ps4-12 - Parti Socialiste PS PARIS 4e

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ps4-12 - Parti Socialiste PS PARIS 4e
PS4
journal de proximité
Parti socialiste
du 4ème arrondissement
n.12 / 02 novembre 06 / 1.20 euro
DEBAT
Le débat est la base de toute démocratie, et celui qui est le nôtre actuellement aura toute sa place dans l’histoire de notre Parti, et dans celle de la France.
C’est la première fois que notre Parti donne au débat et au choix que nous allons faire une telle force et une telle lumière. Une exemplarité unique en France, face aux autres forces politiques qui se révèlent sans candidat, avec un candidat inamovible, avec des candidatures multiples et incompatibles ou avec un candidat unique et qui semble interdire, au sein de son Parti,
toute autre candidature.
Après le temps du débat, et les votes accomplis, viendra celui du nécessaire rassemblement, pour ceux et celles qui veulent gouverner, et de l’aptitude à savoir joindre débats et expériences, indispensable utopie et réelles compétences / pour y arriver, les forces de chacun d’entre nous seront indispensables si nous voulons que nos débats nous permettent de voir se concrétiser notre projet : retrouver la gouvernance de la France, et pour très longtemps.
Débat entre nous, débat entre soi, débat devant le monde entier, débat pionnier / chacun d’entre nous prend le temps d’analyser, de lire, d’écouter, de rencontrer et de décider :
c’est l’objectif de ce numéro spécial de ps4 : participer à la génèse de notre réflexion militante.
Didier Saco
LAURENT FABIUS
Chère camarade, cher camarade,
Anne-Claire et moi-même avons accepté de représenter Laurent Fabius dans notre section.
Sont reproduits ci-après de larges extraits de sa profession de foi.
Nous soutenons Laurent Fabius parce que nous pensons sincèrement qu’il sera le meilleur
candidat pour rassembler les citoyens de gauche au premier tour de l’élection présidentielle –
et donc réaliser un score substantiel – puis provoquer un rassemblement plus large au second.
Les classes populaire et moyenne, de plus en plus précarisées, ont besoin d’une politique
de gauche, audacieuse et concrète. Elles attendent des propositions précises, réalistes, sur les
principaux sujets qui les préoccupent : le pouvoir d’achat, le logement, les services publics
essentiels à la vie quotidienne.
Laurent Fabius est porteur de ce message d’espoir. Il a une véritable stature d’homme d’Etat.
Avec l’appui de toute la gauche, il pourra conduire une politique qui introduira plus de justice
et d’égalité dans notre monde, dominé par les valeurs libérales et individualistes.
Pour construire la victoire de la gauche en 2007, les 16 et 23 novembre,
soutenez la candidature du rassemblement à gauche, la candidature de Laurent Fabius.
Fabien Ansel et Anne-Claire Jarry
EXTRAITS DE LA PROFESSION DE FOI
DE LAURENT FABIUS
En 2007, la France va choisir son chemin..
Soit, c’est la droite qui l’emporte et notre pays glissera sur le toboggan libéral. (…)
Une victoire de Sarkozy marquerait le succès de l’ultralibéralisme, du communautarisme
et du bushisme. L’Etat serait placé entre les mains d’un homme agité et dangereux.
Soit, c’est la gauche, et le vrai changement sera possible. (…) Dans le prolongement
des conquêtes obtenues de haute lutte, (…), le Parti socialiste et la gauche pourront alors
contribuer à bâtir une France forte et solidaire. (…)
Le sens de ma candidature est clair. Je veux être le candidat du projet socialiste.
Après avoir contribué à inspirer ce projet, j’ai pris 7 engagements pour 2007
qui le respectent et l’enrichissent :
• l’augmentation du Smic de 100 euros dès le retour de la gauche au pouvoir ;
• la fin des exonérations inefficaces de cotisations sociales dans les grandes entreprises
afin de stimuler les emplois jeunes ;
• l’investissement des PME et la recherche scientifique ;
• l’intervention de l’Etat pour obliger réellement les maires à construire au moins 20%
de logements sociaux ;
• une loi-programme fixant nos objectifs précis pour la protection de l’environnement
et la nomination d’un vice-premier ministre chargé du développement durable ;
• la création d’une nouvelle branche de la sécurité sociale face à la dépendance
des personnes âgées et des handicapés ;
• un référendum dès septembre 2007 pour l’établissement d’une République
parlementaire nouvelle, avec une démocratie sociale et territoriale étendue ;
le refus de tout nouvel élargissement de l’Europe avant l’approbation d’un traité social et
• l’adoption par référendum d’une nouvelle Constitution respectant le vote des Français. (…)
Je veux être le candidat du rassemblement de la gauche et des Verts. (…)
Nous savons tous que la gauche ne peut l’emporter que si elle est rassemblée. (…).
(Le rassemblement) n’est possible que si le PS défend des valeurs, des propositions
et des alliances clairement de gauche (…): le pouvoir d’achat, l’éducation et la recherche,
les services publics, la laïcité, la social-écologie, l’Europe sociale ( …).
Je veux tirer les leçons de notre expérience collective pour mieux servir la gauche,
la France et l’Europe.
On ne s’improvise pas chef de l’Etat. (…) J’ai été ministre à plusieurs reprises, Premier
ministre, président de l’Assemblée nationale. (…) Je suis l’élu de Grand-Quevilly et de la SeineMaritime depuis plus de 25 ans, territoire ouvrier et populaire où les mots logement, chômage,
délocalisations, besoin de services publics pour la santé et les transports ont tout leur sens.
A l’inverse, nous devons éviter de commettre certaines erreurs.
La première erreur consisterait à rechercher la victoire en oubliant notre identité et notre fierté
socialistes.
(…) Nous sommes socialistes. Nous l’emporterons si nous plaçons au cœur de la campagne
nos thématiques, qui s’appellent le pouvoir d’achat, l’emploi, le logement, la santé ; la lutte
contre la précarité, l’école, l’innovation, la culture ; la laïcité, la solidarité, le développement durable, la démocratie, l’Europe sociale. Plusieurs de ces priorités ont un coût :
mais quel serait le coût pour la société et pour nous-mêmes si nous renoncions ?
Nous traiterons également avec grand soin la sécurité ou l’immigration : faisons-le à partir de
nos propositions et de nos convictions républicaines et humanistes. (…)
Une autre erreur à éviter serait de nous éloigner de nos partenaires de la gauche et des Verts
pour lorgner vers le centre.
Dans un monde où le profit à court terme domine, la volonté de peser sur le cours des
choses est une exigence commune à toute la gauche et notre principale ligne de partage
avec la droite. La tentation de tourner nos regards vers le centre plutôt que de considérer nos
partenaires de la gauche et des Verts a été écartée par notre projet à la quasi unanimité (…).
La troisième erreur consisterait à nous fier aux sondages et non à l’expression profonde
des citoyens depuis 2002.
Les sondages ne font pas les suffrages. (…) Nous avons à faire un choix de nature
politique, en distinguant l’écume des vagues et la profondeur de l’océan. La profondeur
de l’océan, ce sont les attentes que nos concitoyens ont exprimées avec force
depuis quatre ans, soit dans les urnes, soit dans les mobilisations sociales.
Il s’agit de désigner le candidat socialiste à l’élection présidentielle, donc potentiellement, le prochain président de la République.
Je m’engage avec chacune et chacun de vous et je vous adresse mes très chaleureuses
amitiés socialistes.
• Comité de soutien à Laurent Fabius dans le 4
Fabien Ansel, secrétaire-adjoint de la section du 4, Patrick Bernard, Anne-Katerine Carasso,
Dominique Cornet, Fayçal Douhane, Serge Gomez, Fadila Hamouti, Anne-Claire Jarry,
conseillère d’arrondissement du 4, chargée de la culture et du patrimoine, déléguée nationale
à la fiscalité, Jean-Eric Michallet, Philippe Riutort, Réda Zaiba
A VOUS d’enrichir le débat et de venir nous rencontrer pour nous donner votre avis et vos propositions sur les thêmes qui vous intéressent.
LES PROCHAINS RENDEZ-VOUS À LA SECTION PS 4ème ARRONDISSEMENT, 70 RUE FRANÇOIS MIRON
• La section est ouverte aux sympatisants et aux militants tous les premiers mardis du mois à partir de 20h30 pour échanger, débattre de l’actualité, réagir aux événements locaux et nationaux
et chaque samedi matin à partir de 11 heures.
• Prochaine assemblée générale le 14 novembre au centre Wallonie Bruxelles à 20h30 / accueil des nouveaux adhérents à partir de 19h45
CONTACT
Parti socialiste du 4ème arrondissement 70, rue François Miron / website : ps-paris4.org / issn 1774-4210
rédacteur en chef / didier saco / comité de rédaction / dominique bertinotti / richard jean baptiste / claire guidi / emmanuel laurent / laetitia de warren
SEGOLENE ROYAL
POUR NOUS, C’EST ELLE
DES LE 16 NOVEMBRE
Oui, considérer que les citoyens sont les meilleurs experts de leur propre vie, c’est se donner enfin la chance de renouer le lien de confiance
perdu entre les politiques et eux ; c’est se donner la capacité de proposer des réformes innovantes de gauche quitte à bousculer quelques archaïsmes. Ségolène Royal a pris le parti d’affronter
les réalités, toutes les réalités. Elle a fait le choix du courage et du parler juste.
C’est comme cela que les Français et les Françaises de tous âges et de toutes conditions vont enfin reprendre espoir en nous et auront envie de participer à la dynamique que Ségolène est en
train de créer autour d’elle dans tout notre pays.
C’est la condition de la victoire de la gauche en mai 2007. Pas une minute à perdre pour battre la droite, Ségolène Royal doit être notre candidate à tous dès le 16 novembre.
Dominique Bertinotti, Maire du 4ème Secrétaire nationale adjointe du PS et Mounir Mahjoubi, Jeune adhérent
• Voter pour Ségolène Royal. Pourquoi ?
Je suis entré au Parti en 1993, au lendemain de la sévère défaite du PS. «Hollandais», j’ai
prévenu François Hollande, qui a notamment le grand mérite d’avoir sauvé le PS de l’éclatement,
que par réalisme je militerai dorénavant pour Ségolène Royal. Ce que j’ai fait dès le tout début
du printemps.
Deux raisons m’incitent à maintenir une totale confiance à Ségolène.
-Un constat pragmatique : elle seule peut in fine battre Sarkozy.
-Une conviction : elle au moins, s’efforce de modifier voire de changer concrètement pour tout
un chacun la vie politique.
Les sondages la donnent faisant au moins jeu égal avec Sarkozy. Ils reflètent sans doute une
image à un moment T et il arrive - dit-on - que les sondeurs se trompent. Reste que dans la
majorité des cas - le professeur d’Histoire à Sciences-Po le confirme- leurs travaux sont fiables.
A la fin de mars 2002, trois instituts de sondage ont averti les responsables du PS que Le Pen
progressait plus qu’il n’y paraissait. Ceux-ci ont préféré ne pas écouter. Le résultat, vous le connaissez. J’étais à l’Atelier quand sont tombés les résultats. Je n’oublierai jamais.
J’ai surtout en mémoire ce que nous ont dit ceux des camarades qui venaient de nous rejoindre. S’ils pouvaient diverger sur ceci ou cela, ils affichaient un dessein commun : battre la Droite,
battre Sarkozy. Or, il faut se rappeler que, sauf si elle se divise ou doit affronter des triangulaires
, la Droite possède a priori deux points d’avance sur la Gauche. L’affrontement DSK/Sarkozy,
Droite contre Gauche classique, risque de tourner à l’avantage de ce dernier. Je suis convaincu
que Ségolène donnera beaucoup moins prise au patron de la Droite.
M’engager pour Ségolène, c’est aussi participer à un mouvement qui entend changer la vie
politique. Avez-vous remarqué que ce sont ses propositions, et elles seules, qui animent le débat
politique ? Prenons l’exemple de la proposition du jury citoyen, sur laquelle on a beaucoup glosé.
Avez-vous encore en mémoire le prénom de la députée qui est censée représenter notre circonscription ? Savez- vous ce qu’elle a voté ? Ce qu’elle votera ? A-t-elle fait le moindre geste pour
rencontrer ses électeurs, et a fortiori nous qui avons fait campagne pour elle ? Est-ce normal ?
Non, évidemment. Ni Fabius ni Strauss-Kahn n’ont manifesté la moindre envie de rendre le politique plus proche de Monsieur ou de Madame tout le monde, peut-être même le moindre intérêt
pour cette question. C’est l’une des raisons, sans doute la principale, qui les incitent à concentrer leurs attaques sur leur rivale, car, dans le fond, ils entendent bien ne pas changer le jeu politique. Jean Pierre Azema
• L’Europe de Ségolène Royal :
Citoyenne - CONSULTER individuellement et collectivement tous les Européens d’ici mi-2008
sur les moyens de démocratiser l’Union avant qu’un nouveau traité leur soit soumis
Efficace – COORDONNER les politiques européennes d’immigration et de co-développement
au lieu de les mener en ordre dispersé
Sociale – HARMONISER les critères européens de convergence sociale : formation, conditions de travail, coûts salariaux
Volontaire - LANCER ENSEMBLE un programme massif de recherche sur les énergies de
demain
Des objectifs, une méthode pour NOUS ASSOCIER, quoi que nous ayons voté en 2005, à
l’Europe de nouveau en marche.
Laetitia de Warren
• Le citoyen au cœur du pouvoir
Ségolène Royal représente une nouvelle façon de proposer aux citoyens la politique. Aux côtés
de la démocratie représentative et de la démocratie sociale, la démocratie participative est le
meilleur outil pour réconcilier le citoyen et les élu(e) s.
Dans les entreprises, les quartiers, les lycées, localement et nationalement donner aux gens des
pouvoirs d’initiative, de proposition, d’aide à la décision c’est leur donner l’occasion d’être
acteurs de leur propre destin, leur permettre de s’intégrer dans la cité, de faire barrage aux communautarismes et à l’extrême droite en luttant contre les sentiments d’impuissance et d’abandon.
Aujourd’hui comme hier et d’une manière plus fondamentale, être socialiste c’est croire encore
et toujours à l’égalité et au respect dû à tous les citoyens.
Ségolène a placé l’éducation au cœur de son programme, elle en parle avec des mots neufs qui
peuvent libérer de nouvelles énergies, redonner confiance à tous les acteurs de l’Education
Nationale et à l’ensemble de tous les Français et l’envie de se battre.
Pour Ségolène ce n’est pas un simple objectif, c’est une exigence citoyenne et morale, l’essence
même de notre République, le fondement d’une vraie démocratie.
Gaël Lapeyronnie et Dominique Reinhard, nouvelle adhérente
• Gagner !
C’est l’objectif des socialistes en 2007.
Gagner nous en convenons (presque) tous, face à une Droite de plus en plus insupportable. Mais comment ? Avec un discours « plus à gauche que moi tu meurs », pas très crédible, ou avec
un discours un rien techno et très économique, aussi intelligent soit-il ? Je crains que non. Nous gagnerons d’abord si nous savons rassembler. L’enjeu, c’est de rassembler la France du Oui et
la France du Non, la France qui veut de l’innovation et qui souffre, la France qui nous est fidèle et celle qui nous a abandonnés parce qu’elle s’est sentie abandonnée, c’est enfin redonner l’espoir
à ceux qui sont en attente, sans bercer d’illusions. J’ai peu à peu acquis la conviction qui se renforce au fil du temps : Ségolène Royal sera celle qui saura le mieux s’adresser aux français, à notre
électorat réel, et déstabiliser la Droite pour mener la Gauche à la vraie victoire, la victoire qui dure. Gilles Marron Trésorier fédéral
DOMINIQUE STRAUSS-KAHN
UNE HISTOIRE DE CONFIANCE
Le 16 novembre, chacun d’entre nous fera un choix qui engagera ensuite le Parti socialiste
dans son ensemble. Au-delà, je l’espère comme vous, ce choix sera celui de la majorité
de nos concitoyens.
En présence des trois candidats, certains se détermineront sur une analyse des mérites
immédiats juste au moment de l’élection. C’est une modalité de choix possible,
ce ne sera pas la mienne.
Je ne me suis pas engagé au Parti socialiste pour supporter à un moment donné une personnalité, ni davantage pour défendre une idéologie figée en dogme. J’y suis arrivé naturellement,
convaincu que, de ce côté là, la compréhension du monde était juste, les objectifs clairs
et les méthodes efficaces. Dit autrement, c’était forcément au Parti socialiste qu’on trouvait
plus qu’ailleurs des personnalités estimables s’engageant avant tout pour la liberté,
la solidarité et la justice.
Nombreux étaient ceux qui me confortaient dans cette vision, sans doute un peu idéalisée.
Parmi mes contemporains politiques d’abord : Mitterrand bien sûr et aussi Badinter, Rocard
et Delors. Aujourd’hui, face au choix que nous devons faire, c’est Dominique Strauss-Kahn,
dans la ligne social-démocrate qu’il a toujours défendue, que je soutiens.
La performance de DSK au Ministère de l’économie et des finances entre 97 et 99 m’avait
impressionné. Efficacité économique au service des projets sociaux du gouvernement de
Lionel Jospin, justesse politique, reconnaissance internationale... Chapeau !
Puis vint le choc du 21 avril 2002. Dès le lendemain, l’impérieuse nécessité de la remise
en cause aurait du s’imposer au Parti socialiste. Le résultat fut pour le moins décevant !
Alors, il a fallu chercher ailleurs les vraies questions, les analyses justes et le début d’une
refondation. Fin 2002, des publications d’un club de réflexion, «A Gauche en Europe», attirent
mon attention. Colloques et publications en partenariat avec des partis de Gauche européens,
confrontations avec les milieux associatifs et syndicaux témoignent d’une ouverture nouvelle
et bienvenue. Une sensibilité européenne et social-démocrate s’en dégage nettement.
L’ensemble analyse de manière pertinente les grandes évolutions des sociétés françaises
et européennes, comprend la mondialisation et ses enjeux, s’inspire du meilleur de ce que
les gouvernements progressistes réussissent ailleurs.
Pendant plus de trois ans, sans m’engager, je m’intéresse, j’observe et ce que je lis, ce que
j’entends, ce qui s’élabore progressivement et collectivement me convainc.
Très vite, on y parle d’égalité réelle (le maximum de moyens publics vers les plus défavorisés
dès le plus jeune âge). Déjà, on étudie les formes innovantes de démocratie à l’œuvre ailleurs
en Europe. On fait travailler ensemble des syndicalistes européens sur les nouvelles modalités
de négociation sociale. Des chefs d’entreprise témoignent de leur engagement dans la lutte
contre les discriminations, des urbanistes confrontent leurs points de vue sur la ville et le développement du péri-urbain. Dès fin 2003, on s’y engage sur de nouveaux droits (le mariage
DSK2007
entre personnes de même sexe et le droit à l’homoparentalité). On y aborde sans tabou ni
angélisme les questions de sécurité. On cherche des solutions, on avance des idées nouvelles,
bref on veut avant tout faire progresser la société en cohérence avec nos valeurs de gauche.
Dominique Strauss-Kahn est le co-fondateur et le co-président de ce club. Ce qu’il défend
aujourd’hui, j’en suis témoin, c’est aussi le résultat de ces années d’élaboration collective
et de confrontation internationale. C’est pour moi la garantie, nécessaire même si elle n’est pas
suffisante, de la force et de la permanence dans le temps de ses propositions.
Il faut juger les socialistes et les sociaux-démocrates européens à l’aune de leurs résultats.
Ils réussissent, par exemple, lorsqu’ils font reculer le chômage, lorsqu’ils pérennisent les systèmes de protection sociale et de retraites, lorsqu’ils garantissent la qualité et l’accès des services publics, lorsqu’ils sont précurseurs dans l’ouverture de nouveaux droits. Et aussi lorsqu’ils sont réélus une fois, deux fois, trois fois (pour paraphraser Dominique au Zénith). Pour
l’avenir, la liste des défis qui se présentent ne va faire que s’allonger : développement durable,
vieillissement de la population, enjeux énergétiques, équilibre dans les relations commerciales
Nord-Sud, citoyenneté européenne, multilatéralisme au service de la paix dans le monde, …
Les socialistes français, comme les autres, réussiront en s’interrogeant de façon continue
pour comprendre le monde tel qu’il évolue et s’ils inscrivent leur doctrine et leurs actions dans
cette dynamique. Ainsi, on ne peut répondre aux enjeux du XXIème siècle par un succédané
du programme présidentiel de 1981, pertinent à l’époque.
Le 16 novembre prochain, il est essentiel pour moi d’effectuer un choix qui soit en cohérence
avec ce que je défends, ce que je pense depuis des années, avec ce qui m’a amené au Parti
socialiste. Ce qui fait que Britannique, je serais électeur du New Labour, Allemand du SPD,
Espagnol du PSOE et Américain du parti Démocrate.
Je soutiens la candidature de DSK parce que c’est une candidature mûrie, de sens politique.
Elle s’inscrit dans la lignée ce que la Gauche fait de mieux en France et en Europe,
et il est grand temps de prendre à notre tour cette voie.
DSK sait que le dirigeant d’une démocratie moderne (en l’occurrence, le Président de la république chez nous) doit construire son action pour le moyen et le long terme. Il doit résoudre
l’apparent paradoxe de convaincre dès aujourd’hui sur un programme d’action dont on sait
que l’essentiel ne peut s’inscrire que dans la durée. Dire la vérité avant, agir pendant et réussir
pour l’avenir : ce devrait être notre exigence commune, c’est celle de Dominique StraussKahn, il mérite la confiance des militants. Richard Jean-Baptiste, secrétaire section de Paris 4
• Comité de soutien à Dominique Strauss-Kahn dans le 4
Jean Bellanger, Fabien de Bourges, Nadia Dehan, Jacques Delanoy, Aurélien Fabre,
Frédéric Fredj / adjoint Mairie 4, Xavier Gaillard, François Gattegno, Bruno Gouyette,
Claire Guidi / conseil. fédérale, Charles Hendelus, Madeleine Houbart, Richard Jean-Baptiste,
Ilias Kyvélos, Emmanuel Laurent, Maryse Lavigne, Jean Lhopital / 1er adjoint Mairie 4, Pierre
Luton, Stéphane Michonneau, Albert Panza, Miguel de Païva, Yves Plessier,
Didier Saco, André Santelli, Marie-Odile Tesnière, Jérôme Tournadre