les cultures hindoue et celti- que n`en font qu`une

LES CULTURES HINDOUE ET CELTIQUE
N’EN FONT QU’UNE
Par le Druide Belenios Ategnatos
Document transmis par < [email protected] >
«« Alors que l’humanité commence à se libérer de l’Age Obscur causé par la
conquête (militaire, politique et culturelle) d’une grande partie du monde par l’Europe
chrétienne, il devient évident que l’histoire enseignée par leur culture laisse beaucoup à
désirer. Cela inclut l’histoire de l’Europe elle-même qui connut aussi sa propre invasion,
conquête et colonisation par les chrétiens1 . Finalement, les spécialistes à l’intérieur de la
culture occidentale commencent à reconnaître ce que les sages et autres dirigeants des
sociétés traditionnelles ont tous dit, depuis de nombreux siècles.
Je vais décrire brièvement quelques-unes des dernières découvertes concernant la
culture indo-européenne. Une partie de cela est théorique. Une partie est prouvée selon
des critères exigeants. Dans l’intérêt de la concision, je n’exposerai pas les informations
qui suivent sous une forme vraiment académique. Une grande partie du matériel utilisé
est encore à publier, et est audacieuse, mais devrait être bientôt disponible.
Mon sujet particulier est la relation entre les peuples celtiques d’Europe, leur origine, leur relation avec la culture védique, et quelques autres faits et théories significatifs.
Les peuples celtiques sont définis dans cet article comme étant ces peuples qui
dans le passé parlaient une langue de la branche celtique de la famille des langues indoeuropéennes* et qui vivaient selon l’ancienne culture considérée comme étant celle des
locuteurs du celtique et basée sur les traditions et les mythes* celtiques et sur l’archéologie. Les information archéologiques et linguistiques les font remonter à l’époque du
Danube en Europe autour de 6000 ans avant l’ère chrétienne, et encore antérieurement
à la région de la mer d’Aral en Eurasie Centrale. En Chine de l’Ouest en particulier, il
y a de nombreuses traces d’une culture de peuples qui physiquement avaient l’apparence des Celtes d’Europe jusqu’à ce que les peuples ouïgours turcs et d’autres arrivent dans la région vers le huitième siècle. Des momies avec des traits européens ont
été découvertes dans cette région, remontant à 1500 avant JC. Les cheveux parfois
roux ou les yeux parfois verts qu’on rencontre dans cette région et dans les régions
voisines apparaissent comme une preuve que ces peuples apparentés aux Celtes furent
absorbés dans divers peuples qui vivent encore dans les régions en question, incluant le
Sinkiang, l’Afghanistan, le Pakistan, le Kazakhstan, le Tibet et le Népal. Significativement, je connais une personne d’ascendance irlandaise qui s’est convertie à la religion
sikh, et avec son turban il est parfois pris pour un Indien du Nord par les Indiens. On
dit aussi que Gengis Khan avait des cheveux roux et des yeux gris ; j’ai même lu des
récits concernant des tribus de gens aux cheveux roux vivant dans les steppes et les déserts dans ou près de ces régions, dans les années 1800.
Dans les récits traditionnels de l’Inde comme les Puranas et les Brahmanas, il est
souligné qu’en plus des royaumes de l’Inde du Nord, il existait des royaumes au nord
des Himalayas avec la même culture qu’en Inde, ce qui correspondrait aux régions
1
dont nous parlons à propos des peuples celtiques. Le plus important est le fameux pays
des Uttara Kurus, décrit comme un paradis spirituel au nord des Himalayas. La comparaison entre la culture celtique européenne et la culture hindoue fait apparaître un
grand nombre de similarités. Certaines d’entre elles ont été exposées dans un article en
deux parties qui est paru dans les numéros de mai et juin du magazine Hinduism Today. Par conséquent, nous avons des preuves culturelles pour appuyer les traditions et
l’archéologie.
Concernant la religion, on sait que ces peuples védiques du Nord aux cheveux
roux ont adopté à un certain moment le bouddhisme. Certaines sources traditionnelles
indiquent qu’ils furent convertis au bouddhisme par le Bouddha antérieur à Siddharta Gautama, qui était appelé Kashyapa. Un rishi Kashyapa apparaît aussi comme
étant l’un des plus anciens rishis védiques et associé aux régions du Nord comme le
Cachemire, qui était originellement appelé Kashyapa Mira ou lac de Kashyapa. La littérature tibétaine, m’a-t-on dit, indique qu’ils reçurent le bouddhisme, non de l’Inde, mais
de « Shamballa », qui est situé exactement là où ces peuples vivaient.
Cependant, les Celtes européens pratiquaient clairement, et certains le font encore, des religions de type védique plus orthodoxe, avec des traditions similaires de
chant, de rituels, d’adoration des déités, de mantras et de méditation, ayant des parallèles directs avec la plupart des sectes hindoues orthodoxes anciennes et modernes qu’on
trouve en Inde. A partir de cela, certains spécialistes concluent que les deux branches se
sont séparées parce que les Celtes conservèrent l’ancien dharma, alors que le peuple
qui résidait dans les régions au nord des Himalayas accepta le bouddhisme, peut-être de
la part de Kashyapa Bouddha.
L’une des marques de la culture celtique est l’utilisation de l’alphabet sacré
Ogham (prononcer 0h-wum) par les druides, qui sont des brahmanes celtiques. De
nombreux spécialistes pensent que l’Ogham était utilisé seulement par les Irlandais, et
non par les autres Celtes. Pourtant, cela est clairement contredit par de nombreuses inscriptions oghamiques découvertes en divers endroits, incluant la France, l’Ibérie
(Espagne et Portugal), la vallée du Danube, et les régions tokhariennes. De plus, des
inscriptions en Ogham ont été découvertes dans des anciens sites au Japon, certaines
d’entre elles étant mégalithiques. Un savant japonais qui étudie ces inscriptions et les sites où elles furent découvertes pense que les inscriptions indiquent que certains des
moines bouddhistes qui introduisirent le bouddhisme au Japon étaient des Tokhariens,
ou bien qu’ils avaient conservé l’usage du système d’écriture sacré des Tokhariens.
Il y a aussi de nombreuses traces de toutes sortes que les Celtes traversèrent
l’Atlantique depuis l’Europe jusqu’en Amérique du Nord, il y a des milliers d’années,
longtemps avant les excursions des Vikings en Amérique du Nord, qui suivirent peutêtre des routes [maritimes] celtiques. Les preuves sont archéologiques, épigraphiques,
linguistiques, folkloriques, entre autres. Des Indiens d’Amérique ayant de nombreux
traits européens furent décrits par les premiers colons européens dans la région. Il y a
encore beaucoup à dire, cela devra attendre une autre fois. Je dois m’excuser pour toutes les erreurs ou omissions éventuelles ; cet article est un essai imparfait pour exposer
une grande quantité d’informations significatives dans un espace limité.
Ce travail d’information a inspiré le début d’un mouvement pour l’unité parmi
les Hindous et les Celtes traditionnels, en tant que branches d’une même culture. Tous
les lecteurs intéressés par plus d’informations dans ce domaine sont invités à correspondre avec l’auteur à l’adresse suivante : Abballonas, PO Box 120149, Staten Island NY
10312-0149.
Les personnes suivantes sont quelques-unes des principaux spécialistes travaillant
sur la question de la communauté* et de l’histoire des Celtes et des Hindous : David
Frawley, M.G. Boutet, Prof. Yoshida, J. Monard, et Alain Le Goff. Tous mes remerciements à eux et à quelques autres que j’ai pu oublier. »»
Remarque R&T : Après les Romains, les Germains tirèrent la couverture à eux… et
maintenant ce sont les Celtes qui “sautent à 6.000 ans ! Toujours ces vocabulaires qui
nous coupent en tranche comme vulgaire salami…
N’est-il pas plus simple de continuer à parler des Indo-Européens* ?