Février

Transcription

Février
®
Le magazine
mensuel consacré
aux Warrants
et Certificats Citi
102
FÉVRIER
2016
CitiFirst N° 102 ❚ Février 2016
ÉCONOMIE
01
2016 : L’aube
d’une nouvelle
récession
mondiale ?
MARCHÉS
Infernal
triptyque
Produits présentant un risque de perte en capital.
Frais de courtage
remboursés* sur les
produits de bourse Citi
Avec Boursorama Banque
du 1er février au 31 mars 2016
* voir conditions sur www.boursorama-banque.com
Produits présentant un risque de perte en capital. En raison de leur effet de levier à la hausse
comme à la baisse, ce qui peut être favorable ou défavorable à l’investisseur, les produits CitiFirst
peuvent connaître de grandes variations, voire perdre tout ou partie de leur valeur, notamment en
raison d’une perte de valeur temps des Warrants, de désactivation des Turbos ou de franchissement
de la borne basse des Certificats Bonus Cappés. Sur les Turbos Infinis et Infinis BEST, l’ajustement
du prix d’exercice et de la barrière désactivante accroît le risque de perte partielle ou totale en
capital. Les Turbos sur actions US, devises et matières premières ont des horaires/jours de
désactivation spécifiques figurant sur le site www.citifirst.com. Sur une période de plusieurs
jours, la performance de l’indice à levier des Leverage & Short peut être différente de la
performance des éléments composant l’indice à levier multipliée par le levier, ce qui peut être
favorable ou défavorable à l’investisseur. Les produits CitiFirst s’adressent uniquement à des
investisseurs avertis disposant de connaissances suffisantes des spécificités de ces produits.
Les investisseurs sont invités à prendre connaissance des facteurs de risques énoncés dans le
Prospectus de Base afin d’établir si le produit correspond à leurs besoins et à leurs moyens. Les
produits CitiFirst émis par Citigroup Global Markets Deutschland AG font l’objet d’un Prospectus de
Base visé par la BaFin (régulateur financier allemand) ayant fait l’objet d’un certificat d’approbation
par la BaFin à destination de l’AMF, et de Conditions Définitives de l’Offre disponibles gratuitement sur
le site www.citifirst.com et sur le site www.info-financiere.fr.
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Gabriel
Sicouri
ÉDITORIAL
CitiFirst
De la BCE à la Fed
Début d’année difficile pour les marchés mondiaux : le CAC 40® a reculé dix fois sur seize séances,
portant son recul à 7,2 %, depuis le 31 décembre. L’EuroStoxx 50 et le S&P 500 ne font guère mieux
avec une baisse de 8 %. En Europe les secteurs qui ont le plus souffert sont, l’automobile, qui marque
un rempli de 17 %, suivie par les secteurs financiers, pétroliers et parapétroliers qui chutent de 15 %.
Au sein du CAC 40® on citera notamment les baisses enregistrées par Société Générale et BNP (-16 %),
Peugeot et Renault (-14 %). Outre-Atlantique les sociétés productrices de matières premières et les
sont en queue de peloton. On citera par exemple Chesapeake
Notre économiste banques
- 34 %, Bank of America – 23 %.
Europe continue
de tabler sur
deux réductions
supplémentaires
de taux de 10 bps
chacune d’ici fin 2016
Du côté des entreprises US, le mois de janvier a concentré de nombreuses
publications. La majorité des sociétés ont présenté des résultats supérieurs
aux attentes des analystes dont American Express, Mac Donald’s, Apple,
Citi, JP Morgan, Goldman Sachs et Wells Fargo et Bank of America.
Les tensions dans le marché sont multiples : les cours du pétrole ont plongé
de 20 % et les marchés asiatiques sont toujours marqués par une très forte
volatilité : Hang Seng de Hong Kong - 14 %, le Nikkei à -12 %, surperforme un peu autour de spéculation
d’une intervention de la BoJ.
Du côté des banques centrales, la BCE a laissé tous ses taux directeurs inchangés à la réunion du
21 janvier, le taux de facilité de dépôt à - 0,3 %, le taux de refinancement à 0,05 % et le taux de la facilité
marginale à 0,3 %. Les investisseurs semblent avoir été rassurés par le ton de cette réunion qui suggère
une accentuation de sa politique monétaire dans un futur proche. Notre économiste Europe continue de
tabler sur deux réductions supplémentaires de taux de 10 bps chacune d’ici fin 2016, avec une première
réduction avant le mois de juin. Il table également sur l’extension de l’assouplissement quantitatif, à
septembre 2017, ainsi que sur le rachat de 15bn € d’actifs supplémentaires/mois.
?
Vous avez
une question
N’hésitez pas à contacter
notre accueil Warrants
& Certificats au 0810 511 115
(numéro Azur) ou
au 01 70 75 50 08
(numéro fixe)
pour joindre nos spécialistes.
Sommaire
04 Flash
LES VECTEURS
DE VOLATILITÉ
05 Économie
2016 :
L’AUBE D’UNE
NOUVELLE
RÉCESSION
MONDIALE ?
06 Marchés
INFERNAL
TRIPTYQUE
08 Analyses
AIR FRANCE-KLM,
DANONE, SCOR
ET VEOLIA
ENVIRONNEMENT
CitiFirst N° 102 ❚ Février 2016
Le discours de la Fed, prononcé au cours de la réunion FOMC, est, comme toujours, très attendu par les
investisseurs qui, après la décision de relever de 25 bps la fourchette d’objectif des Fed funds, sont à
l’affût d’indices présageant du probable calendrier des prochaines échéances du relèvement des taux
d’intérêts.
03
FLASH
Henri-Jean
Reville
LES VECTEURS DE
VOLATILITÉ
A
CitiFirst N° 102 ❚ Février 2016
lors que la chute du marché chinois a entraîné une
correction de toutes les places boursières depuis
le début de l’année, c’est désormais le prix du pétrole
qui détermine l’évolution des différentes classes d’actifs
dans le monde. La corrélation n’a jamais été aussi élevée.
Même si cette chute provoque un appel d’air pour les
consommateurs, son amplitude est telle qu’elle brouille les
pistes. S’agit-il d’un mouvement de fond encore plus puissant,
comme l’importance grandissante des énergies alternatives ?
Est-ce précurseur d’une récession ? Le transfert de valeur des
pays producteurs vers les pays consommateurs est-il
compensé par les fortes contractions d’investissements
lui étant inhérentes ? Autant de questions amenant à de
multiples réponses. Bref, la visibilité est faible.
04
Le point de vue des experts de Citi est très clair. Ils ne
pensent pas qu’il y aura une contraction de la demande
de pétrole sur les prochaines décennies car il y a une
forte dynamique démographique au sein des pays émergents
où les populations aspirent à une amélioration de la qualité
de vie. Sans négliger la montée en puissance des
énergies alternatives, la croissance de la demande de
pétrole va rester d’actualité. D’ailleurs, même si l’offre excède
la demande, cette dernière continue de progresser. C’est
surtout au sein du secteur des explorateurs que la donne
va changer. Les gagnants de demain ne seront pas uniquement
les groupes capables de baisser leurs coûts et investissements afin de préserver leurs dividendes. Il s’agit de ceux
dont les actifs sont commercialement viables. Ces groupes
vont voir leurs parts de marché progresser (10 % actuellement)
grâce à de meilleurs choix d’allocations de capital. Selon les
experts de Citi, ces groupes pétroliers contrôlent 36 années
de réserves dont le potentiel de marché est de 1,3 trillion de
dollars. C’est 33 % de plus que le niveau actuel de leurs
capitalisations combinées. Les gagnants de demain,
pouvant par ailleurs acheter des acteurs fragilisés, sont
Chevron, Total et Statoil.
Responsable
marchés
actions,
Frabelux
Mais comment en sommes-nous arrivés là ? Citi a la chance
d’avoir un expert politique. Tina Fordham évoque la
nouvelle convergence entre la géopolitique et la vox populi.
Les évènements politiques et les évolutions sociales sont
de plus en plus interconnectés. Des liens peuvent facilement
être identifiés entre les tensions au Moyen-Orient et les
attaques terroristes dans le monde, mais aussi les sujets
politiques en Europe et au Royaume-Uni. Jusqu’à maintenant,
les tensions géopolitiques étaient adressées par les réseaux
diplomatiques. Aujourd’hui, la diplomatie est inefficace pour
contrer les sentiments d’injustice et d’inégalité. Il en résulte
des mesures non diplomatiques comme les sanctions,
le protectionnisme, une réglementation agressive, des
tensions frontalières et les conflits armés. D’un autre côté,
le sentiment « anti-establishment » se concrétise par des
manifestations violentes et des actes terroristes. Les afflux
massifs de migrants fragilisent la chancelière allemande
et donc l’équilibre au sein de la zone euro. Après le Grexit,
les nouveaux termes à la mode sont le « Merkel-exit »
et le « Brexit ».
Il y a donc différents vecteurs de transmissions de ces
turbulences géopolitiques au sein des marchés financiers.
La chute du prix des matières premières et l’accroissement
du protectionnisme pèsent sur le commerce et la croissance
globale. Comme la prédominance sécuritaire des États-Unis
s’est nettement affaiblie dans le monde sous la mandature
de Barack Obama, les tentatives de déstabilisation
progressent. Un facteur important de dilution des risques
géopolitiques est l’abondance de liquidités fournie par
les banques centrales. Néanmoins, comme la Fed a initié un
cycle de relèvement de son taux directeur, ce soutien va
s’affaiblir. En 2015, les marchés ont été influencés par
deux facteurs : 1) la politique de la Fed et 2) les perspectives
économiques en Chine. En 2016, la politique pourrait être
un facteur prédominant. Il est possible que nous assistions
à un nouveau paradigme où l’influence des banques
centrales sera moins forte.
Les marchés seront confrontés à d’importantes échéances
électorales : les élections aux USA, le référendum au
Royaume-Uni, la formation d’un nouveau gouvernement
en Espagne, etc. Sans oublier que les problèmes de dettes
en Europe sont loin d’être réglés.
Comment investir dans un tel environnement ? Les experts
de Citi sur la stratégie quantitative propose une sélection
de titres faiblement sensibles à la volatilité des indicateurs
macro-économiques. Il s’agit surtout d’entreprises avec
une forte exposition à la zone euro et une faible exposition
à l’Asie-Pacifique. À l’inverse, une trentaine de valeurs
sont écartées de l’univers d’investissement. En 2015,
cette approche long/short a affiché une performance de
10,2 %. ❚
Senior
Euro-zone
Economist
D’UNE NOUVELLE
RÉCESSION
MONDIALE ?
ÉCONOMIE
2016 : L’AUBE
Guillaume
Menuet
A
Un interventionnisme moins marqué
Malgré une croissance globale décevante, nous n’attendons pas
de nouvelles mesures majeures de la part des banques centrales
des économies les plus avancées. En effet, le ralentissement
économique actuel vient principalement des faiblesses des
économies émergentes, qui se refusent à intervenir plus
agressivement au niveau monétaire par crainte de dévaluer leur
monnaie trop fortement. De plus, les banquiers centraux des
économies développées semblent partager l’avis que l’activité
économique domestique n’est pas assez faible pour justifier plus
de relâchement monétaire. Au vu de l’ampleur des mesures déjà
prises par le passé, la valeur ajoutée de nouvelles actions semble
limitée, d’autant plus que l’impact de la désinflation sur la
croissance globale est jugé temporaire. Il reste cependant
probable que la Fed relèvera de nouveau ses taux en 2016 (nous
estimons que la prochaine hausse devrait se faire en mars), tandis
que la BoJ et la BoE devraient rester en suspens. Nous nous
attendons tout de même à ce que la BCE mette en place de
nouvelles mesures en parallèle de sa politique déjà en place, plutôt
qu’un « coup de bazooka ».
Les États-Unis étant presque (avec quelques pays émergents qui
font face à des problèmes de faiblesse monétaire) le seul pays à
relever ses taux cette année, nous nous attendons à ce que le
dollar prenne de la valeur face à la majorité des autres devises,
notamment en atteignant $1,05/€ dans les mois à venir. Dans ce
contexte de faible croissance, où le prix du pétrole chute et les
politiques monétaires divergent, plusieurs devises fixées ou semifixées à d’autres se sont libérées ou ont évolué vers un système
de taux de change semi-flottant (ex : Russie en 2014, Suisse en
2015, Chine en ce moment). Nous estimons que le nouveau
système de change flexible vers lequel se dirige la Chine devrait
voir le RMB se stabiliser autour de 7,20/USD dans les prochains
trimestres.
Joker politique : édition spéciale Brexit
Un des évènements majeurs à venir dans le paysage économique
et politique mondial est le référendum sur la sortie de l’UE de la
Grande-Bretagne. La date exacte reste incertaine : le
gouvernement s’est engagé à tenir ce vote d’ici la fin 2017.
Cependant, il semble fort probable que le référendum pourrait
être tenu dès la fin juin ou le début juillet de cette année. Cette
décision sera liée à la capacité du gouvernement à faire accepter
le projet lors du prochain sommet européen (18-19 février) ou dans
la foulée. Si le projet n’est pas validé, dès lors la prochaine date
possible de référendum sera repoussée à septembre ou octobre
de cette année.
Nous estimons que la probabilité d’une sortie de l’Union
européenne est de l’ordre de 20-30 % et ce n’est donc pas notre
scenario de base. La plupart des sondages montrent toujours le
parti pro-UE légèrement en tête, avec une avance de 3 points en
moyenne sur les dix derniers sondages. Cependant, cette avance
est en baisse depuis août dernier, où elle était de 10 points. Si le
scénario de Brexit venait à arriver, cela déclencherait très
probablement un épisode de faiblesse économique important
pour le Royaume-Uni, accompagné d’une chute de la livre/sterling,
d’une crise politique majeure avec la démission du Premier
ministre Cameron et la possibilité qu’il s’ensuive un deuxième
référendum sur l’indépendance de l’Écosse, cette fois-ci avec
succès. Ce référendum sera donc un des points d’attention
principaux des marchés dans les mois à venir. ❚
CitiFirst N° 102 ❚ Février 2016
u cours des dernières années s’est maintenu un
équilibre économique fragile, entre croissance
mondiale décevante et politiques de soutien monétaire
(via des politiques de taux bas et des programmes de
rachats d’actifs). Les stimuli monétaires ont permis
jusqu’à présent de maintenir une croissance annuelle globale de
2,5 %, légèrement en dessous de la moyenne long terme de 3 %,
aux dépends d’une inflation très faible pour éviter le risque d’une
nouvelle récession mondiale (que nous définissons par une
croissance annuelle globale inférieure à 2 %). Cependant, les
risques qui pèsent sur la croissance et la crainte d’un
interventionnisme moindre des banques centrales mettent cet
équilibre en danger.
Les données disponibles pour le quatrième trimestre 2015
suggèrent que l’économie mondiale pourrait être à l’aube d’une
nouvelle période de récession. Au quatrième trimestre 2015, la
croissance du PIB mondial, en base annuelle, s’est contractée à
2,3 %. La croissante réelle implicite serait donc proche de 2 % en
base annuelle, après ajustement du PIB chinois. Pour 2016, nous
estimons que la croissance mondiale devrait grimper à 2,7 % en
base annuelle (soit approximativement 2,3 %, après ajustement
des données économiques chinoises). Nos anticipations sont
inférieures au consensus en ce qui concerne la croissance aux
États-Unis, au Royaume-Uni, au Japon ainsi que dans les marchés
émergents et ce scénario se fonde sur la continuité des pressions
déflationnistes actuelles.
05
MARCHÉS
Bertrand
Richard
INFERNAL TRIPTYQUE
Journaliste
et analyste
financier
indépendant
Le CAC 40® a déjoué tous
les pronostics. Un biais
baissier le brutalise et la
crainte d’une cassure des
4 100 points n’est pas
vaine si le baril de pétrole
ne veut pas s’arrimer à
la barre des 30 dollars.
Cette dernière résume
à elle seule toute la
psychologie du moment.
CitiFirst N° 102 ❚ Février 2016
L
06
e mois dernier, nous faisions preuve d’un certain
optimisme en n’excluant pas un début d’année
prometteur si les cours du pétrole voulaient bien
s’assagir. En effet, le mois de décembre apparaissait
suffisamment baissier pour que les opérateurs profitent
du mois de janvier, traditionnellement haussier, pour organiser
leur portefeuille en ramassant de nombreux titres qui avaient
suffisamment souffert. Si, au mois de décembre, l’or noir résumait,
avec son évolution négative, toutes les inquiétudes des
opérateurs, il n’en est plus de même car la Chine est entrée dans
la danse des facteurs anxiogènes. Il ne manquait plus que le
sentiment diffus que toute l’économie mondiale allait vivre une
période de récession et pourquoi pas une nouvelle crise
économique bien pire que celle née en 2008. La discrétion s’est
emparée bien vite des oracles pour qui l’objectif des 5 000 points
serait une formalité au vu d’un « frémissement » de l’économie
européenne. Nous sommes entrés dans une période de fortes
turbulences avec la conjonction d’un triptyque en forme de cercle
vicieux : pétrole, Chine, économie mondiale. Un seul des trois
entraîne les autres et chacun constitue un baromètre pour les
autres. Pourtant, il n’y a rien de bien nouveau sous le soleil d’hiver.
La guerre des producteurs de pétrole ne date pas de 2016, la
mutation chinoise était bien visible et le risque d’une croissance
mondiale molle bien acté. Alors comment, pourquoi, un mois de
janvier historiquement aussi catastrophique ? Il faut garder à
l’esprit que les opérateurs, du professionnel au particulier,
bénéficient d’une information pléthorique qu’il n’est pas, pour eux,
toujours aisé de trier. Dans un comportement assez moutonnier,
ils se focalisent sur un petit nombre d’indicateurs, voire sur un
seul, comme si la caricature servait de guide rassurant. Ils en
changent régulièrement, forçant les observateurs à percevoir au
mieux leur psychologie du moment. Ces mêmes observateurs
entretiennent une forme de psychose qui s’autoalimente. Ainsi,
l’on a oublié que le plein emploi faisait peur aux États-Unis. Moins
de 5 % de chômeurs et les marchés baissaient car le risque
inflationniste resurgissait avec des salariés qui se « vendaient
cher » au plus offrant, profitant à plein d’une pénurie de main
d’œuvre. L’immobilier a permis de belles vagues de hausse car en
pleine forme, il autorisait de nouveaux crédits par l’amélioration
du gage. Un propriétaire de plus en plus riche empruntait plus et
ainsi consommait plus. À une autre époque, il convenait de suivre
essentiellement l’indice ISM des services car seul ce secteur
portait des promesses de nouvelles richesses, le recul concomitant
de l’ISM manufacturier était bien ressenti. Puis avec la crise, on
se préoccupe de l’ISM manufacturier. Lui seul permet de revenir
aux fondamentaux. L’inflation, longtemps, a constitué le principal
fléau, celui qui contraignait les banques centrales à relever
les taux directeurs, donc le déplacement des capitaux vers
l’obligataire. Fait inédit, il convient de se préoccuper des ravages
potentiels de la déflation. Intervenir sur les marchés impose donc
de se préoccuper de la psychologie de l’instant et peu importe que
la rationalité ou l’efficience s’en trouvent affectées.
L’or noir ou le chef d’orchestre du moment
Nous avions eu l’occasion le mois dernier de rappeler que les
cours du pétrole avaient, jusqu’à une période récente, assez
peu d’impact sur les mouvements des marchés actions.
Les opérateurs,de manière classique, s’attachaient à arbitrer
entre actions et obligations, entre risque et rendement.
L’effondrement du secteur obligataire orchestré volontairement
par les banques centrales a diversifié les sources de placement car
le marché action ne pouvait, à lui seul, accueillir tout l’or du monde !
Les matières premières ont alors sacrifié au besoin de mode.
Le baril de pétrole ne devait-il pas valoir deux cents dollars ?
Il fallait oublier de mentionner le gigantesque espoir suscité par
l’exploitation à tout va du gaz de schiste. Les Américains voyaient
là la clé de leur indépendance énergétique et l’opportunité
L’effondrement du
secteur obligataire
orchestré
volontairement par
les banques centrales
a diversifié les sources
de placement car le
marché action ne
pouvait, à lui seul,
accueillir tout l’or
du monde !
exceptionnelle de cesser de gendarmer le monde, plus
particulièrement cette région qui provoque leur autisme : le MoyenOrient. Avec un peu de recul, et en essuyant le collyre de la naïveté,
il semblait évident que l’Arabie saoudite ne serait pas restée sans
réagir. Le pari de cette dernière est un peu fou, du moins
extrêmement risqué, mais de son point de vue peut-être fortement
gagnant. Grossièrement, son coût de production pour un baril est
de 20 dollars, 50 pour un exploitant récemment installé aux ÉtatsUnis. L’une peut attendre, l’autre pas surtout qu’il s’est endetté. Un
bain de sang appartient à la chronique annoncée d’autant que les
victimes collatérales frappent au guichet de la misère, de l’Algérie
en passant par le Nigéria ou encore le Venezuela, sans oublier la
Russie que l’on ne peut vexer ou, pire, mettre à genoux
impunément. Restait l’Iran à qui l’on ne pouvait imposer
perpétuellement un embargo. L’offre de pétrole est historiquement
élevée et les cours s’effondrent car chaque camp ne veut rien
lâcher, convaincu de son bon droit à la survie. Les consommateurs
se sont réjouis d’arbitrer leurs revenus pour d’autres causes et de
siffloter à leur passage à la pompe. Tout économiste sérieux sait
que l’on ne conduit pas les grands équilibres comme un kart. Le
dosage du frein ou de l’accélérateur est essentiel. Les banques
centrales le savent également et redoutent la venue d’une déflation
dont les conséquences sont simplement inquantifiables. Peu
auraient donc imaginé un jour que le pétrole servirait de chef
d’orchestre. Il faut simplement comprendre que le point bas du
pétrole est inconnu. Seul un maintien au-dessus des 30 dollars
peut permettre de caresser l’espoir d’un rebond. Pourquoi ce
chiffre ? Pour rien, simplement parce que les opérateurs ont
constaté qu’au-dessus les marchés se reprennent et qu’en deçà ils
paniquent. Un mouton souffre-t-il réellement d’une absence de
neurones ou basiquement réside-t-il dans le vrai ?
croissance chinoise ne pouvait
continuer sur un tel rythme.
Bien sûr il fallait opérer une
mue avant l’émergence d’une
société de consommation
qui, nécessairement, passe par
des révolutions économiques.
Les occidentaux en savent
quelque chose puisqu’ils l’ont
vécu il y a maintenant bien
longtemps. Les inquiétudes
s’en sont allées comme elles
étaient venues et les vendeurs
se sont vus astreints au silence. En ce début d’année la décélération
de la croissance chinoise ne constitue donc pas une surprise. En
revanche, la problématique s’est déplacée des données
économiques aux données politiques. En effet, face aux
perturbations des marchés boursiers chinois, les autorités du pays
semblent tâtonner, voire expérimenter de fausses pistes comme
la mise en place de coupe-circuits intempestifs. Là encore, les
investisseurs doivent innover et s’adapter. Le sort de l’économie
américaine n’est plus la seule source de mouvements mondiaux.
Le continent asiatique prend une part de plus en plus
prépondérante et tenir compte de ce phénomène induit
nécessairement la présence de mouvements très volatiles. Que se
passerait-il si la Chine connaissait une croissance bien inférieure
aux chiffres officiels (de plus en plus sujets à caution) qu’elle veut
bien délivrer ? Les grandes entreprises exportatrices du monde
entier sont de plus en plus impliquées dans le développement de
l’économie chinoise. À qui Apple peut-il bien vendre désormais ses
iPhones ? La question est posée.
L’atterrissage chinois ou le virus
contaminant
Le CAC 40 ® vient de menacer d’enfoncer son support des
4 100 points. Il se reprend nerveusement en osmose parfaite
avec les cours du pétrole eux-mêmes totalement dépendants
de la perception de la vitalité de l’économie mondiale. D’aucuns
s’insurgent devant ce qui serait irrationnel et sans phase avec
la réalité de données fondamentales plutôt solides. Le cœur
a ses raisons, les marchés aussi et donc peu d’espoir en deçà
des 4 100 points. ❚
Au mois d’août dernier, une grande frayeur s’était emparée des
opérateurs quand ils constatèrent que les autorités chinoises
dévaluaient sans prévenir, et par trois fois, leur monnaie. Ils se sont
vite repris, voulant se persuader que, dans l’empire du milieu, les
choses étaient encore entre de bonnes mains. Bien sûr, la
Le CAC 40® vient de
connaître l’un des pires
mois de janvier de son
histoire. Il s’est retrouvé
sur des plus bas de 2015
et 2014. Il peut encore
rebondir sur 4 100 points,
encore faut-il que le baril
de pétrole l’autorise.
CAC 40
5050
5000
4950
4900
4850
4800
4750
4700
4650
4600
4550
4500
4450
4400
4350
4300
4250
4200
4150
4100
4050
PH 4586.11 PB 4084.68 Dernier 4206.40
Résistance 4940
Résistance 4705
GAP
GAP
Résistance 4345
Support 4090
20000
21/01
15000
10000
5000
x10000
November
October
May
December
2016
February
CitiFirst N° 102 ❚ Février 2016
SUPPORT MAJEUR
July
07
ANALYSES
graphiques
Réalisés le
26 janvier 2016
par
AIR FRANCE-KLM
Poursuite de la hausse
Le titre est inscrit dans une dynamique haussière.
AIR FRANCE-KLM
Validation d’une figure en « tête et épaules inversée » .
L‘ANALYSE >>> La configuration graphique du titre Air FranceKLM est positive en dépit du mauvais début d’année des indices
actions. Le titre a validé une figure de retournement dite en
« tête et épaules » inversée en début d’année, appelant à un
retournement de tendance du titre à moyen terme. Les cours
évoluent au-dessus des moyennes mobiles à 20 et 50 jours
actuellement à 7,49 et 6,89 euros. L’indicateur de tension RSI
en base journalière se situe au-dessus des 50 % et n’est pas
suracheté. Pour conclure, tant que le seuil des 7,15 euros reste
support, le titre vise une poursuite de la hausse vers les
8,5 euros et les 8,88 euros en extension. À l’inverse, un
enfoncement des 7,15 euros validerait une baisse vers les
6,7 euros et les 6,3 euros en extension. ❚
8,88
9
8,5
8
7,15
7
6,7
6,3
6
5
26/03/15
RSI
26/05/15
26/07/15
26/09/15
26/11/15
26/01/16
DANONE
Rebond attendu
Le titre valide une figure haussière.
DANONE
CitiFirst N° 102 ❚ Février 2016
Support clef à 57 euros.
08
L‘ANALYSE >>> La configuration graphique du titre Danone
est positive à court terme. Ainsi, le mouvement de baisse
amorcé début décembre 2015 a conduit les cours jusque
vers le niveau de support des 57 euros, ancienne zone qui a
soutenu la consolidation en octobre 2015. Graphiquement, les
cours s’extirpent d’une figure de retournement de tendance
haussier dite en biseau descendant. Par ailleurs, l’indicateur
RSI en base journalière valide un signal d’essoufflement de la
baisse avec la présence d’une divergence visible sur l’indicateur.
Enfin, les cours s’affranchissent de la moyenne mobile à
20 jours, néanmoins descendante. Pour conclure, tant que le
seuil des 57 euros reste support, le titre vise un rebond
technique vers les 63,35 euros et les 66,4 euros en extension.
À l’inverse, un enfoncement des 57 euros validerait une baisse
vers les 54,2 euros et les 51,8 euros en extension. ❚
68
66,4
64
63,35
60
57
56
54,2
51,8
52
48
RSI
26/03/15
26/05/15
26/07/15
26/09/15
26/11/15
26/01/16
Grâce à l’analyse graphique, il est possible de faire ressortir des données
fondamentales, mais également des tendances de marché.
Ce mois-ci, retrouvez dans First les analyses Air France-KLM, Danone,
Scor et Veolia Environnement.
SCOR
Le risque baissier domine
Le titre forme une figure baissière de retournement de tendance.
SCOR
Coiffée par la moyenne mobile à 20 jours.
L‘ANALYSE >>> La configuration graphique du titre Scor
est négative à court terme. Le titre est entré dans une phase
de correction sous les sommets de décembre 2015 et reste
coiffé par les moyennes mobiles à 20 et 50 jours actuellement
à 31,78 et 34,1 euros. D’un point de vue chartiste, le titre dessine
une figure de retournement de tendance en biseau
d’élargissement. L’indicateur RSI en base journalière se situe
sous 50 % et n’est pas survendu. Même si une poursuite
du rebond technique en cours n’est pas à exclure, son ampleur
devrait être limitée. Ainsi, tant que le seuil de résistance des
34 euros n’est pas dépassé, le titre vise la validation de la
figure baissière de retournement de tendance en biseau
d’élargissement et ainsi une reprise de la baisse vers les
28,5 euros, 27 euros, voire le niveau de cible théorique des
25 euros en extension. À l’inverse, un dépassement des
34 euros invaliderait le scénario baissier et militerait pour
une poursuite du rebond vers les 36,4 euros et les sommets de
décembre 2015 autour des 38 euros. ❚
39
38,0
36,4
36
34
33
30
28,5
27
27
25
24
RSI
26/01/15
26/04/15
26/07/15
26/10/15
26/01/16
VEOLIA ENVIRONNEMENT
Reprise de la hausse
Le titre forme un drapeau de continuation de tendance.
VEOLIA ENVIRONNEMENT
Rebond sur la moyenne mobile à 200 jours.
26
24,4
24
23,0
22
20
20
18,8
17,8
18
16
26/03/15
RSI
26/05/15
26/07/15
26/09/15
26/11/15
26/01/16
CitiFirst N° 102 ❚ Février 2016
L‘ANALYSE >>> La configuration graphique du titre Veolia
Environnement est positive à court et moyen termes.
La tendance haussière de moyen terme en place depuis 2013
n’a pas été remise en cause par le mouvement correctif
amorcé sous le niveau des 23 euros en décembre dernier.
Les cours consolident au sein d’une figure classique dite
en drapeau et ont rebondi sur la moyenne mobile à 200 jours
actuellement à 20,2 euros. L’indicateur de tension RSI s’est posé
sur le niveau des 30 % et se retourne à la hausse. Ainsi, tant que
le seuil des 20 euros reste support, le titre vise la validation de
la figure haussière en drapeau et ainsi une reprise de la hausse
vers les 23 euros, les sommets de décembre dernier, avec la
cible théorique des 24,4 euros en extension. À l’inverse,
un enfoncement des 20 euros invaliderait le scénario haussier
et militerait en faveur d’une correction technique vers les
18,8 euros et les 17,8 euros. ❚
09
AGENDA
février 2016
Chaque mois, surveillez la publication des statistiques économiques
qui influencent les marchés, et les résultats financiers des principales
entreprises françaises.
FIRST
STATISTIQUES
ÉCONOMIQUES
23.02
16:00 US Vente d'immobilier ancien
24.02
01.02
14:30 US Revenus des ménages
14:30 US Dépenses des ménages
16:00 US ISM manufacturier
16:00 US Dépenses de construction
03.02
13:00 US MBA Demandes de prêts hypothécaires
14:15 US Variation de l'emploi ADP
25.02
16:00 US ISM non manufacturier
04.02
14:30 US Productivité non agricole
14:30 US Inscriptions au chômage
14:30 US Coûts de main-d'œuvre horaires
14:30 US Demandeurs d'emploi
15:45 US Confort des consommateurs Bloomberg
16:00 US Vente d'immobilier ancien
16:00 US Reventes de logements
26.02
08:45 FR Indice de confiance des consommateurs
13:00
US MBA Demandes de prêts hypothécaires
16:00
US Ventes de logements neufs
08:45
FR Indice de confiance des consommateurs
13:00
US MBA Demandes de prêts hypothécaires
16:00
US Ventes de logements neufs
18:00
FR Demandeurs d'emploi
14:30
US Inscriptions au chômage
14:30
US Demandeurs d'emploi
14:30
US Commandes de biens durables
08:45
FR PIB
08:45
FR PIB annualisé
14:30
US Consommation des ménages
(Liste non exhaustive et donnée à titre indicatif uniquement)
16:00 US Commandes de biens durables (hors transport.)
05.02
08:45 FR Balance commerciale
08:45 FR Balance des comptes courants
FIRST
LES RÉSULTATS
FINANCIERS
14:30 US Balance commerciale
14:30 US Main-d'œuvre non agricole
14:30 US Taux de chômage
14:30 US Revenus horaires moyens
21:00 US Crédit à la consommation
09.02
08:30 FR Sentiment des affaires de la Banque de France
08:45 FR Sondage Investissements Industriels
10.02
08:45 FR Production Industrielle
13:00 US MBA Demandes de prêts hypothécaires
20:00 US Rapport budget mensuel
11.02
14:30 US Inscriptions au chômage
14:30 US Demandeurs d'emploi
15:45 US Confort des consommateurs Bloomberg
12.02
08:45 FR Main-d'œuvre non agricole
16:00 US Stocks des entreprises
16.02
14:30 US Indice "Empire State"
16:00 US Indice NAHB du marché immobilier
CitiFirst N° 102 ❚ Février 2016
17.02
10
18.02
23.02
01.02 Alphabet
Résultat 4e Trimestre 2015
02.02 LVMH
Résultat 4e Trimestre 2015
02.02 Unibail-Rodamco
Résultat 2015
02.02 Yahoo!
Résultat 4e Trimestre 2015
04.02 Dassault Systèmes
Résultat 2015
05.02 BNP Paribas
Résultat 2015
05.02 Vinci
Résultat 2015
09.02 Sanofi
Résultat 2015
10.02 Natixis
Résultat 2015
10.02 Twitter
Résultat 4e Trimestre 2015
10.02 Tesla Motors
Résultat 4e Trimestre 2015
13:00 US MBA Demandes de prêts hypothécaires
11.02 Edenred
Résultat 2015
14:30 US Mises en chantier
11.02 Faurecia
Résultat 2015
14:30 US Permis de construire
11.02 Publicis Groupe
Résultat 2015
15:15 US Production Industrielle
11.02 Total
Résultat 2015
15:15 US Capacité d'utilisation
11.02 L'Oreal
Résultat 2015
11.02 Alcatel-Lucent
Résultat 2015
14:30 US Inscriptions au chômage
11.02 Pernod Ricard
Semestre 1 2016
14:30 US Demandeurs d'emploi
11.02 Société Générale
Résultat 2015
15:45 US Confort des consommateurs Bloomberg
11.02 Legrand
Résultat 2015
08:45 FR Indice des prix à la consommation de la zone euro
08:45 FR Indice des perspectives de production
12.02 Christian Dior
Résultat 2015
08:45 FR Perspectives de production des chefs d'entreprises
12.02 Renault
Résultat 2015
16:00 US Indice Manufacturier de la FED de Richmond
12.02 ArcelorMittal
Résultat 2015
16:00 US Reventes de logements
16.02 Orange
Résultat 2015
(Liste non exhaustive et donnée à titre indicatif uniquement)
FIRST
LES RÉSULTATS
FINANCIERS
FIRST
AVERTISSEMENT
Résultat 2015
16.02 EDF
Résultat 2015
17.02 Schneider Electric
Résultat 2015
17.02 Credit Agricole
Résultat 2015
17.02 Barrick Gold
Résultat 4e Trimestre 2015
18.02 Accor
Résultat 2015
18.02 Air Liquide
Résultat 2015
18.02 Air France-KLM
Résultat 2015
18.02 Valeo
Résultat 2015
18.02 Nestlé
Résultat 2015
18.02 Cap Gemini
Résultat 2015
18.02 Vivendi
Résultat 2015
18.02 Vallourec
Résultat 2015
18.02 Groupe Eurotunnel
Résultat 2015
19.02 Aegon
Résultat 2015
19.02 Essilor International
Résultat 2015
19.02 Kering
Résultat 2015
23.02 Danone
Résultat 2015
24.02 Thales
Résultat 2015
24.02 Bouygues
Résultat 2015
24.02 SCOR
Résultat 2015
24.02 Airbus Group
Résultat 2015
24.02 Peugeot
Résultat 2015
24.02 Suez Environnement
Résultat 2015
25.02 SEB
Résultat 2015
(Liste non exhaustive et donnée à titre indicatif uniquement)
FIRST
CONTACTS
Accueil Warrants
& Certificats
0 810 511 115 (Numéro Azur)
01 70 75 50 08 (Numéro fixe)
Audiotel Warrants
& Certificats
0 800 511 511
(Numéro Vert)
Numéro Vert Belgique
0 800 7733 3377
Internet
www.citifirst.com
E-mail
[email protected]
Reuters
<ISIN>.PA
<Mnémonique>.PA
Bloomberg
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75008 Paris
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Citigroup rappelle que les Warrants et Certificats sont des produits
complexes qui ne bénéficient d’aucune garantie en capital. En raison
de leur nature optionnelle, les Warrants et Certificats peuvent
connaître de grandes variations, voire perdre tout ou partie de leur
valeur, avant ou à leur échéance. Le recours aux conseils de
l’intermédiaire financier habituel ou de tout autre conseiller
professionnel de l’investisseur avant tout investissement, ainsi que la
vérification de l’adéquation des Warrants et des Certificats avec la
stratégie, le profil des risques choisis et l’importance du portefeuille
d’actifs financiers détenus par l’investisseur, peuvent s’avérer
nécessaires pour des personnes non averties des spécificités des
Warrants et des Certificats.
Les données contenues dans ce document ne sont fournies qu‘à titre
indicatif et ne constituent pas, de la part de Citi, une incitation à vendre
ou à acheter. Citi ne pourrait en aucun cas être tenue responsable pour
toute erreur typographique pouvant figurer dans ce document. Tous
les Warrants et Certificats Citi sont émis par Citigroup Global Markets
Deutschland AG et font l’objet d’un Prospectus de Base visé par la
BaFin (régulateur financier allemand), ayant fait l’objet d’un certificat
d’approbation par la BaFin à destination de l’AMF et, si nécessaire,
d’une (de) Note(s) Complémentaire(s) également visée(s) par la BaFin
ainsi que des Conditions Définitives de l’Offre. Le Prospectus de Base
des Turbos est disponible sur simple demande auprès de Citi ainsi que
sur www.citifirst.com et sur le site Internet www.info-financiere.fr.
Les Conditions Définitives de l’Offre sont disponibles sur le site
www.citifirst.com et sur le site Internet www.info-financiere.fr. Seuls les
documents d’émission visés par la BaFin font foi. L’attention du public
est attirée sur la partie « facteurs de risques » du Prospectus. Les
instruments financiers, objets du présent document, ne bénéficient pas
de garantie de capital et sont sujets à un effet de levier.
Les commentaires de Guillaume Menuet et Henri-Jean Reville ne
constituent ni la production ni la diffusion de recommandations
d’investissement, mais représentent une vue personnelle au sens de
l’article R621-30-4 du Code monétaire et financier. Il ne s‘agit pas d’une
analyse financière, mais ils peuvent contenir des extraits de l‘analyse
financière publiée par Citigroup.
À propos de l’article de Bertrand Richard, les investisseurs s’engagent
à ne pas copier, ni diffuser, ni transmettre, ni reproduire – partiellement
ou en totalité – les informations rédigées. Les commentaires formulés
dans cet article n’ont aucune valeur contractuelle et ne constituent en
aucun cas une offre de vente ou une sollicitation d’achat d’instruments
financiers émis ou négociés par Citigroup. Citigroup n’accepte aucune
responsabilité quant au contenu des informations développées par
Bertrand Richard. Les commentaires et projections concernant les
marchés, réalisés par le journaliste, ne représentent pas les
estimations, prévisions ou vues de Citigroup et ne peuvent engager la
responsabilité de Citigroup.
À propos des analyses rédigées par CHART’S, les investisseurs
s’engagent à ne pas copier, ni diffuser, ni transmettre, ni reproduire –
partiellement ou en totalité – les informations rédigées par CHART’S.
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sollicitation d’achat d’instruments financiers émis ou négociés par
Citigroup. Citigroup n’accepte aucune responsabilité quant au contenu
des informations développées par CHART’S. Les commentaires et
projections concernant les marchés, publiés par CHART’S, ne
représentent pas les estimations, prévisions ou vues de Citigroup et ne
peuvent engager la responsabilité de Citigroup.
First 102
Le mensuel FIRST est édité par Citigroup Global Markets
Deutschland AG, Reuterweg 16, 60323 Francfort-sur-le-Main,
Allemagne. Rédaction : Alban Soubigou, Gabriel Sicouri,
Robin Said et Geoffroy Le Roy-Maguin. Dépôt légal à la
parution. Conception-réalisation : nidépices. [email protected].
www.nidepices.fr. Crédits photos : D.R., Fotolia ©Photographee.
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Tous les matins, avant
l’ouverture, l’analyse
technique intraday
du CAC 40® par
Bertrand Richard.
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Numéro 97 | septembre 2015
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Numéro 97 | septembre 2015
Le magazine
mensuel consacré
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Le magazine mensuel consacré aux Warrants et Certificats Citi
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Le magazine mensuel consacré aux Warrants et Certificats Citi
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CitiFirst Warrants & Certificates,
Citi, 1 - 5, rue Paul Cézanne, 75008 Paris
Les Turbos
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Guide Pédagogique
Produits Pédagogique
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