Les délires de DCNS ( Arsenal de Cherbourg)

Les délires de DCNS ( Arsenal de Cherbourg)...
Écrit par Administrateur
Jeudi, 20 Janvier 2011 16:04 - Mis à jour Lundi, 07 Février 2011 21:51
L’arsenal de Cherbourg ( DCNS) projette de construire des mini-centrales nucléaires
immergées...
Jusqu’où iront les délires des apprentis sorciers du nucléaire, civil et militaire ?
DCNS Cherbourg ( Arsenal) se propose de construire des centrales nucléaires de 50 à
250 MW sur les fonds marins. Ils ont associé à leurs études les autres donneurs d’ordre
du COTENTIN nucléaire
( AREVA, EDF, CEA..).
Comment DCNS peut-elle déclarer que des centrales nucléaires installées sur les fonds
marins devant Cherbourg ou ailleurs réduiraient les risques d’accident ou d’attentat,
l’eau servant de barrière entre les éléments contaminants et la faune, la flore, l’homme?
La comparaison avec le stockage en piscine de combustibles irradiés à la Hague ou à l”arsenal
de Cherbourg est erronée et ne correspond pas à la réalité de l’installation d’une centrale
nucléaire : en piscine, le combustible irradié est maintenu dans un conteneur en plomb ; en cas
de fuite, on peut récupérer et traiter les eaux contaminées. Le réacteur d’un sous-marin
nucléaire, plus petit et plus compact, possède les mêmes caractéristiques qu’un réacteur de
centrale nucléaire à eau pressurisée.
Pour les petits réacteurs envisagés par DCNS, le risque d’accident ( et d’attentat), reste
le problème majeur. Et il y a fort à parier que les “maillages”envisagés par DCNS autour du
réacteur pour empêcher les malveillances, s’avéreraient aussi efficaces que les fameux
grillages de la Hague qui en 1981, lors de l’incendie d’un silo de stockage avaient été de nature
à confiner la pollution radioactive sur le site...
Plus sérieusement, on sait que l’eau est l’élément le plus dispersant des pollutions tant
chimiques que radioactives : La Manche et d’autres mers éventuelles seraient détruites ou
contaminées, selon l’importance du sinistre et la dispersion par les courants.
Qui plus est, dans un tel cas accidentel, le réchauffement brutal des eaux provoquerait un
formidable choc thermique destructeur de vie, une évaporation et une dispersion d’un nuage
d’aérosols toxiques tributaire des vents. Rappelons-nous que l’une des premières tâches des
liquidateurs de Tchernobyl a consisté à bétonner sous le réacteur accidenté, pour empêcher
que le coeur ne s’enfonce et n’atteigne la nappe phréatique .
Comment gérerait-on alors les résidus d’un tel accident ? Dans quel type de sarcophage ? Da
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Écrit par Administrateur
Jeudi, 20 Janvier 2011 16:04 - Mis à jour Lundi, 07 Février 2011 21:51
ns notre région, iraient-ils rejoindre les déchets immergés par les Anglais dans la fosse
des Casquets jusque dans les années 60, témoignage d’une méthode que tous les pays
concernés s’accordent aujourd’hui à juger révolue?
Comme pour l’EPR, le Nord Cotentin servirait de vitrine commerciale en construisant à
Cherbourg un prototype. Nous en avons assez d’être les cobayes du Far-West nucléaire
français , prêt à disséminer sans aucun état d’âme, avec le plus grand cynisme, dans
l’ensemble du monde, ses centrales “ low cost”, pour s’assurer, à n’importe quel prix,
de nouveaux marchés, quitte à multiplier les risques environnementaux , sanitaires et de
prolifération éventuelle de l’arme nucléaire.
Didier ANGER pour le CRILAN,
Membre ( non informé du projet...) de la CLI Arsenal Cherbourg
Didier ANGER pour le CRILAN, Membre ( non informé du projet...) de la CLI Arsenal
Cherbourg
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