LE PATRIOTE - Moov - JNTIC 2014
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LE PATRIOTE - Moov - JNTIC 2014
LE PATRIOTE - N°4355 - LUNDI 02 JUIN 2014 ACTU ECO 15 TECHNOLOGIES DE L’ INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION Comment les TIC peuvent conduire la Côte d’Ivoire vers l’émergence Y. SANGARÉ C’ était un rendez-vous attendu lors du Salon des JNTIC 2014. Mercredi dernier, une foule de participants à cet événement, professionnels et passionnés des nouvelles technologies, a pris d’assaut la salle San Pedro, de l’hôtel Sofitel Ivoire, qui a refusé du monde, pour suivre la conférence initiée par Moov Côte d’Ivoire, statistiques probantes, le potentiel de la téléphonie mobile reste encore inégalable car 2/3 de la population n’est pas encore connecté. Les conférenciers ont, par ailleurs, montré comment les TIC contribuent à l’émergence des pays en voie de développement, aussi bien dans les secteurs de l’éducation, de l’emploi, des entreprises et du commerce en ligne, etc. Cela se traduit entre autres, à l’en croire, par la recherche et le partage de connaissance, la création de nom- restent persuadés que les TIC peuvent faciliter et accélérer l’atteinte de l’émergence des pays en voie de développement (PVD), en raison des nombreux avantages qu’elles offrent en termes de transparence, de rapidité, de traçabilité, d’ouverture au monde… « L’objectif ultime pour les PVD doit être de mettre en place les fondations ou de les renforcer quand elles existent déjà, afin de bâtir une nouvelle économie basée sur le numérique. Les TIC ne sont donc pas M. Gilles Mel (à droite, en lunettes), l’ un des deux conférenciers ayant relevé l’ importance des TIC dans le développement des pays en voie de développement (Ph Dr) autour du thème : « TIC et émergence des pays en développement». Laquelle a été animée conjointement par MM. Gilles Mel, Sous-directeur Etudes et Développement, chez l’opérateur de téléphonie mobile et Lancina Soro, porteur de projets dans les TIC. D’entrée, ils ont fait un état des lieux des TICS dans les pays en voie de développement. C’est ainsi qu’on a appris qu’en Côte d’Ivoire, l’on note, pour la téléphonie fixe, un taux de pénétration de 1,1%, soit 272 145 abonnés ; un chiffre d’affaires du secteur estimé à 167,7 milliards de FCFA et 864 emplois directs en 2013. Pour l’internet (fixe), on ne compte que 133 556 abonnés, pour un taux de pénétration de 0,6 % ; un chiffre d’affaires de 30 milliards de FCFA et 170 emplois directs en 2013. En revanche, pour la téléphonie mobile, c’est un boom total, avec un taux de pénétration de 80%, un parc abonné riche de 19 390 902 clients, un chiffre d’affaires de plus de 740 milliards de FCFA et 2375 emplois directs en 1013. Selon les conférenciers, les TIC constituent 7 à 8 % du PIB, ce qui signifie que ces outils technologiques jouent un rôle important dans l’économie de la Côte d’Ivoire. Toutefois, ils ont relevé un manque d’infrastructures adéquates, des investissements insuffisants et onéreux. De manière générale, le secteur de la téléphonie fixe/mobile est en nette progression en Afrique subsaharienne. « Entre 2007 et 2012, le nombre d’abonnés a cru de 18% en moyenne chaque année. C’est la plus forte croissance au monde. L’écosystème de la téléphonie mobile a généré plus de 70 milliards de dollars, soit environ 35 000 milliards de francs CFA, en 2010, et créé plus de 3,3 millions d’emplois directs et indirects. Sa contribution au PIB est de plus de 7% », ont révélé les deux panélistes, ajoutant que la région se présente comme le «Leader Mondial» en ce qui concerne la croissance et l’impact de la téléphonie mobile. Mais, en dépit de ces breux emplois dans le secteur informel, le portefeuille numérique qui facilite les transactions… C’est pourquoi, ils ont recommandé, la mise en place de mesures incitatives à l’investissement dans les TIC, la réduction des coûts des licences, tout en mettant l’accent plutôt sur la couverture et la qualité réseau. De même, ils souhaitent qu’il n’y ait pas de lourdes taxations des importations des équipements informatiques et Télécoms, exhortent les gouvernements à investir davantage dans les secteurs de base tels que l’électricité, sans oublier l’accélération du processus d’alphabétisation des populations. En définitive, ils une solution miracle. Elles ne peuvent pas remplacer les investissements dans les biens publics, la santé et l'éducation. Ces investissements combinés à ceux dans les TIC sont les conditions d'une promotion de la croissance économique », a conclu M. Gilles Mel, en soulignant que Moov CI entend œuvrer et accompagner l'émergence de la Côte d'Ivoire par les Tic via ses activités, ses services et ses innovations. Cette conférence peut être une base de réflexion des autorités pour définir et orienter la politique des Tic et le volet socio-économique pour l'émergence de la Côte d'Ivoire à l'horizon 2020. YS