Les jeunes entre bonne santé et comportements à risque

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Les jeunes entre bonne santé et comportements à risque
Communiqué de presse
Observatoire Viavoice pour SMEBA – Harmonie Mutuelle – MGEL
Les jeunes entre bonne santé et
comportements à risque
Le 8 juin 2016 – Cette étude sur les jeunes réalisée par Viavoice pour le compte des
mutuelles SMEBA (Mutuelle des étudiants Bretagne – Atlantique), MGEL (Mutuelle Générale
des Etudiants de l’Est) et Harmonie Mutuelle est la 1re vague de
l’ « Observatoire santé et bien-être des 18-28 ans ».
Comment les jeunes prennent-ils soin de leur santé ? Ont-ils des comportements à risque?
Quelle est leur vision de la société, quels sont leurs espoirs et leurs malaises ? Des
interrogations qui concernent certes les jeunes, mais également toute la société française.
Ce nouvel « Observatoire santé et bien-être des 18-28 ans » apporte des réponses à ces
questions et montre que 14% estiment que leur consommation d’alcool est problématique ;
52% s’inquiètent de leur comportement alimentaire.
Ce sondage a été réalisé auprès d’un échantillon représentatif de la population de 18 à 28
ans, au niveau national et au niveau régional. Pour la SMEBA, les chiffres des régions
Bretagne et Pays de la Loire bénéficieront d’un « Zoom Smeba ».
Des jeunes satisfaits de leur santé, en dépit de difficultés
95% des jeunes de 18 à 28 ans sont en bonne santé, 84% sont satisfaits en matière de bienêtre personnel : les fondamentaux sont bons pour la jeunesse française, en dépit de
difficultés non-négligeables.
Les difficultés financières restent un frein à l’accès aux prestations de santé, puisque 36%
des 18-28 ans déclarent avoir déjà renoncé, au cours de l’année écoulée, à des soins pour
des raisons financières. Ces problèmes financiers dans l’accès à la santé concernent avant
tout les jeunes en recherche d’emploi (40%) et les jeunes femmes (39%).
Toutefois, l’étude fait ressortir qu’au-delà des contraintes financières, c’est davantage la
gestion des priorités qui ressort comme le principal frein des 18-28 ans en matière d’accès
à la santé. Ainsi, le manque de temps et l’absence d’envie de parler de ses soucis de santé
personnels sont en réalité la principale difficulté. L’an dernier, près d’un jeune sur deux
(47%) a renoncé à des soins par manque de temps, dont 61% des étudiants actifs. Ces
contraintes organisationnelles peuvent être imputées au rallongement du temps des études,
à une mobilité accrue, à la multiplication des stages ou des « petits boulots » pour une partie
importante d’étudiants ou de jeunes travailleurs.
« Zoom Smeba » :
50% des personnes âgées de 18 à 28 ans de Bretagne et des Pays de la Loire ont eu
recours à un pharmacien sur les 12 derniers mois, ce chiffre diminue chez les
étudiants de l’Ouest (44%).
45% des jeunes renoncent à des soins par manque de temps. Ce chiffre monte à 51%
pour les étudiants.
Les résultats sont au-dessus des résultats nationaux en matière de bien-être : 96% de
18-28 ans de ces deux régions se disent en bonne santé (+1 point/résultats
nationaux) et 88% d’entre eux considèrent que leur bien-être personnel est
satisfaisant (+4).
Des comportements à risque à surveiller
Parmi les conduites à risque observées chez les jeunes, les consommations d’alcool et de
drogues sont des problèmes réels : 16% des jeunes continuent de consommer du cannabis
et 14% estiment que leur consommation d’alcool est problématique ; mais ces sujets qui
font souvent l’actualité cachent parfois d’autres comportements à risque pour la santé des
jeunes, moins présents dans la conscience collective :
• Les comportements alimentaires problématiques touchent une majorité des jeunes
Français. En effet, 52% des jeunes ont été confrontés au cours de l’année écoulée à
des problèmes de sous-alimentation ou de suralimentation (dont 15% « souvent »).
• Les relations sexuelles non protégées ont concerné plus d’un tiers des 18-28 ans au
cours des douze derniers mois.
« Zoom Smeba » :
Concernant les « pratiques à risque » (drogues, alcool, sexualité, cyberaddictions,
alimentation), 22% des jeunes souhaitent en parler davantage (amis, professionnels
de santé ou parents).
Lorsque l’on se focalise sur les étudiants à avoir répondu au sondage, ils sont 28% à
souhaiter en parler davantage.
Les résultats concernant les comportements à risque à surveiller en Bretagne et Paysde-la-Loire sont eux aussi légèrement supérieurs aux résultats nationaux : 20% des
18-28 ans interrogés affirment avoir consommé du cannabis au cours des 12 derniers
mois (+4). Par ailleurs, 15% d’entre eux estiment que leur consommation d’alcool est
problématique (+1). Enfin, 58% des jeunes affirment avoir été confrontés au cours de
l’année écoulée à des problèmes de sous-alimentation ou de suralimentation (+6).
Le manque de sommeil et d’activités sportives n’entravent pas le bien-être des jeunes
Par ailleurs, 46% des jeunes estiment ne pas dormir suffisamment, avec un temps de
sommeil moyen de moins de 7h par jour. Dans un tout autre registre, 77% des 18-28 ans
aimeraient faire davantage de sport ou d’activité physique. A l’image de l’accès à la santé, le
principal frein à la pratique du sport est le manque de temps (31%) ou le manque de
motivation (18%).
Néanmoins, 84% de nos jeunes estiment que leur bien-être personnel est satisfaisant.
« Zoom Smeba » :
Les jeunes sont 45% à déclarer ne pas dormir suffisamment ; pour les étudiants, ce
chiffre augmente à 49%.
3 jeunes sur 4 aimeraient faire davantage de sport ou d’activité physique (idem pour
les étudiants).
Un clivage entre deux jeunesses : l’une optimiste et intégrée, l’autre pessimiste pour
l’avenir
Cet observatoire fait apparaître un clivage entre deux jeunesses : l’une optimiste pour
l’avenir (47%) et bien intégrée dans la société (49%), l’autre « ni optimiste ni pessimiste »
(27%), voire pessimiste pour l’avenir (21%). Une proportion proche de ceux qui ne se
sentent pas intégrés dans la société : 39%, dont 59% des jeunes en recherche d’emploi. Un
sentiment largement nourri par les difficultés en matière d’emploi (emploi précaire,
chômage,…), principal facteur d’exclusion mis en avant (23%), devant le manque de
relations sociales (16%) ou les discriminations (12%).
Cette fracture au sein de la jeunesse existe chez les étudiants et parmi les autres catégories
de jeunes. Le clivage optimisme/pessimisme et intégration/exclusion semble ainsi davantage
lié à la vision de son avenir personnel qu’à son activité du moment (étude ou travail).
• En effet, la crainte de ne pas trouver d’emploi, principal souci des jeunes (pour 68%
d’entre eux, dont 73% des étudiants) est très fortement liée à la crainte de ne pas
avoir choisi la bonne formation ou la bonne voie professionnelle (61%)
• Avec 80% de citations chez les étudiants, la peur de rater ses études arrive même
devant la crainte de ne pas trouver d’emploi.
« Zoom Smeba » :
Les jeunes craignent à 69% de ne pas trouver d’emploi aujourd’hui ou à l’avenir. Ils
sont 73% lorsque l’on considère uniquement les étudiants.
Les jeunes sont 53% à avoir peur de rater leurs études, d’échouer aux examens. Ils
sont 77% lorsque l’on considère uniquement les étudiants.
47% des 18-28 ans interrogés en Bretagne et Pays-de-la-Loire se disent optimistes
pour eux-mêmes (=). En revanche, à 59%, ils sont pessimistes pour la société
française (-3). 40% des jeunes ne se sentent pas intégrés dans la société (+1).
Ces résultats, certainement liés à la situation de crise économique qui perdure, mettent en
lumière un sentiment de précarité face à la difficulté de trouver un emploi et, au-delà, un
emploi correspondant à ses aspirations. A noter aussi : 53% des étudiants interrogés
estiment ne pas être considérés par leurs professeurs ou supérieurs hiérarchiques et à 52%
par leur entourage. Un pourcentage inférieur comparé à celui de la précarité mais qui
participe de ce clivage.
Les mutuelles SMEBA et MGEL, mutuelles étudiantes de proximité, font partie du Groupe
Harmonie.
À propos de la SMEBA
Une Histoire, des Valeurs...depuis plus de 40 ans !
La SMEBA, depuis sa création en 1974, développe une relation de proximité avec les étudiants . Elle assure la gestion du
régime obligatoire de Sécurité Sociale de 122000 étudiants et offre l'accès à des garanties santé complémentaires adaptées
à leurs besoins. Ses Valeurs:
• Confiance 99% des étudiants renouvellent leur inscription
• Responsabilité une note de 4/5 pour la gestion de la carte vitale
• Transparence un cout de gestion maitrisée entre les adhérents
• Force l 'appartenance au réseau national emeVia plus d' 1 million d 'étudiants et une appartenance au Groupe
Harmonie
Bien plus qu'un simple centre de sécurité sociale, la SMEBA est un acteur de santé publique et conduit une politique
volontariste de prévention et de promotion de la santé. Elle participe à la vie du mouvement mutualiste et fait partie de la
Mutualité Française.
La SMEBA s'adapte concrètement aux besoins des étudiants :
• un remboursement rapide grâce au virement bancaire en 48h et la possibilité de bénéficier du traitement direct des
dossiers dans toutes les agences.
• un seul et même interlocuteur de l'inscription au remboursement
• une couverture nationale grâce au réseau emeVia et internationale grâce au Passeport santé à l'étranger.
• bien plus qu'un simple centre de sécurité sociale avec une offre globale de services adaptés aux besoins des étudiants :
logements, loisirs, assurances ...
• une relation personnalisée en agence.
• un accueil téléphonique performant
À propos de la MGEL
Créée en 1948 par les étudiants en Médecine de Nancy, la MGEL fut la 1re Sécurité sociale étudiante en France.
Sa longévité, la MGEL la doit à la confiance renouvelée chaque année par ses affiliés, de génération en génération.
Véritable délégataire de mission de service public, la MGEL a toujours entendu aller plus loin que le strict remboursement
des frais de santé des étudiants.
Cette volonté d’amélioration constante s’est matérialisée dans les années 80 avec la création des premières
complémentaires santé dédiées aux besoins (et au budget) des étudiants. Puis les années 90 virent apparaître une offre de
services visant à faciliter la vie des étudiants. Dès 2001 naissait le service Promotion de la santé, véritable engagement dans
la prévention assurée par des étudiants auprès des étudiants.
Aujourd’hui, la MGEL rassemble plus de 112 000 étudiants affiliés
À propos d’Harmonie Mutuelle
1re mutuelle santé de France, Harmonie Mutuelle a pour vocation de permettre l’accès à des soins de qualité
pour tous.
Harmonie Mutuelle propose une protection complète accessible à tous à travers une gamme de garanties (complémentaire
santé, prévoyance via Mutex, assistance et accompagnement de la personne, épargne-retraite) et de services performants
à l'intention des particuliers, des entreprises, des professionnels indépendants et TPE.
En se positionnant comme acteur global de santé, Harmonie Mutuelle a pour mission d’aller au-delà de la seule logique
assurantielle.
Pour cela, elle :
• développe des actions de prévention et de promotion de la santé pour accompagner ses adhérents, tout au long de la
vie, à être acteurs de leur santé ;
• propose un accès à des réseaux de professionnels conventionnés d’opticiens (Kalivia Optique), d’audioprothésistes
(Kalivia Audio) et de chirurgiens-dentistes offrant des conditions tarifaires optimisées ;
• structure son réseau de services, de soins et d’accompagnement mutualistes (SSAM) ;
• apporte son aide aux adhérents confrontés à des difficultés à travers son service d’action sociale ;
• soutient des œuvres et projets humanistes et solidaires : Prix littéraire Solidarité, actions d’aide
aux personnes présentant un handicap, projets de recherche contre la maladie d’Alzheimer…
Harmonie Mutuelle, c’est plus de 4,3 millions de personnes protégées représentées par 1 750 élus au sein des instances de la
mutuelle (assemblée générale, commissions, etc.), 55 000 entreprises adhérentes, 4 600 collaborateurs, plus de 250 agences,
2,5 milliards d’euros de cotisations santé.
Contact SMEBA
Directrice du réseau SMEBA : Eléonore Bousquet
02 40 35 90 92 // 06 09 74 77 34
[email protected]

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