Maladie de Parkinson
Transcription
Maladie de Parkinson
MALADIE DE PARKINSON MALADIE DE PARKINSON • La plus fréquente • La mieux traitable de tous les syndromes extrapyramidaux GÉNÉRALITÉS DIAGNOSTIC DES FORMES DÉBUTANTES IMPACT SUR L’ENTOURAGE EPIDÉMIOLOGIE • 15 personnes sur 10.000, • Chez les plus de 65 ans : 15 personnes sur 1000 • Cas nouveau/an : 15 pour 100.000 habitants Homme > Femme • Age de début Moyen : 60 ans (55 - 65 ans) Précoce<40, tardif>70. • Espérance de vie : 10,3 ans / 13,4 ans • Dépendance : 50% pour ADL, 80% pour IADL. 20% confinés au domicile ASPECTS SOCIO-ÉCONOMIQUES • Coût médicaux : environ 4000 € par an • Coût au stade des fluctuations motrices : environ 6200 € par an • Par comparaison : 12.000 € pour traiter une SEP par an pendant > 30 ans… ETIOLOGIES ? apoptose ou… Toxiques • toxicos au MPTP (1-méthyl-4phényl-1,2,4,6 tétrahydropyridine) • Kava (Vanuatu), Cicas ou Aluminium (ile de Guam), Mn… • Analogues du MPTP: diquat et paraquat, pesticides et insecticides • Organophosphorés/ transport de dopamine • Dithiocarbamates/ complexe III mitochondrial • Roténone/ complexe II mitochondrial Vasculaire, Infectieux, génétique, traumatique. ETIOLOGIE GENETIQUE 5 à 15 % sont familiales Précoces (patient jeune) • 11 loci : PARK 1 à 11 (PARK 9, locus 1p36, est contesté : S. de Kufor-Rakeb) (PARK 10 et 11 sont des facteurs de susceptibilité) • Sept gènes : alpha-synucleine, parkin, ubiquitin-C-terminal hydrolase L1, DJ-1 LRRK2 Nurr-1 PINK1 COMPRENDRE LA MALADIE DE PARKINSON LÉSIONS SPÉCIFIQUES: Dégénérescence des neurones dopaminergiques de la voie nigrostriée Présence de corps de Lewy Pâleur de la « substance noire » Conséquence : manque de dopamine/ excès d’Ach LE LOCUS NIGER EST CONSTITUÉ DE PLUSIEURS SOUSGROUPES DE NEURONES DOPAMINERGIQUES. • Trois groupes sont atteints - les neurones dopaminergiques de la pars compacta qui envoient des efférences vers le striatum dégénèrent. - Les neurones dopaminergiques qui envoient directement des efférences vers le thalamus - les neurones dopaminergiques de l'aire tegmento-ventrale qui envoient des projections vers le néocortex, surtout vers le cortex préfrontal. Cette dernière voie est appelée système mésocorticolimbique. • Dépigmentation de la substance noire. L'altération du Locus Niger est d'autant plus sévère que le syndrome akinétohypertonique est important • Les Corps de Lewy dans les neurones dopaminergiques sont présents dans la maladie de Parkinson, la MCLD et la PSP. LA DOPAMINE DANS LE CERVEAU + LA RETINE La sérotonine, l’Ach, le GABA, la noradrénaline… Signes HAS Conférence de consensus du 3 mars 2000 • Akinésie : rareté des gestes • Rigidité plastique « en tuyau de plomb », roue dentée • Tremblement de repos, s’atténue à l’action/position • • • • • • • • • Lenteur des gestes, maladresse (gestes fins) Attitude en flexion, posture et stabilité Petits pas, perte du ballant d’un bras, un MI traine Visage inexpressif, voix monocorde, micrographie Dépression et anxiété Et surtout… Évolution progressive Asymétrie Réponse à la LDopa Pas de… signe associé! EVALUATION INITIALE : PRINCIPES • Ne pas inquiéter (on annonce une maladie chronique incurable mais traitable) • De nombreux signes sont absents • Chercher les « drapeaux rouges » (pas MPI) • Le malade dans sa globalité (autres patho, capacité de résilience) • Le malade dans son environnement EVALUATION INITIALE • Les signes moteurs (A,R,T, posture) (UPDRS II) • Le niveau d’impact sur les actes essentiels du quotidien (UPDRS III) • La dépression (UPDRS I) et l’image de soi • En général (V) stade 1 et (VI) 100% indépendant (IV inutile) • Impact sur les activités du quotidien : pro, domicile, loisirs FORMES TROMPEUSES • • • • • • Mono symptomatique Tremblement mixte ou de position Juvéniles Symétriques Dépressive Douloureuse: épaule pseudo-rhumatismale, rachis • Tremblement orthostatique: Park dans 25% des cas • Pseudo-hémiplégique Examens complémentaires imagerie et electrophysiologie • • • • • • • Objet : différentier la MPI des autres Syndromes Parkinsonniens Techniques : IRM… lacunes ? HPN ? mais aussi AMS ? PSP ? (contesté) IRM en tenseur de diffusion +++ Imagerie fonctionnelle: I123 ou DAT-scan: TrEss ?, AMS et PSP ?, DCB ? Biologie: Wilson (jeune), acanthocytose (GR déformés en feuilles d’acanthe) Génétique… Urodynamique… AMS troubles précoces. EEG : MCJ (prions) , Réponse cutanée sympathique : AMS ? DATSCAN À L’IOFLUPANE MARQUÉ À L’IODE 123* • Utile dans MPI, DCLD, PSP • Peut être fait même sous NL, Ldopa, ou dopaminergique • Seulement si doute… • Prix, allergie, thyroide… ECHELLES • UPDRS I à VI : cotation de 0 à 4, du plus faible au plus fort I mental, II vie quotidienne (activités), III motricité, IV complications du trt (1/dyskinésies, 2/fluctuations, 3/ autres), V Hoen et Yahr (handicap=stade), VI Schwab et England (dépendance, activités : 0%=alité, 100%=indépendant). • Qualité de vie : Short Form health survey ou SF36, Parkinson Disease Questionnary ou PDQ9, PDQ39. STADES DE HOEHN ET YAHR (1967) • Stade 0 Pas de signes parkinsoniens • Stade I Signes unilatéraux n'entraînant pas de handicap dans la vie quotidienne • Stade II Signes à prédominance unilatérale entraînant un certain handicap • Stade III Atteinte bilatérale avec une certaine instabilité posturale, malade autonome • Stade IV Handicap sévère mais possibilités de marche, perte partielle de l'autonomie • Stade V Maladie en chaise roulante ou alité, n'est plus autonome ALD • • • • • « Maladie de Parkinson » Les signes Leur impact quotidien Les traitements Le suivi spécialiste Conseiller aux familles de solliciter les aides sociales, les bénéfices de l’invalidité (MDPH), les associations de famille, prévoir la tutelle http://www.franceparkinson.fr/ EDUCATION • Annonce du diagnostic, annonce des buts et des stratégies des traitements • Rigueur dans les horaires de prises • Interdiction des NL • Mode de vie • Gymnastique • Respiration • Nutrition • Evaluation de l’impact sur les proches (stades de début et tardif): la dépendance L’IMPACT SUR LES PROCHES • Echelles ? … • Entretien semi-directif : Constellation d’aidants ? Domicile ? Aptitude à gérer une maladie chronique, évolutive qui va devenir invalidante : couple âgé, enfants ? Résilience et besoin de soutien psycho, sociaux, matériel ? COMPLICATIONS PARKINSON TARDIF… • • • • Moteurs et posturaux Psychiques et démence parkinsonienne Neurovégétatifs Autres… FLUCTUATIONS Motrices et non motrices • Motrices En+ : dyskinésies En- : blocages • Non motrices Dysautonomiques Mentales Sensitives (algies) FLUCTUATIONS • Horaire prévisible • Brutales, inopinées • Associées On/Off Estimer… Durée Nombre Impact sur le vécu (qualité de vie) FLUCTUATIONS • • • • • • Compenser… LP Fractionner les prises Ré-introduire les dopaminergiques I-COMT Pompe apomorphine, duo-dopa, chirurgie Parkinson compliqué, stade évolué… • • • • Fluctuations motrices: de fin de dose (cf complic et trt), inopinées Dyskinésies et dystonies Enrayage kinétique permanent : blocage total. Akatisie Blocages coexistant avec dyskinésies : ON/OFF • Troubles posturaux et staturaux: rétraction, camptocormie, latéro-rachis • • • • Problèmes de déglutition, de respiration, vocalisation (et écriture) Vessie parkinsonienne Hypotension orthostatique, Salivation excessive/sècheresse buccale • Rhumatisme parkinsonien • Troubles cognitifs, comportementaux, hallucinations, délires, impression de présence, apathie, démence • Grabatisation… décès ON ET OFF, ON/OFF Estimer le nombre d’heures en on, en off les horaires (ou l’absence d’horaire) TRAITEMENTS : EFFETS INDÉSIRABLES COMMUNS Périphériques • Hypotension artérielle, hypertension • Vomissements, • Constipation Centraux Dyskinésies Confusions, hallucinations TRAITEMENTS EFFETS INDÉSIRABLES PARTICULIERS Ldopa hydroxydopamine toxique? Syndrome de sevrage brutal Clozapine (Leponex)… agranulocytose+++ Tolcapone (Tasmar) hépatotoxique, Entacapone diarrhées Apomorphine Vomissement, hypotension, prurit, Dopaminergiques -ergotés : fibroses -tous : Hypersexualité, jeu compulsif, œdème des MI Anticholinergiques Dyskinésies, confusions, hallucinations Sêcheresse (œil, bouche, transit) Rétention d’urines Neurochirurgie… ATTENTION+++ • La MPI évolue lentement • Une décompensation brutale angoisse patient et aidants • Une décompensation brutale doit faire chercher une cause interférente: Interne Externe • On change les traitements que si aucune cause n’apparait et que la décompensation dure (1 sem) SYNDROMES PARKINSONIENS NON MPI IATROGÈNES : NL CACHÉS ET NL-LIKE symétrie, raide, akinésie, dyskinésies, trt: anticholinergique, Mpi? • • • • • • • • • • • • • • • NL cachés proprement dits Prépulsid Primpéran/Anosin Vogalène Vésadol Primpéroxane Prokinyl LP Céphalgan Migpriv Tiapridal/Equilium Mépronizine Noctram 10 reflux gastro nausées nausées colites flatulences nausées migraines migraines alcoolisme insomnies insomnies Trancopal Dogmatil/aiglonyl/synédil contractures dépression cisapride métoclopramide métopimosine halopéridol métoclopramide métoclopramide métoclopramide métoclopramide tiapride acépromazine acépromazine + acéprométazine chloremézazone sulpiride • • • • Neuroleptiques like Sibélium Sureptil Agréal migraines/vertiges vaso-actif bouffées de chaleur flunarizine cinnarizine véralipride NON DÉGÉNÉRATIFS… • Vasculaires (lacunes, état criblé du striatum, angiopathie amyloïde, vascularite…) • HPN • Traumatiques, boxe • Post-encéphalite de Von Economo, Prions, PESS… • Anoxie, CO • Mn : marche de coq, dément, sourire sardonique • Wilson : Cu, coeruleoplasmine, Kayser-Fliesher, EDTA DÉGÉNÉRATIFS PROGRESSIF, SANS À COUP • PSP • AMS D. striato-nigrique Shy-Drager AOPC AUTRES • DCB • MCLD • Alzheimer et Parkinson ? STEELE-RICHARDSON, PSP : 5/100.000 • Dominé par les phénomènes occulomoteurs : Les yeux écarquillés/blépharospasme, dissociation automatico-volontaire de l’occulomotricité= yeux « de poupée », • Raideur axiale symétrique, chutes en statue • Dysphonie, déclin cognitif, palilalie • Électro-oculographie? • Non réponse à L Dopa (ou peu de réponse) • Trt : amantadine • Espérance de vie : 6 ans tau AMS : LES SIGNES COMMUNS • Parkinsonien(90%) : akinéto-rigide axial avec, précocément, troubles posturaux et antécoli, troubles statiques et chutes. Peu tremblant et atypique. • • • • • Cérébelleux (50%) : ataxie, dysmétrie, dysarthrie, nystagmus Pyramidal (60%) : ROTs vifs, Babinski Dysautonomie : hypoTA orthostatique, incontinence, impuissance Autres: évolution lente, invalidante, signes divers… Critères d’exclusion : hérédité, age<30 ans, démence, aphasie, apraxie, paralysie occulomotrice, membre étranger • Paraclinique: IRM (tardif), PET-Scan (psp/ams), neurovégétatif (tilt-test etc.) • Accumulation de synucléine dans les oligodendrocytes AMS - MALADIE DE SHY-DRAGER Dominé par la dysautonomie • TA chute de 30 de systolique, de 20 de diastolique • Sphincters • Plus rares, sueur, diarrhée motrice, pupilles, larmes, CBH AMS - Dopc : dégénéréscence olivo-pontocérébelleuse • • • • Akinéto-rigide Pyramidal Cérébelleux+++ IRM…les signes apparaissent tardivement! • Une forme héréditaire: maladie de Menzel Ams - Dégénérescence striatonigrique • Akinéto-rigide • Peu tremblant • Très trompeur, non réactif à la Dopa Mcld : maladie à corps de lewy diffus • Dominée par la démence, précoce, fluctuante, avec, précocement : hallucinations, délires Troubles attentionnels fluctuants Conservation (au début) de la mémoire • Akinéto-rigide peu tremblant, parfois apparition tardive • DATScan+++ nigrostriatal • Le danger mortel des NEUROLEPTIQUES+++ DÉGÉNÉRESCENCE CORTICO-BASALE • La main étrangère • Extensive, douloureuse • Dépression réactionnelle, démence LES TRAITEMENTS la L Dopa dopamine • Voie d’apport : orale • La dopamine ne passe pas la BHE • Précurseur : L Dopa + Inhibiteurs des enzymes hépatiques : Décarboxylase : Modopar, Sinemet COMT: →Seul = Comtan, →associé à Sinemet = Stalevo • transformation neuronale : dopa -> dopamine Un regret! L’inefficacité des IMAO… Azilect? LA L-DOPA • sa tolérance n’est pas bonne à l’installation s'altère avec le temps • perd son efficacité après quelques années • formes LP et + entacapone: pour prolonger effets • Les modifications de posologie ne doivent pas se faire de façon brusque : Augmentation rapide : vomissements, confusion Arrêt trop rapide : équivalent du syndrome malin des neuroleptiques ! CI: infarctus en évolution… psychose grave. CI relatives : unlcére, angor, association de trts LES DOPAMINERGIQUES ERGOTÉS dérivés de l’ergot de seigle dosés posologies utiles Bromocriptine : Parlodel 0.5-10 7,5/30mg Pergolide : Celance, supprimé! Fibrose valves cardiaques Lisuride : Dopergine 0.2-0.5 0,8/5mg dopaminergiques NON DERIVES DE L’ERGOT DE SEIGLE dosages 0.18-0.70 20-50LP pramipexole, Sifrol piribédil, Trivastal apomorphine, Apokinon : sous cutanée, demi-vie faible = réservé aux fluctuations brutales de l'état moteur. Pompe…? (pour les AG?). ropinirole, Requip x dosages! lisuride, Dopergine 0.2-05 ANTICHOLINERGIQUES Trihexyphénidile posologie Artane 2 et 5mg, Parkinane LP 2 et 5mg 6-15mg Bipéridène Akinéton 4mg 8-12mg traitements anciens, peu utilisés dans la MDPi mais… effets indésirables+++ CONTRINDICATIONS • Comme pour L Dopa… Prudence avec • les « ergotés » si fibrose • Les anticholinergiques si rétention, constipation, confusion, grand âge EFFETS SECONDAIRES • Les mêmes que pour la Dopa, plus nets • Permettraient de retarder l’émergence des dyskinésies tardives (en retardant l’introduction de la L Dopa) AUTRES MÉDICAMENTS… • amantadine (Mantadix) • inhibiteur de COMT, Comtan associé à Sinemet= Stalevo Tasmar… • inhibiteur de MAO selegiline (Deprenyl, Otrasel) : Rasagiline : Azilect • Correcteurs des effets indésirables : Leponex (clozapine) • Antidépresseurs, anxiolytiques, antalgiques, myorelaxants CONCLUSION SUR LES ANTIPARKINSONIENS La maladie de Parkinson a des symptômes accessibles au traitement: -akinésie -hypertonie -tremblement résistants au traitement: -dysautonomiques (vésico-sphinctériens et sexuels, parésie gastro-intestinale, hypotension orthostatique, séborrhée) -phoniques, dysphagie -posturaux (cyphoscoliose), freezing -cognitifs (au stade tardif): Exelon, hallucinations… INITIATION DU TRAITEMENT…QUAND TRAITER? • Jeune : retarder la L Dopa : les dopaminergiques • Agé : L Dopa associé aux dopaminergiques en augmentant très lentement ou dopaminergiques • La place des IMAO? (Azilect, Deprenyl, Otrasel) • Pas d’obligation à traiter+++ • On ne gomme que l’impact des signes, pas les signes ! • La disparition des signes ne doit pas être le but. • On fait des paliers d’augmentation des doses très longs, encore plus si le sujet est âgé. • On prévient le patient et on compense les effets secondaires de cette phase d’initiation (on peut redescendre d’un palier) AU STADE DE LA LUNE DE MIEL On essaie d’utiliser… Les formes LP Stalevo (si on est sous Dopa) On met en place les mesures associées Kiné Exercices Nutrition AU STADE AVANCE • Dyskinésies et hallucinations : diminuer ou stopper les dopaminergiques, puis la L Dopa…au prix de blocages, Leponex? Exception : les hallucinations de fin de dose. • Kiné++ , manières de se comporter, antidépresseurs, hypnotiques, antalgiques • La respiration, les exercices assis/couché, la piscine/mer ASSOCIATIONS • On peut associer des traitements de familles différentes • On stoppe en premier les dopaminergiques quand survient un effet secondaire (confusion, hallucination) J2 /2 TROUBLES MOTEURS, DYSAUTONOMIE • • • • • • • • • • • Dyskinésies Blocages ON/OFF Dyspnée Dysphonie, aphonie Dysphagie Rétention/incontinence urinaire Transit Hypotension Somnolence Onirisme LA PRISE EN CHARGE : RÉÉDUCATION • Kiné : moteur, équilibre, respi • Et sans le kiné ! • Postures, étirements, mouvements accompagnés avec musique et objets, taï chi et chi qong • Changer la finalité des gestes, de la marche • Changer la forme des 2 premiers pas • La rigidité « plastique » impose d’étire lentement • L’hyper-extension (inverse de la triple flexion induite par la MPI) LA PRISE EN CHARGE: SOINS INFIRMIERS • Aide à la toilette • Surveillance des traitements+++ faire les piluliers, vérifier les horaires de prise. LA PRISE EN CHARGE : ORTHOPHONISTE • Écriture : stratégies de compensation • Vocalisation : chanter la voix, chorale LA PRISE EN CHARGE : NUTRITION • La compétition Dopa / protéines animales • Les apports vitaminés sauf la vit B6 ALD, SOCIAL ETC. • ALD 16 CLIC MDPH APA Impôts… • Mesures juridiques Personne de confiance Accès au dossier médical Directives anticipées Tutelle • Associations… AMS, PSP, MCLD : orpha.net et 0810 63 19 20 France Parkinson AIDES • La carte d'invalidité au C.C.A.S (Centre Communal d'Action Sociale) de la Mairie. Le médecin remplit un imprimé • Demander le « 100 %» : La maladie de Parkinson entre dans le cadre des ALD, affections longues durée, qui permettent le remboursement des soins afférents à cette maladie à 100%. Les aides dont bénéficiera la personne malade qui vit au domicile • – "Allocation Personnalisée Autonomie" (A.P.A.) : au Conseil Général ou à la Mairie (+ 60 ans) – Majoration Tierce Personne (M.T.P.) : à la Sécurité Sociale (- 60 ans) ou à la CRAM ou la CNAV (+ 60 ans) – Allocation Compensatrice Tierce Personne (A.C.T.P.) : Conseil Général ou C.C.A.S de la Mairie (- 60 ans) – Les aides ménagères : à la Mairie (pour les pensionnés) – La prestation garde à domicile : à la CNAV ou à la CRAM (pour les pensionnés) – Allocation Adulte Handicapée (A.A.H.) : à la Caisse des Allocations Familiales (- 60 ans) AIDES • la personne malade vit au domicile "Allocation Personnalisée Autonomie" (A.P.A.): au Conseil Général ou à la Mairie (+ 60 ans) Majoration Tierce Personne (M.T.P.) : à la Sécurité Sociale (60 ans) ou à la CRAM ou la CNAV (+ 60 ans) Allocation Compensatrice Tierce Personne (A.C.T.P.) : Conseil Général ou C.C.A.S de la Mairie (- 60 ans) Les aides ménagères : à la Mairie (pour les pensionnés) La prestation garde à domicile : à la CNAV ou à la CRAM (pour les pensionnés) Allocation Adulte Handicapée (A.A.H.) : à la Caisse des Allocations Familiales (- 60 ans) AIDES • La personne malade vit en institution, maison de retraite : L' A.P.A. , la M.T.P., l'A.C.T.P. (voir ci-dessus) L'allocation logement : Caisse d’Allocations Familiales Aide sociale : Mairie du domicile du demandeur LA FISCALITÉ • Exonération des cotisations patronales • Avantages liés à la carte d'invalidité : réduction d’une 1/2 part d'impôts sur le revenu, taxe d'habitation… • Réduction d'impôts pour l'emploi d'une aide à domicile (50 % de la dépense avec plafond) ou pour hébergement en institution (sous conditions). UN PEU DE JURIDIQUE… • Directives anticipées : rédiger ses souhaits relatifs à sa fin de vie en ce qui concerne les bilans et traitements qu’il souhaite se voir appliquer mais c’est en général un refus de soins • Mandat de protection future : désigner une personne, un mandataire, pour représenter la personne si elle n’est plus apte à prendre des décisions dans le futur. • La conduite automobile : indépendamment de la commission du permis de conduire, qui peut ou non donner son autorisation…Le code des Assurances article L 113-2 exige de « déclarer, en cours de contrat, les circonstances nouvelles qui ont pour conséquences soit d’aggraver les risques, soit d’en créer de nouveaux ». article L 113-4 dit que, dans ce cas, l’assureur peut « soit dénoncer le contrat, soit proposer un nouveau montant de prime ». Dans le cas de la maladie de Parkinson, il ne fait aucun doute que l’assureur va dénoncer le contrat car la maladie est évolutive. Les assureurs sont des commerçants que rien n’oblige à assurer tout le monde (ce n’est pas un service public) NOUVELLES THÉRAPEUTIQUES LA NEUROCHIRURGIE • HAS : « Le traitement stéréotaxique de la MPI doit concilier une efficacité véritablement significative avec une prise de risque minimale. La neuro-stimulation à haute fréquence est la technique qui répond le mieux à cet impératif, d’autant que ses effets sont réversibles ». • La stimulation du noyau sous-thalamique pratiquée pour la première fois chez l’homme par A.L. Benabid en 1993, est efficace sur l’ensemble de la triade parkinsonienne classique allant même jusqu’à créer une situation de surdosage en L-Dopa se traduisant par une accentuation des dyskinésies ; elle permet une forte réduction de la dopathérapie. L’efficacité sur le tremblement est équivalente à celle obtenue par la stimulation thalamique. C’est cette technique qui permet la meilleure amélioration de l’akinésie, avec une morbidité de 8 %. INDICATIONS DE LA STIMULATION DU NOYAU SOUS-THALAMIQUE Ce qui dépend du malade… • <70 ans…mais possible à tout âge (état général) • Bon état général, • Cognitif normal • Pas dépressif • Motivé, ayant bien compris risques et limites INDICATIONS DE LA STIMULATION DU NOYAU SOUS-THALAMIQUE Ce qui dépend de la maladie… • Maladie évoluant depuis>5 ans • MP invalidante, les complications arrivent pour des doses où les bénéfices sont insuffisants Hoehn&Yahr >3, Schwab&England <60% en Off Soit par tremblement, soit complications motrices (fluctuations, dyskinésies) • Répondeur à la L Dopa IRM CE QUI NE MARCHE PAS… • Ne concerne que 10% des malades • Morbidité : 8%, • Limites : blocages, freezing, dysphonie, troubles psycho-comportementaux (souvent même agravés) • Autres cibles : pallidum (dyskinésies), NPP (freezing)? LA CHIRUGIE PERMET DE… Réduire les doses de L Dopa de 2/3 (50 à 80%) • Pour améliorer la rigidité, le tremblement, l’akinésie, la bradykinésie… • Sans les effets secondaires des doses élevées de Dopa (dyskinésies) LES NEWS… • Pompe à apomorphine (sous cutanée) • Pompe à Duo-Dopa (gastrostomie) • Médicaments trans-cutanés Rotigotine (Schwartz) • Tasmar… ICOMT hépatotoxique Les électrodes sur le … cortex! La stimulation du noyau pédiculo-pontin pour le freezing LES ESPOIRS • Autres cibles de la chirurgie… • Neuro-protecteurs ? Anti-oxydants, IMAO, Dopaminergiques • Greffes • Cellules souches • Thérapie génique CONCLUSION Le diagnostic Clinique Marquage des récepteurs Le traitement… On recule les limites…mais il y a des limites! On a des lignes directrices mais des stratégies cohérentes individualisées, adaptées à chaque patient: expérience du prescripteur+++