Stronger requirements for oil and natural gas exploration and
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Stronger requirements for oil and natural gas exploration and
Fiche de renseignements sur le gaz naturel et l’eau Question soulevée : contamination de l’eau souterraine par la fracturation hydraulique Fait : La probabilité d’une telle contamination est faible, compte tenu de la profondeur à laquelle survient habituellement la fracturation hydraulique pour l’extraction du gaz de schiste et de la distance à laquelle se trouvent les réservoirs d’eau potable souterraine. Les gisements de gaz de schiste actuellement exploités au Nouveau-Brunswick se trouvent à environ 2 km sous la surface du sol. Les nappes d’eau douce au Nouveau-Brunswick se trouvent à une profondeur d’environ 200 m. La roche intercalaire contient de nombreuses formations rocheuses imperméables qui aideront à prévenir la migration vers la surface d’eau ou de fluides dans les aquifères d’eau potable. Question soulevée : contamination de l’eau souterraine par des activités en surface associées à l’industrie du gaz de schiste Fait : Les cas signalés de contamination de l’eau souterraine par le gaz de schiste ont été attribués à une défectuosité du tubage, causée par une mauvaise technique de construction ou une surpression dans le puits (surtout dans les puits plus anciens, creusés à une époque où les normes étaient moins exigeantes). La réglementation et les directives en vigueur au Nouveau-Brunswick portent obligation de disposer le tubage bien en dessous de la nappe d’eau souterraine, d’obturer le reste de la distance jusqu’à la surface à l’aide de ciment et de réaliser des essais de pression. Il y a également des exigences de tubage intermédiaire (le cas échéant) et de pose de tubulures de production. La réglementation contient aussi des exigences concernant la réparation des ouvrages de ciment ou les modalités d’abandon de puits, ou les deux. Les puits de pétrole et de gaz abandonnés dans la région de Stoney Creek au Nouveau-Brunswick ont fait l’objet d’une étude, d’un suivi et d’une mise hors service en bonne et due forme. Question soulevée : consommation d’eau Fait : On ne connaît pas encore la quantité exacte d’eau que nécessitera un puits normal de gaz de schiste au Nouveau-Brunswick. La fracturation hydraulique effectuée à partir d’une plate-forme de forage d’un puits de gaz de schiste horizontal n’est pas une activité qui se déroule rapidement en une seule opération. Il s’agit d’une technique qui comporte plusieurs étapes. La longueur d’un puits peut dépasser un kilomètre; d’où il s’ensuit qu’il n’est normalement pas possible de maintenir suffisamment de pression au fond du trou pour stimuler (fracturer) sur toute sa longueur un embranchement en une seule stimulation (fracturation). Il advient donc qu’il pourrait y avoir pas moins de 10 à 20 opérations de stimulation (fracturation) par puits. Pour chaque étape de fracturation hydraulique, compte tenu des technologies actuelles, il faut environ 4 000 m3 d’eau. Une partie de cette eau est renvoyée à la surface et elle peut être réutilisée à d’autres étapes. Pour l’instant, il n’est pas possible de savoir le nombre de puits qui pourraient être creusés dans la province si des réserves en quantité suffisante sont découvertes par les travaux d’exploration. Mise en contexte : La ville de Fredericton consomme chaque jour en moyenne 23 000 m3 d’eau, surtout à des fins de consommation domestique. Question soulevée : présence de gaz dans des puits artésiens Faits : Le gaz de méthane d’origine biogène peut être présent à l’état naturel dans des nappes aquifères peu profondes ou intermédiaires dans certaines formations rocheuses. Ce gaz est beaucoup moins ancien que le gaz dans les formations de schiste ciblées et il est habituellement présent plus près de la surface. Un grand nombre des scènes de « robinets par où des flammes sortaient » montrées à la télévision et dans des films ont été attribuées à du méthane biogène. D’autres cas ont été attribués à une contamination par le gaz naturel, en raison de tubage défectueux ou de puits de gaz mal construits ou dont le coffrage en ciment laissait à désirer. Il a été établi que le méthane est présent à l’état naturel dans l’eau souterraine de certaines régions du Nouveau-Brunswick. Question soulevée : technologie de fracturation hydraulique Fait : En vérité, la fracturation hydraulique est une technologie qui date, mais qui sert à une nouvelle fin, pour la mise en valeur du gaz de schiste. Cette méthode est utilisée depuis les années 1950 pour la stimulation du pétrole et du gaz naturel dans les puits conventionnels (verticaux). Son utilisation dans un puits d’extraction du gaz de schiste horizontal est relativement récente et a gagné en popularité au cours des 10 dernières années. Depuis 1990, 49 des 80 puits de pétrole et de gaz naturel creusés au Nouveau-Brunswick ont fait appel à la technologie de fracturation hydraulique. Question soulevée : fluides de fracturation hydraulique Fait : En matière de volume, les additifs chimiques injectés dans les puits composent 1 p. 100 des fluides de fracturation hydraulique, les 99 p. 100 subsistants étant de l’eau et du sable. La plupart des additifs chimiques utilisés sont d’usage courant à la maison. La toxicité d’un produit chimique dépend de la quantité et de la concentration de l’exposition. Les produits précis utilisés au cours d’une opération de fracturation varieront selon la préférence de l’entreprise, la qualité de l’eau disponible et les caractéristiques particulières de la formation ciblée. La manipulation prudente de ces produits chimiques concentrés à la surface est plus un sujet de préoccupation que leur introduction à faible concentration à une profondeur qui dépasse 2 km sous terre. Les entrepreneurs en fracturation hydraulique sont tenus de divulguer aux instances de réglementation du Nouveau-Brunswick les additifs chimiques utilisés. Question soulevée : fracturation hydraulique et injection en puits profond Fait : On a signalé une recrudescence de l’activité sismique en Arkansas à proximité d’un site approuvé d’injection en puits profond qui sert à l’élimination des eaux usées de gaz de schiste (et non pas à la fracturation hydraulique). Des enquêtes sont en cours. Pour l’instant, les activités ont cessé à deux puits d’injection et la situation est examinée de près dans un autre puits. Cinq autres puits dans des secteurs moins actifs au plan sismique demeurent en exploitation. Au Nouveau-Brunswick, il n’y a pas de sites d’injection en profondeur pour l’élimination des eaux usées de gaz de schiste, mais l’utilisation possible de cette méthode est en cours d’évaluation. En ce qui concerne la faisabilité de l’injection en puits profond au Nouveau-Brunswick, le contexte géologique sera déterminant. Question soulevée : matière radioactive dans les eaux usées du gaz de schiste Fait : La matière radioactive naturelle désigne les matières faiblement radioactives d’origine naturelle présentes dans le sol, l’eau, l’air et la nourriture. En ce qui concerne la mise en valeur du gaz de schiste, la matière radioactive naturelle peut être observée dans les déblais de forage, le gaz naturel et l’eau produite par l’extraction de gaz naturel d’une formation de schiste. La matière radioactive naturelle de ces sources est habituellement présente dans les formations sous la surface qui ont fait l’objet de forages, aux fins de l’extraction et de la production du gaz naturel. Les formations de schiste dont la sédimentation est survenue en milieu marin peuvent contenir des matières radioactives naturelles, compte tenu de la radioactivité de l’eau de mer à l’époque de la sédimentation (par exemple, le schiste Marcellus). Le schiste dont la sédimentation est survenue en eau douce (milieu lacustre) contient normalement moins de matières radioactives naturelles. Au Nouveau-Brunswick, la sédimentation des formations de schiste (Frederick Brook) est surtout survenue en eau douce (milieu lacustre). Jusqu’à maintenant, aucune quantité importante de matière radioactive naturelle n’a été détectée dans ces formations.