Vinsetterroirsmettent l`eauàlabouche
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Equeurdreville-Hainneville. Il chute du deuxième étage Cretteville. Collison frontale entre deux véhicules Un homme transporté à Caen Un blessé grave évacué Page 2 Page 2 JEUDI 9 FÉVRIER 2017 N° 22114 - 0,90 € C IF IC I F CI CFC I C CI CI CIC I C C www.bessin-pavillons.com CHERBOURG-EN-COTENTIN 9, rue Gambetta - B.P. 408 - 50104 CHERBOURG CEDEX Tél. 02.33.97.16.16 - www.lapressedelamanche.fr Présidentielles. Penelopegate François Fillon contre vents et marées © AFP Page 23 La momie de Cherbourg a livré ses secrets A moins de trois mois de l’élection présidentielle, l’ancien Premier ministre François Fillon est pris en étau par les affaires. Les menaces qui pèsent sur sa candidature sont de plus en plus nombreuses au fil des jours. Cherbourg. Deux dîners insolites Page 4 © Nicolas LEPIGEON Un Top Chef cuisine sur le toit des Éléis ! Un restaurant éphémère a été installé sur le parking aérien du centre commercial, avec en chef de cuisine le célèbre participant à Top Chef 2015 : Jérémy Moscovici. Un Paris réussi pour Gibert-Zola © Photo Jean-Paul Barbier Visite. Les CM2 en sortie scolaire Page 5 Le scan et les radios, passés l’automne dernier, ont parlé : la momie du muséum Emmanuel-Liais de Cherbourg a de fortes chances de renfermer un squelette féminin. On peut même situer l’époque à laquelle cette femme aurait vécu : entre -350 et -50 avant Jésus Christ, c’est-à-dire à l’époque de Cléopâtre. © D. P. Page 3 Les CM2 de l’école Gibert-Zola viennent de passer deux jours à Paris. Au programme, les visites du musée du Louvre, de l’Assemblée nationale, du musée Grévin et du Palais de l’Élysée. Qualité de l’air. Pics de pollution Une préoccupation grandissante Page 2 Sports scolaires. UNSS Page 20 © Nadine DJEBBAR Le futsal à l’honneur Les sports collectifs connaissent un franc succès chez les scolaires. Hier, c’est le futsal qui était roi dans tout le département, comme lors de ce match entre Equeurdrevillais du collège Le Corre et Valognais de Felix Buhot. Point de vue Chasse aux mauvaises dépenses Inlassablement, la Cour des Comptes traque les dérives, les erreurs, les idées coûteuses qui n’apportent rien au bon fonctionnement de la France. On a parfois le sentiment que la Cour des Comptes est une voix qui crie dans le désert, et que ses mises en garde, généralement fort judicieuses, mais qui, parfois, agacent, ne sont pas suffisamment suivies d’effet. Son action, pourtant, est nécessaire et indispensable. Bien comprise, c’est un auxiliaire du gouvernement pour améliorer la gestion, dénoncer les erreurs, mais plus encore pour indiquer les bonnes méthodes à mettre en œuvre. Son action est donc positive. C’est ainsi qu’il faut la comprendre. Bien sûr, ce n’est pas toujours agréable parce que la Cour met bien souvent le doigt là où ça fait mal. Le Premier président Migaud a, cette année, entre autres remarques, insisté sur la gabegie qui va se chiffrer à 10 milliards d’euros sur 10 ans, à propos de la désastreuse affaire de l’écotaxe. L’idée n’était point sotte. Et le principe en avait été admis à la quasi-unanimité du Parlement. Créer une taxe sur les camions pour inciter à utiliser le rail pour le fret, et donc limiter les dégâts écologiques, méritait d’y réfléchir. La mise en place de portiques performants pour contrôler les camions, a déclenché la révolte des « bonnets rouges » bretons et le retrait du projet par le gouvernement. Ce qui a conduit à indemniser fortement la société gestionnaire des portiques. C’est un bon exemple des contraintes que l’exécutif subit au fil de ses décisions et de son devoir de préserver l’ordre public. Ça ne va pas forcément de soi. Reste une question qui n’a pas été vraiment posée. Le rail était-il en capacité de relayer, du jour au lendemain, le transport routier ? On peut en douter quand on voit la faible part du transport de fret assuré par le train. Il eut peut-être été préférable de mettre d’abord la SNCF en capacité technique et surtout commerciale d’assumer une part plus importante du trafic. Mais aussi il y a les impondérables. Si gouverner c’est prévoir, on ne prévoit pas toujours les « bonnets rouges ». Jean LEVALLOIS