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COMMUNIQUE DE PRESSE
STEVEN SHEARER
Du 23 avril 2015 au 29 février 2016
Né au Canada en 1968, Steven Shearer est, au fil des ans, devenu une figure incontournable de
la riche scène artistique de Vancouver qui regroupe des personnalités aussi diverses que
Geoffrey Farmer, Brian Jungen, Tim Lee ou, d’une autre génération, Rodney Graham et Stan
Douglas. En 2006, le MUHKA (Anvers) a consacré une exposition intitulée Intertidal à cette
communauté, dans laquelle Shearer figurait naturellement en bonne place avec une dizaine
d’œuvres. En 2011, l’artiste a été choisi pour représenter le Canada à la Biennale de Venise :
son intervention, qui n’est pas passée inaperçue, a donné la mesure d’un travail qui se nourrit à
la fois de la « grande » histoire de l’art et de la sous-culture si souvent décriée que constitue la
scène de la musique heavy metal, dont les origines remontent au début des années ’70. Shearer
utilise une grande variété de modes d’expression – peinture, dessin, sculpture, photocopie,
imagerie numérique –, sans oublier l’écrit : à Venise, c’est un poème qui ornait le mur de neuf
mètres de haut occultant la façade du pavillon canadien.
L’artiste est un collectionneur boulimique d’images, qu’il traque dans de vieux fanzines ou sur
l’internet. L’appropriation de visuels issus de la culture populaire, et leur ré-utilisation dans le
cadre d’œuvres plastiques, n’est évidemment pas sans évoquer Andy Warhol : il s’agit là d’une
filiation pleinement assumée, jusque dans le choix de couleurs criardes, comme c’est le cas pour
NRG 956 K (s.d.). Tant par son sujet que par sa technique (de l’acrylique sur toile), cette œuvre
pourrait presque passer pour une citation littérale des Car Crashes. Mais contrairement à Warhol,
Steven Shearer se réfère en permanence à des figures d’une certaine culture populaire, et non
de « la » culture populaire. La voiture accidentée appartenait à Les McKeown, membre des Bay
City Rollers, dont il y a fort à parier qu’il est largement méconnu des amateurs d’art susceptibles
de s’intéresser à l’œuvre de Shearer. Que la photographie comporte comme légende le nom du
groupe suffit : ce qui prime n’est pas tant la célébrité que l’idée que l’on s’en fait. Les installations
Clownin’ (2014) et Bunching & Shading (2014) fonctionnent de la même manière : peu importe
l’identité des groupes ou musiciens représentés, seule compte l’esthétique associée à leur
reconnaissance.
L’attrait de Shearer pour la scène rock traduit un intérêt plus général pour le thème de la
jeunesse et de l’adolescence, et plus particulièrement pour l’identité sexuelle telle qu’elle se forge
à ce stade du développement. Epoque de prédilection pour l’artiste, les 70’s ont imaginé la figure
de la rock star androgyne, remise au goût du jour quelques décennies plus tard par un Marilyn
Manson. Randy (2007) synthétise les éléments de ce stéréotype dans un dessin à la fois
grotesque et humoristique, tandis que Guys & Dolls (2006) les intègre dans une composition qui
évoque tant Bonnard que Munch ou Toulouse-Lautrec.
ème
L’adoption par Shearer d’un style inspiré par les avant-gardes de la fin du XIX
et du début du
ème
XX
siècle pour évoquer des sujets contemporains, constitue probablement l’un des aspects
les plus connus de son travail. Geometric Healing n° 7 (2004) témoigne d’une approche plus
conceptuelle de l’histoire de l’art moderne : l’artiste a transposé des reproductions de dessins
d’enfants auxquels on aurait demandé, à des fins thérapeutiques (d’où le titre), de donner leur
Charles Riva Collection – 21 Rue de la Concorde, 1050 Brussels, Belgium - 0032 (0)2 503 04 98 – [email protected]
www.charlesrivacollection.com - Opening hours: Thursday - Saturday 13:00 / 18:00
propre interprétation de célèbres tableaux abstraits. Shearer questionne ici l’utilisation de l’art
comme moyen de ré-équilibrage de l’individu. Conduit Cell for the Elevation of Harmonic
Alignment & Geometric Healing Model I (2013), qui est la transposition en petites dimensions (et
en cuivre) d’une grande installation de 2009 (Improved Geometric Mechanotherapy Cell for
Harmonic Alignment of Movements and Relations), s’inscrit dans la même réflexion. Avec leur
titre absurde, ces sculptures dont la forme évoque autant une attraction de plaine de jeux que la
métaphore de l’usine à gaz, apparaissent comme des outils conçus par une quelconque pseudo
science, utilisés pour garantir l’équilibre social et l’harmonie entre les individus – au cas où le
heavy metal n’y suffirait plus.
LA COLLECTION CHARLES RIVA
Située dans un magnifique hôtel de maître datant du XIXe siècle, en plein coeur de Bruxelles, la
Collection Charles Riva est une initiative privée axée sur l'art contemporain. Charles Riva mène
une activité de collectionneur depuis la fin des années 90. Au fil des années, la Collection s'est
vue prendre de l'ampleur, aussi il lui a paru naturel et nécessaire de trouver un lieu approprié afin
que les oeuvres soient montrées et partagées avec le public. Au terme de sa recherche,
Bruxelles s'est imposé comme base idéale pour ce projet. L'espace de 250 m2 situé dans le
quartier Louise comprend les différents espaces d'exposition ainsi qu’une terrasse extérieure. Il a
été inauguré officiellement le 24 avril 2009 avec l'exposition consacrée à l'oeuvre de Jim Lambie.
La Collection Charles Riva présente deux à quatre expositions tout au long de l'année, alternant
expositions individuelles et expositions collectives d'artistes, pour la plupart américains,
représentés au sein de sa collection. L'espace de la Collection est accessible au public du jeudi
au samedi de 13h00 à 18h30 et sur rendez-vous.
QUI EST CHARLES RIVA ?
Charles Riva est un jeune collectionneur reconnu sur la scène internationale de l’art actuel pour
son regard avisé et son goût. D’origine franco-italienne, il est résident belge et partage sa vie
entre Bruxelles et New York. Ancien galeriste, il se positionne aujourd’hui exclusivement comme
collectionneur. Véritable traceur de tendances sur le marché américain, les choix de Charles Riva
font l’objet d’une grande attention aussi bien en Europe que dans le reste du monde. Les
expositions qu’il présente dans son espace d’exposition ouvert à Bruxelles depuis 5 ans sont
suivies par de nombreux amateurs, collectionneurs belges et étrangers ainsi que les directeurs
de grands musées à qui il prête très régulièrement ses pièces. En tant que collectionneur privé et
puissant acheteur (en galerie exclusivement), Charles Riva revendique sa liberté d’action sur le
marché et refuse de se conformer au formatage du secteur.
Contact communication
Amandine Lachaire - [email protected] - 32 2 503 04 98
Contact presse
Caracas PR - [email protected] - 32 4 349 14 41 - 32 495 22 07 92
Visite de presse le mardi 21 avril à 12h
Vernissage public le mercredi 22 avril dès 18h30
Charles Riva Collection – 21 Rue de la Concorde, 1050 Brussels, Belgium - 0032 (0)2 503 04 98 – [email protected]
www.charlesrivacollection.com - Opening hours: Thursday - Saturday 13:00 / 18:00

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