Colette : - Fundus.org

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Dorian [email protected]
Colette :
Gigi
L’auteur:
Gabrielle-Sidonie Colette est née le 28 janvier 1873 à Saint-Sauveur-en-Puisaye où
s’étaient fixés ses parents, le capitaine Colette, qui a perdu une jambe après avoir été
blessé à Magenta en 1859, et Sidonie Landoy. Sa mère avait déjà une fille, Juliette, et
un fils, Achille, d’un premier mariage ; de sa seconde union naquirent Léopold et
Colette, l’auteur de « Gigi ».
Après ses années d’études, à l’âge de vingt ans, Colette a épousé Henry GauthierVillars, qui a signé la série des quatre « Claudine », qu’il a écrit avec sa femme sous le
pseudonyme de « Willy ».En 1906 elle était divorcée, en 1912 elle a épousé Henry de
Jouvenel, dont elle était séparée après la naissance de leur fille, née en 1913, qui paraît
dans les romans de sa mère sous le surnom de « Bel-Gazou ». Après son mariage avec
Monsieur Goudeket le couple s’est installé au Palais-Royal en 1935. Puis Colette est
même devenu membre de l’Académie royale de Belgique et de l’Académie Goncourt.
La mort ne l’a jamais intéressée, en 1928 elle a écrit dans « La naissance du
jour » : »La mort ne m’intéresse pas, la mienne non plus. ». Elle est morte le 3 auguste
1954 et enterrée au cimetière de Père Lachaise.
Dans ses œuvres toutes les problèmes de l’amour trouvent leur place, elle parle de
l’âme des animaux, les aspects de l’âme humaine et de la nature.
Œuvres : « Claudine à l’école » (1900), « La vagabonde » (1911), « La maison de
Claudine » (1922), « La naissance du jour » (1928), « La chatte » (1933), « Duo »
(1934), « Mes apprentissages » (1936), « Paris de ma fenêtre » (1944), « Gigi »
(1945), « Le fanal bleu » (1949),... .
Le contenu:
Dans « Gigi », l’auteur parle de la jeunesse de Gilberte, dite Gigi, la fille d’une
chanteuse et courtisane, qui vit chez sa grand-mère, Madame Alvarez, dite Mamita, et
sa sœur (donc la sœur de Madame Alvarez), tante Alicia. Les deux dames veulent
préparer la petite Gigi à une vie de grande cocotte, donc qu’elle ne va pas avoir de
famille, mais qu’elle va devenir une courtisane conformément à la tradition de sa
famille. Sa grand-mère lui interdit la relation excessive avec ses camarades de l’école
pour prévenir l’influence funeste ou des événements nuisibles. Pour cette raison elle
aime d’autant plus les visites fréquentes de son richissime tonton Gaston Lachaille, qui
l’a visite peut être à cause de l’ancienne relation entre son père et Madame Alvarez
(elle affirme qu’elle l’a « beaucoup connu »), mais à coup parce qu’il n’est pas
insensible au charme piquant de Gigi. Quand Gigi a seize ans, Madame Alvarez et
Alicia se mettent à transformer Gigi à une vraie femme : On commence à l’a farder et
habiller d’une façon féminine. Après quelque temps Gaston prend plaisir à Gilberte, il
accorde qu’il l’aime et qu’il la veut comme maîtresse. Gigi réagit avec refus (« Jamais
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je ne vous reverrai. Je n’aurais jamais cru ça de vous... »), mais le jour après, quand
Gaston la visite une seconde fois, elle lui explique qu’elle l’aime pourtant (« J’ai
réfléchi, tonton, j’ai même beaucoup réfléchi...[ ... ] J’ai réfléchi que j’aimais mieux
être malheureuse avec vous que sans vous. »). L’histoire finit avec la question de
Gaston posée à la grand-mère : « Mamita, voulez-vous me faire l’honneur, la faveur, la
joie infinie, de m’accorder la main... . »
Les caractères:
Gigi:
Gigi est la personne principale de ce livre. Au début de l’oeuvre Gigi, qui, en réalité,
s’appelle Gilberte, a quinze ans et six mois. Elle est l’enfant illégitime d’une
courtisane et chanteuse de second ordre. Elle reçoit une éducation conservatrice et
sévère, on veut qu’elle devient une courtisane elle-même. Au début elle a l’air d’être
obéissante, très puéril, naïve et abrutie, mais au cours du temps elle devient plus
féminine, elle devient piquante, effrontée, mais aussi charmante et elle déroule des
appas féminins.
Mme Alvarez :
Mamita, qui, en réalité, s’appelle Madame Alvarez, est la grand-mère de Gilberte et
elle est chef incontesté d’une dynastie exclusivement féminine. Elle est très sévère et
sans indulgence en ce qui concerne l’éducation de la petite Gigi, elle à aussi l’air d’être
un peu vieux jeu, elle veut conserver la tradition de la famille, alors elle veut préparer
Gigi pour devenir une grande cocotte.
L’interprétation:
Dans se court roman, qui était publié en 1944, donc à la fin du Seconde Guerre
Mondiale, Gabrielle-Sidonie Colette, qui avait soixante-dix ans en ce temps-là, décrit
la vie ensemble et la préparation d’une fille pour la vie comme adulte et la vie comme
« grande cocotte ». Cet œuvre est construit par des dialogues, qui sont de temps en
temps aussi un peu ironiques, et la description des actions et des esprits, qui est sobre
et efficace à la même temps. La description des actions est tout juste, quand même
Colette a le don de présenter les personnes principales et les peintures des caractères
d’une façon très impressionnante.
Dorian Schmelz