidés Tableau de variation des capitaux propres consolidés Notes annexes aux comptes consolidés 4.2.2 Comptes annuels Rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes annuels Bilan Compte de résultat Tableau de variation des capitaux propres Tableau des flux de trésorerie Notes annexes aux comptes annuels Rapport des Commissaires aux Comptes sur les conventions réglementées Rapport du Directoire à l’Assemblée Générale Mixte du 17 juin 2004 Tableau des résultats des cinq derniers exercices LE GOUBERNEMENT D’ENTREPRISE Rapports émis conformément à l ’article L.225-68 du code du Commerce 5.1.0 Rapport du Président du Conseil de Surveillance sur les travaux du Conseil et les Procédures de contrôle interne 5.1.1 Rapport des Commissaires aux Comptes sur le rapport du Président du Conseil de surveillance Membres des organes d'administration, de direction et de surveillance 5.2.0 Directoire 5.2.1 Conseil de Surveillance 5.2.2 Comités constitués dans le cadre du gouvernement de l’entreprise Intérêts des dirigeants 5.3.0 Rémunération des dirigeants 5.3.1 Informations détaillées sur les options de souscription d’actions 5.3.2 Conventions réglementées 5.3.3 Prêts et garanties accordés ou constitués en faveur Des organes d'administration, de direction et de surveillance Honoraires des commissaires aux comptes et des membres de leurs réseaux pris en charge par le groupe Intéressement du personnel 5.5.0 Contrats d'intéressement et de participation Calendrier indicatif des publications 40 40 40 40 42 43 43 44 44 44 45 47 48 49 50 64 64 66 68 70 71 72 82 84 104 105 105 105 109 110 110 110 111 111 111 111 111 112 112 112 112 112 7 CHAPITRE 1 — RESPONSABLES DU RAPPORT ANNUEL DU CONTROLE DES COMPTES ET ATTESTATIONS 1.1 RESPONSABLE DU RAPPORT ANNUEL Monsieur Michel Picault, Président du Directoire de la société Riber S.A. 1.2 ATTESTATION DU RESPONSABLE DU RAPPORT ANNUEL "A notre connaissance, les données du présent Rapport Annuel sont conformes à la réalité ; elles comprennent toutes les informations nécessaires aux investisseurs pour fonder leur jugement sur le patrimoine, l'activité, la situation financière, les résultats et les perspectives de Riber et elles ne comportent pas d'omission de nature à en altérer la portée." Le Président du Directoire de Riber Michel Picault 1.3 CONTROLEURS LEGAUX DES COMPTES AYANT PROCEDE A LA VERIFICATION DES COMPTES ANNUELS PRESENTES DANS LE RAPPORT ANNUEL 1.3.0 Commissaires aux Comptes titulaires PricewaterhouseCoopers Audit Tour AIG 34 Place des Corolles 92 908 La Défense Date de début du premier mandat : 30 octobre 1987 Durée et date de fin de mandat : Jusqu'à l'assemblée statuant sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2005 Boissière Expertise Audit 57, rue Boissière 75016 PARIS Date de début du premier mandat : 25 mai 2000 Durée et date de fin de mandat : Jusqu'à l'assemblée statuant sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2005 1.3.1 Commissaires aux Comptes suppléants Michel Jouan 34, place des Corolles 92908 Paris La Défense Cedex Date de début du premier mandat : 30 juin 1994 Durée et date de fin de mandat : Jusqu'à l'assemblée statuant sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2005 Pierre Kuperberg 136, avenue de Wagram 75017 PARIS Date de début du premier mandat : 25 mai 2000 Durée et date de fin de mandat : Jusqu'à l'assemblée statuant sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2005 8 1.4 INFORMATION ET RELATIONS INVESTISSEURS Michel Picault Président du Directoire [email protected] tél : 01.47.08.84.55 fax : 01.47.16.02.55 Site internet : www.riber.com Des exemplaires du présent document sont disponibles au siège social de Riber. 9 CHAPITRE 2 — RENSEIGNEMENTS DE CARACTERE GENERAL CONCERNANT LA SOCIETE ET SON CAPITAL 2.1 RENSEIGNEMENTS DE CARACTERE GENERAL CONCERNANT LA SOCIETE 2.1.0 Dénomination et siège social Dénomination Riber Siège Social 133, boulevard National 92503 Rueil-Malmaison 2.1.1 Forme juridique et législation applicable Société anonyme à Directoire et Conseil de Surveillance soumise aux articles L210-1 à L247-10 du Code de commerce et au décret n° 67-236 du 23 mars 1967 sur les sociétés commerciales. Riber est une société de droit français. 2.1.2 Date de constitution et durée de la société Riber a été constituée le 8 décembre 1987 sous la forme d'une Société Anonyme dénommée France Ultravide S.A. et initialement immatriculée au RCS de Versailles sous le numéro 87 B 02 321 pour une durée de 99 ans expirant le 8 décembre 2086. 2.1.3 Objet social (article 3 des statuts) Riber a pour objet en France et à l'étranger : • la conception, la fabrication et la vente de systèmes, composants et fournitures s'y rattachant mettant en oeuvre les techniques du vide ou de l'ultra-vide, et plus généralement de tous biens d'équipement ; • la prise d'intérêts sous quelque forme que ce soit, dans toutes entreprise ou société, dont le commerce et l'industrie seront similaires ou se rattacheront à ceux de la présente société ou seront de nature à favoriser le commerce ou l'industrie de celle-ci ; • et, généralement, toutes opérations commerciales, industrielles, financières, mobilières et immobilières qui pourront se rattacher directement ou indirectement à l'objet de la société ou à tous autres objets similaires ou connexes. 2.1.4 Registre du Commerce et des Sociétés et code APE Riber est immatriculée au Registre du Commerce et des Sociétés de Nanterre sous le numéro B 343.006.151 depuis le 29 mai 1992. Code APE : 332 B 2.1.5 Consultation des documents juridiques Au siège social de la société. 2.1.6 Exercice social (article 18 des statuts) Du 1(er) janvier au 31 décembre de la même année. 10 2.1.7 Transmission des actions et franchissement de seuil (article 10 des statuts) Toute personne physique ou morale, toute entité juridique, agissant seule ou de concert, qui viendrait à détenir ou cesserait de détenir une fraction du capital et/ou de droits de vote égale ou supérieure à 5 % ou tout multiple de 5 % et ce y compris et au delà du seuil de 5 % et jusqu’à 100 %, sera tenue d’informer la société, par lettre recommandée avec demande d’avis de réception, adressée au siège social dans le délai de 5 jours de bourse à compter de la date du franchissement de seuil, du nombre total d’actions, de droits de vote et de titres donnant accès à terme au capital détenus directement, indirectement ou de concert. A défaut, l'actionnaire défaillant sera privé de droits de vote pendant deux ans à compter de la régularisation de sa situation, si un actionnaire en fait la demande. 2.1.8 Identification des actionnaires (article 7 des statuts) La société a la possibilité de demander à tout moment, moyennant rémunération mise à sa charge, à l'organisme central de compensation des titres l'identité des détenteurs de titres conférant immédiatement ou à terme le droit de vote dans ses propres assemblées d'actionnaires. 2.1.9 Distribution de dividendes (article 8 des statuts) Outre le droit de vote qui lui est attribué par la loi, chaque action donne droit à une part de l'actif social, des bénéfices ou du boni de liquidation, proportionnelle à la quotité du capital qu'elle représente. Afin que toutes les actions reçoivent, sans distinction, la même somme nette, la société prend à sa charge, à moins d'une prohibition légale, le montant de tout impôt proportionnel qui pourrait être dû pour certaines actions seulement, notamment à l'occasion de la dissolution de la société ou d'une réduction de capital. Toutefois, au cas où il viendrait à exister plusieurs catégories d'actions auxquelles seraient attachés des droits différents, cette prise en charge s'appliquerait séparément à chaque catégorie d'actions. Chaque fois qu'il est nécessaire de posséder un nombre d'actions pour exercer un droit, il appartient aux propriétaires qui ne possèdent pas ce nombre de faire leur affaire du groupement d'actions requis. La propriété d'une action emporte de plein droit adhésion aux statuts de la société et aux décisions de l'assemblée générale. 2.1.10 Assemblées d'actionnaires (article 17 des statuts) Les assemblées d'actionnaires sont convoquées et délibèrent dans les conditions prévues par la loi. Les réunions ont lieu, soit au siège social, soit dans un autre lieu précisé dans l'avis de convocation. Le scrutin secret a lieu lorsqu'il est demandé par des actionnaires représentant au moins 10 % du capital social. Tout actionnaire peut participer, personnellement ou par mandataire, aux assemblées sur justification de son identité et de la propriété de ses titres. En application des dispositions de l'article 136 du décret n° 67-236 du 23 mars 1967, le droit de participer aux assemblées est subordonné : • soit à l'inscription de l'actionnaire en compte nominatif, • soit au dépôt, aux lieux indiqués dans l'avis de convocation, des actions au porteur ou d'un certificat de dépôt délivré par la banque, l'établissement financier ou la société de bourse dépositaire de ces actions ou d'un certificat de l'intermédiaire habilité ou de l'organisme qui en tient lieu, constatant l'indisponibilité des actions inscrites en compte jusqu'à la date d'assemblée, cinq jours avant la date de réunion de l'assemblée. Les Assemblées sont présidées par le Président du Conseil de Surveillance, ou, en son absence, par le membre du Conseil de Surveillance désigné à cet effet. A défaut, l'Assemblée Générale élit elle-même son Président. Les procès-verbaux d'Assemblées sont dressés et leurs copies sont certifiées et délivrées conformément à la loi. 11 2.2 RENSEIGNEMENTS DE CARACTERE GENERAL CONCERNANT LE CAPITAL 2.2.0 Capital social au 31 décembre 2003 Montant du capital : Nombre d'actions : Valeur nominale : € 3 035 523,20 entièrement libéré. 18.972.020 d'actions de même catégorie. € 0,16 Chaque action donne droit à une part proportionnelle à la quotité du capital qu'elle représente dans la propriété de l'actif social, dans le partage des bénéfices et dans le boni de liquidation. Les statuts ne prévoient pas de droit de vote double. 2.2.1 Modification du capital et des droits attachés aux actions Toute modification du capital ou des droits attachés aux titres qui le composent est soumise aux dispositions légales, les statuts ne prévoyant pas de disposition spécifique. 2.2.2 Acquisition par la société de ses propres actions Un programme de rachat d’actions a été visé par l’AMF le 27 mai 2004 sous le n°04-498, publié dans la presse le 2 juin 2004 sous la forme d’un résumé et adopté par l’Assemblée Générale du 17 juin 2004. Aux termes d'une résolution de l'Assemblée Générale Mixte du 17 juin 2004, la société est autorisée à opérer en bourse sur ses propres actions selon les modalités prévues aux articles L225-209 du Code de Commerce. Le montant maximum global destiné au rachat des actions de la société ne pourra dépasser € 9.000.000. En outre, les prix maxima d'intervention seront de € 5 par action pour l'achat et de € 0,2 par action pour la vente. Cette autorisation est valable jusqu'à l'Assemblée Générale appelée à statuer sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2004. La société a par ailleurs été autorisée à annuler ses actions conformément à l'article L225-209 du Code de Commerce, cette autorisation expirant le jour de l'Assemblée Générale appelée à statuer sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2004. Cette autorisation d’annulation est donnée dans la limite de 10 % du capital par périodes de 24 mois. Dans le cadre de la régularisation du cours de bourse, la société a acquis au cours de l’exercice 2003 90.760 actions au prix moyen de 1,22 euros et vendu 92.099 actions au prix moyen de 1,17 euros. Riber détenait déjà 21.203 actions au 31 décembre 2002 acquises à un prix moyen de 1,80 euros. Au 31 décembre 2003, la société détient donc 19.864 actions acquises à un prix moyen de 1,56 euros avec un objectif de régularisation du cours de bourse. Par ailleurs, la société détenait, au 31 décembre 2002, 284.073 actions propres, acquises avec des objectifs multiples. Au cours de l’exercice 2003, Riber n’a acquis ni vendu aucune action nouvelle . Riber détient donc 284.073 actions propres au 31 décembre 2003. La valeur d’acquisition de ces titres, soit 1.328.056 euros, ainsi que la provision correspondante d’un montant de 870.698 euros, ont été portées en diminution des capitaux propres consolidés. 2.2.3 Capital autorisé mais non émis, engagement d'augmentation de capital Augmentation de capital L’Assemblée Générale mixte du 17 juin 2004 a autorisé le Directoire à émettre des valeurs mobilières diverses avec maintien du droit préférentiel de souscription et avec suppression du droit préférentiel de souscription. L’autorisation porte sur un montant maximum de € 1.500.000, dont € 1.000.000 pouvant être réalisé avec suppression du droit préférentiel de souscription. La durée de validité de la présente délégation est fixée à 26 mois à compter de cette même assemblée, soit jusqu’au 16 août 2006 inclus. Conformément aux prescriptions de l’article L. 225-129 VII du Code de Commerce modifié par l’article 29 de la loi 2001-152 du 19 février 2001 sur l’épargne salariale, cette même Assemblée n’a pas autorisé le Directoire à procéder à une augmentation de capital réservée aux salariés de la Société qui adhèreraient à un plan d’épargne entreprise de la Société, dans la limite d’un montant nominal maximum de € 40.000. 12 2.2.4 Titres non représentatifs du capital Néant. 2.2.5 Autres titres donnant accès au capital Bons de souscription d'actions Le 29 juin 1998, Riber a émis 630.255 bons de souscription d'actions, chacun de ces bons donnant droit à la souscription d'une action Riber au prix d'un franc chacune. Ces bons ont été proposés à certains dirigeants de Riber au prix d'un centime de franc chacun. 20 % de ces bons sont exerçables chaque année. Ces bons expiraient cinq ans après leur émission soit au 29 juin 2003. Au cours de l’exercice 2003, 145.460 de ces bons de souscription d’actions ont été exercés. Le 14 mars 2000, Riber a émis 350.000 bons de souscription d'actions, chacun de ces bons donnant droit à la souscription d'une action Riber au prix de €10,0. Ces bons ont été proposés à certains dirigeants de Riber au prix d'un centime de franc chacun. Sur ces 350.000 bons, 115.000 sont exerçables par tranche de 20 % chaque année. Ces bons expireront cinq ans après leur émission. Tableau récapitulatif des titres donnant accès au capital Date d'assemblée ........................................................ Date de la réunion du directoire ..................................... Nombre total d'actions pouvant être souscrites ................. Nombre d'actions pouvant être souscrites par les dirigeants .................................................................. Nombre de dirigeants concernés .................................... Point de départ d'exercice des bons ................................ Date d'expiration ........................................................ Prix de souscription ..................................................... Nombre d'actions souscrites au 31 décembre 2003............ Bons ayant fait l ’objet d’une renonciation ........................ Nombre de bons exerçables au 31 mai 2004 .................... Bons de Souscription d'Actions 29 juin 1998 22 avril 1998 630.255 Bons de Souscription d'Actions 14 mars 2000 25 février 2000 350.000 582.860 4 29 juin 1998 29 juin 2003 FRF 1 (€ 0,15) 251.090 379 165 0 350.000 6 25 mai 2000 14 mars 2005 € 10,0 0 0 350.000 Les bons de souscription d’actions ne font l’objet d’aucune cotation. Options de souscription ou d’achat d’actions L’Assemblée Générale mixte du 13 juin 2001 a autorisé le Directoire à attribuer 300.000 options d’achat ou de souscription d’actions à destination de son personnel. Les options de souscription seront caduques de plein droit et ne pourront plus être exercées à l’expiration d’un délai de 7 ans suivant le jour où elles seront octroyées. En date du 19 octobre 2001, le Directoire a fait usage de cette autorisation et a décidé d’attribuer l’intégralité des 300.000 options de souscription d’actions Riber. Chacune des options de souscription donnant droit à la souscription, jusqu’au 19 octobre 2008 inclus, d’une action nouvelle de la société à émettre à titre d’augmentation de son capital, à concurrence d’un montant nominal global de 48.000 Euros correspondant à 300.000 actions nouvelles de 0,16 euro de valeur nominale chacune. Le prix de souscription, calculé d’après la moyenne des cours moyens de l’action Riber lors des vingt séances de bourse précédant le jour de l’attribution, soit le 19 octobre 2001, s’élève à 3,08 Euro. Ces options ne pourront être exercées qu’à l’expiration d’un délai de quatre ans à compter du 19 octobre 2001. A compter de l’expiration de ce délai, les titulaires pourront exercer leurs options par tranche de 1/3 pendant 3 ans. Une information détaillée de l’attribution et des levées des options de souscription d’actions est donnée dans la section 5.2.1. ci-dessous. L’Assemblée Générale mixte du 13 juin 2002 a autorisé le Directoire à attribuer 100.000 options d’achat ou de souscription d’actions à destination de son personnel. Les options de souscription seront caduques de plein droit et ne pourront plus être exercées à l’expiration d’un délai de 7 ans suivant le jour où elles seront octroyées. En date du 26 août 2002, le Directoire a fait usage de cette autorisation et a décidé d’attribuer l’intégralité des 100.000 options de souscription d’actions Riber. Chacune des options de souscription donnant droit à la souscription, jusqu’au 25 août 2009 inclus, d’une action nouvelle de la société à émettre à titre d’augmentation de son capital, à concurrence d’un montant nominal global de 16.000 Euros correspondant à 100.000 actions nouvelles de 0,16 euro de valeur nominale chacune. Le prix de souscription, calculé d’après la moyenne des cours moyens de l’action Riber lors des vingt séances de bourse précédant le jour de l’attribution, soit le 26 août 2002, s’élève à 0,99 Euro. Ces options ne pourront être exercées qu’à l’expiration d’un délai de quatre ans à compter du 26 août 2002. A compter de l’expiration de ce délai, les titulaires pourront exercer 13 leurs options par tranche de 1/3 pendant 3 ans. Une information détaillée de l’attribution et des levées des options de souscription d’actions est donnée dans la section 5.2.1. ci-dessous. Effet dilutif des droits donnant accès au capital L’exercice de l’ensemble des droits donnant accès au capital et autorisés par l’Assemblée Générale entraînerait une dilution de 3,95 % du capital actuel (par l’exercice des bons de souscription d’actions et options de souscription d’actions consenties aux salariés du groupe). 2.2.6 Tableau d'évolution du capital Exercice Nature de l'opération 1987 ...... 1988 ...... 1992 ...... Constitution Augmentation de capital Augmentation de capital par apport partiel d'actifs Modification du nominal Réduction de capital Augmentation de capital 1997 ...... Nombre de titres émis 2.500 5.500 262.000 26.730.000 (22.000.000) 10.000.000 Augmentation de capital (FRF) 250.000 550.000 26.200.000 0 (22.000.000) 10.000.000 Prime d'émission totale / par action (FRF) Valeur nominale (FRF) Montant du capital (FRF) Nombre d'actions 0 0 100 100 250.000 800.000 2.500 8.000 0 0 0 0 100 1 1 1 27.000.000 27.000.000 5.000.000 15.000.000 270.000 27.000.000 5.000.000 15.000.000 Le 14 mars 2000, l'Assemblée Générale des actionnaires a décidé la conversion du capital en euros. La même assemblée a décidé d'augmenter le capital de la société de € 113.250 et l'a donc porté à € 2.400.000. Depuis la prise d'effet de cette décision, les actions ont une valeur nominale de € 0,16. Exercice Nature de l'opération 2000 ...... Augmentation Augmentation Augmentation Augmentation Augmentation Augmentation 2001 ...... 2002 ...... 2003 ...... de de de de de de capital capital capital capital capital capital Nombre de titres émis 3.720.930 93.780 9.480 2.370 145.460 Augmentation de capital (Euros) 113.250 595.349 15.005 1.517 380 23.273 Prime d'émission totale /par action (Euros) 36.613.951 Valeur nominale (Euros) 0,16 0,16 0,16 0,16 0,16 0,16 Montant du capital (Euros) Nombre d'actions 2.400.000 2.995.349 3.010.354 3.011.870 3.012.250 3.035.523 15.000.000 18.720.930 18.814.710 18.824.190 18.826.560 18.972.020 Le 22 janvier 2003, le Directoire a constaté l’augmentation de capital résultant de l’exercice d’une partie des bons de souscription, pour un montant de € 10.003,20. Le 12 juin 2003, le Directoire a constaté l’augmentation de capital résultant de l’exercice d’une partie des bons de souscription, pour un montant de € 5.687,20. Le 26 juin 2003, le Directoire a constaté l’augmentation de capital résultant de l’exercice d’une partie des bons de souscription, pour un montant de € 7.583,20. 2.2.7 Nantissement de titres Néant 14 2.2.8 Répartition actuelle du capital et des droits de vote Le tableau suivant détaille l'actionnariat de la société à la date du 1er juin 2004. Il est rappelé que les nombres et pourcentages inclus dans le tableau ci-dessous portent aussi bien sur la détention du capital que sur celle des droits de vote dans la mesure où il n'existe pas de droits de vote double. Nombre d'actions Actionnaires Pourcentage Axa Investment Managers Private Equity Europe(1)( 6)................. Merill Lynch Pierce F&S…………………………………………………………………….. Michel Picault(1) ...................................................................... Barclays Bank ......................................................................... ADI Alternative Investment ...................................................... IDI(1) .................................................................................... Finove Ltd(2) .......................................................................... Catherine Chaix(1) .................................................................. Coparis .................................................................................. Jean-Bernard Para ................................................................... Erich Spitz(1) .......................................................................... Bernard Daugeras(4)(5) ........................................................... Jean Jacquin(4)(5)................................................................... Erick Fouque(3) ....................................................................... Xavier Moreno(3) .................................................................... Michel Baudron ....................................................................... Gilbert Hayat .......................................................................... Auto-détention ........................................................................ Public..................................................................................... 1.921.733 1.322.989 1.151.566 1.065.100 1.110.000 719.548 542.341 151.259 70.000 40.921 88.974 19.035 19.036 11.428 10.564 1 1 238.610 10.489.914 10,1 7,0 6,1 5,6 5,9 3,8 2,9 0,8 0,4 0,2 0,5 0,1 0,1 (-) (-) (-) (-) 1,3 55,2 Total ...................................................................................... 18.972.020 100,0 __________ (1) Membre du Directoire ou du Conseil de Surveillance de Riber. (2) Finove Ltd détient des titres Riber suite à la liquidation de sa filiale détenue à 100 %, Finovelec Entreprises S.A., dont elle a repris l'ensemble des actifs le 27 avril 2000. (3) Ces actionnaires sont devenus actionnaires de Riber le 14 avril 2000 par l'exercice d'options d'acquisition de titres Riber qu'ils avaient acquises auprès de Suez Industrie le 15 juillet 1999, à un prix d'exercice de 2,29 francs. Les actions sousjacentes à ces options étaient détenues par Suez Industrie depuis 1997. (4) Ces actionnaires ont acquis leurs titres auprès de IDI SCA le 3 mars 1998. (5) Ces actionnaires ont acquis leurs titres auprès de Finovelec Entreprises S.A. le 13 mars 1998. (6) Axa Investment Managers Private Equity Europe a acquis ses titres auprès d’Etoile Investissements en septembre 2002. Cette répartition du capital a été établi d’après un TPI arrêté le 31 mars 2004 mis à jour à partir des certificats d’immobilisations produits par les actionnaires présents lors de l’AGM du 17 juin 2004 ainsi que la liste des actionnaires au nominatif datée du 2 juin 2004. Sur un nombre total de 18.972.020 titres, le TPI en a identifié 14.832.303 qui s’ajoutent au 2.469.320 titres identifiés par le nominatif. Le nombre d’actionnaires identifiés s’élève à 3.829, auquel s’ajoute 19 actionnaires au nominatif. A la connaissance de la société, aucun autre actionnaire ne détient directement ou indirectement, seul ou de concert, plus de 5 % du capital et des droits de vote. Les cadres dirigeants de Riber détiennent ou contrôlent ensemble, directement ou indirectement, 1.391.799 actions, soit 7,3 % de son capital. 2.2.9 Modifications dans la répartition du capital au cours des trois dernières années En mai 2000, 9.302.325 actions, dont 3.720.930 actions provenant d’une augmentation de capital, ont été mises à la disposition du marché, ce qui représentait 49,7 % du capital lors de l’introduction en bourse de la société. Au 31 décembre En % Cadres dirigeants Investisseurs Auto-détention Public et divers Total 2003 7,3 36,2 1,3 55,2 100,0 2002 6,9 30,1 1,5 61,5 100,0 2001 6,9 30,0 1,6 61,5 100,0 15 2.2.10 Personnes physiques ou morales détenant le contrôle de la société Depuis l’introduction au Nouveau Marché, il n’existe plus de pacte d’actionnaires. 2.2.11 Engagements de conservation de titres Les conventions d’engagement de conservation de titres, mises en place lors de l’introduction en bourse le 25 mai 2000, avaient pour certaines une durée maximale de 9 mois. A ce jour, aucune convention de conservation n’est en vigueur. 2.2.12 Organigramme du groupe Aucune personne ne contrôle seule ou de concert la société Riber S.A. Depuis le 2 janvier 2001, Riber S.A. ne détenait plus qu’une seule filiale à 100 % : Riber Inc, allemande ayant été cédée à cette date. Au 31 mars 2004, Riber a acquis 100% de la société Addon. 2.3 la filiale DIVIDENDES La société envisage de réinvestir ses bénéfices pour financer son développement et n'a en conséquence pas l'intention de distribuer de dividendes dans les prochaines années. Au cours des exercices 1997 à 2003, la société n'a pas distribué de dividendes à ses actionnaires. Les dividendes et acomptes sur dividendes mis en paiement non réclamés se prescrivent par cinq ans au profit de l’Etat (art. 2277 du Code Civil). 2.4 MARCHE DES TITRES DE LA SOCIETE Les actions de Riber font l'objet d'une cotation sur le Nouveau Marché d’Euronext Paris depuis le 25 mai 2000. Lors de la première cotation, 9.302.325 titres ont été offerts à € 10. Le code EUROCLEAR de l’action Riber est 7595, son code ISIN est FR0000075954. La société fait partie du segment Next Economy d’Euronext Paris depuis décembre 2001. Un contrat d’animation est en vigueur avec la Société Générale. Mois Janvier 2003 Février 2003 Mars 2003 Avril 2003 Mai 2003 Juin 2003 Juillet 2003 Août 2003 Septembre 2003 Octobre 2003 Novembre 2003 Décembre 2003 Janvier 2004 Février 2004 Mars 2004 Avril 2004 Mai 204 Juin 2004 Source : Reuters Volumes Journaliers moyens 21 306 18 544 9 409 38 107 13 496 25 212 25 008 123 664 60 537 71 212 53 064 35 289 64 916 89 545 49 550 51 036 18 013 35 536 Cours le plus bas en € 0,81 0,66 0,60 0,61 0,85 0,78 0,72 0,69 1,13 0,99 1,23 1,40 1,45 1,63 1,72 1,60 1,41 1,03 Cours le plus haut en € 0,95 0,83 0,72 1,10 0,95 0,89 0,83 1,21 1,28 1,38 1,83 1,79 1,67 2,05 2,06 1,94 1,70 1,57 Cours moyen en € 0,89 0,66 0,66 0,83 0,90 0,85 0,76 0,80 1,20 1,22 1,61 1,61 1,60 1,88 1,86 1,75 1,57 1,38 Montants échangés journaliers 19 235 14 554 6 178 36 738 12 286 21 099 19 075 128 006 73 257 86 826 85 388 56 715 102 915 167 618 93 874 91 690 28 633 44 782 16 Cours de bourse de l’action Riber (volumes/cours) Série2 Volume moyen Série1 Cours moyen 120 000 2,00 1,80 100 000 1,60 1,40 80 000 1,20 60 000 1,00 0,80 40 000 0,60 0,40 20 000 0,20 4 4 0 ia rs m a m o n v- v- -0 0 3 0 3 0 n ja s e p ilju m t- 0 0 ia rs a m 3 3 3 -0 -0 v n ja 4 0,00 3 0 CHAPITRE 3 — RENSEIGNEMENTS CONCERNANT L'ACTIVITE DE RIBER 3.1 PRESENTATION DE RIBER 3.1.0 Caractéristiques essentielles de l'activité Riber conçoit, développe et fabrique des équipements d'épitaxie, ainsi que les pièces détachées et accessoires s'y rattachant, destinés à l'industrie des semi-conducteurs composés. Riber offre aussi à ses clients un service après-vente mondial en assurant la maintenance de ses équipements ainsi que des activités de formation et d'assistance technique. Les principaux produits de Riber sont des équipements d'épitaxie utilisant la technologie de l'épitaxie par jets moléculaires — technologie EJM, appelée aussi MBE (Molecular Beam Epitaxy), et se décomposent en machines d'épitaxie par jets moléculaires utilisées pour la production (machines EJM de production) et en machines destinées aux activités de recherche et développement (machines EJM de recherche). La société fabrique et commercialise également un petit nombre de machines de recherche n'utilisant pas la technologie EJM. Ces machines utilisent la technologie dite de déposition de vapeur chimique sous ultravide par laquelle les matériaux source gazeux sont déposés sur une surface dans une chambre sous ultravide. L'épitaxie est une technologie capitale dans l'industrie des semi-conducteurs composés car elle constitue une première étape essentielle à la production de nombreux dispositifs électroniques fabriqués à partir de semiconducteurs composés. Les avantages substantiels que présentent les semi-conducteurs composés sur ceux en silicium sont les caractéristiques physiques exceptionnelles des semi-conducteurs composés qui permettent en effet aux dispositifs électroniques fabriqués à partir de ceux-ci d'opérer à des fréquences plus élevées, tout en consommant moins d'énergie et en générant une meilleure linéarité, à moindres bruits et distorsions électroniques. En outre, les dispositifs semi-conducteurs composés peuvent émettre de la lumière et détecter des champs magnétiques, autant de propriétés que n'ont pas les semi-conducteurs en silicium. De ce fait, les semi-conducteurs composés se sont révélés être des matériaux indispensables à de nombreuses applications de haute technologie destinées aux télécommunications mobiles, par satellite et par fibre optique, aux ordinateurs, aux systèmes de défense, à l'industrie automobile et à l'électronique grand public. Plusieurs procédés d'épitaxie concurrents sont utilisés dans la fabrication des dispositifs semi-conducteurs 17 composés. Cependant, l'épitaxie par jets moléculaires est la technologie la plus adaptée à la fabrication de dispositifs semi-conducteurs composés utilisés dans les applications qui sont les plus avancées, les plus performantes et qui sont positionnées sur les marchés les plus porteurs, comme des téléphones cellulaires, des infrastructures des réseaux de télécommunications audio-videéo, des capteurs pour les automobiles, des terminaux de télécommunications par satellites, des équipements pour réseaux de fibre optique, et des produits électroniques grand public tels que les décodeurs interactifs ("set-top boxes") pour les services Internet à la télévision ou les lecteurs de DVD. L'expérience de Riber et son expertise dans le domaine de la technologie EJM ainsi que la notoriété de sa marque auprès des chercheurs scientifiques et des fabricants de dispositifs à base de semi-conducteurs composés lui permettent d'offrir à ses clients répartis dans le monde entier la plus large gamme de machines et des pièces détachées ou accessoires destinés aussi bien à la production à grande échelle de tranches épitaxiées qu'à la recherche de pointe sur les semi-conducteurs composés et sur des matériaux dits avancés. Les clients ayant acheté des machines EJM de production sont soit des fournisseurs qui produisent et commercialisent des tranches épitaxiées auprès de fabricants de dispositifs à base de semi-conducteurs composés, soit des entreprises industrielles intégrées qui produisent des tranches épitaxiées pour les traiter et les intégrer à des dispositifs à base de semi-conducteurs composés. Les clients ayant acheté des machines EJM de recherche rassemblent des universités et des instituts de recherche dans le monde entier ainsi que d'importantes sociétés industrielles. Le siège social de Riber ainsi que ses sites de production sont situés à Rueil-Malmaison, dans le département des Hauts-de-Seine. Par ailleurs, Riber est représentée à travers le monde par un réseau de 23 agents commerciaux ou distributeurs. Riber dispose aux Etats-Unis d’une filiale commerciale détenue à 100 %, Riber Inc. créée en juillet 1997. Depuis le 1er janvier 2001 et jusqu’au 31 mars 2004, le Groupe était constitué de Riber SA, société-mère et unique site de production, et de Riber Inc., filiale ayant pour objet la distribution et la livraison des produits de Riber SA aux Etats-Unis. Riber SA participe activement à sa direction. Dans le cadre de son activité, Riber Inc. a recours depuis sa création aux services administratifs, financiers et commerciaux de Riber SA. En contrepartie des prestations de services et de son assistance, Riber SA perçoit une redevance calculée sur la performance de sa filiale. Riber SA accorde aussi des avances financières rémunérées à sa filiale. Depuis le 31 mars 2004, Riber SA a acquis 100% de la société Addon. La société Addon est une entreprise française crée en 1996. Elle s’est développée en concevant, fabricant et commercialisant, en France et à l’étranger, des composants innovants pour les machines MBE de recherche et pour les machines qui réalisent des écrans OLED ( diode électroluminescentes organiques). Cette acquisition technologique est complémentaire de l’activité de Riber, et est une diversification vers l’application des écrans OLED. Riber élargit ainsi sa gamme de composants pour les machines MBE de recherche ou de production. Certains des composants commercialisés par Addon ne faisaient pas partie du portefeuille des composants de Riber. Ces composants sont devenus nécessaires pour maîtriser le processus d’épitaxies par MBE dans les nouveaux domaines : des épiwafers à base de nitrures pour les futurs dispositifs micro-ondes ou laser bleus ; des dépôts ultra-minces d’oxydes comme les isolants « HK » pour les futurs CMOS ; ou pour l’évaporation de matériaux magnétiques pour les futures mémoires ; domaines dans lesquels Riber a intensifié ses efforts de R&D. Riber s’ouvre aussi de nouvelles perspectives de développement vers une application différente de celle de l’épitaxie des semi-conducteurs composés, en devenant un fournisseur de composants pour les machines qui réalisent des écrans en OLED. Certains composants de ces machines sont similaires à ceux utilisés dans les machines MBE. Les écrans en OLED devraient connaître un développement important dans le futur. Ils sont au stade de la production pour des écrans de petite surface et visent à moyen terme le marché des écrans de plus grande taille pour les appareils audio/vidéo ainsi que pour ceux à usage domestique. 3.1.1 Historique de Riber Société française créée en 1964, Riber a démarré son activité comme distributeur de produits sous ultravide importés des Etats-Unis et destinés à des laboratoires de recherche français. En 1976, Riber a été absorbée par Instruments S.A., société spécialisée dans l'instrumentation scientifique dont elle est devenue une division. Pendant cette période, l'expérience de Riber en matière de procédés sous ultravide lui a permis de devenir l'un des leaders dans le développement de la technologie de l'épitaxie par jets moléculaires. Dès 1978, Instruments S.A. est ainsi devenue grâce à Riber l'une des premières sociétés à produire et commercialiser des machines 18 EJM. En 1992, Instruments S.A. a filialisé sa division Riber et en a cédé la totalité du capital en 1997 à un groupe d'investisseurs principalement composé de certains actionnaires et membres de l'équipe dirigeante d'Instruments S.A. Cette acquisition a permis de renforcer la situation financière de Riber et d'accélérer la réorientation stratégique visant à privilégier le développement des machines EJM de production par rapport à la fabrication de machines EJM de recherche. Au cours de l’année 1997, Riber a créé deux filiales de commercialisation, Riber Inc. et Riber GmbH, par reprise de l’activité de filiales d’Instruments S.A ayant un marché significatif pour Riber S.A. Ces filiales permettent une meilleure maîtrise des marchés ainsi que la constitution d’un stock local. La filiale Riber GmbH a été cédée et transformée en agent commercial à compter du 1er janvier 2001. Les raisons de la stratégie privilégiant le développement des machines EJM de production sont expliquées dans la section 3.1.2 ci-dessous intitulée "Stratégie de la société". 3.1.2 Stratégie de la société Les objectifs de Riber sont, d'une part de renforcer sa place de leader sur le marché des machines EJM, de développer de nouvelles machines utilisant le dépôt par jets moléculaires (ou DJM) et d'augmenter sa part de marché sur le marché des équipements d'épitaxie et des pièces détachées et accessoires qui s'y rattachent. Riber s'efforce aussi de maintenir son avance technologique grâce à la conception et la fabrication d'équipements d'EJM et de dépôt en général à même d'utiliser les nouvelles technologies de fabrications par jets moléculaires. La stratégie de Riber repose sur les éléments clés suivants : Utiliser sa forte notoriété sur le marché des machines EJM de recherche pour conserver son avance technologique et créer de nouvelles opportunités sur le marché des machines EJM de production. Un des objectifs de la société est de maintenir des ventes de machines EJM de recherche dans son chiffre d'affaires, pour rester présente sur ce marché afin d'exploiter la notoriété dont elle bénéficie auprès des membres de la communauté scientifique du fait de la qualité et de la performance technique de ses produits. Riber estime que sa notoriété dans le monde scientifique peut influer sur la décision d'acquisition de machines EJM de production. L'engagement continu de Riber dans des programmes de recherche et de développement devrait également permettre à la société de suivre les avancées de ces technologies évolutives pour concevoir et développer de nouvelles machines EJM de production. Consolider et renforcer sa position de leader sur le marché des machines EJM de production. Riber a décidé en 1995 de privilégier la fabrication de machines EJM de production par rapport aux machines EJM de recherche. Les marges dégagées sur les ventes des machines EJM de recherche étaient significativement inférieures aux marges potentielles des machines EJM de production. La croissance de la demande pour les produits utilisant des semi-conducteurs composés hautement performants avait créé une demande soutenue et conséquente pour les machines EJM de production. Riber entend maintenir sa position de leader et rester compétitive sur le marché des machines EJM de production : en utilisant les Centres de Technologies Process qui sont située au sein des Laboratoires Communs CNRS/RIBER pour y faire des démonstrations aux clients des performances des épiwafers obtenus dans les machines RIBER, qualifiés de nouveaux composants destinés aux machines, faire des publications scientifiques ; en améliorant constamment les coûts de fonctionnement, la qualité du processus de fabrication et la fiabilité de ses machines, Riber estime qu'elle peut satisfaire les besoins croissants du marché et introduire le moment opportun, de nouvelles machines EJM, grâce à l’extension des capacités de production achevée en novembre 2000. Accentuer ses efforts de recherche et développement pour étendre les applications de l'EJM ou du DJM et accroître ses parts de marché sur le marché global des équipements d'épitaxie à base de semi-conducteurs composés. Riber estime que son expertise dans la conception et la fabrication d'une large gamme de machines EJM constitue un avantage compétitif décisif. Afin de gagner des parts de marché sur le marché global des équipements d'épitaxie ou de dépôt pour les semi-conducteurs composés, Riber devra développer les applications utilisant la technologie EJM ou DJM et convaincre ses clients potentiels que ses machines EJM ou DJM sont les plus flexibles, les plus performantes et les plus compétitives pour produire à grande échelle des tranches destinées aux dispositifs à base de semi-conducteurs utilisés dans les applications les plus avancées. Pour atteindre ces objectifs, Riber souhaite, d'une part accentuer ses efforts de recherche et développement et, d'autre part conclure des accords de partenariat avec des laboratoires de recherche français ou européens afin 19 de mettre en place de nouveaux laboratoires d'applications se consacrant à l'étude de certaines technologies ciblées, comprenant notamment : • L'utilisation de la technologie EJM pour la fabrication de dispositifs électroniques à base de phosphore opérant à très hautes fréquences. L'utilisation de la technologie EJM pour la production de tranches épitaxiées à base de phosphure d'indium est une technique qui, si elle est développée avec succès, permettra d'utiliser les machines EJM pour la production des tranches épitaxiées destinées aux dispositifs électroniques à base de phosphore, dispositifs utilisés dans certaines applications liées aux télécommunications mobiles à très hautes fréquences et aux réseaux de fibre optique à très hauts débits. • L'utilisation de la technologie EJM pour les lasers de stockages de données ou dispositifs hyperfréquences hautes températures. Si les efforts visant à utiliser la technologie EJM pour la production de tranches épitaxiées composées de nitrure de gallium aboutissent, Riber pourra fabriquer des machines EJM assurant la production des tranches épitaxiées utilisées pour la fabrication de diodes à laser bleu permettant d'augmenter les capacités de stockage de données des lecteurs de HD-DVD ou de dispositifs à forte amplification de puissance et faible bruit tout opérant à moyennes fréquences en environnement de température élevée. • L'utilisation de l'épitaxie pour la fabrication de dispositifs électroniques à base d'un alliage de silicium et germanium pour les nano-structures de futures dispositifs en silicium. L'utilisation de l'épitaxie pour la fabrication de dispositifs électroniques à base d'un alliage de silicium et germanium destinés aux futurs microprocesseurs ou mémoires est une technique qui, si elle est développée avec succès, permettra à Riber de fournir des équipements d'épitaxie à l'industrie des semi-conducteurs en silicium. • L'utilisation de la technologie DJM pour la fabrication de dispositifs électroniques à base de silicium. L'utilisation des dépôts par jets moléculaires pour la réalisation de couches ultra-minces d’oxydes très isolants qui rentreraient dans fabrication des futures dispositifs électroniques du type CMOS destinés aux futurs microprocesseurs est une technique qui, si elle est développée avec succès, permettra à Riber de fournir des équipements de dépôts par jets moléculaires à l'industrie des semi-conducteurs en silicium. • L'utilisation de la technologie DJM pour la fabrication des mémoires du type MRAM. L'utilisation des dépôts par jets moléculaires pour la réalisation de couches ultra-minces d’oxydes très isolants et de matériaux magnétiques qui rentreraient dans fabrication des futures MRAM destinés est une technique qui, si elle est développée avec succès, permettra à Riber de fournir des équipements de dépôts par jets moléculaires à l'industrie des semi-conducteurs en silicium. Les investissements prévus dans ces différents domaines devraient permettre de soutenir la croissance de l'activité de Riber par l'amélioration des machines existantes ainsi que la conception de nouveaux équipements capables d'utiliser les nouvelles technologies de fabrication utilisant les jets moléculaires. L'ouverture de laboratoires d'applications devrait aussi permettre à Riber de montrer à ses clients potentiels les possibilités offertes par ses équipements en leur procurant des tranches de très haute qualité produites grâce à ses machines. Cela devrait également permettre à Riber de maintenir son avantage concurrentiel sur les autres fabricants d'équipements EJM ou DJM et d'augmenter ses parts de marché sur le segment de l'épitaxie ou des dépôts de films manométriques en montrant les avantages des machines EJM ou DJM de production à des clients potentiels. Renforcer son activité de production de pièces détachées et accessoires d'épitaxie par jets moléculaires. Riber estime que l'accroissement du parc mondial de machines EJM représente une opportunité pour développer son activité de vente de pièces détachées et accessoires EJM. Riber entend développer son service Marketing pour mieux communiquer avec ses clients et pour mieux connaître le besoin de ceux-ci, et poursuivre ses efforts de développement de son service après-vente grâce au lancement d'un nouveau centre de services en Asie, à un soutien aux clients par un accès téléphonique 24 heures sur 24, à l'intervention rapide de techniciens pour les maintenances correctives, à la réalisation des maintenances préventives, et enfin la mise à disposition de pièces détachées dans le monde entier. Réaliser des opérations de croissance externe. Le succès de Riber dépend de sa capacité à répondre rapidement aux changements technologiques intervenant dans l'industrie des semi-conducteurs composés. La société entend accroître sa flexibilité de fabrication et développer sa gamme de technologies en procédant à l'acquisition d'entreprises d'instrumentation ou d'équipement ayant développé des produits ou technologies relatifs à la déposition de films de matériaux extrafins qui pourraient être utilisés dans la fabrication de dispositifs à base de semi-conducteurs composés. Cette stratégie d'acquisition devrait permettre à Riber d'accroître son savoir-faire et son expérience dans le domaine 20 des technologies d'épitaxie ultra-fines, et de pouvoir ainsi répondre plus rapidement à l'évolution de la demande sur le marché. 3.1.3 Aperçu de l'industrie des semi-conducteurs composés La révolution des semi-conducteurs composés. Les avancées dans le domaine des technologies de l'information, des télécommunications et de l'électronique grand-public au cours de la dernière décennie, telles que la miniaturisation des téléphones mobiles, la complexité croissante des applications liées à l'Internet et les avancées dans le domaine des communications par fibre optique, ont rendu nécessaire le développement de dispositifs électroniques sophistiqués, consommant peu d'énergie, pouvant fonctionner à de très hautes fréquences, émettre de la lumière et capter des champs magnétiques faibles. En outre, des avancées telles que le développement de nouveaux services de télécommunications mobiles terrestres, des systèmes de télécommunications par satellite et l'accroissement en débit et en quantité des réseaux de fibre optique terrestres ou sous-marins ont rapidement accru les débouchés commerciaux de ces dispositifs électroniques et ont rendu nécessaire leur production commerciale à des coûts compétitifs. Dans le passé, les fabricants de produits électroniques comptaient sur les progrès de la technologie des semi-conducteurs en silicium pour faire face aux exigences techniques des produits de haute technologie. Cependant, parce que les dispositifs à base de semi-conducteurs composés peuvent remplir des fonctions cruciales que les propriétés physiques du silicium ne permettent pas d'assurer, ils se sont révélés indispensables au fonctionnement des applications les plus avancées, et cela aussi bien dans le domaine de l'information et des télécommunications que de l'électronique grand public. Avantages des semi-conducteurs composés sur les semi-conducteurs en silicium. Un semi-conducteur est une substance, généralement un élément chimique à l'état solide ou bien composé de forme cristalline, ayant la propriété d'être conducteur de courant sous certaines conditions et non-conducteur sous d'autres, ce qui en fait un moyen efficace de contrôle du courant électrique. A la différence du silicium qui est un semi-conducteur constitué d'un seul élément et dont les caractéristiques électroniques sont par conséquent limitées, les matériaux semi-conducteurs composés sont obtenus à partir d'un assemblage de différents éléments tels que l'arséniure de gallium, le phosphure d'indium, l'arséniure de gallium et d'aluminium et un alliage de silicium et germanium. Comme il est expliqué dans la section 3.1.4 ci-dessous intitulée "Les technologies de production des semi-conducteurs composés", les performances des semi-conducteurs composés dépendent à la fois de leur composition chimique et de la quantité d'impuretés incorporées, de manière contrôlée, au sein même de la structure cristalline. La liste ci-dessous énumère certains des avantages que présentent les dispositifs à base de semi-conducteurs composés sur ceux à base de silicium : • la vitesse des électrons dans un dispositif semi-conducteur composé est au moins quatre fois supérieure à celle constatée dans un dispositif semi-conducteur en silicium, ce qui permet une utilisation à de plus hautes fréquences ; • la possibilité d'émettre de la lumière, ce qui signifie qu'à la différence des dispositifs à base de silicium, les dispositifs à base de semi-conducteurs composés peuvent être utilisés dans les LEDs et les diodes laser ; • des propriétés magnétiques qui permettent à ces dispositifs semi-conducteurs composés de détecter des champs magnétiques faibles ; et • la possibilité d'être utilisés à des températures plus élevées ainsi que dans des environnements soumis à de fortes radiations, à l'instar de l'espace intersidéral. Semi-conducteurs composés : applications et marchés finaux. Les tranches épitaxiées sont utilisées dans la fabrication des dispositifs à base de semi-conducteurs composés capables de remplir une large gamme de fonctions, et cela dans une variété de plus en plus étendue d'applications. Les technologies de fabrication employées pour produire ces tranches épitaxiées sont fonction du modèle de dispositif à base de semi-conducteurs qui, lui-même, varie en fonction de son utilisation. Bien que les dispositifs à base de semi-conducteurs composés puissent être classés selon un grand nombre de caractéristiques techniques, leurs fonctionnalités peuvent être regroupées sous trois rubriques principales : • Les dispositifs électroniques à haute fréquence qui transmettent, reçoivent et actionnent des signaux à haute fréquence. Ces dispositifs sont utilisés comme commutateurs, amplificateurs de puissance, amplificateurs de l'étage de commande, mixeurs, transmetteurs, récepteurs ou émetteurs-récepteurs dans des applications liées aux télécommunications mobiles. Parmi les dispositifs électroniques à haute fréquence 21 utilisés pour les communications par téléphonie mobile, on trouve des amplificateurs de puissance et des amplificateurs à faible bruit. • Les dispositifs opto-électroniques qui émettent et détectent les signaux lumineux. Parmi les dispositifs opto-électroniques émettant de la lumière, on trouve les LEDs utilisées comme témoins sur les appareils électro-ménagers et multimédia, les diodes laser et les lasers à cavités verticales émettant en surface (VCSEL) utilisés pour le transport de données par câbles en fibre optique. Les dispositifs opto-électroniques qui détectent la lumière comprennent les détecteurs à ultra-violets utilisés dans les détecteurs d'incendie et les équipements de détection de missiles, les détecteurs infra-rouges utilisés pour la vision de nuit et les capteurs de chaleur, les capteurs d'images utilisés par les appareils médicaux, les caméscopes et les cellules solaires utilisées dans les panneaux d'énergie solaire des satellites. Les optocoupleurs sont quant à eux des dispositifs opto-électroniques qui émettent et détectent des signaux lumineux et qui sont principalement utilisés pour isoler les circuits des télévisions et des magnétoscopes. • Les dispositifs magnétiques qui détectent les signaux provenant de champs magnétiques ainsi que les objets métalliques. Parmi les dispositifs magnétiques, on peut citer les capteurs magnéto-résistants et les capteurs à effet Hall. Les dispositifs magnétiques sont par exemple utilisés dans des systèmes automobiles qui nécessitent un contrôle électronique, tels que les capteurs de position d'essuie-glaces et les systèmes de freinage anti-blocage. Comme il est précisé avec plus de détails dans la section 3.1.4 ci-dessous intitulée "Les technologies de production des semi-conducteurs composés — Les technologies concurrentes de fabrication de semiconducteurs composés", il existe aujourd'hui quatre techniques principales d'épitaxie pouvant être utilisées pour la fabrication de tranches épitaxiées destinées à la production de dispositifs à base de semi-conducteurs composés : l'épitaxie en phase liquide ou LPE, l'épitaxie en phase vapeur ou VPE, la déposition par vapeur chimique organo-métallique ou MOCVD, et l'EJM. Les dispositifs à base de semi-conducteurs composés produits à partir de tranches épitaxiées fabriquées selon l'une ou plusieurs de ces technologies sont utilisés dans un certain nombre d'applications destinées à des marchés finaux divers, en fonction de la catégorie fonctionnelle à laquelle ils appartiennent. Dispositifs à base de semi-conducteurs composés produits grâce à la technologie EJM. Parmi les applications actuelles recelant des dispositifs à base de semi-conducteurs composés fabriqués à l'aide de la technologie EJM, figurent notamment : • des applications de télécommunications mobiles utilisant des dispositifs à haute fréquence et ayant une consommation d'énergie optimale tels que les téléphones cellulaires, les pagers, les combinés PCS, les systèmes de communication de point à point utilisés pour relier les cellules d'un réseau de téléphone cellulaire et les réseaux locaux de communication utilisés pour les transmissions de données dans les écoles et les entreprises ; • des applications pour systèmes de télécommunications par satellite qui utilisent des dispositifs à haute fréquence très performants pour recevoir et transmettre des informations à un coût optimal sur des zones géographiques étendues ; • des applications de transfert de données telles que les équipements destinés aux réseaux de fibre optique sous-marins et terrestres qui, à l'instar des multiplexeurs à division d'ondes multiples, permettent le transfert dans une même fibre optique de données de formats différents, ou qui utilisent des dispositifs à haute fréquence tels que les étages de commande, les amplificateurs et les diodes lasers à haute puissance, appelés lasers de pompage, utilisés dans les réseaux de communications longue-distance pour transporter des données et véhiculer les flux d'information sur Internet ; • des applications électroniques nécessitant des vitesses, taux de transmission et capacités de stockage très élevés tels que les microprocesseurs utilisant des dispositifs à haute fréquence dont la consommation d'énergie est optimale, les lecteurs de DVD qui utilisent des diodes laser pour lire et stocker des données, et les lecteurs de disques durs, CD-Rom, DVD et HD-DVD dont les moteurs utilisent des dispositifs magnétiques ; • des produits électroniques grand public utilisant des dispositifs à haute fréquence tels que les récepteurs de systèmes de positionnement global ou GPS permettant de localiser des personnes parties en mer, en randonnée ou en voiture, les récepteurs de télévision par satellite (ou récepteurs DBS), les décodeurs interactifs et les modems pour câble pour la télévision digitale et interactive ; • des équipements intégrant des dispositifs à haute fréquence permettant de tester la performance des 22 dispositifs semi-conducteurs en silicium ; et • des applications militaires reposant sur l'utilisation de dispositifs à haute fréquence très performants, telles que les armes intelligentes, les radars, les télécommunications par satellite avancées et les contre-mesures électroniques. Les exemples d'applications nouvelles en voie d'être commercialisées et utilisant des dispositifs à base de semiconducteurs composés fabriqués grâce à la technologie EJM comprennent: • des applications pour le marché des télécommunications mobiles tels que les téléphones mobiles équipés pour accéder à Internet et des équipements pour les systèmes de distribution vidéo, et ce y compris les équipements locaux de distribution multipoints et les systèmes de distribution vidéo par micro-ondes utilisés dans la télévision interactive et la réception de données multimédia depuis Internet; • des applications destinées au marché des transferts de données comme les multiplexeurs à division d'ondes multiples qui sont utilisés pour la transmission de données par fibre optique; • des applications dans l'industrie automobile utilisant des dispositifs à haute fréquence, tels que, notamment, les radars anti-collision, appelés aussi systèmes de navigation intelligents, qui détectent la présence d'autres véhicules et d'obstacles et régulent automatiquement la vitesse de la voiture pour éviter des accidents; • des applications pour le marché de l'électronique grand public tels que les décodeurs interactifs pour Internet à la télévision. Les marchés finaux pour ces différentes applications ne sont encore qu'à un stade préliminaire de développement. Pour plus de détails concernant les dispositifs à base de semi-conducteurs composés fabriqués à partir de tranches épitaxiées produites grâce à la technologie EJM, il est possible de se référer aux sections 3.1.2, 3.1.4 et 3.1.11 intitulées respectivement "Stratégie de la société", "Les technologies de production des semi-conducteurs composés" et "Concurrents de Riber". 3.1.4 Les technologies de production des semi-conducteurs composés Epitaxie L'épitaxie est l'opération consistant à réaliser une croissance cristalline en déposant de très fines couches de matériaux semi-conducteurs à la surface d'un matériau cristallin appelé substrat. Si la composition chimique des flux moléculaires est compatible avec la structure cristalline du substrat, les couches déposées formeront une structure mono-cristalline identique à celle du matériau du substrat. Le substrat est généralement composé d'arséniure de gallium ou de phosphure d'indium. D'autres matériaux semi-conducteurs composés tels l'arséniure de gallium et d'aluminium, l'arséniure de gallium et d'indium, l'arséniure d'indium et aluminium, le phosphure d'indium et l'antimoniure d'indium, peuvent aussi être utilisés comme films épitaxiés. Des impuretés appelées dopants sont incorporées dans les couches épitaxiées pour renforcer leurs propriétés électriques. Les performances des produits qui sont fabriqués à partir des tranches épitaxiées dépendent à la fois du nombre et de l'épaisseur des couches épitaxiées, de leur composition chimique et des dopants qui y sont incorporés. Epitaxie par jets moléculaires L'épitaxie par jets moléculaires (EJM) est réalisée dans un réacteur sous ultravide dans lequel les matériaux source devant composer les tranches épitaxiées tels que le gallium, l'arsenic et l'aluminium, sont introduits par jets moléculaires simultanés. Les jets moléculaires sont produits en chauffant jusqu'à évaporation les matériaux source à l'état solide placés dans des creusets, eux-mêmes montés dans des cellules à effusion. Il est possible de remplacer des matériaux source à l'état solide par des matériaux source à l'état gazeux, ceux-ci étant alors introduits dans le réacteur au moyen d'un injecteur de gaz. En raison de l'environnement sous ultravide du réacteur (dont la pression interne est en moyenne cent milliards de fois inférieure à la pression atmosphérique moyenne) lorsque les matériaux source à l'état gazeux sont injectés dans le réacteur, ou que les matériaux source à l'état solide s'évaporent du creuset, leurs molécules forment une série de faisceaux qui traversent l'espace séparant le creuset du substrat sans rencontrer d'obstacle. Quand les faisceaux de molécules entrent en collision avec la surface du substrat, les molécules se décomposent en atomes de la matière évaporée. La tranche épitaxiée étant chauffée durant le procédé, l'énergie cinétique des molécules est suffisante pour permettre une réorganisation spontanée des atomes en un monocristal répliquant celui du substrat. Pour assurer une uniformité optimale de l'épaisseur des couches, la tranche, ou les tranches dans l'hypothèse 23 de machines EJM à plusieurs positions, sont placées en rotation dans le réacteur au cours du procédé d'épitaxie. Un contrôle précis de la croissance des tranches est assuré grâce à la présence d'obturateurs mécaniques, placés entre les cellules d'effusion et le substrat, et contrôlés par ordinateur. Ainsi, la fermeture d'un obturateur empêche un faisceau moléculaire d'atteindre le substrat, ce qui permet la formation d'une part, de couches épitaxiées très fines et d'autre part, d'interfaces abruptes entre les couches. L'épaisseur des tranches épitaxiées réalisées par EJM peut varier d'un millième de micromètre à 50 micromètres (un micromètre étant approximativement cent fois plus fin qu'une feuille de papier). Cette maîtrise aiguë des jets moléculaires est un aspect important de la technologie EJM dans la mesure où bon nombre des dispositifs électroniques actuellement les plus performants requièrent la présence de couches épitaxiées très précisément définies. La possibilité d'ouvrir et de fermer chaque obturateur de façon indépendante permet également de contrôler à tout moment le mélange des matériaux source et des dopants évaporés sur la tranche et, par là-même, de déterminer la composition chimique de chaque nouvelle couche épitaxiée. Dans le but de créer des couches épitaxiées ayant des compositions chimiques différentes, la position des obturateurs peut être modifiée afin que des faisceaux composés de combinaisons différentes de matériaux source et de dopants soient envoyés à la surface du substrat. Cette possibilité de modification de la composition chimique de chaque nouvelle couche épitaxiée permet de concevoir un profil électrique spécifique pour un dispositif semi-conducteur composé donné, et donc de définir le trajet que le courant électrique empruntera dans celui-ci. Les principaux avantages du procédé EJM sur les autres technologies de production de semi-conducteurs composés sont : • Un contrôle précis. Le niveau élevé de contrôle de la fabrication dans la technologie EJM permet au fabricant de tranches épitaxiées de faire croître des films épitaxiés de compositions chimiques différentes, avec une précision de niveau atomique (l'épaisseur minimale de chaque couche étant au moins de un à deux atomes) tout en assurant une uniformité à la surface du substrat. Cette très grande uniformité permet aux fabricants de tranches épitaxiées faisant appel à la technologie EJM d'obtenir des taux de rendement pouvant atteindre 95 % de chaque tranche épitaxiée, ce qui signifie que jusqu'à 95 % des tranches épitaxiées peuvent être utilisées pour la fabrication de dispositifs à base de semi-conducteurs composés. La faculté offerte par la technologie EJM d'obtenir des interfaces abruptes entre les couches épitaxiées de compositions différentes, réduit le bruit électronique et les distorsions et optimise la consommation d'énergie des dispositifs électroniques à haute fréquence. En outre, la très grande pureté des cristaux de matériaux semi-conducteurs composés, résultant de l'environnement sous ultravide au sein du réacteur EJM, permet la fabrication de dispositifs électroniques à haute fréquence qui sont très efficaces dans le maniement des flux d'électrons. • La surveillance du procédé d'épitaxie. L'environnement sous ultravide du réacteur EJM permet l'utilisation d'électrons ou de photons comme sondes, pour assurer un contrôle permanent et très précis de la surface de la tranche et de la qualité des couches épitaxiées. Ces procédés de surveillance facilitent le contrôle de la croissance du cristal, et par là-même fournissent un contrôle qualité particulièrement efficace. • Une flexibilité de fabrication. Du fait de l'utilisation de la technologie de l'ultravide, il règne une très basse pression au sein du réacteur EJM. Cette très basse pression permet de retirer rapidement les matériaux qui n'ont pas été utilisés dans le cycle de croissance d'une tranche épitaxiée sans qu'il soit nécessaire de purger le réacteur. Ceci réduit l'intervalle de temps nécessaire entre deux cycles de croissance épitaxiale et augmente les capacités de production, c'est-à-dire le nombre de tranches épitaxiées produites par unité de temps. • De meilleures conditions de sécurité et d'entretien. La technologie EJM ne requiert pas les volumes élevés de gaz toxiques utilisés dans certains procédés concurrents de fabrication de semi-conducteurs composés, ce qui se traduit par une sécurité accrue et un entretien plus aisé. Les technologies concurrentes de fabrication de semi-conducteurs composés. Les autres procédés d'épitaxie utilisés actuellement pour la production de tranches épitaxiées incluent l'épitaxie en phase liquide ou LPE, l'épitaxie en phase vapeur ou VPE et la déposition par vapeur chimique organométallique ou MOCVD. La LPE et la VPE sont des techniques arrivées à maturité qui montrent des limites dans la production des fines couches épitaxiées nécessaires à la fabrication des dispositifs à base de semiconducteurs composés les plus performants. La MOCVD, qui permet la production de couches épitaxiées fines et relativement uniformes, est utilisée pour la production de tranches épitaxiées destinées à la fabrication d'une large gamme de dispositifs opto-électroniques et pour certains dispositifs électroniques à haute fréquence. Les principales caractéristiques, avantages et inconvénients de ces trois technologies sont les suivants : 24 • La LPE est un procédé relativement simple par lequel l'épitaxie est réalisée en plongeant un substrat dans un liquide composé de matériaux source liquéfiés thermiquement sous une pression atmosphérique normale. Ce procédé peut être utilisé pour la production de couches épitaxiées relativement épaisses que l'on peut faire croître très rapidement. Bien que la LPE soit adaptée à une production à grande échelle de tranches épitaxiées, son utilisation est limitée car elle ne permet pas la croissance des fines couches de semi-conducteurs composés nécessaires aux dispositifs électroniques utilisés dans les applications avancées. • La VPE est un procédé d'épitaxie peu coûteux et arrivé à maturité par lequel l'épitaxie est réalisée sous une pression atmosphérique normale par dépôt sur la surface de la tranche, qui est chauffée, des matériaux source à l'état gazeux. Bien que la VPE ne puisse pas être utilisée pour la croissance de couches épitaxiées très fines, l'épaisseur des couches y est néanmoins plus facile à contrôler qu'avec le procédé LPE. Si la VPE est encore largement utilisée pour la production de tranches épitaxiées pour des LEDs de grande diffusion, ses débouchés commerciaux sont par ailleurs limités. • La MOCVD a été développée principalement pour pallier les insuffisances de la VPE pour la croissance de fines couches épitaxiées. Avec la MOCVD, l'épitaxie est réalisée en déposant dans un environnement à basse pression des matériaux source à l'état gazeux sur une tranche chauffée en rotation, permettant ainsi la formation de couches épitaxiées de même composition que celle des gaz utilisés. Ce procédé peut être utilisé pour la croissance de couches épitaxiées fines et d'une épaisseur relativement uniforme ; il s'avère rentable pour la production commerciale de tranches épitaxiées destinées à certains dispositifs à base de semi-conducteurs composés très performants. La société estime que la technologie EJM offre des avantages sur les technologies concurrentes d'épitaxie décrites ci-dessus en ce qu'elle permet tout d'abord, un contrôle plus précis de l'épaisseur de la couche épitaxiée, ensuite, une plus grande uniformité et pureté de la composition chimique, et enfin, la possibilité de réaliser des interfaces très abruptes entre les couches épitaxiées, soit autant de facteurs essentiels pour l'obtention des propriétés électroniques requises par les fabricants des dispositifs à base de semi-conducteurs composés les plus sophistiqués. D'un point de vue technique, les technologies EJM et MOCVD ont chacune leurs forces et faiblesses, ce qui conduit à les utiliser dans des contextes différents. A titre d'exemple, la MOCVD est la technologie dominante utilisée pour produire les tranches épitaxiées pour la production de LEDs de haute qualité et de cellules solaires qui ne nécessitent pas des couches épitaxiées ultra-fines. A l'inverse, la fabrication de dispositifs électroniques à hautes fréquences requérant l'utilisation de couches épitaxiées extrêmement fines est principalement assurée par EJM. 3.1.5 Les produits de la société Riber propose une large gamme de machines EJM et de pièces détachées ou accessoires utilisés aussi bien pour la production commerciale de tranches épitaxiées que pour la recherche de pointe sur les semi-conducteurs composés ou sur d'autres matériaux dits avancés. Riber fabrique également un petit nombre de machines à déposition par vapeur chimique sous ultravide. Ces machines sont destinées aux activités de recherche et développement dans le domaine des techniques d'épitaxie utilisées pour la fabrication des semi-conducteurs composés en alliage de silicium et germanium. Les différents modèles de machines EJM de Riber sont conçus et fabriqués à partir d'une même plate-forme, ce qui signifie que la conception générale des machines et de leurs accessoires est largement standardisée. Cette standardisation permet aux clients de la société de débuter avec une machine EJM de recherche et de passer ensuite, avec des dépenses et un apprentissage minimaux, au stade de la production commerciale de tranches épitaxiées en achetant une machine EJM de production fabriquée à partir de la même plate-forme. Bien que les machines EJM de recherche soient principalement utilisées pour la conduite de recherches sur les matériaux semi-conducteurs composés, il peut arriver que les clients de Riber les utilisent pour la production de tranches épitaxiées en petites quantités. Grâce à sa capacité d'adaptation technologique, Riber offre à ses clients, selon leurs besoins, la possibilité d'utiliser avec la technologie EJM des matériaux source à l'état solide aussi bien que gazeux. Tous les modèles de machines EJM produits par Riber sont équipés d'un réacteur sous ultravide au sein duquel se déroule l'épitaxie. Connecté au réacteur se trouve un système de transfert utilisé pour faire passer le ou les substrat(s) de la pression atmosphérique normale à la pression sous ultravide du réacteur. Ce système de transfert peut être soit manuel ou semi-automatique pour les machines de recherche, soit entièrement automatique pour les machines de production. Dans le cas de systèmes de transfert entièrement automatiques, les substrats sont chargés dans des porte-substrats, eux-mêmes placés dans une cassette pouvant contenir jusqu'à dix porte-substrats, voire davantage. Ainsi, pour un réacteur ayant une capacité de 4x6 pouces, chaque porte-substrat pourra contenir quatre tranches mesurant 6 pouces de diamètre. La cassette est alors placée dans la chambre d'entrée de la machine, les porte-substrats étant alors traités automatiquement, un par un, jusqu'à ce que la cassette soit entièrement vide. 25 Machines de production De 1988, date de livraison de sa première machine EJM de production au 31 décembre 2003, Riber a conçu, fabriqué et livré 52 machines de ce type. Le tableau ci-dessous donne des informations générales relatives aux machines EJM de production qui ont été livrées par Riber au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2003. Modèle Nombre de machines livrées en 2003 Exemple des compositions chimiques des tranches épitaxiées Capacité de traitement de la machine et de production maximum Année de lancement MBE 49(1) 1 Arséniure de gallium et d'aluminium Phosphure d’indium 4×4 pouces ou 6×3 pouces Production de 13.500 tranches de 4 pouces par an 1991 MBE 6000 1 Arséniure de gallium et d'aluminium Phosphure d’indium 4×8 pouces ou 7×6 pouces Production de 23.625 tranches de 6 pouces par an 2001 __________ (1) Modèle 1991 : 3×4 pouces ; Modèle 1996 : 4×4 pouces ou 6×3 pouces La société estime qu'elle est devenue le leader technologique sur le marché des machines EJM de production. De fait, en 1991, Riber a été la première entreprise à concevoir et vendre une machine EJM de production entièrement automatique, la MBE 49 (3×4 pouces). De même, Riber a été en 1996, avec le lancement d'une version améliorée de la MBE 49, la première société à proposer sur le marché une machine EJM avec capacité de traitement de 4 substrats de 4 pouces. Avec la MBE 6000, Riber a été la première à installer en 1999 une machine EJM ayant une capacité de traitement de 4×6 pouces. La MBE 6000 est, selon la société, l'une des machines d'épitaxie les plus compétitives du marché en termes de coûts de fonctionnement pour la production de tranches épitaxiées de grande qualité. Les coûts de fonctionnement dépendent à la fois des niveaux de productivité et de rendement, des coûts opérationnels et du montant de l'investissement. En 2002, Riber a livré, en première mondiale, la première machine de production 7x6 pouces, la MBE 7000, d’une capacité supérieure de 75% au précédent modèle. Cette machine a été conçue pour répondre aux demandes des clients intervenant dans la fabrication des circuits hyperfréquence. Les atouts des machines EJM produites par Riber en termes de productivité, rendement, coûts opérationnels et investissement résultent de l'avance technologique de Riber par rapport à ses concurrents. Cette avance technologique résulte des travaux de recherche et développement des ingénieurs de Riber, des échanges d'informations constants entre Riber et ses clients, de la proximité de Riber avec les laboratoires de recherche et de la veille technologique que Riber assure. Machines de recherche La société estime que le marché des machines de recherche devrait rester stratégiquement important pour elle dans la mesure où sa présence sur le marché renforce sa notoriété et son image, notamment en termes de performance et de qualité des produits, au sein de la communauté scientifique, éléments pouvant être pris en considération lorsqu'une société décide de sélectionner un fournisseur de machines EJM. L'engagement constant de Riber dans les programmes de recherche et développement lui permet également de suivre les avancées de technologies évolutives et d'en détecter les futures opportunités en termes d'applications industrielles. Chaque modèle est conçu pour traiter des matériaux semi-conducteurs composés spécifiques qui sont recensés dans la colonne intitulée "Exemples des compositions chimiques des tranches épitaxiées". Les caractéristiques de chaque modèle sont adaptées pour traiter les différents matériaux source utilisés, matériaux qui dépendent des objectifs de recherche de chaque utilisateur. Depuis l'introduction de sa première machine EJM de recherche en 1978, et jusqu'au 31 décembre 2003, Riber a conçu, fabriqué et livré un total de 399 machines de ce type. Le tableau ci-dessous fournit des informations générales sur le nombre de machines de recherche livrées par Riber au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2003. 26 Modèle Nombre de machines livrées en 2003 Compact 21 13 Epineat CMT MBE 32 Exemple des compositions chimiques des tranches épitaxiées Capacité de traitement de la machine et production maximum Année de lancement Nitrure de gallium, antimoniure de gallium 1×3 pouces/manuel ou 1×2 pouces/manuel 1997 2 Tellure de cadmium et de mercure 3×2 pouces/manuel 1989 3 Arséniure de gallium et D’alluminium 1 x 3 pouces/manuel 1985 Les machines EJM de recherche de Riber peuvent être utilisées avec des matériaux source à l'état solide ou gazeux selon les besoins spécifiques de chaque client. Outre la fabrication de machines EJM de recherche, Riber produit également un réacteur d'épitaxie à déposition par vapeur chimique sous ultravide qui peut être utilisé soit pour la recherche relative aux techniques d'épitaxie des composés à base de silicium, soit pour la fabrication pilote de tranches épitaxiées en alliage de silicium et germanium. La déposition par vapeur chimique sous ultravide est une technique par laquelle les matériaux source gazeux sont déposés au sein d'une chambre sous ultravide. Deux réacteurs SiGe qu'elle a vendus depuis le lancement de ce modèle en 1992 sont opérationnels. Bien que l'usage commercial des alliages de silicium et germanium soit encore limité, les récents développements de cette technologie rendent de plus en plus probable que, dans les prochaines années, les dispositifs électroniques fabriqués à partir de semi-conducteurs composés en alliage de silicium et germanium constitueront une alternative compétitive à certains dispositifs électroniques fabriqués à partir de semiconducteurs composés d'arséniure de gallium issus de tranches épitaxiées produites grâce à la technologie EJM. Pièces détachées, accessoires et services Pièces détachées et accessoires. Les exemples d'accessoires vaporisation des matériaux, des systèmes d'injection de gaz et injection précise des matériaux à l'état gazeux et des systèmes processus de croissance épitaxiée. Les pièces détachées incluent fours, des plateaux, de la visserie et des creusets, etc. incluent des cellules à effusion pour la de contrôle de débit qui permettent une de contrôle qui permettent de réguler le notamment des filaments, des joints, des Riber développe et commercialise un ou deux nouveaux accessoires chaque année. Services. Riber offre à ses clients dans le monde entier une large gamme de services allant de la formation sur les systèmes d'épitaxie à des interventions techniques sur site. A titre d'exemple, Riber propose à ses clients des formations sur les procédés EJM de croissance cristalline pour différents semi-conducteurs composés, ainsi que des missions de conseils relatifs à la fourniture et au maniement des tranches ou aux équipements de contrôle des tranches épitaxiées. Sur demande des clients, Riber peut aussi fournir une aide technique pour la modification de machines existantes et la conception sur mesure de nouveaux accessoires. Enfin, Riber offre des services de décontamination chimique préventive et de nettoyage sur les machines EJM et les pièces et accessoires s'y rattachant. Le service après-vente de Riber comporte une formation à l'entretien des machines et la fourniture de pièces détachées dans le monde entier. En mars 2000, Riber a mis en place un service téléphonique fonctionnant 24 heures sur 24 pour assurer à tout moment un support technique et l'envoi de pièces détachées. En développant un tel service, Riber souhaite donner à tous ses clients de machines EJM de production la possibilité de recevoir une assistance technique et, le cas échéant, les pièces nécessaires dans les 48 heures suivant leur demande. 3.1.6 Fabrication Les machines EJM ainsi que les accessoires produits par Riber sont assemblés et testés dans des salles blanches respectivement de classes 1.000 et 10.000 où la poussière, la pression, la température et l'humidité sont contrôlées. Les classes 1.000 et 10.000 sont des mesures de la quantité de poussière et d'autres particules dans l'air, de sorte que la concentration de ces particules est dix fois supérieure dans une salle blanche de classe 10.000 que dans une salle blanche de classe 1.000. Ces salles blanches sont situées au sein des centres de fabrication de Riber situé à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine). Un contrôle strict de l'environnement des salles blanches est nécessaire pour préserver les machines et les pièces de toute 27 contamination par l'air ou les particules de poussières. Riber fait largement appel à la sous-traitance pour la fabrication de la plupart des pièces nécessaires à l'assemblage des machines et des autres produits. Une fois fabriquées, ces pièces sont traitées chimiquement afin que les machines Riber soient en mesure d'atteindre les niveaux requis en matière d'ultravide. Riber dispose de systèmes informatiques intégrés pour la conception et la fabrication de ses produits. Ainsi, la conception des équipements, des pièces détachées, et des accessoires est assistée par le programme Autocad Mechanical Desktop 2000. Les besoins en matières premières et produits semi-finis, les flux de pièces et les coûts sont gérés au moyen du logiciel Mapics XA. Riber dispose en outre d'un réseau Intranet qui permet de gérer la circulation de l'information entre les différents postes de travail de fabrication et les différents départements. Le département qualité de Riber est constitué de trois techniciens qui supervisent chaque étape de la production et s'assurent du respect du programme d'assurance qualité. Ce programme est basé sur le respect des procédures internes relatives à l'identification des matières premières et des pièces mécaniques pour s'assurer de la conformité aux spécifications des produits livrés, à la correction constante d'anomalies de conception et de fabrication au moyen de formulaires remplis par les employés de Riber et qui indiquent les défauts des équipements ou des matériaux, et à l'observation de normes de qualité tout au long de la conception, de l'assemblage et des tests des machines et accessoires. Riber a pour objectif d'obtenir avant la fin du premier semestre 2005 la Certification ISO 9001, standard international reconnu dans le domaine de l'assurance qualité en terme de conception, développement, production, installation et service. La durée de fabrication et d'assemblage d'une machine EJM de production ou de recherche varie de six à sept mois en fonction du nombre d'options souhaité par le client. Trois à huit semaines supplémentaires sont généralement requises pour l'installation des machines chez les clients et les démonstrations relatives aux performances de la machine et à la qualité des tranches épitaxiées ainsi produites. Le cycle de fabrication des accessoires est en moyenne de quatre à cinq mois. La capacité de production de Riber n’est aujourd'hui pas limitée puisque ses moyens de production permettent la fabrication de 45 machines EJM de production ou de machines EJM de recherche par an. Des informations supplémentaires relatives à cette expansion sont développées dans la section 3.1.14 ci-dessous intitulée "Immobilier". Riber fait appel à environ 25 sous-traitants principaux pour la fabrication de la plupart des pièces mécaniques et ensembles électroniques et à environ 28 fournisseurs principaux pour celle des produits du commerce comme les pompes, les composants ultravides et les produits électroniques. En outre, Riber fait appel à deux fournisseurs pour l'approvisionnement en matières premières nécessaires aux composants fabriqués, à savoir le tantale et le molybdène. Ces fournisseurs sont Plansee Aktiengesellschaft (Autriche), H.C. Stark (Etats-Unis). Riber importe environ 18 % des matériaux nécessaires à la fabrication de ses machines, de ses pièces détachées et de ses accessoires depuis le Royaume-Uni, les Etats-Unis, l'Allemagne, et le Japon. 3.1.7 Clients Riber dispose de deux catégories principales de clients qui achètent, pour l'une, des machines de production et, pour l'autre, des machines de recherche. Le marché des pièces détachées, des accessoires et des services s'étend pour sa part à ces deux groupes de clients. Le tableau ci-dessous précise la proportion du chiffre d'affaires représenté par le client de Riber le plus important de l’exercice, ainsi que par ses 5 et ses 12 meilleurs clients. Concentration du chiffre d'affaires Plus gros client(2) ................ 5 plus gros clients(2) ............ 12 plus gros clients(2) .......... Chiffre d'affaires total ........... Exercice clos au 31 décembre(1) 2001 2002 2003 (en millions d'euros, sauf pour les pourcentages) 3,30 9,6% 3,93 21,1% 1,87 10,8% 14,35 41,9% 12,18 65,4% 5,45 31,5% 23,94 69,9% 14,92 80,1% 10,00 57,7% 34,24 100,% 18,63 100% 17,32 100% __________ (1) Source : Etats financiers de Riber préparés en application des principes comptables français. (2) Ces clients ne sont pas nécessairement les mêmes d’un exercice à l’autre. Les clients des machines EJM de production Les clients des machines EJM de production de Riber se divisent en trois groupes : des clients qui produisent et 28 commercialisent des tranches épitaxiées destinées aux fabricants de dispositifs électroniques ou optoélectroniques ; des clients qui produisent des tranches épitaxiées et les traitent pour réaliser des dispositifs électroniques ou optoélectroniques destinés aux fabricants de produits industriels ou grand public ; enfin des clients qui produisent des tranches épitaxiées, les traitent pour réaliser des dispositifs électroniques ou optoélectroniques qui sont intégrés dans les produits de cette société cliente. Contrairement au marché atomisé des machines EJM de recherche, le marché actuel des machines EJM de production est très concentré, avec environ 40 clients potentiels. Riber a gagné un nouveau client en 2003 et espère élargir encore sa clientèle grâce au nombre croissant d'applications de la technologie EJM. Parmi les fournisseurs de tranches épitaxiées qui ont acheté des machines EJM de production figurent Procomp Informatics Limited, Picogiga S.A., IQE Ltd., Epinova GmbH, Intelligent Epitaxy Technology Inc. et MBE Technology PTE Ltd. Quant aux entreprises industrielles intégrées ayant acheté ces mêmes machines, on trouve notamment Skyworks Inc., Northrop-Grumman, RF Micro Devices Inc., Sumitomo Electric, Supra, Infineon, Raytheon, Agere, A.O.I., Bookham, I.P.G., Shott Optovance, Triquint, Sharp, NSC, Asahi Kasei et Avanex. Les clients des machines de recherche Les clients des machines de recherche de Riber sont des centres de recherche et des universités qui conduisent des recherches dans le cadre de programmes financés par des Etats, des organisations internationales ou des entreprises industrielles. Ces machines peuvent aussi être utilisées dans le cadre de la formation d'étudiants susceptibles de participer à des projets liés au développement et à l'amélioration des technologies de production des semi-conducteurs composés. Enfin, des entreprises industrielles ont également acquis ce type de machines afin d'effectuer des travaux de recherche ou de réaliser des productions pilotes de dispositifs à base de semi-conducteurs composés. Bien qu'il soit arrivé que des clients achètent plus d'une machine EJM de recherche, cela est relativement rare dans la mesure où un tel achat dépend de l'obtention de nouveaux financements. Parmi les clients qui ont acheté, ces dernières années, des machines EJM de recherche à la société figurent notamment : l’Université de Ulm, l’Université de Berlin, l’Université de Linz, le T.U. Braunschweig, l’Université de Hannovre, l’Université de Freiburg, l’Université d’Iena, l’IEMN, L’Université de Montpellier, le CNRS-LPN, l’INSA de Rennes, l’Université de Karsruhe, l’Université de Humbolt, l’Université de Tokyo, le Nippon Institute of Technology, l’Université de Tokyo, Alps, l’Institut Avancé des Sciences et Technologies du Japon, l’Institut Japonais de Physique et Chimie, l’Université du Michigan, Rockwell, le Naval Research Laboratory, l’Université d’Arkansas, I.T.R.I., l’Université Technologique de Nanyang, l’Université Nationale de Taiwan, l’Université de Kabangsaan, l’Université de Dongguk, K.E.T.I., l’Université National de Cheng Kung, l’Université National de Tsing Hua, l’Institut des Technologies Photonics de Corée. 3.1.8 Marketing et distribution Riber commercialise ses produits par l'intermédiaire d'un réseau mondial de 25 agents ou distributeurs expérimentés. En ce qui concerne les Etats-Unis, Riber dispose d’une filiale détenue à 100 %, Riber Inc.. Les agents et distributeurs, dont la filiale de Riber, liés par des contrats à durée indéterminée ou reconductibles, rendent compte de leurs actions aux responsables des ventes en charge des Amériques, de l'Asie et de l'Europe. Selon leur degré d'implication dans la vente, l'installation ou le service apporté, les agents et distributeurs reçoivent des commissions ou ristournes variant de 5 % à 15 % du montant de la transaction pour les machines de production ou de recherche, et de 15 % à 25 % sur le montant des ventes de pièces détachées ou d'accessoires. Les agents et distributeurs de Riber commercialisent généralement les produits d'autres entreprises relevant de l'industrie de l'instrumentation. Les agents, distributeurs et la filiale de Riber travaillent en étroite collaboration avec les responsables des ventes régionaux dans le but de nouer des relations commerciales avec des prospects, de commercialiser de nouvelles machines et de conclure des ventes. Ils sont aussi en charge du suivi des marchés liés à l'activité de la société. Les responsables régionaux ont notamment pour mission d'apporter un support technique aux agents et distributeurs, ainsi que de développer les stratégies de vente sur leurs territoires respectifs afin de permettre à ces derniers de développer leur clientèle dans les meilleures conditions possibles. Le personnel des laboratoires d'applications et les dirigeants de Riber peuvent aussi être amenés à participer aux efforts de marketing si la force de vente ne dispose pas du savoir-faire nécessaire pour satisfaire certains besoins spécifiques des clients. En 2003, approximativement 30 % du chiffre d'affaires total de Riber était libellé en dollars américains. Bien que les conditions de paiement varient d'un client à l'autre, les clients de machines EJM de production règlent habituellement 40 % du prix de celles-ci lors de la commande, 50 % au moment de la livraison et les 10 % restants une fois celles-ci sont installées et testées. Les conditions de paiement des clients des machines EJM 29 de recherche varient quant à elles en fonction de leurs habitudes commerciales, des versements des fonds de recherche ou d'autorisations gouvernementales. Les délais de règlement demandés aux clients sont de un mois à réception de la facture. Dans la mesure où les machines de recherche sont souvent financées par des fonds publics et que les machines de production sont achetées par des clients qui fournissent des garanties bancaires ou des lettres de crédit irrévocables, Riber estime ne pas être exposée à un risque significatif de défaut de la part de ses clients. Le tableau ci-dessous décrit le chiffre d'affaires de Riber au cours des trois dernières années pour chacune des trois lignes de produits. Chiffre d'affaires par lignes de produits Nb. Machines de production ................. Machines de recherche .................. Pièces détachées, accessoires et services ...................................... Total ........................................... (1) 12 6 — 2001 CA CA (M€) (%) 25,9 75,7% 2,6 7,6% 5,7 34,2 16,7% 100% Exercice clos au 31 décembre(1) 2002 2003 Nb. CA CA Nb. CA CA (M€) (%) (M€) (%) 4 10,2 54,8% 2 3,7 21,4% 4 3,4 18,1% 18 9,9 57,2% — 5,0 18,6 27,1% 100% — 3,7 17,3 21,4% 100% Source : Etats financiers de Riber préparés en application des principes comptables français. En raison des arrondis, des discordances peuvent exister. Le tableau ci-dessous décrit la répartition géographique du chiffre d'affaires de Riber, tant en valeur absolue qu'en pourcentage, pour les trois derniers exercices. Chiffre d'affaires par région Europe ............... Etats-Unis .......... Asie ................... Autres................ Total .................. (1) Exercice clos au 31 décembre(1) 2001 2002 2003 (en millions d'euros, sauf pour les pourcentages) 10,20 29,8% 6,84 36,7% 6,42 37,1% 19,54 57,1% 6,19 33,2% 4,30 24,8% 3,95 11,5% 4,99 26,8% 6,42 37,1% 0,55 1,6% 0,61 3,3% 0,18 1,0% 34,24 100,0% 18,63 100,0% 17,32 100,0% Source : Etats financiers de Riber préparés en application des principes comptables français. En raison des arrondis, des discordances peuvent exister. 3.1.9 Recherche et développement Riber considère que la recherche et développement est un élément important de son succès et entend accentuer dans le futur ses investissements dans ce domaine. Le tableau ci-dessous donne des informations relatives aux dépenses de recherche et développement de Riber depuis 2001 : Frais bruts totaux ....................................................... Remboursements provenant de subventions .................. R&D imputée dans le coût de fabrication des systèmes ... Frais totaux nets ........................................................ Dépenses totales en pourcentage du chiffre d'affaires ..... (1) Exercice clos au 31 décembre(1) 2001 2002 2003 (en milliers d'euros, sauf Pour les pourcentages) 3.626 3.511 4.039 (—) (247) (474) (1.665) (983) (439) 1.961 2.281 3.126 5,7% 12,2% 18,0% Source : Etats financiers de Riber préparés en application des principes comptables français. En raison des arrondis, des discordances peuvent exister. Les efforts de Riber en terme de recherche et développement concernent tout particulièrement les domaines suivants: • le développement de nouveaux équipements et technologies d'épitaxie ; • le développement de nouveaux accessoires ; • l'amélioration des performances des machines EJM existantes ; • l'adaptation aux besoins des machines EJM existantes ; et 30 • la recherche de techniques de fabrication plus efficientes. Au cours de l’exercice 2003, le Laboratoire Commun de Lille, mis en place en juin 2001 en partenariat avec le CNRS, a reçu plusieurs clients souhaitant faire des epiwafers semi-conducteurs composés, notamment Asahi Kasei et NSC. Asahi Kasei, leader mondial pour la fabrication de capteurs magnétiques à effet Hall, a pu évaluer, grâce à ce laboratoire, les mérites techniques des epiwafers fabriqués avec le MBE 49 et mettre au point les étapes du process pour la fabrication de leurs epiwafers. NSC a fait de même pour la réalisation de VCSEL très performants. En juin 2003, deux nouvelles conventions ont été signées avec le CRHEA et le CRMC2 dans le cadre de l’accord de laboratoires communs passé avec le CNRS. Ces laboratoires sont destinés aux applications hyperfréquences (communication moyenne fréquence à forte puissance en milieu hostile) et optoélectronique à base de nitrure de gallium (laser bleu) pour le CRHEA, et aux applications à base de films d’oxydes ultra minces (quelques dizaines d’atomes) pour de potentielles applications CMOS, MRAM et pour des applications nano-technologiques à base de silicium germanium, pour le CRMC2. 3.1.10 Propriété intellectuelle Riber estime que son succès repose davantage sur sa capacité à maintenir sa technologie propre, ses procédés de fabrication et son savoir-faire que sur ses brevets. Alors que la fabrication de la plupart des pièces mécaniques est sous-traitée, la stratégie de Riber vise à conserver les étapes-clefs de production et le savoirfaire en son sein, afin de protéger ses informations relatives aux aspects sensibles du procédé de fabrication. Riber prend également d'autres mesures pour protéger ses données confidentielles, comme le recours au secret commercial et la conclusion d'accords de confidentialité, formels ou non, avec ses employés et ses fournisseurs. Riber a déposé six brevets dans plusieurs pays. Ces brevets, de dates d’échéance variable, couvrent les principaux pays européens et les Etats-Unis. Ils appartiennent à la société-mère Riber SA. Cependant, aucun de ces brevets n'est lié de façon substantielle aux versions actuelles ou futures des machines EJM ou des pièces détachées et accessoires s'y rattachant ou à des versions dont la commercialisation serait envisagée. Riber n'a pas cherché à poser davantage de brevets principalement car elle estime que la conception de la plupart de ses équipements est basée sur des procédés d'ingénierie mécanique déjà connus, et par là-même non-brevetables : le leadership technologique de Riber ne provient pas d'un seul aspect de son procédé de fabrication mais bien plus de l'expérience et du savoir-faire que la société a accumulés en matière de procédés ultravides, de son habileté à concevoir des machines et accessoires répondant aux besoins de ses clients et de sa maîtrise des traitements chimiques et de l'assemblage des pièces mécaniques achetées auprès de ses fournisseurs. Riber a déposé six marques parmi lesquelles figure notamment le nom "Riber" en France. 3.1.11 Concurrents de Riber Marché des machines EJM et des pièces détachées et accessoires s'y rattachant Le marché des machines EJM et des pièces détachées et accessoires s'y rattachant est très compétitif. Le principal concurrents de Riber sur ce marchés est Veeco Applied Epi Inc., qui exercait son activité sous le nom d’Applied Epi Inc. anciennement EPI MBE Products Group au sein de Chorus Corporation, installé aux EtatsUnis. Riber doit aussi faire face à la concurrence de la société anglaise Oxford Instruments qui a repris les actifs de VG Semicon, de la société finlandaise DCA Instruments qui vend des machines d'ultravide pour des usages variés y compris pour l'épitaxie par jets moléculaires, et, dans une moindre mesure, à celle de sociétés qui n'interviennent que sur leurs marchés nationaux respectifs, telles SVT Associates aux Etats-Unis, Omicron en Allemagne, Eiko et Anelva au Japon. Veeco Applied Epi Inc., initialement un important fournisseur de pièces détachées et accessoires pour machines EJM, est devenu le principal concurrent de Riber sur le marché des machines EJM de recherche et de production. Oxford Instruments est qui a repris les actifs de VG Semicon qui était anciennement le principal concurrent de Riber et dont le volume de ventes a considérablement diminué ces dernières années. Le marché des équipements d'épitaxie pour les semi-conducteurs composés Sur le marché plus large des équipements d'épitaxie utilisés dans l'industrie des semi-conducteurs composés, 31 dont le marché des machines EJM forme un segment, les principaux concurrents de Riber sont des fabricants de machines MOCVD de production tels que Emcore Corporation, Aixtron AG, Nippon-Sanso K.K. et Thomas Swan Ltd. Comme il est décrit dans la section 3.1.4 ci-dessus intitulée "Les technologies de production des semi-conducteurs composés", la technologie MOCVD domine le marché des équipements d'épitaxie utilisés pour la production de tranches épitaxiées destinées aux dispositifs opto-électroniques comme les LEDs de haute qualité et les cellules solaires, alors que la technologie EJM est prédominante sur les marchés des équipements épitaxiés destinés aux dispositifs électroniques à haute fréquence. Il peut arriver que des fournisseurs de tranches épitaxiées ou des fabricants industriels de dispositifs à base de semi-conducteurs composés possèdent à la fois des machines de technologie EJM et MOCVD. Ces deux technologies se concurrencent aujourd'hui directement pour la production de tranches épitaxiées utilisées à la fabrication de diodes laser et de certains dispositifs électroniques à haute fréquence. 3.1.12 Réglementation La société est autorisée par les autorités locales à disposer au sein de ses locaux d'une installation de traitement de surface, soumise à déclaration et autorisation, dans laquelle elle utilise des acides minéraux et d'autres agents chimiques pour le traitement de pièces mécaniques. Cette installation classée est conforme aux dispositions de l’arrêté du 4 janvier 1985 relatif au contrôle des circuits d’éliminations des déchets générateurs de nuisances. Elle n’utilise que de très faible volume de substances dangereuses traitées et de déchets toxiques générés. En outre, comme il est expliqué dans la section 3.1.5 ci-dessus intitulée "Les produits de la société — Pièces détachées, accessoires et services", Riber offre à ses clients des services de décontamination chimique et de nettoyage des machines EJM, des pièces détachées et des accessoires s'y rattachant qui peuvent engager sa responsabilité au regard de la réglementation applicable en matière de sécurité et d'environnement. 3.1.13 Personnel L’évolution de l’effectif sur les trois derniers exercices est la suivante : Catégorie d’activité Production et qualité Commercial et marketing Recherche et développement Administration Total France 2001 74 18 26 10 128 2002 67 16 27 9 119 2003 64 17 22 10 113 Au 31 décembre 2003, la moyenne d’âge des non-cadres s’établit à 38 ans, avec une ancienneté moyenne de 10 ans, contre 38 ans de moyenne d’âge et 9 ans d’ancienneté moyenne à la fin de la période précédente. Concernant les cadres, la moyenne d’âge ressort à 40 ans au 31 décembre 2003 et l’ancienneté moyenne s’élève à 11 ans. L’âge moyen était de 39 ans et l’ancienneté moyenne de 11 ans au 31 décembre 2002. Le taux de rotation de l’effectif s’élève à 13 % en 2003, il était de 10 % en 2002. Les dépenses consacrées à la formation des salariés s’élèvent à 86.039 € au 31 décembre 2003, contre 78.311 € l’exercice précédent. Tous les contrats de travail conclus entre Riber et ses salariés sont soumis à la Convention Collective de la Métallurgie. En outre, comme le prévoit la législation, la direction organise des réunions périodiques avec un représentant du personnel. Riber étudie depuis mai 2003 les moyens les plus efficaces d'appliquer la législation française portant sur la réduction de la durée légale hebdomadaire du travail à 35 heures. Un accord devrait être signé avant la fin de l’exercice 2004. Riber estime que les ajustements nécessaires devraient avoir un impact modéré sur ses résultats d'exploitation ou financiers. La société estime que les relations avec ses salariés sont satisfaisantes. 3.1.14 Immobilier Les bureaux, installations de production et de recherche-développement de Riber sont situés dans des locaux de 3.930 m(2) à Rueil-Malmaison (Hauts de Seine). Le 30 août 2001, Riber a acquis le site industriel dont elle occupe 40%, le reste de ce site est actuellement loué à une autre entreprise. La surface totale est de 15.770 m(2), des réserves de disponibilité en surface et locaux permettent de futures extensions. Depuis novembre 2000, Riber occupe une surface complémentaire d’environ 1.000 m(2), située aussi à RueilMalmaison. Le contrat de bail a été conclu en juillet 2000 pour une durée de 9 ans avec la faculté pour Riber de 32 le résilier à l’expiration de chaque période triennale. Riber Inc., filiale de distribution, loue des bureaux dans le New Jersey (USA). Aucune activité de production n’est effectuée sur ce site. Concernant la sécurité des bâtiments, trois systèmes de sécurité sont en place pour protéger le site : - anti-intrusion par une télésurveillance reliée à un P.C. sécurité pendant les périodes d’inoccupation des locaux ; - une détection incendie et eau ; - un système d’accès codé pour les deux portes extérieures. 3.2 FACTEURS DE RISQUES Outre les autres informations contenues dans le document de référence, les acheteurs potentiels des actions de la société devraient considérer avec soin les facteurs suivants lorsqu'ils évaluent la société et ses activités commerciales. 3.2.0 Risques liés à l'industrie des semi-conducteurs composés Les ventes de machines de production par la société seraient affectées dans l'hypothèse d'une diminution de la croissance de la demande pour des produits incorporant des dispositifs à base de semi-conducteurs composés. La demande de machines EJM de production étant fortement liée à la demande de produits incorporant des dispositifs à base de semi-conducteurs composés, le succès de Riber dans la vente de machines EJM de production dépend de la croissance de la demande pour les applications utilisant actuellement des dispositifs à base de semi-conducteurs composés. Parmi ces applications, on peut citer : • les applications pour le marché des télécommunications mobiles telles que les téléphones portables, les combinés PCS, les pagers, les systèmes de communication de point à point utilisés pour relier entre elles des cellules d'un réseau de télécommunications cellulaires, et les équipements destinés à des réseaux locaux de télécommunications mobiles pour le transfert de données dans les écoles, bureaux et entreprises ; • les applications pour le marché des transferts de données comme les équipements pour les réseaux de fibre optique à haut débit terrestre et sous-marin transportant des données sous la forme d'impulsions lumineuses ; • les applications pour le marché de l'électronique grand public telles que les lecteurs de DVD, les récepteurs GPS, des modems adaptés au transfert de données par câble ainsi que les récepteurs pour la télévision directe par satellite (ou récepteurs DBS) ; et • les applications destinées à la réalisation de mesures et d'essais telles que les équipements à grande vitesse utilisés pour tester la performance des dispositifs semi-conducteurs en silicium. Bien que ces applications et les marchés finaux qui y sont liés aient enregistré une croissance considérable au cours des dernières années, leurs taux de croissance pourraient diminuer en raison d'une saturation du marché, de changements technologiques, de l'évolution des goûts des consommateurs, ou d'une baisse des revenus disponibles résultant d'une récession économique globale. Un déclin de la croissance de la demande d'applications utilisant aujourd'hui des dispositifs à base de semi-conducteurs composés entraînerait une baisse de la demande de ces dispositifs, et par conséquent nuirait aux ventes de machines EJM de production de Riber, entraînant ainsi une baisse de son chiffre d'affaires et de sa profitabilité. L'insuffisance des développements et de la production commerciale de nouvelles applications incorporant des dispositifs à base de semi-conducteurs composés pourrait nuire à la croissance et à la profitabilité de la société. A moyen terme, la société estime que le potentiel le plus important de croissance de la demande de machines EJM de production réside dans des applications incorporant des dispositifs à base de semi-conducteurs composés qui sont en cours de développement commercial. Parmi ces applications figurent notamment : • les applications destinées au marché des télécommunications mobiles telles que les téléphones cellulaires conçus pour l'accès à Internet et les équipements pour les systèmes de distribution vidéo comme les systèmes de distribution vidéo par ondes radio, utilisés pour la télévision interactive et la réception en direct 33 d'informations multimedia depuis Internet ; • les applications destinées au marché des transmissions de données à l'instar des multiplexeurs à division d'ondes multiples utilisés pour le transfert de données sur réseaux de fibre optique ; • les applications destinées au marché des équipements électroniques pour l'automobile, comme les radars anti-collision de pointe et les systèmes de télépéages ; et • les applications destinées au marché de l'électronique grand public telles que les décodeurs interactifs pour les services de télévision par Internet. Les marchés pour ce type d'applications sont en phase d'émergence et n'en sont encore qu'à un stade préliminaire de développement. Si ces applications, ainsi que d'autres pouvant potentiellement utiliser des dispositifs à base de semi-conducteurs composés ne se développaient pas, la société pourrait avoir des difficultés à vendre de nouvelles machines EJM de production et sa croissance et sa profitabilité pourraient s'en trouver affectées. La société pourrait avoir des difficultés à vendre des machines EJM et les pièces détachées et accessoires s'y rattachant si elle ne répond pas assez vite aux changements technologiques rapides et aux standards évolutifs de l'industrie des semi-conducteurs composés. L'industrie des semi-conducteurs composés se caractérise par l'évolution rapide des technologies, évolution pouvant avoir des conséquences sur les types de dispositifs à base de semi-conducteurs composés utilisés par les fabricants d'applications électroniques. Le succès de la société dépend largement de sa capacité à : • mener à bien sa stratégie de recherche et développement afin de développer des applications d'épitaxie par jets moléculaires ; • concevoir et vendre des machines EJM, pièces détachées et accessoires de façon à rester compétitive tant sur le terrain des coûts de fonctionnement que sur celui des performances techniques ; • satisfaire la demande pour les machines EJM et pièces détachées ou accessoires grâce à des capacités d'assemblage adéquates et introduire de nouveaux modèles sur le marché de façon opportune ; et • gérer sa recherche et développement de façon à satisfaire les standards évolutifs de l'industrie. Les engagements nécessaires au développement d'une machine EJM sont décidés longtemps avant sa mise sur la marché ; or les standards et la technologie peuvent évoluer pendant que la société développe de nouveaux modèles, entraînant leur obsolescence ou les rendant non compétitifs avant même leur introduction sur le marché. A cette fin, la société continuera de réaliser des investissements et des dépenses significatifs en matière de recherche et développement. La société se doit donc d'anticiper à la fois la demande future et la technologie dont ses clients auront besoin. Si Riber était dans l'incapacité de développer à temps de nouvelles machines répondant aux besoins des ses clients, son activité pourrait en être affectée. L'activité de Riber serait affectée en cas de retournements périodiques de conjoncture dans l'industrie des semi-conducteurs composés. Le chiffre d'affaires de Riber dépend des décisions de ses clients d'augmenter leurs investissements en procédant à l'acquisition d'une ou plusieurs machines EJM de production. Par analogie avec l'industrie des semi-conducteurs en silicium qui est très cyclique, l'industrie des semiconducteurs composés, qui se développe et dont les produits deviennent des produits de base de plus en plus communs, pourrait connaître des retournements avec des périodes de sur-capacité de production, d'offre excédentaire et des chutes de prix et de chiffre d'affaires. Les retournements de l'industrie des semiconducteurs composés pourraient être sévères et de ce fait réduire de façon significative la demande de capacité de production supplémentaire, et cela y compris pour les machines EJM de production. Les date, durée et gravité d'un retournement éventuel sont imprévisibles. Toutefois un retournement prolongé de conjoncture affectant l'industrie des semi-conducteurs composés aurait des conséquences sur la capacité de Riber à vendre des machines EJM de production, et ses ventes et résultats en pâtiraient. 3.2.1 Risques liés à l'activité de Riber La dépendance de Riber vis-à-vis d'un nombre restreint de clients pour une grande part de ses ventes et l'irrégularité des prises de commandes pourraient avoir des conséquences défavorables 34 importantes sur son résultat d'exploitation. Le portefeuille de clients de Riber a toujours été, et continue d'être, très concentré. Si Riber devait perdre un seul de ses principaux clients ou si un seul d'entre eux diminuait le nombre de ses commandes, le chiffre d'affaires de la société en serait sensiblement affecté. La société estime que les ventes à un petit nombre de clients continueront de représenter une grande part de son chiffre d'affaires dans le futur. Le marché des machines EJM de production est actuellement limité à 40 clients potentiels. De ce fait, les résultats d'exploitation futurs de Riber dépendront à la fois de la condition financière de ses plus importants clients et de sa capacité à leur vendre des machines EJM et les pièces détachées ou accessoires s'y rattachant. Riber ne dispose pas d'engagements à long terme ou irrévocables de la part de ses clients d'acheter des machines et des pièces détachées ou accessoires s'y rattachant. Les machines EJM ayant une durée de vie assez longue, les clients actuels de Riber pourraient ne pas passer de commandes avant l'écoulement d'un long délai suivant l'achat d'une machine. La perte par Riber de l'un ou plusieurs de ses importants clients pourrait nuire à son activité, à sa situation financière et à ses perspectives d'activité (cf. section 3.1.7 — "Clients" pour obtenir plus d'informations sur le portefeuille de clients de Riber). Riber opère dans un marché très compétitif. La concurrence sur le marché des machines EJM et des pièces détachées ou accessoires s'y rattachant est très forte. Riber est en concurrence avec plusieurs sociétés principalement engagées dans la conception, la fabrication et la commercialisation des machines EJM et des pièces détachées ou accessoires s'y rattachant. Les principaux concurrents de Riber sur ce marché sont Veeco qui est installée aux Etas Unis, et Oxford Instruments qui a racheté les actifs de VG Semicon et est installé au Royaume Uni. Les principaux éléments de différenciation sur le marché sont la qualité, le délai de livraison et l'étendue de la gamme de produits. La capacité de Riber à rester compétitif dépend donc de l'amélioration des performances de ses machines EJM et de l'introduction de nouveaux produits afin de satisfaire de façon opportune les besoins des clients. Il se pourrait que les concurrents perfectionnent leurs machines existantes ou développent des générations futures de machines EJM dont le prix, le délai de livraison et la performance seraient meilleurs que ceux des produits développés par Riber. Une pression concurrentielle accrue pourrait mener à une intensification de la concurrence par les prix entraînant une baisse des prix et des marges, qui nuiraient au résultat d'exploitation et à la capacité d'investissement de Riber, nécessaire pour demeurer compétitif. En outre, un concurrent disposant de ressources financières substantielles pourrait acquérir une expertise dans le domaine de la technologie EJM. Si un nouveau concurrent entrait sur le marché des machines EJM et des pièces détachées ou accessoires s'y rattachant, Riber pourrait subir une pression concurrentielle accrue, et sa part du marché des machines EJM pourrait diminuer. Les avancées en matière de technologies de production de semi-conducteurs composés alternatives pourraient réduire la compétitivité de la technologie EJM, dont Riber est dépendante, et entraîner une baisse des ventes de machines EJM. La quasi-totalité des produits de Riber sont liés à la technologie EJM, qui est une technologie parmi d'autres utilisées pour la fabrication de semi-conducteurs composés. Or, les clients de Riber peuvent préférer une technologie concurrente. Par exemple, la technologie MOCVD est actuellement plus compétitive en termes de coûts de production et permet de produire de plus grands volumes de certains types de dispositifs à base de semi-conducteurs composés, tels que LEDs et les cellules solaires. En outre, les avancées de la technologie relative aux alliages de silicium et germanium ont rendu de plus en plus probable qu'au cours des prochaines années, des dispositifs à base de semi-conducteurs composés en alliage de silicium et germanium, qui ne sont pas fabriqués avec la technologie EJM, offriront une alternative compétitive à certains des dispositifs à base de semi-conducteurs composés utilisés dans les applications pour les télécommunications mobiles et les ordinateurs qui, eux, sont fabriqués avec la technologie EJM. Si la technologie MOCVD, celle dérivée de l'alliage de silicium et germanium, ou toute autre technologie permettant la fabrication de semi-conducteurs composés continue à se développer et réduit ou élimine les avantages comparatifs de la technologie EJM, les demandes pour des machines EJM décroîtront et Riber aura peut-être des difficultés à vendre des machines EJM et des pièces détachées ou accessoires. La concurrence en terme de personnel dans le secteur d'activité de Riber est telle que l'activité de celle-ci pourrait être affectée si elle n'est pas capable d'attirer et de retenir du personnel qualifié. Le succès de Riber repose sur les efforts de certains de ses employés clés, parmi lesquels figurent Michel Picault, Président du directoire, Catherine Chaix, Directrice des applications. Il serait difficile de remplacer ces personnes qui ont travaillé de nombreuses années chez Riber. Si l'une d'entre elles, et tout particulièrement 35 Michel Picault, devait quitter Riber, son départ pourrait nuire au développement et à la mise en œuvre de la stratégie à long terme de la société, de ses relations avec ses clients, de son activité et de sa croissance. Il est aussi important pour le succès futur de Riber que la société puisse attirer et retenir du personnel de qualité, tant dans les domaines technique, scientifique, opérationnel, que dans celui du management. La concurrence pour attirer et retenir ce type d'employés, et tout spécialement les scientifiques, est intense. De ce fait, Riber a connu dans le passé certaines difficultés pour embaucher et retenir des employés très qualifiés disposant des qualifications appropriées, et s'attend à des difficultés similaires à l'avenir. Si Riber ne réussissait pas à attirer de nouveaux salariés et à retenir ses salariés actuels, son activité en serait affectée. Riber pourrait connaître de très longs délais avant de recevoir des commandes pour la vente de machines EJM, et pourrait investir son temps et ses ressources à fonds perdus. Les ventes des machines EJM de production de Riber dépendent principalement de la décision d'un client potentiel d'accroître ses capacités de production, ce qui implique en général des investissements importants de sa part. A titre d'exemple, les clients qui commandent pour la première fois une machine EJM de production le font en moyenne environ de huit mois à un an après l'instauration du contact initial avec Riber. Une fois qu'ils ont pris la décision préliminaire d'augmenter leurs capacités de production, les clients de Riber ont besoin de temps pour évaluer les machines EJM de Riber et recevoir les autorisations internes nécessaires à leur achat. Au cours de cette période, la société engage des dépenses de marketing et fournit d'importants efforts commerciaux, y compris au niveau du management. Ces différents investissements matériels et humains pourraient ne pas déboucher sur des ventes, nuisant alors à la profitabilité de la société. L'activité de Riber repose sur un nombre restreint de fournisseurs pour ses matières premières, et ses capacités de production pourraient être affectées si ces derniers interrompaient la fourniture de leurs produits. La société achète des matières premières auprès d'un nombre limité de fournisseurs, voire d'un fournisseur unique, tels que Plansee A.G., H.C. Stark Inc.. L'activité de fabrication de Riber dépend de la fourniture adéquate et ponctuelle de ces matières premières, et l'activité de la société ainsi que sa capacité à satisfaire ses clients seraient affectées si ses relations avec ces fournisseurs venaient à s'interrompre. La centralisation des installations de production de la société augmente les risques d'interruption de l'activité. Toutes les machines EJM de Riber, et les pièces s'y rattachant, sont fabriquées dans des installations situées à Rueil-Malmaison (Hauts de Seine). En raison de la centralisation de son activité de production, Riber est exposée à des interruptions de son activité liées à des coupures de courant, des catastrophes naturelles, des pannes d'équipement ou d'autres troubles localisés. Des interruptions d'activité prolongées pourraient nuire aux relations entre Riber et ses clients et se traduire par la non-réalisation de certaines ou de la totalité des ventes de machines EJM (cf. section 3.1.14 — "Immobilier" pour des informations supplémentaires sur les installations de Riber). Les résultats d'exploitation de Riber sont susceptibles de varier substantiellement du fait du faible volume, du prix de vente élevé et du rythme irrégulier des commandes de machines EJM et ses taux de croissance actuels de diminuer. Les chiffres d'affaires, résultat net et autres résultats d'exploitation de Riber ont varié de manière significative dans le passé et pourraient varier de la même façon à l'avenir en raison de certains facteurs propres à son activité. Riber ne maîtrise pas tous ces facteurs qui comprennent : • les faibles volumes annuels, les rythmes irréguliers des facturations et les prix de vente unitaire élevés des commandes de machines EJM (cf. section 4.1.0 — « Résultat d’exploitation »). D’autre part, les commandes ne sont pas reçues de façon régulière tout au long de l'année; • les capacités de production ainsi que les contraintes pesant sur la possibilité de concevoir, fabriquer et livrer des machines EJM répondant aux besoins des clients au cours de périodes de forte hausse de la demande. Ces différents facteurs pourraient avoir pour conséquence que le niveau des résultats d'exploitation de Riber au cours des prochaines périodes soit inférieur aux prévisions des analystes et des investisseurs, ce qui pourrait entraîner une baisse du cours de l'action. Les délais de production des machines EJM étant élevés, Riber s'expose à des risques en achetant 36 des fournitures et en lançant la fabrication d'une machine EJM avant que ses clients aient passé une commande ou effectué un règlement. Du fait d'un long cycle de production, il peut atteindre 7 mois pour les machines EJM de production, la société doit faire face à des risques d'anticipation des achats de pièces mécaniques ou ensembles électroniques à ses sous-traitants, et en consacrant d'importantes capacités de production à la fabrication de nouvelles machines EJM, et parfois avant même d'avoir reçu un engagement d'achat émanant d'un client ou d'avoir généré un quelconque revenu. Si la société ne pouvait financer ses besoins en fonds de roulement à des conditions acceptables, son résultat d'exploitation et sa profitabilité en pâtiraient. Riber a recours à des moyens limités pour protéger sa propriété intellectuelle et pourrait être accusée d'enfreindre les droits de propriété intellectuelle appartenant à des tiers. La société estime que son succès et sa position concurrentielle repose davantage sur sa capacité à maintenir et protéger sa technologie propre, ses procédés de fabrication et son savoir-faire que sur des brevets. Bien que la société détienne actuellement six brevets dans différents pays, ces droits de propriété intellectuelle ne protègent aucun aspect important des machines EJM, ou des pièces détachées et accessoires s'y rattachant, existantes ou simplement à l'état de projet. Alors que la fabrication de la plupart des pièces mécaniques est sous-traitée, la stratégie de Riber vise à conserver en son sein les étapes clefs de la production ainsi que le savoir-faire en matière de fabrication, afin de protéger les informations relatives aux éléments sensibles de son procédé de fabrication. Riber s'appuie également sur le secret commercial et prend d'autres mesures pour protéger ses données confidentielles telles que la conclusion d'accords de confidentialité, formels ou non, avec ses employés et ses fournisseurs. Si une partie rompait ces accords ou si les mesures prises pour protéger les informations confidentielles de la société n'étaient pas correctement mises en œuvre, la société pourrait ne pas être dédommagée de façon adéquate et sa compétitivité pourrait en être affectée. Il se peut aussi que les concurrents de Riber développent des technologies qui soient protégées par des brevets ou d'autres droits de propriété intellectuelle. Riber ne pourrait alors pas disposer de ces technologies ou bien seulement en disposer à des termes et conditions défavorables pour elle. Enfin, des contentieux, pouvant nécessiter des ressources financières et humaines, pourraient s'avérer nécessaires pour se défendre contre des plaintes déposées par des tiers relatives à la violation de droits intellectuels. L'activité de Riber peut être affectée par des variations de taux de change. Le résultat d'exploitation de Riber peut être affecté par des variations de taux de change, principalement de celui entre l'euro et le dollar américain. En effet, la plupart des charges d'exploitation de Riber sont libellées en euros alors qu'une partie significative de son chiffre d'affaires est libellée en dollars américains ( 30% au cours de l’exercice 2003). La politique de Riber est de surveiller et de réduire ce risque de change, et la société gère son exploitation de façon à atténuer, sans les éliminer, les impacts positifs ou négatifs des variations de change. Des contrats de couverture à terme en devises étrangères sont conclus lors de chaque prise de commande de systèmes. Un contrôle insuffisant ou défectueux des substances dangereuses utilisées dans le cycle de fabrication de Riber ou manipulée lors d'opérations de maintenance pourrait avoir pour conséquence l'engagement de la responsabilité de Riber et une hausse de ses coûts. Bien que la société ne soit pas actuellement exposée à voir sa responsabilité engagée pour non respect de la plupart des dispositions de la réglementation liée à l'environnement, principalement en raison des très faibles volumes de substances dangereuses traitées ou de déchets toxiques générés, elle dispose néanmoins d'une installation de traitement de surface dans son usine à Rueil Malmaison dans laquelle elle est autorisée par un arrêté de 1985 à utiliser des acides minéraux et d'autres agents chimiques pour le traitement des pièces mécaniques. En outre, sur demande de ses clients, Riber offre des services de décontamination chimique et de nettoyage des machines EJM et des pièces s'y rattachant qui requièrent le maniement, et parfois le rejet, de composés à base d'arsenic ou de phosphore et d'autres substances dangereuses. Si les systèmes de contrôle et de sécurité de Riber échouaient à éviter que ces substances se répandent dans l'environnement ou à protéger le personnel d'accidents du travail, la responsabilité de Riber pour violation de la réglementation relative à l'environnement, la santé et la sécurité pourrait être engagée et entraîner des dépenses très importantes. La société n’a pas procédé à l’évaluation chiffrée de ces risques. La société pourrait voir sa responsabilité du chef de ses produits engagée sans être pour autant assurée de manière satisfaisante. La société dispose d'une assurance pour couvrir la responsabilité liée à ses produits s'élevant à 2,3 millions d'euros par an pour les dommages visant les biens et les personnes. Bien que la société estime être couverte 37 de manière satisfaisante pour ces risques, tels qu'une pollution à l'arsenic, un feu de phosphore, ou une fuite d’amoniaque du fait d'une manipulation défectueuse de ce produit, cette assurance pourrait se révéler insuffisante pour couvrir certaines pertes si des dommages exceptionnels devaient se produire, ce qui nuirait à son résultat d'exploitation. La Société est assurée par la compagnie AGF Courtage pour les dommages aux biens et pertes d’exploitation et par la compagnie ZURICH pour la responsabilité civile. Les montants garantis s’élèvent à 26,6 millions d’euros pour les dommages directs et à 7,5 millions d’euros pour les pertes d’exploitation. Les capitaux garantis pour la Responsabilité Civile Exploitation s’élèvent à 7,6 millions d’euros par sinistre et la Responsabilité Civile Après Livraison à 2,3 millions d’euros par sinistre et par an. La Société a aussi souscrit des polices d’assurance pour les marchandises transportées, la flotte automobile, les missions collaborateurs et une assurance voyages. Le montant estimé des primes à payer pour l’ensemble de ces polices s’élève à 170.000 euros. 3.2.2 Risques liés à la cotation des titres La liquidité du marché des actions Riber n'est pas assurée et le prix des actions Riber pourrait être très volatile. Les actions Riber ont fait l’objet d’un placement privé (Règle SEC 144 A) et d’une cotation au Nouveau Marché d’Euronext Paris le 25 mai 2000. Le cours des actions pourrait être très volatile. Par exemple, un manque à gagner en terme de chiffre d'affaires ou de résultat net pourrait avoir un effet négatif immédiat ou important sur le cours des actions Riber. Au cours des années récentes, la bourse a connu des fluctuations de cours et de volume extrêmes qui ont tout particulièrement concerné les cours des actions de nombreuses sociétés de technologie et de celles ayant de faibles capitalisations boursières, fluctuations qui ont souvent été indépendantes des performances opérationnelles de ces sociétés. Ces fluctuations, ainsi que les conditions économiques et boursières générales, pourraient nuire au cours des actions Riber. 3.2.3 Risques liés au marché 3.2.3.1. Risque sur actions Le portefeuille de valeurs mobilières est constituée de SICAV de trésorerie ne générant pas de risques significatifs sur le capital. Au 31 décembre 2003, la société détenait 284.073 actions propres représentant un coût d’acquisition de 1.328.056 euros, soit un coût moyen de 4,67 euros par action acquise. Ces actions ont fait l’objet d’une provision pour dépréciation de 870.698 euros calculée sur la base de 1,61 euro par action correspondant au cours de bourse moyen du mois de décembre 2003. La société possédait aussi 19.864 actions propres acquises dans le cadre du contrat de gestion de liquidité. Le risque est limité aux avances versées dans le cadre de ce contrat. 3.2.3.2. Risque de liquidité En juillet 2002, Riber a contracté, auprès de trois banques, un emprunt hypothécaire de 10 millions d’euros, remboursable sur 15 ans. Ce financement fait suite au rachat du site industriel effectué par Riber SA en août 2001 et permet à Riber de se donner les moyens de la continuité de sa stratégie. Cet emprunt a été souscrit à taux variable. Cet emprunt ne présente pas des covenants qui, en cas de non respect, peuvent provoquer une demande de remboursement anticipé. Au 31 décembre 2003, la trésorerie du groupe s’établit à 9,8 M€. Le montant total des emprunts et dettes financières est de 9,4 M€, dont 0,7 M€ à moins d’un an, 2,6 M€ de un à cinq ans et 6,1 M€ à plus de cinq ans. Compte tenu de la structure de son bilan et de sa position nette de trésorerie, la société ne pense pas présenter un risque de liquidité élevé à ce jour. 38 3.2.3.3. Risque de taux L’emprunt hypothécaire est indexé sur des taux Euribor 3 et 6 mois. En cas d’évolution défavorable des taux, la société pourrait mettre en place une opération de « swap » de taux. L’évolution des taux est analysée chaque semestre par le Conseil de Surveillance. Une hausse de 1 % des taux d’intérêts, calculée sur la position à la clôture de l’exercice, aurait un impact négatif de 94 K€, à comparer à des charges financières de 344 K€ en 2003. 3.2.3.4. Risque de change En 2003, les ventes réalisées en dollars US représentent 30 % du chiffre d’affaires consolidé. La politique de la société est de couvrir systématiquement son risque de change lors de chaque prise de commande de systèmes. A cette fin, des contrats de cession à terme de devises sont souscrits auprès des banques. La plupart des charges d’exploitation sont libellées en euros. Une couverture naturelle se fait entre le chiffre d’affaires résiduel, non couvert, et les charges d’exploitation qui ne seraient pas en euros. 3.3 FAITS EXCEPTIONNELS ET LITIGES SIGNIFICATIFS La société n'est partie à aucun litige qui, pris seul ou dans leur ensemble, pourrait affecter de façon substantielle son activité, sa situation financière, son patrimoine ou son résultat d'exploitation. A la connaissance de la société il n’existe pas de faits exceptionnels ou litiges susceptibles d’avoir ou ayant dans un passé récent un impact significatif sur la situation financière, l’activité, le résultat ou le patrimoine de la société ou de ses filiales. 3.4 ELEMENTS PREVISIONNELS La société ne communique pas d’élément de nature prévisionnelle quantitative ou qualitative aux analystes financiers ou au marché à l’exception du carnet de commandes. 3.5 EVOLUTION RECENTE Au cours du premier semestre 2004 , le groupe RIBER hors Addon a réalisé un chiffre d’affaires de 3,3 M€, en baisse de 33 % par rapport à l’exercice précédent. Ce chiffre d’affaires est composé de 1 machine de production, une MBE49 , et de deux machines de recherche . Au 30 juin 2004, le carnet de commande s’élève à 8,3 M€ contre 9,5 M€ à la même période de l’exercice précédent. En prenant en compte la nouvelle filiale Addon à partir du 1er avril 2004, le chiffre d’affaires du 1er semestre du groupe s’élève à 3,6 M€. Au cours des douze derniers mois, les investissements de nos clients de machines de production sont restés très faibles à cause des capacités de production qui restent excédentaires dans l’environnement économique et sectoriel actuel, alors que le marché des machines de recherche très actif en 2003 reste soutenu en 2004. 3.6 NANTISSEMENTS D’ACTIFS Une hypothèque de premier rang a été consentie en juillet 2002 aux banques pour sûreté du prêt de 10 millions d’euros mis en place à cette même période. Cette hypothèque porte sur l’ensemble du site industriel situé à Rueil-Malmaison. Le capital restant dû sur les emprunts garantis s’élève à 9.343 K€ au 31 décembre 2003. Cela représente 72% du total net des immobilisations corporelles figurant à l’actif du bilan consolidé. 3.7 ENGAGEMENTS HORS BILAN D’après les normes comptables en vigueur, tous les engagements significatifs sont correctement reflétés dans les états financiers arrêtés au 31 décembre 2003 , en bilan et hors bilan. Une analyse détaillée de ces engagements est présentée aux points 15 et 16 de l’annexe des comptes consolidés ( page 65 du présent document ). 39 CHAPITRE 4 — PATRIMOINE — SITUATION FINANCIERE — RESULTATS Tous les montants mentionnés dans ce chapitre sont arrondis au millier d'euros, sauf stipulation contraire. 4.1 COMMENTAIRES DES DIRIGEANTS SUR LA SITUATION FINANCIERE ET LES RESULTATS DE RIBER Cette section relative à la situation financière et à l'activité de Riber doit être lue en conjonction avec ses états financiers consolidés, leurs annexes et les informations à caractère financier contenues dans ce document de référence. Les états financiers consolidés de Riber au 31 décembre 2003 ont été préparés conformément aux principes comptables généralement admis en France. Les ventes de machines sont en général constatées lors de l'expédition (Free on board). Postérieurement à l'expédition, la société supporte des coûts d'installation et de garantie. L'ensemble de ces coûts est provisionné au moment de la constatation du chiffre d'affaires. La société commercialise aussi des composants pour machines EJM et propose un service après-vente et des prestations de maintenance à ses clients. Les ventes de composants et de services sont constatées lorsque les composants sont expédiés et le service rendu. En 2003, 21 % du chiffre d'affaires a été généré par cette activité. Le marché des machines EJM de production présentant un meilleur potentiel de croissance que celui des machines EJM de recherche, Riber a décidé, en 1995, de réorienter graduellement son activité vers la production de machines EJM de production. En 1995, Riber a entrepris des travaux préparatoires de marketing, conception et mise au point d'une machine de production, qui lui ont permis de présenter une version améliorée de la MBE 49 et de vendre, pour la première fois, en 1996, trois machines EJM de production. Les ventes ont ensuite augmenté régulièrement ; sept exemplaires ont été vendus en 1999, quatorze en 2000 et douze en 2001. Les efforts de marketing que Riber a déployés et son expérience sur ce marché lui ont donc permis de réaffecter sensiblement ses capacités de production des machines EJM de recherche vers les machines EJM de production conformément à sa réorientation stratégique. Si la stratégie de la société pour les machines de recherche est de poursuivre une politique de vente plus sélective tenant compte à la fois des marges dégagées sur les ventes et de l'impact potentiel de ces ventes sur les ventes futures de machines de production, le principal objectif de la société est désormais le développement, la production et la commercialisation de machines EJM de production. Cependant, Riber n’a vendu que quatre machines de production en 2002 et 2 en 2003 en raison du ralentissement des investissements dans les télécommunications sans fil et l’optoélectronique de réseaux grandes distances. En France et aux Etats-Unis, la commercialisation des machines Riber est assurée par la société ou sa filiale, Riber Inc.. Des agents commerciaux ou distributeurs indépendants commercialisent les produits dans le reste du monde et sont rémunérés par des commissions ou des remises sur le prix des machines. Au 1er janvier 2001, la filiale allemande Riber GmbH a été cédée, un contrat d’agent a été conclu avec cette dernière. 4.1.0 Résultats d'exploitation Comparaison entre l'exercice 2002 et l'exercice 2003. Chiffre d'affaires. Le chiffre d’affaires s’est établi à 17,3 M€ pour 2003 contre 18,6 M€ pour l'exercice précédent. Au cours de l’exercice 2003, la part du chiffre d’affaires réalisée en Asie a progressé de 28 % par rapport à l’exercice précédent, grâce au dynamisme des investissements de recherche qui ont composé la totalité des ventes de machine dans cette zone. Le chiffre d’affaires a légèrement baissé en Europe de 6% et l’Amérique du Nord a fortement régressé de 31%. Cette baisse du chiffre d’affaires dans ces deux zones résulte de la pression concurrentielle sur les prix, et de l’impact du taux de change USD/€ qui a affecté environ 31% du chiffre d’affaires alors que le nombre de machines vendues a augmenté. Machines de production. Le montant des ventes des machines de production s’est élevé à 3,7 M€ en recul de 64 % par rapport à l’exercice précédent, avec la livraison de 2 machines, une MBE 49 pour des applications optoélectroniques et une MBE 6000 pour des applications microélectroniques. La faiblesse des ventes de machine de production provient d’un marché toujours marqué par les surcapacités de production. Les machines de production représentent 22 % du chiffre d’affaires. Machines de recherche. Le montant des ventes de machines de recherche s’est élevé à 9,9 M€ en forte progression ( + 191% ) avec 18 machines vendues en 2003 contre 4 en 2002 . Cette forte croissance des ventes résulte d’une très forte augmentation du nombre de projets de recherche pour des applications 40 nouvelles qui utiliseront des matériaux prometteurs comme le GaN, et du formidable succès de la machine modèle Compact 21 auprès de la communauté scientifique mondiale. Pièces détachées, accessoires et services. Les ventes d’accessoires ont fléchi de 25 %, et s’établissent à 3,6 M€. Coûts des ventes et marges brutes. La marge brute avant provision pour dépréciation de stocks s’établit à 3,6 M€, soit 21 % du chiffre d’affaires, contre 36 % à la même période de l’exercice précédent. La baisse de la marge brute est due à l’impact négatif du taux de change USD/$ pour 1,0 M€, à l’augmentation dans le CA de la part des machines de recherche dont les marges sont plus basses pour également 1,0 M€, et à la dégradation des prix de vente moyen des machines dans un environnement commercial très compétitif où l’offre excède la demande . Autres charges d'exploitation Charges commerciales. Les charges liées à la commercialisation des produits de Riber sont passées de € 3.501.000 en 2002 à € 2.997.000 en 2003. Cette diminution des charges commerciales s’explique par des efforts de contrôle des coûts, la baisse de l’activité ainsi que le reclassement de certains frais de développement vers le coût des ventes . Charges administratives. Les charges administratives de Riber sont en diminution sur la période, passant de € 1.766.000 en 2002 à € 1.563.000 en 2003. Cette diminution s’explique essentiellement par une réduction des honoraires payés du fait d’opérations exceptionnelles en 2002 ( rachat du site de Rueil ) et d’une reprise en interne de certains travaux juridiques . Charges nettes de recherche et développement. Les charges nettes de recherche et développement ont augmenté, passant de € 2.281.000 en 2002 à € 3.126.000 un an plus tard. Cette progression s’explique par l’ouverture en cours d’année de 2 nouveaux laboratoires communs Riber/CNRS ainsi que l’augmentation des coûts liés au programme de recherche européen INVEST . Les frais bruts de recherche et développement, c'està-dire avant imputation dans le coût des ventes des systèmes sur des affaires nouvelles ou des demandes spécifiques réalisées à la commande, s’élèvent à € 3.500.000 au titre de l’exercice 2003 contre € 3.300.000 l’exercice précédent. Autres produits et charges d'exploitation. Les autres produits et charges d'exploitation font ressortir un produit net de € 193.000 en 2003 contre une charge nette de € 1.199.000 pour la période précédente. La charge nette de l’exercice 2002 s’expliquait essentiellement par la comptabilisation d’une provision d’un montant de € 1.052.000 constituée sur un client devenu douteux. Cette charge exceptionnelle ne s’est pas renouvelée en 2003. Charges et produits financiers. Riber a constaté un produit financier net de € 260.000 en 2003 contre un produit financièr net de € 42.000 en 2002. Impôts sur les résultats. Riber a continué à utiliserl’option fiscale de report en arrière des déficits, ce qui a permis de constater un crédit d’impôts de € 117.199 contre € 2.941.000 au niveau de Riber SA et de € 61.000 au niveau de Riber Inc en 2002. Comparaison entre l'exercice 2001 et l'exercice 2002. Chiffre d'affaires. Le chiffre d’affaires s’est établi à 18,6 M€ pour 2002 contre 34,2 M€ pour l'exercice précédent. Les facturations de machines de production ont consisté en 3 MBE 49, dont 2 MBE 49 couplées pour le client Sharp. Au cours de l’exercice 2002, la part du chiffre d’affaires réalisée en Asie a progressé de 25 % grâce aux applications optoélectroniques DVD alors que l’Europe a reculé et que l’Amérique du Nord a fortement régressé. Le recul des ventes en Amérique du Nord et en Europe est dû à l’arrêt des investissements dans les réseaux de fibres optiques grandes distances dont les fabricants sont principalement concentrés dans ces deux régions du monde. Machines de production. Les ventes de machines de production se sont élevées à 10,2 M€, en baisse de 61,0 % par rapport à l’exercice précédent. Cette baisse s’explique par la poursuite de la faiblesse des investissements dans les télécommunications sans fil et par l’arrêt des investissements dans l’optoélectronique de réseaux grandes distances. Les machines de production représentent 54,8 % du chiffre d’affaires. Machines de recherche. Les ventes de machines R&D ont progressé de 31 %, et s’élèvent à 3,4 M€. 41 Pièces détachées, accessoires et services. Les ventes d’accessoires ont fléchi de 11,9 %, et s’établissent à 5,0M€. Coûts des ventes et marges brutes. La marge brute avant provision pour dépréciation de stocks s’établit à 6,7 M€, soit 36,1 % du chiffre d’affaires, contre 41,7 % à la même période de l’exercice précédent. La baisse de la marge brute est due à une sous-activité du personnel productif évaluée à 1,0 M€. Cette sous-activité a été utilisée pour réorganiser la production, permettant une réduction de la durée du cycle de fabrication des machines à 7 mois. La marge brute après provision s’établit à moins 3,2 M€ en raison de l’augmentation des provisions pour dépréciation de stock d’un montant de 10,0 M€, alors qu’elles s’élevaient à 1,7 M€ pour l’exercice 2001. Ces provisions proviennent de la méthode de dépréciation des stocks de la société et d’une provision exceptionnelle constituée sur l’encours en raison du manque de visibilité sur les décisions d’achat de nos clients de machines de production. Autres charges d'exploitation Charges commerciales. Les charges liées à la commercialisation des produits de Riber sont passées de € 3.801.000 en 2001 à € 3.501.000 en 2002. Cette diminution des charges commerciales s’explique par la non récurrence de charges constatées l’exercice précédent. Charges administratives. Les charges administratives de Riber sont en diminution sur la période, passant de € 2.156.000 en 2001 à € 1.766.000 en 2002. Cette diminution s’explique par une réduction des honoraires et la constatation de produits de location immobilière pour une année pleine. Charges nettes de recherche et développement. Les charges nettes de recherche et développement ont augmenté, passant de € 1.961.000 en 2001 à € 2.281.000 un an plus tard. Cette progression s’explique par l’appréhension en année pleine du coût de fonctionnement du laboratoire de Lille. Les frais bruts de recherche et développement, c'est-à-dire avant imputation dans le coût des ventes des systèmes sur des affaires nouvelles ou des demandes spécifiques réalisées à la commande, s’élèvent à € 3.300.000 au titre de l’exercice 2002 contre € 3.626.000 l’exercice précédent. Autres produits et charges d'exploitation. Les autres produits et charges d'exploitation font ressortir une charge nette de € 1.199.000 en 2002 contre un produit net de € 263.000 pour la période précédente. La charge nette de l’exercice 2002 s’explique essentiellement par la comptabilisation d’une provision d’un montant de € 1.052.000 constituée sur un client devenu douteux. Cette provision présente un caractère exceptionnel en raison des modalités de paiements accordées à ce client. Charges et produits financiers. Riber a constaté un produit financier net de € 42.000 en 2002 contre une charge financière nette de € 41.000 en 2001. L’exercice précédent avait été impacté par un résultat de change négatif de € 585.000 provenant essentiellement d’une annulation de commande libellée en dollars américains et qui avait fait l’objet d’une couverture à terme. Pour 2002, la charge d’intérêt de l’emprunt de 10 M€, contracté en juillet 2002 et qui s’élève à € 216.000, a été couverte par des produits de placement de la trésorerie pour un montant de € 319.000. Impôts sur les résultats. Riber a utilisé l’option fiscale de report en arrière des déficits, ce qui a permis de constater un crédit d’impôts de € 2.941.000 au niveau de Riber SA et de € 61.000 au niveau de Riber Inc. 4.1.1 Trésorerie de la société Les flux nets de trésorerie générés par l'activité de Riber ressortent négatifs de 5,4 M€ en 2003 ; ils ressortaient négatifs de 2,0 M€ en 2002. Cette diminution est liée à une forte facturation sur les 2 derniers mois de l’exercice qui ont entraîné une augmentation du poste clients ainsi qu’à une baisse du poste fournisseurs du fait de la résolution d’un litige important. Au 31 décembre 2003, la trésorerie disponible était de 9,8 M€ contre 16,7 M€ en 2002. Les fonds sont détenus majoritairement par Riber SA. Riber a réalisé 1,0 M€ d'investissements corporels en 2003, contre 0,7 M€ en 2002. Ces investissements ont été financés par la trésorerie générée par Riber (cf. section 4.1.2 — « Politique d’investissements »). 42 4.1.2 Politique d'investissements Le montant global des investissements corporels s’est élevé à € 973.000 sur l’exercice, contre € 720.000 en 2002. Le détail par nature et mode de financement des investissements réalisés au cours des trois derniers exercices sont donnés dans l’annexe des comptes consolidés, dans la section 4.2.1, notes 4 et 5. Au 31 janvier 2000, Riber SA possédait Riber Inc. et de Riber GmbH, les deux filiales de commercialisation détenues à 100 % . En décembre 2000, Riber S.A. a cédé sa filiale allemande pour un deutschmark, cette cession prenant effet au 1er janvier 2001. Au 31 mars 2004 Riber a acquis 100% de la société française Addon. Ces investissements ont été essentiellement financés grâce aux liquidités disponibles de la société et, pour le solde, par recours au crédit-bail. A l'exception de la participation dans sa filiale américaine, la totalité des investissements de Riber sur cette période a été réalisée en France. Les investissements sont essentiellement constitués par des investissements en Recherche et Développement (création de laboratoires communs Riber/CNRS, logiciels, prototypes, etc….), des investissements informatiques et des investissements de matériel et outillage permettant d’assurer le renouvellement ou l’amélioration du matériel existant. Riber dispose actuellement de capacités de production suffisantes pour faire face à une croissance du chiffre d’affaires. 4.1.3 Carnet de commandes Le carnet de commandes de Riber s’élevait à 5,0 M€ au 31 décembre 2003 ce qui représente une baisse de 51% par rapport au carnet de commande au 31 décembre 2002 qui s’élevait à 10,2 M€. Cette baisse du carnet de commandes résulte de la forte facturation au 4ème trimestre 2003 et de plusieurs décalages de prises de commandes qui se sont reportées sur le début de l’année 2004. Au 30 juin 2004 le carnet de commandes s’établit à 8,3 M€ . 43 4.2 PRESENTATION DES COMPTES 4.2.1 Comptes consolidés RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES CONSOLIDES (Exercice clos le 31 décembre 2003) Aux Actionnaires GROUPE RIBER S.A. 133, boulevard National 92500 Rueil Malmaison Mesdames, Messieurs, En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons procédé au contrôle des comptes consolidés de la société RIBER relatifs à l'exercice clos le 31 décembre 2003, tels qu'ils sont joints au présent rapport. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le directoire. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes. Opinion sur les comptes consolidés : Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d'ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l'opinion exprimée ci-après. Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les entreprises comprises dans la consolidation. Justification de nos appréciations : En application des dispositions de l’article L.225-235 du Code du Commerce relatives à la justification de nos appréciations, et qui s’appliquent pour la première fois à cet exercice, nous portons à votre connaissance les éléments suivants : votre société constitue des provisions pour dépréciations des stocks qui sont décrites dans la note 2.6 de l’annexe. Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes comptables, nous avons procédé à la revue du caractère approprié des modalités de dépréciation des stocks eu égard aux conditions de marché auxquels ces stocks sont destinés. Nous nous sommes également assurés de leur correcte application et du caractère approprié de l’information donnée en annexe à ce titre. Les appréciations que nous avons porté sur ces éléments s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit qui porte sur les comptes annuels pris dans leur ensemble et ont donc contribué à la formation de l’opinion exprimée dans la première partie de ce rapport. Vérifications et informations spécifiques : Par ailleurs, nous avons également procédé à la vérification des informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. Paris, le 18 mai 2004 Les Commissaires aux Comptes PricewaterhouseCoopers Audit Joel ROMEI BOISSIERE EXPERTISE AUDIT Tita A. ZEÏTOUN 44 BILAN ACTIF En milliers d'euros Note 31 Décembre 2003 31 Décembre 2002 31 Décembre 2001 Net Net Net ACTIF IMMOBILISE Immobilisat ions incorporelles (4) 99 239 398 Immobilisations corporelles Terrain Bâtiments Outillage industriel Matériel de transport Matériel de b u r e a u Autres immobilisations corporelles Immobilisations corporelles en cours (5) (5) (5) (5) (5) (5) (5) 5 734 3 418 2 470 46 268 1 035 0 5 734 3 612 2 361 23 291 1 120 0 5 734 3 805 2 304 51 299 1 261 0 12 972 13 140 13 453 35 37 52 13 105 13 417 13 903 14 714 8 6 123 4 812 9 765 18 552 191 4 322 5 386 16 733 28 903 533 7 808 2 278 9 613 TOTAL DE L'ACTIF CIRCULANT 35 422 45 184 49 135 TOTAL DE L'ACTIF 48 527 58 601 63 038 Immobilisations financières (6) TOTAL DE L'ACTIF IMMOBILISE ACTIF CIRCULANT Stock et en -c o u r s Avances et acomptes sur commandes Clients et comptes rattachés Autres créances et comptes de régularisation Disponibilités et placements (7) (8) (9) (11) 45 BILAN PASSIF En milliers d'euros Note 31 Décembre 2003 31 Décembre 2002 31 Décembre 2001 CAPITAUX PROPRES Capital social Pr i m e s Réserves Ecart de conversion Résultat groupe 3 036 33 555 1 556 77 -3 808 3 012 33 555 10 841 30 -9 284 3 012 33 555 7 672 9 3 167 34 416 38 154 47 415 0 0 34 416 38 154 47 415 (12) 617 612 511 Dettes financières Emprunts et dettes auprès des éts de crédit Emprunts et dettes financières diverses (11) (13) 0 9 527 0 10 100 39 Dettes Avances et acomptes reçus sur commandes Dettes fournisseurs et comptes rattachés Autres dettes et comptes de régularisation (8) (10) 273 1 968 1 725 2 764 4 264 2 706 5 546 7 042 2 485 TOTAL DES DETTES 13 494 19 835 15 113 TOTAL DU PASSIF 48 527 58 601 63 038 CAPITAUX PROPRES PART DU GROUPE (20) INTERETS MINORITAIRES TOTAL DES CAPITAUX PROPRES Provisions pour risques et charges 0 DETTES 46 COMPTE DE RESULTAT En milliers d'euros Note Chiffre d'affaires Coût des ventes (17) 31 Déc. 2003 (12 mois) 31 Déc. 2002 (12 mois) 31 Déc. 2001 (12 mois) 17 228 - 13 564 18 634 -11 903 34 240 - 19 970 3 663 6 731 14 270 -409 - 2 997 - 3 126 - 1 563 193 - 9 980 - 3 501 - 2 281 - 1 766 - 1 199 - 1 681 - 3 801 - 1 961 - 2 156 263 -4 239 -11 997 4 933 260 42 - 41 -3 979 -11 955 4 892 170 2 672 - 1 725 RESULTAT NET DES ENTREPRISES INTEGREES -3 808 -9 284 3 167 RESULTAT NET DE L'ENSEMBLE CONSOLIDE -3 808 -9 284 3 167 0 0 0 -3 808 -9 284 3 167 MARGE BRUTE Provisions sur stocks Charges commerciales Charges de recherche et développe m e n t Charges administratives Autres charges et produits d'exploitation (23) RESULTAT EXPLOITATION Charges et produits financiers (24) RESULTAT COURANT DES ENTREPRISES INTEGREES Impôts sur les résultats (14) Intérêts minoritaires RESULTAT NET (PART DU GROUPE) Résultat de base par action (2.15) -0,21 - 0,50 0,17 Résultat dilué par action (2.15) -0,20 - 0,48 0,17 47 TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE (en milliers d'euros) FLUX DE TRESORERIE LIES A L'ACTIVITE 31 décembre 2003 31 décembre 2002 31 décembre 2001 -3 808 -9 284 3 167 1 358 0 0 28 2 880 -1 022 0 1 -22 378 0 5 -2 423 -7 424 3 527 3 838 -1 503 -5 309 -2 974 10 351 827 -5 798 5 380 -12 214 9 590 -13 834 -16 458 -5 396 -2 044 -12 931 -96 -973 -180 -720 -259 -11 783 Cessions d'immobilisations 0 13 0 Variation nette des prêts et créances financières 3 -57 78 -1 067 -944 -11 964 Emissions d'emprunts Remboursements d'emprunts Acquisition ou cession d'actions d'auto -contrôle Augmentation de capital et prime d'émission 111 -684 0 22 10 114 -54 2 0 3 -52 -1 325 1 = Flux net de trésorerie lié aux opérati ons de financement -551 10 063 -1 374 46 0 44 0 -18 -3 VARIATION DE TRESORERIE -6 968 7 119 -26 290 Trésorerie d'ouverture Trésorerie de clôtur e 16 733 9 765 9 613 16 733 35 903 9 613 Variation de trésorerie -6 968 7 119 -26 290 Résultat consolidé Elimination des charges et produits sans incidence sur la trésorerie A m o r t i s s e m e n t s e t p r o v i s i o n s (1) Variation nette des impôts différés Q u o t e -p a r t d e s u b v e n t i o n v i r é e e n r é s u l t a t Plus -v a l u e s d e c e s s i o n , n e t t e s d ' i m p ô t = Marge brute d'autofinancement des sociétés intégrées Variation du besoin en fonds de roulement lié à l'activité Stocks Créances Dettes Sous-total = Flux de trésorerie généré par l'activité FLUX DE TRESORERIE LIES AUX OPERATIONS D'INVESTISSEMENT Acquisitions d'immobilisations Incorporelles Cor p o r e l l e s = Flux net de trésorerie lié aux opérations d'investissement FLUX DE TRESORERIE LIES AUX OPERATIONS DE FINANCEMENT Incidence des variations de change Incidence des variations de périmètre (1) à l'exclusion des provisions sur actif circulant 48 TABLEAU DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES (en milliers d'euros) Capital Situation au 31décembre 2000 Affectation du résultat Résultat consolidé de la période Augmentation de capital Acquisition ou cession de titres d'autocontrôle Variation des écarts de conversion Autres mouvements Situation au 31décembre 2001 Affectation du résultat Résultat consolidé de la période Augmentation de capital Acquisition ou cession de titres d'autocontrôle Variation des écarts de co n v e r s i o n Autres mouvements Situation au 31 décembre 2002 Affectation du résultat Résultat consolidé de la période A u g m e n t a t i o n de c a p i t a l Acquisition ou cession de titres d'autocontrôle Variation des écarts de conversion Mouvements Situation au 31 décembre 2003 Primes 3 010 33 555 Réserves Résultat consolidées de l'exercice 1 984 7 042 7042 - 7042 3167 Autres Ecart de Titres ent. conversion consolidante -10 0 Total autres -10 2 -28 -1 3 012 33 555 3 167 3 167 -3 167 -9 284 9 -1 325 - 1 316 47 415 0 0 0 2 21 0 0 -9 284 0 2 21 0 - 1 293 38 154 0 0 0 0 48 0 0 -3 808 22 0 48 0 - 1 246 34 416 2 3 012 33 555 23 21 12 164 -9 284 - 9 284 9 284 -3 808 30 -1 323 -1 48 3 036 33 555 2 879 -3 808 78 0 3 167 2 -1 325 -9 -1 - 1325 19 0 0 0 45 582 -1325 19 8 997 Tot a l c a p i t a u x propres -1 323 49 NOTES ANNEXES AUX COMPTES CONSOLIDES AU 31 DECEMBRE 2003 1. NATURE DE L’ACTIVITE ET PRINCIPES COMPTABLES 1.1 Nature de l’activité et historique de la société Riber SA et ses filiales (« le Groupe ») développent, fabriquent et vendent du matériel et des accessoires d’épitaxie destinés à l’industrie des semi-conducteurs conçus à partir de la technologie de l’épitaxie par jets moléculaires (technologie EJM appelée aussi MBE, molecular beam epitaxy). 1.2 Principe de consolidation Les comptes consolidés sont établis conformément aux dispositions de la législation française et notamment aux dispositions du règlement 99-02 du Comité de réglementation comptable du 29 avril 1999. Les filiales dans lesquelles RIBER SA exerce un contrôle exclusif sont consolidées par intégration globale. A compter du 1er janvier 2001, RIBER SA consolide son unique filiale de commercialisation, Riber Inc., par intégration globale. Les états financiers de la société consolidée, établis selon les règles et principes comptables en vigueur dans son pays, sont retraités afin d’appliquer les règles et principes retenus par le Groupe. Les sociétés du Groupe clôturent leur exercice social le 31 décembre. 1.3 Conversion des états financiers des filiales étrangères Les états financiers de la filiale américaine Riber Inc. ont été convertis selon les principes suivants : - le compte de résultat est converti au taux moyen de l’exercice, les postes d’actif et de passif ont été convertis en euro sur la base des cours de clôture de l’exercice, les différences de conversion engendrées par la variation des cours de change sont incluses dans les capitaux propres au poste « Ecart de conversion ». 2. METHODES ET REGLES D’EVALUATION 2.1 Constatation des produits Les ventes de systèmes sont constatées lorsque la propriété et le risque sont transférés au client, ce qui est généralement le cas lors de l'expédition. Postérieurement à l'expédition, la société supporte des coûts d'installation et de garantie. L'ensemble de ces coûts est provisionné respectivement en charges à payer et en provisions pour risques et charges lors de la constatation du chiffre d'affaires. 2.2 Frais de recherche et développement Les frais de recherche et développement sont constatés en charges de l’exercice. 2003 Frais bruts Frais imputés dans le coût de fabrication des systèmes 3.5 0.4 2002 2001 (en millions d’euros) 3.3 3.6 1.0 1.7 50 2.3 Autres immobilisations incorporelles Les autres immobilisations incorporelles correspondent essentiellement à des logiciels acquis et amortis sur un ou trois ans. 2.4 Immobilisations corporelles Les immobilisations corporelles figurent au bilan pour leur coût d’acquisition ou de production. Les amortissements sont calculés suivant les modes linéaires ou dégressifs en fonction de la durée de vie prévue. Bâtiments Matériel et outillage industriels Agencements et installations Matériel de transport Matériel informatique Mobilier 2.5 Durée Mode 20 ans 3 à 10 ans 5 à 10 ans 10 ans 5 ans 3 à 5 ans 10 ans Linéaire Linéaire Dégressif Linéaire Linéaire Linéaire/Dégressif Linéaire Biens acquis en crédit-bail Lorsque le Groupe est locataire d’un bien par un contrat de location longue durée ou de crédit-bail présentant les caractéristiques d’une acquisition, la valeur vénale du bien est immobilisée et amortie selon la méthode ci-dessus et la dette correspondante est inscrite au passif. 2.6 Stocks Les stocks des produits fabriqués, finis ou semis finis sont comptabilisés à leur prix de revient constitué par leur coût de production comprenant les consommations, les charges directes et indirectes de production et les amortissements des biens concourant à la production. Une provision pour dépréciation est constituée lorsque leur valeur brute est supérieure à leur valeur de réalisation. La valeur brute des matières et des approvisionnements comprend le prix d’achat et les frais accessoires valorisée selon la méthode du coût unitaire moyen pondéré. Les stocks de matières et d’approvisionnements font l’objet d’une dépréciation tenant compte de leur valeur d’utilité déterminée notamment en fonction de leur consommation. Cette provision est déterminée en fonction d’un taux de rotation représentant le consommation antérieure. La société RIBER SA détient au 31 décembre 2003 un stock de métaux (tantale, molybdène) d’un montant de 5 millions d’euros. Ce stock représente plusieurs années de consommation et ne fait pas l’objet de dépréciation en raison de son caractère stratégique pour la production de Riber SA. Au 31 décembre 2003, la provision exceptionnelle de 2,8 millions d’euros constatée en 2002 en prévision d’un risque de mévente de certaines machines de production a été conservée. 2.7 Transactions en devises étrangères Les transactions réalisées en devises sont converties au cours du jour de la date de transaction. Les soldes des actifs et passifs libellés en devises sont convertis au cours du jour de la clôture, les gains et pertes de change latents résultant de ces conversions sont portés au compte de résultat. Au 31 décembre 2003, le résultat net de change est un gain net de 361 milliers d’euros. 2.8 Créances d’exploitation Les créances d’exploitation sont comptabilisées à leur valeur brute. Les créances douteuses ou litigieuses font l’objet de provisions pour dépréciation calculées en fonction de la perte probable. 51 2.9 Provisions pour risques et charges Des provisions sont comptabilisées lorsque, à la clôture de l’exercice, il existe une obligation du Groupe, à l’égard d’un tiers dont il est probable ou certain qu’elle provoquera une sortie de ressources au bénéfice de ce tiers, sans contrepartie au moins équivalente attendue de celui-ci. Provisions pour garantie Les systèmes vendus bénéficient d’une garantie d’un an à compter de la date de leur mise en service effective. A ce titre, une provision est constituée pour toutes les garanties en cours à la date de clôture. Cette provision est déterminée de la manière suivante : un coefficient, correspondant aux coûts de garantie de la période rapportés au chiffre d’affaires ayant généré ces dépenses, est appliqué au chiffre d’affaires sous garantie à la clôture de l’exercice. Provision pour litiges La société et sa filiale peuvent être impliquées dans certaines procédures contentieuses qui font l’objet de provision en fonction du risque estimé. Le Groupe considère que le dénouement des litiges et des procédures, lorsqu'il interviendra, n'aura pas d'impact sur la situation financière, son résultat et son financement. 2.10 Impôts différés Les impôts différés sont déterminés selon la méthode du report variable pour toutes les différences temporaires entre la base fiscale et la base comptable des actifs et passifs. Les taux d’impôts ayant été entérinés par un texte de loi sont retenus pour déterminer les impôts différés. Les impôts différés actif sont provisionnés à hauteur du montant des impôts différés passif en application du principe de prudence. Les principales différences temporaires sont liées aux provisions non déductibles fiscalement, aux provisions pour retraite et autres avantages liés à l’emploi, ainsi qu’au déficit reportable. 2.11 Retraites et autres engagements vis à vis du personnel Les montants des engagements du Groupe en matière de pensions, de compléments de retraite et d’indemnités de départ en retraite sont comptabilisés sous forme de provisions estimées sur la base d’évaluations actuarielles. Ces indemnités provisionnées sont payables lors du départ en retraite des salariés sous condition de leur présence dans le Groupe à la date de leur départ en retraite. Ces engagements ont été calculés selon une méthode rétrospective avec projection des salaires en appliquant les principales hypothèses actuarielles retenues suivantes : - taux taux taux taux d’actualisation des Indemnités de Fin de Carrière d’actualisation des Indemnités pour Médailles du Travail d’inflation de revalorisation annuelle des salaires 5,00 4,20 2,00 3,50 % % % % Le tableau suivant permet d’effectuer le rapprochement entre l’évaluation des engagements et la provision constituée dans les états financiers consolidés figurant en « provision pour risques et charges » au 31 décembre 2003. 52 Ecarts actuariels différés Ecart de transition (en milliers d’euros) (32) - Valeur actuelle des engagements futurs 31 décembre 2000 Coûts des services Charge d’intérêt Amortissement écart de Transition Amortissement du gain actuariel net Prestations payées Pertes et gains actuariels 31 décembre 2001 Coûts des services Charge d’intérêt Amortissement écart de Transition Amortissement du gain actuariel net Prestations payées Pertes et gains actuariels 31 décembre 2002 Coûts des services Charge d’intérêt Amortissement écart de Transition Amortissement du gain actuariel net Prestations payées Pertes et gains actuariels 31 décembre 2003 2.12 393 23 22 22 (3) (3) (22) 433 46 24 4 507 26 16 (63) 486 (22) (54) (19) (1) 4 (70) 3 (7) (74) Provision comptabilisée 425 23 22 22 (3) (3) 487 46 24 19 1 577 26 16 (3) (63) 7 560 Intéressement et plan d’épargne salariale L’application de la formule légale de la participation des salariés s’est traduite par une charge à payer de 22.575 euros au 31 décembre 2001 et aucune charge au titre des exercices 2002 et 2003. Riber Inc. a mis en place un plan d’épargne salariale dont bénéficient tous les salariés employés à plein temps. Ce plan donne la possibilité aux salariés concernés d’épargner une partie de leur rémunération et parallèlement la société complète cette épargne. La contribution de la société est déterminée annuellement à la discrétion du Conseil d’Administration. Cette contribution au titre de l’exercice n’est pas significative. 2.13 Estimations En conformité avec les principes comptables français ,la production d’états financiers peut nécessiter de la part des dirigeants certaines estimations qui affectent le montant des actifs et passifs figurant au bilan, certains éléments du compte de résultat ou les montants inclus dans les notes annexes. Il est possible que la réalité se révèle différente de ces estimations et hypothèses. 2.14 Critères d’appréciation retenus pour l’identification des opérations exceptionnelles Les éléments ne se rapportant pas aux activités ordinaires de l’entreprise sont comptabilisés dans le résultat exceptionnel. Les éléments des activités ordinaires même exceptionnels par leur fréquence ou leur montant sont compris dans le résultat courant. 2.15 Résultat par action Le résultat par action non dilué est obtenu en divisant le résultat net par le nombre moyen sur la période d’actions composant le capital. Pour le résultat par action dilué, la moyenne pondérée des actions ordinaires en circulation est ajustée pour tenir compte de la conversion en actions ordinaires potentiellement dilutives, des options accordées au personnel. 53 31 Décembre 2003 31 Décembre 2002 31 Décembre 2001 18,623,869 18,519,999 18,523,70 9 Actions ordinaires potentielles dans l’hypothèse de l’exercice de la totalité des bons/options de souscription 793,813 _________ 831,540 ________ 566,937 ________ Moyenne pondérée des actions ordinaires et potentiellement dilutives servant à calculer le résultat par action dilué 19,417,682 ======== Moyenne pondérée des actions ordinaires composant le capital et servant à calculer le résultat par action non dilué 19,351,539 ======== = 19,090,64 6 ======= == Les titres auto-détenus portés en déduction des capitaux propres consolidés ont été exclus du nombre moyen pondéré des actions en circulation pour leur montant existant au 31 décembre 2003, soit 284.073 actions, ainsi que les titres auto-détenus par le contrat d’animation, soit 19.864 actions. Le calcul est effectué en prenant pour hypothèse que les fonds sont recueillis à la date d'émission des bons de souscription d'actions et sont supposés être affectés au rachat d'actions au prix du marché. 3. INFORMATIONS RELATIVES AU PERIMETRE DE CONSOLIDATION Sociétés consolidées par intégration globale Société Siège Riber SA 133 boulevard National 92500 RUEIL MALMAISON France 3880 Park Avenue, Edison NJ 08820 USA Riber Inc % contrôle % d’intérêt Mère mère 100 100 Nouvelle adresse à compter du 19/01/2004 : 15 Liberty Street, Metuchen NJ 08840 USA 4. IMMOBILISATIONS INCORPORELLES Les immobilisations incorporelles sont composées uniquement de logiciels. 2003 Valeurs brutes à l’ouverture Amortissements cumulés à l’ouverture Valeurs nettes comptables à l’ouverture Variation de périmètre Acquisitions Cessions Dotations aux amortissements Reprises amortissements Valeurs brutes comptables à la clôture Valeurs nettes comptables à la clôture 2002 (en milliers d’euros) 1.027 (629) 398 1.207 (968) 239 0 96 0 (236) 0 1.303 99 0 180 0 (339) 0 1.207 239 54 2001 771 (237) 534 (1) 259 (1) (394) 1 1.027 398 5. IMMOBILISATIONS CORPORELLES Terrain, Bâtiments (1) 0 (0) 0 Outillage Industriel En-cours 1.013 (598) 415 Différence de change Acquisitions Cessions Dotations aux amortissements Reprises amortissements Valeurs nettes comptables à la clôture 2001 0 9.604 (0) (65) 0 9.539 Valeurs brutes à l’ouverture 2002 Amortissements cumulés à l’ouverture 2002 Valeurs nettes comptables à l’ouverture 2002 (en milliers d’euros) Valeurs brutes à l’ouverture 2001 Amortissements cumulés à l’ouverture 2001 Valeurs nettes comptables à l’ouverture 2001 Installations, agencements Matériel de Matériel de transport Bureau Total 2.463 (1.130) 1.333 68 (24) 44 479 (169) 311 4.023 (1.920) 2.103 0 1.982 (148) (94) 148 2.303 0 84 (15) (155) 14 1.261 0 21 (0) (14) 0 51 1 93 (20) (101) 16 299 1 11.784 (183) (429) 178 13.453 9.604 (65) 9.539 2.844 (541) 2.303 2.531 (1.270) 1.261 89 (38) 51 553 (254) 299 15.621 (2.168) 13.453 Différence de change Acquisitions Cessions Dotations aux amortissements Reprises amortissements Valeurs nettes comptables à la clôture 2002 0 0 (0) (193) 0 9.346 0 593 (0) (535) 0 2.361 0 18 (0) (159) 0 1.120 0 0 (25) (15) 11 22 (2) 109 (5) (115) 5 291 (2) 720 (30) (1.017) 16 13.140 Valeurs brutes à l’ouverture 2003 Amortissements cumulés à l’ouverture 2003 Valeurs nettes comptables à l’ouverture 2003 9.604 (258) 9.346 3.437 (1.076) 2.361 2.549 (1.429) 1.120 64 (42) 22 651 (360) 291 16.305 (3.165) 13.140 Différence de change Acquisitions Cessions Dotations aux amortissements Reprises amortissements Valeurs nettes comptables à la clôture 2003 0 0 0 (194) 0 9.152 0 745 (18) (628) 10 2.470 0 79 0 (164) 0 1.035 0 34 (25) (10) 25 46 (1) 116 (42) (118) 23 268 (1) 974 (85) (1.114) 58 12.972 Valeurs brutes à la clôture 2003 Amortissements cumulés à la clôture 2003 Valeur nette comptable à la clôture 2003 9.604 (452) 9.152 4.164 (1.694) 2.470 2.628 (1.593) 1.035 73 (27) 46 720 (452) 268 17.189 (4.217) 12.972 Dont Crédit-bail Valeurs brutes 2001 Amortissements cumulés 2001 50 (26) 55 (20) 105 (46) Valeurs brutes 2002 Amortissements cumulés 2002 50 (33) 55 (28) 105 (61) Valeurs brutes 2003 Amortissements cumulés 2003 58 (14) 93 (18) 151 (32) (1) acquisition du site de Rueil-Malmaison en août 2001 55 6. IMMOBILISATIONS FINANCIERES 2003 Net Créances diverses Dépôts et cautionnements Provision créances diverses TOTAL 2002 Net (en milliers d’euros) 5 257 30 30 0 (250) 35 37 2001 Net 200 30 (178) 52 Dans le cadre d’un contrat d’animation de cours, Riber SA détient 19.864 actions propres ainsi que des liquidités. Ces titres et liquidités ont fait l’objet d’un reclassement au 31 décembre 2003 pour leur valeur brute de 450 milliers d’euros. Comptabilisés en 2002 en créances diverses au niveau des immobilisations financières pour 250 milliers d’euros, ils apparaissent au 31 décembre 2003 dans le poste Autres Créances. 7. STOCKS ET EN-COURS Stock de produits finis Provision pour dépréciation Total net produits finis Stock d'en-cours de production Provision pour dépréciation Total net en-cours Stock de matériel et composants Provision pour dépréciation Total net matériel et composants Total stock brut Total provisions TOTAL STOCK NET 8. 2003 2002 (en milliers d’euros) 4.836 5.199 (2.811) (2.666) 2.025 2.533 9.743 11.893 (2.838) (2.838) 6.905 9.055 12.993 14.000 (7.209) (7.036) 5.784 6.964 27.572 31.092 (12.858) (12.540) 14.714 18.552 2001 3.749 (592) 3.157 12.599 0 12.599 15.694 (2.547) 13.147 32.042 (3.139) 28.903 CLIENTS ET COMPTES RATTACHES – FOURNISSEURS ET COMPTES RATTACHES 2003 2002 (en milliers d’euros) 2001 Clients et comptes rattachés Brut Provisions TOTAL 7.343 (1.220) 6.123 5.494 (1.172) 4.322 7.966 (158) 7.808 1.968 1.968 4.264 4.264 7.042 7.042 Fournisseurs et comptes rattachés Fournisseurs de biens et services TOTAL 56 9. AUTRES CREANCES ET COMPTES DE REGULARISATION Les autres créances s’analysent comme suit : 2003 Net Etat - Créances de TVA Impôts différés Actif Impôts différés Passif (1) Provision Impôts différés Actif nets Charges constatées d’avance Etat - Créances d’impôts Autres créances et comptes de régularisation TOTAL 2002 Net (en milliers d’euros) 403 610 2.969 1.811 (407) (2.562) (1.352) 825 365 3.150 3.576 434 376 4.812 5.386 2001 Net 226 351 0 809 677 215 2.278 (1) Au 31 décembre 2003, les impôts différés Passif ont été reclassés pour un montant de 407 milliers d’euros au niveau des impôts différés Actif. 10. AUTRES DETTES ET COMPTES DE REGULARISATION Dettes envers le personnel Organismes sociaux Impôts différés Passif Subvention Etat – TVA et autres taxes Etat – Impôt sur les sociétés Commissions à payer aux agents Autres dettes et comptes de régularisation TOTAL 11. 2003 2002 Net Net (en milliers d’euros) 478 516 644 686 0 459 0 294 213 435 0 0 389 315 1 1 1.725 2.706 2001 Net 766 700 0 294 269 0 455 1 2.485 TRESORERIE Disponibilités Valeurs mobilières de placement Soldes créditeurs de banque TOTAL TRESORERIE NETTE 2003 2002 Net Net (en milliers d’euros) 558 741 9.213 15.992 (6) (0) 9.765 16.73 3 2001 Net 2.587 7.026 (0) 9.613 La société investit ses excédents de trésorerie dans des valeurs mobilières de placement à fort coefficient de liquidités (SICAV). Ces titres sont valorisés au coût d’acquisition diminué, le cas échéant, d’une provision lorsque la valeur d’inventaire est inférieure à la valeur d’acquisition. 57 12. PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES Solde 31/12/00 Dotations Reprises Prov. utilisées Reprises Prov. devenues sans objet Solde 31/12/01 425 62 0 0 487 48 11 (48) 0 11 Provision pour risques clients 112 0 0 (112) 0 Dotations Reprises Prov. utilisées Reprises Prov. devenues sans objet Solde 31/12/02 90 0 0 577 25 (11) 0 25 0 0 0 0 0 (3) 0 10 115 (14) 0 612 Dotations Reprises Prov. utilisées Reprises Prov. devenues sans objet Solde 31/12/03 48 (65) 0 560 47 (25) 0 47 0 0 0 0 0 0 0 10 95 (90) 0 617 (En milliers d'euros) 13. Engagement Provision retraite pour garantie Autres provisions TOTAL 775 0 0 (762) 13 1.360 73 (48) (874) 511 EMPRUNTS ET DETTES FINANCIERES (En milliers d’euros) Emprunts Au 31/12/01 Moins d’1 an De 1 à 5 ans Plus de 5 ans 10 2 8 0 Au 31/12/02 Moins d’1 an De 1 à 5 ans Plus de 5 ans 10.079 723 2.518 6.838 Au 31/12/03 Moins d’1 an De 1 à 5 ans Plus de 5 ans 9.422 703 2.588 6.131 Emprunts sur créditbail 29 12 17 0 Dépôt de garantie TOTAL 0 0 0 0 39 14 25 0 17 11 6 0 4 0 4 0 10.100 734 2.528 6.838 101 21 71 9 4 0 4 0 9.527 724 2.663 6.140 En juillet 2002, Riber SA a obtenu un financement hypothécaire à taux variable de 10 millions d’euros, remboursable sur 15 ans. Ce financement fait suite au rachat du site industriel effectué par Riber SA en août 2001. 58 14. IMPOTS SUR LES BENEFICES ET IMPOTS DIFFERES Détail des impôts différés au compte de résultat Impôt courant Impôt différé TOTAL BRUT Provision impôt différé TOTAL NET Décembre 2003 Décembre 2002 Décembre 2001 (en milliers d’euros) 163 3.002 (1.348) 1.227 1.022 (377) 1.390 4.024 (1.725) (1.220) (1.352) 0 170 2.672 (1.725) Détail des impôts différés au bilan Engagement de retraite Déficits reportables Provisions non déductibles Autres impôts différés Actif Autres impôts différés Passif TOTAL BRUT Provision impôts différés Actif TOTAL NET Décembre 2003 Décembre 2002 Décembre 2001 (en milliers d’euros) 198 204 178 1.246 0 0 1.414 1.409 0 111 198 173 (407) (459) 0 2.562 1.352 351 (2.562) (1.352) 0 0 0 351 Les impôts différés Actif ont été provisionnés à hauteur des impôts différés Passif en application du principe de prudence. Rapprochement entre la charge d’impôt théorique et réelle Résultat comptable avant impôt Charge d’impôt théorique au taux en vigueur pour l’entreprise consolidante Impact des différences de taux d’imposition Autres SOUS - TOTAL Provision Impôt différé Actif TOTAL 15. Décembre 2003 Décembre 2002 Décembre 2001 (en milliers d’euros) (3.979) (11.955) 4.895 1.410 2 (22) 1.390 (1.220) 170 4.236 (211) (1) 4.024 (1.352) 2.672 (1.783) (6) 64 (1.725) 0 (1.725) INSTRUMENTS FINANCIERS Une part significative des ventes à l’export est réalisée en dollars américains alors que la majorité des coûts est réalisée en euros. Afin de couvrir le risque lié aux fluctuations des taux de change, le groupe recourt à des contrats de couverture à terme en devises étrangères. Ces contrats sont conclus lors de la prise de commande de chaque système en fonction des échéances des paiements prévues au contrat. Le cours ainsi garanti est retenu pour valoriser la vente du système et la créance correspondante. Les contrats de couverture à terme s’analysent ainsi : 2003 Valeur notionnelle Valeur de marché évaluée au cours de change du 31 décembre Situation latente au 31 décembre 2002 (En milliers d’euros) 2.386 3.435 2.571 3.645 185 59 210 2001 6.571 6.543 (28) 16. AUTRES ENGAGEMENTS Décembre 2003 Cautions accordées aux clients Cautions bancaires diverses Caution en faveur de ISA Inc. Engagement couverture à terme Hypothèques Autre engagement donné Engagements d’achat matières 879 0 0 2.386 9.343 689 0 Décembre 2002 (en milliers d’euros) 895 0 0 3.435 9.961 1.161 0 17. INFORMATION SUR LE CHIFFRE D’AFFAIRES 17.1 Faits caractéristiques de l’exercice Décembre 2001 3.927 0 0 0 0 0 1.534 Les variations du taux de change USD/€ ont entraîné une baisse du chiffre d’affaires d’environ 1 million d’euros par rapport à l’exercice antérieur et ont eu un impact sur le résultat net du même montant. 17.2 Information sectorielle et géographique La société opère sur un seul secteur d’activité et ne gère pas de résultat opérationnel par produits ou par zones. L’information relative aux résultats par activités n’est pas applicable. Toutefois, l’analyse du chiffre d’affaires par lignes de produits et zones géographiques est présentée ci-après : Par lignes de produits (Données en milliers d’euros) Décembre 2003 Systèmes industriels Systèmes « recherche développement » Accessoires et composants TOTAL Décembre 2002 Décembre 2001 3.680 10.208 25.913 9.903 3.373 2.594 3.645 _______ 5.053 _______ 5.733 ______ 17.228 18.634 34.240 Décembre 2003 Décembre 2002 Décembre 2001 et Par zones géographiques (Données en milliers d’euros) Amérique du Nord 4.200 6.189 19.539 Asie 6.423 4.989 3.950 Europe 6.422 6.843 10.203 Autres 183 613 548 _______ _______ _______ 17.228 18.634 34.240 TOTAL 60 18. EFFECTIF ET MONTANTS DES REMUNERATIONS L’effectif moyen du Groupe est le suivant : Décembre 2003 Ingénieurs et cadres Agents de maîtrise Employés et techniciens Ouvriers TOTAL 38 17 61 4 ______ 120 Décembre 2002 36 16 71 6 _____ 129 Décembre 2001 32 13 82 6 _____ 133 Les charges de personnel se sont élevées à 6.629 milliers d’euros pour l’exercice 2003 (6.827 milliers d’euros pour 2002) hors participation légale. 19. REMUNERATION DES ORGANES D’ADMINISTRATION ET DE SURVEILLANCE Au cours de l’exercice clos en 2003, la société a versé la somme de 920.099 euros aux membres de son directoire et à ses principaux dirigeants, soit un ensemble de dix personnes. Cette rémunération s’élevait à 845.095 euros, au cours de l’exercice 2002 et à 859.115 euros au cours de l’exercice 2001. Les membres du conseil de surveillance n’ont perçu aucune rémunération pour les exercices clos en 2003, 2002 et 2001. Les membres du Directoire ne bénéficient pas d’un régime de retraite spécifique autre que le régime légal de retraite des cadres. 20. CAPITAUX PROPRES Le 14 mars 2000, la société a procédé à la conversion de la valeur nominale de ses actions en euros et a augmenté corrélativement son capital de 113.250 euros. Le 24 mai 2000, la société a émis 3.720.930 actions de valeur nominale de 0,16 euro au prix de 10 euros chacune dans le cadre d'un placement privé international et de l'admission de ses titres au Nouveau Marché. L'opération d'émission d'actions nouvelles s'est traduite par un produit brut total de 37.209.300 euros (dont 595.348,8 euros au titre de l'augmentation de capital) sur lequel ont été imputés les frais, nets d’impôts, relatifs à l'opération soit 3.517.375 euros. Au cours de l’exercice 2001, 9.480 actions nouvelles ont été créées à la suite de l’exercice de bons de souscription du premier plan. Le capital social a été augmenté de 1.517 euros. Au cours de l’exercice 2002, 2.370 actions nouvelles ont été créées à la suite de l’exercice de bons de souscription du premier plan. Le capital social a été augmenté de 379 euros. Au cours de l’exercice 2003, 145.460 actions nouvelles ont été créees à la suite de l’exercice de bons de souscription du premier plan. Le capital social a été augmenté de 23.274 euros. 21. BONS DE SOUSCRIPTION D’ACTIONS ET OPTIONS DE SOUSCRIPTION D’ACTIONS L’échéancier au 31 décembre 2003 des bons de souscription accordés par l’Assemblée Mixte du 29 juin 1998 s’établit comme suit : Libellés BSA émis BSA exercés BSA annulés Total Nombre Total 630 255 (251 090) (379 165) 0 Juin 98 A juin 99 126 051 (50 218) (75 833) 0 Juin 99 à juin 2000 126 051 (50 218) (75 833) 0 61 Juin 2000 à juin 2001 126 051 (50 218) (75 833) 0 Juin 2001 à juin 2002 126 051 (50 218) (75 833) 0 Juin 2002 à juin 2003 126 051 (50 218) (75 833) 0 Chaque bon donne le droit de souscrire à une (1) action nouvelle moyennant le versement d’un prix égal à un (1) franc par action soit 0,15 euro. Ces bons ont expiré le 29 juin 2003. Le montant reçu au cours de l’exercice 2003 du fait de l’exercice de ces bons a été de 22.175 euros. L’échéancier au 31 décembre 2003 des bons de souscription accordés par l’Assemblée Mixte du 14 mars 2000 s’établit comme suit : Libellés Nombre Total BSA émis BSA exercés Total 350 000 -350 000 Mai 2000 à mars 2001 117 000 -117 000 Mars 2001 à mars 2002 134 000 -134 000 Mars 2002 à mars 2003 38 000 -38 000 Mars 2003 à mars 2004 38 000 -38 000 Mars 2004 à mars 2005 23 000 -23 000 Chaque bon donne le droit de souscrire à une (1) action nouvelle d’une valeur nominal de 0,16 euros moyennant le versement d’un prix égal à dix (10) euros par action. Ces bons expirent le 14 mars 2005. L’augmentation de capital maximum liée à l’exercice de ces bons est donc de 350.000 actions de valeur nominale 0,16 soit 56 000 euros. Les 300.000 options de souscription d’actions attribuées par le Directoire du 19 octobre 2001 à un prix d’exercice de 3,08 euros ne pourront être exercées par tranches de un tiers qu’à l’expiration d’un délai de quatre ans à compter de leur attribution soit à compter du 20 octobre 2005. L’augmentation de capital maximum liée à l’exercice de ces bons est donc de 300.000 actions de valeur nominale 0,16 soit 48.000 euros. Les 100.000 options de souscription d’actions attribuées par le Directoire du 26 août 2002 à un prix d’exercice de 0,99 euros ne pourront être exercées par tranches de un tiers par an qu’à l’expiration d’un délai de quatre ans à compter de leur attribution soit à compter d’août 2006 et ce jusqu’au 25 août 2009. L’augmentation de capital maximum liée à l’exercice de ces bons est donc de 100.000 actions de valeur nominale 0,16 soit 16.000 euros. Aucune nouvelle attribution d’options de souscription d’actions n’a eu lieu au cours de l’exercice 2003. 22. RACHAT D’ACTIONS Un programme de rachat d’actions a été mis en place par le Directoire suite à l’autorisation donnée par l’Assemblée Générale Mixte du 13 juin 2002 confirmée par l’Assemblée Générale Mixte du 13 juin 2003. Une note d’information décrivant ce programme de rachat d’actions a été visée le 26 mai 2003 par la Commission des Opérations de Bourse sous le numéro 03-482. Au 31 décembre 2003, les 284.073 actions propres détenues ont fait l’objet d’une provision pour dépréciation de 870.698 euros calculée sur la base de 1,61 euros par action correspondant au cours de bourse moyen du mois de décembre 2003. Ces actions propres figurent en titres immobilisés pour un montant brut de 1.328.056 euros au 31 décembre 2003. D’autre part, dans le cadre d’un contrat d’animation de cours, Riber SA détient également 203.534 euros en liquidités et 19.864 actions propres qui ont également fait l’objet d’une provision pour dépréciation de 216.424 euros sur la base du cours au 31 décembre 2003 de 1,52 euros. Compte tenu du nombre important de mouvements effectués sur ces titres et de l’objectif de ce contrat, ces titres et liquidités figurent dans le poste Autres Créances pour une valeur brute de 450.000 euros soit une valeur nette après dépréciation de 233.576 euros. 23. AUTRES CHARGES ET PRODUITS Les autres charges et produits d’exploitation s’élèvent pour l’exercice clos au 31 décembre 2003 à +193 milliers d’euros, à –1.199 milliers d’euros et à +263 milliers d’euros respectivement pour les exercices 2002 et 2001 62 24. RESULTAT FINANCIER (En milliers d’euros) Produits financiers liés aux placements de trésorerie Intérêts des emprunts Autres frais Résultat de change TOTAL 25. 2003 353 (349) (105) 361 260 2002 319 (216) (201) 140 42 2001 1.039 0 (495) (585) (41) EVENEMENTS POSTERIEURS A LA CLOTURE Aucun événement postérieur à la clôture n’a d’incidence significative sur les comptes arrêtés au 31 décembre 2003. 63 4.2.2 Comptes annuels RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES ANNUELS (Exercice clos le 31 décembre 2003) Aux Actionnaires RIBER S.A. 133, boulevard National 92500 Rueil Malmaison Mesdames, Messieurs, En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale ordinaire, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2003 sur : — le contrôle des comptes annuels de la société RIBER tels qu'ils sont joints au présent rapport, — les vérifications spécifiques et les informations prévues par la loi. Les comptes annuels ont été arrêtés par le directoire. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes. 1. OPINION SUR LES COMPTES ANNUELS Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d'ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l'opinion exprimée ci-après. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice. 2. JUSTIFICATION DE NOS APPRECIATIONS En application des dispositions de l’article L.225-235 du Code du Commerce relatives à la justification de nos appréciations, et qui s’appliquent pour la première fois à cet exercice, nous portons à votre connaissance les éléments suivants : Votre société constitue des provisions pour dépréciations des stocks qui sont décrites dans la note 3.2 de l’annexe. Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes comptables, nous avons procédé à la revue du caractère approprié des modalités de dépréciation des stocks eu égard aux conditions de marché auxquels ces stocks sont destinés. Nous nous sommes également assurés de leur correcte application et du caractère approprié de l’information donnée en annexe à ce titre. Les appréciations que nous avons porté sur ces éléments s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit qui porte sur les comptes annuels pris dans leur ensemble et ont donc contribué à la formation de l’opinion exprimée dans la première partie de ce rapport. 3. VERIFICATIONS ET INFORMATIONS SPECIFIQUES Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du directoire et dans les documents adressés aux actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels. 64 En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives à l’identité des détenteurs du capital et des droits de vote vous ont été communiquées dans le rapport de gestion. Paris, le 18 mai 2004 Les Commissaires aux Comptes PricewaterhouseCoopers Audit Joel ROMEI BOISSIERE EXPERTISE AUDIT Tita A. ZEÏTOUN 65 BILAN BILAN ACTIF Rubriques IMMOBILISATIONS INCORPORELLES Concession, brevets et droits similaires ............... Autres immobilisations incorporelles................... Brut Amortissements Net provisions 31/12/03 (en euros) Net 31/12/02 1 226 793 76 619 1 135 014 69 471 91 779 7 148 95 670 143 671 1 303 412 1 204 485 98 927 239 341 5 733 814 3 870 474 4 164 219 3 237 947 452 093 1 693 778 2 023 972 5 733 814 3 418 381 2 470 441 1 213 975 5 733 814 3 611 905 2 361 266 1 381 071 17 006 454 4 169 843 12 836 611 13 088 056 912 633 412 4 246 1 358 545 912 160 501 870 698 0 472 911 4 246 487 847 912 190 712 6 910 296 112 1 997 115 1 032 111 965 004 494 646 ACTIF IMMOBILISE .......................................... 20 306 981 6 406 439 13 900 542 13 822 043 STOCKS ET EN-COURS Stocks de matières premières................................ Stocks d'en-cours de production ........................... Stocks produits intermédiaires et finis ................. 12 762 382 9 742 734 4 835 933 7 124 505 2 838 157 2 810 517 5 637 877 6 904 577 2 025 416 6 720 258 9 054 685 2 533 343 27 341 049 12 773 179 14 567 870 18 308 286 81 518 7 254 377 3 650 676 79 621 1 219 944 1 890 1 897 6 034 433 3 648 786 190 596 4 471 839 4 501 607 10 986 571 1 301 455 9 685 116 9 164 042 9 662 515 523 498 825 382 216 424 9 446 091 523 498 825 382 15 991 627 704 685 365 026 11 011 395 216 424 10 794 971 17 061 338 ACTIF CIRCULANT ........................................... 49 339 015 14 291 058 35 047 957 44 533 666 Ecarts de conversion actif ..................................... 276 430 276 430 224 694 TOTAL GENERAL .............................................. 69 922 426 49 224 929 58 580 403 IMMOBILISATIONS CORPORELLES Terrains .................................................................. Constructions ......................................................... In stallations tech., mat. et outillage ind................ Autres immobilisations corporelles ...................... Immobilisations en cours ...................................... IMMOBILISATIONS FINANCIERES Autres participations.............................................. Créances rattachées à des participations .............. Prêts……………………………………………. Autres immobilisations financières. ..................... CREANCES Avances, acomptes versés sur commandes.......... Créances clients et comptes rattachés .................. Autres créances ...................................................... DISPONIBILITES ET DIVERS Valeurs mobilières de placement.......................... Disponibilités ......................................................... Charges constatées d'avance ................................. 66 20 697 497 BILAN PASSIF Net 31/12/03 Rubriques Net 31/12/02 (en euros) SITUATION NETTE Capital social ou individuel, dont versé 3 012 250 ........................................... Primes d'émission, de fusion, d'apport ................................................................ Réserve légale ....................................................................................................... Réserves réglementées ......................................................................................... Report à nouveau .................................................................................................. Résultat de l'exercice ............................................................................................ 3 035 523 33 555 418 301 187 1 332 795 701 213 (3 336 212) 3 012 250 31 420 575 301 187 1 333 893 12 984 223 (10 148 167) CAPITAUX PROPRES ....................................................................................... 35 589 924 38 903 961 Provisions pour risques .......................................................................................... Provisions pour charges.......................................................................................... 333 713 0 258 977 0 PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES ........................................... 333 713 258 977 DETTES FINANCIERES Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit ..................................... Emprunts et dettes financières divers .................................................................. 9 425 193 9 127 10 072 607 11 650 9 434 320 10 084 257 AVANCES ET ACOMPTES RECUS SUR COMMANDES EN COURS ....... 273 333 2 635 964 DETTES DIVERSES Dettes fournisseurs et comptes rattachés............................................................. Dettes fiscales et sociales ..................................................................................... Autres dettes.......................................................................................................... 1 850 886 1 349 869 389 469 4 278 402 1 799 909 315 547 3 590 224 6 393 858 162 0 DETTES ................................................................................................................. 13 298 039 19 114 079 Ecarts de conversion passif .................................................................................. 3 253 303 386 TOTAL GENERAL ............................................................................................. 49 224 929 58 580 403 PRODUITS CONSTATES D’AVANCE 67 COMPTE DE RESULTAT France 31/12/03 (en euros) 15 569 661 16 488 407 145 549 425 695 31/12/02 15 715 210 16 914 102 17 989 274 Production stockée ................................................................................... Production immobilisée ........................................................................... Subventions d'exploitation ....................................................................... Reprises sur amortissements et provisions, transfert de charges .......... Autres produits ......................................................................................... (2 513 072) 764 195 473 707 507 489 11 453 743 328 637 709 247 241 159 104 27 130 PRODUITS D'EXPLOITATION ........................................................ 16 157 874 19 803 786 CHARGES EXTERNES Achats de matières premières et autres approvisionnement ................ Variation de stock [matières premières et approvisionnement] .......... Autres achats et charges externes .......................................................... 7 356 864 818 304 3 760 635 6 469 567 1 502 272 4 286 392 11 935 803 12 258 231 IMPOTS, TAXES ET VERSEMENTS ASSIMILES ........................... 403 554 527 331 CHARGES DE PERSONNEL Salaires et traitements ............................................................................ Charges sociales ..................................................................................... 4 149 631 2 055 797 4 256 854 2 097 778 6 205 428 6 354 632 1 335 756 444 807 23 000 1 333 750 11 051 651 14 000 1 803 563 12 399 401 AUTRES CHARGES D'EXPLOITATION ........................................... 6 232 164 632 CHARGES D'EXPLOITATION ......................................................... 20 354 580 31 704 227 RESULTAT D'EXPLOITATION ....................................................... (4 196 706) (11 900 441) Production vendue de biens .................. Production vendue de services.............. 918 746 280 146 CHIFFRES D'AFFAIRES NETS ..... 1 198 892 Export DOTATIONS D'EXPLOITATION Dotations aux amortissements sur immobilisations ............................. Dotations aux provisions sur actif circulant ......................................... Dotations aux provisions pour risques et charges ................................ 68 17 344 336 644 938 COMPTE DE RESULTAT (suite) 31/12/03 RESULTAT D'EXPLOITATION .................................................. PRODUITS FINANCIERS Autres intérêts et produits assimilés ................................................. Reprises sur provisions et transferts de charges .............................. Différences positives de change ....................................................... Produits nets sur cessions de valeurs mobilières de placement ...... 31/12/02 (en euros) (4 196 706) (11 900 441) 46 946 450 006 1 078 244 312 098 114 218 117 515 256 173 298 639 1 887 294 786 545 451 969 349 926 351 602 1 413 631 216 856 301 409 1 153 497 1 931 896 RESULTAT FINANCIER ............................................................... 733 797 (1 145 351) RESULTAT COURANT AVANT IMPOTS ................................. (3 462 909) (13 045 793) 18 704 5 765 12 506 18 704 18 271 708 8 497 16 024 45 864 9 205 61 888 RESULTAT EXCEPTIONNEL ...................................................... 9 499 (43 617) Participation des salariés ..................................................................... Impôts sur les bénéfices ...................................................................... (117 199) (2 941 244) TOTAL DES PRODUITS ................................................................ TOTAL DES CHARGES ................................................................. 18 063 872 21 400 083 20 608 601 30 756 768 BENEFICE OU PERTE ................................................................... (3 336 211) (10 148 167) CHARGES FINANCIERES Dotations financières aux amortissements et provisions ................ Intérêts et charges assimilées ............................................................ Différences négatives de change ...................................................... PRODUITS EXCEPTIONNELS Produits exceptionnels sur opérations de gestion ............................ Produits exceptionnels sur opérations en capital ............................. Reprises sur provisions et transferts de charges .............................. CHARGES EXCEPTIONNELLES Charges exceptionnelles sur opérations de gestion ........................... Charges exceptionnelles sur opérations en capital ............................ Dotations exceptionnelles aux amortis sements et provisions ........... 69 ================================================================ Complément d’information : Afin de se mettre en conformité avec l’avis 00-D du 21 décembre 2000, publié le 16 janvier 2001, émis par le Comité d’urgence du Conseil national de la comptabilité, l’imputation des frais d’émission des titres aurait dû être réalisée nette d’impôts sur l’exercice 2000. L’impôt correspondant s’élève à 2.134.843 €. Le tableau ci-dessous présente un rapprochement entre les situations réelles pour chacune des périodes et les situations pro forma. La situation 2002 aurait dû correspondre à la situation pro forma 2002. TABLEAU DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES (en euros) Capital Primes Réserve Réserves légale Situation réelle au 31 décembre 2001 3 011 870 Retraitement IS sur frais d'introduction Situation au 31décembre 2001 Pro Forma 31 420 575 33 555 418 Affectation du résultat selon AGM du 13 juin 2002 Au g m e n t a t i o n d e c a p i t a l 301 035 3 978 10 851 735 2 134 843 3 011 870 Report Résultat indisponibles à n o u v e a u Total capitau x propres 3 462 572 49 051 765 -2 134 843 301 035 3 978 152 1 329 932 380 8 716 892 0 3 462 572 49 051 765 2 132 488 -3 462 572 0 -18 362 Résultat 2002 -10 148 167 -10 148 167 0 Situation au 31 décembre 2002 Pro Forma 3 012 250 Rapprochement avec la situation réelle: 33 555 418 301 187 1 333 892 10 849 380 -10 148 167 -2 134 843 38 903 960 2 134 843 0 retraitement IS sur frais d'introduction Situation réelle au 31 décembre 2002 3 012 250 31 420 575 301 187 1 333 892 12 984 223 -10 148 167 Affectation du résultat selon AGM du 13 juin 2003 -10 148 167 10 148 167 0 -3 336 212 -3 336 212 Résultat 2003 Retraitement IS sur frais d'introduction Augmentation de capital Situation réelle au 31 décembre 2003 2 134 843 -2 134 843 23 273 3 035 523 -1 097 33 555 418 38 903 960 301 187 1 332 795 0 22 176 701 213 -3 336 212 35 589 924 Aux termes de la résolution 4bis, l’Assemblée Générale Mixte du 13 juin 2003 a autorisé le reclassement de l’économie d’impôt générée par les frais d’introduction en bourse, d’un montant de 2.134.842.68 euros, dans le compte « prime d’émission » par le débit du compte « report à nouveau », afin de se conformer à l’avis 00-D du 21 décembre 2000 du Comité d’urgence du Conseil national de la Comptabilité. ================================================================ 70 TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE (en milliers d'euros) FLUX DE TRESORERIE LIES A L'ACTIVITE 31/12/2003 31/12/2002 -3 336 -10 148 1 380 0 8 2 558 0 1 = Marge brute d'autofinancement -1 948 -7 589 V a r i a t i o n d u b e s o i n e n f o n d s d e r o u l e m e n t l i é à l ' a c t i v i té (2) Stocks Créances Dettes 3 740 -819 -5 914 10 197 398 - 4 996 = Flux de trésorerie généré par l'activité -4 940 -1 990 - 96 -856 - 180 - 717 0 13 -440 603 -1 392 -281 Emiss ions d'emprunts et apports en comptes courants Remboursements d'emprunts et de comptes courants Cession (Acquisition) d'actions d'auto - contrôle Augmentation de capital et prime d'émission 0 -657 0 22 10 114 -42 2 0 = Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement -634 10 075 VARIATION DE TRESORERIE -6 967 7 804 Trésorerie d'ouverture Trésorerie de clôture (3) 16 695 9 728 8 891 16 695 Variation de trésorerie -6 967 7 804 Résultat social Elimination des charges et produits sans incidence sur la trésorerie Amortissements et provisions (1) Quote - p a r t d e s u b v e n t i o n v i r é e e n r é s u l t a t Plus -v a l u e s d e c e s s i o n , n e t t e s d ' i m p ô t FLUX DE TRESORERIE LIES AUX OPERATIONS D'INVESTISSEMENT Acquisitions d'immobilisations Incorporelles Co r p o r e l l e s Cessions d'immobilisations Variation nette des prêts et créances financières = Flux net de trésorerie lié aux opérations d'investissement FLUX DE TRESORERIE LIES AUX OPERATIONS DE FINANCEMENT (1) à l'exclusion des provisions sur actif circula n t (2) variation nette (3) au 31/12/2003, à l'exclusion du contrat d'animation des titres Riber SA reclassé en Créances pour une valeur nette de 234 K € 71 NOTES ANNEXES AUX COMPTES ANNUELS NOTE N° 1 — FAITS CARACTERISTIQUES DE L’EXERCICE Les variations du taux de change USD/€ ont entraîné une baisse du chiffre d’affaires d’environ 1 million d’euros par rapport à l’exercice antérieur et ont eu un impact sur le résultat net du même montant. NOTE N° 2 — PRINCIPES, REGLES ET METHODES COMPTABLES Les comptes de la Société RIBER S.A. ont été arrêtés par le Directoire en la séance du 23 mars 2004 suivant les prescriptions du PCG 99. D'autre part, l'application de ces méthodes respecte la règle d'indépendance des exercices et suppose la continuité de l'exploitation. La méthode des coûts historiques a été retenue pour l'établissement des comptes de bilan. Les principales méthodes utilisées sont les suivantes : 2.1 Constatation des produits Les ventes de systèmes sont constatées lorsque la propriété et le risque sont transférés au client ce qui est généralement le cas lors de l’expédition. Postérieurement à l'expédition, la société supporte des coûts d'installation et de garantie. L'ensemble de ces coûts est provisionné respectivement en charges à payer et en provision pour risques et charges au moment de la constatation du chiffre d'affaires. 2.2 Frais de recherche et développement Les frais de recherche et développement sont constatés en charges de l’exercice. Les frais bruts engagés en matière de Recherche et Développement se sont élevés à 3,5 millions d’euros au cours de l’exercice. 2.3 Immobilisations corporelles Les immobilisations corporelles sont évaluées à leur coût d'acquisition (prix d'achat et frais accessoires) ou à leur coût de production. 2.4 Stocks Les stocks des produits fabriqués, finis ou semis finis sont comptabilisés à leur prix de revient constitué par leur coût de production comprenant les consommations, les charges directes et indirectes de production et les amortissements des biens concourant à la production. Une provision pour dépréciation est constituée lorsque leur valeur brute est supérieure à leur valeur de réalisation. La valeur brute des matières et des approvisionnements comprend le prix d’achat et les frais accessoires valorisée selon la méthode du coût unitaire moyen pondéré. 2.5 Créances et dettes Les créances et dettes sont enregistrées au cours de la date de transaction. Les créances et dettes en monnaies étrangères sont évaluées en appliquant les taux de change au 31 décembre 2003. Lorsque la valeur d'une créance s'avère à la clôture de l'exercice, pour quelque raison que ce soit, dévalorisée, ou qu'un risque même partiel de non recouvrement apparaît, une provision pour dépréciation est pratiquée en fonction de la perte probable. 72 2.6 Opérations en devises Les créances et les dettes en devises sont enregistrées au cours historique. Elles sont converties au cours de clôture, la contrepartie de l'ajustement étant comptabilisée dans un compte d'écart de conversion actif ou passif. Une provision est constituée pour faire face au risque de perte de change. 2.7 Titres de placement La société investit ses excédents de trésorerie dans des valeurs mobilières de placement à fort coefficient de liquidité (SICAV). Ces titres sont valorisés au coût d'acquisition diminué, le cas échéant, d'une provision lorsque la valeur d'inventaire est inférieure à la valeur d'acquisition. 2.8 Instruments financiers Afin de gérer le risque lié aux fluctuations des taux de change, la société utilise des contrats de couverture à terme en devises étrangères. Ces contrats sont conclus afin de gérer l'exposition aux fluctuations du dollar US et mis en place au moment de la prise de la commande sur la base des échéances de paiement prévues aux contrats. La valeur notionnelle des contrats de couverture à terme en cours au 31 décembre 2003 s'élève à 2.385.728 euros. 2.9 Indemnités de départ à la retraite Les montants des engagements de la société en matière de pensions, de compléments de retraite et d'indemnités de départ à la retraite figurent en engagements hors bilan. Ces engagements ont été calculés selon une méthode rétrospective avec projection des salaires et les principales hypothèses actuarielles retenues sont les suivantes : taux taux taux taux d'actualisation des Indemnités de Fin de Carrière d'actualisation des Indemnités pour Médailles du Travail d’inflation ........................................... de revalorisation annuelle des salaires ..... 5,00% 4,20% 2,00% 3,50% NOTE N° 3 — AMORTISSEMENTS ET PROVISIONS 3.1 Immobilisations incorporelles et corporelles Les amortissements sont calculés suivant les modes linéaires ou dégressifs en fonction de la durée de vie prévue. Durée Logiciel………………………………… Bâtiments......................................... Matériel et outillage industriels............. Agencements et installations................ Matériel de transport .......................... Matériel informatique ......................... Mobilier............................................ 3.2 1à3 20 3 à 10 5 à 10 10 5 3à5 10 Mode ans ans ans ans ans ans ans ans Linéaire Linéaire Linéaire Dégressif Linéaire Linéaire Linéaire/Dégressif Linéaire Dépréciation du stock Les stocks de matières et d’approvisionnements font l’objet d’une dépréciation tenant compte de leur valeur d’utilité déterminée notamment en fonction de leur consommation. Cette provision est déterminée en fonction d’un taux de rotation représentant la consommation au cours des 12 derniers mois par rapport au stock de fin d’exercice. 73 La société détient au 31 décembre 2003 un stock de métaux (tantale, molybdène) d’un montant de 5 millions d’euros. Ce stock représente plusieurs années de consommation mais ne fait pas l’objet de dépréciation selon la méthode indiquée ci-dessus en raison de son caractère stratégique pour la production de Riber et du caractère inaltérable de ces matériaux. Au 31 décembre 2003, la provision exceptionnelle de 2,8 millions d’euros constatée en 2002 en prévision d’un risque de mévente de certaines machines de production a été conservée. 3.3 Provision pour créances douteuses Les créances douteuses ou litigieuses font l'objet de provisions pour dépréciation calculées en fonction de la perte probable. 3.4 Provision pour garantie Les systèmes vendus bénéficient d’une garantie d'un an à compter de la date de leur mise en service effective. A ce titre, une provision est constituée pour toutes les garanties en cours à la date de clôture. Cette provision est déterminée de la manière suivante : un coefficient correspondant aux coûts de garantie de la période rapportés au chiffre d'affaires ayant généré ces dépenses, est appliqué au chiffre d'affaires sous garantie à la clôture de l'exercice. NOTE N° 4 — NOTES SUR LE BILAN ET LE COMPTE DE RESULTAT 4.1 Biens acquis en crédit-bail Immobilisations en crédit-bail (en milliers d'euros) Postes du bilan Coût d'entrée Dotations aux amortissements Valeur nette de l'exercice cumulés Matériel de transport 59 6 15 44 Matériel informatique 93 10 18 75 Total 151 17 32 119 Engagements de crédit-bail (en milliers d'euros) Postes du bilan Redevances payées Redevances restant à payer de l'exercice Cumulées jusqu'à 1 an + 1 an à 5 ans + 5 ans Matériel de transport 2 57 6 45 0 Matériel informatique 17 68 23 39 19 Total 19 125 29 83 19 4.2 Total à payer 51 80 131 Dettes financières En juillet 2002, la Société a obtenu un financement hypothécaire à taux variable de 10 millions d’euros, remboursable sur 15 ans. Ce financement fait suite au rachat du site industriel effectué par Riber en août 2001. Au 31 décembre 2003, le capital restant dû sur cet emprunt est de 9 343 233 euros. 4.3 Emission de bons/options de souscription d'actions et suivi des bons/options antérieurs L’échéancier au 31 décembre 2003 des bons de souscription accordés par l’Assemblée Mixte du 29 juin 1998 s’établit comme suit : Libellés BSA émis BSA exercés BSA annulés Total Nombre Total 630 255 (251 090) (379 165) 0 Juin 98 A juin 99 126 051 (50 218) (75 833) 0 Juin 99 à juin 2000 126 051 (50 218) (75 833) 0 74 Juin 2000 à juin 2001 Juin 2001 à juin 2002 126 051 (50 218) (75 833) 0 126 051 (50 218) (75 833) 0 Juin 2002 à juin 2003 126 051 (50 218) (75 833) 0 Chaque bon donne le droit de souscrire à une (1) action nouvelle moyennant le versement d’un prix égal à un (1) franc par action soit 0,15 euros. Ces bons ont expiré le 29 juin 2003. Le montant reçu au cours de l’exercice 2003 du fait de l’exercice de ces bons a été de 21 819 euros. L’échéancier au 31 décembre 2003 des bons de souscription accordés par l’Assemblée Mixte du 14 mars 2000 s’établit comme suit : Libellés BSA émis BSA exercés Total Nombre Total 350 000 -350 000 Mai 2000 à mars 2001 117 000 -117 000 Mars 2001 à mars 2002 134 000 -134 000 Mars 2002 à mars 2003 38 000 -38 000 Mars 2003 à mars 2004 38 000 -38 000 Mars 2004 à mars 2005 23 000 -23 000 Chaque bon donne le droit de souscrire à une (1) action nouvelle d’une valeur nominale de 0.16 euros moyennant le versement d’un prix égal à dix (10) euros par action. Ces bons expirent le 14 mars 2005. L’augmentation de capital maximum liée à l’exercice de ces bons est donc de 350.000 actions de valeur nominale 0.16 soit 56.000 euros. Les 300.000 options de souscription d’actions attribuées par le Directoire du 19 octobre 2001 à un prix d’exercice de 3,08 euros ne pourront être exercées par tranches de un tiers qu’à l’expiration d’un délai de quatre ans à compter de leur attribution soit à compter du 20 octobre 2005. L’augmentation de capital maximum liée à l’exercice de ces bons est donc de 300.000 actions de valeur nominale 0.16 soit 48.000 euros. Les 100.000 options de souscription d’actions attribuées par le Directoire du 26 août 2002 à un prix d’exercice de 0,99 euros ne pourront être exercées par tranches de un tiers par an qu’à l’expiration d’un délai de quatre ans à compter de leur attribution soit à compter d’août 2006 et ce jusqu’au 25 août 2009. L’augmentation de capital maximum liée à l’exercice de ces bons est donc de 100.000 actions de valeur nominale 0.16 soit 16.000 euros. Aucune nouvelle attribution d’options de souscription d’actions n’a eu lieu au cours de l’exercice 2003. 4.4 Rachat d’actions Un programme de rachat d’actions a été mis en place par le Directoire suite à l’autorisation donnée par l’Assemblée Générale Mixte du 13 juin 2002 confirmée par l’Assemblée Générale Mixte du 13 juin 2003. Une note d’information décrivant ce programme de rachat d’actions a été visée le 26 mai 2003 par la Commission des Opérations de Bourse sous le numéro 03-482. Au 31 décembre 2003, les 284.073 actions propres détenues ont fait l’objet d’une provision pour dépréciation de 870.698 euros calculée sur la base de 1,61 euros par action correspondant au cours de bourse moyen du mois de décembre 2003. Ces actions propres figurent en titres immobilisés pour un montant brut de 1.328.056 euros au 31 décembre 2003. D’autre part, dans le cadre d’un contrat d’animation de cours, Riber SA détient également 203.534 euros en liquidités et 19.864 actions propres qui ont également fait l’objet d’une provision pour dépréciation de 216.424 euros sur la base du cours au 31 décembre 2003 de 1,52 euros. Compte tenu du nombre important de mouvements effectués sur ces titres et de l’objectif de ce contrat, ces titres & liquidités figurent dans le poste Disponibilités et Placements pour une valeur brute de 450.000 euros soit une valeur nette après dépréciation de 233.576 euros. 4.5 Rémunération des organes d'administration et de surveillance La société a versé la somme de 408.735 euros aux membres de son directoire au cours de l'exercice clos en 2003. Pour l’exercice 2002, cette rémunération s’élevait à 493.799 euros mais le Directoire comprenait un membre de plus qu’en 2003.Les membres du conseil de surveillance n'ont perçu aucune rémunération pour l'exercice clos en 2003. Il en était de même pour l’exercice 2002. 75 4.6 Impôts sur les bénéfices La ventilation de l’impôt sur les bénéfices s’établit comme suit : Résultat Résultat courant Résultat exceptionnel (hors participation) Résultat courant (hors participation) Impôt Résultat net avant impôt théorique compensé dû (3 462 909) 1 154 188 (3 166) 117 199 9 499 (3 166) 3 166 0 (3 453 410) 151 022 0 117 199 théorique réel (2 308 721) (3 345 710) 6 333 9 499 (2 302 388) (3 336 211) La Société a continué à utiliser l’option fiscale de report en arrière des déficits, ce qui a permis de constater un crédit d’impôts de 117.199 euros. 4.7 Résultat financier La provision de 1.062.433 euros constituée en 2002 sur les 284.073 actions auto-détenues a été ramenée à 870.698 euros dégageant ainsi un profit financier de 191.735 euros. Le placement de la trésorerie a généré des produits financiers pour un montant de 359.043 euros. Les intérêts de l’emprunt mis en place en juillet 2002 s’élèvent à 348.901 euros. Le résultat de change est positif de 674.907 euros. Une provision de 161.413 euros a été constituée sur les titres et la créance de notre filiale Riber Inc du fait d’une situation de fonds propres négatifs. NOTE N° 5 — EVENEMENTS POSTERIEURS A LA CLOTURE Aucun événement postérieur à la clôture n’a d’incidence significative sur les comptes arrêtés au 31 décembre 2003. 76 IMMOBILISATIONS Valeur brute début exercice Rubriques Acquisitions Diminutio ns Valeur brute fin d’exercice (en euros) IMMOBILISATIONS INCORPORELLES Autres immobilisations incorporelles............ IMMOBILISATIONS CORPORELLES Terrains ........................................................... Constructions sur sol propre .......................... Installations tech., mat. et outillage ind......... Autres immobilisations corporelles ............... Immobilisations corporelles en cours ............ IMMOBILISATIONS FINANCI ERES Autres participations....................................... Prêts et autres immobilisations financières ... TOTAL GENERAL ....................................... 1 207 220 96 192 1 303 412 1 207 220 96 192 1303 412 5 733 814 3 870 474 3 437 641 3 128 724 745 099 111 103 18 521 1 880 5 733 814 3 870 474 4 164 219 3 237 947 16 170 653 856 202 20 401 17 006 454 191 624 1 615 455 442 700 200 000 452 664 634 324 1 362 791 1 807 079 642 700 452 664 1 997 115 19 184 952 1 595 094 473 065 20 306 981 AMORTISSEMENTS Immobilisations amortissables Montant début exercice Augmentations dotations Diminutio ns Montant fin exercice reprises (en euros) IMMOBILISATIONS INCORPORELLES Autres immobilisations incorporelles............ IMMOBILISATIONS CORPORELLES Constructions sur sol propre .......................... Installations tech., mat. et outillage ind......... Autres immobilisations corporelles............... TOTAL GENERAL ....................................... 898 408 236 606 1 135 014 898 408 236 606 1 135 014 258 569 1 076 375 1 747 653 193 524 627 623 278 004 10 220 1 684 452 093 1 693 778 2 023 973 3 082 597 1 099 151 11 904 4 169 844 3 981 005 1 333 757 11 904 5 304 858 77 PROVISIONS Montant Rubriques Début exercice Augmentations dotations Diminutio ns reprises Virement de compte à compte Montant fin exercice (en euros) Provisions pour garanties données aux clients Provisions pour pertes de change ..................... Provisions pour impôts ..................................... Autres provisions pour risques et charges ....... 25 000 224 694 23 000 276 430 48 000 276 430 224 694 9 283 9 283 Provisions pour risques et charges . 258 977 299 430 Prov. Sur immobilisations incorporelles.......... Prov. Sur immo. Titres de participation Prov. Sur autres immobilisations financières .. Prov. Sur stocks et en-cours ............................. Provisions sur comptes clients ......................... Autres Provisions pour dépréciation ................ 69 471 1 312 433 12 364 140 1 171 941 527 505 912 160 501 409 039 48 003 1 890 Provisions pour dépréciation.......... 15 445 490 TOTAL GENERAL ........................................ 15 704 467 224 694 0 191 734 (250 000) 481 460 250 000 69 471 912 1 031 200 12 773 179 1 219 944 297 935 620 345 673 194 0 15 392 641 919 775 897 888 0 15 726 354 ETAT DES ECHEANCES DES CREANCES ET DETTES ETAT DES CREANCES Montant brut A 1 an au plus A plus d’1 an (en euros) DE L’ACTIF IMMOBILISE Créances rattachées à des participations ......................................... Prêts ................................................................................................... Autres immobilisations financières ................................................. 633 412 4 246 1 358 545 2 670 633 412 1 576 1 358 545 1 996 203 2 670 1 993 533 1 619 944 5 634 433 19 644 5 634 433 4 445 3 095 943 402 981 113 063 19 045 37 500 402 981 113 063 19 045 3 058 443 10 905 053 6 211 467 4 693 586 CHARGES CONSTATEES D’AVANCE ..................................... 825 382 825 382 TOTAL GENERAL ....................................................................... 13 726 638 7 039 519 DE L’ACTIF CIRCULANT Clients douteux ou litigieux ............................................................. Autres créances clients ..................................................................... Personnel et comptes rattachés ........................................................ Sécurité sociale et autres organismes sociaux ................................ Etat – Impôts sur les bénéfices ........................................................ Etat – Taxe sur la valeur ajoutée ..................................................... Etat – Divers .................................................................................... Débiteurs divers ................................................................................ 78 333 713 1 619 944 15 199 6 687 119 Montant ETAT DES DETTES brut A 1 an au plus A plus d’1 an et 5 ans au plus A plus de 5 ans (en euros) Emprunts auprès d’établissement de crédit..... Emprunts et dettes financières divers .............. Fournisseurs et comptes rattachés ................... Personnel et comptes rattachés ........................ Sécurité sociale et autres organismes .............. Taxe sur la valeur ajoutée ................................ Autres impôts, taxes et assimilés ..................... Autres dettes...................................................... Produits constatés d’avance 9 425 193 9 127 1 850 886 445 618 644 402 150 032 109 817 389 469 162 712 717 2 658 1 850 886 445 618 644 402 150 032 109 817 389 469 162 2581 160 6 469 6 131 316 TOTAL GENERAL ....................................... 13 024 706 4 305 761 2 587 629 6 131 316 CHARGES A PAYER MONTANTS DES CHARGES A PAYER INCLUS DANS LES POSTES SUIVANTS DU BILAN Montants Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit .................................................. Emprunts et dettes financières divers ............................................................................... Dettes fournisseurs et comptes rattachés.......................................................................... Dettes fiscales et sociales .................................................................................................. Disponibilités, charges a payer ......................................................................................... Autres dettes....................................................................................................................... 73 601 91 626 364 751 114 2 858 119 TOTAL ............................................................................................................................. 1 454 147 PRODUITS A RECEVOIR MONTANTS DES PRODUITS A RECEVOIR INCLUS DANS LES POSTES SUIVANTS DU BILAN Montants Créances clients et comptes rattachés .............................................................................. Etat...................................................................................................................................... Autres créances .................................................................................................................. Disponibilités ..................................................................................................................... 14 252 113 063 6 539 12 TOTAL ............................................................................................................................. 133 866 CHARGES ET PRODUITS CONSTATES D’AVANCE RUBRIQUES Charges Produits Charges ou produits d’exploitation ................................................................ Charges ou produits financiers ................................................................ Charges ou produits exceptionnels................................................................ 825 382 162 TOTAL ................................................................................................ 825 382 162 79 COMPOSITION DU CAPITAL SOCIAL CATEGORIES DE TITRES Nombre 1 – Actions composant le capital au début de l’exercice ................................................ 2 – Actions émises pendant l’exercice ............................................................................. 3 – Actions remboursées pendant l’exercice.................................................................... 4 – Actions composant le capital en fin d’exercice ......................................................... 18 826 560 145 460 18 972 020 La valeur nominale d’une action est de 0,16 euro. Il n’y a qu’une seule catégorie de titres. Le capital social est intégralement libéré. Autres mouvements sur capitaux propres : Aux termes de la résolution 4bis, l’Assemblée Générale Mixte du 13 juin 2003 a autorisé le reclassement de l’économie d’impôt générée par les frais d’introduction en bourse, d’un montant de 2.134.842,68 euros, dans le compte « prime d’émission » par le débit du compte « report à nouveau », afin de se conformer à l’avis 00-D du 21 décembre 2000 du Comité d’urgence du Conseil National de la Comptabilité. ENGAGEMENTS FINANCIERS ENGAGEMENTS DONNES Montant Avals et cautions Engagements en matière de pensions, retraites et indemnités ........................................ Autres engagements donnés .............................................................................................. - couverture à terme 2 385 728 euros .............................................................................. - leasing Citicorp 688 836 euros ...................................................................................... - hypothèques 9 343 233 euros ........................................................................................ 878 849 560 092 12 417 797 TOTAL ............................................................................................................................... 13 856 738 ELEMENTS RELEVANT DE PLUSIEURS POSTES DU BILAN POSTES DU BILAN Montants concernant les entreprises liées Participations...................................................................................................................... Créances rattachées à des participations........................................................................... Créances clients et comptes rattachés............................................................................... Dettes fournisseurs et comptes rattachés .......................................................................... 912 633 412 1 989 107 504 EFFECTIF MOYEN EFFECTIFS Personnel salarié Cadres ................................................................................................................................. Agents de maîtrise et techniciens...................................................................................... Employés ............................................................................................................................ Ouvriers .............................................................................................................................. TOTAL ......................................................................................... 80 35 15 61 4 115 Montants des dettes ou créances représentées par des effets de commerce 9 063 799 230 VENTILATION DU CHIFFRE D’AFFAIRES REPARTITION PAR SECTEUR D’ACTIVITE Montants Ventes systèmes ................................................................................................................. Ventes composants ............................................................................................................ Ventes SAV ....................................................................................................................... Prestations de services....................................................................................................... 13 333 428 2 920 218 264 251 396 205 TOTAL .............................................................................................................................. 16 914 102 REPARTITION PAR MARCHE GEOGRAPHIQUE Montants France ................................................................................................................................. Communauté Européenne ................................................................................................. Export ................................................................................................................................. 1 198 891 3 808 841 11 906 370 TOTAL .............................................................................................................................. 16 914 102 BASES DES ACCROISSEMENTS ET ALLEGEMENTS DETTE FUTURE D’IMPOTS Allègements - provision pour dépréciation d’en -cours ....................................................................... - provision pour dépréciation sur créances douteuses ................................................... - écart de conversion passif 2003 ................................................................................... - provision Organic et effort de co nstruction 2003 ....................................................... - écart de valeur liquidative sur OPCVM....................................................................... Montants 2 838 157 1 219 944 3 253 40 130 822 TOTAL DES ALLEGEMENTS ................................................................................... 4 102 306 Déficit reportable ............................................................................................................... Moins-values à long terme ................................................................................................ 3 431 093 26 479 Tableau des filiales et participations - exercice 2003 Données en Euros Filiales Capital en devise Capital en € Capitaux propres autres que capital QP du capital détenu VB des titres détenus 792 - 8 134 100% 912 VN des titres détenus Montants des Prêts et avances cautions et avals consentis par CA de l'exercice donnés par Riber SA Riber SA Résultat de l'exercice Dividendes encaissés par Riber SA - 170 426 0 part. > 50% du capital Riber Inc 1 000 0 633 413 4 094 853 part < 50% du capital N/A L’avance consentie à Riber Inc a fait l’objet d’une dépréciation pour un montant de 160.501 euros suite à sa situation nette négative au 31 décembre 2003. 81 RAPPORT SPECIAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES CONVENTIONS REGLEMENTEES (Exercice clos le 31 décembre 2003) Aux Actionnaires RIBER S.A. 133, boulevard National 92500 Rueil Malmaison Mesdames, Messieurs, En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées. Il ne nous appartient pas de rechercher l'existence de conventions mais de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles de celles dont nous avons été avisés, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé. Il vous appartient, selon les termes de l'article L. 117 du décret du 23 mars 1967, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation. Nous avons effectué nos travaux selon les normes de la profession applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences destinées à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues. Convention autorisée au cours de l’exercice clos au 31 décembre 2003 En application de l’article L.225-86 du Code de commerce, nous avons été avisés des conventions suivantes qui ont fait l’objet de l’autorisation préalable de votre Conseil de Surveillance : - Par convention du 29 septembre 2003 entre votre société et la société Lavedrine Finance & stratégie, votre société a confié l’étude et la réalisation de la cession de tout ou partie du site du siège social de Rueil Malmaison, qu’elle envisage de céder. La rémunération correspondante comprend un honoraire fixe de 30 000 euros HT payable 6 mois après la signature de la convention auquel s’ajoutera un honoraire variable constitué par un pourcentage croissant en fonction du montant du prix de cession supérieur à 10 millions d’euros allant de 1% de la fraction du prix de cession comprise entre 10 et 12 millions d’euros jusqu’à 5% pour la fraction supérieure à 15 millions d’euros. Mr Lavedrine est Président de la société Lavedrine Fiannce & Stratégie et membre du Conseil de Surveillance de votre société. Cette convention qui n’a pas eu à produire d’effets sur l’exercice clos le 31 décembre 2003, a été approuvée par le Conseil de Surveillance lors de sa réunion du 26 septembre 2003. - Depuis le 3 juillet 2003, M Picault perçoit une rémunération brute mensuelle de 3 000 euros au titre de son mandat social de Président du Directoire. Depuis cette même date, sa rémunération au titre de ses fonctions salariées de Directeur Marketing a été réduite de 15% à un montant mensuel brut de 16 114,28 euros. Cette convention a été approuvée par le Conseil de Surveillance lors de sa réunion du 13 juin 2003. Conventions approuvées au cours d’exercices antérieurs dont l’exécution s’est poursuivie au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2003 Par ailleurs, en application du décret du 23 mars 1967, nous avons été informés que l'exécution des conventions suivantes, approuvées au cours d'un exercice antérieur, s'est poursuivie au cours du dernier exercice. - La société Riber Inc. bénéficie d’un plafond d’engagement sous forme de caution, aval ou garantie que votre Directoire est autorisé à donner à hauteur de huit millions d’Euros sur présentation d’une lettre de crédit justificative. Cette autorisation n’est pas utilisée au 31 décembre 2003. 82 - En application de la convention d’assistance passée avec Riber Inc., aucune facturation n’a été appliquée au titre de l’exercice 2003 du fait des résultats déficitaires de cette filiale. - En application de la convention conclue le 17 septembre 2001 entre votre société et la société Lavédrine Finance & Stratégie, représentée par Monsieur Olivier Lavédrine en sa qualité de Président, votre société a bénéficié du concours de M. Lavédrine pour l’étude et la mise en place d’un financement hypothécaire d’un montant de 10 millions d’Euros destiné à financer l’acquisition du site de Rueil-Malmaison intervenue le 30 août 2001. La rémunération de ces prestations est constituée d’un montant fixe de 3 049 € HT versé en 2002 ainsi qu’un montant correspondant à 10% de l’économie actuarielle réalisée sur le coût de l’ensemble des financements levés par comparaison à un taux de 5,50% fixe annuel de référence. La rémunération variable calculée au titre de l’exercice 2003 a constitué une charge de 18 308 euros HT. Paris, le 18 mai 2004 Les Commissaires aux Comptes PricewaterhouseCoopers Audit Boissière Expertise Audit Joel ROMEI Tita A. ZEÏTOUN 83 4.3 RAPPORT DU DIRECTOIRE A L’ASSEMBLEE GENERALE MIXTE DU 17 JUIN 2004 Mesdames, Messieurs les actionnaires, Nous vous avons réunis en Assemblée Générale, Ordinaire et Extraordinaire, conformément aux prescriptions légales, réglementaires et statutaires pour vous rendre compte des résultats de notre gestion de la Société et du Groupe au cours de l’exercice social clos le 31 décembre 2003 et pour soumettre à votre approbation les comptes de cet exercice. Lors de l’Assemblée, vous entendrez également la lecture des rapports des commissaires aux comptes. Par ailleurs, nous avons souhaité profiter de cette réunion des actionnaires à intervenir pour soumettre également à votre approbation les opérations suivantes : ü Autorisation donnée au Directoire pour le rachat par la Société d’une partie de ses propres actions, dans les conditions légales, et autorisation donnée au Directoire pour annuler lesdites actions rachetées ; ü Délégation donnée au Directoire pour émettre des valeurs mobilières diverses et fixation du plafond des valeurs mobilières pouvant être émises sans maintien du Droit préférentiel de souscription ; ü Délégation donnée au Directoire pour réaliser une augmentation de capital au profit des salariés dans le cadre de l’article L.225-129 VII ; ü Autorisation d’utiliser les délégations en période d’offre publique ; ü Autorisation donnée au Directoire pour imputer les frais droits et honoraires résultant des augmentations de capital ou émissions de valeurs mobilières au titre des délégations sur les primes afférentes à ces opérations ; ü Projet de modification des statuts Le présent rapport se décomposera donc en deux parties : - la première partie sera consacrée à l’exposé par le Directoire de la gestion de la société et du Groupe qui a été mise en œuvre pour l’exercice clos au 31 décembre 2003 ; - la seconde partie sera consacrée à l’exposé des motifs, conditions et modalités des autres opérations soumises à votre approbation. *** 84 PARTIE I - RAPPORT DE GESTION DU DIRECTOIRE POUR L’EXERCICE CLOS LE 31 DECEMBRE 2003 Les comptes qui vous sont présentés ont été établis en suivant les mêmes méthodes que lors de l’exercice précédent, dans le respect des dispositions du plan comptable, et en observant les principes de prudence et de sincérité. I – ACTIVITE DE LA SOCIETE ET DU GROUPE 1 -Situation et évolution de l’activité de la Société et du Groupe au cours de l’exercice Le chiffre d’affaires de l’exercice de la Société s’établit à 16.914.102 Euros contre 17.989.273 Euros pour l’exercice précédent, soit une baisse d’environ 6 %. Le chiffre d’affaires de l’exercice du Groupe s’établit à 17.227.604 Euros contre 18.633.665 Euros pour l’exercice précédent, soit une baisse d’environ 7,5 %. Le montant des ventes des machines de production est en recul de 64 % par rapport à l’exercice précédent, avec la livraison de 2 machines, une MBE 49 pour des applications optoélectroniques et une MBE 6000 pour des applications microélectroniques. La faiblesse des ventes de machine de production provient d’un marché toujours marqué par les surcapacités de production. Le montant des ventes de machines de recherche a fortement progressé avec 18 machines vendues en 2003 contre 4 en 2002 permettant une progression de 191% du CA. Cette forte croissance des ventes résulte d’une très forte augmentation du nombre de projets de recherche pour des applications nouvelles qui utiliseront des matériaux prometteurs comme le GaN, et du formidable succès de la machine modèle Compact 21 auprès de la communauté scientifique mondiale. Les ventes d’accessoires ont fléchi de 30 %. Au cours de l’exercice 2003, la part du chiffre d’affaires réalisée en Asie a progressé de 28 % par rapport à l’exercice précédent, grâce au dynamisme des investissements de recherche qui ont composé la totalité des ventes de machine dans cette zone. Le chiffre d’affaires a légèrement baissé en Europe de 6% et l’Amérique du Nord a fortement régressé de 31%. Cette baisse du chiffre d’affaires dans ces deux zones résulte de la pression concurrentielle sur les prix, et de l’impact du taux de change USD/€ qui a affecté environ 31% du chiffre d’affaires alors que le nombre de machines vendues a augmenté. La société Riber Inc., filiale de commercialisation de Riber SA, a réalisé un chiffre d’affaires de 4.094.853 Euros, contre 6.436.853 Euros pour l’exercice précédent. Vous trouverez dans le tableau annexé à notre bilan des informations relatives à l’activité et au résultat de notre filiale. 85 2 -Evénements importants intervenus en cours d’exercice pour la Société et le Groupe En juin 2003, Riber et deux laboratoires du CNRS ont signé séparément des accords de création de Laboratoires Communs : - le premier de ces laboratoires comprend un Centre de Technologie de Process RIBER situé à SophiaAntipolis au CNRS-CREHA. Il est destiné à l’épitaxie des semi-conducteurs composés à base de Nitrures (GaN) qui vont être utilisés en électronique de Défense, dans les stations de base, et dans l’électronique de forte puissance et pour les lasers bleus. Ce Centre de Technologie de Process permettra de fournir des épi wafers de démonstration aux clients de Riber et de former leurs opérateurs à ce type de process. Une machine de Recherche Compact21 a été livrée dans ce Centre en novembre 2003. - le second de ces laboratoires comprend un Centre de Technologie de Process RIBER situé à Marseille au CNRS-CRMN. Il est destiné à la réalisation d’oxydes ultra-fins qui vont devenir nécessaires dans différents circuits électroniques de futures générations tels que les dispositifs magnétiques pour mémoires ou diverses têtes de lecture audio-video. Ce Centre de Technologie de Process permettra, après la réalisation de travaux préliminaires, de fournir des épi wafers de démonstration aux clients de Riber et de former leurs opérateurs à ce type de process. En septembre 2003, RIBER a livré une machine MBE49 OX à IBM (Zurich, Suisse), dans le cadre du Projet européen INVEST sur les oxydes « hk » (hautes constantes diélectriques) qui devraient permettre d’améliorer considérablement les performances de puces en silicium dans le futur. 3 -Evolution prévisible et perspective d’avenir pour la Société et le Groupe (i) le marché des machines de production : Le marché des machines de production qui adressent les applications commercialement matures telles que : les téléphones portables (amplificateur de puissance et receveur) ; les réseaux terrestres radiofréquences (LAN, WLAN, WIFI, LDMS, Multipoint) ; automobile (capteur à effet Hall) ; stockage de données (laser DVD) ; réseaux à fibres optiques grandes distances (lasers de pompage et de transmission) se trouvent relativement diversifiés en termes de niveau d’activité, tout en restant des marchés de croissance, dont certaines applications connaissent toujours des surcapacités de machines de production qui se résorbent lentement. Dans ce contexte, la société prévoit qu’elle pourrait livrer plusieurs machines destinées à un accroissement des moyens de production de certains clients. Le marché des machines de production qui adressent les applications en phase de développement commercial telles que : les LED blanches pour écrans de téléphones portables ou assistant personnel ; les lasers de type VCSEL pour les réseaux à fibres optique à courte distance ou métropolitain ; les radars anticollision pour automobile connaissent des croissances plus lentes que prévu suite à des processus plus longs de qualification ou d'homologation. Dans ce contexte, la société prévoit qu’elle pourrait livrer plusieurs machines destinées à des accroissements des moyens de production de certains clients. (ii) Le marché des machines de recherche : Ce marché continue d’être très actif suite à la poursuite du financement de nouveaux projets, soit pour le développement de nouvelles applications, soit en réponse à de nouveaux défis technologiques. 86 Les nouvelles applications concernées sont : - les dispositifs à base de composés semi-conducteurs GaN, pour les hyperfréquences dont il est envisagé l’utilisation dans l’automobile, les stations de base, les alimentations électriques, et pour l’optoélectronique, les lasers bleus pour le stockage de données sur disque HD-DVD ; - les dispositifs à base de composés InSb pour réaliser des capteurs infrarouges et infrarouges lointains dont il est envisagé l’utilisation dans les biotechnologies, l’environnement et la sécurité. - les activités de recherche pour réaliser des dispositifs électroniques ultra-rapide. Les nouveaux défis technologiques consistent en la réalisation de structures très fines d’oxydes de métaux pour la plupart des dispositifs semi-conducteurs des futures générations telles que les CMOS, les mémoires pour PC, la réalisation de dispositifs nano-technologiques à base de fils ou d’îlots quantiques en semiconducteurs composés. Les machines de recherche devraient continuer à contribuer significativement au chiffre d’affaires 2004, notamment par le succès rencontré par la machine Compact21 auprès de la communauté scientifique. (iii) Le marché des composants : La commercialisation de composants innovants ou plus performant, développés ces dernières années, pour les machines de recherche ou de production devraient permettre une amélioration du chiffre d’affaires. 4 -Evénements importants survenus depuis la clôture de l’exercice pour la Société et le Groupe Aucune information n’est à communiquer. 5 -Activités en matière de recherche et développement de la Société et du Groupe Les dépenses brutes correspondantes se sont élevées à 3,5 millions d’euros contre 3,3 millions d’euros au cours l’exercice précédent. Une partie de ces frais, soit 0,4 million d’euros, ont été imputés dans le coût de ventes des systèmes sur des affaires nouvelles ou des demandes spécifiques réalisées à la commande, contre 1,0 millions d’euros pour l’exercice clos le 31 décembre 2002. Les dépenses nettes de recherche et développement s’élèvent à 3,1 millions d’euros pour l’exercice clos le 31 décembre 2003 contre 2,3 millions d’euros l’exercice précédent. 6 -Informations en matière sociale Etat des effectifs Au 31 décembre 2003, l’effectif total de la Société était de 113 salariés, dont 3 salariés sous contrat à durée déterminée et 1 salarié anglais travaillant en Grande-Bretagne. La filiale américaine Riber Inc. comprend 6 salariés. La Société a procédé, au cours de l’exercice, à 21 embauches dont 4 ingénieurs ou cadres et 7 techniciens ou employés, 3 apprentis, et également 6 contrats à caractère saisonnier au cours de l’été pour faire face au surcroît d’activité dû aux congés estivaux. Ces embauches ont eu pour effet de compenser certains départs ( 27 au total ) dont 6 démissions, 4 départs à la retraite et 4 contrats à durée déterminée non renouvelés. 87 Fin 2003, la moyenne d’âge est de 40,3 ans, l’ancienneté moyenne de 11 ans. La main-d’œuvre extérieure, principalement utilisée dans le cadre du surcroît d’activité, représente 1,6 % de l’effectif total moyen. Le volume des heures supplémentaires effectuées au delà de 38h30 par semaine au cours de l’année s’est élevé à 1.044 heures. Enfin, au cours de la période, la Société a été contrainte de procéder aux licenciements individuels pour cause réelle et sérieuse et pour faute de 5 salariés, et pour motif économique de 1 salarié. Organisation du temps de travail Un projet d’accord de réduction du temps de travail (« RTT ») avait été proposé aux salariés en novembre 2001, projet qui n’a pas abouti. Une nouvelle négociation sur la réduction du temps de travail a démarré au cours du deuxième trimestre 2003. La durée hebdomadaire du temps de travail est de 38,50 heures. Trois salariés travaillent à temps partiel dans l’entreprise (2 en 4/5ème de temps et 1 sur 25h/semaine). Le taux d’absentéisme s’établit à 2,7 % en moyenne sur l’année, soit 10 jours par salarié. Hors congés de maternité, accident du travail et maladie ayant nécessité une hospitalisation, le nombre de jours moyen d’absence par salarié est de 4, soit 1,1 % en moyenne sur l’année. Rémunérations-politique salariale La masse salariale brute inscrite en charge sur l’année s’élève à 4,1 millions d’euros, à comparer à la masse salariale de 2002 qui s’élevait à 4,3 millions d’euros. Le taux de charges patronales a évolué quant à lui de 49,3 % en 2002 à 49,4 % en 2003. La légère baisse de la masse salariale s’explique par le non remplacement de certains départs de salariés (27 départs contre 21 entrées) . Les augmentations de salaires ont été ponctuelles. Un accord de participation ainsi qu’un plan d’épargne salariale ont été signés en décembre 2001. Le pourcentage moyen du personnel féminin s’établit à 24 % (20 % dans la catégorie des cadres, 7 % pour les Agents de Maîtrise et 31 % pour les employés). Les résultats comparatifs des salaires entre le personnel féminin et masculin montrent des écarts peu significatifs et conformes au marché. Relations professionnelles et accords d’entreprise La Société dispose d’un Comité d’Entreprise et d’un Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail (CHSCT). Aucun accord d’entreprise n’a été signé au cours de l’exercice 2003. Compte tenu des résultats de l’exercice 2003, aucun nouveau plan d’options de souscription en actions RIBER n’a été décidé par le Directoire. 88 Conditions d’hygiène et de sécurité L’application des dispositions relatives aux conditions d’hygiène et de sécurité fait partie des attributions du Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail de l’entreprise (CHSCT), qui se réunit mensuellement. L’accent qui avait été mis sur la tenue vestimentaire et les règles de sécurité des collaborateurs occupant un poste à risque en 2002 a été poursuivi en 2003. Un formulaire a été établi pour prévenir les risques des entreprises extérieures venant effectuer des travaux sur le site de Riber. Le nombre d’accident du travail s’établit à 3, dont 1 non lié à l’activité industrielle, contre 7 en 2002. La formation Pour l’année 2003, le plan de formation continue a représenté 2,1 % de la masse salariale brute, avec un nombre de jours de formation 129 jours. Le nombre de stages réalisés au cours de l’exercice s’élève à 48, auxquels ont participé 42 salariés. Le plan de formation est déterminé en fonction des besoins spécifiques individuels ou par services. Travailleurs handicapés L’effectif de la Société comprend un salarié handicapé reconnu comme tel par la COTOREP et représentant 0,65 unité pour une obligation de 6 unités. La Société a versé une contribution à l’AGEFIPH d’un montant de 11.389 euros en 2003. Œuvres sociales Il n’y a pas d’œuvres sociales autres que celles du Comité d’Entreprise. Importance de la sous-traitance La société a recours à la sous-traitance pour la réalisation d’opérations de production non réalisables avec ses moyens industriels ainsi que pour le développement de logiciels. Il est aussi fait appel à la main-d’œuvre extérieure pour des prestations qui ne relèvent pas du cœur de métier : surveillance, nettoyage, espaces verts, maintenance informatique, travaux, etc. 7 -Informations en matière environnementale Les machines EJM ainsi que les accessoires produits par Riber sont assemblés et testés sur l’unique site industriel de Rueil-Malmaison. La filiale américaine Riber Inc., compte tenu de son activité uniquement commerciale, n’a pas d’impact sur la mise en cause de l’environnement. Riber fait appel à la sous-traitance pour la fabrication de la majorité des pièces nécessaires à l’assemblage des machines et des autres produits. Certaines pièces sont usinées en interne par le service mécanique. Une fois fabriquées, les pièces mécaniques sont traitées chimiquement afin que les machines Riber soient en mesure d’atteindre les niveaux requis en matière d’ultravide. Ce traitement de surface se fait par l’utilisation d’acides minéraux et d’autres agents chimiques. La Société offre par ailleurs, pour les phases de maintenance des machines Riber, des services de décontamination chimique et de nettoyage des machines EJM et des pièces s’y rattachant qui requièrent le maniement, et parfois le rejet, de composés à base d’arsenic ou de phosphore et d’autres substances dangereuses. Les substances toxiques sont recyclées par des organismes agréés. Pour le traitement chimique des pièces, la Société dispose d’une installation de traitement de surface soumise à déclaration et autorisation, et se conforme aux dispositions de l’arrêté ministériel du 4 janvier 1985 relatif au 89 contrôle des circuits d’élimination des déchets générateurs de nuisance. Elle n’utilise que de très faible volume de substances dangereuses et génère en petites quantités des déchets toxiques qui sont éliminés par des entreprises agréées. Cette installation est régulièrement contrôlée par les administrations. La politique de maîtrise des consommations des ressources naturelles a abouti aux résultats suivants : - Eau : l’eau consommée par la Société est essentiellement utilisée pour le refroidissement thermique de machines. La Société a mis en place un programme de réduction de consommation d’eau qui a débuté par l’acquisition de deux refroidisseurs d’eau permettant d’utiliser cette ressource en circuit fermé. Les consommations d’eau ont diminué de plus de 30% en 2003 par rapport à l’exercice précédent. - Electricité : cette énergie est utilisée pour la force motrice et la production d’énergie thermique. L’amélioration des isolations thermiques, par l’utilisation de nouveaux matériaux, devrait permettre une diminution de la consommation électrique. Avant l’acquisition de son site industriel en août 2001, Riber a fait procéder à une analyse des bâtiments et des sols. Cette analyse n’a révélé ni amiante, ni pollution des sols et sous-sols. L’activité de la Société n’a pas d’impact sur l’environnement au regard des rejets dans l’air, dans les sols et les évacuations d’eau. Par ailleurs, la Société dispose d’un Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail (CHSCT), qui se réunit mensuellement, et qui est particulièrement sensibilisé sur les conditions de sécurité et de protection tant des personnes que de l’environnement. II - FILIALES ET PARTICIPATIONS 1 -Prises de participation significatives dans des sociétés ayant leur siège en France et prise de contrôle de telles sociétés Aucune information n’est à communiquer. 2 -Avis donné à une autre société par actions que la société détient plus de 10% de son capital Aucune information n’est à communiquer. 3 -Aliénation d’actions intervenues à l’effet de régulariser les participations croisées Aucune information n’est à communiquer. 4 -Actions d’autocontrôle Aucune information n’est à communiquer. III - RESULTATS - AFFECTATION 1 -Examen des comptes annuels et résultats de la Société Aucune modification n’a été apportée dans la présentation des comptes sociaux par rapport à l’exercice précédent. Au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2003, le chiffre d’affaires s’est élevé à 16.914.102 Euros contre 17.989.273 Euros pour l’exercice clos le 31 décembre 2002, ce qui représente une baisse de 6%. 90 Les charges d’exploitation de l’exercice ont atteint au total 20.354.580 Euros contre 31.704.227 Euros pour l’exercice clos le 31 décembre 2002. Cette forte baisse provient essentiellement de la diminution des dotations aux provisions sur actif circulant qui sont passées de 11.051.651 Euros pour l’exercice 2002 à 444.806 Euros pour l’exercice 2003. Le résultat d’exploitation pour l’exercice ressort négatif de 4.196.706 Euros contre un résultat négatif de 11.900.441 Euros pour l’exercice clos le 31 décembre 2002. Quant au résultat courant avant impôts, tenant compte du solde positif de 733.796 Euros des produits et charges financiers, il ressort négatif de 3.462.909 Euros contre un résultat négatif de 13.045.793 Euros pour l’exercice clos le 31 décembre 2002. Après prise en compte : - du résultat exceptionnel de plus 9.499 Euros contre moins 43.617 Euros pour l’exercice précédent, - de l’impôt sur les sociétés de moins 117.199. Euros contre moins 2.941.244 Euros pour l’exercice précédent, - de la participation des salariés aux fruits de l’expansion d’un montant nul comme pour l’exercice précédent, l’exercice clos le 31 décembre 2003 se traduit par une perte de 3.336.211 Euros contre une perte de 10.148.167 Euros pour l’exercice clos le 31 décembre 2002. 2 -Proposition d’approbation et d’affectation du résultat Nous vous proposons de bien vouloir approuver les comptes annuels (bilan, compte de résultat et annexe) tels qu’ils vous sont présentés et qui font apparaître une perte de 3.336.211 Euros et de donner quitus aux membres du Directoire pour leur gestion (1ère résolution). Nous vous proposons également d’affecter la perte de 3.336.211 Euros au compte report à nouveau (2ème résolution). § Rappel des distributions de dividendes au titre des trois derniers exercices Aucune distribution de dividendes n’a eu lieu au titre des trois derniers exercices. Nous vous proposons de le constater (3ème résolution). 3 -Comptes consolidés Aucune modification n’a été apportée dans la présentation des comptes consolidés par rapport à l’exercice précédent. Le chiffre d’affaires de l’exercice s’établit à 17.227.604 Euros, contre 18.633.665 euros pour l’exercice clos le 31 décembre 2002, soit une baisse de 7,5 %. Le compte de résultat consolidé fait apparaître un résultat d’exploitation négatif de 4.238.501 Euros, contre un résultat négatif 11.996.996 Euros pour l’exercice clos le 31 décembre 2002. 91 Le résultat net part du Groupe s’élève à moins 3.808.364 Euros, contre un résultat négatif de 9.283.508 Euros pour l’exercice clos le 31 décembre 2002. Les capitaux propres, après prise en compte du résultat consolidé, sont positifs de 34.415.863 Euros. 4 -Proposition d’approbation des comptes consolidés Conformément à la loi, nous vous proposons de bien vouloir approuver les comptes consolidés (bilan, compte de résultat et annexe) tels qu’ils vous sont présentés et qui font apparaître une perte de 3.808.364 Euros (7ème résolution). 5 -Tableau des résultats des cinq derniers exercices Au présent rapport est annexé, conformément aux dispositions de l’article 148 du décret du 23 mars 1967, le tableau faisant apparaître les résultats de la Société au cours de chacun des cinq derniers exercices. 7 –Passage aux normes comptables IFRS Le règlement (CE) n°1606/2002 du Parlement européen et du Conseil du 19 juillet 2002 sur l’application des normes comptables internationales impose aux sociétés européennes cotées de publier leurs comptes consolidés selon les normes IFRS pour les exercices ouverts à compter du 1 er janvier 2005. En tant que société membre du segment « Next Economy » d’Euronext, Riber devra dès la publication de ses comptes semestriels de l’exercice 2004 indiquer les principaux impacts de la transition aux normes IFRS sur les capitaux propres pour le bilan d’ouverture et le bilan de clôture du premier semestre 2004. Toutes les explications appropriées de ces impacts sur les capitaux propres, y compris les ajustements principaux, devront être décrits de même que les exemptions autorisées par IFRS1 et retenues par la société. Compte tenu de ces obligations, Riber a commencé une analyse préalable des impacts comptables et financiers de ce changement de référentiel. Cette analyse sera poursuivie et détaillée au cours du 2ème trimestre 2004. D’autre part, un programme de formation des équipes comptables a été lancé et aura lieu au cours du 2ème trimestre 2004. L’analyse préalable en cours permet de dégager les points suivants : • Riber ayant adopté depuis plusieurs années les méthodes préférentielles préconisées par le règlement 9902 du Comité de Réglementation Comptable pour l’élaboration de ses comptes consolidés, plusieurs sources de divergences entre normes françaises et normes IFRS sont d’ores et déjà prises en comptes dans les comptes consolidés au 31 décembre 2003. Il s’agit de : • § La constitution d’une provision pour engagements de retraite et assimilés § L’activation des contrats de location-financement § La comptabilisation en résultat des écarts de conversion des créances et dettes en devises. Les principaux postes des états financiers qui pourront être affectés par le changement de référentiel comptable sont les suivants : § Immobilisations incorporelles : Riber n’a comptabilisé aucun frais de recherche et développement en actif incorporel dans le passé. Selon la norme IAS38 l’immobilisation est obligatoire dès lors que certaines conditions sont remplies. Une étude détaillée des 92 projets en cours devra être effectuée afin de déterminer si certains de ces coûts doivent être immobilisés. § Immobilisations corporelles : en IFRS, l’utilisation obligatoire de l’approche par composants impose la comptabilisation séparée des composants dont la durée de vie est plus courte que celle de l’immobilisation prise dans son ensemble. La mise en place de cette approche pourra avoir un impact sur les états financiers, notamment sur la comptabilisation du bâtiment industriel acquis en 2001. § Stocks : Riber devra s’assurer que son mode de calcul du coût de production des éléments en stocks ne contient pas de frais non acceptés par les normes IFRS. La société devra également s’assurer que les modalité d’application de sa méthode de calcul de la provision pour rotation lente correspondent bien aux exigences des normes IFRS. § Bons de souscription d’actions : Riber n’ayant émis aucun plan de souscription d’actions ou d’achat d’action postérieurement au 7 novembre 2002, le changement de méthode de comptabilisation de ces plans n’aura pas d’impact sur le bilan d’ouverture au 1er janvier 2004. § Instruments financiers : Riber utilise des instruments de couverture de change à terme pour les commandes reçues en Us dollars. L’application de la norme IAS 39 en matière de couverture de flux de trésorerie pourrait entraîner des modifications dans la comptabilisation de ces transactions. Dans la mesure où les normes IFRS qui seront applicables au 1er janvier 2005 ne sont pas toutes définitives à ce jour, la liste de différences identifiées à l’heure actuelle ne peut être considérée comme exhaustive ni définitive. Nous n’avons pas recensé à ce jour de difficulté majeure dans la mise en place de ce changement de référentiel comptable et nous estimons être en mesure de respecter nos obligations de société cotée au sein du segment Next Economy d’Euronext dans les délais prévus. IV - CONVENTIONS VISEES A L’ARTICLE L 225-86 ET SUIVANTS DU CODE DE COMMERCE Nous vous informons, conformément à l’article L 225-86 du Code de Commerce, que 2 nouvelles conventions ont été conclues au cours de l’exercice. Les conventions antérieures ont été poursuivies . Ces conventions vous sont présentées dans le rapport spécial des commissaires aux comptes et sont soumises à votre approbation ( résolutions 4 à 6 ). V - DEPENSES NON-DEDUCTIBLES FISCALEMENT Conformément aux dispositions de l’article 223 quater du C.G.I , nous vous précisons que les comptes de l’exercice écoulé ne prennent pas en charge de dépenses non déductibles du résultat fiscal. VI - ADMINISTRATION ET CONTROLE DE LA SOCIETE 1 -Administration § Modifications intervenues au sein des organes d’administration, de direction, de surveillance ou de contrôle Nous vous rappelons que l’assemblée générale ordinaire du 13 juin 2003 a ratifié la nomination par cooptation de la société Axa Investment Managers Private Equity Europe en qualité de membre du Conseil 93 de surveillance, en remplacement de S.I Finance démissionnaire. Cette même assemblée a également renouvelé les mandats de membres du Conseil de surveillance de Messieurs Erich Spitz, Olivier Lavedrine et de la société Axa Investment Managers Private Equity Europe. Au cours de cette assemblée du 13 juin 2003, le mandat de membre du Conseil de surveillance de Mr Michel Baudron n’a pas été renouvelé conformément à son souhait exprimé dans un courrier du 27 mai 2003. Le 27 janvier 2004 Mademoiselle Agnès Gobeau a démissionné de ses fonctions de membre du Directoire. Son remplacement est à l’ordre du jour du Conseil de surveillance du 23 mars 2004. § Nomination des organes susvisés ou renouvellement de leur mandat proposé à l’Assemblée Les mandats de membre du Conseil de surveillance de Messieurs Paul Belin, Gjalt Smit, et de la société IDI ( dont le représentant est Monsieur Paul Charrin ) arrivant à expiration lors de la présente assemblée, nous vous proposons de renouveler leurs mandats pour une nouvelle période de deux ans devant prendre fin à l’issue de l’Assemblée Générale Ordinaire appelée à statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2005 (résolutions 8 à 10). 2 - Contrôle § Renseignements relatifs à la répartition du capital social A notre connaissance, les personnes suivantes détiennent une participation significative dans la Société à la date du 31 mars 2004 : Axa Investments Managers § 10,10 % Meryll Linch Pierce F&S 7, 0 % Barclays Bank 6,20 % Michel Picault 5,20 % ADI Alternative Investment 5,00 % Spiner Global Technology Fund 4,90 % IDI 3,81 % Finove Limited 2,87 % Modifications intervenues dans le capital social - Monsieur Erich Spitz a exercé, au mois de janvier 2003, 62.520 des 156.300 bons de souscription d’actions qu’il avait souscrits le 11 septembre 1998 suite à l’assemblée générale mixte du 29 juin 1998. Monsieur Erich Spitz avait déjà exercé 93.780 de ses bons le 28 septembre 2000, en conséquence Monsieur Spitz n’est plus titulaire d’aucun bon de souscription d’actions. Le nombre d’actions nouvelles émises en exercice de ces bons s’élève à 62.520. En conséquence, le Directoire, lors de sa réunion du 22 janvier 2003, a décidé d’augmenter le capital social de 10.003,20 Euros, pour le porter de 3.012.249,60 Euros à 3.022.252,80 Euros et de modifier en conséquence l’article 6 des statuts. - Madame Catherine Chaix a exercé, au mois de mai 2003, la totalité des 35.545 bons de souscription d’actions qu’elle avait souscrits le 9 septembre 1998 suite à l’assemblée générale mixte du 29 juin 1998. Madame Catherine Chaix n’est plus titulaire d’aucun bon de souscription d’actions. 94 Le nombre d’actions nouvelles émises en exercice de ces bons s’élève à 35.545. En conséquence, le Directoire, lors de sa réunion du 12 juin 2003, a décidé d’augmenter le capital social de 5.687,20 Euros, pour le porter de 3.022.252,80 Euros à 3.027.940,00 Euros et de modifier en conséquence l’article 6 des statuts. - Monsieur Paul Dargan a exercé, au mois de juin 2003, la totalité des 47.395 bons de souscription d’actions qu’il avait souscrit le 18 août 1998 suite à l’assemblée générale mixte du 29 juin 1998. Monsieur Paul Dargan n’est plus titulaire d’aucun bon de souscription d’actions. Le nombre d’actions nouvelles émises en exercice de ces bons s’élève à 47.395. En conséquence, le Directoire, lors de sa réunion du 26 juin 2003, a décidé d’augmenter le capital social de 7.583,20 Euros, pour le porter de 3.027.940,00 Euros à 3.035.523,20 Euros et de modifier en conséquence l’article 6 des statuts. 3 -Renseignements relatifs à la participation des salariés § Etat de la participation des salariés au capital social au dernier jour de l’exercice Au dernier jour de l’exercice clos le 31 décembre 2003, il n’existe pas d’actions Riber détenues de manière collective par les salariés de la société (par l’intermédiaire d’un plan d’épargne d’entreprise ou d’un fond commun de placement d’entreprise). § Acquisition d’actions destinées à être attribuées aux salariés dans le cadre de l’intéressement du personnel aux fruits de l’expansion de l’entreprise Aucune information n’est à communiquer. § Opérations réalisées au titre des options d’achat ou de souscription d’actions réservées au personnel salarié de la société Aucune opération n’a été réalisée au cours de l’exercice 2003. 4 -Comité d’audit et Comité des rémunérations Dans le cadre de l’admission de Riber au segment « Next Economy » d’Euronext, le Conseil de surveillance réuni le 28 mars 2002 a mis en place et adopté les règlements d’un comité d’audit et d’un comité des rémunérations. L’admission de Riber au segment « Next Economy » d’Euronext est effective depuis le 19 décembre 2001. Le Comité d’audit s’est réuni trois fois en 2002. Le taux de présence de ses membres a été de 100%. Le Comité des rémunérations s’est réuni deux fois en 2003, le taux de présence de ses membres a été de 100%. 95 VII – RENSEIGNEMENTS RELATIFS A LA REMUNERATION DES MANDATAIRES SOCIAUX Nous vous indiquons ci-après les détails des rémunérations et avantages de toute nature versés à chacun des mandataires sociaux par Riber, au cours de l’exercice écoulé, ainsi que les rémunérations et avantages de toute nature versés à ces mandataires sociaux par les sociétés contrôlées par Riber, au sens de l’article L. 233-16 du Code de Commerce, au cours de l’exercice écoulé : Qualité Nom des mandataires sociaux Michel Picault Catherine Chaix Agnès Gobeau Président du Directoire Membre du Directoire Membre du Directoire Montant total des rémunérations versées par la Société EUR 250.985 Montant des avantages de toute nature versés par la Société EUR 7.495 Montant total Montant des des avantages de rémunérations toute nature versées par les versés par les sociétés sociétés contrôlées contrôlées néant néant 82.024 néant néant néant 68.231 néant néant néant La rémunération des membres du Directoire ne comprend pas de part variable. Mr Picault bénéficie d’un véhicule de fonction. Les membres du Directoire ne bénéficient pas d’un régime de retraite spécifique autre que le régime de retraite des cadres légal. Les membres du conseil de surveillance n’ont reçu aucune rémunération et/ou avantage de toute nature de la Société, ni des sociétés contrôlées par elle au sens précité. VIII – INFORMATIONS RELATIVES AUX MANDATS OU FONCTIONS EXERCES DANS TOUTE SOCIETE PAR LES MANDATAIRES SOCIAUX Nous vous communiquons, dans les tableaux ci-après, la liste des mandats et fonctions exercés dans toute société par chacun des mandataires sociaux de la Société, au cours de l’exercice écoulé : Nom des mandataires Mandats sociaux Fonctions Michel Picault Catherine Chaix Agnès Gobeau 1 MEMBRES DU DIRECTOIRE ou Société dans laquelle le mandat ou la fonction est exercé Président Néant Riber Inc. Etats-Unis Néant Néant Le compte rendu de la précédente autorisation figure au paragraphe X 2. 96 Lieu du siège social de la société MEMBRES DU CONSEIL DE SURVEILLANCE Nom des mandataires Mandats ou Société dans laquelle sociaux Fonctions le mandat ou la fonction est exercé Erich Spitz Membre du Valéo conseil d’administration Président Directeur Thales Avionics LCD Général Membre du conseil d’administration Administrateur Gjalt Smit Directeur Général Délégué France Moduloptic Thales Corporate Ventures Membre du Directoire Michel Baudron ( pour la période du 1er janvier 2003 au 13 juin 2003) Lieu du siège social de la société ERA République Tchèque Horiba Jobin Yvon SAS Administrateur ISAFILA Administrateur Ryman Gérant SC CCLJ Gérant SC CMB Co Chairman JY Inc. Co Chairman MSI Board member et Vice President Administrateur CBSAI JY UK Royaume Uni Administrateur JY Italie Italie Président Tims bv Pays-Bas Membre du Conseil de surveillance Tecnotion bv Almelo Pays Bas PROGNA Düsseldorf Allemagne CEO 97 France Etats-Unis MEMBRES DU CONSEIL DE SURVEILLANCE Nom des mandataires Mandats ou Société dans laquelle sociaux Fonctions le mandat ou la fonction est exercé Erich Spitz Membre du Valéo conseil d’administration Président Directeur Thales Avionics LCD Général Membre du conseil d’administration Administrateur Gjalt Smit Directeur Général Délégué France Moduloptic Thales Corporate Ventures Membre du Directoire Michel Baudron ( pour la période du 1er janvier 2003 au 13 juin 2003) Lieu du siège social de la société ERA République Tchèque Horiba Jobin Yvon SAS Administrateur ISAFILA Administrateur Ryman Gérant SC CCLJ Gérant SC CMB Co Chairman JY Inc. Co Chairman MSI Board member et Vice President Administrateur CBSAI JY UK Royaume Uni Administrateur JY Italie Italie Président Tims bv Pays-Bas Membre du Conseil de surveillance Tecnotion bv Almelo Pays Bas PROGNA Düsseldorf Allemagne CEO 98 France Etats-Unis MEMBRES DU CONSEIL DE SURVEILLANCE Nom des mandataires Mandats ou Société dans laquelle sociaux Fonctions le mandat ou la fonction est exercé Olivier Lavédrine Président Lavédrine Finance et Stratégie SAS Président Pennel Industries SAS Gérant OL93 SARL Membre du Conseil de surveillance ADI SA Administrateur ADI Participations Membre du Conseil de surveillance Membre du Conseil de surveillance Financière Atlas France Jouve & Associés Administrateurdirecteur Paul Belin Lieu du siège social de la société Aucun mandat IDI SLF Luxembourg ------- ------- IPBM IDI Kaïros Administrateur Euridi Coparis 99 France MEMBRES DU CONSEIL DE SURVEILLANCE Nom des mandataires Mandats ou Société dans laquelle sociaux Fonctions le mandat ou la fonction est exercé Christian LangloisMeurinne Lieu du siège social de la société Ancelle et Associés S.A. Président Directeur Général Membre du Conseil de surveillance Directeur Général Délégué Président MARCO POLO INVESTISSEMENTS EURIDI S.A. GRANDVISION S.A. France IDIFINE SA COPARIS S.A. IPBM S.A. OGI ALBAN (SAS) AUDIRIS (SAS) Financière Neuilly-Madrid (SAS) Financière Bagatelle (SAS) Avenir Entreprise (SICAV) Partner Midcap US (SICAV) Euris Censeur au conseil d’administration Représentant permanent d’Ancelle IDI Kaïros et Associés au conseil d’administration Représentant permanent de l’EURIDI au conseil IMV Technologies d’administration Représentant permanent de l’Idifine au conseil Financière Beuilly-Barres d’administration 100 France France MEMBRES DU CONSEIL DE SURVEILLANCE Nom des mandataires Mandats ou Société dans laquelle sociaux Fonctions le mandat ou la fonction est exercé AXA Investment Managers Private Equity Europe Lieu du siège social de la société W-Tech-Fi Bonna Sabla Société Financière Daum Tétart CFC Daum TAGSYS Membre du Conseil de Surveillance PHS MEMS France HOLFRA FINANCES Genopole 1er jour CORNHILL FRANCE I-SOURCE GESTION FINSECUR FINANCIERE PLS MANREO WINWISE CONSORT NT ILIAD PIKANTER 3 EURIDI Administrateur Membre du Comité de Surveillance François Jerphagnon MATIGNON INVESTISSEMENT ET GESTION PARTAPEF 11 Représentant permanent d’AIMPEE ILIAD Vice-Président du Conseil de Surveillance Financière Daum Membre du Conseil de Surveillance CFC Daum France 101 X – INFORMATIONS SUPPLEMENTAIRES EN TANT QUE SOCIETE COTEE 1 -Information sur les risques de marché en cas de variation des taux d’intérêt, des taux de change ou des cours de bourse Afin de gérer le risque lié aux fluctuations des taux de change, la société utilise des contrats de couverture à terme en devises étrangères. Ces contrats sont conclus et mis en place au moment de la prise de commande sur la base des échéances de paiement prévues au contrat. La valeur des contrats de couverture à terme est estimée sur la base d’un prix de marché à la clôture de l’exercice. La valeur des contrats en cours au 31 décembre 2003 fait apparaître un gain net de 185 126 Euros. La valeur notionnelle des contrats de couverture en cours au 31 décembre 2003 est de 2.385.728 Euros. En juillet 2002, la société a souscrit un emprunt à taux variable pour un montant de 10 millions d’euros. Cet emprunt est remboursable sur une période de 15 ans. L’évolution des taux a été favorable sur l’exercice. La société se réserve toutefois la possibilité de transformer ce taux variable en taux fixe par l’utilisation d’un SWAP de taux d’intérêt. Le poste valeurs mobilières de placement comprend essentiellement des supports de placement monétaires et réguliers. 2 -Information sur les actions propres rachetées et vendues par la Société La Société a conclu un contrat d’animation de marché avec la Société Générale en date du 5 décembre 2000. A ce titre, et dans le cadre des autorisations de rachat de ses propres actions qui lui avaient été conférées par l’assemblée générale mixte du 13 juin 2001,l’assemblée générale mixte du 13 juin 2002 et l’assemblée générale mixte du 13 juin 2003, la Société a acquis 90.760 actions au prix moyen de 1,22 euros et vendu 92.099 actions au prix moyen de 1,17 euros. Riber détenait déjà 21.203 actions au 31 décembre 2002 acquises à un prix moyen de 1,80 euros. Au 31 décembre 2003, la Société détient 19.864 actions RIBER acquises à un prix moyen de 1,56 euros, représentant 0,105 % du capital social. Dans le cadre des mandats de rachat d’actions signé les 22 mars 2001 et 23 juillet 2001 avec la Société Générale, Riber n’a acquis ni vendu aucune action au cours de l’exercice . Riber détient directement, au 31 décembre 2003, 284.073 actions propres, soit 1,50 % de son capital actuel. 102 Conformément à l’article L.225-211 alinéa 2 du Code de Commerce, vous trouverez ci-après les informations requises relatives à l’utilisation de l’autorisation susvisée. Nombre d’actions achetées par la Société en 2003 90.760 Cours moyen des achats (en euros) 1,22 Nombre d’actions vendues par la Société en 2003 92.099 Cours moyen des ventes (en euros) 1,17 Montant des frais de négociations (en euros) 23.000 Nombre d’actions inscrites au nom de la société au 31 303.937 décembre 2003 % du capital représenté par les actions auto-détenues au 1,60 % 31 décembre 2003 Valeur des actions à leur cours d’achat (en euros) 1.359.062 Valeur nominale unitaire des actions auto détenues 0,16 Euros Motifs des acquisitions effectuées Liquidité du titre Objectifs multiples 103 RIBER SA TABLEAU DES RESULTATS DES CINQ DERNIERS EXERCICES CAPITAL EN FIN D'EXERCICE: Capital social Nombre d'actions ordinaires existantes Nombre d'actions à dividende prioritaire existantes Nombre maximal d'actions futures à créer: par conversion d'obligations par exercice de droits de souscription OPERATIONS ET RESULTAT DE L'EXERCICE: Chiffre d'affaires hors taxes Résultat avant impôts, participation des salariés et dotations aux amortissements et provisions Impôts sur les bénéfices Participation des salariés due au titre de l'exercice Résultat après impôts, participation et dotations aux amortissements et provisions Résultat distribué 1999 2000 2 286 735 15 000 000 0 3 010 354 18 814 710 0 3 010 354 18 814 710 0 3 011 870 18 824 190 0 3 012 250 18 826 560 0 3 035 523 18 972 020 0 0 630 255 0 507 310 0 507 310 0 797 830 0 895 460 0 750 000 17 785 917 2 445 825 40 292 245 13 633 280 40 292 245 13 633 280 33 107 215 6 607 461 17 989 273 447 003 16 914 102 -2 095 768 5 336 0 2 112 872 2 066 123 207 840 9 604 177 4 200 965 207 840 7 469 334 1 307 488 22 575 3 462 572 -2 941 244 0 -10 148 167 -117 199 0 -3 336 211 0 0 0 0 0 0,16 0,60 0,49 0,28 0,18 -0,10 0,14 0,51 0,40 0,18 -0,54 -0,18 0 0 0 0 0 84 2 680 172 1 275 011 103 4 115 424 1 753 187 103 4 115 424 1 753 187 128 4 491 277 2 194 218 124 4 256 854 2 097 778 RESULTAT PAR ACTION: Résultat après impôts, participation mais avant dotations aux amortissements et provisions Résultat après impôts, participation et dotations aux amortissements et provisions Dividende attribué à chaque action PERSONNEL: Effectif moyen des salariés employés pendant l'exercice Montant de la masse salariale de l'exercice Montant des sommes versées au titre des avantages sociaux de l'exercice 2000 pro-forma* 2001 2002 2003 * : comptes pro-forma au 31 décembre 2000 : afin de se mettre en conformité avec l’avis 00-D du 21 décembre 2000, publié le 16 janvier 2001, émis par le Comité d’urgence du Conseil National de la Comptabilité, l’imputation des frais d’émission des titres a été réalisée net d’impôts. 104 119 4 263 631 2 107 097 CHAPITRE 5 — LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE 5.1.0 RAPPORT DU PRESIDENT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE SUR LES CONDITIONS DE PREPARATION ET D’ORGANISATION DES TRAVAUX DU CONSEIL AINSI QUE SUR LES PROCEDURES DE CONTROLE INTERNE MISE EN PLACE PAR LA SOCIETE 1ère PARTIE : CONDITIONS DE PREPARATION ET D’ORGANISATION DES TRAVAUX DU CONSEIL DE SURVEILLANCE La structure à Directoire et Conseil de Surveillance a été adoptée par une Assemblée Générale Extraordinaire qui s'est tenue le 16 juillet 1997. Antérieurement à cette date, la société était dirigée par un Conseil d'Administration. Le Directoire Aux termes des statuts de Riber, le Directoire doit comprendre entre deux et cinq membres ; au cours de l’exercice 2003, il en comprenait trois. Les membres du Directoire sont nommés pour des mandats de six ans renouvelables. Les réunions du Directoire, qui ont lieu au moins une fois par mois, sont convoquées par son Président ou la moitié au moins de ses membres. Aux termes des statuts, le Directoire ne peut souscrire de contrat d'emprunt pour des montants supérieurs à €150.000 et procéder à l'acquisition ou la cession d'actifs de plus de €150.000, sans l’autorisation du Conseil de Surveillance. Le Conseil de Surveillance Les statuts de la Société prévoient que le Conseil de Surveillance comprend de 3 à 18 membres ; il en comprenait 7 jusqu’au 27 mai 2003 et 6 depuis cette date. Le Conseil de Surveillance se réunit pour l’examen des comptes trimestriels de Riber SA, des comptes semestriels et annuels de Riber Groupe ainsi que d’autres points, soit un total de 6 fois au cours de l’année 2003 et le taux de présence a été supérieur à 70 %. A ce jour, sur les six membres du Conseil de Surveillance, cinq répondent aux critères d’indépendance énoncés dans le rapport Bouton de septembre 20022. Aucun jeton de présence n’a été alloué aux membres du Conseil de Surveillance au titre de l’exercice 2003.Chaque membre du Conseil de Surveillance doit être propriétaire d’une action de fonction .Le Conseil de Surveillance ne comprend pas de membres élus par les salariés. Les comités constitués dans le cadre du gouvernement de l’entreprise Suite à l’admission des titres Riber sur le segment Next Economy d’Euronext, le Conseil de Surveillance du 28 mars 2002 a procédé à la création d’un comité d’audit et d’un comité des rémunérations. Dans le cadre de ses responsabilités, le Comité d’audit doit notamment procéder à l’examen des documents comptables et financiers et intervenir dans les procédures de contrôle tant externe qu’interne. Le Comité des rémunérations a pour principales missions de proposer au Conseil de Surveillance la rémunération des membres du Directoire, examiner les rémunérations des principaux dirigeants de la Société et de sa filiale ainsi qu’examiner tous projets d’augmentation de capital réservée aux salariés et plans d’options de souscription ou d’achat d’actions. Les Comités se réunissent aussi souvent que l’intérêt de la société l’exige, et au moins deux fois par an, préalablement à l’arrêté des comptes annuels et semestriels. Les Comités rendent compte de leurs travaux au Conseil de Surveillance sous forme d’émission d’avis. 2 A savoir, une personne qui « n’entretient aucune relation de quelque nature que ce soit avec la société, son groupe ou sa direction, qui puisse compromettre l’exercice de sa liberté de jugement » 105 Chaque comité dispose d’un règlement interne spécifique précisant ses attributions et ses modalités de fonctionnement. Ces comités comprennent des membres du Conseil de Surveillance . Organisation et activité des comités au cours de l’exercice écoulé : Le Comité d’Audit s’est réuni trois fois en 2003 et 2 fois au cours du premier trimestre 2004. Le taux de présence de ses membres a été de 100 %. Le comité d’audit a procédé à la revue des comptes annuels 2002, des comptes semestriels 2003, des comptes annuels 2003 , il a également examiné les prévisions de trésorerie, certains points particuliers concernant les stocks, le document de référence 2002 ainsi que la situation de l’entreprise au regard des exigences de la loi de Sécurité Financière. Le Comité des Rémunérations s’est réuni deux fois en 2003, le taux de présence de ses membres a été de 100%. Il a procédé à un examen de la rémunération des cadres dirigeants ainsi qu’une revue des projets d’augmentation de capital réservée aux salariés, plans de souscription ou de rachat d’actions. 2ème PARTIE : PROCEDURES DE CONTROLE INTERNE MISES EN PLACE PAR L’ENTREPRISE Le contrôle interne est un processus mis en place par la Direction Générale, l’encadrement et les personnel destiné à fournir une assurance raisonnable quant à l’accomplissement des objectifs suivants : • Optimisation des performances • Protection des ressources et des actifs • Fiabilité des informations financières • Conformité aux lois et aux réglementations en vigueur ORGANISATION GENERALE DU CONTROLE INTERNE Les organes officiels de gouvernement de l’entreprise sont décrits dans la 1ère partie de ce rapport. Leur rôle respectif dans la mise en œuvre du contrôle interne est le suivant : Le Directoire : le Directoire est responsable de l’établissement des procédures de contrôle interne et des moyens mis en œuvre pour les faire fonctionner ou en contrôler l’application. Il revoit et arrête les comptes sociaux et consolidés ainsi que l’ensemble des documents d’information financière puis les présente au Conseil de Surveillance. Le Président du Directoire exerce également les fonctions de Directeur des Opérations. Le Conseil de Surveillance : Il s’assure que le Directoire a bien mis en œuvre toutes les procédures nécessaires afin d’atteindre les objectifs cités ci-dessus : amélioration des performances, protection des ressources et des actifs, fiabilité des informations financières, respect des lois et réglementations. Le Conseil de Surveillance vérifie et contrôle les comptes annuels établis par le Directoire. Le Comité d’audit : Il a notamment pour mission d’examiner les comptes avant leur présentation au Conseil de surveillance , notamment les évaluations et les choix comptables retenus, d’évaluer la qualité du contrôle interne, de veiller à la qualité de l’information communiquée aux actionnaires. Il émet un avis sur les comptes annuels à destination du conseil de surveillance préalablement à leur approbation par celui-ci. Les Commissaires aux Comptes sont invités et participent généralement aux comités d’audit. Le Comité des rémunérations : La mission de ce comité est de soumettre au Conseil de Surveillance des propositions sur la rémunération des dirigeants et d’examiner les projets d’intéressement des salariés au capital de l’entreprise . D’autres acteurs internes ont un rôle important dans la définition et la mise en œuvre des procédures de contrôle interne. Ce sont : Le Service Qualité et Informatique : Le service qualité est en charge de la mise en œuvre de la certification ISO9000 et à ce titre il valide les procédures définies par les services opérationnel. Le service informatique a en charge la mise en œuvre des procédures de sécurité des données ainsi que la gestion des droits d’accès aux données. 106 Le Service Administratif et Financier: il a la charge de s’assurer que les procédures en amont de l’enregistrement comptable des opérations ont bien été respectées. Il met en œuvre les procédures permanentes ainsi que les contrôles a posteriori permettant de s’assurer de la fiabilité des informations financières. LES PRINCIPAUX SUPPORTS DU CONTROLE INTERNE Le programme ISO 9000 Dès juillet 1999, l'entreprise a entamé la mise en place d'une organisation de travail en conformité avec les dispositions décrites dans la norme ISO 9000 version 2000. Les objectifs actuels se sont centrés vers la mise en place du système de gestion documentaire informatisé basé sur la formalisation de l'ensemble des processus, procédures et formulaires et de leur mise à disposition pour l’ensemble des collaborateurs sur le site intranet . La sécurité informatique Le système d'information, basé sur une architecture client serveur, est organisé sur le principe de la centralisation des données pertinentes sur un ensemble de serveurs, les postes client étant considérés comme "passifs". En terme de sécurité des données, la mise en place depuis l'origine d'une procédure de sauvegarde journalière sur bande de l'ensemble des données garantit leur conservation ainsi que leur restitution en cas d'incident de toute nature. Une revue limitée de l’environnement informatique a été effectuée par les auditeurs en mars 2000. Aucune déficience majeure dans la sécurité informatique n’avait été relevée. Les déficiences mineures qui avaient été notées ont pour l’essentiel été, soit corrigées, soit prises en compte dans la démarche d’évolution de la sécurité informatique planifiée pour les mois à venir. Le système d’information de la société est resté globalement stable depuis cette date. La gestion des droits d'accès (lecture, écriture) aux données est gérée de façon centralisée dans le service QualitéInformatique de gestion. Les outils d’élaboration de l’information financière et comptable • Le système informatique : Les livres comptables de Riber SA et ceux de Riber Inc sont tenus à partir d’un logiciel de comptabilité standard. C’est un logiciel de comptabilité générale, auxiliaire et analytique complet. Les données concernant les ventes et les achats sont générées par une interface avec le système de gestion de production et gestion commerciale MAPICS. Riber SA utilise en complément d’autres logiciels financiers entièrement compatibles entre eux. La structure du groupe Riber ( 2 sociétés ) ,n’entraîne pas de complexité dans l’établissement des comptes consolidés. • Les référentiels comptables : Les comptes annuels de Riber SA et les comptes consolidés de Riber Groupe sont élaborés en conformité avec les référentiels ci-dessous : code du commerce, Plan comptable général, règlements du CRC, recommandations du CNC, règles instructions et recommandations de l’AMF. Les méthodes préférentielles recommandées par le règlement 99-02 du CRC pour les comptes consolidés ont en outre été prises en compte pour l’élaboration de ces documents. • L’audit et le contrôle Riber ne dispose pas d’un service dédié exclusivement au contrôle et à l’audit interne. 107 Un audit complet des états financiers annuels est effectué tous les ans par les commissaires aux comptes. Les comptes semestriels font l’objet d’un examen limité. Le chiffre d’affaires est également revu par les auditeurs tous les trimestres avant sa publication. LES PROCEDURES DE CONTROLE LES PLUS SIGNIFICATIVES Revue d’offres Les offres commerciales sont réalisées selon les modalités décrites dans une procédure de revue de contrat commercial. Les documents contractuels communiqués aux prospects sont validés par le responsable de zone géographique et le Directeur Marketing. Achats Les achats pour les besoins de la production sont générés par le système de GPAO qui propose des réapprovisionnements en fonction des nomenclatures produits et des stocks disponibles. Seules les personnes autorisées peuvent transformer ces propositions en commandes fermes. Pour ce qui concerne les sources de demande autres que les besoins de la production, une d’engagements de dépenses est applicable. procédure Ces procédures, en conformité avec les dispositions décrites dans la procédure de gestion documentaire sont vérifiées et approuvées par le Président du Directoire et le Directeur Qualité. Contrats Tous les contrats sont validés et signés par le président du directoire notamment : contrats de représentation commerciale, contrats de collaboration, contrats de prestation de services et contrats de travail Signatures et délégations Les signatures de 4 directeurs ont été déposées auprès de la chambre de commerce et d’industrie et ces personnes peuvent valablement engager l’entreprise. Risque de change La politique de la société est de couvrir systématiquement son risque de change lors de chaque prise de commande de systèmes. A cette fin, des contrats de cession à terme de devises sont souscrits auprès des banques. Environnement Riber respecte toutes les exigences légales en matière d’environnement et a développé une politique de maîtrise de ses consommations de ressources naturelles. LES PROCEDURES D’ELABORATION DE L’INFORMATION FINANCIERE Les états financiers sont préparés afin de présenter régulièrement et le plus sincèrement possible la situation financière et le résultat de Riber SA et du Groupe Riber. Ces comptes sont arrêtés dans le respect du principe de permanence des méthodes et du principe de prudence. Au delà des procédures mentionnées ci-dessus, la fiabilité des données contenues dans les états financiers est garantie à la fois par les procédures internes appliquées dans le traitement de l’information comptable au quotidien mais également par des travaux spécifiques de contrôle mis en œuvre a posteriori sur les données issues des traitements quotidiens. En effet, la taille de l’entreprise permet d’avoir une supervision directe et détaillée des éléments comptabilisés. Les comptes de la filiale Riber Inc ont été audités avant d’être intégrés dans les comptes consolidés. 108 Les informations financières sont communiquées selon le calendrier d’actions légales établi en début de chaque année diffusé sur le site internet de la société et auprès de sociétés telles que la SFAF, l’AMF, Euronext . Ces informations sont diffusées simultanément sur le site internet de la société, auprès d’analystes, d’investisseurs , d’actionnaires privés ou non ou potentiels, ainsi qu’auprès de la presse, d’après des fichiers détenus et régulièrement mis à jour par la société. DEMARCHE RETENUE ET PLAN D’ACTION : Compte tenu des délais très courts entre la promulgation de la loi de Sécurité Financière et la clôture de l’exercice 2003, ce rapport a été préparé essentiellement à partir d’entretiens avec les membres du Directoire, les membres du comité d’audit ainsi que certains membres du comité de direction de l’entreprise. Les commissaires aux comptes ont également été entendus sur ce sujet. Dans le courant de l’exercice 2004, Riber estime être en mesure de finaliser la rédaction de ses procédures internes et mettre en place une démarche qui permettra à terme d’aboutir à une appréciation de l’adéquation et de l’efficacité de son contrôle interne. 5.1.1 Rapport des commissaires aux comptes, établi en application du dernier alinéa de l’article L.225235 du code de commerce, sur le rapport du Président du conseil de surveillance décrivant les procédures de contrôle interne relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière ( comptes clos le 31 décembre 2003) Aux actionnaires RIBER SA 133 Bd National 92 500 Rueil Malmaison Mesdames, Messieurs, En notre qualité de commissaires aux comptes de la société Riber SA et en application des dispositions du dernier alinéa de l’article L.225-235 du Code de commerce, nous vous présentons notre rapport sur le rapport établi par le Président de votre société conformément aux dispositions de l’article L.225-68 du Code de commerce au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2003. Sous la responsabilité du conseil de surveillance, il revient à la direction de définir et de mettre en œuvre des procédures de contrôle interne adéquates et efficaces. Il appartient au Président de rendre compte, dans son rapport, notamment des conditions de préparation et d’organisation des travaux du conseil de surveillance et des procédures de contrôle interne mises en place au sein de la société. Il nous appartient de vous communiquer les observations qu’appellent de notre part les informations données dans le rapport du Président concernant les procédures de contrôle interne relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Ces diligences consistent notamment à : - - Prendre connaissance des objectifs et de l’organisation générale du contrôle interne, ainsi que des procédures de contrôle interne relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière, présentés dans le rapport du président ; Prendre connaissance des travaux sous-tendant les informations ainsi données dans le rapport. Sur la base de nos travaux, nous n’avons pas d’observations à formuler sur les informations données concernant les procédures de contrôle interne relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière, contenues dans le rapport du président du conseil de surveillance, établi en application des dispositions du dernier alinéa de l’article L.225-68 du code de commerce. Paris, le 18 mai 2004 Les commissaires aux comptes PricewaterhouseCoopers Audit Joel Romei BOISSIERE EXPERTISE AUDIT Tita A.Zeitoun 109 5.2 MEMBRES DES ORGANES D'ADMINISTRATION, DE DIRECTION ET DE SURVEILLANCE 5.2.0 Directoire Au cours de l’exercice 2003 , les membres du Directoire de Riber étaient : Age Nom Fonction Actuelle Date de nomination à la fonction actuelle Terme du mandat au directoire Michel Picault ........... 50 Président du Directoire et directeur marketing 2003 2009 Catherine Chaix ........ 55 Membre du Directoire et directrice des applications 2003 2009 Agnès Gobeau .......... 38 Membre du Directoire et directeur administratif et Financier 2003 2009 Michel Picault est Président du Directoire et directeur industriel de Riber depuis 1997. De 1982 à 1996, il a occupé différentes fonctions chez Riber et a notamment été responsable de ses services techniques aux EtatsUnis. En 1991 il a été nommé directeur de production de Riber, avant d'en devenir directeur exécutif en 1995. Avant de rejoindre Riber, M. Picault était ingénieur spécialisé en micro-électronique au sein du groupe Philips. Il est titulaire d'un diplôme d'ingénieur de l'Institut National des Sciences Appliquées de Lyon et d'un DEA de Métallurgie-Physique de l'Université Claude Bernard de Lyon. Catherine Chaix a rejoint Riber en 1981 où elle a occupé différentes fonctions dans le domaine du développement et des applications. Ainsi, elle a créé le laboratoire d'applications en 1983, avant de rejoindre le département des machines de production en 1988 et de prendre en charge en 1994 le développement des composants. Elle est devenue Directrice des applications en 1996 et membre du directoire en 1997. Madame Chaix est titulaire d'un doctorat en Métallurgie Physique de l'Université de Paris XI-Orsay. Agnès Gobeau travaille chez Riber depuis 1997 comme Responsable des Services Comptabilité, Finances et du Personnel. Elle a été promue Directeur Administratif et Financier, en remplacement de M. Lavédrine qui a été nommé au Conseil de Surveillance lors de l’Assemblée Générale du 13 juin 2001. Auparavant, elle a collaboré pendant six ans au sein d’un cabinet d’expertise comptable, Concorde Européenne Audit-France. Agnès Gobeau est titulaire d’un DESS de Techniques Bancaires et Financières de l’Université de Strasbourg, du DESCF et d’une maîtrise de droit des affaires. 5.2.1 Conseil de Surveillance Le Conseil de Surveillance est composé des personnes suivantes : Nom Age Fonction Actuelle Date de nomination à la fonction actuelle Terme* Erich Spitz............................................. 73 Président du Conseil de Surveillance 2003 2004 Michel Baudron (1) ................................. 64 Membre du Conseil de Surveillance 2001 2002 AXA Investment Managers Equity Europe (représentée par François Jerphagnon) (2) — Membre du Conseil de Surveillance 2003 2004 Olivier Lavédrine ................................. 56 Membre du Conseil de Surveillance 2003 2004 Gjalt R. Smit ...................................... 65 Membre du Conseil de Surveillance 2004 2005 Paul Belin ........................................... 65 Membre du Conseil de Surveillance 2004 2005 IDI SCA (représentée par Christian LangloisMeurinne jusqu’au 2 mars 2004 puis par Mr Paul Charrin) .............................. — Membre du Conseil de Surveillance 2004 2005 110 __________ (1) Monsieur Michel Baudron a démissionné de ses fonctions en date du 27 mai 2003 (2) La Société Axa Investment Managers Private Equity Europe a été nommée par cooptation, en remplacement de S.I. Finance, démissionnaire, le 15 novembre 2002 par le C onseil de Surveillance, pour la durée du mandat restant à courir. * à l'issue de l'Assemblée Générale statuant sur les comptes de l'exercice indiqué dans cette colonne. 5.2.2 Comités constitués dans le cadre du gouvernement de l’entreprise Le Comité d’audit est composé des membres du Conseil de Surveillance suivants : - Monsieur Erich Spitz, Président ; - Monsieur Gjalt Smit ; - Monsieur Olivier Lavédrine. Le Comité des rémunérations est composé des membres du Conseil de Surveillance suivants : 5.3 - Monsieur Paul Belin, Président ; - L’IDI, dont le représentant permanent était Monsieur Christian Langlois-Meurinne puis Monsieur Paul Charrin depuis le 2 Mars 2004 . INTERETS DES DIRIGEANTS 5.3.0 Rémunération des dirigeants La société a versé la somme de € 920.099 (hors avantages en nature) aux membres de son Directoire et aux dirigeants de Riber S.A., soit un ensemble de dix personnes, au cours de l'exercice clos en 2003. Les membres du Directoire et cadres dirigeants retenus sont Messieurs Michel Picault, Paul Schmitt, Rino Contini, Jean-Pierre Garnier, Gilles Ménétrier, Michel Delgue, Gilbert Riou, Pierre Laurendeau et Mesdames Catherine Chaix et Agnès Gobeau. Les membres du Conseil de Surveillance n'ont perçu aucune rémunération pour l'exercice clos en 2003. Les avantages en nature versés ne sont pas significatifs. Les membres du Directoire ne bénéficient pas d’un régime de retraite spécifique autre que le régime légal de retraite des cadres. 5.3.1 Informations détaillées sur les options de souscription d’actions Aucune option de souscription d’action n’a été consentie au cours de l’exercice 2003. OPTIONS DE SOUSCRIPTION LEVEES DURANT L’EXERCICE 2003 Actions souscrite ou achetées par chacun des mandataires sociaux de Riber en levant les options détenues sur Riber : Aucune action n’a été souscrite par levée d’option de souscription. Actions souscrites ou achetées en levant les options détenues sur Riber, par chacun des dix salariés de Riber, non mandataires sociaux, dont le nombre d’actions ainsi achetées ou souscrites est le plus élevé : Aucune action n’a été souscrite par levée d’option de souscription. 5.3.2 Conventions réglementées Les conventions réglementées en vigueur au cours de l’exercice sont détaillées dans le rapport spécial des commissaires aux comptes dans la section 4.2.2 ci-dessus intitulée "Comptes annuels". A ce jour, aucune nouvelle convention réglementée n’a été conclue. Aucun actif utilisé par le groupe n’appartient directement ou indirectement aux dirigeants ou à des membres de sa famille. 111 5.3.3 Prêts et garanties accordés ou constitués en faveur des organes d'administration, de direction et de surveillance Néant. 5.4 HONORAIRES DES COMMISSAIRES AUX COMPTES ET DES MEMBRES DE LEURS RESEAUX PRIS EN CHARGE PAR LE GROUPE PricewaterhouseCoopers Audit Montant 2003 2 Boissière Expertise Audit Montant % 2002 1 2003 2002 2003 % 2002 2003 2002 Audit Commissariat aux comptes, certification, exam e n d e s c o m p t e s individuels et consolidés 62 300 Sous-total 100% 0 0% 0% 50 500 43 000 100% 100% 7% 0 0 0% 0% 0% 7% 0 0 0% 0% 100% 100% 50 500 43 000 100% 100% 100% 93% 50 500 0 0 0% 0% 0 62 300 83 300 100% 93% 0 6 100 0% 0 6 100 89 400 4000 300 Missions accessoires 100% 83 300 43 000 000 Autres prestations Autres Sous-total TOTAL 5.5 62 300 INTERESSEMENT DU PERSONNEL 5.5.0 Contrats d'intéressement et de participation L’accord d'intéressement, signé le 24 juin 1998, d’une durée de 3 ans à compter du 1er janvier 1998, s’est terminé le 31 décembre 2000. Cet accord n’a pas été reconduit au titre de l’exercice 2001. Un accord de participation des salariés aux résultats de la société a été signé le 13 décembre 2001 entre la société Riber SA et les représentants du personnel membres du Comité d’Entreprise. Les résultats des exercices 2000 et 2001 ont permis de dégager une réserve de participation positive s’élevant respectivement à 207.839 € et 22.575 €. Aucune participation n’a pu être constatée au titre des exercices 2002 et 2003. Les sommes constituant la réserve de participation sont employées en totalité à l’acquisition de parts de fonds communs de placement d’entreprise et affectées à un Plan d’Epargne Entreprise. 5.6 CALENDRIER INDICATIF DES PUBLICATIONS 24 mars 2004 Résultats annuels 2003 22 avril 2004 Chiffre d’affaires consolidé du 1er trimestre 2004 17 juin 2004 Assemblée Générale mixte 22 juillet 2004 27 septembre 2004 21 octobre 2004 Chiffre d’affaires consolidé du 2ème trimestre 2004 Résultats semestriels 2004 Chiffre d’affaires consolidé du 3ème trimestre 2004 112 GLOSSAIRE Dispositifs Electroniques : Composant électronique actif possédant des fonctions complexes, tel un transistor. Les dispositifs électroniques s'opposent aux composants électroniques passifs que sont par exemple les résistances. EJM (ou MBE) : Epitaxie par jets moléculaires (ou molecular beam epitaxy). DJM (ou MBD) : Dépôts par jets moléculaires (ou molecular beam epitaxy). Epitaxie : Opération consistant à réaliser une croissance cristalline en dép osant de très fines couches de matériaux semi-conducteurs à la surface d'un matériau cristallin appelé substrat. Si la composition chimique des flux moléculaires est compatible avec la structure cristalline du substrat, les couches déposées formeront une s tructure mono-cristalline identique à celle du matériau du substrat. Epitaxie par jets Moléculaires ou EJM : Procédé d'épitaxie réalisé dans un réacteur sous ultravide dans lequel les matériaux source devant composer les tranches épitaxiées tels que le gallium, l'arsenic et l'aluminium sont introduits par jets moléculaires simultanés. HEMT : High electron mobility transistor ou transistor à haute mobilité d'électrons, c'est-à-dire un transistor dans lequel la vitesse des électrons est très élev ée. LED : Light emitting diode ou diodes électroluminescentes. LPE : Liquid phase epitaxy ou épitaxie en phase liquide (cf. description section 3.1.4). MOCVD : (cf. description section 3.1.4) MOMBE : Metal organic molecular beam epitaxy, ou EJM dans laquelle certains jets moléculaires sont composés de molécules organiques contenant un élément métallique. Semi-conducteurs Composés : Alliage d'éléments chimiques qui a des propriétés semi-conductrices c'est à dire qu'il peut ou non transmettre du courant électrique. Silicium : Elément chimique qui est la base de l'industrie électronique. VPE : Vapor phase epitaxy ou épitaxie en phase vapeur (cf. description section 3.1.4). 113