petits ChoCs des Civilisations

Saison 2013-2014
petits chocs des civilisations
© Sylvain Bocquet
De et par Fellag Mise en scène Marianne Epin
« Dans le contexte actuel d’islamophobie croissante, Petits chocs des civilisations se vit
comme une joyeuse bouffée d’oxygène. […] Dynamitant les clichés qui engluent nos esprits,
ce « cooking show » ne reconnaît qu’une seule voie : celle d’un sens de l’absurde vivifiant. »
La Terrasse, octobre 2012
Le propos
Le Grand T
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Durée : 1h30
Tarif : 9 € ou un pass culture
Public : à partir de la 4e
rencontre croisée Entre Benjamin Stora,
historien, et Olivier Postel-Vinay,
rédacteur en chef de Books
ve 18 oct - 18:30
LE Grand T - La chapelle
grand entretien
Avec Fellag, à l’issue
de la représentation
ve 18 oct
LE Grand T
Fellag coiffe une toque et transforme l’espace en « cooking show », une cuisine gigantesque. Et le voilà qui enseigne
l’art de réaliser un couscous inoubliable. Légumes, épices, viandes, semoule… Les odeurs envahissent le théâtre. Fellag
fête la fraternité retrouvée entre les goûts et les couleurs, les frontières et les peuples. L’écrivain, comédien, humoriste
cédait récemment aux habitudes franchouillardes. Acheter son journal, le lire au bistrot. Il découvre que le plat préféré
des Français est le couscous. Stupéfaction. Les citoyens du pays de la bonne bouffe opteraient pour un plat populaire
arabe ? « Un moyen détourné pour nous dire que vous nous aimez enfin ? »…
Les intentions de Fellag
« Mon personnage dans cette comédie […] organise un show pour livrer aux Français les secrets de la préparation du
couscous afin de sceller « la fraternité retrouvée ». Mais, comme nous sommes dans un théâtre où l’absurde le dispute
au burlesque, le politique au poétique, son propos vire vite et virevolte dans toutes les directions. Le couscous devient
alors un prétexte géant pour surfer joyeusement sur les graves sujets de notre temps. Petits chocs des civilisations
joue sur les peurs, les méfiances et les clichés que les uns et les autres s’inventent pour se protéger... des uns et des
autres. C’est une mise en équation humoristique des grands riens et des petits touts qui sèment la zizanie entre l’Islam
et l’Occident, le Sud et le Nord, la France et l’Algérie... La France et l’Algérie qui sont mon nombril du monde, les deux
mamelles de ma mère Patrie. »
Fellag
Né en 1950 au bord de la mer kabyle, l’acteur et directeur de théâtre vit en Algérie puis en Tunisie dans les années 1990.
Il signe des portraits hilarants, s’empare de la société algérienne, la fête mais la dépeint sans complaisance. Il s’installe
en France en 1996, où les citoyens de souche comme ses compatriotes font un triomphe à Djurdjurassique Bled ou à
Tous les Algériens sont des mécaniciens. Il est aujourd’hui une indispensable épice dans le bœuf mironton et s’impose
comme le prophète lumineux d’une Algérie débordante d’humour et de tendresse.
Contacts pôle
public & médiation Manon Albert
[email protected]
02 28 24 28 08
Florence Danveau
[email protected]
02 28 24 28 16
La presse en parle
« En une soirée de rires, il fait plus pour le rapprochement entre les peuples qu’un ministre en quelques années. Sous
prétexte de nous apprendre à faire le couscous comme sa mère, l’Algérien préféré des Gaulois fait le grand tour de notre
histoire commune en partant de son point de vue, ce qui est bien normal. Amusé et amusant, sagace et piquant, le
monsieur provoque sans jamais quitter le sourire de quelqu’un qui étale du miel sur une tartine. Ce miel est bourré de
piment, mais Dieu que c’est bon ! » L’Express, octobre 2012