Organisation de la lutte antidopage en France
Transcription
Organisation de la lutte antidopage en France
Paris 22 & 23 octobre 2007 Rencontre internationale contre le dopage dans le cyclisme Dossier de Presse Contact Presse – Ministère de la Santé, de la Jeunesse et des Sports Géraldine Dalban-Moreynas – Conseillère pour la Communication et la Presse 01 40 56 40 14 Sommaire Le programme L’organisation de la lutte anti dopage en France Le budget de la lutte antidopage en France La prévention de la lutte antidopage en France Les sanctions applicables en droit français La lutte contre les produits dopants Eléments statistiques sur les contrôles antidopage en France – année 2006 Annexes : Fiche de présentation de l’Union Internationale Cycliste Fiche de présentation de l’Agence Française de Lutte contre le Dopage CV des participants Le programme Lundi 22 octobre 2007 : 14h00 : accueil 14h30 – 15h00 : message d’accueil du Comité National Olympique et Sportif Français et propos introductifs du ministère de la Santé, de la Jeunesse et des Sports, de l’Agence Mondiale Antidopage et de l’Union Cycliste Internationale 15h00 - 16h30 : Table ronde n° 1 – Etat des lieux 17h00 - 18h30 : Table ronde n° 2 – Méthodes de détection indirecte de l’usage de produits dopants et le suivi biologique des coureurs Mardi 23 octobre 2007 : 09h00 : accueil 09h30 : Mot d’accueil d’Henri SERANDOUR - Président du Comité National Olympique et Sportif Français 09h45 - 10h15 : Introduction de Roselyne BACHELOT-NARQUIN, ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports, de Pat McQUAID, président de l'Union cycliste internationale et de David HOWMAN, Directeur général de l’Agence mondiale Antidopage 10h15 - 11h45 : Table ronde n° 3 – Autres mesures opérationnelles 13h00 - 14h30 : Table ronde n° 4 – Mise en place de mesures expérimentales en 2008 14h30–15h00 : Discours de clôture par Roselyne BACHELOT-NARQUIN, ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports, Patrick McQUAID, président de l’Union Cycliste Internationale et Richard W. POUND, président de l’Agence Mondiale Antidopage 15h00 : Conférence de presse commune avec Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports, Patrick McQUAID, président de l’Union Cycliste Internationale et Richard W. POUND, président de l’Agence Mondiale Antidopage Table ronde n° 1 Etat des lieux Thèmes abordés : après les évènements de l’affaire Puerto en 2006 et les évènements du tour de France 2007, où en est la lutte contre le dopage dans le cyclisme ? quelles sont les mesures envisagées par l’UCI pour 2008 ? quelles sont les attentes des différents acteurs du cyclisme ? état des lieux et des orientations en matière de lutte contre le dopage, adoptées par le comité exécutif de l’UCI échange avec le public Intervenants : M. Jean-René BERNAUDEAU, Directeur de l’Equipe Bouygues Telecom SA M. Pierre BORDRY, Président de l’Agence Française de Lutte contre le Dopage Mme Anne GRIPPER, Responsable du programme antidopage de l’Union Cycliste Internationale M. David HOWMAN, Directeur Général Agence Mondiale Antidopage M. Xavier JAN, Ancien coureur cycliste M. Joseph de PENCIER, Commission anti-dopage de l’Union Cycliste Internationale M. Jean PITALLIER, Président Fédération Française de Cyclisme M. Christian PRUDHOMME, Directeur du Tour de France - Amaury sport Organisation M. Kai RAPP, Directeur du Tour d’Allemagne Table ronde n° 2 Les méthodes de détection indirecte de l’usage de produits dopants et le suivi biologique des sportifs La lutte contre le dopage repose aujourd’hui sur des méthodes de détection de la présence de substances interdites dans des échantillons biologiques. Mais le risque d’être contrôlé positif n’est pas suffisamment élevé pour inciter les sportifs à ne pas tricher, car : les méthodes de dopage sont de plus en plus performantes et les fenêtres de détection des substances de plus en plus courtes, la THG a montré que le dopage pouvait être fondé non plus sur le détournement de substances connues, mais sur l’usage de substances nouvelles et spécifiquement crées pour un usage dopant, malgré le nombre de plus en plus élevé de contrôles et le développement des contrôles hors compétition, le risque d’être contrôlé ne parait pas suffisamment dissuasif Pour renforcer l’arsenal de lutte contre le dopage disponible pour les autorités en charge de faire respecter l’éthique sportive, la détection indirecte de l’usage de produits dopants parait désormais une piste d’action réaliste. Ces méthodes pourraient constituer un outil de lutte contre des « protocoles de dopage » de plus en plus perfectionnés. La détection indirecte de l’usage de substances ou de méthodes dopantes présente un caractère très novateur. Thèmes abordés : quelles sont les connaissances scientifiques disponibles aujourd’hui ? quel est le cadre juridique actuel et futur dans lequel ces méthodes s’inscriraient ? quelles sont les contraintes logistiques de la mise en œuvre de ces méthodes ? quels sont les enjeux financiers d’une telle mise en œuvre ? Intervenants : Professeur Michel AUDRAN, Hématologue à la faculté de pharmacie de Montpellier M. Rasmus DAMSGAARD, Médecin indépendant pour l’équipe CSC Dr Alain GARNIER, Directeur médical de l’Agence Mondiale Antidopage M.Ulrich HAAS, Professeur de droit, membre du groupe de rédaction chargé de la révision du code mondial, arbitre du TAS M. Peter HEMMERSBACH, Internationale Commission anti-dopage de l’Union Cycliste Mme Dominique LAURENT, Directrice des sports au ministère de la Santé, de la Jeunesse et des Sports Dr Armand MEGRET, Médecin fédéral national Fédération Française de Cyclisme Dr Mario ZORZOLI, Conseiller scientifique de l’Union Cycliste Internationale Table ronde n° 3 Les autres mesures opérationnelles Thèmes abordés : Le renforcement des échanges d’information entre acteurs de la lutte contre le dopage pour mieux lutter contre les trafics : - confidentialité des contrôles positifs, en vue de préserver la présomption d’innocence du sportif versus l’efficacité des procédures d’enquête - secret de l’instruction et utilisation des pièces de procédure judiciaire à des fins disciplinaires Le rôle et responsabilité des médecins d’équipe et contenu des trousses médicales : - le médecin d’équipe doit-il/peut-il être le médecin traitant des coureurs ? - comment utiliser les autorisations d’importation et le registre des entrées/sorties de médicament du médecin d’équipe ? - certaines équipes ont décidé de suspendre systématiquement pendant 15 jours les coureurs nécessitant une infiltration de corticoïdes compte tenu des risques pour la santé des sportifs. Une telle mesure serait-elle utile / devrait-elle être systématisée ? Le passeport physiologique Intervenants : M. Victor CORDERO, Président Association internationale des organisateurs de courses cyclistes Dr Alain GARNIER, Directeur médical de l’Agence Mondiale Antidopage Dr Gérard GUILLAUME, Médecin d’équipe pour la Française des Jeux Mme Dominique LAURENT, Directrice des sports au ministère de la Santé, de la Jeunesse et des Sports M. MARIMBERT, Directeur de l’Agence française de Sécurité Sanitaire des produits de santé M. Joseph de PENCIER, Commission anti-dopage de l’Union Cycliste Internationale M. Jérôme PINEAU, Coureur Equipe Bouygues Telecom SA M. Renato di ROCCO, Président de la Fédération cycliste italienne Table ronde n° 4 Mise en place des mesures expérimentales en 2008 Thèmes abordés : synthèse des propositions des premières tables rondes, échéancier, financement, partage de responsabilité entre acteurs. Intervenants Mme Roselyne BACHELOT-NARQUIN, Ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports M. Daniel BILALIAN, Directeur de la rédaction des sports France Télévisions M. Christophe BLANCHARD-DIGNAC, PDG de la Française des Jeux M. Patrice CLERC, Président Amaury Sport Organisation M. Patrick LEFEVERE, Président de l’Association internationale des groupes cyclistes professionnels M. Patrick McQUAID, Président Union Cycliste Internationale M. Richard W. POUND, Président Agence mondiale antidopage M. Rudolf SCHARPING, Président de la Fédération allemande de cyclisme M. Thomas VOECKLER, Coureur Equipe Bouygues Telecom SA Organisation de la lutte antidopage en France La lutte contre le dopage a constitué au cours des dernières années une priorité forte du ministère chargé des sports, dans un double objectif : Insérer la France dans le concert international, en mettant en harmonie les dispositions applicables sur le territoire national avec les orientations internationales : pour reconnaître le rôle et les missions de l’Agence mondiale antidopage (AMA) créée en 1999 ; pour tenir compte des principes du code mondial antidopage adopté en 2003, grâce à la ratification d’une convention internationale contre le dopage élaborée sous l’égide de l’UNESCO. Renforcer l’efficacité et améliorer la lisibilité du dispositif national, en particulier au travers d’une réorganisation institutionnelle : création, au 1er octobre 2006, d’une agence française de lutte contre le dopage, autorité publique indépendante dotée de la personnalité morale, chargée des contrôles, des analyses et des sanctions ; recentrage des missions du ministère chargé des sports vers la prévention, la recherche et la lutte contre les trafics de produits dopants. Cette lutte est régie en France par le code du sport : Titre III, articles L.230-1, L.2321 à L.241-9. Ces dispositions tant législatives que réglementaires sont complétées par des délibérations de l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD), chargée de définir, sur le plan opérationnel, un certain nombre de dispositifs. Pour la mise en place des contrôles antidopage, l’AFLD s’appuie sur les services déconcentrés du ministère. La lutte contre le dopage repose sur trois piliers : Prévenir l’usage de substances et procédés dopants par les sportifs, amateurs ou de haut niveau : Le ministère chargé des sports initie et coordonne les actions de prévention du dopage, auxquelles participent l’ensemble des acteurs concernés : mouvement sportif, agence française de lutte contre le dopage, associations, professionnels de santé, institutions d’éducation à la santé. Contrôler et sanctionner disciplinairement l’usage des substances et procédés dopants par les sportifs L’Agence française de lutte contre le dopage est désormais responsable de la définition et de la mise en œuvre des actions de lutte contre le dopage. A cette fin : elle élabore une stratégie de contrôle et la met en œuvre avec l’appui des services déconcentrés du ministère chargé des sports ; elle peut également intervenir en tant que prestataire de service pour le compte des fédérations sportives internationales, elle réalise l’analyse des échantillons biologiques prélevés lors des contrôles antidopage dans son département des analyses, anciennement laboratoire national de dépistage du dopage, elle délivre les autorisations d’usage à des fins thérapeutique de produits dopants aux sportifs qui justifient de la nécessité médicale d’usage de ces produits pour traiter les affections chroniques ou non dont ils peuvent être atteints. Un sportif convaincu d’avoir utilisé des substances ou des procédés dopants encourt des sanctions disciplinaires de nature administrative. Les décisions de sanctions relèvent de la compétence des fédérations sportives. L’Agence française de lutte contre le dopage contrôle les sanctions prononcées par les fédérations et peut le cas échéant, les réviser, ou se substituer aux fédérations nationales en cas de carence ou lorsque le sportif concerné n’est pas licencié d’une fédération nationale. Lutter contre le trafic de produits dopants La prescription, la cession, l’offre, l’administration, l’application aux sportifs, la facilitation ou l’incitation à l’utilisation d’une ou plusieurs substances interdites (L.23210 code du sport) peuvent faire l’objet de poursuites pénales. L’usage simple n’est pas pénalement répréhensible. Budget de la lutte antidopage en France La lutte contre le dopage bénéficie, depuis plusieurs années, d’un effort budgétaire important sur le budget du ministère chargé des sports (programme sport et plan national de développement du sport), soit plus de 12 M€ en 2007, (auxquels s’ajoutent 8 M€ pour le soutien aux activités fédérales dans le domaine sanitaire et plus de 1 M€ pour le soutien des actions de développement du sport comme facteur bénéfique pour la santé et d’action de prévention des risques liés aux pratiques sportives) répartis comme suit : 7,18 M€ de subvention à l’AFLD 0,56 M€ de contribution annuelle de la France au budget de l’AMA 0,6 M€ de subvention au fonctionnement des antennes médicales de prévention du dopage (PNDS) 0,67 M€ de soutien à la recherche (santé-dopage) 0,65 M€ de soutien aux actions de prévention 2,44 M€ délégués aux services déconcentrés régionaux, et destinés au soutien de la médecine du sport, à la promotion de la santé par le sport, à la prévention du dopage et au fonctionnement des commissions régionales de lutte contre les trafics La Prévention du dopage en France 1. Stratégie de prévention du dopage La loi d’avril 2006 (L.230-1 code du sport) a confié au ministre chargé des sports la responsabilité de l’engagement et de la coordination des actions de prévention mises en œuvre par les pouvoirs publics et l’ensemble des acteurs concernés pour assurer la protection de la santé des sportifs et la lutte contre le dopage. Une stratégie nationale de prévention des conduites dopantes, cohérente et impliquant l’ensemble des structures ayant, soit une expérience d’actions de prévention, soit une responsabilité dans la prise en charge ou l’encadrement des sportifs est en cours d’élaboration et vise à : identifier les axes et thématiques de recherche nécessaire pour améliorer l’efficacité des actions de prévention, établir des lignes directrices en matière de formation initiale et continue des acteurs de la prévention des conduites dopantes (éducateurs sportifs, intervenants en prévention, professionnels de santé…), évaluer les outils disponibles en vue de renforcer la pertinence de leur utilisation selon le public visé et ainsi d’améliorer l’efficacité des actions de prévention conduites, identifier les réseaux d’intervenants en matière de prévention du dopage en vue de mobiliser plus efficacement l’ensemble des acteurs. Cette stratégie sera présentée lors d’assises nationales au début de l’année 2008. 2. Structures de prévention du dopage Au-delà du soutien des actions conduites par le mouvement sportif et les associations de prévention, le ministère chargé des sports finance directement des structures destinées à l’information des sportifs et du grand public sur le dopage et à l’accueil des sportifs en vue de les soutenir dans leurs réflexions sur l’usage de ces substances et de protéger leur santé : Le numéro vert Ecoute Dopage (appel anonyme, confidentiel et gratuit depuis une ligne fixe) C’est un espace privilégié d’écoute destiné à informer, prévenir, aider et orienter toute personne se sentant concernée par le phénomène du dopage. Le service permet une aide immédiate, personnalisée, donnée par un expert à des populations hétérogènes et dont les demandes sont diverses et complexes. L’expression de ces demandes est facilitée par l’anonymat et la médiation téléphonique. Un nouveau dispositif, le « Centre d’Appel Internet » a été mis en place depuis 2005. L’appelant qui navigue sur un site internet partenaire (une quarantaine de fédérations sportives notamment) clique sur le bouton N° Vert et est rappelé automatiquement s’il indique son numéro de téléphone (dans le respect de l’anonymat). Les 24 antennes médicales de prévention du dopage (créées par la loi du 23 mars 1999), implantées dans des établissements publics de santé, ont pour missions essentielles : le soin et la délivrance de l’attestation nominative pour les sportifs ayant eu recours à des pratiques dopantes ou susceptibles d’y recourir ; l’information et le conseil ; la recherche ; la prévention du dopage ; la veille sanitaire. Leur activité a régulièrement progressé depuis 2002, tant dans le domaine des soins que des autres activités, en particulier les conseils et la prévention. Les Antennes médicales de prévention du dopage développent des recherches, en particulier sur les compléments nutritionnels et les stéroïdes anabolisants. Ainsi, elles ont publié une cinquantaine d’articles dans les revues scientifiques nationales ou internationales et d’une vingtaine de communications à des congrès entre 2001 et 2006. Les sanctions applicables en droit français 1. Les sanctions disciplinaires Elles sont régies par le décret n°2006-1768 du 23 décembre 2006 relatif aux procédures et sanctions disciplinaires en matière de dopage humain. La compétence disciplinaire appartient aux fédérations sportives. L’Agence française de lutte contre le dopage dispose d’un pouvoir de révision ou de substitution en cas de carence des fédérations nationales. Le sportif qui subit un contrôle antidopage positif (ou qui refuse de se soumettre au contrôle) encoure : des sanctions sportives d’une part, telles que l’annulation des résultats individuels obtenus lors de la compétition et le retrait des prix, points et médailles, des sanctions disciplinaires d’autre part, telles qu’une interdiction temporaire ou définitive de participer aux compétitions et manifestations sportives, le retrait provisoire de la licence, la radiation. En cas de première infraction, l’organe disciplinaire peut prononcer une interdiction de compétition comprise entre 2 et 6 ans. A partir de la seconde infraction, l’interdiction de compétition est au minimum de 4 ans et peut aller jusqu’à l’interdiction définitive. Ces quanta de sanction ont ainsi été harmonisés avec les principes du code mondial antidopage, dans le respect du principe de proportionnalité et de personnalisation de la peine. 2. Les sanctions pénales articles L232-10 et L 232-26 du code du sport Le code du sport prévoit des peines de 5 ans d’emprisonnement et 75.000 euros d’amende pour avoir prescrit, cédé, offert, administré ou appliqué à un sportif en compétition ou au cours de son entraînement une substance ou un procédé modifiant ses capacités ou masquant l’emploi de telles substances, pour avoir facilité son utilisation ou incité ce sportif à leur usage. Ces peines sont portées à 7 ans et 150.000 euros d’amende lorsque les faits sont commis en bande organisée (132-71 CP) ou à l’égard d’un mineur. Le texte prévoit également des peines complémentaires et la tentative est punie des mêmes peines. article L232-25 du code du sport La personne qui fait obstacle au contrôle ou qui ne respecte pas les décisions d’interdiction prononcées par l’AFLD encourt 6 mois d’emprisonnement et une amende de 7500 euros. Perspectives 2008 En vue de renforcer l’efficacité de la lutte contre les trafics de substances et procédés dopants, une réflexion a été initiée par le ministère chargé des sports, en lien avec les autres administrations et organismes concernés, en vue de compléter le dispositif pénal et de le rendre plus efficace. Ainsi la détention illicite de substances et procédés dopants sera sanctionnée, tant sur le plan disciplinaire, que sur le plan pénal. Par ailleurs les actes constitutifs de l’infraction seront complétés pour permettre en particulier aux services douaniers de disposer des outils nécessaires (pénalisation de l’importation, de l’exportation et du transport). La lutte contre les produits dopants 1. Dispositif actuel L’efficacité de la lutte contre le dopage impose de lutter contre la disponibilité des substances dopantes, et les trafics, dont les sportifs sont les premières victimes. La prescription, la cession, l’offre, l’administration, l’application aux sportifs, la facilitation ou l’incitation à l’utilisation d’une ou plusieurs substances interdites (L.23210 code du sport) peuvent faire l’objet de poursuites pénales. L’usage simple n’est pas pénalement répréhensible. L’amélioration de la répression des trafics impose une meilleure coordination et la coopération des différents services de l’Etat concernés. La loi permet le partage des informations relatives aux produits dopants, à leur emploi et leur mise en circulation entre agents publics (L.232-20). Pour l’application de cette disposition, des commissions régionales de lutte contre les trafics de produits dopants ont été mises en place depuis 2003 et un groupe technique national interministériel a été constitué, sous la responsabilité du ministère chargé des sports avec l’appui des offices centraux d’enquête (OCRTIS, OCLAESP) et de la Chancellerie. Ces structures doivent permettre de favoriser les échanges d’informations et de développer des coopérations opérationnelles entre services. En parallèle, des contacts ont été pris avec Interpol en vue de sensibiliser d’autres pays à la nécessité d’une coopération internationale en matière de trafics. 2. Evolutions prévues Au plan national : Les évènements des dernières années ont montré la nécessité de renforcer le dispositif de lutte contre les trafics pour agir plus efficacement. Les actions envisagées en ce sens reposent sur deux orientations : renforcer les outils des services d'enquête pour mieux démanteler les trafics de produits : Dans ce cadre, une modification de la loi pourrait compléter la liste des actes constitutifs de trafics par l'incrimination du transport, de l'importation et de l'exportation. Cette évolution législative permettrait également de poursuivre les détenteurs de substances ou de procédés dopants. renforcer les modalités de coopération opérationnelle en la matière. Le ministère chargé des sports souhaite renforcer les échanges d'information réciproques entre mouvement sportif national ou international, services répressifs et institutions judiciaires, afin de permettre à chacun, dans sa sphère de compétence de tirer toutes les conséquences des faits constatés. Au plan international : Le renforcement de la coopération entre mouvement sportif et autorités publiques constitue également une priorité. Le nouveau projet de code mondial antidopage reconnait la nécessité de cette coopération, et renforcera la capacité pour les instances sportives de prendre des mesures disciplinaires à l’encontre de personnes impliquées dans des trafics. Par ailleurs un accord de coopération est en cours de finalisation entre l’Agence mondiale antidopage et INTERPOL afin de développer les échanges d’information. Par ailleurs le Conseil de l’Europe a engagé une réflexion sur la faisabilité de l’élaboration d’un protocole additionnel à la convention européenne contre le dopage en matière de trafics. La France participe aux travaux conduits dans cette enceinte. Eléments statistiques sur les contrôles antidopage en France année 2006 1. Analyse quantitative globale Le nombre total d’échantillons de sportifs nationaux ayant donné lieu à des analyses s’établit comme suit : 8556 échantillons (compétitions en France), 85 % correspondent à des prélèvements réalisés en compétitions, 60 % proviennent d’un contrôle antidopage mis en œuvre de manière inopinée : cette proportion est en progression constante de manière à augmenter la probabilité de détecter les sportifs qui feraient usage de substances interdites, 31 prélèvements sanguins ont été réalisés (pendant le tour de France 2006) afin de détecter notamment le recours à une homo-transfusion : ce type de prélèvement n’a pratiquement concerné que le cyclisme. 2. Analyse globale des contrôles positifs Le nombre total d’échantillons susceptibles de donner lieu a priori à une sanction disciplinaire, car ayant donné lieu à des résultats d’analyse anormaux, est de 457, soit 5,3% par rapport au nombre total de prélèvements (8556) : ceci correspond à la mise en évidence de 542 substances interdites, une valeur supérieure à 457 car environ un prélèvement sur dix contient au moins deux substances interdites. Après traitement des résultats « anormaux » conformément aux dispositions de la liste 2006 des interdictions de l’AMA, il ressort in fine que sur les 542 substances mises en évidence analytiquement, seules 361 caractérisent a posteriori un contrôle positif de dopage susceptible d’être sanctionné par les instances sportives disciplinaires. Ceci s’explique par la production importante chez certains sportifs d’endurance d’hormones stéroïdes endogènes au-delà des valeurs physiologiques couramment observées. Par conséquent, le pourcentage de contrôles positifs pour 2006, susceptibles d’être sanctionnés disciplinairement est de 3,5%, soit une diminution relative de l’ordre de 10 % par rapport à 2005 (3,8 %). 3. Analyse par discipline sportive Depuis 2002, le cyclisme est la discipline la plus contrôlée en France : 17,9 % en 2006, 17,2 % en 2005, 18,3% en 2004, 18,5 % en 2003 de l’ensemble des prélèvements. Comme les années précédentes, le football et l’athlétisme demeurent les deux autres disciplines les plus contrôlées : 11,7 % d’une part, 11,3 % d’autre part. On note une augmentation de la proportion des contrôles dans le football par rapport à 2005 (7,2 %). Le rugby demeure la quatrième discipline la plus contrôlée : 8,1 %. 4. Analyse par substances et par méthodes interdites Tableau comparatif des principales substances détectées : Cannabinoïdes bêta-2 agonistes Corticoïdes Stéroïdes anabolisants Stimulants 2005 22,0 % 14,8 % 10,9 % 9,8 % 6,0 % 2006 26,0 % 24,1 % 23,8 % 11,9 % 6,1 % A ces cinq classes, on ajoutera les agents masquants (parmi lesquels les diurétiques sont les substances les plus fréquemment retrouvées) : ils représentent 6,6 % des substances déclarées. Données : ministère de la Santé, de la Jeunesse et des Sports et AFLD ANNEXES L’Union Cycliste Internationale et la lutte contre le dopage : un dispositif performant au service de la « tolérance zéro » Philosophie Le programme antidopage de l’Union Cycliste Internationale (UCI) est l’un des plus complets et des plus efficaces du monde sportif. Il concerne toutes les disciplines et vise deux objectifs : - écarter les tricheurs, dissuader les coureurs de recourir au dopage. Un programme antidopage performant permet de démasquer ceux qui trichent. Par conséquent, il faut accepter que le nombre de cas positifs – et donc la visibilité du dopage – augmentent au fur et à mesure de l’amélioration de l’efficacité du dispositif mis en place. Service Antidopage de l’UCI Le Service Antidopage de l’UCI a été considérablement renforcé en 2006. Il se compose aujourd’hui de sept collaborateurs à plein temps, dont un conseiller scientifique reconnu, le Dr Mario Zorzoli. Quelque 70 Inspecteurs Antidopage et 20 Inspecteurs Médicaux sont par ailleurs employés sur le terrain par l’UCI. Le service travaille en étroite collaboration avec la Commission Antidopage de l’UCI, dont l’effectif a été entièrement renouvelé en 2007. Le budget annuel de l’UCI en matière de lutte antidopage s’élève à 2,5 millions d’Euros. Le total des montants investis chaque année par la famille cycliste se monte quant à lui à 6,1 millions d’Euros. Eléments constitutifs du programme antidopage de l’UCI Le programme antidopage de l’UCI résulte de la combinaison de plusieurs approches complémentaires : • • • • • contrôles antidopage urinaires et sanguins (en compétition et hors-compétition), contrôles sanguins pour analyser les paramètres hématologiques des coureurs, établissement du profil biologique de ces derniers (« profiling »), suivi médical (programme de prévention), initiatives visant à motiver les acteurs concernés à s’engager contre le dopage. Evolution du nombre des contrôles Type de contrôles 2006 2007 2008 Contrôles antidopage en compétition 5’414 5’590 8’000 156 1’000 7’000 2’683 2’700 A confirmer Contrôles compétition Contrôles compétition antidopage sanguins horsavant la Pour 2008, l’UCI a prévu une très forte augmentation du nombre de ses contrôles antidopage. Cette évolution est principalement liée à l’introduction du passeport biologique (voir ci-dessous). Des contrôles ciblés En plus des tests à large échelle, toujours nécessaires, l’UCI organise des contrôles ciblés (ou « intelligents »). Certains coureurs, inclus dans un « groupe-cible » en fonction de leur classement ou d’autres facteurs (attestations d’hématocrite naturellement élevée, paramètres sanguins présentant des valeurs anormales par exemple), font l’objet d’une surveillance renforcée. Tous les coureurs inclus dans le groupe-cible sont tenus de remplir un formulaire dans lequel ils indiquent leur localisation (« whereabouts »), qui permet aux Inspecteurs Antidopage de l’UCI de procéder à des contrôles urinaires et sanguins inopinés, en tout temps et n’importe où. Aujourd’hui, plus de 300 coureurs sont inclus dans ce groupe. Tous les UCI ProTeams étant déjà tenus de fournir des informations sur la localisation de leurs coureurs, cela porte le nombre de coureurs dont l’UCI connaît précisément la localisation à 800. Dès 2008, tous les coureurs membre d’un UCI ProTeam seront inclus dans le groupe-cible. 2007 : lancement du programme « A 100% contre le dopage » Le 9 mars 2007, l’UCI a lancé le programme « A 100% contre le dopage » qui touche toutes les équipes UCI ProTour et une partie des équipes continentales professionnelles. Ce programme va plus loin que tout ce que l’on a connu : • • • contrôles inopinés hors-compétition et contrôles sanguins pour 100% des coureurs, établissement du profil individuel de 100% des coureurs, accord de 100% des coureurs pour l’utilisation de leur ADN. 2008 : lancement du passeport biologique En 2008, l’UCI introduira le passeport biologique. Ce document permettra de suivre avec précision l’évolution des paramètres de l’organisme des coureurs, pour en tirer les conclusions qui s’imposent. Le passeport biologique s’inscrit dans la ligne des initiatives prises ces dix dernières années : en 1999, l’UCI était la première Fédération Internationale à mettre en place un programme de suivi médical avec tests sanguins. Elle était également la première à recourir au test de détection urinaire de l’EPO en 2001. A ce jour, elle est la seule Fédération à avoir introduit une valeur limite pour l’hémoglobine plasmatique libre et les réticulocytes, qui permettent de suspecter la prise d’hémoglobine synthétique et les transfusions sanguines (autologues et homologues). Pour plus d’informations sur la lutte antidopage menée par l’UCI, merci de visiter la partie antidopage de son site internet (www.uci.ch). L’Agence française de lutte contre le dopage L’AFLD (Agence française de lutte contre le dopage) est une autorité publique indépendante dotée de la personnalité morale. Elle a été créée le 1er octobre 2006 par la loi du 5 avril 2006 relative à la lutte contre le dopage et à la protection de la santé des sportifs. Les diverses missions de l’Agence L’Agence s’est vue confier les missions de planification et de réalisation des 9 000 contrôles antidopage humain et 600 contrôles animaux antérieurement diligentés par le ministère chargé des sports, les missions d’analyse remplies par son département des analyses (ex- L.N.D.D. de Châtenay-Malabry), seul laboratoire accrédité par l’AMA en France, ainsi que la fonction de régulation des procédures disciplinaires antidopage de l’ensemble des fédérations françaises, antérieurement dévolue au CPLD. Elle participe également à des actions de recherche et de prévention. Enfin, l’AFLD est chargée de délivrer les AUT (autorisations d’usage à des fins thérapeutiques) pour le niveau national. L’organisation, les moyens et la gestion de l’Agence L’Agence est dirigée par un Collège pluridisciplinaire de neuf membres, auquel est adjoint, en tant que de besoin, un vétérinaire, il est présidé par un conseiller d’Etat (M. Pierre BORDRY depuis juillet 2005). Le Collège prend à la fois les décisions disciplinaires, et les délibérations générales relatives aussi bien à la gestion de l’Agence qu’à la détermination de certaines règles applicables aux contrôles antidopage (règles de localisation des sportifs du groupe cible, définition des PV, détermination du contenu de la formation attendue des préleveurs, des escortes, des délégués fédéraux, notamment). La direction opérationnelle est confiée à un Secrétaire général (M. Philippe DAUTRY), au Directeur des contrôles (M. Jean-Pierre VERDY) et au Directeur des analyses (Prof. Jacques de CEAURRIZ). Le budget de l’AFLD pour 2007, première année de plein exercice, s’élève à 7,6 millions d’euros, dont une subvention de l’Etat à hauteur de 7,18 millions d’euros. Le complément de ses ressources provient des prestations de prélèvements et/ou d’analyses qu’elle réalise pour le compte de tiers (fédérations internationales, agences nationales étrangères, association des agences nationales antidopage). Les effectifs de l’Agence s’élèvent à 54,5 personnes à temps plein, dont 16 à son siège, à Paris, pour le secrétariat général et la direction des contrôles, et 38,5 à Châtenay-Malabry, pour son département des analyses. Elle s’appuie également, pour la réalisation des contrôles, sur le réseau des 25 directions régionales de la Jeunesse et des sports, à raison d’un correspondant, à temps complet ou partiel, et d’un médecin coordonnateur dans chaque région, et sur ses 450 médecins et vétérinaires agréés en tant que préleveurs. Le positionnement international de l’AFLD Dans la limite de ses compétences, l’AFLD a signé le code mondial antidopage. Elle participe aux réflexions collectives menée à l’initiative de l’AMA sur l’évolution annuelle de la liste des produits et procédés interdits, sur la révision du code mondial antidopage et des standards internationaux pris pour son application. L’Agence est membre de l’Association des agences nationales antidopage (ANADO) depuis décembre 2006, et participe activement à la réalisation de missions de contrôles en France à la demande de cette dernière. Par ailleurs, l’Agence intervient à l’occasion de nombreuses compétitions internationales, même si, dans cette hypothèse, la compétence disciplinaire antidopage appartient, depuis le 1er octobre 2006, exclusivement aux fédérations internationales. Elle réalise des contrôles pour le compte de plusieurs fédérations internationales, ou complète parfois au plan Français leur propre politique antidopage. En 2007, l’AFLD a réalisé les prélèvements et les analyses urinaires et sanguines pour le Tour de France et la Coupe du Monde de rugby. En ce qui concerne plus particulièrement l’UCI, l’AFLD n’intervient qu’en qualité de prestataire de service de cette fédération internationale, pour laquelle elle réalise cependant la totalité des contrôles des compétitions internationales se déroulant en France (850 prélèvements environ, Tour de France compris), à l’exception de la petite fraction organisée directement par l’UCI elle-même (championnats du Monde). Le cyclisme par rapport aux autres disciplines sur l’ensemble de l’année 2006 Sur l’ensemble de l’année 2006, pour laquelle les contrôles ont été partagés entre le ministère des sports (9 mois) et l’AFLD (3 mois), le cyclisme a fait l’objet de 19% des 8.552 contrôles (nationaux et internationaux), ce qui en fait le sport le plus contrôlé avec 1.624 contrôles. Ces contrôles ont conduit globalement à 30% des constats d’infraction 1 . La deuxième discipline la plus contrôlée est le football (11,7% pour 7,8% des constats d’infraction) puis l’athlétisme (11,1% des contrôles, pour 8,2% des constats d’infraction) et le rugby (7,9% des contrôles, 9,5% des constats d’infraction). Les autres disciplines représentaient chacune, en 2006, moins de 4% des contrôles et des constats d’infraction. Le bilan des contrôles antidopage au 1er et 2ème trimestres 2007 Au premier trimestre 2007, 2.456 contrôles ont été diligentés par l’AFLD, dont 373 pour le compte de fédérations internationales. Au deuxième trimestre, 2.381 contrôles humains ont été diligentés, dont 415 pour le compte de fédérations internationales ou d’autres organismes internationaux tels que l’association des agences nationales antidopage (ANADO). Cette diminution relative des contrôles humains au 2ème trimestre est compensée par la réalisation dans le même temps de 209 contrôles animaux, d’ailleurs intégralement en équitation. Pour la bonne gestion des capacités du laboratoire, le volume des contrôles diligenté au deuxième trimestre rétablit l’équilibre par rapport au nombre élevé de contrôles au 1er trimestre. 1 Les constats d’infraction recouvrent les analyses positives, les constats de carence au contrôle, constat d’opposition ; ces éléments sont indiqués avant instruction des dossiers et, le cas échéant, avant examen des dossiers médicaux. Le nombre de sanctions et de cas positifs est donc sensiblement inférieur. Pour ce qui concerne plus particulièrement les seuls contrôles à l’initiative de l’AFLD et des directions régionales, l’accent a été placé sur des disciplines professionnelles antérieurement moins contrôlées (football, rugby, volley-ball, basket-ball), notamment avec des opérations nationales concentrées sur une même journée. L’athlétisme demeure parmi les disciplines les plus contrôlées, avec le cyclisme. Cette dernière discipline a compté 198 contrôles au premier trimestre, et 247 contrôles au deuxième, principalement lors de divers tours et championnats régionaux et de critériums : il convient de rappeler que l’essentiel des compétitions cyclistes est inscrit au calendrier international et dépend donc de l’UCI pour les contrôles antidopage. Il faut également relever le pourcentage très important, et en augmentation, des contrôles inopinés (78 % au 1er trimestre, 58,5% au deuxième trimestre). Les contrôles à l’entraînement ont en revanche diminué en nombre, en raison de leur efficacité jusqu’alors limitée, due à un ciblage insuffisant et au principe de la double liste de l’AMA (qui conduit à un taux de résultats positifs structurellement faible hors compétition). Cette diminution des contrôles à l’entraînement sera compensée au début 2008 par la mise en œuvre, pour la préparation olympique, de la procédure de localisation des athlètes soumis à des contrôles individualisés, via l’utilisation du logiciel ADAMS développé par l’AMA, et autorisé en France par la CNIL. Si les compétitions de niveau national ont fait l’objet de plus de la moitié des contrôles de la compétence directe de l’Agence, les compétitions de niveau plus faible ne sont pas oubliées (20% des contrôles au 1er trimestre, 18% au 2ème pour les compétitions régionales). La part des compétitions internationales s’est réduite en conséquence de l’application de la loi du 5 avril 2006, mais représentait encore 16,7% du total des contrôles réalisés par l’AFLD au 1er trimestre et 17,4% au 2ème, ce qui témoigne de la remontée en puissance de cette activité. 1er trimestre 2007 2ème trimestre 2007 2 456 2 381 373 415 - b) Dont contrôles nationaux 2 083 1 966 Parmi les contrôles nationaux : Cyclisme 198 247 Athlétisme 308 277 Football 87 174 Rugby 147 67 HMFAC 116 83 Handball 375 141 Volley-Ball 44 290 Total des contrôles - a) Dont contrôles internationaux Les résultats des contrôles sur les compétitions nationales aux deux premiers trimestres 2007 Au 1er trimestre 2007, 3,45 % des contrôles ont donnés lieu au constat d’une infraction. Au total, 60 résultats positifs (correspondant à 64 détections de substances interdites), 9 carences et 3 obstructions au contrôle ont été constatés. Au deuxième trimestre, au total, 56 résultats positifs (correspondant à 77 détections de substances interdites) et 7 constats de carence ont donné lieu à un total de 63 infractions (3,2% des contrôles). Au 1er trimestre, le cyclisme 2 vient en deuxième position en nombre d’infractions, (7 analyses positives et constats de carence sur 198 contrôles) après le handball, qui avait fait l’objet d’un ciblage spécifique; la classe de substances la plus souvent détectée dans le cyclisme était celle des bêta-2 agonistes (terbutaline). Le cyclisme arrive en première position des infractions constatées au 2ème trimestre (11 dont 8 analyses positives et 3 constats de carence sur 247 contrôles), la classe de substances la plus souvent détectée étant devenue celle des glucocorticoïdes. 1er trimestre 2ème trimestre 1er Handball (18) Cyclisme (11) 2ème Cyclisme (9) Volley-ball (9) 3ème Rugby (6) HMFAC (7) 4ème Athlétisme (5) Football (4) Rang en nombre d’infractions (nombre d’infractions) Le Tour de France 2007 Pour le compte de l’UCI, l’AFLD a réalisé, sur le Tour de France 2007, en tant que prestataire de service, 182 contrôles, dont 141 analyses urinaires et 41 analyses sanguines. L’EPO a été recherchée dans 84 prélèvements et 18 analyses isotopiques ont été menées pour rechercher la testostérone d’origine exogène de manière spécifique. 2 Uniquement au niveau national ou régional et pour la FFC. Les résultats des contrôles sur les compétitions au calendrier de l’UCI ne sont connus que de cette dernière, l’Agence n’intervenant que comme prestataire opérationnel. Joseph DE PENCIER Joseph de Pencier is a lawyer. He is the outgoing Director Ethics & Anti-Doping Services and the General Counsel at the Canadian Centre for Ethics in Sport (CCES), Canada’s national anti-doping organization. His responsibilities there have included directing the Canadian Anti-Doping Program (approximately 3400 tests in 2006-2007), anti-doping policy review and development at home and abroad. He also acted as legal counsel to the CCES before anti-doping tribunals on anti-doping rule violations. He is currently returning to the Canadian Department of Justice but will continue with the CCES as a volunteer member of its Anti-Doping Review Board. His work in sport began in 1988 as counsel representing the Government of Canada before the Dubin Inquiry into the Ben Johnson positive test at the 1988 Seoul Olympic Games. De Pencier has represented Canada in the Monitoring Group of the Council of Europe's Anti-Doping Convention beginning in 1995, and is past Chair of its Legal Issues Advisory Group. He is currently a member of WADA’s Working Group on Legal Matters. He has participated in the WADA Independent Observer (IO) program at major championships and games. As a litigator in private practice and with the Department of Justice, he has appeared as counsel before a variety of sport, international trade and commercial arbitration panels, before numerous domestic administrative tribunals, and before domestic courts of all levels, including Dr Alain GARNIER Le Dr Alain Garnier possède une vaste expérience de la médecine du sport et de la lutte contre le dopage sous leurs différents aspects. Titulaire d’un doctorat d’état en médecine, il dispose d’une spécialité en biologie et médecine du sport, et possède également une maîtrise en sciences pharmacologiques ainsi qu’un Diplôme d’études Approfondies en nutrition humaine. Il a exercé plusieurs années comme praticien et enseignant dans le système hospitalo-universitaire français en physiologie de l’exercice et en nutrition. Parallèlement à ses fonctions il a travaillé comme médecin du sport auprès d’équipes nationales et professionnelles dans plusieurs disciplines (ski, canoë-kayak, cyclisme, et football notamment). Président de la Commission Alimentation Nutrition du COJO d’Albertville de 1988 à 1992, il a assuré pendant la durée des Jeux Olympiques la direction des polycliniques olympiques comme médecin chef. Dans sa dernière fonction en France, en tant que chef du bureau médical du ministère de la Jeunesse et des Sports (1994 – 2000), il avait la charge de l’organisation de la médecine du sport et la responsabilité de l’ensemble du dispositif national antidopage. Il a pu dans ce cadre exercer une fonction de conseiller pour la lutte antidopage auprès de trois ministres successifs (Guy Drut, Michèle Alliot-Marie, Marie-Georges Buffet). Durant cette période il a exercé deux mandats de Président du groupe de suivi de la Convention contre le dopage au Conseil de l’Europe à Strasbourg (1998 – 2002). Au titre du Conseil de l’Europe le Dr Alain Garnier a été impliqué dans la création de l’Agence mondiale antidopage dès son origine, tout d’abord comme membre du groupe de travail, nommé par le président Samaranch en février 1999, et chargé d’élaborer les fondements de la future agence (missions et statuts). Il a fait partie des instances politiques de l’AMA dès sa création comme membre du Conseil de Fondation de 1999 à juin 2002, au titre du Conseil de l’Europe. Le Dr Alain Garnier a professionnellement rejoint l’Agence mondiale antidopage au printemps 2000 à temps partiel d’abord, comme consultant médical. Il a été nommé à temps plein directeur des relations avec les gouvernements à partir de 2002. Comme membre du groupe chargé de l’élaboration du Code mondial antidopage il a beaucoup œuvré pour l’adhésion des gouvernements aux principes de ce Code. Il a également participé à plusieurs missions initiales des observateurs indépendants de l’Agence ( JO de Sydney, Jo de Salt Lake City,Jeux Méditerranéens…) . Le Dr Garnier est le directeur médical de l’AMA depuis septembre 2003. Anne GRIPPER Union Cycliste Internationale (UCI) 2006 to current Manager, Anti-Doping Services • • • Manage In-and Out of Competition, urine and blood test program Manage “100% Against Doping” program Manage relationships with National Federations and National Anti-Doping Organisations and cycling stakeholders. Australian Sports Anti-Doping Authority (ASADA) 1999 – 2005 General Manager, Operations • • • Set strategic direction for ASADA’s deterrence and detection program Coordinate education and testing programs Manage relationships with National Federations and Australian Olympic Committee World Anti-Doping Agency (WADA) Member of the Independent Observer team: • • • World Basketball Championships - 2003 Athens Paralympic Games - 2004 Torino Winter Olympic Games – 2006 Member of Committees: • • Standards and Harmonisation – 2002 International Standard for Testing – 2003 Association of National Anti-Doping Associations (ANADO) • Founding Executive Member – 2003 to 2005 Consultant – 2006 Council of Europe Anti-Doping Convention • Australian representative - 2001 to 2005 Consultant - 2006 Armand MEGRET Médecine Physique et Réadaptation - Médecine et Traumatologie du Sport Centre Hospitalier Pierre-le-Damany - 22303 LANNION CRRF TRESTEL - 22660 TREVOU TREGUIGNEC QUALIFICATIONS PROFESSIONNELLES - Diplôme d'Etat de Masseur-Kinésithérapeute, 1964 - Thèse Doctorat en Médecine, Paris Necker-Enfants Malades, 1973 - C.E.S Rééducation et Réadaptation Fonctionnelle, Paris Pitié Salpétrière, 1973. - C.E.S Biologie et Médecine du Sport, Rennes, 1976 - Praticien Hospitalier temps partiel, 1985 - Praticien Hospitalier temps plein, 1997 - Chef de Service 1999 - FONCTIONS EXERCEES - Professeur d'Education Physique à la Ville de Paris (villes d’Asnières et de Saint Denis) : de 1963 à 1964. Chargé de cours à l'école de masso-kinésithérapie d'ASSAS et Ecole des Aveugles, rue d'Amélie Paris de 1970 à 1973 Activité hospitalière de médecin de médecine physique et de réadaptation : Chef de Service CH LANNION 22300 Médecin d'équipes cyclistes professionnelles de 1978 à 1994 (équipes RenaultElf, Système U, Castorama). Médecin de l’équipe cycliste professionnelle Mutuelle de Seine et Marne 1997. Médecin des Equipes de France de la Fédération Française de Cyclisme depuis 1995. Médecin Fédéral National de la Fédération Française de Cyclisme depuis 1997 Président de la commission médicale nationale de la FFC depuis 1997 Membre du Groupe de Travail Interministériel (ministère Jeunesse et Sport, Secrétariat à la Santé) « Médecine du Sport et Lutte Antidopage », 1998. Membre de la commission médicale de l’AFLD Membre de la commission médicale du Comité Nationale Olympique et Sportif Français 2006 Vice Président de l’Union Nationale des Médecins Fédéraux 2005 Médecin de la délégation française aux Jeux Olympiques de Sydney 2000 et d’Athènes 2004 Christian PRUDHOMME Directeur du Tour de France le 1er février 2007 Directeur du Cyclisme A.S.O. le 1er janvier 2005 Directeur Adjoint du Cyclisme A.S.O. le 1er janvier 2004 Rédacteur en chef à la direction des sports de France 2 (d’août 2000 à décembre 2003) Présentateur de Stade 2 Commentateur du Tour de France cycliste Rédacteur en chef à la direction des sports de France 3 (1999 – 2000) Rédacteur en chef à l’Equipe TV ( 1997 – 1999) Rédacteur en chef adjoint à Eurosport (1997) Grand Reporter au service des sports d’Europe 1 (1994 – 1997) (couverture du cyclisme, du tennis, des rallyes raids) Journaliste à LCI (1994) Grand reporter à la Cinq (1987 – 1992) Présentateur des émissions Télématchs et Top Chrono Présentateur du journal de 13 h (été 1991) (couverture du cyclisme, du tennis, des rallyes raids) Journaliste pigiste à RFO (1985 – 1987) Co-présentateur de l’émission RFO Hebdo Reporter stagiaire à RTL (1985) Diplômé de l’Ecole Supérieure de Journalisme de Lille – Major de promotion (1985) Christophe BLANCHARD-DIGNAC Christophe BLANCHARD-DIGNAC est à la tête de la Française des Jeux depuis octobre 2000. Depuis septembre 2004, il est également membre du Conseil Economique et Social et élu à son bureau. Diplômé de l’Institut d’Etudes Politiques de Bordeaux, lauréat de la Faculté de droit de Bordeaux, diplômé d’études supérieures de droit public et ancien élève de l’Ecole Nationale d’Administration, il a mené l’essentiel de sa carrière au sein du ministère de l’Economie et des Finances. Il fut notamment conseiller budgétaire du Ministre des Finances de 1986 à 1988 et, de 1995 à 2000, Directeur du Budget. Il a exercé également des responsabilités au sein de grandes entreprises, d’abord à la Caisse Nationale du Crédit Agricole, puis à La Poste, en tant que Directeur général adjoint et conseiller du Président. Il a siégé au Conseil d’administration de la plupart des grandes entreprises publiques françaises (France Telecom, Air France, Electricité de France, SNCF,…). Christophe BLANCHARD-DIGNAC est également Officier de l’Ordre National du Mérite et Chevalier de l’Ordre National de la Légion d’Honneur. Kai-Ronald RAPP Formation 1994 Diplômé / Mastère en gestion d'entreprise, Université Hambourg (Allemagne) Expériences Professionnelles depuis 1998 Deutschland Tour GmbH, Hambourg (Allemagne) 1998 Chef de projet, Tour d'Allemagne 2001 Gérance de la société 1996 Vagedes & Partner, Hambourg (Allemagne): Direction du service évènements 1995 upsolut event GmbH, Hambourg (Allemagne): Chef de projet, 1ère Cyclassics, course cycliste 1994 Gehring Montgomery Inc., Westerminster, P.A. (États Unis): Responsable relations publiques Daniel BILALIAN Marc Tessier, Président de France Télévisions, a nommé Daniel Bilalian, Directeur des sports de France Télévisions, en remplacement de Frédéric Chevit, qui quitte le groupe. Daniel Bilalian avait été nommé le 13 septembre dernier, Directeur de la rédaction des sports, aux côtés de Frédéric Chevit. Ancien étudiant de la faculté de Lille, débuta sa carrière en 1968 comme reporter au quotidien « l’Union » de Reims jusqu’en 1971. Intégrant l’ORTF en 1971, il y fut successivement journaliste au bureau de Reims puis de Lille en 1972, et journaliste au service politique étrangère à la 2ème chaîne de télévisions de l’ ORTF . Grand reporter de politique étrangère à Antenne 2 de 1975 à août 1981, il devint présentateur du journal de 13h sur cette même chaîne de 1979 à août 1981. De 1981 à septembre 1982, il fut grand reporter au service Etranger d’Antenne 2, puis de nouveau présentateur du journal de 13h (septembre 1982avril 1985) et de 20h d’avril 1985 à janvier 1986. Toujours sur Antenne 2, il présenta les journaux de 13h et 20h de juillet 1987 à août 1990, puis l’émission mensuelle « Star à la barre » de 1987 à décembre 1989. Présentateur des flashes d’information et des éditions spéciales durant la guerre du Golfe sur Antenne 2, il coproduisit et présenta l’émission débat hebdomadaire « Mardi Soir » sur Antenne 2 de septembre à décembre 1991. A nouveau présentateur du journal de 13h sur France 2 (février 1994 à août 1995), il prit en charge la rédaction en chef et la présentation (en alternance une semaine sur deux avec M.Bruno Masure) du journal de 20h (en semaine) et des journaux de 13h et 20h (le week-end) sur la chaîne publique d’août 1995 à octobre 1997. Successivement rédacteur en chef et présentateur du journal de 20h sur France 2 (octobre 1997 à septembre 1998), puis rédacteur en chef de septembre 1998 à septembre 2004, il fût parallèlement présentateur du journal de 13h sur France 2 de septembre 2001 à juin 2004 et présentateur de l’émission « Elysée/Matignon » sur BFM en septembre 2001. Dominique LAURENT ETUDES -Bac A Lycée Théodore Aubanel Avignon 1968 - Mention TB -Diplôme IEP Paris 1972 (Félicitations du Jury) -ENA 1976 ( Promotion Guernica) ACTIVITE PROFESSIONNELLE - Administrateur civil au ministère des affaires sociales – adjointe puis chef du bureau des prestations familiales (direction de la sécurité sociale) : 1976 – 1980 - Détachée au Conseil d’Etat au titre de la mobilité comme auditeur : 1980 – 1983 – (affectation à la section de l’intérieur et à la section du contentieux) - Rapporteur à la commission d’accès aux documents administratifs (C.A.D.A) - Chargée de mission au Secrétariat général du Gouvernement : 1983 – 1988 pour les secteurs : - - Education nationale - Fonction publique – droits de la femme, langue française: 1983 –1986 Affaires sociales : santé - sécurité sociale - travail - emploi : 1986 – 1988 Chargée de cours à l’ENA : 1984 – 1988 - Nommée Maître des requêtes au Conseil d'État en juin 1988 (section du Contentieux) - Commissaire du gouvernement auprès de la commission nationale de tarification des établissements d’hospitalisation - Rapporteur auprès du Haut Conseil de l’Intégration - Directrice de cabinet du ministre délégué à la santé : octobre 1990 – avril 1992 (Bruno Durieux) - Conseil d'État : avril 1992 – avril 1993 (section du Contentieux) - Directrice des affaires juridiques de la Ville de Paris : avril 1993 – novembre 1996 - Directrice de la politique médicale de l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris : novembre 1996 – novembre 2000 - Nommée Conseiller d'État (novembre 2000).: assesseur à la Section du Contentieux et membre de la Section Sociale - Commissaire du Gouvernement auprès de la Commission pour l'Indemnisation des Victimes de Spoliations intervenues du fait des législations antisémites en vigueur pendant l’Occupation (C.I.V.S) : 2001 – 2002 - Directrice des sports au ministère chargé des sports (depuis décembre 2002). Présidente du conseil d’administration de l’INSEP, de l’ENE, de l’ENSA et de l’ENV et sports nautiques. DISTINCTIONS - Officier de l’ordre de la légion d’honneur - Officier dans l’ordre national du mérite Jean MARIMBERT ETUDES 1980 – 1983 1977 – 1979 1977 – 1978 1974 –1977 Ecole Nationale d’Administration (promotion Solidarité) Major de la voie d’administration économique Institut d’Etudes Politiques de Paris (lauréat de la section Service Public) Université de Paris IX Dauphine DEA de Politiques économiques et sociales comparées Ecole des Hautes Etudes Commerciales (HEC) EXPERIENCES PROFESSIONNELLES Février 2004 : Directeur Général de l’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé Octobre 2003 – Janvier 2004 : Mis à disposition du Ministre des Affaires Sociales, du Travail et de la Solidarité pour une mission sur le rapprochement des services de l’emploi Janvier 2001 – Septembre 2003 : Directeur Général de l’Autorité de Régulation des Télécommunications Juin 1995 - Janvier 2001 : Directeur des Relations du Travail au ministère du Travail et des Affaires Sociales devenu ministère de l’Emploi et de la Solidarité Août 1993 – Juin 1995 : Président de l’Agence Française du Sang Décembre 1991 - Juillet 1993 : Rapporteur à la Section Sociale et à la Section du Contentieux du Conseil d’Etat - Président du groupe de travail sur les accords relatifs à l’emploi des handicapés Juillet 1990 - Novembre 1991 : Directeur Général de l’Agence Nationale pour l’Emploi Août 1989 - Juillet 1990 : Directeur adjoint du cabinet du Ministre du Travail, de l’Emploi et de la Formation Professionnelle Juillet 1988 - Juillet 1989 : Chargé de mission auprès du Secrétaire d’Etat auprès du Premier Ministre, chargé du Plan Septembre 1987 - Mai 1988 : Conseiller technique au cabinet du Ministre des Affaires Sociales et de l’Emploi (relations du travail, emploi des handicapés, questions juridiques) Avril 1986 - Août 1987 : Commissaire du Gouvernement près de l’Assemblée des Contentieux et les autres formations du jugement du Conseil d’Etat 1985 – 1986 : Secrétaire Général de la Commission des Sondages 1983 – 1986 : Rapporteur à la Commission, puis au Conseil de la Concurrence 1983 – 1986 : Rapporteur à la Commission de Recours des Réfugiés 1983 – 1986 : Rapporteur à la Section du Contentieux du Conseil d’Etat (10ème soussection) TRAVAUX « Le Conseil d’Etat », en collaboration avec Jean Massot (1989) « Rapport sur la situation et les perspectives du travail à temps partiel » (1992) « Note d’étape sur les conditions d’emploi des intermittents du spectacle » (1992) « Rapport sur le rapprochement des services de l’emploi » (2004) Jean-René BERNAUDEAU Il est un coureur cycliste français, né le 8 juillet 1956 à Saint-Maurice-le-Girard (Vendée), qui fut professionnel de 1978 à 1988. ll est actuellement manager de l'Équipe cycliste Bouygues Télécom. Lauréat de la Promotion Pernod (-25 ans): 1978. Il a la particularité d'avoir remporté le Midi-Libre à quatre reprises : 1980, 1981, 1982 et 1983 < (2e: 1986). Palmarès : Paris-Bourges: 1979 La Route du Sud: 1981 Tour de Vendée : 1977, 1980 Tour du Tarn: 1981 Tour de Lorraine: 1982 Grand prix de Monaco: 1981 Bol d'Or des Monédières: 1983 Poly normande: 1986 (2e: 1980; 3e: 1987) Trois jours de Vendée (amat.): 1976 Et s'est classé honorablement pour : - 2e du championnat de France sur route prof.: 1978 (3e: 1983) - 2e du championnat de France sur route amateurs: 1976, 1977 - 2e du Dauphiné Libéré 1982 - 2e de Paris-Camembert : 1978 - 2e de Paris-Vimoutiers: 1987 - 2e du Critérium National: 1980 - 2e du Tour Midi-Pyrénées: 1982 - 2e du Tour de l'Oise: 1980 - 2e du Grand Prix de Wallonie: 1979 - 2e du Circuit du Trèfle à Quatre feuilles: 1978 - 2e de Manche-Atlantique (amat.): 1976 - 2e du Prestige Pernod: 1979 (3e: 1980, 1982) - 3e du championnat du monde sur route prof.: 1979 - 3e du Tour d'Espagne: 1978 - 3e du Tour du Haut-Var: 1979 - 3e du Tour du Limousin: 1979 - 3e du Grand Prix de la Côte Normande: 1978 - 3e du Grand Prix de Fourmies: 1979 - 3e du Grand Prix de Rennes: 1979 - 3e du Grand Prix de Grasse: 1980 - 3e du Grand Prix de la Côte Normande: 1980 - 3e du Grand Prix de la Montagne du Tour de France: 1981 - 3e de la Ronde d'Aix-en-Provence: 1987 - 5e du Tour de France: 1979 (6e: 1981, 1983) - 7e aux Jeux Olympiques sur route individuels: 197 Jérôme PINEAU C’est en 1983 que je signe ma première licence à l’EC.Canteleu. Durant trois ans j’y apprends l’agilité sur un vélo auprès de Lionel Lavenue, dans un esprit familial et convivial. L.Lavenue est un éducateur qui va m’enseigner la rigueur, J’étais ainsi noté sur ma présence aux entraînements et la propreté de mon vélo. En 1986, nous arrivons à Nantes avec ma famille pour cause de mutation parentale. Et c’est à l’AS PTT Nantes que je poursuis mon apprentissage. Mais en septembre 1987, je quitte le cyclisme pour commencer le football à L’Espérance St Yves. Durant les dix années suivantes, j’ai gravit les échelons et accédé au plus haut niveau Régional dans ma catégorie. En 1996 je participe aux sélections pour intégrer le FC Nantes et suis invité à rejoindre les Canaris dès la saison 1996-1997. Mais, comme mon père me trouvait trop jeune pour partir, j’ai dû refuser leur offre. Ma vie a toujours été rythmée par le sifflement des boyaux sur les routes. Je repoussais le vélo ; d’un coté ça m’attirait, mais de l’autre je voyais bien tous les sacrifices que se sport imposait, ça me faisait peur ! Toutefois je savais au plus profond de moi que j’y viendrai un jour. C’est un jour d’avril 1996 que le déclic a eu lieu : mon frère aîné, Sébastien, remporte sa première course à la Chapelle sur Erdre., je compris alors en voyant le bonheur que c’était pour mes parents et mon frère que ce serait le VELO. C’est donc en janvier 1997 que je signe à l’U.S. St Herblain ma licence de Junior 1ère année. Dès ma première saison j’obtiens de beaux résultats, dont une première victoire à St Nazaire au mois de septembre. Pour la saison 1998, je me dirige vers l’U.S. Pontchâteau où je trouve une structure qui me permet de faire les plus belles courses Juniors du grand Ouest. Je suis dirigé par Michel Tréhudic, je progresse encore et intègre l’équipe de France de Bernard Bourreau où je côtoie les meilleurs juniors français. Puis, en 1999, j’intègre la famille du Vendée U dirigée par JeanRené Bernaudeau. La saison 1999 est d’abord celle de l’intégration à l’équipe, mais surtout celle du BAC Pro Menuiserie que j’obtiendrais au mois de juin. Je passe alors quatre années chez les amateurs et c’est en 2002 que j’intègre l’équipe professionnelle Bonjour. Pour ma 1ère année chez les professionnels je suis sélectionné pour participer au Tour de France où je fais une 2ème place lors de l’étape Bazas-Pau. En 2003 et 2004, j’ai couru sous le maillot de Brioches La Boulangère et depuis 2005 je porte le maillot Bouygues Télécom. A ce jour j’ai donc participé à six Tour de France et, en 2006, j’ai porté le maillot à pois durant une semaine ce qui était un de mes plus grand rêve. Dr Mario ZORZOLI Rôle : Médecin UCI / Conseiller scientifique Diplôme: Faculté de Médecine, Université de Genève Spécialisation : Médecine Interne Thèse: « Vaccine Coverage In Children of 12 to 24 Months in a Burkina Faso Province» Divers: - Membre du Comité Exécutif de la Fédération Internationale de Médecine du Sport (FIMS) - Membre de la Commission Interfédérale de la FIMS - Chairman du Group Médical Consultatif de l’Association des Fédérations Internationales Olympiques des Sports d’Eté (ASOIF) - Membre du groupe de travail de l’Agence Mondiale Antidopage (AMA) pou la mise en place du passeport hématologique - Coordinateur du groupe « Tendances futures » dans CAFDIS (projet commun de la Commission Européenne et du Comité International Olympique) Présentations : - Aux 1er et 5ème Symposium Annuel de l’Agence Américaine Antidopage (2002 et 2006) - Aux 18ème et 23ème Workshop de Cologne sur les analyses antidopage (2000 e 2005) Publications: - Dopage, Performance et Adolescents” Rev Med Suisse Romande. 2003 Feb;123(2):93-96 - Haematological analysis conducted at the departure of the Tour de France 2001. Int J Sports Med. 2005, 26(3):200-207 - Abnormally high serum ferritin levels among professional road cyclists. Br J Sports Med. 2004 Dec;38(6):704-708 - The Medical Monitoring of the International Cycling Union. Recent Advances in Doping Analysis (8) 2000: 8387 - Blood Monitoring in Anti-Doping Setting. Recent Advances in Doping Analysis (13) 2005: 255-264 Michel AUDRAN Professeur des Universités. Responsable du Laboratoire de Biophysique & Bioanalyses à l’UFR de Pharmacie, Université Montpellier 1. Pharmacien (1972) Docteur de l’Université de Montpellier (1974) Docteur d’Etat es Sciences Pharmaceutiques (1981) Mes recherches dans la mise au point et la validation des méthodes chimiques d’analyse (chromatographie gazeuse, chromatographie liquide, électrophorèse capillaire et leur couplage à la spectrométrie de masse) essentiellement à des fins d’études pharmacocinétiques mais également à la recherche des médicament dans l’environnement (projet financé par l’ANR en cours de réalisation) m’ont conduit à m’intéresser au dopage. J’ai d’abord travaillé sur le problème du dépistage de la testostérone à partir du rapport testostérone/épitestostérone (T/E) chez les adolescents avant de m’intéresser au dopage sanguin Initiateur des méthodes indirectes pour détecter la prise d’érythropoïétine (EPO), j’ai participé au projet de recherche EPO 2000 visant à mettre au point un test de dépistage indirect de cette substance pour les Jeux Olympiques de Sydney. J’ai, en collaboration avec le laboratoire de dépistage du dopage de Chatenay Malabry mis au point des méthodes de détection des transporteurs d’oxygène à base de perfluorocarbones et d’hémoglobine. La méthode de dépistage des hémoglobines dans le sérum a été retenue par l’Agence Mondiale Antidopage (AMA) et est utilisée depuis les J.O. d’Athènes. Je travaille actuellement sur la détection des agents actifs sur l’érythropoïèse (EPO biosimilaires, mimétiques de l’EPO, agents de remplacement de l’EPO) à partir des modifications de l’expression de gènes. Pat MCQUAID Coureur cycliste de bon niveau chez les amateurs, il a été Champion d’Irlande en 1974 et vainqueur du Tour d’Irlande en 1975 et 1976, avant de passer professionnel en 1977. Parallèlement à sa carrière sportive, il a accompli ses études à la Strawberry Hill University de Londres, où il a obtenu un diplôme d’Education Physique en 1973. Après avoir été actif dans l’enseignement pendant douze ans, dès 1985 il a travaillé dans le domaine de l’organisation de courses cyclistes. Cette même année il est devenu membre du Comité Directeur de la Fédération Irlandaise, dont il a été aussi entraineur national, et en 1994 il en a été nommé Président. Membre du Comité Directeur et Président de la Commission Route de l’UCI depuis 1998, il a été élu par le 174ème Congrès de l’UCI Président de la Fédération Internationale le 23 septembre 2005 à Madrid. Patrice CLERC Il est Président d’A.S.O. (Amaury Sport Organisation – filiale du groupe de Presse français E.P.A. - Editions Philippe Amaury) depuis octobre 2000. Cette société est organisatrice d’événements sportifs : du cyclisme avec notamment le Tour de France, mais également d’une quinzaine d’autres épreuves (ParisRoubaix, Liège-bastogne-Liège, Paris-Nice, Paris-Tour etc…), des sports mécaniques (le Dakar), de l’athlétisme (le Marathon International de Paris, le Marathon de Barcelone et le Semi-Marathon de Paris), et depuis 2003, du Golf avec l’Open de France, et de l’Equitation avec le R.I.D.E. (Rencontres Internationales des Disciplines Equestres). Auparavant, après une école de commerce et un début de carrière dans le négoce international de matière premières, il est entré en 1979 à la Fédération Française de Tennis pour laquelle il a dirigé le tournoi de Roland Garros de 1984 à 2000 et créé l’Open de Paris en 1986 qu’il a également dirigé jusqu’en 2000. Patrick LEFEVERE J’ai été coureur cycliste professionnel de 1976 à juin 1979 Je suis comptable de formation J’ai été directeur sportif de juillet 1979 à 1998 (Marc, Capri Sonne, Lotto, TVM, Weinmann et Mapei) Manager general depuis 1999 de Mapei-quickstep, Domo-Farm Frites, QuickstepInnergetic jusqu’aujourd’hui Je suis président de l’AIGCP (association international groupes cyclistes professionnel) et de l’IPCT (international pro-tour cycling teams) Membre du CUPT (le gouvernement du cyclisme), CLCD (commission lutte contre dopage) et CSCS (commission sécurité et santé) Pierre BORDRY Conseiller d’Etat, membre de la section de l’intérieur, de la section du contentieux, de l’assemblée permanente et de l’assemblée générale ordinaire du Conseil d’Etat. Président de la Commission nationale consultative de prévention des violences lors des manifestations sportives. Président de la CNECV, Commission nationale d’examen des circuits de vitesse en tant que représentant du ministre d’Etat ministre de l’intérieur. Président de la Commission Paritaire des Publications et Agences de Presse. (CPPAP).Président de la Commission Spéciale de la Taxe d ‘Apprentissage. 1998-2005 Président du Conseil d’administration du Centre Hospitalier National des Quinze-Vingt, fondateur de l’Institut de la Vision 1997-2000 Président du Haut Conseil de Déontologie de la Police Nationale 1993 1995 Conseiller pour les Libertés publiques du ministre d’Etat ministre de l’intérieur, chargé notamment de la réforme de la Police Nationale ; 1989-1992 Directeur du cabinet du président du Sénat 1987 Nommé Conseiller d’Etat 1968-1987 Chef du cabinet du président du Sénat 1974 Conseiller technique auprès du Président de la République par intérim et porteparole de la Présidence de la République 1969 Chargé de mission auprès du Président de la République par intérim et porteparole de la présidence de la République 1967-1968 Secrétaire général du groupe de l’union centriste du Sénat 1965 Chef de cabinet de Jean Lecanuet candidat à l’élection présidentielle 1963 Certificat de Home Economics de l’Université de Delaware USA 1963 Diplômé de l’ESSEC, fondateur des « Mardis de l’ESSEC ». Prof. Peter HEMMERSBACH Specialist in Physical Organic Chemistry and Physical Education, since 1991 he is the Scientific Director and Laboratory Director for Section for Doping Analysis, Norway’s WADA-accredited doping control laboratory From 2000 he is Professor for Pharmaceutical and Doping Analysis at University in Oslo, School of Pharmacy, Department for Pharmaceutical Chemistry His involvement in doping control has also included several appointments for Commission memberships at the International Olympic Committee (IOC), the World Anti-Doping Agency (WADA) and international federations. He has acted as independent observer at major championships and as expert witness both nationally and internationally in doping cases. In six Olympic Games he worked for the IOC with the quality assurance of analytical results Rasmus DAMSGAARD Education and positions held 2006-present: Specialist Registrar, Dept. of Anaestesiology, Bispebjerg Hospital. 2005-2006: Associated professor, Copenhagen Muscle Research Centre, University Hospital of Copenhagen 2004-2005: Associated professor, University of Copenhagen, Faculty of Health, Department of Medical Physiology 2000-2004: Combined position as Secretary General, The Danish National AntiDoping Agency, and Research fellow at Copenhagen Muscle Research Centre, University Hospital of Copenhagen 1997-2000: Enrolled as PhD student and clinical consultant in paediatric endocrinology, University Hospital of Copenhagen, dept. of Growth and Reproduction. 1994-1996: Resident and Specialist Registrar at Amager University Hospital, Copenhagen 1986-1994: University of Copenhagen, Medical School. Five selected Papers 1. Morkeberg J, Lundby C, Damsgaard R. Detection of Darbepoetin Alfa Misuse in Urine and Blood - a Preliminary Investigation. Med Sci Sports Exerc 2007. 2007 Oct;39(10):1742-7 2. Damsgaard R, Munch T, Morkeberg J, Mortensen SP, González-Alonso J. Effects of blood withdrawal and reinfusion on biomarkers of erythropoiesis in humans: Implications for anti-doping strategies. Haematologica. 2006 Jul;91(7):1006-8. 3. Lundby C, Damsgaard R. Exercise performance in hypoxia after novel erythropoiesis stimulating protein treatment. Scand J Med Sci Sports. 2006 Feb;16(1):35-40. 4. Lundby C, Nielsen TK, Dela F, Damsgaard R. The influence of intermittent altitude exposure to 4.100 m on exercise capacity and blood variables. Scand J Med Sci Sports. 2005 Jun;15(3):182-7. 5. Ashenden MJ, Sharpe K, Damsgaard R, Jarvis L. Standardisation of reticulocyte values in an antidoping context. Am J Clin Pathol. 2004 Jun;121(6):816-25 Teaching External Associated Professor in human physiology, Faculty of Health, University of Copenhagen Anti Doping Consultancies • Project Manager of “The Team CSC Anti-Doping Program” authorised by UCI • Member of the Medical Committee in the International Ski Federation (FIS) in charge of their anti-doping program, • Member of the Anti-doping Review Board in the International Tennis Federation, ATP & WTA • Member of the Therapeutic Use Exemption (TUE) committees for: o The International Ski Federation o The international Weightlifting Federation o The International Archery Federation Thomas VOECKLER Résidant en Vendée, à Mouilleron le Captif. Ayant vécu jusqu' à l’âge de 6 ans en Alsace, j’ai ensuite grandi jusqu' à mes 17 ans en Martinique où j' ai commençé le cyclisme à 12 ans. J’y ai suivi mes parents médecins, ma mère y vit toujours, mon père est décédé en 1992. J’ai quitté les Antilles en 1996 donc, pour intégrer un sport-études, le pôle espoir de La Roche sur Yon en vendée. Après avoir obtenu un bac économique et social, j’obtiens un B.T.S force de vente en 2000. En 2001 je passe professionnel, 2007 est donc ma 7ème année en tant que cycliste professionnel. Je suis depuis mes débuts professionnels dans l’équipe dirigée par Jean-René Bernaudeau, actuellement l’équipe bouygues télécom. J’ai 15 victoires à mon palmarès, dont le titre de champion de France en 2004. J’ai porté le maillot jaune 10 jours durant pendant le tour de France 2004. J’ai participé 2 fois aux championnats du monde, et une fois aux J.O. en 2004 à Athènes. Ulrich HAAS Ulrich Haas is a professor at law at the University of Mainz, Germany and will join the law faculty of the University of Zurich, Switzerland on 1 January 2008. One of his major areas of research is sports law. Ulrich does extensive consultative trial work as well as legal opinions in this field for national and international federations, NADOs, clubs and athletes. He has assisted in the drafting of the World Anti-Doping Code and has presented the Code at various national and international conferences. Ulrich has lead the German Anti-Doping Commission from 1999-2002 and chaired the advisory group on legal issues of the monitoring group of the Council of Europe’s Anti-Doping Convention (2002-2004). In 2004 he was in charge of the Independent Observer Team for the Olympic Games in Athens. Since 1998 he is a member of the FIBA Appeals Tribunal. Furthermore, he acts as an arbitrator with the Court of Arbitration for Sport and the FIBA Arbitral Tribunal (FAT). Victor CORDERO Licencié (titre supérieure) et diplômé (post-grade) en psychologie industrielle par l´Université Complutense de Madrid Dans le passé - Manager général de l´équipe ZOR-BH (2 fois vainqueur de La Vuelta) - Membre de la Commission Technique de la Fédération Internationale de Cyclisme Professionnel (FICP) - Président de l´Association Internationale des Groupes Cyclistes Professionnelles (AIGCP) - Membre de l´Assemblée Générale de la Fédération Espagnole (3 législatures) - Secrétaire Générale du Conseil du Cyclisme Professionnel Espagnol (2 législatures) Dans l´actualité : Président de l´Association Mondiale des Organisateurs de Courses Cyclistes (AIOCC) - Directeur des Sports d´Unipublic S.A.U. (Groupe Antena 3 Télévision) - Directeur Générale de La Vuelta à España Gérard GUILLAUME Médecin rhumatologue, qualifié en immuno-rhumatologie, médecine manuelle, biostatistiques et méthodologie d'évaluation en recherche clinique, rhumatologie interventionnelle, traumatologie d'Urgence-Polytraumatisés Médecin d'expertise, réparation juridique du dommage corporel titulaire du CAPEDOC Acupuncture, enseignant pendant plus de 20 ans, vice président de l'Association Française d'Acupuncture, auteur de nombreux ouvrages et articles Médecin du sport, spécialisé en traumatologie et nutrition du sport Attaché d'enseignement des DU de médecine du sport, de traumatologie du sport, du DIU Dopage et toxicomanie (Pitié-Salpêtrière) Consultation de médecine du sport à l'INSEP 1997-2005 Successivement Médecin de l'équipe de France junior de cyclisme sur route, de 1996 à 1999, de l'équipe de France de cyclisme sur piste depuis 1997-2004, médecin fédéral régional Comité Ile de France 1997 à 2001, médecin de l'équipe de cyclisme professionnel de la Mutuelle de Seine et Marne, 1998 Actuellement Médecin de l'équipe de cyclisme professionnel de la Française des Jeux depuis la saison 1999 Expert près AFLD depuis mai 2007 Auteur de nombreux articles en médecine du sport, nombreuses interview dans les médias en rapport avec le dopage, conférencier Renato DI ROCCO Issu d’une famille de fabricants de BICYCLETTES « Romeo » a vécu son enfance dans le monde des courses de cyclisme au niveau junior et amateur en participant aux activités des Centres de développement des jeunes talents du Coni. • Diplômé à l’Ecole Nationale du Sport • • Maître du Sport dans l’effectif du CONI depuis 1971 Directeur Général, de la Direction Développement Sociétés Sportives Rapports Régions et Espaces Métropolitains, du CONI depuis 2001 Directeur Central, de l’Unité Territoire et Promotion du Sport, du CONI depuis 2003 • • • • • Secrétaire Général, d’abord de l’Union Cyclisme Professionnel puis de la LIGUE Cyclisme Professionnel, de 1976 à 1982 Secrétaire Général de la FEDERATION du cyclisme italienne de 1983 à 1997 Responsable de la Division Manifestations Promotionnelles du CONI (Département « Jeux de la Jeunesse » et rapports avec le ministère de l’Education Nationale – Inspection pour l’Education Physique et Sportive). Secrétaire Général de la FEDERATION Italienne d’Athlétisme de 1999 à 2001 Membre « élu », du Comité Directeur de la Fédération Internationale de Cyclisme Professionnel