16.. 1743 ....- 1703 | 1703-1737 | 1737
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16.. 1743 ....- 1703 | 1703-1737 | 1737
JEAN GOY — PIERRE MARTIN 16.. 1743 JEAN GOY ....- 1703 | CLAUDE MARTIN 1703-1737 | PIERRE MARTIN 1737-1743 JEAN GOY, adresse inconnue (16.. - 1703). Anne, 1675 Jeanne, 1673 Magdelaine, 1670 Marie, 1669 Jean-Baptiste, 1668 Louis, 1664 Philibert, 1661 Jean imprimeur ép. Magdelaine Lescot 16.. - 1703 N... Goy . . . Jeanne-Françoise, 1672 Michel imprimeur ép. Magdelaine Regard 16.. - 1679 Magdelaine, 1670 Jeanne, 1669 Jeanne-Marie, 1702 Michel imprimeur ép. Jeanne-Françoise Farjat 1666 - 1729 Marie-Fleurie, 1700 Antoine, 1665 Marie-Péronne, 1698 Benoît, 1664 Isabeau, 1662 Jacqueline, 1658 Claude, 1699 CLAUDE MARTIN, [rue Bellecordière ?] 1703-1737. (Voir Rolin Glaize). Guyot, 1673 Catherine-Claudine, 1672 Claude, 1670 Pierre-Ange, 1669 Pierre, 1668 Catherine, 1666 Fleury imprimeur ép. Claudine Patron Claude Martin Barthélemy imprimeur ép. Jacqueline Picollet 1665 - [1737] Claude, 1698 Claude, 1664 Jeanne-Marie, 1713 Laurent imprimeur Pernette, 1714 Magdelaine, 1712 Jean-Louis, 1708 Marie-Anne, 1671 Nicolas me ouvrier en soie ép. Antoinette Franc Claude imprimeur ép. Françoise Duperret 1664 - 1737 Étienne-Bonaventure, 1707** Humbert, 1661 Louis, 1705 . Antoinette, 1704 Benoîte, 1706 . Pierre imprimeur ép. N... Bichat 1703 - 1743 Claudine-Elisabeth, ** Simon, 1699 « Ledit jour [11 janvier 1664] jay baptizé Claude nay le 10 du courant fils de Nicolas Martin m tre ouvrier en soye et de antoinette franc sa femme... ». (Arch. Lyon, Saint-Nizier, reg. 32, f° 526.) tre « Ledit [20 janvier 1737] jay enterré dans l’église Claude Martin M tre de 73 ans, presents : Pierre Martin M jmprimeur agé dud. art son fils... ». (Arch. Lyon, Saint-Nizier, reg. 165, f° 6 v°.) PIERRE MARTIN, rue Bellecordière (1737-1743). « Led. [26 janvier 1703] jay baptizé pierre né le vingt quatre dud. mois fils de Claude Martin imprimeur libraire et de françoise Duperret sa femme... ». (Arch. Lyon, Saint-Nizier, reg. 57, f° 13.) « Led. [2 septembre 1743] jay enterré dans l’église pierre Martin, marchand imprimeur agé de trente neuf ans, presents Benoist Bichat son beau frère, fondeur en caractères d’imprimerie... ». (Arch. Lyon, Saint-Nizier, reg. 171, f° 132 v°). Jean Goy, fils de N..., appartenait à une famille d’imprimeurs. Je n’ai pu me rendre compte si les deux frères Goy : Michel et Jean,1 n’étaient pas les fils de ce Nicolas Gay, libraire, qui demeurait rue Mercière, à l’enseigne du Phénix, mais c’est vraisemblable. Claude Martin, fils de Nicolas, ouvrier en soie, cousin de Barthélemy Martin, était l’un de ces huit typographes qui, pendant la première décade du dix-huitième siècle, usurpèrent le droit d’exercer l’imprimerie. En 1703, Claude Martin présenta une requête qui donna lieu, le 15 octobre, à un arrêt du Conseil ordonnant, « de l’avis de Monsieur [monseigneur] le Chancelier », que Martin fût « reçu maître imprimeur à Lyon au lieu de Jean Goy », qui venait de cesser son industrie, après avoir accompli les formalités requises : par une sentence de la juridiction de police, il fut reçu et installé le 22 octobre. Un peu plus tard,2 au moment où le matériel de l’imprimerie d’Antoine Beaujollin fut mis en vente par les soins de sa veuve, Claude Martin se présenta comme acquéreur ; mais les offres qu’il fit furent jugées insuffisantes, et ce matériel fut adjugé à Pierre Valfray. Que se passa-t-il ensuite pour que Claude Martin fût privé de sa maîtrise ? Sans doute quelqu’un de ces accrocs aux lois dont les imprimeurs lyonnais étaient coutumiers ; en tout cas, il rentra en grâce puisque, après qu’il eut, conjointement avec André Molin, son confrère, présenté requête pour « satisfaire à un arrêt du Conseil du 29 avril 1707 », qui invitait huit imprimeurs lyonnais à justifier de leurs droits à la maîtrise, Claude Martin fut admis « pour occuper la place de Rolin Glaize ». Mais, en 1709, d’une autre histoire : Au début de ladite année, la communauté de Lyon nomma comme adjoints à Valfray, le syndic, Claude Martin pour les imprimeurs et Jacques Lions pour les libraires. La communauté de Paris s’insurgea contre cette double élection, prétextant qu’il serait d’un déplorable exemple que l’on plaçât, à la tête de la corporation, des imprimeurs et des libraires dont le passé ne fût point exempt de tout reproche. Or, ajoute-t-elle, « par Arrêt contradictoire du Conseil du 26 novembre 1703, ledit Martin a été condamné en une amende de cent livres et aux dépens, pour avoir contrefait les Discours Moraux au préjudice de Louïs Guerin libraire de Paris » ; quant au sieur Lions, « au mois d’août dernier il s’est trouvé dans sa boutique plusieurs Livres contrefaits, et entre autres un exemplaire du Catéchisme Historique imprimé et contrefait à Lyon, et quarante exemplaires des Sermons du P. Cheminais ; aussi contrefaits, même avec cette fausse indication : A Paris, chez Louïs Josse ». Le conflit ayant été porté devant le Conseil d’État privé du Roi, celui-ci ordonne « qu’il sera fait incessamment par la Communauté des Maîtres Imprimeurs et Libraires de Lyon, en la maniere accoûtumée, une nouvelle élection de deux adjoints », et ce furent Marcellin Sibert et Léonard de La Roche que l’on élut. En 1706, Claude Martin prit part à l’élection du corps municipal ; il mourut en 1737 et son fils Pierre lui succéda ; mais ce dernier n’exerça que pendant fort peu de temps : à la fin de l’année 1743 il était mort à son tour. Bibliographie Arch. Lyon, Saint-Nizier, reg. 32, f° 526 ; reg. 57, f° 13 ; reg. 165, f° 6 v°; reg. 171, f° 132 v°. Arch. Lyon, Chappe HH VI passim. 1. Sur les Goy, voir également la notice consacrée aux Molin. 2. Arch. Lyon, HH 103, deuxième partie, 24 décembre 1704.