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3NT° flars 1894 On cas tout a fait exceptionnel C'est de l'ex-archiprêtre de la cathédrale de Ségovie que je veux parler. Quoi qu'il m'en coûte, je ue puis passer sa triste "histoire sous silence. Don André-Gomez Sommorostro, écrivain non dépourvu de talent, avait; été le confesseur lie la reine d'Espagne Isabelle 11. 11 passait, aux yeux de tous, pour un prêtre irréprocliahle ; son évoque avait la plus grande-confiance' en lui. Hélas ! i) trahissait la confiance de l'Eglise, on même temps que celle de sa souveraine. Yers 1860, il s'était affilié dans le plus grand secret à la franc-maçonnerie. C'était l'époque où la secte, poursuivant la réalisation de ses projets en Italie, chassait les Bourbons de Naples et mettait ainsi une fois de plus en pratique le fameux L.-. D.-. P.-., qui a, je l'ai expliqué ailleurs, plusieurs interprétations. L'interprétation politique est : Lilia Dcstrue Padibus (détruis les lis en les foulant aux pieds). Les Bourbons d'Espagne devaient être expulsés aussi, après ceux de Naples. En Espagne, la maçonnerie se livrait alors à une grande propagande en faveur du protestantisme. C'est aussi en cette année 1860 qu'eut lieu une tentative de régicide (17 octobre), au moment où Isabelle II' rentrait à Madrid, venant de faire un voyage dans les provinces de l'Est, aux îles Baléares et à Barcelone. La révolution couvait déjà, comme le feu sous là cendre. Les loges travaillaient dans l'ombre, cherchant à recruter même les membres du clergé. Don André-Gomez Sommorostro se laissa séduire par les fils des ténèbres, lui, le prêtre de la Divine Lumière. Il y eut, cette année-là,, des inondations désastreuses en, Supplément au 16e 3 Prix : 30 cent. Espagne, signe indéniable du juste courroux de Dieu ; la reine se laissait déjà-entraîner à quelques concessions. D'autre part, tout en minant le trône d'Isabelle 11, tout en préparant la République, les sociétés secrètes redoutaient l'éventualité d'un retour de la nation à la branche légitime de Don Carlos, qui, exclu au mépris de la loi salique, avait laissé trois iils : l'infant CarlosLuiz, comte de Montemôlin, l'infant Juan, et l'infant Ferdinand. Inopinément, sans que ces trépas subits aient jamais été expliqués,, meurent, à quelques jours de distance, Ferdinand, le 2'7 décembre '1860,1e comte de Montemôlin, prétendant légitime, le 13 janvier 186'], et sa femme, le lendemain même, à Tri'este. Le poison maçonnique a-t-il été étranger à ces trois morts subites, coup sur coup ? On est. en droit de se le demander (1). Seul, fut épargné l'infant don Juan, qui était à Londres, et qui est le père du duc de Madrid actuel, don Carlos. L'année 1861 voit, aux Cortès, un orateur dit progressiste, franc-maçon déguisé en libéral., revendiquer le principe de la souveraineté nationale comme base principale de l'autorité de la reine ; c'est une tentative de la doctrine révolutionnaire essayant de s'infiltrer dans la constitution. Eri même temps, quelques impatients des loges fomentent une sédition ; un •.-mouvement républicain et protestant éclate à Lorca ; le sang coule dans la province de Murcie, Grâce . 1 fascicule du Diable (1) Le brave général Ortega, catholique animé, d'une toi des plus ardentes, souffrant de voir la mollesse du gouvernement d'Isabelle à l'égard des ennemis de l'Eglise, avait, le 2 avril i8G0, tenté un pronunciamenlo carliste, dans l'espoir de soulever la nation en faveur de la royauté légitime, qui, elle, aurait détruit le mal dans échoué et avaitété fusillé. Le comte de sa racine; mais il avait Ferdinand; arrêtés, avaient du, le poiMontemôlin et son. frère gnard sur la gorge, signer à Tortose, le 23 avril, la renonciation à leurs ('roits à la couronne. Puis, hors rie danger, s'élant expatriés, ils avaient rétracté, à Cologne, le 15 juin, cet. acte de renonciation à eux arraché par la violence. Et. réfugiés enlln à Trieste, ils y meurent tous deux, six mois après, demort subite V au XIXe Siècle (n° de mars 1894). 66 11EVUE MENSUELLE, RELIGIEUSE, POLITIQUE, SCIENTIFIQUE à la vigueur du chef de l'armée, tout rentre l'encyclique Humanum Genus. Quand la librai- < dans l'ordre ; mais, si le calme revient à la rie de l'Immaculée-Conception, de Barcelone. * surface, la société espagnole n'en est pas moins édita en langue espagnole, pour démasquer 1; profondément troublée. secte, les rituels jusqu'alors secrets (drvulgias A l'extérieur, les intérêts de la patrie étaient par M. Léo Taxil), don .Sommorostro dés;.;i également trahis par les francs-maçons. On se prouva cette publication, qui mit les sectaire rappelle ce qui se passa alors au Mexique. Le en fureur. La EslrellaFlamigera (l'étoile flaiii président Juarez, dila-pidateur des biens du boyante), organe des loges, fulminait con'.r clergé, l'odieux sectaire dont le premier acte les catholiques révélateurs, et l'archiprêtre di gouvernemental fut de décréter la suppression Ségovie blâmait ces livres, les déclarant inop des couvents, avait Jiworiséun attentat sur la portuns, conçus dans un esprit d'exagération personne du ministre de France et aArait propres à attiser la discorde, à suscite)' les rivé expulsé brutalement l'ambassadeur d'Espagne. fiances. 11 parlait, l'hypocrite, en homme h Les Français et les Espagnols s'unirent pour paix; et si mon ouvrage avait pu paraître ; obtenirréparation. Malheureusement, le minis- cette époque-là, don Sommorostro n'eût patère de Madrid eut la déplorable idée de confier manqué de m'opposer le témoignage de quel le 'commandement du corps expéditionnaire que Cad orna, espagnol. Ce fut un humble religieux, un modes! au général Prim, franc-maçon, lequel ne tarda pas à iaire secrètement cause commune avec le carme, qui, ayant trouvé louche en certaines franc-maçon Juarez. Prim se mit en désaccord circonstances l'attitude de l'archiprêtre de avec le commandant du corps expéditionnaire Ségovie, s'attacha, sans en rien dire, à le surfrançais et lit l'embarquer ses troupes, après veiller étroitement, tant et si bien, qu'il paravoir protesté en faveur du gouvernement vint à réunir des preuves écrasantes de cet'" révolutionnaire mexicain. La faiblesse d'Isa- abominable duplicité. Et, il y a deux ans, belle Il était si grande, que Prim ne fut pas Mgr Fernandez, évoque de Ségovie, prononça mis en jugement. Le misérable traître, accusé l'interdit du prêtre coupable, lui retira l'exeren plein sénat par les catholiques clairvoyants, cice du ministère ecclésiastique'qu'il avait si tels que le marquis de Mirallorès, Bermudez longtemps indignement profané. de Casiro et le général José de la Coucha, fut Le mois dernier (février 189i),- la retraite, couvert par le président du conseil. On sait qui fut imposée à don Sommorostro, était jugée quel rôle Prim joua plus tard dans la révolu- comme ayant ramené de bons sentiments dans tion qui, en 1868, chassa d'Espagne la trop son âme ; l'ex-archiprêtre avait senti combien con d escendan te rei ne. son erimefut énorme ; il en imploral'absorul-ion, ' 11 était utile de tracer ce tableau rétrospectif, et elle lui fut accordée par Mgr Fernande/.. ] pour montrer dans quelles circonstances le d'accord en cela avec- son métropolitain, Mgr < confesseur d'Isabelle II s'affilia à la franc- Cascajerez, archevêque de Valladolicl, et sur i maçonnerie. La souveraine était, du reste, l'avis favorable du Saint-Siège. fort mal entourée; M. Huysmans, un occulMais, pour lui donner l'absolution sollicitée, tiste avéré, a. -publiquement affirmé avoir l'évèque de Ségovie a tenu, iwce raison, à ce connu un chapelain de la même reine, lequel qu'elle fût précédée d'une abjuration publique. était adonné aux pratiques du satanisme et C'est dans la cathédrale même, où étant en disait, la messe noire ; celui-ci se serait pendu état d'excommunication il avait osé officier il n'y a pas bien longtemps. pendant trente années, que le malheureux a Bref, don André-Gomez Sommorostro était dû avouer sa honte devant les fidèles, abjurer franc-maçon. A raison de sa qualité de prêtre, à haute voix la secte dont il fut l'affilié et le complice, faire profession nouvelle de- la foi affiliation cachée était apprentis tenue son aux catholique et réciter le Miserere pendant, que de loge, la il et compagnons et n'y paraissait Mgr Fernandez do ses mains lui administrait qu'aux, séances du 3* degré, devant les maîtres la discipline. Après quoi, don André-Gomez et les maçons des grades supérieurs. Son zèle maçonnique était tel, qu'il devint, Sommorostro a été déclaré absous et réconcilie l'Eglise. en 1863, vénérable de la Loge Esperanza, de avec Bien entendu, il n'occupera plus aucun poste Ségovie, et il remplit ces fonctions PENDANT VINGT-NEUF ANS, tout en continuant à offi- et vivra dans l'oubli. Cette imposante cérémonie a vivement ému cier à la cathédrale, dont il était le curé-archiles personnes qui y ont assisté, et cela se comprêtre. On voit par là tout le mal que ce Judas a pu prend sans peine. Elle était nécessaire. Le cas faire ; il fut un de ceux qui, affectant la man- étant tout à fait exceptionnel, il fallait que le suétude, conseillaient aux catholiques de ne coupable fit humblement pénitence, mais au pas croire tout ce qui se dit de la franc-maçon- milieu de tout l'appareil des solennités liturnerie. Léon XIII avait dû, certainement, être giques. mal renseigné, insinuait-il au lendemain de Je n'aurais peut-être pas parlé de cet inci- COMPLÉMENT DE LA PUBLICATION « LE DIABLE AU XIXe SIÈCLE » 67 lent douloureux, si les journaux, à la suite comme effrayé de la. présence d'un grand l'une dépêche de l'Agence Bavas (17 février), nombre d'évêqueslucifériens (! ! !) dans le sein n'avaient commenté les faits, l'apportés, au de l'Eglise catholique. Le canard lancé, les surplus, peu exactement par beaucoup. auxiliaires du Grand Orient dé France s'efforLe Matin, qui est souvent le porte-voix du çaient de soutenir son vol. On -perdait'de- vue Grand Orient de France à profité de l'occasion que j'ai écrit, dans le Diable au XIXe Siècle pour débiter une série de bourdes colossales. (1er volume, page 485) : Dans un article du 26 février, intitulé les « Il est des prêtres, exception des plus Abbés.-., y a-t-il des prêtres d'ans'la franc- rares, qui se sont, hélas ! laissé entraîner dans maçonnerie ?, ce journal a essayé de faire croire l'abîme, et qui, devenus francs-maçons, n'ont que le cas de don Sommorostro était assez pas tardé à déchirer avec scandale leur soutane commun. ou leur froc monastique ; d'autres ont rompu C'est là une énorme contre-vérité. publiquement d'abord avec l'Eglise et sont Ainsi,Te journaliste raconte que le clergé a Arenus ensuite à la haute-maçonnerie, se vouant présidé à la fondation du Grand Orient de au sacerdoce occulte de Satan. Mais le nombre France. 11 cite comme ecclésiastiques francs- des Judas du clergé est d'ailleurs si infime, maçons, entre autres, le bienheureux J.-B. de que ces défections ne tirent pas à conséla Salle, fondateur de l'Institut des Frères des quence. » Ecoles chrétiennes, et il narre un conte à dorYoilà ce que j'ai dit, ce que j'ai écrit. Les mir debout : Mgr Dupont des Loges donnant cas tout à fait exceptionnels des Sommorostro les sous-sols de la cathédrale de Metz comme m'attristent ; mais l'archiprêtre de Ségovie est, asile, discret aux FF.-, lorrains pour y tenir à connaissance, le traître le plus haut en ma leur loge après l'annexion ! dignité ecclésiastique qu'on puisse citer. 11 faut vraiment avoir en piètre estime l'inCeux qui prétendent qu'il y a ou qu'il y a telligence de ses lecteurs pour leur servir de eu des évoques francs-maçons sont' générasemblables contes bleus. lement maçons eux-mêmes et parlent par forSi le fondateur des Frères des Ecoles chréce je viens de le dire. Cela me fanterie, tiennes avait été franc-maçon, il ne serait pas rappelle comme une conversation avec Sojdiie Walder, béatifié, dit fort, judicieusement à ce propos où celle-ci raconta gravement que l'un des me vénérable M. chanoine ami, le Mustel. mon archevêques de Paris, le cardinal Quant au pieux et vaillant prélat, Mgr Dupont derniers Morlot, était franc-maçon et disait, à Notredes Loges, le Matin ignore sans doute qu'il certaine messe imaginée par l'afut le premier évoque de France à condamner Dame, une Constant, laquelle permet à l'officiant publiquement par une lettre épiscopale, « la postat Lucifer sans que les fidèles pré«Ligue de l'Enseignement», précisément à d'invoquer sents s'en doutent, ceux-ci croyant même asde affinités franc-maçonnerie. la cause ses avec sister à une véritable messe. Cette messe-là a Ce qui vrai, c'est qu'il est avant y a eu, « but de recommander au Grand Architecte la Révolution, et encore, hélas ! depuis, un pour les âmes des francs-maçons excommuniés par jietit nombre de mauvais prêtres, et que la. le vicaire d'Adonaï (notre Dieu, à nous chréLoge a recueilli, naturellement., les écumes tiens). du Sanctuaire ; elle est le Sanhédrin avec Je n'ai pas besoin d'ajouter'que cette prélequel les Judas peuvent s'entendre pour trahir tendue duplicité sacrilège, du cardinal Morlot le Divin Maître. » Pour qui connaît, la tactique de la secte est une invention de la fille Walder, d'accord infernale, il n'y a jias lieu de s'étonner des en cela avec le Grand Orient de France. En conséquences outrées que la presse inféodée effet, à un moment que je n'ai plus précis à la on avait machiné un petit complot aux ateliers ordinaires et aux triangles a voulu mémoire, tirer de l'incident relatif à don Sommorostro, pour faire croire à l'affiliation maçonnique du dans le but de jeter le trouble dans les âmes. cardinal Morlot. De même qu'une, loge de Grenoble fabriqua A l'astuce de-cette manoeuvre, il faut joindre la forfanterie qui est également une caracté- des portraits photographiques représentant ristique de là maçonnerie. C'est ce qu'exprime Pie IX avec un cordon de maître-maçon en très bien M. A..-C. De la Rive dans son récent écharpe sur sa soutane ; de même, le Grand volume (p.. 3) : « On ne doit pas oublier que Orient de France a fait frapper des médailles les francs-maçons, chez lesquels le mensonge pour perpétuer le souvenir de ces prétendues est élevé à la hauteur d'un principe, essaient messes maçonniques censément dites à Notretoujours de faire croire au public profane qu'ils Dame par le cardinal Morlot. ont recruté les plus illustres personnages. » J'ignore pourquoi l'on n'a pas donné suite C'est sans doute aussi à la fumisterie du à cette machination ; mais elle a eu un.comMatin qu'il faut ajouter cette autre fumisterie mencement d'exécution, j'en suis certain. Soqui a suivi et qui consistait à me représenter phia m'a montré une de ces médailles. Elle 68 HEVUE MENSUELLE, «EL1G1EUSE, POLITIQUE,' SCrEXTU^lQUE portait, gravée en relief, une inscription dans ce genre : A.-. L.'. G.-. ».•'. G.-. A.-. D.'. L'U.". Au nom et sous les auspices du Giv. Or.-, de France Pour perpétuer le souvenir de la MUSSE MAC.-. dite par S. •. E. •. le Gard. • • MOKLOT. •. arch. . se demandent si les Frères et Soeurs qui honorent la probité comme une des premières vertus naturelles peuvent accepter plus longtemps une si pesante humiliation. On n'a aucune bonne raison de dire que ce mot secret a été imaginé en esprit d'opposition au traître justement mis à mort; non, le mot annuel en cours n'est rien autre qu'une impudente glorification d'un historique voleur. » Pour comprendre ce passage de la voûte, il faut savoir que dans la maçonnerie, en dehors des mots de passe et mots sacrés spéciaux à chaque grade et immuables, il y a en outre ce rtains mois changés à certaines époques ; et la connaissance de ces mots renouvelés sert à établir que l'initié, qui se présente pour assister à une tenue, fréquente activement son atelier. Ces mots de passe sont semestriels pour les loges ou ateliers symboliquesdes trois premiers degrés (Apprenti, Compagnon, Maître), et annuels pour les chapitres de Rose-Croix, pour les aéropages de ChevaliersKadosch, et pour les triangles du Rite Suprême ou Palladium. Dans les triangles, c'est le 29 septembre que le mot de passe palladique est changé. Ce mot se compose d'une demande et d'une réponse, qui réglementairement doivent toujours commencer par la même lettre. La fixation du mot de passe de la haute-maçonnerie appartient au grand-inaïtre du Suprême Directoire 18... A LA RAISON NOTKE-DAMIÏ or. •'. de Paris Je le répète, j'ai tenu une de ces médailles (en bronze) dans mes mains. Un de mes amis m'a affirmé en avoir \u une autre'. 11 y a donc eu un projet de déchristianiser la mémoire du cardinal Morlot. Le public agira donc sagement en se tenant -en carde contre les racontars visant des prêtres et surtout des évoques. Des prêtres-maçons, il y en a ; ce n'est malheureusement que trop vrai., mais infiniment peu. Quant à des évoques, non ! Eu fait d'évêques lu ci ferions, s'il en existe, ce sont des évoques gnosliques; et, en tant. que. sectaires, ils appartiennent aux arrière-loges, comme derniers restes de l'hérésie des Yalen- Dogmatique. tiniens. J'ai appris, ces derniers jours, l'exisLemmi, ayant été élu chef suprême le 20 septence de leur organisation. 11 y aurait de ces tembre dernier, couvent secret du palais évêques-là au sein même de la fédération du Borghèse, a doncauchoisi, neuf jours après, un Grand Orient de. France. Ainsi, pour Orléans, mot à sa convenance ; et ses adversaires lui a lin d'en citer un, l'évèque gnosfique serait le reprochent d'avoir voulu, par lo choix même F.-. Jules Doinel, archiviste départemental du qu'il a fait, montrer que les accusationsportées Loiret, membre du Conseil de l'Ordre du Rite contre sa probité ne l'ont nullement ému. Français (rue Cadet) de septembre 1890 à sep- En d'autres termes, Lemmi est traité de voleur par les adversaires qu'il a au sein même tembre 1893. de la franc-maçonnerie, et il leur répond cyniDocteur BATAILLE. quement : « — Je suis élu, et vous pouvez me traiter de fripon, si cela vous fait plaisir ; je m'en moque. LE Bien mieux, je vous oblige, chaque fois que Triangles Mot de liasse vous voudrez assister à une tenue de triangle, à dire pour entrer, à la porte du temple, un mot de. passe qui est la glorification d'un voleur Un des passages les plus violents de la voûte notoire. C'est à prendre ou à laisser. Si vous ne de protestation des hauts-maçons américains voulez pas glorifier le vol, l'entrée vous sera est certainement le dernier alinéa du para- refusée.» Eu effet, le mot de passe ordonné pour ou par graphe Zain. 11 méritait, une note ; mais, quand Lemmi est celui-ci : nous avons publié la voûte, nous n'avions pas Adriano DEMANDE. JEten-cliorim *? tous les renseignements nécessaires. (D'après la voûte de communication, cette Reproduisons donc ce passage, et complétonsdemande doit s'interpréter ainsi : Quel est Je fils le par'une explication : hommes libres ?) L'attitude du chef suprême (Lemmi), élu des ie te nouveau « grâce â, la fraude, prouve qu'il lui est impossible de se'. disculper (il s'agit, des accusations 'portées contre sa probité) ; mais il a l'impudense tout à fait cynique. Eu[ présence de la marée montante des accusations, ili apparaît, avoir pris pour devise : « 11 faut payer d'audace! » Ce qui est absolument révoltant, surtout, c'est^ le mot annuel qu'il a imposé aux Triangles, en réjouissance de son avènement, et que les adeptes de la par-; faite initiation seront contraints de dire jusqu'au 29° jour du 7e mois de l'an 000894. sous peine de voir les3 portes, du Temple rester fermées pour eux. Ce choixJ: • inconvenant d'un tel mot annuel montre que l'Elui brave le mépris des maçons honnêtes. Les protestataires s RÉPONSE. ïîaraï>l>as. La personne qui nous a révélé le mot de passe actuel des triangles, et qui est dans l'erreur palladisle, nous écrit : « C'est une honte que de nous imposer un tel mot ! Certes, nous sommes adversaires du Christ, et nous croyons qu'il a été justement mis à mort ; mais nous lui sommes hostiles parce qu'il a été le créateur de la plus déplorable superstition. Il est le chef des esclaves, De là à glorifier le voleur Barabbas comme fils des hommes libres, comme expression de la noblesse humaine, il y a un monde ! COMPLÉMENT DE LA PUBLICATION « LE DIABLE AU XIXe SIÈCLE » Publiez ce mot de passe honteux. Il faudra bien alors se résoudre aie changer. » Nous publions le mot ; mais nous disons à qui nous a écrit : « Quand donc ouvrirez-vous les yeux ? » Quivis. A PROPOS D'INTERVIEWS Les interviews sont jugées depuis longtemps Personne, aujourd'hui, ne peut s'en garer. M. Chose A7ient causer avec M. Machin, sous un prétexte quelconque, et le lendemain un journal publie celte conversation ; M. Machin se trouve avoir été interviewé. 11 résulte de cette façon tout anglaise de faire du journalisme que, huit fois sur dix, si ce n'est neuf, les comptes-rendus d'interviews sont, en grande partie, aux antipodes de l'exactitude, surtout lorsque l'interviewer est venu s'enquérir au sujet de questions tant soit peu complexes et pour lui toutes nouvelles. Alors, la relation, même si-elle est faite de bonne foi, est plus ou moins incohérente et remplie de quiproquos. Tel est le cas d'une interview de M. le docteur Bataille, publiée récemment par le Figaro. Nos lecteurs se rendront compte des erreurs que l'interviewer y a accumulées, par ce seul fait : le rédacteur présente le docteur notre ami comme « un initié hiciférien qui est retourné au catholicisme. » Quant au discours mis dans la bouclie de l'intervieAvé, c'est un mêli-mêlo de phrases rapportées assez exactement et de quiproquos inouïs ; tout cela, d'un décousu invraisemblable, et qu'on a le droit de croire quelque peu intentionnel. L'interviewer est, en effet, M. JULES Bois, un occultiste appartenant à une école que le Palladisme *ti?nt rigoureusement à l'écart, l'école des croyants en Satan régénéré et futur Messie. Nos lecteurs savent que les palladistes voient' dans l'éternel ennemi de Dieu, non un ai change déchu, mais un second Dieu, son égal en puissance, un Lucifer de toute éternité DieuBon ; que ces sectaires, loin de constituer « une des petites religions dé Paris », selon l'expression de l'interviewer, possèdent, au contraire, - une organisation formidable et forment, en réalité, le rite suprême de la franc-maçonnerieuniverselle. 11 est donc facile de voir," en cette interview si inexactement rapportée, une nouvelle manoeuvre, effectuée dans le but de diminuer l'importance des révélations de M. le docteur Bataille. Naturellement, le Mensonge s'est emparé de cette relation fantaisiste, et les douze ou treize abonnés de la feuille alimentée par les fonds secrets de la rébellion envers le Pape ont vu l'ami de Rafichart et d'Albert Pétrot intituler gravement l'interview du compère Jules Bois « une commu'nicaiion du docteur Bataille au Figaro », en extraire une phrase que l'interviewer ne donne même pas comme ayant été prononcée par notre ami, et qu'en tout cas celuici n'a jamais exprimée, et, là-dessus, pousser des clameurs d'indignation, en deux articles 69 d'une émotion aussi maladroitement simulée que superlativementgrotesque. « Un schisme immense se préparerait dans l'église catholique, où un grand nombre d'évêques sont lucifériens ! » Telle est l'énormité que l'ami de Rafichart et de Pétrot prête au docteur Bataille, sous le prétexte qu'elle se trouve dans la. conclusion ou dernier alinéa de son homonyme Jules Bois. On voit le parti que le falsificateur des documeuts du Grand Orient de France a tiré de cette ébouriffante calembredaine. Décidément, la rage d'avoir été démasqué aveugle le pauvre garçon. Ses derniers articles nous font craindre sérieusement pour son état mental. 11 en arrive à nous croire animés contre lui d'une haine féroce, tandis que nous l'avons vraiment en iirol'onde pitié, Si dans un moment d'accalmie il voulait prendre une bonne résolution, — par exemple, venir trouver notre ami, qui est bon, lui, pas rancunier du tout, et qui profiterait de la circonstance pour lui prouver qu'il est bien docteur, — eh bien, nous sommes convaincus, tous les rédacteurs de la \Bevue Mensuelle, que Bataille se ferait un devoir de lui prodiguer ses meilleurs soins, de lui prescrire, et gratis prô Deo, un traitement salutaire ; avec quelques douches répétées, l'infortuné finirait par revenir à la raison ; tout espoir n'est peut-être pas perdu. De cet incident il convient de retenir ceci : M. le docteur Bataille ne répond que de ce qu'il a écrit et signé ; et, en fait d'interviews, — qu'il ne peut empêcher, puisqu'il reçoit chez ses éditeurs quiconquelui demande une entrevue, — il n'y a lieu de considérer comme comptes-rendus fidèles que ceux qui ont .été ou qui seront reproduits dans nos colonnes. Cette déclaration, évidemment, était superflue pour nos lecteurs ; aussi n'est-ce pas à eux qu'elle s'adresse, mais au Mensonge, à qui nous laissons, du reste, tonte latitude'pour accuser demain le docteur Bataille d'avoir volé les tours de Notre-Dame. La Rédaction. Intervention des Maçons Hé Leipzig Le conflit entre les hauts-maçons américains et Adriano Lemmi a. pris une nouvelle tournure, à la suite du voyage à Berlin de deux des membres- du Comité de la Protestation contre les votes du 20 septembre. Les triangles allemands, et notamment le Parfait Triangle do Leipzig, interviendraient dans la querelle et voudraient faire prévaloir un projet, de transaction. Cependant, si nous sommes exactement renseignés, ce projet n'aurait pas grandes chances d'aboutir. Nous donnons sous toutes réserves cette information, de la dernière heure. 70 BEVUE MENSUELLE, BEL1G1EDSE, POLITIQUE, SCIENTIFIQUE LA CLAIRVOYANCE DE LÉON rien craindre, sans reculer devant personne, la secte des francs-maçons devient de jour en Au moment où le grand ell'ort de la. franc- jour plus audacieuse : elle a envahi, comme une maçonnerie universelle se porte en Italie, il peste, toutes les cités, et elle s'efforce de s'inest utile de montrer combien grande a toujours sinner chaque jour plus avant dans toutes les été la clairvoyance du Souverain Pontife, qui, institutions de l'Etat, dans le but, qu'elle poursuit aussi ailleurs, d'ôler à la nation italienne la en 1892, appelait spécialement l'attention des religion catholique, principe et source des jilus évoques italiens sur les agissements de la grands biens. De laces moyens infinis dont on secte. La lettre que Léon XIII leur adressa le se sert pour attaquer la divine foi; de là ce mé8 décembre, mérite d'être relue'avec attention; pris, cette oppression pour les lois de la légitime aussi, la.reproduisons-nous, afin qu'elle figure liberté de l'Eglise. Il est admis en théorie et en fait qu'il n'y a dans l'Eglise ni l'essence, ni le comme un document des plus précieux et principe d'une société parfaite, que l'Etat lui digne d'être conservé, dans la collection de est supérieur, et que le pouvoir civil prime le ceux publiés par nous au sujet des manoeuvres pouvoir religieux. de Lemmi et consorts contre la Papauté. De cette doctrine pernicieuse et fausse, tant de Lettre de S. S. Léon XIII, Pape par la fois condamnée par le jugement du Saint-Siège, Divine Providence, aux Evêques d'Italie. découlent toutes sortes de maux, surtout celte A nos Vénérables Frères les Archevêques et prétention des gouvernants de l'Etat d'usurper XI11 Evêques d'Italie, Léon XIII, Pape. Vénérables Frères, salut et bénédiction apostolique. L'esprit du mal, habitué d'instinct et sous l'impulsion du mauvais démon à lutter contre le nom chrétien, s'est de tout temps associé certains hommes ligués entre eux. dans le but de travailler, par leurs funestes complots, à détruire les doctrines divinement inspirées et à renverser la république chrétienne elle-même. Et ces légions, constituées pour le combat, personne n'ignore quel mal elles ont toujours fait à l'Eglise. Or, l'esprit de toutes ces sectes antérieures, hostiles atix institutions catholiques, revit dans la secte dite franc-maçonnerie, qui, puissante en [forces et en ressources, et montrant à découvert son acharnement, attaque tout ce qu'il y a de sacré. Cette secte, vous ne l'ignorez pas, les Pontifes romains, Nos prédécesseurs, l'ont plus d'une fois proscrite depuis un siècle et demi, et Nous-même, comme nous le devions, Nous l'avons condamnée aussi, en avertissant les peuples chrétiens de prendre garde aArec la plus extrême vigilance à ses pièges et de combattre fortement ses perfides efforts, comme il convient à des disciples de Jésus-Christ. Bien plus,' pour prévenir l'apathie et l'engourdissement, Nous Nous sommes appliqué à dévoiler les secrets de cette abominable secte, et Nous avons montré comme du doigt par quels moyens elle travaillait à la perte du catholicisme. Néanmoins, pour dire les choses comme elles sont, une sorte de sécurité inconsidérée 'a rendu, un certain nombre d'Italiens peu défiants et peu avisés a son sujet ; et ainsi, ou ils ne voient pas l'étendue du péril, ou ils ne l'apprécient pas dans toute sa réalité. Il s'en suit que la foi des ancêtres, que-le salut procuré aux hommes par Jésus-Christ, et conséquemment les bienfaits eux-mêmes de la civilisation chrétienne, se trouvent en péril. Et, en effet,. [sans ( ; ce qui n'est pas permis, et cette audace de leur part de tirer à eux ce qui appartient à l'Eglise. Voyez, pour les bénéfices ecclésiastiques, quel est ce pouvoir qu'ils s'arrogent de conférer et de retirer à leur gré le droit d'en percevoir les fruits. Et ce qui n'est pas moins perfide, c'est qu'ils cherchent par leurs promesses à gagner le clergé du degré inférieur. A quoi tendent ces efforts, il est d'autant plus facile de l'apercevoir que les auteurs eux-mêmes de cette machination ne se cachent pas de dire ce qu'ils veulent. Ce qu'ils veulent, en effet, c'est attirer par leurs avances les ministres du citlle clans leur parti, et détourner ceux qu'ils auront mêlés une fois au nouveau régime de l'obéissance à l'autorité légitime. Mais, à vrai dire, ils ne paraissent pas en cela connaître assez la vertu de nos prêtres, qui, éprouvés de tant de manières depuis tant d'années déjà, ont donné de si éclatants exemples d'abnégation et de foi, qu'on jpeut espérer, en toute assurance, qu'ils persisteront toujours, avec l'aide de Dieu, quels que soient les événements, dans cette même religion du devoir. Par les points auxquels Nous venons de toucher, on voit clairement ce que peut la sectemaçonnique et le but auquel elle tend en dernier lieu. Mais ce qui aggrave le mal, et ce à quoi Nous ne pouvons songer sans une grande angoisse d'àme, c'est que la considération de leurs intérêts et une misérable ambition poussent un trop grand nombre des nôtres mêmes à s'affilier et à donner leur concours à cette secte. Les choses étant ainsi. Nous faisons appel, vénérables prêtres, à votre charité avec le sentiment pressant de notre devoir, et Nous vous prions avant tout de vous préoccuper du salut de ceux dont Nous parlons : que votre zèle s'applique sans cesse à les retirer de leur erreur et de leur perte trop certaine. Se débarrasser, pour celui qui s'est engagé dans les filets de la francmaçonnerie, est certainement une affaire ] . COMPLÉMENT DE LA PUBLICATION « LE DIABLE AU XIXe SIÈCLE » 71 'fficile et critique, étant donné l'esprit de la efficacement contre le paganisme. C'est pour',cle ; il ne faut cependant désespérer de la gué- quoi il est de votre devoir, Vénérables Frères,. son de personne, car merveilleuse est la puis- .d'animer les esprits au combat par la persuasion, ince de la charité apostolique, surtout, avec les encouragements, et l'exemple, et d'entretenir ide de Dieu, de qui relèvent souverainement dans le clergé et dans Notre peuple un zèle actif, constant, intrépide, delà religion et du salut, tel s volontés elles-mêmes des hommes. 11 faut ensuite chercher toutes les occasions que Nous l'avons vu plus d'une fois se montrer ivorables à la guérison de ceux-là mêmes qui chez les catholiques d'autres pays, dans des cirèchent en ' cela par timidité ; Nous voulons constances semblables. On dit communément arler de ceux qui se laissent aller à favoriser que l'aucienne ardeur pour la défense de la ^s entreprises de la maçonnerie, non par l'effet foi des pères s'est affaiblie parmi les populations 'une nature dépravée, mais par faiblesse d'âme italiennes..Et peut-être, n'est-ce'pas à tort ; du t manque de jugement. Ici s'applique cette grave moins, si l'on considère des deux côtés les dislensée de Notre prédécesseur Félix III : « L'er- positions d'esprit, onirouveplus d'ardeur chez -eur à laquelle on ne résiste pas, on l'approuve, ceuoi qui combattent la religion que chez ceux qui la' défendent. Cej)endant, pour ceux qui ',t la vérité que l'on ne sert pas, on l'opprime... elui-ld n'a pas de scrupule pour la société veulent le salut, il n'y « pas «le milieu •ecrèle, qui cesse de s'opposer à un crime entre la lutte opiniâtre on la mort. ïvideni. » Il importe de relever le courage de Aussi devez-vous tendre, par vos exhortations, es hommes en leur proposant l'exemple des à exciter le courage des lâches et des mous, à ancêtres, en leur rappelant que la force est la l'entretenir chez les vaillants ; et de même vous gardienne du devoir et de la dignité, afin qu'ils devez, après avoir arraché tous les germes de se repentent vraiment et qu'ils aient honte discorde, obtenir que tous ensemble, sous votre d'agir ou d'avoir agi sans virilité. Car toute conduite et vos auspices, descendent courageunotre vie est une véritable bataille, dont l'objet sement dans la lutte, avec un même esprit et surtout est notre salut, et il n'y a rien de plus sous une même discipline. honteux pour un chrétien que de broncher dans En considérant la gravité du sujet et la le devoir par lâcheté. nécessité d'écarter le péril, Nous avons résolu Il faut également venir en aide à ceux qui se de Nous adresser directement par lettre, au précipitent dans cette secte par imprudence ; peuple italien. Cette lettre, Vénérables Frères, et ici Nous pensons à ceux, dont le nombre est Nous l'avons fait expédier en même temps que fort grand, qui, trompés par les apparences et celle qui vous était destinée; ce sera à votre zèle séduits par les. divers avantages qu'on leur de lui donner la plus large publicité et de l'exfait valoir, se laissent enlacer dans la société pliquer au peuple, là où il y aura lieu, par un maçonnique sans bien savoir ce qu'ils font. commentaire approprié. EL ainsi, moyennant De ceux-là, Vénérables frères, il y a grand sujet l'aide propice de Dieu, Nous pouvons espérer d'espérer qu'ils pourront un jour, sous l'inspira- que les esprits se ranimeront par la vue des tion de Dieu, déposer leur erreur et voir clair à maux jn'ésenls et recourront sans hésitation aux la vérité, surtout si vous vous efforcez, comme remèdes que Nous indiquons. Nous vous en prions vivement, d'arracher le Comme gage des faveurs célestes et en téfaux masque de cette secte et d'en montrer les moignage de Notre bienveillance, Nous vous desseins secrets. Et, en vérité, ils ne peuvent donnons affectueusement, à vous, Vénérables plus passer pour tels, puisque leurs dépositaires Frères, et aux peuples confiés à votre foi, la eux-mêmesles ont, de mille manières, produits bénédiction apostolique. au grand jour. Dans ces derniers mois même, Fait à Rome, auprès de Saint-Pierre, le 8 on a entendu dans toute l'Italie une voix qui met- décembre 1892, de Notre Pontificat l'an quintait une sorte d'ostentation à divulguer les plans zième. LÉON Xlll, PAPE. des francs-maçons. Ils veulent, ces hommes, La clairvoyance de Léon XIII éclate, avonsque l'on répudie entièrement la religion dont Dieu lui-même est l'auteur, et que toutes les nous dit, dans ce remarquable document. Mais choses, tant privées que publiques, soient régies il est utile de rappeler que le premier résultat par les seuls principes du naturalisme ; et ils fut de provoquer la colère du sire Adriano appellent cela, avec autant de folie que d'im- Lemmi cl. de l'amener à se démasquer un peu piété, la réforme sociale. A quels abîmes irait plus, dans un de ses accès de violence. donc la société, si le peuple chrétien n'était pas La lettre du pape était du 8 décembre. Onze là pour veiller, travailler et pourvoir au salut ? jours après, Lemmi, qui était alors grandMais', devant l'audace de ces projets crimi- maître du Souverain Directoire Exécutif de la nels, ce n'est pas assez de prémunir contre les haute-maçonnerie et grand-maître du Suprême embûches de l'infâme secte ; il est nécessaire Conseil: d'Italie, mais qui déjà avait; commencé aussi de lutter, et cela en prenant ces mêmes ses intrigues pour avoir le souverain pontiarmes, fournies par la foi, qui ont déjà servi ficat luciférien de la secte, Lemmi, disons- 72 BEVUE MENSUELLE, BEL1G1EUSE, POLITIQUE, SCIENTIFIQUE de nuire ; du moment qu'il conspire contre 1 nous, rendit visite au Grand Directoire Cen- lité tral pour l'Europe, qui est à Naples et dont 1le pays, il faut avoir dans les codes des moyens le chef est le F.-'. Bovio. A cette occasion, les cde le châtier. » maçons de Naples organisèrent un banquet; Toujours, la vieille calomnie le Pape et le renégat enjuivé Adriano dit Simon ré- maudit la patrie italienne, le Pape: conspire pondit au pape sous forme de discours. le pays... On répète cela constamment ; (contre lecdont Ce discours est un document, nos c'est le mot. d'ordre. C'est avec ce mensonge ( reproduire ici de de et leurs nous saurons gré excitera la lie de la populace, au jour qu'on ( les les dans cette revue passages conserver décrétera Lemmi, et qu'on la déchaînera que ( plus saillants. contre le Vatican pour assassiner le chef auVoici d'abord la définition comparée de la guste des chrétiens. Papauté et de la franc-maçonnerie ; Cette prophétie, tous ceux qui connaissent les dessous de la haute-maçonnerie l'ont faite « Dans l'antique Rome papale, le moyen-âge vit encore et menacé, armé de la Somme et et la répètent, sans craindre de se tromper, du.Syllabus ; dans les loges maçonniques, au hélas! Dans ce jour d'iniquité, le gouvernement contraire, comme l'a dit notre F.-. Bovio, par une vigoureuse et poétique synthèse, on marche du F.-. Humbert, trente-troisième, . laissera faire. avec la jeunesse du monde entier ! » Continuons la citation du renégat Lemmi : Après quelques banalités sur la question sociale, Lemmi aborde la question de rensei« Les garanties papales sont un attentat gnement et du mariage, auxquelles il rattache permanent contre la patrie. L,» fmiic-inncelle du ministère des cultes et de la loi des eonnerie en a toujours réclamé et garanties : en réclame l'abolition. Elle est essentiellement tyrannique, cette loi qui établit des fondamentales soient écoles Que les toutes « privilèges et qui assure la. monstrueuse impunité entre les mains et sous la responsabilité du gou- du parricide. Et les parricides ne manquent pas. vernement... » Du Vatican s'étendent sur toute l'Europe les filets Je crois bien !... Entre les mains du gou- de la vaste conspiration. Les conciliabules, les vernement du roi Humbert, du F.--. Humbert, Congrès, les Comices se multiplient, et des trente-troisième, sujet du F.-. Lemmi dans la milliersde fanatiques y acclament le Pape-Roi. » hiérarchie maçonnique !... Après quoi, le, vertueux Lemmi, l'homme qui subi une condamnation *à un an et un « Qu'on n'y donne aucun enseignementreli- jourade prison pour vol, parla de « l'assainisgieux ! Que chacun croie et auore à sa fa» et des « terribles leçons qui çon !... Nous devons élever non des dévots, sement moral viennent d'au-delà des Alpes. » On était.en niais des citoyens. plein scandale du Panama. Il fallait être au« Ou a déjà changé la base de la famille que les vieilles générationsavaient placée dans le dacieux pour se permettre cette allusion,.alors sacrement matrimonial : nous proclamons, nous, que, peu après, devait éclate.)' le scandale de la Romaine, affaire'où il a été prouvé que le seul sacrement entre les époux, c'est Banque Lemmi lui-même volait comme Je plus l'amour ; c'est pourquoi, une fois le mariage que civil obtenu, et sa préséance sur le mariage reli- effronté des bandits et faisait distribuer des gieux étant près d'être obtenue aussi, nous sommes fantastiques à ses acolytes francsaurons la nécessaire conséquence, le divorce. maçons. La Banque Romaine, ne l'oublions pas, a « Il existe un ministèredes cultes. A quoi bon le maintenir ? Que les églises pensent elles- été la vache à lait du Souverain Directoire mêmes au culte. 11 répugne au concept de l'Etat .Exécutif de la haute-maçonnerie. Enfin, Lemmi terminait son discours par moderne. de s'ingérer dans les affaires du pas. déguisés, mais teur, du rabbin, d'i prêtre, et cela détonne avec un toast à Lucifer, en termes les pompes officielles qui obligent des ministres si peu, si peu voilés qu'il faut y mettre de la athées ou jacobins à s'incliner devant ceux qui bonne volonté pour ne pas comprendre le sous-entendu. maudissent la patrie. Reproduisons ce toast final : « Ce que nous voulons, je le comprends, c'est une profonde révolution dans tout l'orga« Au Génie Tout-puissant qui a dicté les livres nisme de l'Etat. Eh ! bien, soit, nous ne pouvonsi des Giordâno Bruno, des Campanella, des Vico, nous arrêter ; il est fatal que l'on marche de'. des Delfico, des Filangeri !... Au Génie, qui a l'avant. L'ennemi ne nous laisse pas de trêve. inspiré les réformes des Genovesi et des TaPour nous défendre, il faut qu'il n'exerce jamais> nucci, et qui a retrempé l'âme des Girillb, des plus d'influence sur les destinées de la nation. Garacciolo et des Paganot... Au Génie, qui a « Et il ne suffit pas de lui enlever la possibi-- fait remporter à Garibaldi, sur le Volturne, la COMPLÉMENT DE LA PUBLICATION « LE DIABLE AU XIXe SIÈCLE » plus belle et la plus épique de nos batailles !... 1 Au Génie, qui, de la honte des gibets pontificaux, a porté les trois couleurs chantées par Dante, à la lumière et aux triomphes du Capitole, et qui, sous les auspices.de;la future Confédération des Etats Européens, les portera, non par les armes, mais avec le nouveau code des nations civiles, dans l'île de Sampiero, sur les tours de Trente, sur les Alpes Juliennes et sur les bords du Var !... Au Crénie «jniïa inspiré à notre F.-. Cartluecï un hymne immortel! Au Génie invincible qui est l'clme de la Révolulion » . L'hymne « immortel » de Carducci, c'est l'Hymne à Sa/an, qui a rendu ce franc-maçon célèbre, il n'y a pas à s'y tromper ; et. les ! aveugles. — s'il en existe encore dejmis la publication, de la voûte de proies ta lion des délégués américains palladisles, — diront ce qu'ils voudront : il est. absolument certain que. dans un banquet maçonnique, dans un discours que le chef de la. secte lui-même a fait publier, le renégat enjuivé et luciférianisé Adriano Lemmi a jiorié un toast: à Satan. Léon X1I1 savait, bien ce qu'il disait, quand il affirmait que le véritable chef de la francmaçonnerie-n'est antre que le prince des démons. Iffflii et le tell Meut île IfMM Le discours d'Adriano Lemmi, qui -vient d'être reproduit dans le précédent article, est intéressant; sous plusieurs rapj.iorls ; mais il y a, dans le toast; de la. lin, un passage que nous devons relever à jiu.rt. C'est celui où. le circoncis de Oonslantinople émet. l'espoir qu'un jour viendra où « les trois couleurs chantées par le Dante seront, sous les auspices de la future Confédération des - Etais européens,portées, non parles armes, mais avec le nouveau code des nations civiles, dans l'île de " Sampiero, sur les tours de Trente, sur les Alpes Juliennes et sur les bords du Var. » Qu'est-ce que Lemmi. entend par la future Confédération des Etats européens? — Relisons, si vous le voulez bien, la voûte de. protestation des haut-maçons américains (Bévue; : ' Mensuelle, n" 2). Nous lisons, au h'' alinéa du Gomor : « Le transfert à Rome, de la Suprématie de>' l'Ordre et de tout ce qui est inhérent à son organisation si complexé ne pourrait être effectué} sans danger, que si l'Europe entière avait tous* ses divers Etais républicains et unis par' les liens d'un pacte de paix générale, enracinéÎ dans les esprits de chacun. Avant l'accomplissèment de cette évolution politique, qui sera lai base d'e l'action décisive de la Maçonnerie, il1 ' là yy a réel danger à opérer le transfert de la Supréumatie en Europe, surtout en Italie. » Donc, depuis longtemps le plan delà secte satanique comporte le projet de transformer ". à peu: tous les Etats monarchiques d'Eupeu j rope en autant de Républiques. C'est à cela la franc-maçonnerie vise. Les tentatives r que jles plus récentes ont été faites en Portugal, la secte travaille plus activement que où ( jamais. L'Espagne est également minée; et la ' monarchie de Savoie y passera elle-même à tour. En Amérique, le Brésil « faisait { son ] tâche, » en style maçonnique; on a détrôné le débonnaire, don Pedro, et l'Amérique est ' maintenant (sauf le Canada) selon le voeu des ] Lemmi et autres chefs secrets. Ils espèrent qu'il en sera de même pour l'Europe ; et ' voilà ce que veut dire l'expression « la future Confédération des Etats européens ». Lemmi, dans son toast à Lucifer, nous dit; ce que fera en faveur de l'Italie, cette future Confédération des Etats européens, oeuvre de la secte (font il est aujourd'hui le.. chef suprême, cette confédération qui sera la base de l'action décisive pour détruire le catholicisme. Il nous livre, lui aussi, une partie du plan. Les Etats européens, constitués tels que la franc-maçonnerie' le. veut, démembreront la France et l'Autriche. A l'Autriche on prendra : 1" Le Treuiin ; « les trois couleurs italiennes, les couleurs vert-blanc-rouge chantées |iar le Dante, llol-teronl sur les tours de Trente. » ; 2" La province de Trieste ; « les trois cou 1 eui;s italiennes llotteronf sur les Alpes Juliennes ». 'Quant, à la France, Lemmi égaleest — ment très explicite, — on lui prendra. : 1" La Corse; « les trois couleurs italiennes llotieront sur l'île de Sampiero»; Sampiero est Je grand héros corse \i 497-1567); 2" Nice et son territoire; «les trois couleurs italiennes flotteront sur le Var Nous devons'grand merci à Lemmi». d'avoir oublié la. Savoie. El; cela est bien un plan depuis longtemps arrêté, et; non un vague espoir .fondé sur les succès présumés, d'une guerre ; car Lemmi le dit; bien : cela se fera, « non par les armes, mais avec le nouveau code des nations civiles, » le code que la haute-maçonnerie imposera, à la Confédération des Etats européens créée par elle. ' ' - * .» ' Maintenant, qu'est-ce que le Grand Orient de France pense d'un pareil programme? Le Grand Orient de France, qui battait froid à Albert Pike, est dans, les .meilleurs termes avec Lemmi. 74 [BÉVUE MENSUELLE, RELIGIEUSE, POLITIQUE,- SCIENTIFIQUE Personne n'a [oublié le scandale que fit à la Chambre française le F.'. Charles Floquet, président, le 1:1 décembre 1891, lorsqu'il osa déclarer que Pie IX avait été franc-maçon. Tous les députés de la droite protestèrent avec indigha.ti.on ; le soir même et le lendemain, toute la. presse catholique flétrit, comme il le méritait, le président calomniateur d'une auguste et vénérée mémoire. — Et, par parenthèse,, notons que cette impudente calomnie ne porta pas bonheur au F.-. Floquet ; car c'est le 11 décembre 1892", .un an après, jour pour jour, que l'a réunion des groupes parlementaires de la gauche, émue des accusations qui pesaient sur lui au sujet des tripotages du Panama, décida de l'abandonner et de ne plus le porter à la présidence de la Chambre. Or, en présence du toile général que souleva l'audacieux mensonge du F.-. Floquet, le Grand 'Orient de France, s'iroaginant. que la Maçonnerie italienne, à défaut d'un document établissant; l'initiation du prédécesseur de Léon Xlll, avait du moins sur ses registres l'inscription d'un Mastaï quelconque dont on pourrait se servir'pour perpétuer le quiproquo, dépêcha au compère Lemmi le message suivant : « Très puissant et illustre grand-maître, « Hier, un incident s'est produit à notre Chambre des Députés. Notre F.-. Floquet, président, dont la parole fait autorité et qui ne s'avance jamais à la légère, a affirmé l'initiation maçonnique du défunt pape Mastaï* voulant ainsi "fermer la bouche aux droitiers cléricaux qui invectivaient le ministre de la justice et déblatéraient, selon leur habitude, contre notre Ordre respectable. Nos adversaires ont riposté par des clameurs furieuses; aujourd'hui, la presse cléricale, obéissant à un mot d'ordre, traite de calomniateur notre très cher F.-. Floquet et lui prodigue l'outrage. « Cependant, l'affiliation de Mastaï à notre Ordre, du moins au temps de sa jeunesse^ est en quelque sorte de notoriété publique. Le fait a été cent fois cité dans nos Loges ; divers écrivains, nos frères et nos amis, l'ont publié. Il ne se peut' repose pas qu'une opinion aussi accréditée ne la sur aucun fondement et soit uniquement conséquence d'une fable, imaginée on ne saurait par qui ni dans quel but. « Il est donc nécessaire, bien cher et vénéré grand-maître, d'imposer silence à nos ennemis. Aussi, nous avons recours à votre sagacité et à. vos lumières. Vous pouvez* en consultant lès archives de la Maçonnerie, italienne, notre soeur, affectionnée, nous "fournir l'arme dont nous avons besoin. Nous comptons sur vous. Vu l'urgence, répondez-nous par dépêche télégraphique; il nous suffit d'avoir le numéro matricule et la date d'initiation Mastaï. Votre dépêche sera publiée immédiatement par nos soins, et nos ennemis seront ainsi confondus. « Dans cette attente, très puissant et illustre grand-maîtrej nous avons la faveur de vous saluer fraternellement par les nombres mystérieux de nous seuls connus. « Du Grand Orient de France et à l'Orient de Paris, le douzième jour du dixième mois de l'an 5891 ,(12 décembre 1891, ère vulgaire). — Adresser la réponse à la Chancellerie du Grand Orient de France, hôtel du Grand Orient, 16, rue Cadet. » En quatre ou cinq lignes, cette épître signifiait : « Floquet ne s'attendait pas à soulever' une protestation générale ; donc, il a commis une gaffe. Mais vous êtes assez malin pour nous tirer l'épine du pied. Envoyez-nous Je numéro matricule et la date d'initiation d'un Mastaï quelconque; nous n'en demandons pas dirvantage, » " Mais il se trouva que pas un seul Mastaï n'avaiit été, en aucun temps, affilié à la francmaçonnerie, et qu'il était impossible, de créer un quijH'oquo. — Les sectaires n'ont décidément pas de chance. Gela rappelle, la.'mésaventure survenue à Lemmi, qui, pour se débarrasser du vilain boulet qu'il traîne (sa condamnation à. un an et un jour de prison pour vol), ne trouva rien de mieux à dire que le voleur des 300 fr. du docteur Grand-Roubague était un Adriano Lemmi né à Florence eu 1822; on consulta les registres de l'élat-civil de Florence ; on y releva, les naissances non seulement de l'année 1822, mais aussi celles des années 1820, 1821, 1.823 et 1824; sur neuf Lemmi du sexe masculin, pas un seul n'avait, reçu le prénom d'Adriano ; le voleur, condamné à Marseille le 22 mars 1844, sous le nom d'Adriano Lemmi. âgé de 22 ans, sujet toscan, venant de Livourne, était bien notre Lemmi, natif de Livourne, le seul Adriano Lemmi italien et toscan (voir le jugement de condamnation elles constatations d'état-civil, qui ont été publiés dans le numéro-spécimen de notre Bévue Mensuelle). Revenons à l'incident Floquet, qui montre bien que Lemmi, tout gallophobe enragé, qu'il est, jouit de l'amitié et même de la vénération: des dignitaires du Grand Orient de France. Lemmi, ne trouvant rien dans les archives de la Maçonnerie italienne, envoya aux frères et amis de Floquet le télégramme que voici : « A la Chancelleriedu Grand Orient de France, riie Cadet, 16, à Paris. _« Le bruit a toujours couru véritablement que Pie IX avait appartenu soit au Carbonarisme : soit à la Maçonnerie; mais nous n'avons jamais pu avoir un document sérieux pour prouver son initiation dans les Ventes ou dans les Logés italiennes. « LEMMI, grand-maître de la Maçonnerie italienne. . « ADRIANO » Cette réponse ne faisait pas l'affaire du Grand Orient de France ; aussi les amis du COMPLÉMENT' DÉ LA PUBLICATION « LE DIABLE AU XIX0 SIECLE » F.-. Floquet se gardèrent bien de la* publier, et, à plus, forte raison, ils ne soufflèrent mot de leur appel axix lumières du grand-maître italien. • Et A'ôici ce qui prouve jusqu'où va. la mauvaise foi du Grand.' Orient de France '. le 27 décembre. 1891, c'es-à-dire bien après la réception du télégramme qu'on vient de lire, le F'.-. Henry Vaudémont, rédacteur du Bapp>el, deuxième surveillant; .de la loge la Jérusalem des Vallées Egyptiennes, du Grand Orient de France, publiait, dans une feuilleimiommable, le prétendu fac-similé d'un prétendu diplôme délivré censément le 15 août 1839 par une loge de Païenne à Giovanni Mastaï-Ferretti (nom de Pie IX) pour certifier son initiation maçonnique. Ce diplôme était un faux ; la loge indiquée n'avait jamais existé (la Catena Elerna) à Païenne ; les signatures figurant au bas du diplôme reproduit soi-disant en facsimilé étaient fout autant de faux. 11 fallut, on s'en souvient, pour faire cesser cette mauvaise plaisanterie qui n'avait que trop duré, l'intervention .de M'. Léo Taxi], qui, dans une lettre insérée le V> janvier 1892 dans YOsservatore Caltolieo, de Milan, mit publiquement Adriano Lemmi au défi de produire une j)ièce quelconque établissant, même indirectement, l'affiliation de Pie IX à la francmaçonnerie. Pour donne)- une sanction à son défi, M. Léo Tax.il s'offrait à verser cinquante mille francs au Grand Orient.d'Italie, s'il ne parvenait, pas à prouver l'imposture de la secte, et demandait que Lemmi versât, pareille somme, dans le cas contraire, au directeur de YOsservatore CaUolieo, pour être distribuée aux pauvres de Milan. Rien entendu, M. Léo Taxil ignorait alors la demande de renseignements du Grand Orient de France à Lemmi et la réponse de celui-ci ; celte correspondance avait été tenue rigoureusement secrète, mais notre ami avait depuis longtemps étudié la. question et savait que la légende de Pie IX franc-maçon était une fable inventée à. plaisir par les sectaires. Mis au pied du mur, le grand-maître Lemmi se décida enfin, mais dé fort mauvaise grâce, à faire un aveu public de la fausseté de la légende, et. cet aveu fut inséré, le 8 janvier, dans le Secolo, de Milan. . toast gallophobe du banquet de Naples (19 décembre 1892) ; depuis ce discours, le Grand Orient de France a • rompu toutes relations avec le grand-maître italien. » Etant donné que ces gens-là, et leurs auxi- • liaires ont l'audace de tous les mensonges, il faut prévoir la. réplique et l'empêcher de se produire. Eh bien, voici la preuve indéniable de là. continuation des bons rapports entre le Grand Orient de la rue Cadet, cfont les dignitaires se disent français et, même patriotes, et l'intrus du palais Borghôse, -l'ennemi de Dieu et de la France, l'homme quia hautement affirmé qu'il entrait, dans le plan de la franc-maçonnerie universelle d'enlever à nôtre pays Nice et la Corse pour les donner à l'Italie. Cette preuve, nous mettons la. presse maçonnique française au défi de la détruire, même de la. contester : le Grand. Orient de France possède à Rome un Garant d'Amitié auprès du grand-maître Adriano Lemmi,. et le graudmaîlre Adriano Lemmi possède à Paris un Garant d'Amitié auprès du Grand. Orient de France. D'abord, nous demandera-t-on, qu'est-ce qu'un Garant d'Amitié ? Nous allons en avoir la définition par le Grand Orient de France lui-même. Lisez bien la pièce que nous reproduisons, chers lecteurs ; c'est un document, ceci ! . DÉCRET DU 29 MARS 1888 concernant l'échange des Garants d'Amitié avec les Puissances maçonniques ayant leur siège hors de France. Le Conseil de l'Ordre, réuni en Tenue Pléuière, Considérant qu'il y a lieu de régler, d'une façon définitive, l'échange des Garants d'Amitié entre les Puissances maçonniques étrangères, d'une part, et le Grand Orient de France, Suprême Conseil pour la France et les possessions françaises d'autre part; Considérant que, dans ce Règlement, il y a lieu de consacrer là liberté d'action absolue de chaque Puissance Maçonnique au regard des Garants d'Amitié qui" sont accrédités auprès d'elle, puisque c'est avec ceux-là qu'elle est appjelée à entretenir directement des relations quotidiennes, et que la qualité depersoiïa grala est la première condition de la confiance réciproque qui doit resles liens fraternels qu'il s'agit serrer d'entretenir et de fortifier; que nous voulons retenir de ce qui préDécrète : cède, c'est la preuve des excellentes relations ARTICLE 1er. Les Garants d'Amitié qui qui existent, entre le Grand Orient de France — représentent les Puissances maçonniques étranci Adriano Leiumi. Orient de France, ou le auprès du Grand gères d'une objection. devant Allons maintenant au le Grand Orient de France auprès des Puissances Si nous nous arrêtions ici, les. journaux maçonniques étrangères, continueront, comme inféodés au Grand Orient ne manqueraient pas par le passé, à être nommés par les Puissances de dire : qu'ils sont appelés à représenter, sur une liste de présentation de trois Frères agréés, établie « — L'incident Floquet. est antérieur au Ce 76 BEVUE MENSUELLE, BELIG1EUSE, POLITIQUE, SCIENTIFIQUE: par la Puissance auprès de laquelle ils doivent être accrédités. ART. 2. — Les Garants d'Amitié uommés par le Grand Orient de France pour être accrédites auprès des Puissances maçonniques étrangères, et remplissant leur mandat fraternel dans les Orients desdites Puissances, conservent leurs fonctions jusqu'au moment où l'une des Puissances ayant contracté avec l'autre des relations d'amitié, avertit celle-ci qu'il y a lieu de procéder à un nouvel échange de listes de présentation. ART. 3. — Les Garants d'Amitié uommés parles Puissances maçonniques étrangères pour être accrédités en leur nom auprès- du Grand Orient de France, et. remplissant leur mandat à Paris, sont tous les ans, après le renouvellement par tiers du Conseil de l'Ordre, l'objet d'une communication du Grand Orient: aux dites Puissances, tendant .soit à les déclarer maintenus, comme agréés par le'nouveau Conseil, soit à saisir la Puissance d'une nouvelle liste de présentation, aux fins d'une nomination à faire paierie. ART. 4. — Le- Grand Orient de France ne fait aucune distinction, au point de vue de la souveraineté maçonnique et 'des relUions fraternelles qu'il s'agit d'assurer à Vextérieur, entre : 1° les Grands Orients possédant, confondue dans leur sein propre, l'autorité d'un Suprême Conseil ; 2g les Grands Orients ne possédant pas de Suprême Conseil; 3° les Suprêmes Conseils, élus ou non élus, possédant"dans leur juridiction des Ateliers de tels ou tête degrés ; et'-l" les Grandes Loges indépendantes, c'est-à-dire non soumises à un Pouvoir maçonnique distinct d'elles et accepté par elles. Ces différentes formes do l'exercice de la souveraineté maçonnique sont également, respectées par le Grand Orient, do France, pourvu que leur origine ait été régulière et; leur Tormation conforme aux traditions universelles de •. la Franc-MaçonnerieFait à. l'orient de Paris, le 29 mars.1888 (ère vulgaire). confiance entre les deux Puissances est réciproque, et qu'il s'agit, de part et'd'autre, de resserrer chaque jour ces liens fraternels et de les fortifier. C'est clair, cela. Par conséquent, il est de. toute évidence que, si l'une des deux Puissances vient à- trahir la confiance de l'autre, la rupture des relations s'opère de la façon la plus simple : il suffit à la Puissance-lésée de supprimer son Garant d'Amitié auprès de la. Puissance qui a mal agi vis-à-vis d'elle,. Or, si les membres du Grand Orient de France sont 'vraiment patriotes, quel outrage ont-ils pu recevoir plus sanglant que celui du toast; porté le 1.9 décembre 1892, à Naples, par Adriano Lemmi ? Ce grand-maître a déclaré dans son discours, et publié ensuite dans la revue qui est; l'organe du Suprême Conseil de Rome, que le démembrement de la France au profit de l'Italie fait partie du plan arrêté dans les hauts; conseils de de la Maçonnerie uniA'erseJle ; il a indiqué en des termes sur lesquels il est; iiujmssible de se méprendre, que c'est; de Nice et de la Corse que l;i France sera amputée. Cette déclaration est, nous le répétons, du 19 décembre 1892. ' Eh bien, ouvrons Y Ammaire officiel dit Grand Orient de France, année 1893, paru dans les premiers jours d'avril (l'année maçonnique commençant en mars), soif trois mois après ce toast an/i.français. Nous trouvons aux pages 78 et 86 la preuve flagrante que. cette déclaration du grand-maître italien, qui est le dernier des outrages pour tout français vraiment patriote, n'a jias ébranlé la confiance du Grand. Orient de France en Adriano.Lemmi, n'a. pas provoqué la rupture des relations fraternelles avec lui ! Page 78, on lit : Le Président, du GmseU de l'Ordre: FRÉDÉRIC OESMONS, 33" Garant d'Amitié du Grand Orient et Suprême Les Vice-Présidentsdu Conseil : Conseil d'Italie auprès du Grand Orient de AUGUSTE POVJLLE, 33". CHAULES FOOTAINAS, 33» — France: le F. •. Armand Croissant, 83°, archiLes Secrétaires du Conseil : tecte-vérificateur,3, rue Scheffer, à Paris.. PAUL VtGLOEK, 33e. —' HENRI BQIJGH.ERON, 33" M. 'Armand Croissant a donc continué à. être, Le Garde des Sceaux : ROBOLPBE BURGUKS, 33" aujnès du Grand Orient.de France, la persona Ainsi, il résulte aussi nettement que pos- grala, le garant de l'amitié (?) d'Adriano sible cru document ci-dessus que, lorsque deux Lemmi, grand-maître du Grand Orient et du Puissances maçonniques ont établi, l'une au- Suprême Conseil d'Italie. Page 86, on lit : près de l'autre, ce qu'en argot sectaire on nomme un Garant d'amitié, c'est'que ces deux Garant d'Amitié du Grand, Orient de France . Puissances (GrandsOrieiits, Suprêmes Conseils; auprès du Grand Orient et Suprême Conseil ou Grandes-Loges) ont contracté des relationsi. d'Italie .-le F..-, général Giacomo Sani, 33e, 'd'amitié. Il en. résulte encore que ce titre de député au Parlement, à Rome. .Garant d'Amitié n'est pas un. vain, titre, mais; On dira ce qu'on voudra, mais c'est violent. que le titulaire remplit de 'réelles- fonctions ; Ces choses-là doivent être divulguées. C'est que les relations fraternelles des deux Puis-- d'autant plus violent, que te général Sani, sances amies sont quotidiennes par l'intermé- choisi par le Grand- Orient de France comme I Garant d'Amitié auprès du Suprême Conseil " 'du Garant, lequel .est persona g rata ; que la t. • . COMPLÉMENT BE LA PUBLICATION « LE DIABLE AU XIXe SIECLE » 77. quelle manière passa des mains de -. italien dont le grand-maître est Lemmi, et, — § IX. De mains de Victor-Emmanuel la flotte des François II aux luide Lemmi, est auprès conséquent par Deux-Siciles, ainsi que les villes de Naples, de Gaëte, irrédentiste Crispij de caudataire même un un etc. — § X. La Maçonnerie ne prescrit pas seulement à ses adeptes militaires de s'entr'aider de la sorte ; à. outrance, un gallophôbe aussi forcené que mais elle le prescrit à tous ses adeptes, quelle que soit Crispi et Lemmi ! leur profession ou leur état. — § XL Troubles et Allons jusqu'au bout. désastres que doit souffrir la société humaine quand Pourquoi le Grand Orient de France, après ' ces prescriptions sont mises en pratique soit par les le discours de Naples, n'a-t-il jias rompu, pour- tribunaux, soitparles fonctionnairesdes administrations " quoi aujourd'hui encore, ne proclame-t-il pas publiques. la rupture avec Adriano Lemmi ? Avant d'examiner la moralité et les effets de • Parce qu'il ne le peut pas. ' Dans les simples Loges et... au dernier Cou- l'obligation que cou tractent les Maçons de s'enen tout et partout, jusqu'à devoir s'évent de l'a rue Cadet, des simples maçons, de tr'aider lancer au secours de leurs Frères qui, en temps de tenir nécessite prudence la qui à ceux « de guerre, se trouvent dans les rangs ennemis cachées les forces motrices de l'Ordre »', ont et font milieu des combats le signe de déau protesté contre le maintien des relations fra- tresse, citons quelques passages, pris dans les ternelles avec l'homme qui a juré et qui com- écrits et les discours des auteurs les plus estimés plote le démembrement-de notre pays ; mais dans l'Ordre, où ce principe est établi ; nous alpeuvent être sanc- léguerons ensuite quelques exemples empruntés ce sont là des paroles qui ne Conseil de l'Ordre. également à des auteurs renommés où. ce tionnées par aucun acte du Le Grand Orient de France, qui subit principe est mis en pratique, et nous finirons par voir les désastres que peut produire un tel l'amitié de Lemmi condamné en France'pour faire principe, une telle morale. Débutons par le F. vol et qui lui témoigne estime et vénération, Bouilly, qui fut longtemps Grand-Maître en fi français, Lemmi est obligé de subir encore an second de l'Ordre Maçonnique en France et qui de s'incliner devant lui. pour un oracle parmi les siens : « Entre • passe Celte honte a une cause, une raison secrète, Maçons,-dit le F.-. Bouilly, la puissance des liens que les 33us de la rue Cadet ne peuvent avouer fraternels est si forte, qu'elle s'exerce même que les intérêts de la patrie ont aux simples Loges et aux simples maçons : entre ceux c'est que, si Lemmi ne jiaraît. aux yeux des divisés. » Puis, s'adressant aux Maçons,, qui, en sont sou s les drapeaux, il ajoute initiés incomplets que comme grand-maître temps de guerre, paroles significatives : « Ne distinguez 'ni la italien seulement, il est, d'autre part, et en ces ni les uniformes; ne voyez que des Frères, réalité, chef souverain de la secte, placé au- nation songez à vos serments (1). » dessus de tous les rites, grand-maître.suprême et Le F.-. Lefebvre, d'Aumale, faisant la fonction de la Ira ne-maçonnerie universelle. d'orateur au Grand Orient de France, prononça, 11 leur faut donc, à tous, subir cet homme •à la fête solsticiale du 24 juin 1811, un discours taré et ennemi, de notre pairie ou démission- dont nous extrayons le passage suivant : « On objecte que toutes les industries étant, ner comme, maçons, d'une façon complète et comme les religions, libres et tolérées, les assoabsolue. ciations secrètes sont devenues inutiles. C'est une J.-B. Vernay.. erreur. D'abord, en fait d'industrie, le principe d'association en est le plus ferme soutien: il I*A, suffît, pour s'en convaincre, de jeter les yeux sur PRÉCONISÉE PAR LA FRANC-MAÇONNERIE(1) les compagnons de toutes les professions indus. trielles qui, une fois admis au compagnonnage, les climats les plus éloignés, se font Dangers et désastres pouvant résulter de parcourent de leurs Frères, et obtiennent de l'obligation contractée par les francs-maçons reconnaître l'ouvrage selon leurs professions, des secours de voler, ' sur le signal de détresse, au secours selon leurs besoins si éloignés qu'ils soient de ; de leurs Frères qui, en temps de guerre, se leur famille naturelle et de leur patrie, ils troutrouvent dans les rangs ennemis. vent une famille d'adoption qui les protège, les Sommaire. — § I. Théorie de cette obligation, éta- soutient et les console. Mais la Maçonnerie fait blie par les plus hauts dignitaires de l'Ordre. — § 11. bien plus, elle agit dans un cercle plus grand : ce Exemples de Maçons qui ont agi d'après ce principe.— ne sont pas seulement les hommes d^'ime seule § HT. Fait, arrivé près de Salamanque pendantla guerre unit, ce sont tous les hommes d'Espagne.—.§ IV. Autre l'ait arrivé près d'Almavez, profession qu'elledistinction d'état, d'âge ni de à la même époque. — § .V. Fait plus odieux encore entre eux, sans qui a eu- lieu au commencement de ce siècle à l'Ile de fortune. On a même vu sur des champs de bataille France. — § VI. Création d'un pavillon maçonnique des combattants, sur le point de s'égorger, se ' qui sert de'signal de. détresse. — § Vil. Ce pavillon,v faire un signe, s'arrêter... Car les lois inexoraest destiné à appeler le secours des Maçons qui, dans un bles de la guerre ont elles-mêmes fléchi sous combat naval, se trouvent-sur les vaisseaux ennemis. — la puissance maçonnique; et c'est, peut-être la § VIII. Dangers et désastres qui peuvent en résulter. preuve la plus palpable de son immense pouvoir. Oui, la guerre détruit les villes, les Etats,; (1) Cet article est la reproduction d'un chapitre de l'ouvrage La'• TRAHISON Franc—Maçonneriesoumiseau graïid.jov.r ile lajmhliaié, par M. AmandNe'ut: Bien que cet .ouvrage ait été publié en 18GG, nous>. ci-ovous que ce chapitre si intéressant est toujours d'actualité. (1) Mes récapitulations, par le F.-. Bouilly, cités dans le Globe, 78 hlîVUË MENSUELLE, îlELiGiEUSE, POLITIQUE, SCIENTIFIQUE c'est la destruction générale : et voilà ce que ni les rois, ni les citadelles, ni les grands capitaines ne peuvent faire pour arrêter ses ravages, un seul signe, Un seul emblème les suspend, un seul mot arrête le carnage. Mais, chose plus admirable encore : à ce signe vénérable, on a vu des combattants jeter leurs armes, se donner le baiser d'union, et, d'ennemis qu'ils étaient, redevenir à l'instant amis et frères, AINSI QUE LE LEUR PRESCRIVAIENT LEURS SER- . trouvé autrefois dans la ]oge. A peine s'applaudissait-il d'être assez loin de lui pour ne pas devoir l'attaquer, qu'il le voit entouré et blessé. FI oublie tout alors, se précipite vers lui, et le dégage, au risque de passer pour traître.-» (T. R, p. 52.) « Le même jour, deux jeunes officiers anglais commandaient une escorte qui conduisait plusieurs centaines de prisonniers français, dont les officiers se firent reconnaître pour" Maçons. MENTS(1). » Pour être fidèles à leur parole maçonnique", les D'après ces principes, les intérêts de la patrie officiers anglais se préparèrent à "les défendre doivent le céder à ceux de la loge ; au fort du contre les Prussiens, et « on aura de la peine à combat, le militaire Maçon doit se souvenir, non le croire (ce sont les propres paroles des Annades serments qu'il a faits à son souverain, à la les elles-mêmes), on aura de la peine à le croire, constitution de l'Etat et à son drapeau, mais des mais il est de toute vérité que le combat s'engaserments faits à la loge : les lois de la guerre, geait entre les vainqueurs (anglais et prussiens), d'où dépend le succès du combat et d'où peut quand la voix d'un général prussien le fit dépendre le salut de la patrie, ces lois, inexora- cesser. » (T. II, p. 54.) bles partout ailleurs, cessent de l'être quand deux Il n'y a personne qui ne voie quelle perturbaMaçons se trouvent en face. Les intérêts de la tion, quel désarroi des actions semblables, au patrie divisent les combattants, n'importe; les fort du combat, peuvent mettre dans une armée ; intérêts de la loge doivent les unir ; la Maçon- elles peuvent décider du sort de la bataille. Si nerie permet d'embrasser ceux que la patrie elles s'étaient reproduites à celles de l'Almà, ordonne de combattre ; que dis-je? leurs ser- d'Inkermann, de Magenta ou de Solferino, ou à ments maçonniques le leur prescrivent. Et qu'on l'assaut du fort Malakoff, qui sait quelle aurait le remarque bien, ce qui est prescrit à un Maçon été l'issue de ces batailles et de cet assaut ? Les est prescrit à cent, à mille, à tous; ce qui "est lois de la guerre, pas plus que la saine morale, prescrit à. un simple soldat Maçon, est prescrit à ne permettent de prendre la défense d'un ennemi l'officier Maçon, au général Maçon. contre ses propres gens ; elles ne permettent « Parmi nos Frères qui suivent les bannières pas de dégager, au milieu d'une furieuse charge de Mars, dit le F.-.Duplais (dans un discours qu'il de cavalerie, un ennemi entouré, au risque de à l'occasion-d'un banquet où quatre passer pour traître ; elles ne permettent jjas prononça loges dés plus renommées de Paris étaient réu- d'engager le combat contre ceux de son parti nies), je vois deux guerriers entraînés par leur pour être fidèle à, la parole maçonnique. aveugle fureur, se menacer de loin, agiter en Cependant, les Annales maçonniques qui rapleur main an glaive meurtrier; leur acharne- portent ces actions trouvent que ce sont là « des ment est au comble, la rage se peint dans.leurs traits qui honorent la Maçonnerie », et elles farouches regards, ils sont près de s'atteindre. ajoutent que « ceux qui ont agi de la sorte Cependant un sentiment secret les arrête : un croient n'aA?oir rempli que leur devoir, n'avoir signe, un cri, partant de l'un des combattants, suivi que leurs serments, n'avoir fait que mettre anéantissent la fureur qui les animait ; on les en pratique la morale de la Maçonnerie. » (P. ¥.) voit s'élancer l'un vers l'autre, mais c'est pour et 56.) se donner le baiser fraternel (2). » III II Citons encore d'autres faits que rapportent éga Voilà la théorie, voici la pratique. Ainsi que lement des écrivains de l'Ordre, d'une orthomaçonnique incontestée. l'avoue un Maçon distingué (3), « les dernières doxie voici d'abord un, arrivé en Espagne lors guerres européennes contre la France sont deEn la guerre qu'y firent les Français sous Nariches en exemples où l'assaillant baisse les poléon. Nous le rapportons d'après la Revue armes, où l'officier arrêta sa troupe, pour sauver maçonnique Lalomia (T. 11, p- 189) : un Frère qu'il aperçut sont l'uniforme. » «"Les deux armées (française et espagnole) Les traits que nous allons citer ont rapport à se trouvaient en face; de Salamanque. Un régila bataille de Waterloo et sont tirés des Annales ment français avait formé un carré ; mais à maçonniques des Pays-Bas, qui en rapportent peine 06116° exécutée, que plusieurs autres qu'il serait trop long d'insérer des balles évolution.avait-elle été vinrent assailet des boulets de canon ici : lir le carré. Le chef Dupuy est blessé mortelle« Le 18 juin, au milieu d'une furieuse charge ment mais, pour sauver le reste du régi; de cavalerie, un officier belge reconnaît devant il fit le signe de détresse. Le chef ennemi lui un de ses Frères d'armes, avec qui il s'était ment, l'aperçoit, et le carnage cesse aussitôt. Ceux qui peuvent se faire connaître comme Maçons sont (1) Procés-verbal de la fêle d'Ordre, célébrée par le (îr.-. 0.-, de (Tainuz) l'an de la vraie internés dans la ville voisine, sur leur parole France, le 0= jour du 4" mois lunaire lum.\ 5841. Voir le Globe, t. 111, p. «G. d'honneur ; des vêtements, de l'argent, toutes les (2) Voirle Globe, t. IV, p. 210. provisions nécessaires leur sont procurées, et (3) L'auteur de la brochure : Die Getjenwart und Zukunft der Freimaurerei in Beulschlaïul (p. 33). Leipzig, 1834. Voici le texte ces braves durent tout cela à la générosité d'un primitif: « Die letzten Europaiscben Kriege gegen Frankreicli sind reich an solchen lîeispielen, wo der feindlicbe Angreif seine homme qui n'avait avec eux d'autre lien que Wallon streckte, der officier seine eigene Mannschaft zuriickhiell, celui du serment maçonnique. » ijrn den erkanten Brader in den iniform des Feindes au scbohen. » COMPLEMENT' DE LA PUBL1 CATION « LIS DIABLE AU X1XU SIECLE" » 79 d'égarer une colonne ; on conçut dès tenté t suivante : et l'on découvrit sous ses vêtements soupçons, ^ instructions secrètes données par le général t « Les Maçons ne manquerontpas d'exalter la des Cuesta. Je me rendis dans son cachot. magnanimité du général espagnol envers les espagnol < ] avait été condamné à mort et se montrait récompagnons d'armes du commandant Dupuy. Il 11 me demanda seulement tout ce qui était i « Voilà, diront-ils, un exemple de là magnant- signé. « mité du Maçon envers ses frères ! Voilà le inécessaire pour écrire à sa femme et à ses Son nom était Santa-Croce. Apres quoi « respect que nous avons pour les lois naturelles .enfants. .< « de l'humanité ! » (1) Quant à nous, simples iil me donna la main, fit l'attouchement maçonprofanes, nous ne voyons dans la conduite du nique i ; et lorsqu'il eut reconnu que j'étais" un frère, il me donna le nom de libérateur. Je général espagnol qu'un parjure. » N'avait-il pas juré de défendre sa nation, d'o- m'adressai ensuite à mon major, le baron Jamin, béir à ses chefs et, partant, d'anéantir l'ennemi à; qui je décrivis en termes chaleureux ce qui qui souillait de sa présence le sol sacré de la venait de se passer, et j'eus le bonheur d'exciter patrie ? Ces soldats Maçons qu'il a épargnés ses sympathies. « Suivez-moi,, dit-il, allons n'auront-ils pas, peu de temps après, com- trouver le général Barrois, et songeonsau moyen battu la brave nation espagnole et contribué de sauver ce malheureux. » Je répétai mon récit ainsi à faire prolonger uqe guerre aussi cruelle au général. Celui-ci s'empressa de se rendre qu'injuste ? Que de malheureux Espagnols se- auprès du maréchal Victor, d'où il revint bientôt ront peut être tombés plus tard sous le sabre de en nous annonçant que YEspagnol ne devait p>as ces soldats épargnés par la fausse générosité êtrejugé par 'un conseil de guerre, mais être d'un général ennemi ! C'est ainsi qu'en se mon- considéré comme un prisonnier ordinaire. » Voici ce que j'ai lu dans un journal anglais : trant bon Maçon, il a trahi sa patrie ; c'est ainsi qu'en accordant la vie sauve à des ennemis, il a « Au nombre des Espagnols qui ont rendu les fait massacrer ses compatriotes. Et qu'on n'ob- plus éminents services à leur patrie, il faut jecte pas que le général espagnol a fait preuve placer le célèbre Santa-Croce, qui, après avoir d'humanité en épargnant des ennemis ; qu'on ne été renfermé dans la Citadelle de Ceuta, a eu le dise pas qu'en blâmant sa conduite en cette cir- bonheur de s'échapper (1). » constance, nous montrons des instincts sangui« Ainsi, voilà qui est clair, dit encore M. Gyr. naires. Nous répondons que le serment fait au Un espion qui, d'après les lois de la guerre, "est drapeau impose des devoirs dont, le uon-accom- condamné à être fusillé, un homme qui avait plissement constitue un parjure. Nous disons rendu d'éminents services à la cause de son que la guerre a ses lois horribles, il est vrai, pays, c'est-à-dire, en d'autres termes, qui avait mais reconnues par tous les peuples, lois d'a- fait aux Français un tort considérable, Santaprès lesquelles la destruction d'un bataillon Croce échappe à la mort par l'attouchement carré n'a jamais été considérée comme une bou- maçonnique, désouvreun frère dans son ennemi, cherie humaine, du moment qu'elle est néces- voit violer en sa faveur les lois de la guerre, est saire au succès de la guerre, et que l'ennemi, transféré dans une citadelle au lieu d'être passé supposé injuste dans son agression, ne veut pas par les armes, et puis a le bonheur d'échapper ! déposer les armes. Sans aucun doute, ce bonheur ne fut pas dû à aveugle hasard, mais aux intelligences et au un IV dévouement de ses frères. Cette supposition Voici un autre fait de même nature. Le n'est pas sans fondement. Après avoir violé une F .-. Marinier, qui en fut l'auteur, le rapporte lui- première fois le serment fait au drapeau, les chefs Maçons devaient, pour être conséquents même de la manière suivante : avec eux-mêmes, ne rien négliger pour pro« Lorsqu'en IS08, le premier corps d'armée passa le Tage, près d'Almarez, sous le comman- curer à leur Frère les moyens de s'échapper. dement du maréchal de Rellune, je commandais Double parjure, dont les conséquences auront une compagnie de voltigeurs du 24° régiment de été funestes aux troupes françaises. Santaligne, qui formait l'avant-garde. Parmi les habi- Croce, que l'on affecte de représenter comme un tans de l'autre rive, auxquels je m'adressai pour homme de haute naissance et d'une intelligence obtenir des renseignements, un homme d'une supérieure, aura continué de rendre à sa patrie belle figure et d'une stature colossale attira sur- d'éminents services, soit en continuant son rôle tout mon attention. Il portait les vêtements d'un d'espion, soit en nouant des Rapports avec des muletier, qui contrastaient singulièrement avec Anglais, soit enfin en maniant ce terrible mousson port majestueux, et il répondait à toutes mes quet qui abattit des milliers de Français dans les questions avec une précision et une clarté qui embuscades des Guérillas (2). » annonçaient une grande présence d'esprit. Tout V son extérieur avait quelque chose . de chevaleCitons un autre fait plus odieux encore, arrivé resque. Je le donnai à un officier de l'état-major comme guide à travers les montagnes. Dès le au commencement de ce siècle à l'Ile de France soir du même jour, j'appris que ce guide avait (Maurice), au temps que le général Decaen y commandait. Le voici, tel que le journal le Franc(1) Ce que M. (îyr suppose comme devant probablementavoir eu lieu est réellement arrivé : dans un discours que le F r: Ni- j Maçon le rapporte : velle prononça dans la, loge des Cosmophiles, l'action dé Dupuy «"A cette époque, il y avait à Maurice, comme est représentée comme un beau trait de clémence, uu acte d'hu- i manité, un Irait héroïque. Le F.-. Nivelle s'extasie à cette occa j; prisonnier de guerre, un capitaine auglais sion devant la Maçonnerie, en s'êcriant 0 merveilleuse, ô suM. G-yr, en citant ce passage, fait la remarque : « blime institution I » et finit par lui décerner le titre de Reine des associations bienfaisantes. (Voir le Globe, t. ], p. G2.) (1) 1 (2) Voir le Globe (t. III, p: 483). La Franc-Maçonnerieen elU-même, ]). 100. 80 BEVUE MENSUELLE, RELIGIEUSE, POLITIQUE, SCIENTIFIQUE nommé Owen. 11 avait été enfermé dans un des pavillons de la maison qui se trouve aujourd'hui être celle de la famille d'Epinay, rue du Rempart. Ennuyé de sa réclusion, et voulant respirer pendant quelques heures l'air de la liberté, il attacha un soir des draps à la fenêtre, et il fut bientôt'dans la rue... Malheureusement pour lui, il rencontra une ronde de police, il fut arrêté,, mais seulement après un combat prolongé, dans lequel plusieurs gardes-police furent blessés le capitaine Owen qui était armé. par Qu'on juge de la colère du général Decaen. « Prisonnier de guerre, le capitaine Owen avait non seulement rompu son ban, mais blessé des agents de l'autorité dans l'exercice de leurs fonctions. Le capitaine Owen fut renvoyé devant un conseil de guerre et était exposé à une condamnation à être passé par les armes. «. Il fallait à tout prix, pour sauver sa vie, obtenir du gouverneur que le capitaine ne comparût pas devant le conseil de guerre, où, d'après les lois militaires, sa condamnation était certaine. Des démarches furent faites, mais restèrent vaines. Le général Decaen voulait faire un exemple rendu nécessaire par suite de la grande quantité de prisonniers anglais dans le pays. « Grâce au ciel, le capitaine Owen était Maçon. La loge dé ïa Triple Espérance, informée du fait, se rendit en députation au gouvernement. Le général Decaen était lui-même Maçon. Le capitaine Owen fut sauvé et mis en liberté sous la caution de l'atelier (1). •» Ainsi, bien qu'un exemple fût nécessaire, le prisonnier de guerre qui, pour respirer pendant quelques heures l'air de la liberté, avait blessé à main armée plusieurs gardespolice dans l'exercice de leurs fonctions, fut sauvé et mis en liberté. Nous laissons au jugement du-lecteur l'appréciation d'une morale qui, aux intérêts de toute une colonie, préfère les intérêts d'un simj)le Maçon gravement coupable, coupable dJavoir blessé à main armée des agents de l'autorité dans l'exercice de leurs fonctions. Cependant ces faits immoraux, ces actions subversives non seulement de toute discipline militaire, mais encore de tout droit et de toute justice, la Maçonnerie les approuve, elle loue ceux qui les commettent,- elle déclare qu'ils ne font que leur devoir, elle prononce qu'ils ne pourraient agir autrement sans forfaire à la fraternité et à l'honneui maçonniques. SUPREME CONSEIL DU 83e ET DERNIER DEGRÙ Grande Loge centrale de France, rite écossais ancien accepté (Extraits des délibérationsdu Suprême Conseil de France, séance du 8" jour de la lune Ya.r, second mois de l'an de là grande lumière 5842 (18 avril 1842.) Art. 3 : « Tout capitaine Maçon est autorisé à arborer, en cas de danger, un" pavillon maçonnique à ses mâts. Ce pavillon doit, être carré et ainsi dessiné en bleu sur fond blanc : DEUX MAINS ÉLEVÉES ET SERREES EN SIGNE DE DETRESSE, AVEC LA CROIX AU-DESSUS (1). Art. 4 : « Ce pavillon, ainsi décrit qu'il vient d'être dit, couvre tout l'équipage et appelle le secours de tout Frère qui peut l'apercevoir: ne pas voler à ce signe, c'est forfaire à la fraternité et à l'honneur maçonniques. Art. 7 : « La partie de ce décret qui regarde l'établissement, et la fixation du pavillon sera signifiée à nos ateliers et à nos Frères de tous les rites et de toutes les obédiences. « Signé à la minute : le comte de Chabrillant, comte de Monthion, Allegri, Guifirey, comte de Fernig. comte Decazes. « Par ampliation : Le chef du secrétariat par intérim. « DESFAMMES. » VU Je le sais, la Maçonnerie, pour s'innocenter, prétendra que ce jpavillon de détresse n'est pas destiné à être arboré dans un combat naval, mais à servir dans d'autres cas <.ù un Frère pourrait avoir besoin du secours de son Frère. M. Eckert a prévu- cet échappatoire et y a répondu d'avance. « Le pavillon de détresse, ditil, a évidemment un sens pratique. Or, il ne peut en avoir un tel s'il n'est destiné aux combats sur mer. Car, en dehors des combats, il y a des signes comremionnels qui, reconnus par le droit des gens, obligent quiconque les aperçoit à porter secours, et auxquels tout honime "d'honneur s'empresse d'obéir. Que si les Maçons ont besoin d'avoir un signal particulier pour,- en dehors d'un combat naval, répondre aux signes de détresse, c'est qu'ils ne respectent pas le droit des gens et qu'ils sont mauvais citoyens. Or, comme les Maçons repousseront cette supposition, il ne leur reste qu'à avouer que leur pavillon spécial de détresse n'a été créé que pour le cas d'un combat naval, vu que pour VI tous les autres cas il existe des signaux convePour constater cette étrange morale, nous nus. » Or, s'il est vrai que ce pavillon est destiné aux donnons ici un document authentique, émané de l'autorité centrale qui. régit la Maçonnerie combats, voici la conduite que la Maçonnerie française du Rite écossais. A cause de" son ex- prescrit à ses membres, voici l'action qu'elle trême importance, nous en reproduisons tex- leur impose. Un Maçon quelconque (capitaine, tuellement trois articles, les seuls que lé journal pilote, amiral ou tout"autre), dès qu'il aperçoit le le Globe ait jugé à propos de communiquer au (i) l'n journal parisien, le Monde Mnnmnigne, rapporte, dans sa public. Les voici, d'après le journal, le Globe livraison de septembre 1SG2, qu'en Allemagne la (irandé-l.ogede Hanovre' a porté un décie! à l'instar de celui du Suprême Conseil Franc-Maçon (t. IV,-p. 161) : rétablissement Le Franc-Maçon. G"'" an., p. GR. Ce journal n'indique pas l'année où ce fait est. arrivé: il se borne à marinier qu'il a eu lieu en 18.. (1) . d'un pari.llon île détresse. Ce journal repour marque à celle occasion que, si le décret du Suprême Conseil n':\ pas eu toul son ell'ct en Franco, il faut peut-être l'allribuei' à la. croix qui s'y Irouve et qui. comme Je dil ce journal, n'est ancunemenl un signe maçonnique. COMPLEMENT DE LA PUBLICATION- « LE DIABLE AU XIXe SIECLE » pavillon de détresse sur un vaisseau ennemi, y doit porter secours au Maçon qui réclame son secours, il doit cesser de "combattre dans ses propres rangs, et, pour aider son Frère de loge, il doit faire! cause commune avec.Feiinerni. Ce Maçon se trouve en face de deux pavillons : il a devant lui le pavillon ennemi que ie serment de fidélité qu'il a prêté à son souverain t'oblige de combattre ; il a devant lui le pavillon de détresse d'un Frère que son serment de fidélité à la loge l'oblige de secourir. En face de ces deux pavillons, entre ces deux serments, l'hésitation même ne lui est pas permise : il doit, sans la moindre perplexité, trahir le pavillon de son souverain et de sa nation. Car, comme le dit expressément le F.-. Lefebvre, d'Aumale, les lois inexorables de la guerre doivent fléchir devant la puissance maçonnique. VIII- telle ou telle place, Cherbourg ou Anvers, par exemple ? N'est-il pas à craindre qu'un jour, malgré de redoutables fortifications, une place, une citadelle soit livrée sur une simple sommation, comme le fut'en 1793 Mayence, le boulevard de l'Allemagne, ou qu'elle ne capitule, peut-être même avant d'être sommée, comme capitula Malte, le boulevard de la chrétienté en 1798 ? Quand, ainsi que le veut le F.-. Rouilly, le militaire ne distingue plus la nation ni les"uniformes, quand il songe à des serments autres = que ceux qu'il a prêtés à la nation qu'il sert et au drapeau sous lequel il combat, quand il se croit permis de faire fléchir les lois inexorables de la guerre ; alors les places même imprenables peuvent en moins d'un jour passer en d'autres mains et changer de maîtres sans siège, sans sommation, comme cela arriva plus d'une fois dans les guerres de la Révolution française. « Dans la guerre de la République, dit M. Barruel, des chefs sans expérience et sans mérite décon, certèrent la sagesse et les mesures des héros les plus consommés dans l'art militaire. Alors, dit-il, des hordes carmagnoles et des guerriers d'un jour célébrèrent leur :entrée triomphante dans un grand nombre de proAÛnces ; alors toute la valeur, toute la discipline des légions d'Autriche, de Hongrie et de Prusse, depuis tant d'années instruites à manier les armes, élevées dans les camps par de grands capitaines, devenaient inutiles, et les citadelles, malgré l'art des Vauban et des Coëhorn, s'ouvrirent à l'aspect seul de ces nouveaux vainqueurs (1). » à quel danger toute une flotte, toute une armée sont exposées, quand au jour du combat, à l'heure de la lutte, au moment critique qui. décidera du sort de la bataille, des militaires changent de pavillon ou abandonnent leur drapeau et fraternisent avec l'ennemi? Se conduire de la, sorte, n'est-ce pas commettre le crime de félonie à l'égard du souverain, trahir les iutérêts de la patrie, concourir à la perte de la .bataille et parfois même compromettre l'existence de l'Etat? Cette éventualité est d'autant moins impossible, que, d'après les principes maçonniques, les officiers et les généraux, tout autant que les simples militaires, doivent, sans égard pour le serment qu'ils ont. fait au prince, tenir le serment, prêté .au Vénérable. Comme nous l'avons entendu de là. bouche du F.-.Lefebvre, l'obligation de la fraternité maçonnique lie tous les Maçons sans distinction : par conséquent, les chefs de l'armée aussi bien que les simples soldats. Nous avons entendu aussi le F.-. Rouilly, parlant de la-puissance de la fraternité entre les membres de la loge, s'adresser à tous les Maçons indistinctement, sans égard pour le grade qu'ils ont ni pour le poste qu'ils occupent. Ce ne sont donc pas les soldats seuls sur qui cette puissance doit s'exercer, ils ne sont pas les seuls qui, en vertu de leur fraternité de loge, doivent s'unir à ceux dont ils sont divisés en vertu des intérêts de la patrie ; ce n'est ni aux soldats, ni même aux officiers seuls que les serments maçonniques prescrivent de faire fléchir les lois de la guerre, de s'arrêter au milieu de la lutte sanglante des combats ; les généraux des armées de terre, comme les amiraux des flottes, comme les commandantsdes villes, comme ceux des citadelles, tous, au signe vénérable de la Maçonnerie, doivent, ainsi que leurs serments le leur prescrivent, d'ennemis qu'ils sont redevenir amis ; tous doivent se donner le baiser d'union; tous, à ce signe, comprennent qu'au lieu d'ennemis à combattre, ils n'ont devant eux que des Frères à embrasser. Avec de tels principes, à quoi servent les armées les plus nombreuses et les mieux organisées ? De quelle utilité sont les places fortes et les citadelles ? Vaut-41 la peine dé sacrifier tant de millions pour fortifier telle ou telle citadelle, Qui [ne voit 81 IX. Eh, qu'avons-nous besoin de recourir à des faits d'une date si éloignée ? N'avons-nous pas vu dernièrement, dans la guerre entre le Piémont et les Deux-Siciles une série d'événements qui ne peuvent s'expliquer que par la trahison et le parjure d'hommes qui, pour être fidèles à d'autres serments, violent ceux qu'ils ont prêtés à leur souverain et à leur patrie ? « Qu'avons2ious vu en Italie?disait. M. Rogier, ministre des affaires étrangères en Belgique : une poignée d'hommesaudacieux déclarent un jour que dans quelques semaines ils se seront rendus maîtres d'une partie de l'Italie, et ce qu'ils disent, ils le font. Et nulle part ils ne rencontrent de résistance sérieuse ; les murailles tombent, les villes s'ouvrent, les trônes s'écroulent devant eux (2). » Nunziante livre au Piémont ses régiments. Persano, sa flotte, et Liborio Romano, la capitale. Ainsi que le dit M. Barruel, en parlant des Français, devant Malte en 1798, il n'y avait là que des Frères à embrasser, et non des ennemis à combattre. Et il en était de même pour les Garibaldiens et les Piômontais, lors de leur facile conquête du royaume des Deux-Siciles. La fraternité, qui régnait entre les membresdes sociétés secrètes des deux camps, avait tout réglé d'avance, au point qu'un jour on annonça par méprise la victoire avant le combat. Ainsi, une dépêche télégraphique de Turin, datée du 3 novembre 1860, faisait connaître l'entrée des (t) Mémoires, etc. t.,IV, p. 349.' Annales parlement. (Chambre des représentants).'séance fin" décembre 1801, p. ?8. 21 (2) 82 BEVUE MENSUELLE, RELIGIEUSE, POLITIQUE, SCIENTIFIQUE Piémontais dans Mola-di-Gaeta, entrée qui ne se telle morale? D'abord, si l'on admettait ces prin1 fit que le lendemain, à cause d'un empêchement cipes, quelle grave atteintel'ordre judiciairen'en « imprévu dont on n'avait pas été averti à Turin. souffrirait-il pas? et à quoi se réduiraitla justice : Certaines combinaisons avaient été préparées elle-même ? Le juge ne doit-il pas être exempt < longtemps d'avance, comme l'atteste M. le lieu- de tout engagement particulier qui pourrait < tenant-général Chazal3 ministre de la guerre en entraver la liberté et l'indépendance de son jugeBelgique, qui prononça au Sénat, dans la séance ment ou qui pourrait faire suspecter son intédu 4 mai 1861, un discours dont nous extrayons grité ? M. de Gerlache, premier président de la le passage suivant : « J'ai voulu savoir ce qui Cour de Cassation de Bruxelles, traçait en peu s'était passé à Gaète ; j'y ai envoyé des officiers, de mots et la haute importance de la justice et la noble mission des corps judiciaires, lorsque, en r et nous avons appris que la place s'était rendue à la suite de désastres causés par l'infamie et complimentant le roi à i'occasion du nouvel an 1860, il lui adressa ces belles paroles : « Sire, la • la trahison. Il paraît avéré que l'officier qui avait construit le principal magasin à poudre de justice est l'ancre qui affermit les royaumes et la forteresse, avait toléré des fraudes et des les empires au milieu des agitations des partis et malfaçons dans l'exécution de la maçonnerie. des passions qui les divisent, et trop souvent les Pendant le siège, cet officier a passé à l'ennemi, ébranlent. La justice, qui est la même pour tous, et c'est sur ses indications et sur celles d'autres dans tous les temps et sous tous les régimes, ne transfuges que les assiégeants ont dirigé fe feu connaît que le droit et la loi. Mais les lois ne sur le magasin et sont parvenus à le faire sont rien, si elles ne sont invariablement exécutées dans l'intérêt général. Saint François de sauter (1). » Nous n'avonsjusqu'à présent considéré la mo- Sales présente la justice comme la plus belle de rale de la fraternité maçonnique qu'au point de toutes les vertus, comme la vertu tout entière, vue militaire. Mais ce né sont pas les militaires descendue du ciel et née de Dieu. « Elle est, ditseuls que lie cette - fraternité ; ce ne sont pas, il, le lien du monde, la paix des nations, le soucomme le dit le F.-.Lefebvre, les hommes d'une tien de la patrie, la sauvegarde du peuple, la seule profession que la Maçonnerie unit : tous force d'un pays, la protection du faible, la consoses affiliés, quels que soient leur âge et leur lation du pauvre, l'héritage des enfants, la joie fortune, leur état et leur position sociale, elle de tous les hommes et l'espérance du bonheur les unit comme autant de membres en un seul éternel pour ceux qui l'administrentdignement. » corps ; elle ordonne à tous d'être fidèles aux seiv « Qu'est-ce qu'un juge, disions-nous dans la ments faits aux chefs de la loge plutôt qu'aux Pairie, de Bruges, si ce n'est l'hommevertueux, serments faits au prince et à la patrie; elle veut l'homme probe, l'homme inaccessible à toute que quiconque est affilié à l'Ordre, n'importe son considération étrangère, à tout esprit de parti, à état ou sa position, défende par tous les moyens toute, prédilection pour les personnes et les docpossibles les intérêts de ceux qui appartiennent trines, et se préoccupant uniquement du vrai et a la loge, préférablement aux intérêts de ceux du juste ? Peul-il y avoir chez le juge, appelé à qui ne lui appartiennent pas. prononcer sur les plus graves intérêts de Et pourquoi, si l'on veut être conséquent, n'en l'homme et de la société, la moindre place pour serait-il pas ainsi? Pourquoi un Maçon, pour sau- l'esprit de parti ? et quelle garantie l'homme lié vegarder les intérêts d'un Frère de loge, ne par ses serments de fraternité peut-il offrir aux pourrait-il pas, ne devrait-il pas sacrifier les justiciables qui mettent leurs intérêts entre ses intérêts d'un individu ou d'une famille ? S'il est mains ? A qui, plus qu'à un juge importe-t-il. vrai que la puissance des liens maçonniques d'avoir toujours et partout cet ànimus in coasuest si forte qu'elle s'exerce même sur ceux que lendo liber, cette liberté qui ne flatte ni ses proles intérêts de lapalrie ont divisés, s'il est .vrai pres passions ni celles d'autrui et ne s'inspire qu'il n'y apas jusqu'aux lois inexorables de la jamais que de nobles sentiments ? guerre qui ne fléchissent sous la puissance « Mais cette liberté existe-t-elle chez le maçonnique, s'il est vrai, enfin, qu'au fort d'une Maçon ? La confiance des justiciables en de bataille, au milieu d'une furieuse charge de pareils magistrats est impossible ; les garanties cavalerie, un Maçon, pour sauver un Frère de d'impartialitédisparaissent ; la justice n'est plus loge, peut se précipiter sur l'ennemi, combattre cette divinité tenant sa balance égale entre les . ses propres Frères d'armes et s'exposer à partis, et portant le bandeau sur les yeux pour contribuer à la perte d'une bataille, à la perte ne point distinguer entre les hommes sur les q nels même d'une patrie, dont le sort quelquefois son arrêt va se prononcer ; sa balance porte un (comme à Waterloo) peut dépendre de l'issue de poids que la passion jette toujours dans l'un des la bataille ; si tout cela est vrai, disons-nous, il plateaux ; son bandeau est troué, et un oeil doit être à plus forte raison, if doit être permis à malin distingue adroitement si c'est un adverun Maçon, juge et fonctionnaire de l'Etat, d'agir saire ou un partisan que l'arrêt doit atteindre. pour le même motif contre les intérêts d'un Que devient alors la dignité d'un tribunal, la individu, d'une famille et même d'une province. sentence d]un juge, le respect de la chose jugée, Cela est logique. l'intérêt social'tout entier ?» (1) Dans un tel état de choses, les juges ne sont XI plus juges, ils sont partie; ils ne rendent pas des Mais aussi quels [désordres et quels désastres arrêts, ils rendent des services. Aussi, M. Eckert ne doivent pas découler d'un tel principe, d'une démontre-t-il, dans plus d'un endroit de ses ouvrages, que la Maçonnerie est incompatible (1) Annales parlement. (Chambre des représentants.) Séance du,. 21 déc, 18G1, p. 28. ': .1 ' (!) La Patrie, de Bruges, 29 octobre 1858. avec la fonction de juge. « Où en serions-nous réduits,, s'écrie-t-il, si, par les serments de la politique de l'Ordre, tous les sièges de la magistrature étaient le partage exclusif de la Maçonnerie ? Alors le pouvoir judiciaire serait séparé de l'Etat et passerait aux mains d'une personne morale ; il dépendrait non d'un Etat particulier, mais d'un Etat universel. » (1) Outre qu'on verrait des avancements scandaleusement rapides et que rien ne peut justifier, la magistrature judiciaire, ce corps que, dans tous les pays civilisés, on regarde comme le dernier boulevard de l'indépendance et comme l'obstacle à la tyrannie, ce corps serait asservi aux passions des partis. Lorsque, dit M. Mesnard, la justice s'abdiquant elle-même, tombe des hauteurs de la loi dans la bassesse du dévouement, le mal est grand et dépasse tout ce que peut redouter la prévoyance humaine (2). S'il fallait un jour en venir là, nous serions pires qu'en Turquie et en Chine, où la vénalité des juges est si commune. Là au moins il n'y a, pas de société exclusive ; la justice ne s'y vend et ne s'achète que d'individu à individu. Mais dans les pays chrétiens ce serait .bien autre chose: le jour où la fraternité maçonnique y ferait invasion dans les tribunaux et "dominerait dans le sanctuaire de la justice, les intérêts de plus de quatre millions dé belges dépendrait des neuf mille Francs-Maçons Belges, et en France les intérêts de plus "de trente-cinq millions de Français dépendrait des vingt-cinq mille Maçons français. 83 « LE DIABLE AU XIXe SIÈCLE » COMPLÉMENT DE LA PUBLICATION les Etats sont minés dans leurs fondements ; ainsi l'égalité des droits n'est qu'un leurre (1). » Il faudrait une oblitération entière du sens moral pour ne pas voir où mènent de tels principes. Si jamais il prévalent, ils n'aboutiront à' rien moins qu'à la dissolution de la société. Armée, administration, tribunaux, toutes les institutions légales tomberont comme du bois ATermoulu. L'Etat croulera, et la société sera ensevelie dans une immense catastrophe. XII Puis, que deviendrait l'administration de l'Etat ? «. La Maçonnerie, dit M. Eckert, par suite du serinent de là fraternité ou d'une décision des loges hisse ses adeptes à toutes les places de .l'administration et écarte tous les citoyens non initiés. Le Maçon qui occupe une position civile est sommé de "se rapppler le serment devenir en aide à son frère, et celui qui est initié à un grade supérieur protège ses simples Frères, selon que le commande l'intérêt de l'Ordre... C'est ainsi que l'Ordre parvient à faire entrer ses adeptes dans toutes les places communales, qu'il se constitue. le gérant et l'organe de la commune, qu'il dispose réellement de la puissance du peuple. Donc, conclut M. Eckert, l'Ordre maçonnique tient dans les mains toutes les autorités du gouvernement; il renverse les bases de l'Etat et de la société ; il proclame l'égalité des droits de-tous les citoyens, tandis qu'if a une préférence marquée pour ses membres ; il distribue à ses conjurés toutes les places de l'Etat, des écoles et des communes. Ainsi (1) La Fr.-M., dans sa véritable sinnificalion, etc., 1.1, p. IJA. (2) Ces réflexions sont tirées du Journal de Druxelles. 18 bre 1860. — Ce Journal ajoute : « Les annales de l'Ordre novemmaçonrévèlent Des à cet égard les laits les plus étranges. nique nous nommes coupablesde crimes avérés, de complots contre la sûreté de lEtat, tombent entre les mains de la justice, et on les déclare innocents, ou d'invisibles mains brisentleurs chaînes et les rendent a la liberté. Ils trouvent des amis, dés complices partout, parmi leurs juges, parmi les plus hauts fonctionnaires, minisires, généraux, gouverneurs; ils en trouvent parmi leurs geôliers au fond de leur prison. Tout le monde leur vient eu aide nom redouté de la ïrane-Maç.onuerje. C'est ce qui résulte de la au vie de Jean AVit, dit von Uoriïng, écrite par lui-même, dont on trouve 1-analvse dans 1 ouvrage de M. l'abbé Gyr, La Fr.-M. en elle-même, p. 107 et suiv. L'ALPHABET DUIMAGISME PAUADI&UE DIT ALPHABET DES MAGES 13'EGYPTE de protestation des hautsmaçons américains, on a vu que les Palladistes se servent, pour marquer leurs divisions d'un document,' des lettres d'un alphabet magique secred,: Ailioïm, Beïnthin, Gomor, etc. D'autre part, Je volume que M. À.-C. De la Piive vient de faire paraître parle de cet alphabet (page 688) et; indique que, chacune de ses lettres ayant une valeur numérique secrète, on s'en sert, dans la haute-maçonnerie pour faire certaines combinaisons de chiffres, connues des parfaits initiés seuls. C'est ainsi que, dans la correspondance entre chefs, lorsque Ton ne croit pas indispensable de se servir d'hiéroglyphes, on remplace les noms de personnes par un nombre, qui. équivaut au total des lettres selon leur valeur dans l'alphabet magique. •le peii.se donc qu'il sera intéressant, pour les lecteurs de la Bévue Mensuelle,de connaître dès à présent ce curieux alphabet secret de la hau te-maconnerie. 11 se compose de vingt-deux lettres, dont les noms sont : Athoïm, Beïnthin, etc., et dont la valeur particulière est inscrite dans le tableau Du us la Ajoute suivant : Athoïm..... représente : A Beïnthin.... Gomor Dinaïn Eni Ur.... Zaïn Hélétha Théla Ioïthi Caïtha Luzaïn Mataloth ... Nain........ Xirôn Olélath Pilon Tsadi — — — — — — — — — — — — — — •— — — — B G D E U, V.. Z H Th.... I,J,Y. G, K.. L M. N X.,.... O F, P.. Ts Q R Quitolath... Rasith — Sichen.. S — Thoth T.,... — Chaque lettre a, en outre, ui (1) et vaut : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 — 10 — 20 — — . 30 40 — 50 — 60 . — 70 — 80 — 90 — 100 — _. 200 — 300 ^- 400 hiéroglyphe — — — — — — — La Franc-Maçonnerie dans sa véritable signification, etc- {t. ], p. loi).) 84 MENSUELLE, RELIGIEUSE, POLITIQUE, SCIENTIFIQUE JHÈV-UE correspondant, un secret, un nom symbolique et une devise. Ainsi, pour ne parler ici que des noms symboliques, en voici la nomenclature : La lettre ATHOÏM se nomme le Mage; BEITHIN, la Porte du Sanctuaire occulte ; GOMOR, Isis ; DINAIN, la Pierre cubique ; ENI, le Maître des Arcanes ; UR, les Deux Roules ; ZAIN, le Cha*d'Osiris ; HÊLÉTHA, Thémis ; THÊLA, la Lampe voilée ; TOITHI, le Sphinx ; CAITIIA, le Lion dompté ; LÙZAIN, le Sacrifice : MATALOÏIT, la Fauloe ; NAIN}/C Génie Solaire ; XIRON, Typhon ; OLÉLATII, la Tour foudroyée ; PILON, l'Etoile des Mages ; ÏSAUI, le Crépuscule ; QUITOLATM, la Lumière resplendissante ; RASITH, le Réveil des Morts ; SICI-IEN, le Crocodile ; THOÏH, la Couronne des Mages. . J'expliquerai, plus tard, soit dans un fascicule du Diable au XJXV Siècle (quand j'en serai à la onzième partie : le Palladisme, culte organisé de Lucifer), soit au besoin dans la Bévue Mensuelle, tout ce symbolisme étrange et vraiment diabolique (1). Je donnerai les hiérogjyphes, les secrets de chaque lettre, leurs devises respectives. Une devise, pourtant, va faire comprendre tout de. suite que cet alphabet est. nettement luciférien. La devise de la lettre ïuorii. nommée ht Co:tironne_ des Mages... est celle-ci : « L'empire du monde appartient à J'Empire de Ja Lumière, et l'Empire de la Jmmière est Je trône que le Dieu-Bon réserve à la volonté sanctifiée. » Néanmoins, pour aujourd'hui, je dois me borner à expliquer l'emploi de la valeur numérique des lettres de l'alphabet magiquedans Ja correspondance des hauts-maçons. Je citerai quelques exemples, afin d'être bien compris. Lemmi, en dehors du nom de Simon sous lequel il est désigné depuis le 20 septembre 1893, est appelé plus souvent : 461. En effet : A vaut D — R— 1 " — A — N — 0 — L — E — M — M — 1 — Total : ] 4 200 10 1 • 50 70 30 5 40 40 10 461 (1) Au cours de mes voyages, il m'arriva, dans triangle, d entendre une conférence, dont l'annonce avait en le un don de m intriguer vivement. « Conférence sur" l'Alphabet », disait la voûte affichée dans le parvis. Ce litre, suivi du nom de la uni devait prendre Ja parole, me décida à assister-à la personne je tenue; demandais ce qn'on pouvait bien dire à. propos de l'alphabet niaisme ie connaissais de réputation l'orateur comme capable de rendre;intéressants les sujets les plus insignifiants en apparence, .l'eus, en ell'ot une des plus profondes surprises de ma. vie. .le n'avais pas soupçonne jusqu'alors (juel parti pouvaient.tirer dé leur alphabet,, aui De môme, Cardncci est désigné par le nomh: bre 669, puisque : G vaut 3 ; I, 4; 0, 70; S, 3i 300 ; U. 6; E, S ; C, 20; A. 1 ; R, 200; D, 4 ; L (5; C, 20; C, 20; I, 10; nombres dont Je U, total t( est bien G69. J7loquet devient; Monsieur 1.255, et Sophie \Walder est .Mademoiselle 725,- en vertu du même calcul : C vaut 20 H — 8 A — 1 R — 200 L — 30 15 5 — S — 200 F — 80 L — 30 O — 70 Q — 100 U — 6 5 E — T — 400 Total : 1255 S vaut 300 O P H I E V V A h D E R Total — 70 — 80 8 — 10 — 5 — 0 — (5 — 1 — — 30 4 — 5 — — ' 200 725 : Bizarrerie du sort : le J-V. J^loquet, que Gambetta i appelait « une oie avec une queue de .'paon », esl; un personnage important, même en nombre palladique. Par l'un des deux exemples ci-dessus, ou aura remarqué que le W (ou double V) se compte pour 12 ou deux fois (i. Par contre, lorsqu'un nom contient TJ1 équivalant au thêta grec, ces deux lettres doivent n'eti faire qu'une pour le calcul, soiI Th valant 9, et non pas T (400) + Il (8). Ainsi, un palladislo, qui aurait; à s'entretenir, avec un de ses collègues, des malheurs de la sieur Félieie Thomé, de Charleville, dont M. A.-C. De la Rive raconte l'étrange histoire en son .volume, la désignerait par le nombre 284, puisque : F vaut 80 ; E, 5 ; L, 30 ; 1, 10 ; E, 5 ; Th., 9 ; O, 70 ; M, 40 ; r,, 5 ; dont le total est bien 284. De même, celui des agents de Lemmi. en J?rance, à qui le grand-maître italien a donné le pseudonyme palladique de « Moïse Lid-Naza.reih », est désigné, dans la correspondance secrète, soit sous ce nom de guerre, soit par- _ C, 20 ; 1, 10 : le nombre 742, puisque : M vaut 40; O, 70; 1. 10; S, 300; E, 5; L, 30; I, 10; D, 4; N, 50; A, 1 ; Z, 7; A, J ; R, 200; E, o; Th, 9;.dont le total est bien 742. D est aisé de comprendre que ces noms, mis de cette façon en chiffres, sont absolument indéclniïra.bles pour quiconque n'est pas dans le secret de l'application de l'alphabet'magique à telle ou. telle personne.'. Imaginons une phrase, telle que celle-ci : « 725, de retour depuis hier, me dit que 401 est très satisfait de la démarche de 742 auprès de 1.255. » ". point de vue de la doctrine lucilevieune. les Patladistes versés dans la science de la magie, dans celte-mystiqueinfernale qui, en fait -d'astuce, est peut-êtrele chef-d'oeuvrede Satan. (Dr. U.) COMPLÉMENT DE LA PUBLICATION « LE DlADUlî AU XIX0 SIÈCLE 85 combien il est regrettable que la croyance au surnaturel se perde ; je disais l'aveuglement de ces pauvres fous qui se croient des esprits forts et qui n'aperçoivent pas le diable opérant à côté d'eux. A ce propos, je citais deux lettres, prises parmi les innombrables que je reçois, et dans lesquelles mes honorables correspondants déploraient, eux aussi, la négligence de nombreux membres du clergé à étudier la mystique. La seconde de ces lettres, émanant d'un vénérable prêtre, exorciste aguerri contre Salan et qui avait, été témoin de quantité de faits diaboliques, disait entre autres choses : « Je lis votre récit avec d'autant plus d'intérêt, que depuis sept ans je m'occupe spécialement des questions diaboliques, ayant à soutenir et à exorciser plusieurs chaque, nom et; à chaque pseudonyme ; mais personnes possédées par les démons. ce tableau est absolument impossible à faire, « On passe pour exalté quand on parle de ces chosesattendu que la liste des agents n'est jamais là : mais peu de personnes, même parmi les prêtres, combien l'action du démon est fréquente à communiquée et.reste entre les mains de soupçonnent, époque et quelle large part ce monstre prend aux chaque Souverain Directeur. Lemmi a seul sa notre alfaires humaines. liste d'agents directs; Hobbs, seul, la sienne; que j'ai vu, dans les cas que j'ai rencontrés, « Avec ce théoiogie et ce que la Fiiidel, seul, la sienne; et ainsi de suite. nous enseigne, il est facile d'explique vous rapportez, et pas . On ne peut, connaissant l'alphabet magique quer tous ces phénomènes de ceux que j'ai lus jiisqu'ici ne m'a étonné... et la videur numérique de ses lettres, décou- un«le serais heureux, me demandait'mon corresponsignification des vrir, par-ci par-là, que- la dant, si vous pouviez me dire si, dans votre enquête, nombres s" appliquant aux personnages les plus vous n'avez pas trouvé quelque part le démon Cerbère. Je tiens enfermé, dans le corps d'une pauvre et sainte connus. un démon puissant qui me paraît être celui-là. Si Sous le nombre 911 et sous le nombre 476, lillc, c'est lui, vous n'avez certainement pas dû le reneon-• possible, de deviner de rigueur, la et il serti à trer... Cornélius Uerz et le J7.-..Daconstater le Fr. Citant cette lettre, je l'interrompis en cet envid Sandeman, vu leur grande notoriété; mais droit, pour montrer combien l'exemple était . qui, je vous le demande, réussira à découvrir, significatif. Ce pieux et savant exorciste avait par exemple, sous le nombre 1077, la S'."- soupçonné Cerbère dans ce méchant diable qui Inès Morala, de Madrid, qui a toujours évolué refusait obstinément de dire son nom. La lettre dont il s'agit remontait déjà à pludans le plus grand mystère? Aussi, n'ai-je publié l'alphabet secret du sieurs mois. Dans le fascicule qui en donna des extraits(fasciculede septembre 1893), je racontai Palladisnie qu'à titre de pure curiosité. une partie de ce qui était résulté de ma corresDocteur BATAILLE. pondance avec le vénérable exorciste. N'ayant, en effet, jamais rencontré Cerbère au cours'de mon enquête, mais sachant d'autre part ANGES ET DÉMONS à quoi m'en tenir sur son compte, j'avais pu fournir quelques renseignements à mon corresPlusieurs coquilles ont émaillé l'article que nous pondant,' et je fis connaître ce point à mes lecpublié, titre, dans le numéro précédent de n'y a pas un secrétaire d'ambassade, si rompu qu'il soit au décJiifl'rage de Ja cryptographie, qui pourra découArrir, par n'importe quel calcul, de quelles personnes il est question dans cette phrase. JDour savoir à quoi s'en tenir, il faudrait, avoir la liste des Inspecteurs Généraux et Inspectrices Générales en mission permanente, constamment tenue à jour, et, avec les prénoms de chacun et chacune, ainsi que la liste, également à jour, des agents particuliers des Directoires; ces agents y étant désignés sous leurs pseudonymes palladiques. Alors, avec ces listes, il faudrait, dresser un tableau de tous les nombres correspondant' à 11 », avons sous ce la. ller/ue Mensuelle. Nous prions nos amis de lire, page 61, col. 1, ligne 24 : op. cit., au lieu de ap. cit. ; — ligne 49 : Societatis, au lieu de Socielabis ; — ligné 50 : Traclatus De A.ngelis, au lieu de Tracbalus Le Arujelis : — col. 2, ligne 55 : de l'Evangile [passim), au lieu de l'Evangile (passion). m CHRONIQUl^DlJ^StJRNAïUREL CERBÈRE Un des passages du Diable au XIX" Siècle qui a eu le plus le don de provoquer les rires et les haussements d'épaule des soi-disant catholiques (vrais sceptiques, au fond) a été celui où j'ai eu l'occasion de dire quelques mots du démon Cerbère. Je prie mes lecteurs de se reporter au premier volume, livraison 98, page. 782. , C'était l'entrée en matière du chapitre XXIV, la Possession et les Démoniaques. J'exposais teurs. à Charleston, j'ai copié plusieurs des livres infernaux qui sont aux archives du Suprême Directoire Dogmatique, parmi lesquels un curieux registre où figure toute la hiérarchie diabolique, telle que Satan l'a fait connaître à son vicaire (alors Albert Pike). donner quelques indications précieuses « J'ai donc pu à l'émulent exorciste qui me faisait l'honneur de me consulter. C'est ainsi que je lui fis savoir que Cerbère' s'intitule « marquis de l'enfer », qu'il est inscrit comme commandant à dix-neuf légions, soit à 128.654 diables subalternes, et qu'il apparaît d'ordinaire sous la forme d'un chien, à une tète (et non à trois, comme on se l'imagine), ladite tète pourvue d'une barbe humaine noire et coiffée d'un bonnet. pointu-. J'indiquai aussi, le fait eût été ignoré de mon correspon-. pour le cas-où dant, qu'on pouvait'surprendre ce démon, en lui parlant d'une certaine Marie Martin avec qui il avait eu des relations. pas superflus ; car « Mes renseignements ne furent bientôt ce méchant et puissant démon se laissa, surde son identité : c'était bien Cerbère. ; prendre ie secret « Lors do mon second voyage 86 KEVUÊ MENSUELLE, RELIGIEUSE, POLITIQUE, .SCIENTIFIQUE « Dépuis lors, Cerbère s'est enfui de la ville où il avait établi sa résidence, dans le corps de la malheu- que nous sommes bien infimes, bien misérables, des vers de terre, et qu'entre les mains de la reuse possédée dont il est ici question. > Divine Sagesse nous sommes tous de très fraVoilà ce qui a été imprimé dans le 10e fasci- ' giles instruments. Déjà, j'aurais pu répondre depuis longtemps cule qui parut en septembre derfiier. Il n'y avait là rien de risible. Les vrais catho- aux sottes railleries de M. Georges Bois à propos liques," ceux qui ont gardé la foi et sous les yeux de Cerbère; j'ai dédaigné de les relever, et de qui tombèrent ces lignes, comprirent qu'il pourtant il m'eût été bien facile de le faire. s'agissait d'un cas de possession des plus graves, Mais le lecteur comprend à quelle discrétion je niais que la discrétion m'empêchait d'entrer suis tenu, recevant les plus graves confidences. Cependant, je me trouve obligé aujourd'hui de dans de plus amples détails. Dans la,feuille innommable où l'ami du F.-. revenir sur le diahle Cerbère, et je ne puis Albert Pétrot s'est attaché à tenter, par les m'abstenir de signaler combien il est merveilmoyens les plus déloyaux,j de jeter le discrédit leux que ce soit précisément ce démon dont une ' sur mes révélations, ce fascicule fut tout [parti- nouvelle manifestation vient de m'ètre commuculièrement l'objet d'une moquerie à outrance. niquée. D'abord, quelques mots sur le passé. J'appelle ce journal « innommable », parce que J'ai dit, dans ma livraison 98, que Cerbère, vraimenton ne peut pas le désigner sous le titre qu'il a pris ; autant vaudrait appeler « lumière » après avoir été tenu longtemps enfermé dans les ténèbres et « vertu » le vice, selon la langue le corps d'une sainte fille, s'en était tout à coup échappé. à rebours en honneur chez les francs-maçons. Je vais être plus précis. Donc, M. Georges Bois trouva extrêmement Le souvenir de Marie Martin, sorcière prédilecplaisant cet incident diabolique que je venais de laisser entrevoir ; il en fit des gorges chaudes. Il tionnée de lui, qui fut pendue et étranglée en consacra deux colonnes à railler des miracles Picardie le 25 juillet 1586, est un souvenir parque j'avais fidèlement rapportés de la vie de ticulièrement désagréable a Cerbère ; il lui rapsaint Dunstan, le grand apôtre de l'Angleterre, à pelle une défaite que lui infligea l'Eglise, et il se moquer des catholiques qui n'ont pas son entre en colère chaque fois qu'on lui jette à la scepticisme de joyeux boulevardier: et-M. Au- face ce nom. 11 avait espéré faire beaucoup de guste Roussel fit à cette diatribe, digne de la mal par cette mauvaise femme, et l'Eglise avait Lanterne et autres organes de l'irréligion brusquementinterrompu ses prestiges. . gouailleuse, les honneurs de la première La malheureuse possédée,—unereligieuse,— page de son numéro du lundi 30 octobre. Ces plaisante- dont il fut question lors de mon fascicule de ries de cabaret s'étalèrent en premier article. septembre, a été fort heureusement délivrée. " La conclusion de M. Georges Bois est carac- Cerbère se démasqua, quand l'exorciste, mon téristique. Je ne me doutais pas alors que j'au- correspondant, lui parla, de Marie Martin. Ainsi que je l'ai dit, il s'enfuit tout à coup de rais un jour à la reproduire. La voici (elle est devenue, comme on va voir, la ville où il avait alors établi sa résidence. Mais de pleine actualité) : voici bien autre chose, dont je n'ai pas cru devoir parler à cette époque. « Terminons par une anecdote qui déridera le lecUn jour que je me trouvais chez un ami eccléteur. .. Un des correspondantsdu Diable au XIX* siècle écrit au docteur Bataille pour lui demander ce qu'il siastique, j'avais justement sur moi, venant de pense du démon Cerbère. A ce nom, le correspondant la recevoir, la lettre dans laquelle le vénérable* soupçonne un démon à tête de chien. -Le docteur, lui, exorciste de L"** m'annonçait la disparition pense aussitôt à son portier.,«'Alors, il répond à son subite de Cerbère. Bien entendu, je n'avais correspondant en le félicitant avec onction. Ce n'est parlé de fait à personne. Mon ami désirait ce qui doute du surnaturel ! Puis, il lui ajoute qu'en pas prêtre, qui, lui aussi, effet Cerbère est un vilain diable à figure de chien, me présenter à un saint et qu'il se montre le plus communément avec un exorcisait une pauvre possédée, celle-ci laïque. La présentation faite, nous causâmes. La conbonnet sur la tête et une barbe humaine. versation vint sur la possession dont M. l'abbé" « Voilà le correspondant du docteur désormais renseigné, et de main de maître, il peut en être sûr! X*** s'occupait, et il nous dit que, depuis la veille, un démon réellement terrible s'était ins« Signe : GEORGES BOIS. » 11 n'est pas possible de travestir avec plus de tallé chez la victime, la martyrisant plus que mauvaise foi ce que j'avais écrit ; tout lecteur tous les autres. Néanmoins, il avait réussi à conpeut se reporter à ma livraison 98, pages 782 et traindre ce diable à se nommer; c'était Cer783. Il" n'est pas possible non plus de tourner bère. . plus en ridicule un vénérable prêtre, exorcisant Je n'avais pas à douter de la délivrance de une malheureuse possédée, avec l'autorisation L***. Je sortis ma lettre et la' montrai. Rien de son évêque ; et c'est un journal catholique n'était plus frappant. Or', Cerbère fut encore délogé, ainsi que qui se moque en ces termes d'un pieux exorciste, combattant l'enfer avec tout son zèle de croyant ses compagnons. La deuxième possédée dont éclairé!... Quelle triste et honteuse pasqui- je parle en ce moment a été complètement et nadé définitivement délivrée dans les derniers jours Mais, vraiment aussi, il semble que la Provi- de juillet 1893. dence s'attache à susciter des événements qui Maintenant, je vais reproduire des extraits chaque jour confirment la véracité et la sincé- d'une lettre qui m'est parvenue ces jours-ci, arride mes divulgations. Certes, je n'en tire vant de bien loin, et mes lecteurs pourront rite . aucune gloire, et je dis même que cela prouve constater que le démon Cerbère n'est pas resté !..... COMPLEMENT DE LA PUBLICATION « LE DIABLE AU XIX1- SIECLE » longtemps sans exercer sa rage de persécution. Je ne publierai pas l'endroit où il manifeste ses fureurs à cette heure, mon correspondant ne m'y ayant pas autorisé. Mais, si M. Auguste Roussel, qui se laisse trop facilement influencer par son collaborateur sceptique, a lui-même le moindre doute, je lui offre une vérification qu'il ne peut refuser. Il n'a qu'à, déléguer auprès de moi, un lundi, un ecclésiastique de ses amis, à qui je dirai, sous le sceau du secret, les noms des trois victimes de Cerbère et ceux de leurs exorcistes. Cet ecclésiastique pourra se mettre en rapport avec ces derniers, et il constatera ainsi que l'affreux et cruel démon dont il s'agit a passé de L*** à G*** et de là à M***, cette villeci n'étant pas en Europe. M. Auguste Roussel apprendra alors que rien n'est plus vrai que ce que je relate, et cela lui fera apprécier la parfaite inconvenance de son collaborateur M. Georges Bois. "Voici donc la plus récente lettre que j'ai reçue au sujet-de Cerbère : M"*, le 16 février 1804. Monsieur le docteur, Je ne commencerai pas par vous féliciter de la. courageuse campagne que vous avez entreprise ; car vous devez recevoir chaque, jour des éloges à ce sujet, et peut-être commencez-vous à en être fatigué. Je vous dirai seulement que tous les jours, à la Sainte Messe, je prie pour vous et que je fais prier quelques bonnes âmes, afin que le Bon Dieu vous donne Je courage et les forces de continuer votre ouivrc d'homme de Foi et de savant. C'est de Cerbère que je désirerais vous entretenir. JJ est bien entendu que ce qui me concerneest strictement; confidentiel, et' que, si vous jugez à. propos de faire usage de ma. lettre dans l'intérêt de vos lecteurs, vous le ferez de telle sorte qu'il n'y ait aucune indiscrétion ; je désirerais même que l'on ne sache pas que cette lettre vient de (nom de Ja contrée où réside mon Jion.ora.bJe correspondant). Je dirige, une personne d'une grande vertu, que. Je démon obsède, quelquefois d'une façon bien pénible. Un soir, vers dix Jicures, c'était vers le — commencement d'octobre ou la fin de septembre dernier, — un soir donc, me trouvant dans la chambre immédiatement au-dessous de Ja sienne, j'entendis a]>oyer un ebien. Or, je ne' possède pas de cJiien. La voix me semblait venir de la. chambre de ma pénitente. Etonné, je regardai au dehors, et la clarté de la. lune me permit de constater qu'il n'y avait pas de cJiien à, proximité de Ja maison. J'entendis aboyer une deuxième fois, et la voix me semJila encore mieux venir de la chambre au-dessus. Le lendemain, je demandai à ma pénitente ce qui c'était passé Ja nuit dans sa chambre. JïJJe me dit qu'un gros chien se jetait sur elle en aboyant (c'était la première fois que le 87 démon lui apparaissait sous cette forme). Une personne qui couchait dans la chemine voisine n'avait rien entendu, Jiien que J'ahoiement m'ait paru fort. Quelques jours plus tard, je recevais votre fascicule de septembre où iJ est question de Cerbère. Je demandai alors à ma pénitente de me décrire Je chien, — lequel, depuis ce jour, lui apparaît quotidiennementet la suit presque nuit et jour, dans la'maison, dans l'église, dans sa cellule, la fatiguant de ses aboiements, l'empestant de son haleine, et se lançant à tout instant sur elle ; mais il ne peut pas la mordre, il ne peut que la frapper de sa queue. avec une barbe — Elle me décrivit le chien, humaine et quelque chose de pointu sur la tête,. comme une touffe de poils vaides formant une. . sorte de bonnet pointu. Je lui conseillai de prononcer le nom de Marie Martin, quand.elle-le verrait. Chaque fois qu'elle prononçait ce nom, il se retirait en grognant ou a-Arec rage. Je vous avouerai ici que je ne m'explique pas très bien la rage de Cerbère en entendant prononcer Je nom de Marie Martin, étant donné ce que vous en dites dans Je fascicule d'octobre (page S'ifi). Peut-être ma pénitente croyait-elle prononcer le nom de la Sainte Vierge et celui de saint Martin. Quoiqu'il en soit, quand j'appris par votre publication ce qu'était Marie Martin, j'ai défendu à ma pénitente de prononcer désormais son nom. Quand je reçus le fascicule de novembre, je la questionnai de nouveau au sujet du chien, qui continuait à lui apparaître. Elle me. dit que, tantôt elle le-voyait comme j'ai dit plus haut, sur ses quatre pattes, qui ne sont; pas cependant des pattes de chien, mais quelque chose, de fourcliu ; tantôt debout, avec une sorte de manteau. Je Jui montrai alors Ja gravure représentant Cerbère, (page 937), et elle Je reconnut parfaitement, sauf quelques légers détails de lit. forme du manteau et sauf la nature du bonnet qui lui paraît plutôt formé" par des poils raides et longs. En outre, elle voit souvent avec- lui un démon ressemblant à, Jkier (page 90S). Comme elle voyait Je démon près d'elle à ce. môme moment, j'ordonnai à celui-ci, au nom de N.-S. Jésus-Christ, de dire à. ma pénitente quel était son nom et ce qu'il-venait faire auprès d'elle. Il répondit avec rage que son nom était Cerbère et qu'il était venu pour lui enlever la confiance envers son directeur ; ce dont elle était, en effet, souvent et violemment tentée. Je n'ai pas poussé les interrogations .plus loin, ne jugeant pas à propos d'engager une conversation avec le démon ; du reste, quelle foi ajouter à ses paroles?... I Au moment où je vous écris, ce siège se 88 BEVUE MENSUELLE, HEL1G1EUSE, POLITIQUE, SCIENTIFIQUE poursuit contre ma pénitente, et le démon en I vient à la frapper la nuit; avec une- chaise. Je vous serais reconnaissant;, monsieur le docteur, de communiquer ma lettre au vénérabJe prêtre dont; il est question page 782. ]] voudra peut-être bien entrer en relation avec moi : car il pourra, être intéressant pour lui de connaître les faits et gestes de ce Cerbère qu'il a courageusement combattu, et moi, de .mon côté, je. pourrai profiter de son expérience et. de ses conseils. Veuillez agréer, monsieur le docteur, l'assurance de ma grande sympatnie et de ma coopération, quoique faible, par la prière. (Signature.) J'ai mis mon honorable correspondant de M*** en rapport avec les éminents exorcistes de L" et de G*", et je recommande aux prières de mes abonnés la malheureuse nouvelle victime de Cerbère. Jusqu'à présent, comme ou Aient de le voir, cette pauvre fille n'est encore qu'obsédée ; que Dieu lui fasse la grâce d'échapper aux horreurs de la possession !... Cette: manifestation actuelle d'un des plus cruels démons qui soient au royaume de Satan et les circonstances dans lesquelles elle se produit prouvent, jusqu'à l'évidence, que mon oeuvre est bien venue à soc heure. 11 n'y a pas à en douter, nous sommes à une époque où les innombrables crimes commis par- peuvent pas prétendre cela. Alors ?... Force leur bien de convenir, pour peu qu'ils soient de est < foi, que le monde surnaturel ne se combonne 1 1pose pas uniquement d'esprits de défunts, et que, quoiqu'en disent les docteurs en spiritisme, il y ' a' bien un eufer, des démons, des anges du mal et des ténèbres. Passons aux palladistes. 11 en est qui sont sincères dans leur extraordinaire erreur. Je prends, par exemple, cette pauvre miss Vaugbau que mon ami A.-C. De la Rive nous fait si bien connaître dans son beau livre, cette Diana tant égarée qui, malgré tout, nous est sympathique, et je lui dis, parlant ainsi aux lucii'éiïens de bonne foi : «Voyons, réfléchissez un peu. Examinez le cas de l'obsédée de M*s*. v oilà une excellente chrétienne, une tille d'une grande vertu: son directeur nous l'atteste. Le fait certain, c'est qu'elle est persécutée. Un esprit, indiscutablement pervers et méchant, lui apparaît, la bat, l'obsède avec cruauté. Dans votre système palladique, vous renversez la doctrine chrétienne ; vous ne niez pas le surnaturel, l'existence et l'action des bons et des mauvais esprits, mais vous prenez fout à rebours. De Lucifer, vous faites le rival de notre Dieu et son égal en puissauce. Notre Dieu, le seul vrai Dieu, vous l'appelez Adonaï, et vous en faites l'éternel principe du mal ; et Lucifer, que vous vous refusez à nommer Satan, est pour vous l'éternel principe du bien. Or, comment pouvez-vous expliquer le cas les hommes contre Dieu ont valu à notre monde de la. péuilentede mon vénérablecorrespondant? impie un déchaînement presque général de « A;ons avez, vous, miss, un « daimon protecl'enfer. Les sceptiques s'endurcissent dans leur teur » ; tel est. le titre que vous lui donnez. 11 vous incrédulité. Dieu leur répond en permettant au apparaît fréquemment, vous n'en faites pas mysdiable d'agir, tout en imposant des limites aux tère, sous une forme attrayante. Asmodée se effets de sa rage. Dieu est encore trop bon pour sert'de vous, et, pour capter* votre âme, pour la nous. 11 nous châtie, mais en nous inondant de retenir sous son joug, il a, grand soin de ne pas lumière. Ceux qui, malgré toutes ces manifes- vous effrayer, de ne pas se livrer contre vous tations du surnaturel, persisteront à fermer les aux moindres sévices : même, il vous obéit volonyeux, auront bien voulu leur damnation éter- tiers, quai'jd vous lui commandez. N'importe nelle. lequel de nos théologiens catholiques vous dira Amsi, songeons un instant aux personnes qui que c'est là une ruse infernale. Eh bien, miss, méprisent les enseignements de l'Eglise et qui vous savez aussi, bien que moi, puisque vous néanmoins reconnaissent l'existence d'un autre avez lu aussi les livres de votre pontife Albert monde. Je veux parler des spirites. Ceux-là cons- Pike et que vous en possédez peut-être des tatent, comme nous, des apparitions ; mais, avec copies encore plus complètes que les miennes, leurs idées faussées par leur éloignement de la vous savez, dis-je, qu'Asmodée et Cerbère apdoctrine catholique, ils s'imaginent que ces fan- partiennent tous deux à la même catégorie d'estômes paraissant à leur évocation sont des prits, sont tous deux des lieutenants de Lucifer. esprits de défunts ; ils se refusent à croire ce Silon votre doctrine luciférienne, Cerbère est que l'Eglise leur dit, qu'ils sont en cela les dupes un bon génie, un esprit de lumière, au même des manvais anges, que ce sont vraiment des titre que votre protecteur Asmodée, tandis que démons échappés de .l'enfer qui viennent devant -les anges d'Adonaï sont, à vous en croire, des eux, empruntant ces formes spectrales. Eh bien, mauvais génies, des esprits de ténèbres, des que répondront-ils,lorsque nous leur faisons con- maleachs, selon le terme en usage dans les naître des manifestations clans le genre de celles triangles. de Cerbère ? Ils ne peuvent rien répondre. 11 leur « Dégagez un instant, miss, votre cerveau des est impossible d'avancer et de soutenir que ce enseignements dans lesquels vous avez été chien monstrueux, diabolique,à la barbe humaine élevée, et, à défaut de la foi chrétienne, enet au bonnet pointu, ce chien à l'haleine puante, visagez les choses impartialement, aArecles yeux aux pattes fourchues, qui fait le siège d'une de la raison. bonne et pieuse chrétienne, la frappant tantôt « Dites-moi, là, sincèrement, en toute franavec sa queue, tantôt avec une chaise, est une chise, avec votre loyauté habituelle : comment âme d'humain trépassé, revenant sur'terre et; appréciez-vous les manifestations 'de Cerbère à ayant des communications plus ou moins inté-- * l'égard de la pénitente de mon honorable corresessantes à faire à cette personne.. Non, ils nei pondant? sont-ce là les manifestations d'un bon ] COMPLÉMENT DE LA PUBLICATION « LE DIA'BLE AU XIXe SIÈCLE » gonie, d'un esprit de lumière ? — Voyons, mettez Ja main sur-votre conscience, écoutez la A'oix de votre coeur que le A-ice n'a point corrompu, qui contient, je Je sais, des trésors de bonté, et qui est touj ours compatissant pour quiconque souffre ; car, eh présence des malheureux, vous ne connaissez plus « ni adonaïtes ni lucifériens. » (i) Répondez-moi donc, miss : est-ee que Cerbère ne A'ous fait pas horreur ? « Ah ! ne dites pas non ; vous ne pouvez pas le dire ; car vous dites votre pensée, quand vous voulez parler, et votre opinion ne peut être favorable à ce « daimon » persécuteur d'une pauvre fille. « Alors?... Concluez vous-même, chère miss, et que Dieu Arous éclaire !» Je passe aux matérialistes, à nos- pseudosavants. Eux, ils auront vite tranché la question. L'obsédée de M*" est. une folle, une hallucinée ; A'oilà tout ce qu'ils répondront, selon leur habi- reste à voir ce que diront les trois ou quatre soi-disant catholiques qui combattent ma campagne antimaçonnique et antiluciférienne, les Rosen, les Georges Bois, les- Aigueperse, ces grands admirateurs de l'ignoble Cadorna, qui, à leurs yeux, est un honnête homme dont la.parole fait autorité. Ceux-là diront comme de coutume {c'est leur rôle, c'est leur consigne) : « Tout cela est. inven té à plaisir ; les possédées et obsédées dont il e.-3t question, ainsi que leurs exorcistes, sont tout autant de mythes; les lettres citées n'existent pas ; fiction que tout cela, supercherie de l'auteur, invention pure et simple, oeuvre d'imposture, d'imagination et daudace!... » Pauvres esprits, qui ne voient pas que leurs manoeuvres sont percées à jour, et que leur opposition malveillante a été permise par Dieu précisément pour faire éclater plus vivement la vérité!... A ceux-ci je n'ai quà répéter ce que j'ai dit tout à l'heure : M. Auguste Roussel, que je ne confonds pas avec eux, n'a qu'à m'envoyer un ecclésiastique en qui il ait pleine confiance, et, par l'intermédiaire de cet ecclésiastique, je lui ferai constater les faits, c'est-à-dire les deux possessions de Cerbère, aujourd'hui terminées, et l'obsession actuelle. Docteur BATAILLE. tude. A les écouter, cette personne s'imagine voir Cerbère, l'entendre aboyer; les coups qu'elle reçoit sont encore dans son imagination. C'est très commode de s'en tirer ainsi, pour nier le surnaturel. Mais si la victime est une folle, son directeur n'est certes pas fou, lui ; sa lettre est d'un homme bien posé, bien sensé, pesant chaque mot qu'il écrit. S'il était fou, il y a longtemps que ses supérieurs lui auraient retiré l'exercice du saint ministère, et il serait en traitement daus une maison de retraite pour les ecclésiastiques. Or, les voisines de l'obsédée, les personnes qui vont avec elle à la messe, n'entendent pas les aboiements, les hurlements de Cerbère, qui la poursuit jusqu'à l'église; et c'est sur cela que les docteurs matérialistes se fonderontpour soutenir l'hallucination. Mais son directeur, qui n'est pas fou, les entend, ces aboiements furieux, ces hurlements de rage. 11 ne voit pas le démon qui est présent, là, tournant autour de sa pénitente; Dieu ne le laisse se montrer, qu'à celle-ci; mais le respectable prêtre a pu interpeller l'horrible diable, et, le monstre a répondu. 11 s'est nommé, le ministre de Dieu lui ayant, au nom de Jésus-Christ, ordonné de parler ; contraint par la toute-puissance divine, il a été obligé d'avouer à haute voix dans quel méchant but il était venu dans ces parages; et si le ministre de Dieu ne l'a pas entendu plus longtemps (du moins jusqu'à la date de sa lettre), c'est parce qu'il n'a pas jugé à propos d'engager une conversation aA^'ec le démon. Donc, le directeur, homme sain d'esprit, en pleine possession de toutes ses facultés mentales, entend le diable Cerbère qui obsède sa pénitente. Cette partie du problème, les docteurs matérialistes ne là résoudront pas. (1) Extrait de la Femme et l'Enfant dans la Franc-Maçonnerie universelle, par A.-C De la Rive, page 711 : « Ceux de nos amis qui ont été récemment les hôtes de miss Diana Vaughan, lors de son dernier séjour à, Paris, ont tous été frappés par sa physionomie ouverte, son air franc et honnête, son regard pétillant d'intelligence et témoignant la résolution..., etc. « Miss Vaughan a mieux encore que tout cela : elle possède un crjcur généreux et compatissant.Nous savons qu'elle a donné, tout récemment, de l'argent pour les Petites Soeurs des Pauvres, auxquelles la Maçonneriefrançaise n'a pas honte de faire la guerre, et envoyé une somme assez rondelette à un ecclésiastique de notre, connaissance, afinde lui aider à soulager les infortunes de sa paroisse. » . 89 11 L'abondance des matières nous oblige à renvoyer à notre prochain numéro la. curieuse lettre de M. Paul l^osen, dont nous avons parlé, ainsi qu'un intéressant article, LE SOMNAMBULISME NÉCROMANCIEN, par notre collaborateur « le Capitaine PIEKHE ». EDIFIANTES AMITIÉS S'il faut en croire le journal l'Eclair (numéro portant la date du,jeudi 1S mai 1893), il existerait à Paris uns certaine société de joyeux amis, intitulée les Bons Bougres, dont feraient partie, entre autres membres, trois Vénérables du Grand Orient de France, les FF.-. Desebamps, conseiller municipal de Paris et président du Conseil général de la Seine, Albert Pétrot. ex-conseiller municipal, actuellement député, et Paul Vivien, candidat anticlérical aux dernières élections dans le VIe arrondissement. S'il faut en croire encore l'Eclair, M. Georges Bois (le journal en question l'appelle': « notre confrère ») ferait également partie de celte société, non secrète évidemment, mais dont le titre a un parfum de Père Duçhêne, bien eh harmonie avec le scepticisme décadent de cette fin de siècle. Ce numéro de l'Eclair, qui nous a été envoyé par un de nos abonnés et qui date de dix mois déjà, n'a certainement pas été 1 composé tout exprès à notre intention;. Du reste, nous n'attacherons pas à cette particularité boulevardière et bien parisienne plus d'importancequ'elle n'enmérite. 90 BEVUE MENSUELLE, '/RELIGIEUSE, POLITIQUE, SCIENTIFIQUE Ce qui est grave, ce n'est pas que M. Georges Bois dîne en camarade avec des ami- qui se services de l'Assistance publique, M. Pétrot répond en < déposant (avec MVÏ. Deschamps et Vaillant) l'ordre du < suivant : trouvent être Vénérables du Grand Orient de jour ; France; nous aurions mauvaise grâce à lui « L'administration est invitée à créer de nouvelles reprocher ces relations de table, puisqu'il nous écoles d'infirmiers et d'infirmières laïques dans les est arrivé, à nous, rédacteurs de la Revue Men- hôpitaux de la rive droite. » Autre ordre du jour, déposé par M. Navarre et suelle, d'accepter à déjeuner avec des lucifériens, et nous l'avons dit à nos lecteurs. Les contresigné par MM. Pétrot et Descbamps : FF. •. Deschamps, Pétrot et Vivien ne sont pas « M. le directeur de l'Assistance publique est inA'ité palladisles ; ils sont athées. D'autre part, il est à faire diligence pour obtenir une prompte solution du 'juste de dire que les relations que nous avons conflit soulevé par la laïcisation de l'Hôtel-Dieu et de conservées ou acquises nous ont servi à com- l'hôpital Saint-Louis, et à poursuivre la laïcisation de battre plus efficacement que jamais la franc- tous les services de son administration. » maçonnerie, à faire connaître ses dessous mys11 décembre 1890. — Ordre du jour déposé par M térieux, à recueillir des documents -dont la Albert Pétrot : divulgation n'est pas faite pour être agréable « Le Conseil invite l'administration à prendre les aux chefs secrets de la secte. mesures nécessaires pour le respect absolu de la liberté Ce qui est grave, c'est que — nous citerons un de conscience (nous savons ce que cela veut dire), et à seul exemple pour ne pas lasser la patience de procéder, sans retard, à la laïcisation de l'hospice de nos lecteurs,— l'amitié de M. Georges Bois pour Berck (hospice municipal pour les enfants). —• Signé : M. Albert Pétrot lui ait fait cacher au public Albert Pétrot, Descbamps, etc. » catholique quel rôle personnel, haineusement 11 y a, dans le bulletin officiel, plus de cent anticlérical, son camarade a joué dans les du jour de ce genre que le F.-. Pétrot a convents du Grand Orient de-France (1889, ordres déposés et réussi le plus souvent à faire adopter. 189U, 1891). Voir la Revue Mensuelle, premier vue d'une cornette de soeur de charité, suffit numéro, pages 30 et 31. Ce qui est grave, c'est La mettre le F.-. Pétrot en fureur. Tels, les que M. Georges Bois ail poussé la condescen- àdémons, dance, la faiblesse, jusqu'à falsifier dans ce but Crucifié. lorsqu'on leur montre l'image du Divin les documents maçonniques officiels qu'il a pupour terminer, une des laïcisations bliés ; c'est qu'il ait, en cela, méprisé les injonc- quiMais voici, oui le plus vivement indigné les catholiques tions formelles du Saint-Siège, qui ordonne, parisiens, celle de la maison de charité londée sous peine d'excommunication, de dénoncer les par cette sainte femme qui est universellement chefs et coryphées de la franc-maçonnerie, et bénie des pauvres sous le nom de chaque fois qu'on est en mesure de'Je faire. connue A la demande du F.-. Pétrot et de Cela, c'est très grave, et d'autant plus grave que Soeur Rosalie.expulsa les Filles de Saint-Vincent M, Georges Bois lui-même, dans le même livre ses amis, on Paul de cette demeure, q>.i leur appartenait où il cache les noms des francs-maçons du de La minorité conservatrice prolesta Grand Orient de France qu'il ménage," déclare bien, certes. expulsion, qui est le dernier mot de contre cette qu'un écrivain catholique ne doit pas hésiter à la rage sectaire. publier les noms des francs-maçons « afin que Cette protestation fut accueillie, on va voir les catholiques sacheut qui ils ont devant eux. » comment, par les francs-maçons du Conseil (page 514). A Paris, il suffit de prononcer le nom du F. . municipalLisons le bulletin officiel : Albert Pétrot, pour que l'on sache de qui l'on veut parler. Ce sectaire, à la barbe rouge, à novembre 1891. — Délibération sur la laïcisation l'aspect vraiment diabolique, est bien connu, par du4dispensaire connu sous le nom de Maison de la soeur la haine sauvage qui l'anime contre la religion; Rosalie. et- l'on nous apprendrait demain qu'il est possédé M. Deschamps : — « En laïcisant, la Maison do la par Beizébulh en personne, que nous n'en se- soeur Rosalie, le directeur de l'Assistance publique a. rions nullement surpris. son devoir, et nous, représentants du Ve et du VI" Mais nos lecteurs des départements et de l'ait arrondissements, nous félicitons la municipalité d'avoir l'étranger ignorent ce qu'est ce franc-maçon, pris cette initiative. Comme sanction à.ce débat, je dont M. Georges Bois, par amitié, a cache le dépose l'ordre du jour suivant : rôle au sein des convents de la rue Cadet. « Le Conseil, respectueux de la liberté de consPour faire connaître cet homme, cet ennemi cience (!!!), invite l'administration à poursuivre acharné de l'Eglise, nous relèverons seulement < l'oeuvre de la laïcisation des maisons de secours, et quelques-uns de ses votes au Conseil municipal « passe à l'ordre du jour. » — Signé : « Deschamps, de Paris : nous les empruntons au bulletin officiel «Albert Pétrot. » de l'Hôtel-de-Ville : 45 \ovs. contre 9. Adopté par 1890. — Les membres de la minorité demandant au Conseil d'accorder une subvention aux écoles libres, M. Pétrot répond « qu'élu pour lutter contre toute ingérencereligieuseetcléricale,ila le devoird'empêcher, par tous les moyens possibles, les écoles congrèganistes de vivre..». 24 octobre 1890.:— M. .Georges Berry, conservateur, ayant soulevé une discussion sur la laïcisation des Nous croyons qu'il serait superflu d'ajouter le moindre commentaire. Que M. Georges Bois rétablisse doue, dans son volume, le nom de son ami Pétrot à tous les passages où il l'a retranché. Il en a le devoir, s'il a à coeur de réparer sa faiblesse. COMPLÉMENT DE LA PUBLICATION « LE DIABLE AU XIXe SIECLE 91 )> MAÇOWSVEaiE FESIMIIIVIBfE Le magnifique et si important ouvragé de notre collaborateur et. ami M. A.-C: De la Rive (La Femme et l'Enfant dans la Franc-Maçonnerie Universelle) vient de paraître, et un grand nombre de nos abonnés en ont déjà fait l'acquisition. Nous pensons leur être agréable en publiant ici, soiis forme de tableau, un index alphabétique des noms de femmes dont il est question dans cet énorme volume, et nous plaçons, après cJiaque nom, l'indication des pages auxquelles le lecteur aura à se reporter ; cet index facilitera ainsi les recJiercJies. En même temps, le pul)lic aura, par cette nomenclature, un aperçu de J'intérêt tout particulier que présente l'ouvrage magistral de notre ami. Baron (Le), 119. Abadie, 583. Abdallah (Vve Sélim), 618. About (Edmond), 571. Abraham (Célina), 434. Acuna (Rosario de), 579, 618. Adam (Edmond. Alias Juliette Lamber), 249, 400, 440, 442, 443, 486, 590, 692 et 694. Adélaïde (La reine),246. Adhémar (Comtesse d'), 593. Afry (Vicomtesse d'), 105. Agàr (Comédienne), 458. Aguettant, 410- Aillaud (Vve), 388. Ailly (Comtesse d'), 94, 99 et 118. Alerte (Noémie), 430. Alexandre, 239. Allard, 571. Alleman (Mme d'), 157 et 158. Aloigny (Mme d'), 158. Alouette (Dame Girard F), 119. Altamiro (Félicie), 620. Barra, 329. Barré, 519 et 532; Barret. 274. Barretla, 410. Barretta (Alice), 455, ' 576. Bisson (Marie - Honorine - Blanche), 576. Blache (Comtesse de la). 94, 99 475 et 476. et 118. Baretta (Eugénie), 510. Barrios (Mercedes), 620. Barthélémy, 438. Battais (Vve Jean), 582. Baudi n,366. Blanc (Louis), 377. Blancheteau, 410. Blanchon, 377. Blanco (Carmen), 713 et note 2. Blangis (Comtesse de), 118. Baussan (Marquise de), 99 et 118. Beaudoin (Les deux Soeurs), 275. Beauibrt'(Comtesse de), 118. Beaumont (Baronne de), 119. Beaupré (Le Prince de), 119. Beaurepaire (Mme de), 157 et 158. Beauvais (Mme Palissot de), 170.' Beauvalon, 286. 158'. Ambrugeac (Mme d'), 151. Ambrugeac (Mme Alexandre d'), 158. Amvot, 274. Ansaldi (G.-Lidia), 618. Apraxin (Comtesse), 171, 462 à 465. Archimbault, 378. Armagnac (Baronne d'), 215. Arnaud (Augéliquo), 331. Arnaud (de l'Ariège), 691. Bloch, 274, Bloncourt, 691. Blondeau, 275. Boguet (Zoé), 470. Boindin-Puisais, 439. Boissée, 353 et 497. Bonaparte (Princesse Marie Studolmine, veuve de Solms, A-euve Ratlazzi et veuve de Rute), 332 à 334 : 374 et 441. Bondy (De), 151. Bongrain (Vve), 510. Benson (F.-S.'), 583. Béquet de Vienne, 602 et 669. Beranger (Marie), 455, 456 et475. Berbis (De), 157 et 158. Bercy (Marquise de), 9/, 100 et 118. Berger (Léonie), 377. Bergougnan, 448. Bernard (de Lacn), 508. Bernard (Philis), 434, 448, 455 et Ars (Bondy d'), 157. Ars (Marquise de Bondy d'), 158. Artigas (Dolorès), 619. Arville-Clere (Comtesse d'), 96. Ascher-Moscou, 403 et 408. Astrèa, 602. Aubergeon de Murinais (Mme d'), 476. Bérnoville (Céline-Adèle), 431. Berr (Amélie), 446. Berrver (De), 1-27. Berthier (Plocq'de), 246, 247, 278, 279 et 281, Besson 272 et 274. Bethisy (Comtesse de), 95, 97 et 99. Berthon (Berthe-Marthe- Auguste 158. Aubert (Sophie), 448. Aubine, 467. Auliker, 389. Aussel, 493. Aunay (Hector d'),- 157. Aunay (Mme Le Pelletier d'), 170. Autie'r-Goffaux, 656. Auvet (Comtesse d'), 94, 99, 118. Averty, 435. ' 576. , Berthou (De), 127. Bethune (Mme de), 170. Beuret (Mlle), 656. Beuret (Mère), 656. . B Bailleul, 274. " Baillot, 157 et 158. . Bèyerlé (De), 118. Biadel, 278. ' ' . Biagge. 410. Bianchi (Vve), 457. Bilger (Barbe), 385, 386 et note 1, 673, 680 à 698. Banos (Emilia de), 616 et 619. Barbe (Jeanne), 476. Barbé, 274. S Billard (Mlle), 412, '• Blum. (Olivia). 448, 455, 475 et 476. Boehnlen, 455. Boehnlen (Augusfine), 434 et 448. Boehnlen (Eugénie), 434 et 448. Bell, 119. Bellengreville (De), 119. Belluschi (Fulvia), 618. Bénier- (Fanny), 448, 455 et 476. Arriol, 432. • Blavatsky (La), 592 et 593. Bêché, 455, 475 et 476. Béchet, 557. Becker (Frédéi-ique), 617. Beecher-StoAve,522. Bel (Héloïse), 617 et 691. Belhomme (Léontine), 534. Belhomme (Marie), 534. Ambert (Mme d'), Barbier, 399. Bardïn, 257, Biobé (Aline), 539. Bisente, 458. Bisson (Charlotte-Eugénie-Jeanne), Barkly (Lady), 366. A Bonheur (Rosa), 522. Bonnay (Hélène), 448. Bonnay.(Valérie), 448. Bonnelet (Berthe), 448. Booth (Alice), 616 et 714, note 1. Borde (Mme Alexandre de la), 156 et 158. Bordeaux, 144. Bosehmidt, 578. Bosco (Henriette), 468. Bottani, 433. Bottcher (Dalila), 619. Bouché, 455. Boucher, 221. Boudet (Benjamine), 336. Bougaud, 274. Boulainvillers (De), 96.. Boullets (Mme-des)., 158. Bourbon (Duchesse de), 89, 92, 94. 95, 96 et 600. Bourbon (Dona Maria del Olvid'o de), 579 et 580. Bourbonne (Marquise de), 109. Bourde), 271. Bourdin, 366. Bourdon, 119. Bourgarel, 469. Bourge, 410 et 448. Bourgeois, 504." Bournissou (Marie), 368, Bourré, 249, 92 BEVUE MENSUELLE, RELIGIEUSE, POLITIQUE, SCIENTIFIQUE Boursonne (Comtesse de), 91, 99 et 118. Boussuge, 274. Boutillier (Marquise de), 118. Boutillon, 274. " Bouzin, 570 et 630. Boyd (John), 583. BradshaAv (Léonor), 619. Braibant, 501 et 502. Brancas (Duchesse de), 92. Caumont ComtesseAdélaïde de),ll9. Gàumont (Gharlotte-Mathurme de Clieu), 117, Caux (De), 119. Caylus (Duchesse de), 92. Caze, 507. ' Cédon (Eugénie), 575 et 576. Censier (Oélina), 431. Chabannes (Mme de), 117. Brassac (Comtesse dé), 9i, 99 et 118. Bréhant (Marquisede), 91, 99 et 118. Bretel',-239. Bretenières (Mme Ranfer de), 109. Bretonnière (Julie de la), 257. Brichard (Mme), 172. Brienne (Comtesse de). 90, 96, 97, 99 et 118. Briqueville (Comtesse de), 118. Briqueville (Marquise de), 118. Brissac (Duchesse de), 117. Britos (Gypriana). 620. Brocard (Blanche). 434, 448, 456, 475 et 476. Bron, 448, 435. . Broqué (Adélaïde), 274. Brossard (Mme de), 158. Brosse (Mme Vital de). 158. Brucq (Claire de), 616, 618, 689 et 690. Brun, 458. Brunel (Demoiselle), 119. BrunsAvick (Duchesse de), 127. Bultaud, 280. Burckhardt (Anne), 448. Burckhardt (Suzanne), 455. Burdett Coûts (Baronne), 402. Burnham (F.-A.), 583. Burnstall (Victoria!, 619. Bustillos (Manuela), 619. C Caflln, 27t>, Cahunier (Valentinè), 576. Caillerot-Blanchon, 475. Caligny (L'aînée De), 127. Caligny(La jeune De), 127. Calvé (Emma), 680 et 681 : Campan,326. Canevi,718. Canisy (Félicité de), 147. Canoùville (Comtesse de), 119. Canouville, 366. Capitaine, 595. Garacciolo (Julie), 346. Caramanica (Princesse), 15S. Cardoso (Gelmina-Acosta),517. Carignah (Princesse de), 151. Carignan (Mme de), 158. Caroline (Reine de Naples), .22. Carondelet (Mme de), 165. Carrier (Hélène), 549. Carrion (Manuela), 616, 619 et 713 et - Chabres (De), 119. Chaillan (Aurélie), 430. Châtain (De), 127. Ghalamet, 571. Challan (Mme), 158. ' Changart (Marie), 434, 448, 455,475, 476, 510 et 532. Chapman (Vve), 618. Charas"sin,271. Charguéraud, 300. Charnault (Alice), 470. Chartres (Duchesse de), 89, 93, 94, 95 96 et 97. Châtelain (Aline), 410, 428 et 434. Chassiron (Mme de), 278. Chaussée (L'aînée Mlle de), 119. Chaussée (La jeune Mlle de), 117. Cheminet (Clémente), 473. Chevreuil, 554. Choiseul (De), 118. Choiseul-Goufîîer (Comtesse de), 90 et 99. Civrac (Comtesse de), 90 et 99. Claret, 275. Olaudon (Lucie), 510 et 532. Clausmann. 476. Cleiftie, 666 et note 2. Clermont (Marquise de), 92. Cohen (No'émi), 618. Colin (Hélène), 439.Colins, 299. Collignon, 407. Collin (Leone), 356 et 357. Collins (J.-F.),583. Colonno (Julia), 463. Comte, 448. Condé (Gabriella), 463. Condé (Inoamacion), 463. Cordier (Dame de Sicard), 119. Cordier, 260. Gornélie, 521. Cornet (Jeanne-Alexandrine), 377. Corradi (Rebecca), 618. Cortot (Marthe), 476.Gossé-Brissac(Duchesse de), 119. Costa (Olympia), 619. Cotolaindi, 144. Courtebonue (Marquise de), 90 et 99. Courtigny (De), 119. Courtois," 246. Goutances (De), 118. Coverly (Lelia), 619. Gredeville (Louise^, 510. .(regiér (G. W.), 583. Crépy, 557. Crépy-Bienaimé, 380; 543 à 545, noté 1. CarA'alho (Dona Francisca-Carolina), Gréquy (Mme de), 112. 450L Crespo (Mathilde),-463. Crivelli(Paola),618. Castanéda (Marita-Anna), 468. Catherine lro (Impératrice de Rus- Groës (De), 352. Groix-Mard, 151 et 157. sie), 3. CatherineII (Impératrice de Russie), Groizé,260. . Groullebois(Blanche), 476. 105 et 133. Croullebois (Léonie), 476 et 510. Cattiaux (Sophie), 331. Caubet (Mlle), 51.0. ' Gsaspjneck, 510. Cuinet (Edouard), 582. Caubet (Mère), 510, Guinet (Emma), 582. Qaubray (Riffé de),: 145., : Curnieu (Comtesse de), 238. D Dacheux, 372. Dagnes, 669. Dambrine, 461. Dandrieux, 271, Danglars (Baronne de), 215. Dartenet (Jeune), 275. Dartenet (Mère), 275. Daviu (Ernestine), 435. Dazard, 215. Dehrand, 434. Debrieu (Marie), 510. Decaux, 434. DecheA'aux-Dumesnil,300. Decurgis, 515.. Degousse (Amélie), 448. Degroux (Marie-Louise), 432. Delahaye (Henriette), 280 et 281. Delamôtte-Bertin, 144. Delarue, 659. Delaunay (Marie), 475 et 476. Delcourt (Mlle), 275. Delcourt (Mère), 275. Delius, 571. Delmare, 496. Delmont(Marie),377. Demay, 355. Demonaz (Esther), 344. Denis (Mme), 100 et 101. Deraismes (Maria), 171, 482 à 489, 497, 505, 601. 602, 669 et 670. Déricourt (Mlle), 241. Déricourt (Mère), 241. Desandray, 144. Desartre (Annette), 410, 434, 448, 455 et 476. Desban (Adèle), 273, 274 et 275. Desban (Mère), 275. Deschamps, 493. Descombes, 300. Desgranges, 119. Desmares (Thérèsia), 221. Desmarest (Elisa), 583. Desmoulins (Camille), 325. Despilliers? 683. Desrues, 448. Dessalles (Comtesse), 95, 96, 99 et, 118. Develle, 571. Dibrand (Angèle),448. Dienne (Mme de), 170. Diétrich (Baronne), 147. Dijon (Henriette-Pauline-Marie),576. Dislere, 571. Dizamhourg, 410, 411, 428, 433, 434 et 455. Dodd (EdAvard), 583. Dodd(Eva),618. Donday (Vve), 4, note. Donnai (V. Sophie Walder), 691. Donoso (Juanita), 619. Dosmann, 455. Doumerc (Mme), 158. Dousse, 295. Douville, 119. Douville (Dame dePioger), 119. Douville (Maurice, Dame), 119. Dreyfus, 493 et 571. Dréano, 246et:270. Dromery, 428. Duballen (Mlles), 275. Duballen (Mère), 272. 93 COMPLÉMENT DE LA PUBLICATION « LE DIABLE AU XIXe SIÈCLE Dubois, 280. Dubbsq, 541. Dubourg (Mme), 158. Duchésnois, 221 et 222. * Ducoudray, 584. Ducrest de Villeneuve (Mme), 158. Ducros-Bourgeois, 658. Dudouit (Eugénie), 448. Dugard, 433. Duhamel, 119, Duhaze (Gabrielle-Georgette),''576. Dumetz (Mlle), 172. Dumont, 275. Dumont (Louis), 582. Duparc, 478. Duplay (Léonie), 489. Dupré, 478. Dupuy (Marie), 448, 455, 456 et 476. Duquèsne (Berthe), 49L Durand, 275. Durosey, 275. Dutillet de Villars (Comtesse), 172. Duval (Charlotte), 448 et 455Du vidai, 157. E Ecquevilly (Comtesse d'), 99. Ehlers (E-. M. L.), 583. Ellis, 372. Eliot, 424. Elloy (Eugénie-'Fernande), 469. Elzner (Ovida), 618. Erlak (Comtesse d'), 95, 100 et 118. Espinchal (Vicomtesse d'), 90, 99 et 118. Esprèmesnil (D'), 157. Esterno (D'), 156 et 157. Etiévant, 470 Evreux (Comtesse d'), 95,100 et 118. EAven (E. M.), 410. F Fabre, 239. Fabre (Eugénie),448, 455, 456 et 476. Fageot (Maria), 448 et 476. Falcioni, 489. Fare (Delà), 118. Faudoas (Vicomtesse de), 90, 99 et 118. Faure (Le), 172. Feliziana (Laure), 111, note. Feresse-Deraismes, 669. Fergus-Bray (Cecil),714 et note 1. Fernig (Mlle de), 170. Ferté-Mun (De la), 151 et 158. Fèvre (Le), 119.. Fiasson, 565. Fichter, 510. Fidelle, 423 et 424. Fienne (Mme de), 158. Figuier (Louis), 522. Fiot, 275. Fischer, 572. Fitzgérard (Alice), 618. Fitzpatrick (Fanny),618. Foré (Cécile), 532. Forgêt, 286 et 287. Fortant, 656. Fouehécourt (Comtesse de), 218. Foulon,. 444 et 445. Fouques (Dame de Férolles), 119. Fouques (Dame de Fraisnel), 119; Fraissinet (Stéphanie), 304. Frank, 434, 448 et. 455. Freteau (Mme de), 170. Fuente (Carmen de la), 619. Fulda (Judith), 617. G Gabillon (Zerline), 542, Gagneur, 504. Gaillard (Dame de Meigneux), 119. Gaillard (Dame de Teufles), 119. Galles (Princesse de), 578. Gallot, 251. Garcia (Louisa), 464. Gaudillière, 410, 428 et 434. Gauthier -Lamothe-Destrées, 258, 260 et 261. Gavot (Vve), 451. Gavre (Comtesse de), 172. Gay (Delphine), 522. Ga'y (Pauline), 455 et 476. Geîin, 275. Gemingolt (Baronne de), 118. Genlis (Marquise de), 90, 99, .118 et 325. Gentil-Rénaux, 656. Gérard, 275. Gerber (Jeanne), 510 (i. 532. Gerbil (Elleu), 515. Germenez (Conception), 464. Germinet, 272. Gilbert (Georgina), 535. Gilles (Julia), 434. Gillilard, 515. Gillifort (Vve), 619. Ginier, 410, 428, 433 et 434. Guichard, 275. Guichard; 571. Guillauman (Marie), 410. Guillemin, 428. Guillermet, 331. Guillot, 275. Guilmant, 532. Guionnet, 434 et 448. Guizot, 326. , GutzAviller, 458. • H Hackett (Maud), 619. Hadick-Barcokzy (Comtesse), 171 413 à 415. Harcourt (Duchesse d'), 118. Hardouin, 372. Harper(B.-E.), 583. Hatton (Emilie), 448. Haupt (Guerrier De), 331. Havrincourt (Marquise D'), 95, 96, 99 et 118; Hayère (Emilie). 334. Hayes (George), 583. Hebbard (Mary), 515 et 619. Heidet (George F.). 582. Helguerra (Terésa), 620: Helvétius, 94, 95, 104 et 600. Hémon, 271. Hénaut, 411. Hénon (Victorine), 279 et 292. Hérédia (De), 535. Heuzé (Mme d'). 158. Higghinson, 158, Hildebrand, 476. Hocquart, 157. Hoffmann (Auguste), 617.. Hollendersky, 331. Holmes (Augusta), 486, 590, 591 et 592. Honnorat, 297. lîouel (Oléma), 448. Girai'd? 565. Girardm' (Comtesse de), 151. Girardin (De), 156, 157 et 326. Giraudel, 275. Girois, 275. Houel (Olivia), 456. Houesville (D'), 127. Houssaye (De la), 117 et 119. ' Hue (née Victorine Aubert), 498. Huet (Charlotte-Félicité), 144 et Goblet, 571. Godin (Antoinette-Héloïsé), 281. Huggins.(Virginia), 619 et 713. Hugo (Joséphine), 249. Hyronimus (Gabrielle), 448. Gisors, 455. Godinet (Marie-Louise),470. Goebel, 510. Gosset (Jeanne), 476. 145. Hyronimus (Marie), 455, 456, 475 et 476. Goujon, 571. Graff, 239 et 249. . Granjon, 438. Grassini (De), 145. Graveson (Mme de), 158. GraA'-ey (Jeanne), 549 et 550. Grenet, 275. Grimaldi, 281. Grimler (Emilie), 654. Grisse, 275. Grûnberg (Lia),, 617: Guedras (Ernestine), 281. Flacelière (Caroline), 428, . 433, 434, Guedras (Joséphine), 281. Guérin (Anaïs), 287. 448 et 455. Fïoch, 428. Guérin (Marie), 455. Floquet, 571. ; Guérin, 476. Fontainas (Mlles), 585, en. note. Guervais, 275. Fontainas (Mère), 585, en note. Guétrat (Mlle Louis), 583. . Fontainas ?; 493. : Guétrat. (Mlle Pierre), 583. Porbes (Arabella), 619. Gugenheim (M.), 475. ; . Force; (Mme de la), 158, | Gugenheim J.), 475 et 476. 1 Ingersoll (La), 515. Ingram (Lucy), 619: Inverness (Duchesse d'), 261. LwanoAva (Impératrice de Russie), 3. Jacob (Berthe),448. Jackson (Annie), 669. Jacquetan, 547. Janvier (Nathalie), 340 et 341. Jarrethout, 544. Jauge, 254. Jerson, 239. Jobert (Mlle), 275. Jobert (Mère), 275. Joly (Mathilde), .455. . ; Jonville (Mme Auguste de), 158. 94 BEVUE MENSUELLE, BELIGIEUSE, POLITIQUE, SCIENTIFIQUE «Joséphine (Impératrice), 112 et 147. jouard (Blanche), 376 et 378. . Jouanné (Mme), 158. Jourdain, 366. . , Jourde, 571. Junot, 434, K Kabr (Demoiselle), 119. Karlsteldt, 578. Katz. (Alice), 455. Katz (Lucie), 455. Kélaric-Robert, 521. KelleA'en (Soojun-Ghuru), 618. Klein (V. Sophie Walder), 691. Kling (Noémi), 715 et note Knach, 578. 1. KnezeAvska, 511. Koechlin-SchAvartz, .571. Koening (Caroline), 303. Kratz (Ismérie), 448. Llopis (Martinez de) 617 et 691. Loisel (Hortense), 275. Loisel,.434. Loménie (Marquise de), 99 et 118. Lonchamp, 508. Longueville (Mlle. de), 325. Loos, 455 et 476. Lopin,. 493. : Loppin (Louise), 582. LoUies, 582. . Lotte, 571. Louise (Princesse), 578. Messier (Eulalie), 428, 434. Mètiflot, 478.Meuron (Mélanie, Vve Revol), 119. Meyer (Caroline), 448, 352, 455 et 475. Mezin (Marie), 428, 434 et 448. Michaux (Mme), 561. Michel (Victorine), 455, 476, 510 et 532. . Micbelet, 522. Millet. 238. Millet; 282. Millet (Berthe). 476. Minck (Paule), 669. Mohovarut, 715, note 1. Moissard (Irma), 448 et 455. Molans (Marquise de), 118. Lussan (Alice), 377.' Lussan (Léontine), 377. Lussan (Marie), 377. Lussereau (Mathilde), 356 et 357. Luynes (Duchesse de). 92. M Mâchefer (Marie), 455, 476, 510 et 532. Labarchède' (Ida), 455, 475. Lacomme (Mlle), 424. Lacomme (Mère), 424. Lacroix, 508: Lacroix (Jeanne), 539. Lafon (Marie), 534. Lallemand, 532. Lamballe (Princesse de), 89, 90, 94, Machure<!ux, 389. Maillé (Comtesse de), 15. Mailly (Comtesse de), 105 et 157. Mainfroy (Eugénie), 630. Mairot (Marie), 448 et 445. Malcolm, 515. Malhautier (Clotilde-Anna), 491. Malhautier (Jeanne-Victoire) 491. Mallet, 119. Lambert, 256. Lamblin, 550. Landais, 504, Langlois, 280. Manlove (Eli en), 618. Mansour(Fatime), 618. Mara (Joséphine-Maria), 241. Marchais (Jeanne), 368. Labarre (Eugène), 410 et 475. 95, 96, 98, 105, 107, 131 et 600. Mancera (Mai'ia), 463. Marchai, 656. Lattin, 157. Laurence (Frank R.),. 583. Lavalette (De), 326. Lavergne (Marie), 456. Lebailly (Marie), 473. Lebailly (Matkildej, 473. Marchef-Girard (De), 331, 522. Marchery (Mme Eglé de), 158. Marches), 515. Maréchal, 272. Margaine, 571. Marguerie (De), 157. Marie, 410. Marie-Christine (Régente d'Espagne), 579. Martial (De), 249, 252. Martin (Anaïs), 256. Martin (Antide), 383. Lebeau (Aline), 270. Lecombe, 172. Lecomte (Armandine), 434, 455 et 476. Lecomte (Juliette), 448, 455 et 476. Lecreux, 468. Lecreux (Louise), 473. Leetham (Cécil), 619. Leffroy (Les deux soeurs), 275.' Legrand, 275. . Martin (Georges), 670. Martin (Marie), of)2. Martin, 669. . Martorell-Sautos, 464. Marx (Rachel), 617. Legrand (Léouie), 468. Legraverant, 434, 448, 455 et 476. Lelorrain (Mlles), 656. Lelorrain (Mère), 656. Lenain (Marguerite), 468. Lépine, 457 et 458. Leroy, 239. Lesseps (Jules de), 442. Lestre (Comtesse de), 118. Letellier'(Mlles), 380 et 412. I I Matheron, 438. Matrachot, 583. Leyeau (Juliette-Augustine), 397. L'Evesqué ( Demoiselle de Fli'xi- Maugar, 410. court),- 119. L'Evesqué (Demoiselle du Hamel), 119. Lév-y; 280. Li'dia-;. 718. Little (J.-J.), .583. - Livoys. (Dé),. 240 à 242. ''-'. ; 557 Morel'(De), 157. . Morgan (Lady), 221. Morin, 424. Mm-laix (Vve Zeipféll), 682 et 691. Morris (F.-P.), 583. Morsier (De). 592. Morfimer (Alix), 619. Moser, 434 et 448. MostoAvska (Comlesse de), 158. Mottet, 510. Mougnon, 372. Moulins (Des); 555. Mouret (Vve), 451. Mouron, 119. Mouton, 508. Moyeux (Marie), 434. Mu'ller, 656. ' Mùnck, 221. Murât (Princesse Caroline), 160. Murât (Princesse Lucien), 297. N Maud (Princesse). 57.8. Letellier (Mère), 380, 412, 536, 544, 547, 557, 577, 586, 658 et 659. • Massé, 331. Masson, 239. Masson (Marie-Réginâ), 469. Massonnet, 275. Mathan (Vicomtesse de), 118. Lenain (Francine), 468. . ' Mollin (Mme;, 172. . Mollino, 597, Monaton des Perrières, 507. Monet, 280. Monnet, 548. Mons (De. Dame de Dargouves), 119. Mons (De. Damede Maigneux), 119. Montagne (Vve), 539 et 540. Montaigu (Mme de), 158. Montarual, 326. Montblin (De), 157. Montchenu (De), 118, 151 et.157. Montchenu (Comtesse de),.94 et 99. Montchenu (Marquise de), 91. Monteil (Marquise, de), 99 et 118. Montlivault (César de), 145. Montmort (Marquise de), 91 et 99.. Montoriol, 448. Moore, 515. Moreau (Alix), 557. Moreau (César), 282, 285 et 291. Moreaux, 373, 376, 396, 423, 424 et '-.';." Mauzius, 434. Maxime, 246, 281 et 331. Maximilla,.638. Mazaud, 434et448. Mazeau (Marie-Louise), 477. Mazeau (Pauline-Eugénie), 477. Meffren-Laugier (Mme de), 158, Mégrigny (Mme de), 158'. Ménauge (Louise),. 657. : Menu, 484, Messager, 410. ... Namur, 276. Naples; (Reine Caroline), 94. Narbonne (Vicomtesse de)^ 105^ 150, 151 et 157. Navarette (Rosa), 619. Navet' (Sidonie), 281. Nédonchelle (Vicomtesse de)^ 118 et 119. " " Nédonchelle, 372. Néville (De),. 156 et 157. Niboyet (Eugénie), 270. , Nicoiaï (Première Présidente de)^ 91 et 99. 95 COMPLÉMENT DE LA PUBLICATION « LE DIABLE AU XIXe SIECLE Plainchant de Decize, 324, Roncherolles (De),. 151 et 157. Rosemvald, 298. Rougier (Laure),. 410, 428, 433, 434, Platel, 329. Plouvier, 276. Rousselot, 435. Rouzade (Léonie), 669. Pisoni (Francesca), 618. Plain (Lucie), 448 et 455. Nicolas, 478. Nicolet, 565. Nicot, 504. Nie], 119. Planchenot, 271. Nisas (D.), 157. Nivernôis (Adèle de), 117. Noiriel, 468. Noient, 656. Nooth, 239. . i O Ooispo (Josepha), 463. Obrion, 451. Ocampa (Marie-Elvire), 619. Ocana (El vire Viuda), 618. Podesta, 432. Poggi (Bianca), 616. Pognon (Marie), 669. . de), Poliguac (Comtesse Charlotte 90, 99 et 118. Polk (Clélia), 619. Polk (Nelly), 713. • Pomar (Lady Gaïthness, Duchesse de), 592, 593 et 680. Pons (De), 157 et 158. Oldry (Berthe),619. Oliveira Campos (D. Guilhermina Pontcarré (Comtesse Saint-Pierre Clotildès), 450. Olméda (Susana), 620. Olinger, 476. Orange (Princesse d'), 22. Ordinaire, 571. Orléans (Duchesse d'), 266 et 267. Osmond (Mme d'), 158. Osmont (Buphèmie), 410, 434 et 448. Ourscamp'(Legrand d""), 275. 'Outrebon (Marie), 473. P de), 119. Portai (De), 119. Portet" (Marthe), 473. . Potoska (Comtesse Azolinska de), 18 et 95. Pouget, 272 et 276. Poiiget (Mère), 276: Poul'lain (Alice), 410 et 448. Pouril (Henriette), 455 et 476. Poussel (Oornélie), 618. Pradt (Dé), 239. Premeaux (Mlle de), 169. Pacault (Désirée), 249, 250, 253 et Prbnnier, 551. Pacault, 583. Paillot, 493. Palacios (Rafaëla), 619. Provot (Les deux Soeurs), 276. " Pangis (De), 170. Pannier, 595. Paola Nina, 718. Fape-Garpentier, 522. Pardi en (Comtesse Félix de), 119. Pardi eu (Marquise de)', 117 et 119. Pareira (Maria Leone), 619. Parent (Lucie), 434. Pastora, 517. Patrice, 299. . Pazos (Barbara), 619. Pecler, 582. Pellée, 145. Peltier (Clotilde), 532. Penez, 349. Perez (Grégoria), 463. Pernelle, 456. Pemet (Gabrielle), 246. Pernez (Marie-Caroline), 532. (De), 118. Perdu (Camille-Julie-Joseph), 576. Perruchot, 276. Pestaloggy (Comtesse), 119. Petit. (Veuve Amédée), 331. Pefitfils, 433 et 434. Pétot (Eugénie), 356 et 357. Petti, 670. Philery (Jeanne-Virginie),356 et357, Philippart (Jeanne), 455, 476 et 510 Phillips (Ellen), 619. Picard (Le), 158. Pierron (Blanche-Julie), 377. Pierron (Juliette-Léonie), 377. Pigacière (De la), 118: Pillière, 656. - Pillon, 331. Pillot, 274. Pillot (Marie-Elisa), 276, Pinet,595. ' Piot (Maria), 410. Rumfray (Eugénie-Marie),469. Rumfray (Marie-Argina), 469. S Sabran (Marquise de), 92. Saint-Aiglon (De), 157. Saint-Cosme (Bonnier de), 118. Saint-Fieffe (De), 119. Saint-Jean (De), 586. Saint-Julien (Femme Raulet), 119. Saint-Marsanlt (De), 157. Saint-Morrys (De), 170. Saint-Quentin (De), 119. Saint-Seine (De), 157. Saint Trys (De), 157 et 158. Sainte-Colombe, 127. Salgado (Genoveva), 517 et 518. Salgha Djemile Pvpazian, 618. «allé (La), 10. Salle, 565. Salm (De), 326. Salmon, 448, 455 et. 476. Proost, 448. Salvador (Estha), .218. Salvatierra (Trinidad), 463. Sampaio (Francisca), 619. Samuels (Lévi, 583. Sanchez (Romula),620 et713, note2. Sand (George), 326 et 522. Sanglier (Marie), 448. Q Palireman (Vve), 619 et 724. Perrin Rozé (Marguerite-Fernande),470. Rudicher (Comtesse), 239. Ruffy (Jeanne-Emilie), 356 et 357. Prince-Duclos (Le), 119. 254. ' 448. Quigneaux, 505. Sfntini, 410. R Sara, 709. Scelles (Glaire-Rose), 473. Raifort, 656. SehaAV, Ragon, 439. Raimbouville (Chaussée de), 119. Rappaport (Andréa), 515 et 619. Ratazi, 617. Rau (Anna), 434. Raulin (Blanche), 377. Raymon di, 583. Raynal (Henriette), 281. Schirman, 434 et 448. Schmidt; 617. Schmit (Caroline), 582. Schoerer, 571. Schreiber (Elisabeth), 510. Schreiber (Elisa), 532. Schultz (Dorothée), 578, 616, 714 et note 3, 715. Schultz (Maria), 510 et 532. Schuster (Joanna), 451. Sécrétait, 331. Reboul (Emilie), 346. Récamier, 326. Recke (Mme de), 105 et 116. Régnier (Laure-Augustine), 397. Rehm (Amélie), 439. Seignobos, 571. Seillan, 467. Rémusat (De), 326. Senfl't (De), 157 et 158. Seoane (Marquise de), 514. Serres (Augustine de), 435. Serres (De), 493. Servagean, 476 et 532. Richardin (Matbilde), 468. Richardson (E. W.), 583. Riche-Gardon, 331. Richepanse (Joséphine de), 165. Ringuet, 272 et 276. Riout. 276. Roch (Berthe), 434. Rochambeau (Comtesse de), 99. Rochambeau (Marquise de), 91. Rochechouart (Comtesse Jules de), 96, 97 et 100. Rochefoucauld (De la), 222. Rodriguez (Dolorez), 464. Roger (Daniel), 158. Roland (Mme), 325 et 521. Rollin, 172. . Rolly (Mlle), 103. "Rolly(Mme), 103: Roméro (Dolorez), 467 et 500. 515. Seurre.434. Sevére (Mariette), 250. Sezzi, 371. Shieber, 578. ' Sigoillot, 448 et 455. Silva Vasconcèllas (Dona Delphina Rosa da), 450. Silva (Caroline de), 517. Simon (Jules), 379 et 380. Simonneau, 532. Slavy, 270. .' Smith (H.-J.);, 583. Soffer (Clémence), 476. Sommelette-Fonder,656. 96 BEVUE MENSUELLE, BELIGÎÈUSÉ, POLITIQUE, SCIENTIFIQUE Véron, 541. Toureite (Delà), 157. Tournafol (Eugénie), 407. Soulié,"286. Soumet, 239. Speranza, 602. Staël (De), 326 et 522. Steimetz (Jeanne-Marie), 380. Stéphan, 691. Stevenson (FannAT), 620. Stuart Coflin, 596 et 597. Studler (Clara), 428,434, 448 et 455. Svdney (Gabrielle), 336. Svlvestre (Mlle), 300. Sylvestre (Mère), 300. Sylvestre (Louise), 532. Yernon (Mme Zoé de), 170. Torgue (Fleurine), 455. Tourette, 256. SortcA'al (De), 127. Sortosville (De), 127. Soubre, 424, Soulaneé, 448. . T Trent, 669. Trevières (Vicomtesse de), Trigo (Salomé),464, Truchy, 372. ïruchô-n, 434. Turban, 250. . Tanlay (De), 157 et 158. Tartter (Jacob), 582. Tasset (Berthe-Emilie), 432 Tasset (Denise-Elisabeth), 432. Tasset (Zoé-Marguerite), 432. Tauscher, 542. Tavanncs (Vicomtesse de), 92. Taylor (T. A.), 583. Teissier, 146. Teissier (Amélie). 449. Tersolo (Rosa), 434 et 44S. Teulies (De), 119. Theil (Du), 170. Thiberge, 128 et 129. Thirifocq, 346. Thiriat, 656. Thomas (Anna), 539. Thomé (Félicie), 557 à 565 ; 656. Tlionnelier, 468. Tiblier, 346. Torche (Les deux Soeurs), 276. et 99. Turner (Noémie), 616. Turpin (Céline), 377 et 378. U Ubêlesky. 119. Ullstronn (EdAvige), 618. Ulmer (Esther), 434 et 448. Ulmer (Julie), 434 et 448. V Tachet, 505. Tall'oreau, 410 et 428. Talandier (Mlle), 377. Talandier (Mère), 377. Talleyrand (Auguste de), 170. Tallien, 326. 91 Vaché (Charlotte), 456 et 476. Valagon, 372. Valette (Comtesse de la), 119. Valette, '669. Valette (Marie), 356 et 357. Vallayer, 276. Vambone (Rosalie), 219. Vandriel (Vve Charles), 618. Vannes (Comtesse de), 95 et 99. Vanrobais (L'aînée), 119. Vanrobais (Dame Vanrobais), 119. Vantrelecke (Joséphine), 410. Vassal-Roger (Baronne de), 330 et 331. Vatson (Vve Charles), 618. Vau'demont (Duchesse de), 144, 145, 150, 156 et 157. Vaughan (Miss Diana), 589, note ; 619, 703 à 711, 713 et 719. Vavasseur (Lucie), 476. Vavasseur (Marie), 455 et, 476. Verdy (Thomas), 617 et 691. Vergennes (Gravier de), 117 et 170. Verlain (Henriette), 469. Vernon, 691. Saint-Etienne, imp. Ch. BOY. rue de la Loire. 13. Verrier, 583. Versigny, 571. Victoria." (Princesse), 518. Victoria (Reine), 2(51 et 386. ' Vie (Victorine), 448, 455, 475et 476. Vienne (De la), 158. Vignaud, 424. Vïgreux, 434 et 476, Villemor-Ainaral(Maria de), 450. Villette (Marquise ' de), 100, 216, 220 à 222 et 600. Vincent, 680 en note. Viot (Mlle), 172. Vitasse de Vermandolivers (Dame de Sencemont, 119. Voisin. 119. Voilée (La), 157*. Vouaux, 540 et 541. W AValdeck (Princesse de), 22. Walder (Sophie ou Sophia-Sapho), 386, 575, 617, 636 à 654, '683 à 698, 703 à 711, 714 et note 2, 718. 720' à 724. V,rarhnburn,515 et 619. Weldon (Betzv), 619. AVhiteheads (Jane), 619. Willis (Emma), 618. AVitt (Betti de), 158. Witt (Mme de), 158. Worms-Mayer. 505 et, 619. Wvdtz (Juliette). 507. Wydtz (Marguerite), 507. X Xaintrailles'(De), 170 et 171. Z Zaccheo (Kmilia), 517. Zola (Emile), 571. Zorilla (Luisa), 455 et 475. Le Gérant : P. PEYRE.