la cenerentola

Transcription

la cenerentola
LA CENERENTOLA
Gioacchino Rossini
nouveau spectacle
DRAMMA GIAOCOSO
EN DEUX ACTES
1817
MUSIQUE
Gioacchino Rossini
(1792-1868)
DIRECTION MUSICALE
Ottavio Dantone
DON RAMIRO
Juan José De León
MISE EN SCÈNE
Guillaume Gallienne
DANDINI Alessio Arduini
COLLABORATION ARTISTIQUE
Marie Lambert
DON MAGNIFICO
Maurizio Muraro
CLORINDA Chiara Skerath
LIVRET
Jacopo Ferretti
DÉCORS
Éric Ruf
TISBE Isabelle Druet
D’APRÈS
Charles Perrault, Cendrillon
COSTUMES
Olivier Bériot
ALIDORO Roberto Tagliavini
En langue italienne
Surtitrage en français et en anglais
LUMIÈRES
Bertrand Couderc
ANGELINA Teresa Iervolino
CHEF DES CHŒURS
José Luis Basso
MÉCÈNE DE LA CENERENTOLA
• @ PALAIS GARNIER
La création
Orchestre et Chœurs
de l’Opéra national de Paris
La Cenerentola a été créé le 25 janvier
1817 au Teatro Valle de Rome. En France,
la première représentation eut lieu le 8 juin
1822 au Théâtre des Italiens de Paris.
L’œuvre
différence essentielle du livret de Ferretti
et du conte de Perrault tient en l’absence
du merveilleux. Dans le livret de l’opéra, en
effet, la fée est remplacée par un philosophe-mendiant qu’Angelina (Cendrillon)
prend en pitié et qui récompense sa bonté
en l’emmenant au bal. Il n’y a pas non plus
de carrosse-citrouille et, au lieu de perdre
une pantoufle, Angelina donne un bracelet
au prince. Avec son mélange de gravité
et d’humour, de tendresse et de drôlerie,
La Cenerentola est à la croisée du genre
« bouffe » et du genre « sérieux ».
La Cenerentola est une commande du
Teatro Valle de Rome, où Rossini avait
créé, un an plus tôt, Le Barbier de Séville.
Un mois avant la première, le sujet en était
à peine choisi et la musique même pas
esquissée. Jacopo Ferretti était l’auteur du
livret. Il avait largement puisé dans le texte
que Charles Guillaume Etienne avait écrit L’œuvre à l’Opéra de Paris
pour une Cendrillon de Nicolo Isouard créée La Cenerentola entre au répertoire de
en 1810 à l’Opéra-Comique et qui était l’Opéra de Paris le 8 juillet 1977, sous la
lui-même inspiré du conte de Perrault. La direction musicale de Jesus Lopez-Cobos
et dans une mise en scène de Jacques
Rosner. Dans les rôles principaux, en
alternance : Teresa Berganza et Frederica
von Stade (Angelina), John Brecknock et
Michael Cousins (Ramiro), Tom Krause
et William Workman (Dandini), Paolo
Montarsolo et Marius Rintzler (Don
Magnifico). En avril 1996, était créée une
nouvelle production, mise en scène par
Jérôme Savary, dans des décors et des
costumes d’Ezio Toffolutti, avec Jennifer
Larmore, Rockwell Blake, Alessandro
Corbelli, Carlos Chausson, sous la direction musicale de Maurizio Benini. Cette
production a été reprise en 1998 avec
Sonia Ganassi et en 2002 avec Joyce
DiDonato dans le rôle-titre.
La production légendaire de Jean-Pierre
Ponnelle est présentée pour la première
fois à Paris en 2012 et reprise en 2013.
Cette année La Cenerentola sera mis en
scène par Guillaume Gallienne qui fera ses
débuts à l’Opéra national de Paris.
Synopsis
ACTE I
Don Magnifico, baron de Montefiascone,
vit avec ses deux filles et sa belle-fille.
Clorinda et Tisbe ne font rien de la journée,
alors qu’Angelina (Cendrillon) doit servir
ses sœurs. Accroupie devant la cheminée,
la jeune fille chante. On frappe à la porte :
c’est un mendiant qui demande un peu de
nourriture (en fait le précepteur du prince
Ramiro, venu faire une reconnaissance
des lieux). Tisbe et Clorinda le renvoient.
Seule Angelina a pitié de lui et lui donne
du pain et du café. Un groupe de cavaliers
apportent à Don Magnifico et ses filles une
invitation du prince Ramiro, qui cherche à
se marier. Clorinda et Tisbe, déploient une
activité fiévreuse afin de pouvoir accueillir
le prince en grande toilette. Leur dispute
réveille le père, qui se lève, d’humeur
maussade, et raconte qu’il vient de faire un
rêve bizarre : transformé en splendide âne
volant, il était perché sur un clocher quand
il a entendu sonner les cloches solennelles.
Cela ne peut présager que du bon, pense-til. Le prince Ramiro, arrive, mais déguisé en
simple valet à l’instigation de son précepteur, le philosophe Alidoro. Il espère pouvoir
ainsi deviner les intentions des différentes
prétendantes. C’est le coup de foudre
entre Angelina et le prince. Entre Dandini,
le valet, déguisé en prince. Lorsqu’Angelina
demande timidement la permission d’accompagner ses sœurs au château, son
beau-père lui ordonne de se taire.
À Alidoro, qui se présente alors, le registre
des demoiselles à marier à la main, Don
Magnifico affirme que la troisième fille inscrite est décédée. Resté seul avec Angelina,
Alidoro lui dit de l’accompagner à la fête et
lui affirme qu’elle n’a rien à craindre : son
innocence triomphera.
Au château du prince, Dandini fait la cour
à Clorinda et Tisbe. Les deux demoiselles
font chacune de leur mieux pour évincer
la sœur rivale auprès du prétendu prince.
Des cris annoncent l’arrivée d’une dame
voilée, très élégante. L’assistance, émue
par le charme et la sensibilité de l’inconnue, lui demande de se dévoiler. Sa beauté
enchante tout le monde. C’est Angelina,
qui grâce à Alidoro, a réussi à se rendre
au bal. Tous sont déconcertés par la ressemblance. Mais personne n’accepte l’idée
que cette dame distinguée puisse être la
pauvre Cendrillon.
ACTE 2
Don Magnifico s’inquiète de la présence
inattendue d’une concurrente qui, en plus,
ressemble à s’y méprendre à sa belle-fille
dédaignée.
Le prince Ramiro surprend
Flora
Borsi, Essäché, 2014
une conversation entre Dandini et la belle
inconnue : Angelina rejette la demande
en mariage du « prince » et lui avoue en
aimer un autre, le « valet ». Ramiro sort
de sa cachette et lui demande sa main.
Mais Angelina ne sera sienne qu’à une
condition : elle lui donne un bracelet grâce
auquel il devra la retrouver. Elle portera le
même, cela lui permettra de la reconnaître.
Si elle lui plaît toujours dans la condition
dans laquelle il la retrouvera, elle acceptera
de devenir sa femme. Après ses indications mystérieuses, elle disparaît. Le prince
Ramiro fait atteler son carrosse sur-lechamp et part à la recherche de sa bienaimée. Don Magnifico tombe des nues
quand Dandini lui apprend qu’il n’est que le
valet du prince ; il voit se dissiper ses rêves
d’honneurs et de rétablissement financier.
Don Magnifico et ses deux filles rentrent
chez eux. Ils ont du mal à se remettre
de leur déception. La colère de tous se
décharge sur la malheureuse Cendrillon.
Une tempête s’annonce. La calèche du
prince Ramiro perd une roue juste devant
la maison de Don Magnifico. Le prince est
obligé d’y chercher refuge contre la pluie.
Don Magnifico apprend alors la véritable
identité du valet tant dédaigné. Ramiro
reconnaît le bracelet au poignet d’Angelina. Il a retrouvé sa bien-aimée.
La nouvelle princesse fait son entrée dans
la salle des cérémonies ; la cour lui rend
hommage. Angelina demande alors pardon
à son époux pour sa famille : sa bonté
naturelle lui a fait oublier les injustices.
Guillaume Gallienne
MISE EN SCÈNE
Guillaume Gallienne sort du Conservatoire
national en 1998 (classes de Dominique
Valadié, Stéphane Braunschweig, Daniel
Mesguich) pour intégrer la Comédie-Française
et devenir en 2005 son 513e sociétaire.
Au sein de la troupe, il joue notamment dans
Le Misanthrope de Molière, mis en scène par
Lukas Hemleb, Fantasio d’Alfred de Musset,
mis en scène par Denis Podalydès, Les Trois
Sœurs d’Anton Tchekhov, mis en scène par
Alain Françon, Un fil à la patte de Georges Feydeau mis en scène par Jérôme
Deschamps et le rôle-titre de Lucrèce Borgia de Victor Hugo mis en scène
par Denis Podalydès. En 2005, il collabore à l’écriture de l’argument du ballet
Caligula chorégraphié par Nicolas Le Riche, à l’Opéra de Paris, et en signe
également la dramaturgie. Le ballet est repris en 2008 et 2011, année au cours
de laquelle il signe aussi la dramaturgie des Illusions perdues, ballet chorégraphié
par Alexeï Ratmansky au Bolchoï à Moscou. En septembre 2006, il met en scène
Huis Clos de Jean-Paul Sartre sur la scène du théâtre Nô le Tessenkaï à Tokyo
et en 2007, Sur la Grand-route d’Anton Tchekhov au Studio-Théâtre
de La Comédie-Française. En mars 2008, au TOP de Boulogne-Billancourt,
il crée Les Garçons et Guillaume, à table ! (texte édité aux Solitaires Intempestifs
en octobre 2009 - Molière de la Révélation Théâtrale Masculine 2010,
Prix Nouveau Talent Humour / One Man Show SACD 2010, Prix du Jeune Théâtre
Béatrix Dussane-André Roussin en 2010), spectacle repris en janvier, février
et en juillet 2010 au Théâtre de l’Athénée. Il signera sa première mise en scène
à l’Opéra de Paris lors de la saison 2016 / 2017 avec La Cenerentola de Rossini.
Au cinéma, il joue notamment dans Fanfan la Tulipe de Gérard Kranczyk,
La Jungle de Matthieu Delaporte, Marie-Antoinette de Sofia Coppola, Fauteuils
d’orchestre de Danièle Thompson, Mon Colonel de Laurent Herbiet, Le Candidat
de Niels Arestrup, Musée-haut, musée-bas de Jean-Michel Ribes, Sagan de Diane
Kurys, L’Italien d’Olivier Baroux et Ensemble, nous allons vivre une très grande
histoire d’amour de Pascal Thomas. On le verra bientôt à l’affiche du film
Confession d’un enfant du siècle sous la direction de Sylvie Verheyde.
À la télévision, il joue dans La Bête du Gévaudan de Patrick Volson, Les Frangines
de Laurence Katrian, Monsieur Max de Gabriel Aghion, Sacha et le cinéma,
Un Amour Masqué de Serge Le Perron, Elles et moi de Bernard Stora, et Adieu
De Gaulle, Adieu de Laurent Herbiet. De 2008 à 2010, il écrit et interprète
Les Bonus de Guillaume pour Le Grand Journal sur Canal + (DVD / Studio Canal octobre 2009). Depuis septembre 2009, il présente, sur France Inter,
Ça peut pas faire de mal, une émission consacrée à la lecture tous les samedis
de 18h10 à 19h.
GIOACCHINO
ROSSINI (1792-1868)
Gioacchino Rossini (né à Pesaro
le 29 février 1792, mort à Passy
le 13 novembre 1868). Fils de musiciens
(son père jouait du cor et sa mère chantait
dans des troupes d’opéras forains), Rossini
travaille lui-même le chant et l’harmonie
à Bologne, sous la férule de l’abbé Mattei.
Dès l’âge de dix-huit ans, il fait représenter à Venise son premier opera
buffa, La Cambiale di matrimonio, qui sera vite suivi d’ouvrages du même
genre (L’Inganno felice, L’Occasione fa il ladro, etc). En 1813, la création
de Tancrède, également à Venise, lui ouvre les portes du succès et fait
de lui le maître incontesté de la scène lyrique italienne pendant
de nombreuses années. Les œuvres se succèdent à un rythme effréné :
Le Barbier de Séville et Otello en 1816, La Cenerentola et Armide
en 1817, La Donna del lago en 1819, Maometto II en 1821, Semiramis
en 1823, etc. À partir de 1824, il se fixe à Paris. C’est là qu’il crée son
dernier opéra, Guillaume Tell (1829), et vit jusqu’à sa mort, tout
en continuant à exercer une influence sur la vie musicale parisienne
et à s’adonner à certaines passions comme la cuisine (on lui doit
la recette du fameux « tournedos »).
STÉPHANE
LISSNER
DIRECTEUR DE L’OPÉRA NATIONAL DE PARIS
Né le 23 janvier 1953 à Paris, Stéphane
Lissner a dirigé durant toute sa carrière
des théâtres, des festivals et des maisons
d’opéras en France et en Europe.
Il monte sa première pièce de théâtre à
l’âge de seize ans puis crée, à dix-huit
ans, son propre théâtre dans une salle
du 7e arrondissement de Paris, le Théâtre
Mécanique, où il travaille notamment
avec Alain Françon et Bernard Sobel
entre 1972 et 1975. Il y exerce tous les
métiers : régisseur, électricien, auteur ou
encore metteur en scène.
Il est ensuite nommé secrétaire général du
Centre dramatique national d’Aubervilliers
(1977-1978) puis codirige le Centre dramatique national de Nice jusqu’en 1983.
En 1984-1985, il enseigne la gestion des
institutions culturelles à l’université ParisDauphine. De 1984 à 1987, il dirige le festival parisien Printemps du théâtre.
Il est administrateur du Théâtre du Châtelet (Théâtre musical de Paris) dès 1983
puis en est nommé directeur général en
1988. Il le restera dix ans, tout en assumant en parallèle la direction générale de
l’Orchestre de Paris (1993-1995).
De 1998 à 2006, il prend la direction du
Festival international d’art lyrique d’Aix-enProvence. Il y crée l’Académie européenne
de Musique, conçue comme un prolongement du festival vers la pédagogie et la
promotion de jeunes talents.
Parallèlement, il co-dirige avec Peter Brook
le Théâtre des Bouffes du Nord entre 1998
et 2005. En 2002, il s’associe avec Frédéric Franck pour reprendre le Théâtre de la
Madeleine, qu’il quittera en 2011.
De 2005 à 2014, il devient surintendant et
directeur artistique du Teatro della Scala
de Milan. Il en est le premier directeur
non Italien. De 2005 à 2013, il est également directeur de la musique des Wiener
Festwochen en Autriche.
Au cours de sa carrière, il a travaillé avec
les plus grands chefs d’orchestre, metteurs
en scène ou chorégraphes parmi lesquels :
Daniel Barenboim, Pierre Boulez, William
Christie, Simon Rattle, Esa-Pekka Salonen… ;
Luc Bondy, Stéphane Braunschweig, Patrice
Chéreau, Klaus-Michael Grüber, Claus Guth,
Mario Martone, Peter Sellars, Peter Stein,
Dmitri Tcherniakov, Robert Wilson… ; Pina
Bausch, William Forsythe…
Nommé directeur délégué de l’Opéra
national de Paris en octobre 2012, il a pris
ses fonctions le 1er août 2014.
Stéphane Lissner est chevalier de la
Légion d’honneur, officier de l’Ordre National du mérite et de l’Ordre du Mérite de la
République italienne. PHILIPPE
JORDAN
DIRECTEUR MUSICAL
Directeur Musical de l’Opéra national de
Paris et Directeur Musical des Wiener Symphoniker depuis de la saison 2014 / 2015,
Philippe Jordan est déjà reconnu comme
l’un des chefs d’orchestre les plus doués
et les plus passionnants de sa génération.
Il prend à 6 ans sa première leçon de piano.
À 8 ans, il rejoint les Zürcher Sängerknaben
et à 11 ans commence le violon. En 1994,
à l’âge de 16 ans, il entre au conservatoire
de Zurich où il obtient le diplôme de professeur de piano avec mention. Il étudie
parallèlement avec le compositeur suisse
Hans Ulrich Lehmann et continue ses
études de piano auprès de Karl Engel. Dans
la même période, il travaille comme assistant de Jeffrey Tate sur le Ring de Wagner
présenté au Théâtre du Châtelet. Philippe
Jordan commence sa carrière comme
Kapellmeister au Stadttheater d’Ulm en
1994 -1995. De 1998 à 2001, il est assistant de Daniel Barenboim à la Deutsche
Staatsoper de Berlin. De 2001 à 2004, il
est Directeur musical de l’Opéra de Graz
et de l’Orchestre Philharmonique de Graz,
puis de 2006 à 2010 principal chef invité
à la Staatsoper Unter den Linden Berlin.
Pendant ce temps, il fait ses débuts dans les
plus importants opéras et festivals internationaux comme le Semperoper de Dresde, le
Royal Opera House Covent Garden, l’Opéra
de Zurich, la Wiener Staatsoper, le Metropolitan Opera New York, le Théâtre royal
de La Monnaie de Bruxelles, le Teatro alla
Scala de Milan, la Bayerische Staatsoper de
Munich, le Festival de Bayreuth, le Festival
de Glyndebourne, le Salzburger Festspiele et
le Festival d’Aix-en-Provence.
En concert, Philippe Jordan a dirigé les Berliner Philharmoniker, le Philharmonia Orchestra de Londres, l’Orchestre de Chicago,
l’Orchestre de Cleveland, l’Orchestre de
Philadelphie, le National Symphony de
Washington, l’Orchestre Philharmonique
de New York, les Wiener Philharmoniker, la
Staatskapelle de Berlin, le NDR Hamburg,
le DSO Berlin, le Filarmonica della Scala,
l’Accademia Nazionale di Santa Cecilia
de Rome, l’Orchestre Philharmonique de
Radio France, l’Orchestre Gustav Mahler
des Jeunes et le Tonhalle de Zurich. Il se
produit régulièrement en tant que pianiste
en récitals et musique de chambre.
Au cours de la saison 2014 / 2015, Philippe
Jordan se consacre entre autres, avec les
Wiener Symphoniker, à un cycle intégral
des symphonies de Schubert, à des compositions contemporaines et aux grands
oratorios de Bach. À l’Opéra national de
Paris, il dirige les nouvelles productions de
L’Enlèvement au sérail et du Roi Arthus, la
reprise de Pelléas et Mélisande ainsi que
l’intégrale des symphonies de Beethoven.
Il sera présent au Bayerische Staatsoper
de Munich avec une nouvelle production
d’Arabella et une reprise de Tristan et Isolde.
Philippe Jordan a enregistré en DVD
Werther (Wiener Staatsoper), Doktor
Faust (Opernhaus Zurich), Salomé (Covent
Garden), Les Noces de Figaro (Opéra national de Paris). Il a également enregistré
l’intégrale des concertos pour piano de
Beethoven avec François-Frédéric Guy
et l’Orchestre Philharmonique de Radio
France ainsi que Pelléas et Mélisande avec
l’Orchestre de l’Opéra national de Paris
(Naïve), le Requiem de Verdi et des extraits
symphoniques du Ring des Nibelungen
(Erato/Warner Classics). Pour ces trois
derniers enregistrements, il a été nommé
« Artiste de l’année – Classica 2013 ».
En septembre 2014 il a enregistré en CD la
symphonie Pathétique de Tchaïkovski avec
les Wiener Symphoniker.
AURÉLIE
DUPONT
DIRECTRICE DE LA DANSE
Parcours :
1983 : entre à l’École de danse.
1989 : est engagée à 16 ans dans le Corps
de ballet.
1991 : « Coryphée ».
1992 : « Sujet ». Remporte la Médaille d’or
au Concours de Varna (catégorie junior).
Est l’une des trois Ombres de La Bayadère
(Rudolf Noureev).
1993 : Prix AROP de la Danse. Danse le
Pas de deux des paysans dans Giselle
(d’après Jean Coralli et Jules Perrot),
« Sanguin » dans Les Quatre tempéraments
ainsi que Tchaikovski-pas de deux (George
Balanchine) lors des soirées « Jeunes
danseurs ».
1994 : Prix du Cercle Carpeaux.
Interprète Gamzatti dans le Pas de six
de La Bayadère (Rudolf Noureev) lors des
soirées « Jeunes danseurs ».
1995 : danse le Pas de six de Napoli (August
Bournonville), In the Middle Somewhat Elevated (William Forsythe), Etudes (Harald
Lander), une des deux Amies et La
Demoiselle d’honneur de Don Quichotte
(Rudolf Noureev), le Pas de trois de Paquita
(d’après Marius Petipa).
1996 : elle est Clara dans Casse-Noisette
(Rudolf Noureev), la Jeune Fille dans Le Loup
(Roland Petit), Marie dans Annonciation
(Angelin Preljocaj) et Le Printemps dans
The Four Seasons (Jerome Robbins).
Promue « Première danseuse ».
Elle danse : Les Sylphides (Michel Fokine),
Grand pas classique (Victor Gsovsky), Pas
de deux des Écossais dans La Sylphide
(Pierre Lacotte), Manon dans L’Histoire
de Manon (Kenneth MacMillan), rôle-titre
de Raymonda, Kitri dans Don Quichotte,
Gamzatti dans La Bayadère (Rudolf
Noureev), Soir de fête (Léo Staats), Ancient
Airs and Dances (Richard Tanner), Dark
Elegies (Antony Tudor).
2001 : Benois de la danse.
À l’issue de la représentation
de Don Quichotte (Rudolf Noureev),
le 31 décembre 1998,
est nommée « Étoile ».
Elle a depuis ajouté à son répertoire :
Capriccio / Rubis, Symphonie en ut, Violin
Concerto, Concerto Barocco, Agon, Le Palais
de cristal (George Balanchine), Boléro
(Maurice Béjart), Giselle (d’après Jean
Coralli et Jules Perrot et dans la version
de Mats Ek), Tatiana dans Onéguine (John
Cranko), Woundwork 1 (William Forsythe),
La Sylphide (Pierre Lacotte d’après Philippe
Taglioni), Paquita (Pierre Lacotte d’après
Joseph Mazilier et Marius Petipa), Suite
en blanc, Les Mirages (Serge Lifar), Sylvia,
Le Songe d’une nuit d’été (John Neumeier),
La Belle au bois dormant, Cendrillon, Nikiya
dans La Bayadère, Roméo et Juliette, Le Lac
des cygnes (Rudolf Noureev), Carmen
(Roland Petit), Le Parc (Angelin Preljocaj),
In The Night, En Sol, Dances at a Gathering
(Jerome Robbins).
Principales créations à l’Opéra
Rythme de valses (Roland Petit, 1994),
Musings (James Kudelka, 1997), Casanova
(Angelin Preljocaj, 1998), Le Concours – rôle
de Ada (Maurice Béjart, 1999), Perpetuum
(Ohad Naharin, 2000), Stepping Stones,
Bella Figura (Jiří Kylián, 2001), Liebeslieder
Walzer (George Balanchine, 2003), Il faut
qu’une porte (Jiří Kylián, 2004), O zlozony /
O composite (Trisha Brown, 2004),
La Dame aux camélias (John Neumeier,
2006), Amoveo (Benjamin Millepied, 2006,
2009), Roméo et Juliette (Sasha Waltz,
2007), Siddharta – rôle de l’Éveil (Angelin
Preljocaj, 2010), L’Anatomie de la sensation
(Wayne McGregor, 2011), Psyché – rôletitre (Alexeï Ratmansky, 2011), Boléro (Sidi
Larbi Cherkaoui – Damien Jalet, 2013),
Darkness is Hiding Black Horses (Saburo
Teshigawara, 2013), Mademoielle Julie –
rôle-titre (Birgit Cullberg, 2014), Daphnis et
Chloé – rôle de Chloé (Benjamin Millepied,
2014).
Elle fait ses adieux officiels à la scène le
18 mai 2015 dans L’Histoire de Manon
(MacMillan)
Chevalier des Arts et Lettres et dans l’ordre
national du Mérite.
À compter du 1er août 2016, Aurélie Dupont
succède à Benjamin Millepied comme
Directrice de la Danse à l’Opéra national
de Paris.

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