Livre Blanc Les principaux fournisseurs de solution EDI en France

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Livre Blanc Les principaux fournisseurs de solution EDI en France
Mustapha BOUJIDA
Antoine SAADE
IUP GSI ISI 3
2002/03
Livre Blanc
Les principaux fournisseurs de
solution EDI en France
Sommaire
Introduction____________________________________________________ 2
Qu’est ce que l’EDI 1 ? ___________________________________________ 2
Le flux traditionnel de documents _______________________________________2
Illustration du flux traditionnel de documents :_________________________________ 2
L’EDI : Echange de Donnés Informatisé __________________________________4
Définition ______________________________________________________________ 4
Illustration de l’EDI traditionnel : ___________________________________________ 5
Intérêts de l’EDI :____________________________________________________6
Les rôles de l’EDI : ______________________________________________________ 7
L’amélioration de la performance grâce à l'EDI : _______________________________ 7
Récapitulatif :___________________________________________________________ 7
Limites de l’EDI_____________________________________________________7
Domaine d’utilisation de l’EDI : ________________________________________8
Fonctionnement de l’EDI _________________________________________ 8
Les modes de communication : _________________________________________9
1. EDI direct ou point à point : _____________________________________________ 9
2. Réseau à valeur ajouté ou RVA :__________________________________________ 9
Les inconvénients des RVA :______________________________________________ 10
3. Internet : Edi Light____________________________________________________ 11
Conclusion ____________________________________________________________ 12
Xml Edi ______________________________________________________________ 13
Comparatif entre les solutions Internet et RVA : ___________________________13
Conclusion ____________________________________________________
Liste des Fournisseurs et des solutions : ____________________________
Liste des Fournisseurs par type de service __________________________
Liste des Fournisseurs pour un type d’entreprise ____________________
Liens intéressants : _____________________________________________
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21
Introduction
Un besoin grandissant pour les entreprises est l’échange d’informations,
(commerciales, techniques, variées et complexes) avec des fournisseurs et/ou clients. Ces
opérations sont en général sans réelle valeur ajoutée mais elles représentent un gain de temps
et d’argent important.
Dans la première partie de ce livre blanc nous expliciterons l’EDI pour une personne
non adepte, pour cela nous exposerons le déroulement du flux traditionnel de document
(papier comme support de communication) puis le fonctionnement de l’EDI proprement dit,
afin de bien faire sentir les sources d’intérêts. Parallèlement, nous observerons les éléments
(sous couches) sous jacents à l’EDI. Enfin la dernière partie, est le résultat d’une (longue)
recherche des fournisseurs de solutions EDI françaises.
Qu’est ce que l’EDI 1 ?
1
Echange de Donnés Informatisé
Pour bien comprendre de quoi il s’agit, voyons comment les entreprises s’échangent des
documents tels que des factures, des commandes, des accusés de réception sans l’utilisation
de l’EDI, que nous appelons : le flux traditionnel de documents.
Le flux traditionnel de documents
Le flux traditionnel de documents correspond à l’utilisation du support papier comme mode
d’échange d’information, par exemple le courrier interne pour les communications Intra
Entreprise ou la Poste pour les échanges Inter Entreprise.
Illustration du flux traditionnel de documents :
Voyons un exemple du déroulement des échanges d’informations entre deux entreprises suite
à une demande d’achat d’un client :
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* Tout d’abord une demande d’achat D.A (0) est saisie par un utilisateur de l’entreprise
cliente, puis adressée à l’acheteur.
* Les étapes (1), (1a), (1b) correspondent à la saisie d’une commande par l’acheteur et à son
expédition au fournisseur Cde(1) mais aussi aux différents services internes de l’entreprise :
(1b) au Magasin, (1c) Comptabilité.
* De manière symétrique, les étapes (1c), (1d) correspondent à l’enregistrement du document
dans le système d’information du fournisseur puis envoi aux différents services de
comptabilité et d’usine.
* Que se soit l’accusé de réception renvoyé à l’acheteur A.R(2), la demande de situation
D.S(3) ainsi que la réponse associée à cette dernière R.S(4), toutes ces informations sont
rentrées manuellement dans les systèmes de gestion de chacune des deux entités. Les deux
précédentes opérations (3 et 4) peuvent aussi être effectuées par téléphone, cela peut générer
une perte de temps en fonction de la disponibilité des personnes.
Après avoir préparer les marchandises, l’entrepôt envoie par courrier au magasin ou à
l’acheteur un avis d’expédition (5) et celui-ci met immédiatement à jour son fichier de
réception. Dès que la livraison est effectuée, un avis de réception (ou bordereau de livraison
du vendeur signé par le réceptionnaire) des produits est envoyé (6a) au service comptabilité
de l’acheteur qui enregistre l’information. Parallèlement, un avis de livraison est envoyé (6b)
par l’usine au service de facturation du fournisseur.
Le fournisseur fait parvenir la facture au service comptabilité de l’acheteur (7) qui, après avoir
enregistré et comparé manuellement ces dernières données avec la commande et le bordereau
de livraison, effectue le paiement.
Le compte client est finalement mis à jour.
Ce type de transaction n’est pas unique. Les entreprises s’échangent de nombreux autres
documents comme les demandes de licence d’import-export, les certificats de circulation ou
d’origine, les déclarations en douane (formalités administratives) etc.
L’exemple précédent illustre bien les limites que peuvent présenter les échanges traditionnels
d’informations ou de documents à savoir :
Des temps de traitements longs : D’une part, dus à l’édition du document, la mise en
enveloppe, l’adressage, l’affranchissement, la collecte postale, l’acheminement par la poste, le
passage en douane, la réception par le destinataire, la distribution interne du courrier et la
ressaisie et l’exploitation des données reçues. D’autre part, certaines données communes au
bon de commande initiale (N°, nom société, article, adresse etc.) sont ressaisies plusieurs fois
manuellement, ce qui représente un accroissement supplémentaire de délai.
Des sources d’erreurs non négligeables, liée aux nombreuses vérifications et saisies manuelles
qu’elles soient dactylographiées ou manuscrites.
Des coûts importants liés à la conception de différents imprimés et à l’affranchissement des
différents documents.
Enfin, on sent bien le besoin de mise en place d’un système informatique pour prendre le
relais.
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L’EDI : Echange de Donnés Informatisé
Définition
L’EDI est une technique permettant d’automatiser et d’informatiser des échanges de données
structurées entre les systèmes d’information des partenaires.
La notion de données structurées est très importante. Ce sont des données qui respectent un
format standard. En effet, la compréhension et la possibilité de retraiter automatiquement des
messages entre partenaires commerciaux nécessitent un langage commun que nous citerons
ultérieurement. Faire parvenir une commande à un fournisseur par voie électronique ne suffit
pas pour prétendre faire de l’EDI, même si le fournisseur a pu lire et comprendre le message.
Pour effectuer cette opération, il suffit d’utiliser une messagerie électronique ou un
télécopieur.
Faire de l’EDI, c’est avoir la possibilité de retraiter les messages reçus de manière
automatique c’est à dire sans intervention manuelle, différence principale avec l’utilisation
d’un fax ou d’une messagerie. L’EDI ce n’est pas se servir d’ordinateurs pour faire
communiquer plusieurs personnes mais des ordinateurs ou plutôt des systèmes d’information.
Voici un schéma du principe :
Système
d’information
Client
Système
d’information
Fournisseur
Traducteur
Traducteur
Norme
Un schéma exhaustif est présenté plus loin dans la partie Fonctionnement. Ce schéma expose
juste le principe.
Supposons 2 systèmes d’information hétérogènes. Une problématique surgie rapidement, en
effet le besoin d’une norme ou d’un format commun entre les partenaires doit être établit.
Bien sûr chacun ne va pas définir une norme de son coté, il existe une norme internationale :
UN/EDIFACT 1 qui est maintenue et coordonnée par le Centre pour la Facilitation des
procédures et pratiques dans l'Administration, le Commerce et les Transports : CEFACT.
Pour information il existe une autre norme appelée ANSI X12 2, qui principalement utilisé en
Amérique du nord.
Remarque : il a acquis le statut de « recommandation internationale » de la part des Nations
Unies. D’ailleurs, la Circulaire du Premier ministre du 16/01/1997 demande aux
administrations de baser leurs échanges sur cette norme.
1
Electronic Data Interchange For Administration Commerce and Transport ou Echange de
Données Informatisé pour l'Administration, le Commerce et le Transport
2
American National Standards Institute
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Illustration de l’EDI traditionnel :
Dans l’illustration ci-dessous, le flux de documents échangé entre les deux partenaires est
uniquement électronique. L’objectif de cet exemple n’est pas d’illustrer le fonctionnement de
l’EDI (ce qui sera effectué ultérieurement) mais de présenter le nombre et la nature des
échanges clients-fournisseurs :
Nous constatons d’ores et déjà la nette différence d’interventions humaines, limitées à
l’utilisateur (0) et parfois aux magasiniers (5 et 6).
Toutes les étapes de la procédure, utilisant une voie de transmission électronique, sont
automatiques à savoir :
* L’envoi d’une copie de la commande aux différents services des deux sociétés (1a,b,c)
* Le déclenchement de l’accusé de réception
* L’établissement et l’envoi de la facture
* Comparaison pour vérification de la commande, facture, ainsi que le paiement.
* Les différentes mises à jour du compte fournisseur et du fichier réception de l’acheteur.
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Intérêts de l’EDI :
Après les 2 illustrations que nous avons vus, il est facile de tirer les bénéfices de l’EDI.
Voici à quoi peut prétendre l’EDI :
Æ Réduction du temps de traitement :
Bien sûr, ces réductions varient en fonction de l’entreprise. Néanmoins, quelle que soit
l’entreprise, l’EDI permet de réduire voire d’éliminer les opérations courantes suivantes :
La communication d’information par téléphone
Le triage, l’archivage ou la distribution des documents
Ressaisies de données répétitives dans un système d’information
La comparaison manuelle des différents documents
La correction des erreurs suite à une entrée inexacte des informations
Impression de documents
Comment nous l’avons souligné plus haut, l’EDI ne fait pas communiquer des personnes mais
les systèmes d’information des partenaires. La vitesse de traitement est accélérée, n’ayant plus
d’intervention humaine.
Æ Amélioration de la fiabilité :
L’information n’est saisie qu’une fois, puis ce sont des systèmes informatiques qui
communiquent entre eux.
Æ Concurrence :
Le traitement des commandes étant accéléré, cela a un impact au niveau de la concurrence.
Proposer de travailler en EDI peut améliorer l’image de l’entreprise en mettant en avant leur
ouverture aux nouvelles technologies et l’efficacité qui en découle. Mais il faut souligner que
nombreux sont les fournisseurs des groupes automobiles qui ont été contraints à fonctionner
en mode EDI, sous risque de perdre leur contrat
Æ Réduction du papier :
En effet, l’échange de données informatisées diminue voire supprime l’utilisation des
échanges papier en interne ou/et les imprimés pour les courriers. On peut être tenté de penser
à la suppression des frais d’envois postaux, mais d’autres frais peuvent apparaître (nous le
verrons plus loin, notamment pour la location des réseaux de transmission)
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Les rôles de l’EDI :
Faire communiquer des systèmes d’information hétérogènes
Dématérialiser le document papier
L’amélioration de la performance grâce à l'EDI :
La performance commerciale, dans des délais de traitement de l'information
La performance administrative par la suppression des taches nouvelles, double saisies,
impression des documents, mise sous pli, affranchissement. L’information unique et
centralisée élimine les risques d'erreurs
La performance financière par la simplification administrative qui réduit les coûts
directs de gestion et d'envoi des documents.
Récapitulatif :
Economie (à long terme) : Selon les estimations1 de l’industrie, il faut compter 70$
pour traiter un bon de commande papier, alors qu’il en coûte 1$ pour traiter un bon de
commande transmis électroniquement
Rapidité
Fiabilité des échanges
Concurrence
1
source flash réseau numéro 6 Bibliothèque national du Canada, février 95
Limites de l’EDI
L’EDI traditionnel présente une lourdeur et une difficulté de mise en œuvre assez importante.
Echanger ne serait-ce qu’un type de message EDI (par exemple une commande) peut
représenter jusqu’à une année de travail pour la conception de ce dernier. En effet, chaque
message doit être traduit en langage EDIFACT ainsi que les nombreuses informations qui le
contiennent.
De plus, les coûts générés sont loin d’être négligeables. En effet, différents coûts sont à
intégrer comme les dépenses en matériels et logiciels, en communication et en formation ainsi
que les coûts de personnel et de prestations extérieures (de loin les plus importants).
Pour ces raisons, de nombreuses PME/PMI n’ont pas intégré cette technologie.
En général, l’utilisation de l’EDI est conseillée aux entreprises :
Qui gèrent de manière répétitive un important volume de transactions
Dont la productivité de la société dépend fortement du paramètre temps
Qui dégagent des marges de gain très faibles. Comme le nombre de transactions est
important, un très faible gain par transaction peut avoir un important impact sur les
bénéfices d’une société.
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Domaine d’utilisation de l’EDI :
Ainsi les principaux terrains de partenariat pour les échanges électroniques sont aujourd'hui :
La relation « client fournisseur » (catalogues, appels d'offres, commandes, factures ...)
La logistique et les transports (suivi des colis, accusés de réception ...)
La relation entreprise administration (impôts, douanes, embauches...)
Universités : pour l’envoie des relevés de notes
Fabricants : Afin de transmettre des normes
Banques : Pour les transactions bancaires
Domaine automobile, réseaux de distributions, industries etc.
Fonctionnement de l’EDI
Le schéma ci-dessous décrit les différentes étapes de processus EDI. L’exemple considéré est
l’envoi et la réception d’une commande par les deux systèmes d’information de deux
partenaires.
Nous voyons que de nombreuses interfaces interviennent dans la mise en place d’un EDI.
Système
d’information
Client
Document
Extrait
Document à
incorporer
Système
d’information
Fournisseur
Logiciel d’extraction
Chiffrement
Logiciel de Traduction
Document
Extrait
Document à
incorporer
Chiffrement
Message EDI
électronique
Logiciel de
communication
Logiciel de Traduction
Logiciel de
communication
Support de communication
Déroulement coté Client pour une demande :
Le logiciel d’extraction : Extrait et formate les données, ce qui donne un intermédiaire, qui
sera transmit au logiciel de traduction.
Le chiffrement : Afin d’assurer la sécurité juste avant la transmission du message.
Logiciel de traduction : Traduction du fichier intermédiaire en langage EDI.
Logiciel de Communication : Transmission des données au fournisseur par le biais d’un mode
de communication : plusieurs modes de communication existent et seront décrit dans le
paragraphe suivant.
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Déroulement coté Fournisseur :
Logiciel de Communication : Réception du message et transmission au
Logiciel de Traduction : Le message est traduit en fichier reconnaissable par le système
d’information du fournisseur
Déchiffrement : les informations sont déchiffrées chez le fournisseur.
Ensuite le système d’information importe le fichier, Un message d’accusé de réception est
délivré automatiquement par le serveur. Enfin, des copies sont générées et envoyées
automatiquement à la comptabilité et autres services internes.
Les modes de communication :
Il existe 3 modes de communication qui sont fréquemment utilisé :
1. EDI direct ou point à point :
Comme son nom l’indique, l’EDI direct assure une liaison directe entre 2 ordinateurs. Dans ce
cas, un logiciel de communication complet est nécessaire pour bien fonctionner.
Partenaire 1
Partenaire 2
Partenaire 3
Partenaire 4
Partenaire 5
Ce type d’échanges directs présente des limites quand le nombre de partenaires devient
important. Dans ce cas, un logiciel de communication complet est nécessaire pour
fonctionner.
2. Réseau à valeur ajouté ou RVA :
C’est un service extérieur qui met à la disposition de l'abonné une boîte aux lettres
électronique permettant la réception et l’envoi des messages. Le RVA, est un réseaux de
communication amélioré : vitesse de réponse plus rapide, détection d’erreurs, vérification de
la conformité des données, gestion et le suivi des envois etc..
L'utilisation du RVA comme module de transmission simplifie beaucoup l'exploitation de
l'EDI et constitue souvent un élément essentiel à son bon fonctionnement. C'est pourquoi le
RVA est souvent recommandé comme méthode de livraison des messages transmis par EDI.
Partenaire 1
Partenaire 3
RVA
Partenaire 4
Partenaire 2
Partenaire 5
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Ce mode communication est très utilisé, En voici les avantages :
Externalisation de la traduction des messages. Un fichier quelconque est envoyé à un
RVA qui se charge de la traduction en langage EDI
Possibilité d’envoyer tous les messages en même temps à tous les partenaires y
compris des messages papiers pour les sociétés non équipées (il suffit qu’elles les
envoient dans sa boîte aux lettres et ils seront transmis automatiquement via le RVA)
Gestion de plusieurs protocoles et médias de communication (ADSL, RNIS, RTC etc.)
Conservation des moyens de preuve
Assistance et formation des utilisateurs
Gestion des statistiques du trafic (tous les messages qui ont été envoyés pendant une
certaine période sont fournis au client).
Les inconvénients des RVA :
Certains RVA proposent un nombre et une qualité de services importants. Pour cette raison,
ils sont appelés RSVA (Réseaux de Services à Valeur ajoutée).
Comme toute médaille a son revers, ces services présentent quelques problèmes :
En effet, si deux futurs partenaires fréquentent des RSVA différents, lequel fera l’effort de
joindre le RSVA de l’autre ou dans quelles conditions deux RSVA acceptent de se « lier »
afin que leurs différents clients puissent s’échanger des messages ? Ce paramètre détermine la
flexibilité d’un RSVA par rapport à un autre.
Autre problème plus grave : où se limite la responsabilité d’un RSVA dans le cas d’une perte
d’un message ? A définir !
Enfin, le dernier inconvénient lié à l’utilisation de ces services est leurs coûts. En général, la
plupart des RVA facturent au le nombre d’octets contenus dans les messages. Aux Etats-Unis,
certains frais représentent moins d’un demi- dollar par Kilo-octet.
Un autre problème, il peut s’avérer que certaines compagnies ayant adopté l’EDI, soient
contraintes d’utiliser l’ancien système afin de traiter avec les autres clients.
Quels sont les facteurs qui peuvent aider à choisir un RVA :
Les services proposés et décrit précédemment
La place occupée sur le marché des services informatiques
Son degré d’interconnectabilité (entre différents RVA)
Le coût du service, l’objectif étant de réduire le coût global des échanges
Plusieurs sociétés comme Transpac, BT, IBM, GEIS ou autres réseaux sectoriels comme
ALLEGRO ou ARVA proposent la plupart de ces services.
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3. Internet : Edi Light
Ce peu être un moyen peu coûteux et rapide à mettre en oeuvre. Ce mode de communication
s’avère être particulièrement intéressant pour les TPE/PME/PMI.
Internet donne un nouvel élan à l’EDI traditionnel en permettant à de nombreuses PME/PMI
de travailler avec des grands comptes déjà équipés en EDI traditionnel.
Principe de fonctionnement
Supposons qu’un grand compte est connecté à un RVA et une PME qui elle ne l’est pas.
Le RVA va avoir pour rôle de transmettre les messages EDI vers des serveurs appelés Web
EDI qui les traduit en langage HTML ou pages HTML à consulter, à retirer ou même à
imprimer par la PME. Inversement, le Web EDI traduit les formulaires électroniques ou pages
HTML renseignés par la PME, en messages EDIFACT lisibles et « exploitables » par le
système d’information du grand compte. Le schéma ci-après illustre cette solution.
Les petits fournisseurs remplissent des formulaires informatisés, assimilables aux formulaires
électroniques ou aux pages HTML, qui seront ensuite traduit en messages EDI : c’est la
pratique de l’EFI : Echange de Formulaires Informatisés. Et, comme le montre le schéma
précédent, le donneur d’ordres continue à utiliser son RSVA habituel. Cette opération est
transparente pour tous les partis sauf pour le gestionnaire du Web EDI.
Plusieurs informations figurent dans ce formulaire comme le numéro et la date de la
commande, l’adresse de livraison et de facturation, le nom de l’article commandé et son code,
les quantités et les prix etc.
Combien ça coûte ?
Des coûts d’abonnement et de mise en service sont à prévoir. En effet, certains prestataires
(RSVA) proposent une mise en service pour un montant entre 250 et 500 FHT et un
abonnement compris entre 150 et 300 FHT par mois qui autorise l’émission et la réception de
tous messages.
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Avantages
L’EDI Light peut-être une des solutions à envisager pour les petits fournisseurs mais aussi
pour certains grands comptes. D’un côté, cette solution permet aux PME/PMI de rejoindre des
communautés de grandes sociétés (utilisant des solutions « propriétaires » difficiles d’accès
jusqu’à présent). L’EDI light est une solution nettement moins coûteuse, puisque
l’équipement requis est un ordinateur muni d’une connexion Internet.
Limites
L’EDI light ne permet pas une intégration automatique des messages dans une application de
gestion. Par exemple, pour répondre à la commande (page HTML reçue) du donneur d’ordres,
le fournisseur devra « cliquer » sur le document affiché sur son écran pour confirmer la
réception. Il déclenche ainsi un accusé de réception (traduit en EDI par le serveur) qui reprend
automatiquement les données de la commande. Nous assistons donc dans ce cas à une
intervention humaine. Celle-ci n’est pas gênante pour les petites et moyennes entreprises car
l’enjeu est faible, étant donné le nombre peu important de références produits et le faible
volume d'échanges avec leurs partenaires commerciaux. L’objectif principal de l’utilisation de
l’EDI pour la petite ou moyenne entreprise est d’être connecté « électroniquement » à son
donneur d’ordres.
Le principal inconvénient est la fragilité des mesures de sécurité qui protègent les messages
échangés. Cependant, si les données transférées ne sont pas du plus grand secret, cet
inconvénient n’en est plus un.
Le volume des données à échanger est également un obstacle si ce volume est important. Le
Web-EDI ne permet en aucun cas de traiter autant de documents que les applications
traditionnelles. Le manque d’intégration interne du Web-EDI et la nécessité d’une
intervention humaine expliquent ce dernier point.
Conclusion
Malgré ses faiblesses, les grandes entreprises ont vu d’un bon œil cette alternative,
certainement pas pour remplacer l’EDI traditionnel mais bien pour s’en servir pour balayer les
dernières réticences des PME. Les coûts et la complexité d’une solution classique sont en
effet deux arguments auxquels les PME font souvent appel pour justifier leur refus de l’EDI.
Pour la grande entreprise, envoyer les messages vers un serveur Web-EDI n’est absolument
pas différent d’un quelconque autre envoi, d’autant que cette tâche est du ressort de son RVA.
Avec la solution du Web-EDI, la grande entreprise peut satisfaire ses besoins d’intégration
externe ; le plus petit partenaire ne parvient par contre pas à une intégration interne maximale.
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Xml Edi
XML fait la distinction entre la description logique des données d’un document (contenu) et
la présentation, la commande pourra être intégrée à son système de gestion. La présentation
des fichiers XML est gérée par des feuilles de style (XSL, eXtensible Stylsheet Langage) qui
assurent la mise en page d’une famille de messages (polices, tailles, couleurs des caractères
etc.).
L’utilisation d’XML permet une recherche plus pertinente car celle-ci ne se fait plus en texte
plein, comme c’est le cas des documents HTML, mais sur des balises nommées de manière
significative.
D’autre part, XML permet une gestion dynamique des différentes pages de catalogues, ce qui
n’est pas le cas d’HTML. En effet, une page web écrite en HTML ne sera pas accessible par
les utilisateurs durant sa mise à jour.
Comparatif entre les solutions Internet et RVA :
Internet
RVA
Réduction des coûts de transmission /10
Augmentation de la vitesse de
transmission
Accès universel
Standards peu nombreux, simples
Réseau ouvert
Sécurisation des échanges
Garantie de qualité de service
Maturité des produits et services
Avantages
Inconvénients
Pas d'authentification, de confidentialité, Réseau fermé
faible fiabilité, pas de garantie de qualité Normalisation rigoureuse et lourde
Grand nombre de normes
En France, les méthodes de cryptage Prix de mise en service élevé
doivent être déposées au service de Relations étroites avec les partenaires
sécurité des Systèmes d'Information
Faible vitesse de transmission
Service payant (0.15€/k octets)
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Conclusion
D’un côté l’EDI traditionnel, lourd, complexe et coûteux permet non seulement un transfert
électronique des documents d’affaires mais aussi une intégration totale et automatique des
informations dans un système d’information. Cette complexité génère un certain nombre
d’avantages :
Réduction de coûts administratifs comme les coûts de paperasserie, les coûts de
transmission et de traitement des documents
Réduction des coûts du personnel
Réduction des coûts générés par les stocks
Réduction des coûts de transport
Amélioration de l’image et de la qualité de l’entreprise
D’un autre côté, l’EDI light ou Web EDI, simple, léger et peu coûteux permet d’échanger des
documents commerciaux par voie électronique mais ne permet aucune intégration
automatique dans le système de gestion de l’entreprise utilisatrice. Ce qui limite les avantages
aux gains de temps et de transmission des données.
L’EDI traditionnel et les solutions Internet actuellement opérationnelles ne sont pas
concurrents. Ils répondent à des cahiers des charges différents et sont complémentaires.
Suivant les besoins de l’entreprise en termes de moyens et volumes d’échanges existants ou
futurs, l’entreprise aura le choix entre une solution traditionnelle d’EDI ou basée sur Internet.
En général, les grandes entreprises utilisent l’EDI traditionnel car les enjeux sont importants,
alors que les petites et moyennes entreprises se dirigent plutôt vers Internet afin de pouvoir
répondre aux besoins des grands donneurs d’ordres. Internet s’avère être, dans ce cas, un
« Réconciliateur » entre grands comptes et petites entreprises.
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Liste des Fournisseurs et des solutions :
Société
4G2E
ASP-ONE
Solutions
Description
Solution WEB-EDI Hébergement
Station EDI
Domaine
PME/PMI
EDI-Appli : transport des messages, traduction, traçabilité
• Gestion des flux entrants et sortants
• Conversion des formats de documents
• Outil de suivi et d’administration
Grande distribution
Automobile - Banques http://www.asp-one.fr
Organismes bailleurs
EDI-Light :
• Consultation et traitement de documents (impression, export,
transformation, génération d’un fichier EDI)
Solution WEB-EDI • Import manuel ou automatique de documents (récupération des lignes PME/PMI
de la commande allotie initiale, récupération des bons de livraison de la
gestion commerciale)
• Interfaçage applicatif
Solution EDI
Pedigree : Solution pour les déclarations fiscales et comptables en
volume important.
Grandes Entreprises,
réseau de cabinets
d'expertise comptable
Ped-EDI : Solution pour tout type de déclarations fiscales et sociales
(TDFC, TVA, DUCS...) en faible volume
TPE
e-Ducs : Solution de gestion des déclarations de cotisations sociales
dédiée SAGE (traduction et envoi des DUCS au format EDI).
• Envoi
• Traduction
• Sécurité
e-TVA : Logiciel de saisie et gestion des déclarations de TVA •
Conversion des formats de documents
• Envoi
• Sécurité
• Traduction
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Site Internet
http://www.4g2e.com/
[email protected]
Organismes URSAFF,
UNEDIC, etc ,,
Société
Solutions
AURATECHCOM Services
CAZAN SA
Services
DIAGRAM EDI
Services
EDT
Service
Hébergement
Intégration
Solution WEB-EDI
EUROEDI
Services
Description
• Conseil, Etude, Audit
• Formations
• Développement d'application EDI
Outil EDI
Editeur XML
Site Internet
http://www.auratechcom.fr/
[email protected]
• Conseil, Etude, Audit
• Formations - Transfert de compétences
• Développement d'application EDI
http://www.cazan.fr
• Consulting, Etude, Audit
• Formations
http://www.diagramedi.com
[email protected]
Conseil
BoxEDI : Solutioin de traduction et de communication des
messages
AMTrix : XML, EDI pour NT et Unix
NetEXchange-Order : Support des accusés, bon de
livraison, de la facture et de la relance en cas d'alerte
WEB-EDI
[email protected]
PME/PMI
http://www.edt.fr
PME/PMI
• Conseil
• Formations
• Hébergement (RVA)
• Hot-line
http://www.euroedi.com/
WinEDI Outil de communication, sécurité
Station EDI
Domaine
WinEDI Serveur : Serveur des messages EDI muni de
UNEDI : Traducteur
GEDI : Progiciel de Conception de massage EDI
MAPEDI : Conception d'interfaces applicatives
MASKEDI : Conception des applications EDI
Service Hébergement EDI & XML
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Grandes
Entreprises
PME/PMI
Société
Solutions
Description
SEEBURGER FRANCE
Service
• Conseil
• Formations
• Hot-line
Station EDI
Traducteurs
WEB-EDI
Solution XML
Domaine
Site Internet
http://www.seeburger.com
[email protected]
BIS - Workflow Designer
BIS for clearing center
EDI Classics - WinElke
Grandes
BIS for Market-Place
Entreprises
BIS Small Enterprise
BIS - SAP Certified ALE-Connector (high volumes)
BIS - SAP Certified EDI-Connector (small volumes)
EDI Classics - Traducteur AS/400
BIS Professional
EDI Classics - Traducteur WinElke
BIS - Workflow Designer
BIS - Module XMLmail
BIS - Module VMI
PME/PMI
BIS - Module FAX2XML
XL - Styler (Freeware pour XSL-Templates)
EDI Classics - Traducteur WinElke
BIS - SAP Certified BC/XML - Connector
SOFTWARE AG FRANCE Editeur XML
Tamino Platform
http://www.softwareag.com/
SRCI
Conseil
http://www.srci.fr
[email protected]
Service
STERLING COMMERCE Service
Solution WEB-EDI
Conseil
EDI-to-FAX et FAX-to-EDI
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PME/PMI
http://www.sterling.commerce.com
Société
Solutions
Description
Domaine
TENOR CONSEIL
Service
Conseil EDI, WebEDI, XML, XML/EDI, EAI
PME/PMI
Service
Hébergement WEB-EDI
PME/PMI
TESSI INFORMATIQUE
TIE FRANCE
TX2
Station EDISOL (RVA : Allegro, Atlas 400, IBM, GEIS,
Autres réseaux ou serveurs privés : Internet, Carrefour, Grandes Entreprises
Station EDI
Renault, multi protocoles : FTP, OFTP, SMTP,…)
Trusted Link 400 : Pour les stations AS/400
Traducteur
EDI / XML
PME/PMI
Hébergement EDI Traduction EDI / XML
Solution WEB-EDI WEB-EDI
TX2 Station : inclue traducteur EDIFACT ODETTE
GENCOD
Grandes Entreprises
Serveur EDI
TX2 Serveur : adapté à la gestion de flux EDI importants
Solution WEB-EDI ITx2 Web EDI
PME/PMI
Station EDI
18 sur 21
Site Internet
http://www.tenorconseil.fr
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