Lundi 31 août 2015
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Lundi 31 août 2015 Tel : 021 37 46 72 /021 37 46 71/021 36 34 09/ 021 36 77 38/021 36 88 85 Le Fax : 021 36 33 35 L’adresse : Villa N°69 ; Lot said Benhaddadi. Cheraga Alger. SOMMAIRE Synthèse : ............................................................................................................................................................... 3 A la une .................................................................................................................................................................. 3 Le projet du code de l’investissement sera discuté ce mercredi (Algérie Patriotique) 3 Un nouveau dispositif annoncé : L'autoroute à péage arrive (le quotidien d’Oran) ... 4 Création prochaine d'une nouvelle agence des autoroutes par fusion (APS) .............. 5 Baisse continue de la facture d'importation des médicaments sur les 7 premiers mois ..................................................................................................................................... 7 Logement : malgré la crise, le programme de réalisation se poursuivra, selon Tebboune (TSA) ......................................................................................................... 8 Rationalisation des dépenses publiques : Benkhala et Tebboune se veulent rassurants (Midi Libre) ................................................................................................................ 9 Farouk Moukah, directeur général de l’Institut international de management (INSIM) à El Moudjahid : «Il faut promouvoir le partenariat public-privé» (El Moudjahid) ................................................................................................................ 10 L’ARPT annonce 43,3 millions d'abonnés à la téléphonie mobile en 2014 : Mobilis confirme son leadership sur la 3G (L’Econews) ....................................................... 12 Finance/Banque/bourse ...................................................................................................................................... 13 Commerce ............................................................................................................................................................ 13 Coopération ......................................................................................................................................................... 13 Veille ..................................................................................................................................................................... 14 Immigration / Des chiffres effarants sur la fuite des cerveaux algériens (Algérie Focus) ........................................................................................................................ 14 2 Synthèse Outre la rentrée scolaire, la presse d’aujourd’hui est revenue sur la rencontre ayant réunie le gouvernement et les walis et a fait réagir les experts et les partis politiques à propos du contenu du discours du Premier Ministre. Les journaux ont également repris les chiffres de CNIS au sujet des importations. L’on annonce notamment la baisse de la facture d’importation des produits pharmaceutiques de 30% durant les 7 premiers mois de l'année 2015 par rapport à la même période de 2014, tandis que les quantités importées ont baissé de près de 1%. Aussi, il est annoncé la fin de la gratuité de la circulation sur l’autoroute Est-Ouest début de l’année 2016. A la une Le projet du code de l’investissement sera discuté ce mercredi (Algérie Patriotique) Le projet du code de l’investissement sera soumis au gouvernement ce mercredi, dans le cadre de la réunion hebdomadaire de l’Exécutif qui effectue sa rentrée en tentant de remettre de l’ordre dans ses priorités au vu de la situation difficile du pays. Le projet du code de l'investissement devrait introduire de nouveaux dispositifs pour faciliter davantage l'investissement productif. Selon le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, la nouvelle mouture du code devra inclure des facilitations pour encourager les investissements à même de contribuer à l’amélioration du climat des affaires. Le texte porte sur quatre volets essentiels relatifs, respectivement, à la simplification des procédures, à l’adéquation entre le système d’incitations et la politique économique, à l’ajustement du cadre de régulation des investissements directes étrangers (IDE) et à la révision du statut et des missions de l'Agence nationale de développement de l'investissement (Andi), avait déjà fait savoir le ministre. Outre l'amendement du code de l’investissement, promulgué en 2001 et modifié une douzaine de fois dans certaines de ses dispositions, un ensemble de textes et de dispositions doivent être «liftés, améliorés et durablement stabilisés», avait précisé M. Bouchouareb. Il sera question également d’introduire des dispositions facilitant le financement des PME et stimuler leur compétitivité, ainsi que du développement de la soustraitance. Si la règle de partage d’actions 51/49% doit être maintenue, voire étendue au secteur du commerce de détail, le commerce de gros, l’export et l’artisanat et le droit de préemption sera aussi étendu à la cession de parts de sociétés, après le précédent de la vente de l’entreprise française Michelin à Cevital. Le projet stipule que l’Etat a désormais le droit «d’acquérir le bien corporel ou incorporel cédé en rajoutant 10% au prix déclaré de cession, lorsqu’il estime qu’il y a une minoration de valeur». 3 Un nouveau dispositif annoncé : L'autoroute à péage arrive (le quotidien d’Oran) La gratuité de la circulation sur l'autoroute Est / Ouest devrait marquer sa fin au début de l'année 2016. Tout un dispositif, visant une profonde transformation de la gestion des infrastructures autoroutières, est en cours d'exécution. Il y a, déjà, dans le fil du développement de cette option cette fusion entre l'Agence nationale des autoroutes (ANA) et l'Algérienne de gestion des autoroutes (AGA), «qui sera opérée avant fin 2015», annoncet-on, et donner «naissance à une nouvelle entité dénommée Algérienne des autoroutes (ADA)». Ce redéploiement était prévu pour la fin 2015 mais, vu l'état de dégradation de plusieurs parties de l'autoroute Est/Ouest et le lancement de chantiers de réhabilitation des tronçons endommagés, la consolidation du système de gestion a été, légèrement, différée, et avec elle le procédé de l'exploitation des autoroutes à péage, dont l'application était, pareillement, prévue pour la fin de l'année, en cours. En tout cas, cette future agence (ADA) sera chargée de la réalisation et de l'exploitation du réseau autoroutier national «en se substituant, totalement, dans sa mission de service public, aux établissements existants, actuellement, à savoir: l'ANA et l'AGA», et elle sera dotée du statut d'Etablissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), comme l'a indiqué, à l'APS le directeur des Affaires juridiques et du Contentieux du ministère des Travaux publics, Toufik Mossli. Non sans préciser que «les missions dévolues à l'ADA porteront, non seulement sur l'étude, la réalisation, l'exploitation et l'équipement des autoroutes et de leurs dépendances, l'entretien des autoroutes et des voies express, mais aussi la réalisation des infrastructures et équipements destinés à l'exploitation des autoroutes à péage». Dans ce contexte on indiquera que l'Algérie prévoit, dès 2016, la réception des premiers centres de péage, notamment sur l'autoroute Est-Ouest, dont les usagers devraient être soumis à une tarification calculée sur la base du nombre de kilomètres parcourus et de la catégorie du véhicules. Selon les explications fournies par M. Mossli, à propos des raisons de la fusion en question, en sus de l'évidence d'un passage à l'exploitation des autoroutes à péage, «il s'agit d'une exigence, au vu du volume d'investissements publics «considérable» enregistré, depuis 2001, dans le secteur des Travaux publics», relèvera-t-il. Pour rappel, afin de mener à bien ces projets, le secteur s'est appuyé sur l'ANA qui a été rejointe, plus tard, par l'AGA, afin de garantir le développement optimal de l'infrastructure autoroutière du pays. La politique de l'époque visait, selon le même responsable, à la séparation de deux missions principales: la réalisation des infrastructures autoroutières, qui a été confiée à l'ANA, d'une part, et la gestion des réalisations attribuée à l'AGA. Mais à l'approche de l'achèvement des travaux de l'autoroute Est-Ouest, qui coïncide avec le lancement de plusieurs pénétrantes sur le territoire national, «il est temps, donc, d'opter pour une fusion entre les deux agences». La recherche d'une meilleure efficience et cohérence, dans la prise en charge des missions de réalisation et de gestion a, également, motivé ce choix qui permettra, aussi, «une 4 meilleure rationalisation des moyens existants», considère-t-il. L'ADA devra s'aligner sur des normes d'organisation et de gestion internationales pour améliorer son efficience , dans les meilleurs délais, enchaîne le même responsable. Questionné sur le sort du personnel des deux entités fusionnées, il rassure que «tous les personnels liés au fonctionnement et à la gestion de l'ensemble des structures de l'ANA et de l'AGA seront transférés au nouvel établissement public», en soulignant que l'ADA procédera, si nécessaire, à leur redéploiement afin de mieux tirer profit de leur expérience. Créée en 1992, rappelle-t-on, l'ANA a été chargée de mener, au nom et pour le compte de l'Etat, maître d'ouvrage, toutes les opérations concourant à la réalisation du programme d'investissement autoroutier et assure, à ce titre, l'exécution des missions d'études, de travaux, de contrôle et de suivi des projets. Par la suite, l'Etat avait mis en place, en 2005, l'AGA pour mettre en oeuvre les plans et programmes relatifs à la gestion, l'exploitation, l'entretien et la maintenance du réseau autoroutier national, ainsi que de ses infrastructures et dépendances autoroutières, avec pour objectif d'assurer, pour l'ensemble des usagers de l'autoroute, des services de qualité optimale. Pour rappel, concernant la question des équipements accompagnant le tracé des autoroutes, des sources proches du dossier ont affirmé que «les travaux ont été lancés au mois d'avril dernier et qu'ils consistent, notamment, en la réalisation de 48 postes de péage, 22 centres d'entretien et d'exploitation et l'installation d'un réseau d'appels d'urgence». On souligne, dans ce sillage, qu'on procèdera, au tout début de l'année prochaine, à l'installation, tout le long de l'autoroute, d'un réseau de caméras destiné à détecter tout éventuel incident, des stations météorologiques, des stations de pesage de véhicules lourds et des panneaux d'informations chargés d'informer, régulièrement «et en temps réel», les usagers durant leur parcours. Création prochaine d'une nouvelle agence des autoroutes par fusion (APS) Une fusion entre l'Agence nationale des autoroutes (ANA) et l'Algérienne de gestion des autoroutes (AGA) sera opérée avant fin 2015 pour donner 5 naissance à une nouvelle entité dénommée Algérienne des autoroutes (ADA). Dotée du statut d'Etablissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), cette future agence sera chargée de la réalisation et de l'exploitation du réseau autoroutier national "en se substituant totalement, dans sa mission de service public, aux établissements existants actuellement, à savoir l'ANA et l'AGA", indique à l'APS le directeur des affaires juridiques et du contentieux du ministère des Travaux publics, Toufik Mossli. Les missions dévolues à l'ADA porteront non seulement sur l'étude, la réalisation, l'exploitation et l'équipement des autoroutes et de leurs dépendances, l'entretien des autoroutes et des voies express, mais aussi la réalisation des infrastructures et équipements destinés à l'exploitation des autoroutes à péage. En effet, l'Algérie prévoit, dès 2016, la réception des premiers centres de péage, notamment sur l'autoroute est-ouest, dont les usagers devraient être soumis à une tarification calculée sur la base du nombre de kilomètres parcourus et de la catégorie du véhicule. Quant aux raisons de la fusion prévue, M. Mossli explique que le secteur des travaux publics a enregistré un volume d'investissements publics "considérable" depuis 2001. Pour mener à bien ces projets, le secteur s'est appuyé sur l'ANA qui a été jointe, plus tard, par l'AGA afin de garantir le développement optimal de l'infrastructure autoroutière du pays. La politique de l'époque visait, selon le même responsable, à la séparation entre deux missions principales: la réalisation des infrastructures autoroutières, qui a été confié à l'ANA, d'une part, et la gestion des réalisations attribuée à l'AGA. Mais à l'approche de l'achèvement des travaux de l'autoroute est-ouest, qui coïncide avec le lancement de plusieurs pénétrantes sur le territoire national, "il est temps, donc, d'opter pour une fusion entre les deux agences", relève M. Mossli. L'expérience, observe-t-il, a montré la nécessité d'un regroupement des deux missions de réalisation et de gestion en une seule entité. La recherche d'une meilleure efficience et cohérence dans la prise en charge des missions de réalisation et de gestion a également motivé ce choix qui permettra aussi "une meilleure rationalisation des moyens existants", considère-t-il. L'ADA devra s'aligner sur des normes d'organisation et de gestion internationales pour améliorer son efficience dans les meilleurs délais, enchaîne le même responsable. Questionné sur le sort du personnel des deux entités fusionnées, il rassure que "tous les personnels liés au fonctionnement et à la gestion de l'ensemble des structures de l'ANA et de l'AGA seront transférés au nouvel établissement public", en soulignant que l'ADA procédera, si nécessaire, à leur redéploiement afin de mieux tirer profit de leur expérience. Créée en 1992, rappelle-t-on, l'ANA a été chargée de mener, au nom et pour le compte de l'Etat, maître d'ouvrage, toutes les opérations concourant à la réalisation du programme d'investissement autoroutier et assure, à ce 6 titre, l'exécution des missions d'études, de travaux, de contrôle et de suivi des projets. Par la suite, l'Etat avait mis en place, en 2005, l'AGA pour mettre en œuvre les plans et programmes relatifs à la gestion, l'exploitation, l'entretien et la maintenance du réseau autoroutier national ainsi que de ses infrastructures et dépendances autoroutières avec pour objectif d'assurer pour l'ensemble des usagers de l'autoroute des services de qualité optimale. Baisse continue de la facture d'importation des médicaments sur les 7 premiers mois La facture d'importation des produits pharmaceutiques a reculé de près de 30% durant les 7 premiers mois de l'année 2015 par rapport à la même période de 2014, tandis que les quantités importées ont baissé de près de 1%, a appris dimanche l'APS auprès des Douanes. Sur le plan coût, les importations sont passées à 998,75 millions de dollars (usd), sur la période janvier-juillet 2015, contre 1,42 milliard usd sur la même période en 2014, soit une baisse de 29,83%, selon le Centre national de l'informatique et des statistiques des douanes (CNIS). Quant aux quantités importées, elles ont affiché une légère baisse passant à 16.074,5 tonnes contre 16.229,54 tonnes (-0,96%). La baisse en valeur des importations, constatée depuis le début de l'année, a concerné l'ensemble de la composante des produits pharmaceutiques tandis que le recul des quantités importées a touché uniquement les médicaments à usage humain, alors que celles des produits destinés à la médecine vétérinaire et des produits para-pharmaceutiques affichent une nette hausse. Pour ce qui concerne la facture des médicaments à usage humain, qui représente près de 95% de la facture globale des importations des produits pharmaceutiques, elle s'est chiffrée à 947,49 millions usd contre 1,36 milliard usd (-30,4%), tandis que les quantités importées sont passées à 14.730 tonnes contre 15.126,47 tonnes (-2,62%). Pour les importations des produits parapharmaceutiques (3,4% de la facture globale), elles se sont établies à 34,41 millions usd (903,44 tonnes) contre 42,22 millions usd (750,61 tonnes), soit une baisse de 18,51% en valeur et une hausse de 20,36% en quantité. Quant aux médicaments à usage vétérinaire (1,6% de la facture globale), leurs importations ont atteint 16,85 millions usd (441 tonnes) contre 19,68 millions usd (352,45 tonnes), soit un recul de 14,38% en montant et une hausse de 25,13% en quantité. 7 A rappeler que la facture des importations des produits pharmaceutiques avait atteint près de 2,6 milliards usd en 2014, en hausse de 10,44% par rapport à 2013. Logement : malgré la crise, le programme de réalisation se poursuivra, selon Tebboune (TSA) « Nous devons être plus fourmi, moins cigale. Il s’agit donc de rationaliser et dépenser moins pour un résultat meilleur ». C’est en ces mots que le ministre de l’Habitat, Abdelmadjid Tebboune, a résumé la nouvelle politique du gouvernement, tant globale qu’en matière d’habitat. Le ministre de l’Habitat a profité de l’occasion pour annoncer que dans son ministère, depuis quatre mois, « nous avons insisté auprès des maîtres d’ouvrage pour ne pas utiliser des produits qui ne soient pas totalement nationaux. Nous arrivons à un logement intégré à 80/85 % », a-t-il affirmé, ce dimanche 30 août, sur les ondes de la radio Chaîne III. Abdelmadjid Tebboune s’est aussi montré rassurant quant à la crise économique qu’est sur le point de traverser le pays, rappelant qu’il faisait partie du gouvernement, en qualité de ministre délégué, qui avait déclaré la cessation des paiements. « J’ai été membre du gouvernement en 1991 qui a annoncé la cessation de paiement dans le pays. Avec 2015 il n’y a aucune espèce de similitude ni de près ni de loin. En 1991 nous étions endettés au point de ne plus respirer. Le pétrole avait dégringolé au point que les recettes ne couvraient même pas le service de la dette », a détaillé M. Tebboune. « Je pense d’ailleurs que le secteur informel est né à ce moment-là parce que c’est à cette période-là qu’on a autorisé les Algériens à importer ce qu’ils voulaient avec leur propre argent », a-t-il précisé. « La crise du logement doit être réglée » Interrogé sur la possibilité de réduire les dépenses dans le secteur de l’Habitat alors que la crise économique approche, le ministre a répondu par la négative. « Ce n’est pas un problème de dépenses mais de mise à niveau du pays », a déclaré Tebboune. « La crise du logement doit être réglée. Nous devons construire des logements. Sans résorption de la crise du logement, la société reste déséquilibrée. Ce déséquilibre va déteindre sur la démarche économique, sociale, et sur la stabilité du pays ». Au sujet de l’AADL 3, le ministre s’est cependant montré plus réservé, déclarant simplement que ça se fera « en fonction de nos moyens de réalisation. » 8 Quant à la possibilité de faire appel au privé pour réaliser 90 % des programmes de logement, le ministre de l’Habitat s’est montré dubitatif. « On le souhaite mais il faut être raisonnable. Jamais le privé ne réalisera des logements sociaux, ce n’est pas sa mission », a déclaré le ministre. Le ministre a par ailleurs laissé entendre que le programme LPP, qui s’est « essoufflé », serait abandonné après avoir couvert les besoins des 50 000 souscripteurs ayant déjà soumis leurs dossiers. Rationalisation des dépenses publiques : Benkhala et Tebboune se veulent rassurants (Midi Libre) La réduction des dépenses budgétaires de l’Etat, prévue en 2016, ne va pas toucher les salaires des travailleurs, a affirmé samedi à Alger, le ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa. Interrogé par la presse, en marge de la réunion gouvernement-walis, sur l’impact de la baisse des dépenses publiques de l’ordre de 9 % prévue pour l’exercice 2016 comme annoncé par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, Benkhalfa a écarté toute réduction des salaires des travailleurs. "Nous parlons de redéploiement (des ressources). Pour aller à la rigueur dans le budget, il faut passer par l’amélioration de la productivité", a précisé le ministre. Ce redéploiement des ressources consiste, selon lui, à "exploiter les foyers de production qui ne sont pas exploités et qu’il s’agira d’optimiser". Evoquant la situation actuelle de l’économie nationale, Benkhalfa a assuré que le pays est ’’loin de la crise’’ et que les marges "de manoeuvre qu’il détient lui permettent de faire face à la situation, mais tout en accélérant les réformes économiques". Selon le ministre, "le gouvernement maintiendra la dynamique du développement mais tout en rationalisant ses dépenses et en optimisant ses ressources". Il en sera de même pour le secteur de l’Habitat, Abdelmadjid Tebboune, qui était hier l’invité de la Chaîne III a, à son tour rassuré, affirmant que "tous les programmes de logements, AADL, LPP et LPA seront maintenus malgré le contexte économique actuel", caractérisé par une chute continue des prix du pétrole. "La crise de logement doit être résorbée. C’est une priorité. Le président de la République et le Premier ministre l’ont affirmé et je l’affirme aussi au nom du gouvernement", a-t-il ajouté. Tebboune a précisé, à l’issue de la réunion, que des instructions ont été données aux walis en vue d’impliquer le secteur privé dans la construction des infrastructures publiques en proposant des mesures incitatives pour les investisseurs dans ce domaine. Il en, outre, indiqué que "toutes les structures publiques, à l’exception de celles relevant de la sûreté, de la santé et de l’éducation seront proposées aux entreprises privées, conformément à ce qui a été convenu lors de la réunion". 9 Les promoteurs privés, "qui investissent dans la location de logements, bénéficieront par ailleurs d’avantages particuliers", a précisé Tebboune qui affirme que cette orientation n’a rien à voir avec une éventuelle politique d’"austérité" mais relève "d’un changement économique profond qui marque le passage d’une économie rentière à une économie intégrée créatrice de richesses et soutenue par les entreprises privées". Les participants à cette rencontre ont abordé par ailleurs la politique urbanistique et l’aménagement d’un cadre de vie adéquat pour le citoyen en ville ou en milieu rural ainsi que les moyens de faire face aux extensions urbanistiques anarchiques. "Nous avons examiné aujourd’hui, a déclaré le ministre, les perspectives futures du secteur et la question centrale est : devons-nous poursuivre la politique de l’habitat qui vise à résoudre le problème du logement du point de vue quantitatif seulement ou bien opter pour une autre approche qui remet en question la sédentarisation des citoyens à travers le territoire national et met fin aux extensions urbanistiques effrénées ?". Il a en outre abordé la mise en place de nouveaux mécanismes de financement des logements en vue d’alléger la pression sur le Trésor public et procéder à la révision des modalités de distribution du logement social. Tebboune a surtout assuré que la "politique de rationalisation des dépenses ne touchera pas les programmes de logements". Farouk Moukah, directeur général de l’Institut international de management (INSIM) à El Moudjahid : «Il faut promouvoir le partenariat public-privé» (El Moudjahid) Depuis la chute des prix du pétrole et la baisse conséquente de la valeur du dinar, les experts et économistes se sont relayés dans leurs analyses sur 10 l’impact de cette baisse sur les équilibres financiers du pays. En effet, ils sont unanimes à affirmer que l’Algérie peut encore tenir trois ans, mais à condition, toutefois, que le gouvernement prenne des mesures urgentes pour mettre un terme à la vulnérabilité de l’économie nationale et donner un contenu concret à la phase de l’après-pétrole. Dans cet entretien, M. Moukah revient sur la situation générale actuelle de l’économie nationale et sur la chute des prix du pétrole. Quelle lecture faites-vous de la conjoncture économique actuelle de l’Algérie ? Tout le monde s’accorde à dire que la situation est préoccupante, les indicateurs sont alarmants, la multitude et succession d’événements nationaux et internationaux que ce soit sur les plans économique, géopolitique et sécuritaire. Notre dépendance en hydrocarbures nous handicape davantage malgré l’ambition et la volonté politique d’encourager la production nationale, volonté qui nourrit le discours politique ces derniers jours malgré l’insuffisance d’outils opérationnels permettant l’engagement et l’adhésion des opérateurs économiques en leurs permettant une fluidité dans le traitement de leur besoin au niveau des institution et administrations support qui contribueront ainsi à créer une efficience opérationnelle qui traduit parfaitement l’efficacité stratégique dont rêvent nos décideurs politiques aujourd’hui... socle de tout développement économique. Il n’est nullement une fatalité, il reste à nous Algériens de contribuer efficacement à la réalisation des défis majeurs qui nous attendent, en s’embarquant tous sur le rêve algérien et en déployant les moyens humains et matériels pour le concrétiser. En cas de persistance de la chute des prix du pétrole, comment voyez-vous l’avenir du pays ? Sans que les prix du pétrole ne persistent à dégringoler, il est nécessaire et urgent d’adopter une stratégie de diversification du produit national pour limiter sur les cinq années à venir la dépendance de notre pétrole, mais il faut prendre des décisions politiques courageuses urgentes qui agissent sur deux principaux axes. Le premier est stratégique. Il consiste à profiter du contexte international pour encourager la production locale, telle que les mesures prises pour limiter l’importation des produits de consommation et utilité fantaisiste qui n’apportent pas grand chose au bien être de l’Algérien. Sur un autre front, il est plus qu’urgent de remplacer ces produits par la production locale en s’appuyant sur le tissu industriel privé et public ou aller carrément sur le partenariat public-privé en faisant un travail de communication pour décomplexer ce concept et considérer ainsi le privé acteur à entière, chose qui réduira certainement le A de l’informel dans l’économie nationale en plus des mesures salutaires prises ces derniers jours en matière de rapatriement des fonds et leur injection dans le circuit formel. Sur un autre front, il est aussi nécessaire de valoriser la diaspora algérienne à l’étranger et la considérer à sa juste faveur. Pour contribuer à créer et renforcer les réseaux à l’étranger et puis 11 participer au transfert du savoir-faire et de technologie, mais aussi à placer les quelques produits que nous avons dans certaines région du monde comme l’Afrique et pourquoi pas la Russie, l’Ukraine et en tirer profit ainsi des différentes crises qui secouent d’autres régions du monde. Etes-vous optimiste par rapport à l’évolution du marché mondial du pétrole ? L’évolution des marchés mondiaux du pétrole connaîtront à mon avis une instabilité insistante compte tenu de la conjoncture mondiale et des mouvements géopolitiques qui d’un côté obligeront d’aller vers des réserves supplémentaires mais d’un autre nous assisterons à l’abondance de production avec l’arrivée du produit iranien sur les marchés mondiaux et les différents accords dans les sous-régions. En tout cas, le prix du pétrole ne connaîtra pas dans les semestres qui suivent le seuil dont il était des années durant, et notre pays risque de ne plus vivre le bonheur que nous procuraient les prix de l’or noir depuis le début des années 2000. L’ARPT annonce 43,3 millions d'abonnés à la téléphonie mobile en 2014 : Mobilis confirme son leadership sur la 3G (L’Econews) Un rapport de l'Autorité de régulation de la Poste et des télécommunications (ARPT) fait état de 43,3 millions de clients à la téléphonie mobile en Algérie en 2014, dont 8,51 millions au réseau de la 3G, qui reste dominé par Mobilis avec 3,816 millions d’abonnés, soit 44,85% des parts de marché. Le secteur de la téléphonie mobile en Algérie connait un remarquable dynamisme grâce notamment à l'essor du marché de la 3G. Selon l’ARPT, le parc global de la téléphonie mobile a enregistré une évolution de 3,66 millions d'abonnés au cours de l'année 2014, passant de 39.630.347 clients en 2013 à 43.298.174 fin 2014, soit un taux de croissance de 9,26% par rapport à l'année précédente. Certes le nombre d’abonnés GSM a enregistré une baisse de 11,53% pour s’établir à 34,79 millions de clients, mais le recul a été compensé par une hausse de 19,65% des abonnés au réseau de troisième génération (3G), dont le nombre s’élève en 2014 à 8,51 millions de clients, le régulateur du marché qui évalue le chiffre d’affaires des trois opérateurs à 324 milliards de dinars, soit en augmentation de plus de 8% par rapport à 2013. La densité téléphonique mobile (GSM+3G) a connu une évolution nette de 7,21%, passant de 102,40% à 109,62%, souligne l'ARPT qui explique cette croissance essentiellement par l'introduction de la 3G. 18,612 millions d’abonnés (GSM +3G) à Djezzy Djezzy vient en tête en termes d'abonnés (GSM +3G) avec 18,612 millions, suivi de Mobilis (13,022 millions) et Ooredoo (11,663 millions) qui a enregistré le plus important taux de croissance en 2014 (+22,69%). En termes de parts de marché, l'opérateur Djezzy, avec 49,89%, reste leader 12 dans le segment GSM, suivi de Mobilis avec 26,46% et Ooredoo avec 23,64%. 3G : Mobilis s'inscrit en première position Dans le segment 3G, Mobilis compte le plus grand nombre d'abonnés avec 3,816 millions, soit 44,85%, suivi par Ooredoo avec 3,438 millions (40,41%) et Djezzy avec 1,254 million, soit 14,74%) des parts de marché. Mobilis compte entériner « ce leadership dès la fin de cette année 2015, une fois que les 48 wilayas seront totalement couvertes par la 3G++ de Mobilis », a déclaré à l’APS le PDG de Mobilis, Saad Damma. Finance/Banque/bourse Commerce Coopération 13 Veille Immigration / Des chiffres effarants sur la fuite des cerveaux algériens (Algérie Focus) L’Algérie est le troisième pays africain qui attire le moins ses talents, installés à l’étranger, d’après une étude du Forum économique mondial. Dans le Maghreb, les étudiants algériens ne sont pas les plus nombreux à quitter leur pays d’origine afin de poursuivre leurs cursus scolaire à l’étranger. Ils sont devancés par les Marocains, champions de la mobilité estudiantine dans la région. Sur les 853.000 étudiants de niveau supérieur, originaires du Maghreb et étudiant cette année à l’étranger, 397.000 jeunes viennent du Maroc, soit 46%, d’après une étude du Centre de recherche en économie appliquée pour le développement (CREAD). Les Algériens arrivent deuxième avec 37% , puis la Tunisie, complète le podium maghrébin avec 12%, selon la même source. Mauvais élève en Afrique L’Algérie, en revanche, est le pays d’Afrique du nord qui attire le moins ses étudiants émigrés. Une fois leur diplôme en poche, peu d’entre eux font le choix de revenir. L’un des exemples le plus édifiant : les médecins. Selon une étude du Conseil national de l’Ordre des médecins (Cnom), ils sont plus de 10.000 praticiens algériens à exercer dans les hôpitaux français. Soit 25% du nombre total de médecins étrangers travaillant en France. D’après 14 le Global Competitiveness Report, élaboré par le Forum économique mondial, l’Algérie est le troisième pays africain qui séduit le moins ses talents, établis à l’étranger, derrière la Libye et le Burundi. L’Algérie est également le deuxième pays, derrière le très pauvre Etat du Burundi, à retenir le moins ses talents, selon la même source. Des chiffres inquiétants au moment où le pays réfléchit à une diversification de son économie, “shootée” jusqu’à présent aux seuls hydrocarbures. Pour revoir les fondements de son économie, l’Algérie devra avant tout endiguer la fuite de ses cerveaux. 15