Swan_Lake_FeuilleDeSalle_Marges

Transcription

Swan_Lake_FeuilleDeSalle_Marges
10-11.12
Swan
Lake
Dada Masilo/
The Dance
Factory
© John Hogg
danse
grande
salle
20:00
Une coprésentation
Zasekhaya, Nonofo
PBA et Charleroi Danses Olekeng, Lesego Ngwato, Thami Tshabalala,
Chorégraphie : Dada
Xola Willie, Thabani
Masilo / Pièce pour 12
Ntuli, Kinsgley Beukes
danseurs / Compagnie
The Dance Factory
Créatrice lumières :
Suzette LE Sueur / RéDurée du spectacle :
gisseuse plateau : Lydia
60 minutes
Moleele / Maître de
ballet : Mark Hawkins /
Première au National
Régisseur général : PhiArts Festival, Gralippe Lambert
hamstown, Afrique du
Sud, 2 juillet 2010
Musiques : Pyotr Iliich
Tchaïkovsky, Steve
Reich, René Avenant,
Camille Saint-Saëns,
Arvo Pärt / Création
lumières : Suzette
Le Sueur / Costumes
conçus par Dada Masilo
et Suzette Le Sueur
Réalisation des costumes : Ann and Kirsten
Bailes / Réalisation
des chapeaux : Karabo
Legoabe / Direction
technique : Interarts
Lausanne Emmanuel
Journoud / Production : The Dance Factory, Suzette Le Sueur
et Interarts Lausanne,
Chantal et Jean-Luc
Larguier, Diffusion
Scènes de la Terre /
Martine Dionisio
Dans le Swan Lake
de Dada Masilo,
jeune chorégraphe
sud-africaine, les
danseuses et danseurs
apparaissent pieds nus
sur scène. Ils arborent
aigrette et tutu,
hommes y compris ; la
musique de Tchaïkovsky
se frotte aux notes de
Steve Reich et Arvo
Pärt ; et Sigfried se
languit d’un cygne
noir aux pectoraux
très typiquement
masculins… Dans cette
relecture éminemment
personnelle et
délibérément
iconoclaste du ballet
de Marius Petipa,
arabesques et pieds
pointés se mêlent
avec une surprenante
harmonie aux
bouillonnements de
la danse africaine.
Les «ballerines»
évoluent en lignes très
typiquement classiques
avant de se mettre à
onduler des hanches
avec une énergie et une
sensualité diabolique.
Dada Masilo a grandi
à Johannesburg, avec
des rêves d’Odette, de
Gisèle et de Juliette
plein la tête. Bien des
années plus tard, à
l’issue d’un parcours
métissé qui la conduit
entre autres à rejoindre
les rangs de PARTS à
Bruxelles au début des
années 2000, la petite
danseuse d’ébène
peut enfin prendre sa
revanche, et faire sa
place dans un milieu
dont elle n’hésite
plus à bousculer les
codes. Swan Lake
parle du Johannesburg
d’aujourd’hui, du tabou
de l’homophobie, des
ravages du sida, des
dernières traces visibles
de l’apartheid et de la
formidable force de
vie que l’on y découvre
encore, envers et contre
tout. Epoustouflant,
ébouriffant, surprenant,
émouvant et follement
drôle… Explosif !
Avec : Dada Masilo,
Nicola Haskins, Carlynn Williams, Shereen
Mathebula, Ipeleng
Merafe, Khaya Ndlovu,
Llewellyn Mnguni, Songezo Mcilizeli, Tshepo
© John Hogg
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Dada Masilo
Née à Johannesburg en
Afrique du Sud, Dada
Masilo, jeune danseuse
et chorégraphe, a fait
sa première apparition
au festival Anticodes
de Brest en mars 2011
et au festival Fragile
Danse au théâtre des
Bouffes du Nord en
novembre 2011 avec
un solo « The Bitter
end of Rosemary », où
elle interroge Ophélie
d’Hamlet, donnant à
la folie du personnage
une nouvelle forme
d’expression,
révélant son extrême
vulnérabilité.
Issue de la
Dance Factory à
Johannesburg, elle a
séjourné deux années
en 2005 et 2006 à
Bruxelles à l’école
PARTS, Performing Arts
Research and Training
Studios, créée par Anne
Teresa de Keersmaeker.
Très vite elle
devient l’une des
jeunes danseuses
chorégraphes les plus
célèbres en Afrique
du Sud où elle se
produit dans tous les
festivals, notamment
au festival Dance
Umbrella et remporte
de nombreuses
distinctions, et forme
à son tour des jeunes
danseurs.
Elle donne
régulièrement des
worshops aux EtatsUnis.
Dada Masilo est
une chorégraphe
hors norme et une
prodigieuse danseuse.
Elle s’attaque aux
ballets classiques et
réalise «Roméo et
Juliette» en 2008 et
«Carmen» en 2009.
Ses spectacles ont
tourné en Tanzanie,
au Mali, au Mexique,
en Israël…
«Swan Lake» est sa
dernière création.
On peut voir
également Dada
Masilo dans un
spectacle qu’elle
co-signe avec le
plasticien-metteur
en scène William
Kentridge «Refuse
the hour» et dans
un duo avec Gregory
Maqoma «In
Creation».