Cora Vaucaire (Geneviève Collin) 1921
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Cora Vaucaire (Geneviève Collin) 1921
Cora Vaucaire (Geneviève Collin) 1921 Interprète Née à Marseille, fille d'un armateur, elle est élevée dans un pensionnat de sœurs avant de monter à Paris suivre des cours de comédie. En 1938, elle commence à chanter dans les cafés des chansons de Charles Trenet, de Jean Tranchant et de Mireille, et rencontre l'auteur Michel Vaucaire qu'elle épouse. A partir de 1941, elle joue et chante dans la compagnie d'Agnès Capri. Après la Libération, elle anime une émission régulière à la radio ; elle y développe son répertoire, où prennent place les chansons d'Aristide Bruant (« Rose blanche »), de Benech et Dumont (« L'Hirondelle des faubourgs »), ou les œuvres du patrimoine (« Aux marches du palais », « Le Prisonnier de Nantes »). Elle se produit dans les cabarets, en particulier L'Echelle de Jacob dont elle est la vedette. Son répertoire s'enrichit des chansons de Jacques Prévert et Joseph Kosma, elle est la créatrice du titre « Les Feuilles mortes », tout autant que de celle de Michel Vaucaire, son mari (« Frédé », « Les Jardins de Paris »). On la surnomme alors la Dame Blanche de Saint-Germain-des-Prés. Elle chante également à l'Ecluse, avec Barbara (elle sera la première à enregistrer « Dis quand reviendras-tu »). Récompensée trois fois par le Grand Prix du Disque, elle enregistre aussi pour le cinéma : "Je ne vois qu'elle" en 1949, de Jean Wiener, « La Complainte de la butte » dans French Cancan de Jean Renoir en 1954, « La Ballade des truands » dans Les Truands de Carlo Rim en 1956, « Trois petites notes de musique » dans Une aussi longue absence de Henri Colpi en 1960, ou « Le Rendezvous de minuit » dans le film du même nom de Roger Leenhardt en 1962, sur une musique de Georges Auric. Elle enregistre un disque consacré à Jacques Prévert, poèmes et chansons, qu'elle interprète en 1966 au Théâtre de l'Oeuvre ; puis un disque de nouvelles chansons, avec des auteurs comme Anne Sylvestre ou Jacques Debronckart en 1970. Artiste de cabaret tout en nuance, elle ne s'est jamais produite dans un grand music-hall, mais rassemble un public enthousiaste au Théâtre de la Ville en 1973 ou au Théâtre Dejazet en 1992. © Hall de la Chanson