rassemblement de l`ensemble pastoral

RASSEMBLEMENT DE L’ENSEMBLE PASTORAL
DU 2 FÉVRIER 2014
1 – OUVERTURE DU RASSEMBLEMENT PAR LE PÈRE MICHEL COTTEREAU
Après avoir souligné que les familles des enfants baptisés le matin-même avaient été
impressionnées par la célébration joyeuse et bien enlevée, le Père Michel Cottereau a rendu
grâce pour notre communauté qui se construit pas à pas et dressé le bilan d’un ensemble
pastoral vivant :
- Ce sont d’abord les équipes d’accompagnement des familles en deuil qui occupent une
place de plus en plus importante tandis que les laïcs sont de plus en plus présents dans
l’animation de la prière chrétienne à l’occasion des funérailles. C’est un pas décisif qui
a été franchi.
Une feuille de chants communautaire destinée aux participants est en cours de
réalisation.
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De même, un livret de chants adapté à chaque temps liturgique a été réalisé pour
l’ensemble de l’île. En même temps des liens se sont établis entre les différents
animateurs et une formation à l’animation des chants a été proposée par Françoise
Fruchard.
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Depuis maintenant deux ans, Marie-Christine Denis assure l’animation et le soutien de
la catéchèse. La « Pastorale des santons de Provence » réalisée sous son égide a été un
moment fort de l’année 2013.
-
Peu à peu, l’équipe pastorale avance et reste un lien précieux pour la conduite des
« affaires ». Elle a fait le tour des différentes communautés locales (à part SaintMartin et Le Bois, mais leur tour viendra).
Les conseils économique et pastoral représentent un lieu de partage et d’aide à la
décision précieux. Il faut dès maintenant penser à en renouveler les membres.
Beaucoup de questions se posent encore quant au rôle et au fonctionnement de
l’équipe pastorale. Elle se réunit tous les quinze jours et est associée par le curé à tous
les aspects de la gouvernance.
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Différentes personnes, sous l’impulsion du Père David, ont participé à une formation à
l’art floral en liturgie.
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Au niveau des travaux, le pôle de l’accueil-secrétariat ainsi que la cour du presbytère
de Saint-Martin constituent une belle réalisation. Différents projets de mise en chantier
dans les presbytères sont à l’étude. Il sera peut-être bon de créer une équipe pour le
suivi des travaux. Ce sont des projets qui représentent de fortes sommes (de l’ordre de
10 M€). Le curé est très aidé par les conseillers de l’évêché.
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Dans les maisons de retraite, que ce soit à La Noue, à Saint-Martin ou à Ars, des
équipes sont présentes pour aider à l’animation des messes. Certaines personnes
portent la communion aux malades ou aux personnes isolées.
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Le site de l’ensemble pastoral est vivant grâce à Jean-Claude Bernier et Michèle
Gendre. Les remontées (extérieures surtout) sont très favorables et nous disent qu’il
est clair, précis, bien organisé et qu’on y trouve ce qu’on vient y chercher. Il faudrait
le consulter plus souvent.
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La présence du Père David aux côtés du Père Cottereau lui permet de mieux vivre son
ministère dans une relation de fraternité sacerdotale, même s’ils ont leurs différences.
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Depuis cinq ans de ministère dans l’île, le Père Cottereau se réjouit d’avoir tissé des
relations claires, simples et fraternelles avec les paroissiens. Toutefois, on ne peut pas
plaire à tout le monde et il sent parfois une certaine distance chez certains. Il faut
laisser le temps au temps car « les Rétais sont comme les huîtres, durs à ouvrir, mais le
meilleur est à l’intérieur. »
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Bien des défis restent. Et bien des chantiers sont encore à ouvrir. Ces chantiers sont
parfois sources de conflits, mais les choses avancent et donnent envie de continuer.
Depuis notre dernier rassemblement de l’an dernier, certaines affaires ont abouti,
d’autres, pas encore.
Aujourd’hui, nous allons ouvrir trois chantiers :
1er chantier – La liturgie : C’est le sujet primordial.
2e chantier – La pastorale de la santé : Bien sûr, il y a le SEM (Service évangélique des
malades). Mais ce sont les mouvements et structures diocésains qui doivent être au service des
chrétiens qui sont sur le terrain et non l’inverse.
La question est bien : comment peut-on déployer notre vigilance au niveau des
communautés et des personnes isolées afin qu’elles ne soient pas privées des sacrements ?
L’évêque de Montauban a mis en place des « équipes missionnaires de proximité » dans
chaque village, c’est-à-dire deux ou trois personnes chargées de la vigilance.
Il ne s’agit donc pas de mettre en place des structures lourdes mais bien d’entretenir la
vigilance vis-à-vis des personnes malades ou isolées.
3e chantier – La transmission de la foi et la catéchèse
Marie-Christine Denis, animatrice diocésaine pour la catéchèse se présente : sa mission lui
a été confiée par l’évêque pour l’île de Ré et le secteur sud de La Rochelle. Elle est également
chargée de la formation des catéchistes pour l’itinéraire Nathanaël.
Il y a 41 enfants catéchisés du CE2 au CM2 et 7 en 6ème.
Elle est consacrée et son supérieur, c’est l’évêque.
Le Père Cottereau indique qu’on reviendra en fin de réunion sur cette question et se réjouit
que l’inter paroissial progresse, avant d’ouvrir la voie aux questions.
Question 1 – Il semblerait qu’on ne puisse pas avoir d’aumônerie dans les collèges et
lycées ?
Réponse 1 – La réglementation est délicate. Il faut que les parents en fassent la demande, que
le rectorat donne son autorisation, l’administration accorde des créneaux compliqués. En fait,
il n’y a pas d’interdiction, mais beaucoup d’obstacles.
Actuellement, il n’y a plus que 7 enfants qui préparent la profession de foi. En 1990, pour
un même bassin de population, il y en avait 60, il y a dix ans, 20… Il faut donc se poser la
question : quelle est la meilleure façon de proposer la foi aux jeunes aujourd’hui ?
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Autre problème pour l’ensemble pastoral, la catéchèse de l’école Sainte Catherine : le curé
ne peut pas s’y insérer parce que c’est la directrice qui est responsable de la proposition de la
foi.
Mais on ne peut se résigner à voir notre effectif se réduire comme peau de chagrin.
Question 2 : Beaucoup d’enfants ont des parents qui ne sont pas catéchisés depuis deux
générations, qui ne vont pas à la messe et qui ne connaissent rien à la Bible. Comment
amener les enfants à la messe si les parents n’y vont pas ? Il faudrait rassembler les parents
et leur expliquer ce qui est enseigné.
Réponse 2 : Le chantier va s’ouvrir avec les personnes qui se sentent concernées. Mais
soyons conscients qu’il n’y a pas de recette-miracle.
C’est un grand chantier qui devrait nous permettre de trouver les chemins.
2 – CARREFOUR SUR LA LITURGIE
Organisé selon la méthode Philips 6x6 (en l’occurrence 10 groupes de 6 à 7), le carrefour a
tourné autour de deux questions auxquelles chaque groupe devait apporter une réponse brève
(quelques mots ou une phrase) dont le relevé est donné ci-dessous.
21 – Pour vous, que signifient « liturgie » et « équipe liturgique » ?
211 – La liturgie
- Ce sont les actes qui accompagnent l’Eucharistie et les cérémonies liturgiques, ce qui
induit la beauté des gestes et des chants et qui aide à prier.
- Faire du beau pour donner du goût : que les gestes aient du sens.
- Ensemble des règles qui régissent le déroulement du culte.
- Ensemble des activités et des rites autour de la célébration eucharistique.
- Vivre un temps de prière et articulation du cadre des offices.
- Rite et déroulement de la célébration des offices.
- Manière de célébrer en commun notre union avec le Christ, ce qui passe par
l’Eucharistie, la Parole, la prière.
- Ensemble des rites pour la célébration du culte.
- Eucharistie, Parole, donner du goût.
- Culte rendu à Dieu par l’assemblée des fidèles unis au Christ présent. Ce n’est pas le
cérémonial.
212 – L’équipe liturgique
- Equipe qui prépare et met en place la liturgie.
- L’équipe doit créer du lien et intérioriser ce qu’elle prépare.
- Equipe qui organise la rencontre du Christ à travers les rites et les symboles et qui
organise l’espace liturgique.
- Des personnes au service de la préparation et de l’animation des offices.
- Ensemble des personnes participant à la formation, à l’organisation et à la mise en
œuvre de l’animation des offices.
- Acteurs qui préparent et accueillent et animent la liturgie du moment sous la houlette
du prêtre célébrant.
- Ensemble de chrétiens qui sont chargés en commun de la préparation et de l’animation
en partant de la Parole.
- Personnes qui préparent les célébrations pour les rendre belles et priantes et faire
participer l’assemblée.
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Donner à manger, désir de fête et repartir joyeux.
Ensemble des fidèles qui met en œuvre le cérémonial pour qu’il soit priant, signifiant
et beau.
213 – Synthèse
Le Père Cottereau relève que le rôle de l’équipe liturgique tient en quatre mots :
accueillir,
préparer,
organiser,
animer.
A l’interpellation : « Mais vous, les prêtres, il faut que vous nous disiez ce que vous
voulez » répondent des mises au point :
Père David – « Vos définitions sont ritualistes. La liturgie c’est d’abord la louange commune
du mystère pascal plus que la juxtaposition de dogmes.
La liturgie, c’est un peuple qui rend grâce à son Dieu.
L’Esprit Saint circule dans l’assemblée et pour chacun ».
Père Cottereau – « La liturgie n’est pas l’affaire du prêtre seul (cf. Vatican II). Il faut donc
que les équipes liturgiques participent au mystère de l’Eucharistie et que leur travail soit un
acte unifiant et unitaire à l’échelle de l’île de Ré ».
Le Père Cottereau conseille de lire le dernier numéro de « Signes d’aujourd’hui » (n° 231)
qui traite bien de la question de la liturgie.
22 – Comment voyez-vous une préparation liturgique unitaire et unifiante et qu’attendezvous d’une formation destinée à y parvenir ?
221 – Préparation liturgique
- Vive la biodiversité et non à la pensée unique.
- Unitaire : cela peut signifier avoir des objectifs communs (œuvrer dans le même sens)
aussi bien qu’avoir tous les mêmes chants.
Unifiant : favoriser ce qui unifie.
- Ce qui unifie, ce sont les textes liturgiques du jour à partir desquels on peut choisir les
chants et construire la prière universelle. C’est en cours.
- Intégrer le plus possible les chrétiens des autres clochers et les touristes. Avoir tous la
même prière universelle.
- Constituer une équipe liturgique unitaire (6 personnes au maximum) pour toute l’île de
Ré qui prépare une prière universelle commune et choisit les chants.
- Unitaire signifie avoir des objectifs communs.
Unifiant implique de se regrouper au maximum pour préparer les chants, la prière
universelle et la liturgie, ce qui peut sembler utopique. De plus, l’unité peut conduire à
l’uniformité.
- Constituer une seule équipe liturgique semble difficile. Mais il est possible d’avoir une
prière universelle commune et de choisir des chants communs.
- On peut constituer une équipe d’accueil, une équipe chargée des chants et de la prière
universelle en s’appuyant sur les textes, une équipe chargée de la préparation
matérielle, équipes qui vont s’enrichir mutuellement.
Mais il ne faut pas écarter les personnes en place.
Les prêtres peuvent être invités à la préparation sans que cela soit systématique.
- Il y a déjà des bonnes pratiques partout.
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On pourrait regrouper, une fois par mois, une personne par clocher pour partager ces
bonnes pratiques.
On pourrait réunir, une fois par mois, une personne par clocher, en tournant entre les
paroisses, pour une préparation unitaire et unifiante à l’occasion des temps liturgiques.
222 – Formation
- Françoise Fruchard propose une formation à l’animation des chants.
- Il serait bon d’avoir également une formation à la proclamation de la parole.
Conclusions
Ces deux propositions de formation sont retenues.
Le Père Cottereau insiste sur la nécessité d’avoir envie de se former.
- Une liste de volontaires pour une formation à l’animation des chants est établie parmi
les présents (annexe 1)
- Un premier test de préparation unitaire sera effectué à l’occasion du Carême et du
temps pascal, soit :
 les Cendres (Ars et Rivedoux)
 le Jeudi Saint (Saint-Martin)
 le Vendredi Saint (Le Bois)
 les veillées pascales (Ars et La Flotte)
 le dimanche de Pâques (Sainte-Marie, Ars et Saint-Martin)
Une liste des volontaires pour chacune des solennités est établie parmi les présents
(annexe II).
3 – CARREFOUR SUR LA PASTORALE DE LA SANTÉ
Selon la même méthode que pour la liturgie, l’assemblée a répondu à la question : « Il
existe des équipes qui s’intéressent aux maisons de retraite, mais on ne peut pas dire qu’il
s’agisse d’un véritable SEM (service évangélique des malades). Que pouvons-nous faire
pour que dans aucun village, personne ne se retrouve exclu de la communion et de la
communauté ?
Êtes-vous prêt à vous engager pour aller porter l’eucharistie ? »
31 – Que le bouche à oreille entre voisins fonctionne.
Surveiller les absences à la messe.
Se renseigner auprès des services sociaux.
- Repérer les gens isolés.
Aller les voir pour connaître leurs besoins.
- Que la communauté soit en éveil pour repérer les absents.
Au début de l’été, informer les estivants de ce que la communauté dispose d’un
service de visiteurs des malades.
Afficher l’information dans l’église.
- Au sein de chaque village, repérer les personnes absentes à la messe et les rencontrer
au cas par cas selon leurs désirs.
- Connaître dans chaque village les personnes disponibles pour aller visiter les malades
et porter la communion.
- Il faut distinguer le SEM et la communauté chrétienne. Nous sommes tous
responsables de connaître les personnes âgées, isolées, malades. Il convient donc
d’être attentifs à notre entourage.
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Le dispositif MONALISA (Mobilisation nationale contre l’isolement et la solitude des
personnes âgées) vient d’être lancé. Notre démarche pourrait s’y inscrire.
Comment découvrir l’information ?
 Regarder autour de soi.
 Centraliser les renseignements.
 Trouver des responsables dans chaque village.
 Former ceux qui vont porter l’eucharistie.
Faire de l’information à l’église et dans les médias (Phare de Ré) pour connaître les
besoins.
Chacun est volontaire pour porter l’eucharistie sous réserve de formation.
Il faut également une formation au sein du SEM pour les accompagnateurs de soins
palliatifs.
Chacun est volontaire.
Cibler les personnes âgées à travers d’autres personnes âgées.
Créer une équipe et avoir un référent dans chaque village.
Il faut aussi s’occuper des jeunes qui ont le cancer.
Dans chaque quartier, chacun peut s’occuper des malades.
Il faut une formation pour porter la communion.
Au-delà de la maladie, il faut aussi s’intéresser à la condition matérielle des personnes
en difficulté.
M. Schoesser adresse un message concernant le SEM : « A Saint-Martin, la messe est
dite dans un local très exigu. Le SEM comprend 5 à 6 visiteurs et 2 personnes qui
portent la communion. »
Synthèse du Père Cottereau
Il faut s’organiser par village et donc recruter des volontaires. Une première liste de
volontaires est dressée (voir annexe III).
L’engagement est pris de dispenser un temps de formation pour ceux qui veulent porter la
communion.
4 – BILAN DE L’ANNÉE 2013 (Christiane Balit)
41 – Formation chrétienne
411 – Formation biblique délocalisée
Depuis octobre 2010, nous avons eu la chance de bénéficier dans l’île de Ré de la formation
diocésaine délocalisée sur
- les quatre évangiles (en 2010-2011) : 70 inscrits
- le Pentateuque (en 2011-2012) : 67 inscrits
- l’évangile selon St Jean et les écrits johanniques (en 2012-2013) : 52 inscrits
- les indignés de l’Ancien Testament : les prophètes (en 2013-2014) : 47 inscrits
(le diocèse souhaite 10 personnes au minimum par groupe).
Les intervenants ont été en 2013 et 2014 des prêtres tels que les Pères Delplanque, Thébaut,
de la Chanonie, deux pasteurs protestants, Marianne Seckel et Michel Block et une laïque,
Elisabeth Garraud du service de la formation permanente.
La rencontre se déroule en quatre temps : un temps de prière, un exposé, une recherche en
petits groupes autour de la Parole de Dieu puis une reprise en grand groupe et discussion.
La participation aux frais s’élève à 10 euros par personne.
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A la fin des cinq rencontres, les participants donnent leurs appréciations sur une feuille de
bilan à renvoyer à la formation diocésaine. D’après les échos que j’en ai, l’indice de
satisfaction est plutôt favorable.
L’équipe de formation diocésaine se réunira à mi-avril 2014 pour décider les différentes
formations qui seront offertes de septembre 2014 à juin 2015. Vous saurez donc vers le début
mai quelle formation délocalisée vous sera proposée d’octobre 2014 à février 2015 dans le
cadre d’ « Ouvrir la Bible ensemble ».
412 – Maisons d’Evangile
Depuis la période de l’Avent 2009, les chrétiens de l’île de Ré lisent chaque année en
continu la totalité d’un évangile ou d’un livre de la bible en se réunissant dans la « Maison
d’Evangile » de leur choix.
Une « Maison d’Evangile » peut être ouverte au domicile d’un couple ou d’une personne
seule qui souhaitent accueillir chez eux un groupe de 5 à 15 personnes tout au long de l’année
selon une fréquence décidée par le groupe pour lire en continu et comprendre en profondeur
un livre biblique.
Pendant l’Avent 2009, 180 personnes réparties dans 20 Maisons d’évangile (dont deux
dans les aumôneries de la Maison centrale ) ont lu l’évangile de St Luc.
En 2010, 160 personnes dans 17 maisons lurent les « Actes des Apôtres ».
En 2011, 150 personnes dans 17 maisons lurent St Matthieu
En 2012 , 100 personnes dans 11 Maisons lurent les deux Epîtres aux Corinthiens de St Paul
(deux Maisons toujours existantes ont fait une pause en 2012)
En 2013 et 2014, 87 personnes dans 11 Maisons lurent ou sont encore en train de lire
l’Evangile de St Jean .
La lecture se fait à partir d’un même livret publié par le Service Biblique « Evangile et
Vie » qui en plus du texte intégral comprend une introduction, des notes et un cahier central
de 8 fiches pour favoriser une lecture intégrale et collective du texte en huit rencontres à partir
des principes très simples et très féconds de la « lecture sainte » ou « lectio divina ».
Le but de ces Maisons d’Evangile est de lire le texte biblique dans la foi afin d’en
découvrir l’intelligence élémentaire, sa dimension de révélation et en quoi il est important
pour notre salut. C’est Jésus qui nous donne l’Esprit Saint pour entrer dans les Ecritures.
Le rôle de témoins confié aux douze, il nous le transmet également.
Le but de nos Maisons d’Evangile c’est aussi que chacun d’entre nous donne sa voix, sa
sensibilité, sa capacité de compréhension à la Parole de Dieu et contribue ainsi à ce que le
Verbe se fasse chair à travers nous.
Pour la suite en 2014 et 2015, les accueillants des Maisons se réuniront en février 2014 à
la Nouvelle Providence pour faire le point ou le bilan de la lecture de l’Evangile de St Jean,
décider qui souhaite continuer et choisir le livre biblique que nous lirons.
Pour les personnes qui souhaitent rejoindre une Maisons d’Evangile, vous trouverez
ci-joint la liste des Maisons existantes à ce jour avec les coordonnées des accueillants.
(Annexe III)
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42 – Pastorale du tourisme
BILAN 2013 ET PROJETS 2014
(Christiane Balit) :
avec remarques et recommandations pour 2014
Six haltes spirituelles ont été offertes aux estivants et résidents en juillet et août 2013 :
- 1/ « Nuit des églises » à La Flotte-en-Ré Eglise Ste Catherine d’Alexandrie (6 juillet
et 22 août à 22h00) : Historique et visite commentée des vitraux avec vidéo-projections
Succès certain avec 50 personnes en juillet et 100 en août et vente d’une quarantaine de livrets
à 2 euros au profit des Amis de l’Eglise.
Bilan positif des visites gratuites de l’église Ste Catherine avec 12 visites pour 115
visiteurs : renouvelées en 2014 (A)
- 2/ « Nuit des églises »
St Martin-de-Ré Samedi 6 juillet de 22h00 à 24h
Lecture de textes de Sainte-Thérèse de Lisieux par le comédien Michel Pilorgé et projection
du film « Histoire d’une âme » de Serge Pascal et ( avec) Eva Hernandez, inspiré par la vie
de Thérèse.
Lecture et spectacle de très haute qualité appréciés par environ 80 personnes (chiffre non
ridicule mais en deçà des attentes).
Les deux équipes de St Martin et La Flotte ne souhaitent pas renouveler leur
participation à la Nuit des églises en 2014 car la date du 6 juillet ne permet pas de
rassembler suffisamment de personnes (trop tôt au début de l’été).
- 3/ Exposition photographique « Thérèse de Lisieux ou la brûlure d’amour » dans
l’église de St Martin du 8 juillet au 24 septembre.
Organisée (grâce à l’association des amis de Thérèse et du Carmel de Lisieux et par Mme
de Balanda co-commissaire de l’exposition) autour de quatre pôles (Thérèse et l’amour de
l’enfance, l’amour des Saints, l’amour du Christ et l’amour des hommes), sa petite voie et
son universalité.
Grand succès avec 32 à 35 % de visiteurs supplémentaires (soit en fonction de la vente des
cierges environ 120 000 visiteurs pendant les trois mois d’été). Témoignages émouvants des
pèlerins notés dans le livre d’or mis à disposition et plus de 2500 intentions de prière glissées
dans l’urne disposée à cet effet (dont celles des détenus) et transmises au Carmel. Des
catalogues de l’exposition ont été distribués aux détenus.
A noter que la conférence de presse organisée à l’évêché, les interviews (RCF) et les articles
dans les media (Phare de Ré, La Croix, Sud-Ouest, Courrier Français…) ont eu un impact sur
la fréquentation.
- 4/ "Le sel de la terre" Ars-en-Ré mardis 16 juillet et 20 août à 18h
Marche à partir de l’église d’Ars-en-Ré avec tour d’horizon et histoire des marais, visite
d’un marais salant et explication du métier de saunier, lectures bibliques en lien avec le sel.
Eucharistie dans les marais au soleil couchant, pot de l’amitié.
Temps magnifique, entre 70 et 100 participants dont la plupart sont restés pour l’Eucharistie.
Satisfaction unanime. L’article dans « Famille Chrétienne » a attiré quelques personnes.
Equipe prête à continuer en 2014 (B) avec une innovation sur une idée de Jean-Marc de
Bournonville, président de « Flotilles en Pertuis », de coupler le « Sel de la terre » avec une
présentation de vieux gréements acheminés jusqu’au port d’Ars. Le thème du bateau permet
beaucoup de choses en termes bibliques : idée à creuser.
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- 5/ " Balades en vigne » La Couarde-sur-mer Mercredi 24 juillet et mardi 13 août de
16h à 17h30
Marche à travers les vignes de La-Couarde-sur-mer, histoire de la vigne et explications du
métier de vigneron accompagnées de lectures bibliques sur ce thème. Eucharistie au milieu
des vignes. Pot de l’amitié.
Tout s’est bien passé, bonne météo. 25 à 30 personnes présentes. Suggestions : reculer l’heure
de 16h30 à 17h30, prévoir au dos du flyer un plan pour localiser le lieu de rendez-vous et
d’indiquer le bon N° de téléphone
L’équipe est prête à recommencer en 2014 ( C). L’Eucharistie dans les vignes a retenu plus
de personnes que lorsqu’elle était célébrée dans l’église de La Couarde. Le Père Cottereau
choisit de lire des textes en rapport avec la vigne à méditer et à emporter plutôt que de les
commenter. Il suggère que l’historique sur la vigne soit allégé et qu’un support écrit soit remis
aux participants.
- 6/ "Respirer l’air du large…en compagnie d’Isaac de l’Etoile" Abbaye des Châteliers
La Flotte-en-Ré jeudis 18 juillet à 21h15 et 8 août à 20h30
Annie Wellens, directrice de la collection l’Abeille aux éditions du Cerf, longtemps libraire
à La Rochelle, nous présente, à travers les textes qu’il nous a laissés, Isaac de l’Etoile,
moine cistercien du XIIe siècle d’origine britannique, fondateur de l’abbaye des Châteliers
sur Ré « petite île perdue dans l’immensité de l’océan, la dernière de toutes les terres ».
40 personnes en juillet (bonne météo) et une vingtaine en août (météo maussade) ont apprécié
les lectures choisies et les commentaires sur la vie des moines par Annie Wellens au soleil
couchant dans ce cadre unique. Annie reste disponible et se joindra en 2014 au projet
commun de La Flotte et St Martin sur ce même lieu de l’Abbaye des Châteliers.
(D) Un projet commun aux deux équipes de La Flotte et St Martin rassemblera largement
chrétiens et non chrétiens sur le site magnifique de l’Abbaye des Châteliers
le dimanche 10 août 2014, jour de la fête de St Laurent, patron de La Flotte.
Intitulé : « Notre-Dame de Ré : Un chemin de foi » ou « le chœur en fête »
Programme :
10h30 : Rassemblons-nous
11h00 : Marchons en procession derrière la statue de St Laurent jusqu’au cloître
11h15 : Ecoutons l’histoire de St Laurent, patron de La Flotte
11h30 : Célébrons une eucharistie, présidée par le Père Cottereau, dans le chœur de
l’Abbaye en ruine « Notre-Dame de Ré »
13h00 : Partageons dans la joie et la convivialité notre pique nique tiré du sac
14h30 : Découvrons la vie des moines cisterciens qui ont fondé cette Abbaye à travers
des parcours ludiques pour enfants et adultes organisés par La Maison du Platin(14h30 à
15h30
des lectures de textes de moines cisterciens choisis et commentés par Annie Wellens(15h30à
16h30)
un petit livret sur l’histoire de l’Abbaye vendu 2 euros au stand de la librairie du « Puits de
Jacob » installé sur le site
16h30 : Concluons
Remarques pour les 9 et 10 août 2014 : toutes les messes du nord seront maintenues ; il
n’y aura qu’une seule messe dans le sud le dimanche 10 août à l’Abbaye des Châteliers
et probablement une messe le samedi 9 août soit à Rivedoux soit à St Martin.
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La célébration à l’Abbaye sera préparée par une équipe avec le Père Cottereau qui
présidera cette eucharistie.
Remarques d’ordre général sur la Pastorale du Tourisme :
Encouragements nombreux reçus de continuer ces haltes spirituelles et pèlerinages qui
réjouissent le plus grand nombre,
Bien veiller à ce qu’elles soient réparties sur toute l’île car en été les gens ne se déplacent pas
facilement
Penser à impliquer les résidents secondaires en les tenant informés de nos actions et en les
sollicitant
Quant aux projets de la pastorale du tourisme pour 2014, le Père Cottereau ajoute que
certains nécessitaient un financement :
- Monsieur Touton a demandé 2000 euros pour la Saint-Laurent à l’abbaye des Châteliers.
Cette somme lui a été accordée par le conseil économique à l’unanimité.
- Monsieur de la Crouée a demandé 5000 euros pour une exposition sur Saint François dans
l’église de Saint-Martin. Le conseil économique a refusé cette subvention pour 2014, ce qui
ne veut pas dire que ça ne se fera pas plus tard.
5 – CONCLUSION GÉNÉRALE DU PÈRE COTTEREAU
Notre ensemble pastoral a bien avancé. Il suffit de regarder le chemin qui a été parcouru.
Mais regardons vers l’avant : il en reste à parcourir.
Il convient de réfléchir dès aujourd’hui au renouvellement (et au complètement) du conseil
pastoral (il manque deux délégués : à Loix et à Saint-Martin – et des suppléants) ainsi que du
conseil économique.
Il faut notamment se poser la question du mode de représentation de notre communauté
(par village, par tranche d’âge, par catégories socio-économiques… ?)
Nous allons poursuivre le travail de mise en place des équipes liturgiques en respectant ce
qui a été souligné lors des carrefours : il ne faut pas évincer les gens et accepter les bonnes
volontés !
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