Afin que vous ne vous affligiez point

Transcription

Afin que vous ne vous affligiez point
AFIN
QUE
VOUS
NE
VOUS
AFFLGIEZ
POINT…
Comme
ceux
qui
n’ont
pas
d’espérance.
Par
Madeleine
VAYSSE
­­­­­­­
La
situation
la
plus
déchirante
que
connaît
un
être
humain
est
bien
de
se
trouver
soudain
séparé
d’un
être
chef
par
la
barrière
infranchissable
de
la
mort.
Avec
ce
qu’elle
a
d’inexorable
et
de
définitif,
la
mort,
quand
elle
pénètre
dans
une
famille,
remplit
d’effroi
et
de
chagrin
le
cœur
de
ceux
qui
restent
et
bouleverse
souvent
leur
vie.
«
Dieu
à
mis
dans
le
cœur
de
l’homme
la
pensée
de
l’éternité
»
(Ecclésiaste
3
:11).
Aussi
n’est‐ce
pas
sans
révolte
que
celui‐ci
envisage
de
voir
un
jour
englouti
par
la
mort
tout
ce
qu’il
a
aimé,
espéré,
édifié.
La
vie
est
ses
activités,
ses
affections,
ses
projets,
ses
espoirs
semblent
n’être,
selon
la
parole
de
l’Écclésiaste
que
«
vanité
et
poursuite
du
vent
»
(Écclésiaste
1
:
14).
Ainsi,
l’homme
incroyant
réagit‐il
en
disant
»
«
Mangeons
et
buvons,
car
demain
nous
mourrons
»
(1
Corinthiens
15
:32).
C’est‐à‐dire
:
«
Devant
la
perspective
de
tout
perdre,
profitons
bien
du
jour
qui
passe,
sans
nous
soucier
d’autrui
ni
de
ce
qui
pourrait
survenir
».
Tel
n’est
pas
le
vrai
sens
de
la
vie.
Elle
n’a
pas
pour
seul
aboutissement
la
mort
et
son
néant.
C’est
pourquoi
l’apôtre
Paul
exhortait
ses
amis
qui,
eux
aussi,
s’affligeaient
de
la
disparition
d’êtres
chers,
à
ne
pas
s’affliger
comme
ceux
qui
n’ont
pas
d’espérance.
Il
y
a
donc
bien
deux
manières
de
s’affliger
:
dans
le
désarroi
total,
sans
autre
perspective
que
le
néant
ou
un
quelconque
enfer
éternel
ou
le
faire
«
avec
espérance
».
Verser
des
larmes,
ou,
mais
en
relevant
la
tête,
en
voyant
au‐delà
de
l’actuelle
séparation,
en
osant
regarder
la
mort
pour
ce
qu’elle
est
vraiment
:
une
attente
dans
le
repos.
J’ai
connu
à
Paris
une
femme
qui
avait
péniblement
économisé
sur
son
salaire
d’ouvrière
d’usine
pour
se
rendre
aux
indes
et
en
Afrique.
Ayant
perdu
sa
mère
qu’elle
aimait
beaucoup,
elle
voulait
arracher
aux
magiciens
de
ces
pays
lointains
la
clé
du
mystère
de
la
mort.
Mais
elle
était
revenue
le
cœur
plein
d’anxiété,
sans
avoir
trouver
lé
réponse
satisfaisante.
Elle
aurait
pu,
sans
aller
aussi
loin,
ouvrir
simplement
l’Écriture
Sainte
et
entendre
la
voix
de
Jésus‐Christ
parlant
à
l’apôtre
Jean
dans
l’Apocalypse
:
«
Je
tiens
les
clés
de
la
mort
et
du
séjour
des
morts
»
(Apocalypse
:
1
:18).
Dès
lors
tous
ceux
qui
croiront
en
Lui
et
Le
serviront
ne
redouteront
plus
ce
lieu
dont
leur
meilleur
Ami
tient
les
clés.
JÉSUS
A
DIT
:
JE
TIENS
LES
CLÉS
DE
LA
MORT
ET
DU
SÉJOUR
DES
MORTS.
Voilà
la
Bonne
Nouvelle
de
l’Évangile
:
Jésus‐Christ
a
vaincu,
non
seulement
le
péché,
mais
la
mort,
et
cette
victoire,
Il
nous
l’offre
gratuitement,
si
nous
avons
foi
en
Lui.
Ceux
qui
au
cours
de
leur
vie
terrestre,
placeront
en
Lui
toute
leur
confiance
seront
avec
lui
vainqueurs
de
la
mort
éternelle.
«
Celui
qui
croit
en
moi
vivra
(pour
l’éternité,
après
la
résurrection
des
justes)
quand
même
il
serait
mort
(de
la
mort
passagère,
un
sommeil)
(Jean
11
:
25)
dit‐il
à
Marie,
sœur
de
Lazare
qu’Il
allait
ressusciter.
Jésus
qui
était
la
VIE
même
l’a
généreusement
répandue
sur
tous
ceux
qui
l’approchaient,
sans
distinction
de
classe
ou
de
race.
Aux
malades
et
aux
morts
qu’il
a
rencontrés,
il
a
rendu
la
santé
et
la
vie
physique,
les
invitant
aussi
à
connaître
la
vie
1
spirituelle.
Il
a
constamment
lutté
contre
la
mort,
cette
ennemie
du
genre
humain,
conséquence
du
péché.
La
victoire
définitive,
Il
l’a
remportée
lorsqu’au
matin
de
Pacques,
il
est
sorti
triomphant
du
repos
glacé
du
tombeau.
Il
est
l’Unique
grand
vainqueur
de
la
mort.
C’est
pourquoi
Il
a
pu
dire
:
«
J’étais
mort
et
voici,
je
suis
vivant
aux
siècles
des
siècles
»
(Apocalypse
1
:
18).
Quel
magicien,
quelle
divinité
païenne
pourraient
tenir
un
tel
langage
?
Seul
le
Fils
de
Dieu
en
est
capable.
Grâce
à
Jésus,
la
mort
a
perdu
sa
puissance
d’épouvantement.
Désormais
pour
les
croyants,
mis
au
bénéfice
de
sa
victoire,
elle
ne
sera
plus
qu’une
mise
au
repos
dans
l’attente
de
la
résurrection,
à
la
fin
des
jours.
Le
Seigneur
a
dit
à
son
serviteur
Daniel,
le
prophète
:
«
Et
toi,
marche
vers
ta
fin
;
tu
te
reposeras
et
tu
seras
debout
pour
ton
héritage,
à
la
fin
des
jours
»
(Daniel
12
:
13).
LA
RÉSURRECTION
:
QUAND
ET
COMMENT
AURA­T­ELLE
LIEU
?
QUI
Y
PARTICIPERA
?
A
l’occasion
d’un
service
funèbre,
on
entend
fréquemment
ce
mot
de
résurrection,
mais
parmi
les
assistants,
il
en
est
peu
qui
savent
réellement
de
quoi
il
s’agit.
Quand
et
comment
cette
résurrection
aura‐t‐elle
lieu
?
Qui
y
participera
?
La
conception
des
philosophes
grecs
assurant
l’immortalité
de
l’âme,
c’est‐à‐dire
une
survie
de
celle‐ci
après
la
mort
du
corps,
a
subtilement
pénétré
l’esprit
des
chrétiens
eux‐
mêmes,
alors
qu’elle
est
en
contradiction
flagrante
avec
les
Saintes
Écritures.
Les
premiers
chrétiens,
sous
l’influence
de
la
doctrine
de
Jésus
et
des
apôtres,
considéraient
la
mort
comme
un
sommeil.
Mais
cette
pensée
répugne
à
beaucoup
d’humains
et
l’Ennemi
a
multiplié
les
erreurs
et
les
séductions,
perpétuant
«
Vous
ne
mourrez
point
»
(Genèse
3
:4).
L’Écriture
affirme
le
contraire
par
quantité
de
textes
dont
le
plus
catégorique
est
sans
doute
celui‐ci
:
«
Le
salaire
du
péché,
c’est
la
mort
»
(Romain
6
:
23).
C’est
peut‐être
la
doctrine
la
plus
clairement
exprimée
que
celle
de
l’état
des
morts,
de
leur
jugement
et
de
la
résurrection
soit
pour
la
vie,
soit
pour
la
mort
éternelles,
suivant
leur
propre
choix.
Mais
elle
est
tenue
à
l’écart
de
nombreuses
prédications
et
constamment
déformée
au
gré
de
chacun.
Et
pourquoi
cela
?
Oscar
Culimann,
professeur
de
théologie,
qui
a
publié
une
étude
intitulée
«
Immortalité
de
l’âme
ou
Résurrection
des
morts
»
écrit
combien
furent
vives
les
réactions
de
ses
lecteurs
de
tous
les
milieux
à
l’exposé
d’une
vérité
biblique
si
mal
connue.
Beaucoup
le
taxèrent
de
dureté
de
cœur
et
de
partialité,
cherchant
une
explication
qui
les
satisfasse
sentimentalement
plutôt
que
la
vérité
sur
le
plan
exégétique
telle
qu’elle
est
affirmée
dans
la
Parole
de
Dieu.
«
En
mettant
en
avant
comme
ils
le
font
leur
désir
personnel,
la
manière
dont
il
voudraient
survivre
et
dont
ils
voudraient
que
survivent
les
leurs,
ils
donnent,
sans
le
vouloir,
raison
aux
adversaires
du
christianisme
qui
prétendent
que
la
foi
des
chrétiens
ne
serait
que
la
projection
de
leurs
désirs…
Les
esprits
les
plus
différents
se
rencontrent
dans
l’incapacité
commune
d’écouter
en
toute
objectivité
ce
que
nous
enseignent
les
textes
sur
la
foi
et
l’espérance
des
premiers
chrétiens,
sans
mêler
à
l’interprétation
de
ces
textes
leurs
propres
désirs
et
les
opinions
qui
leur
sont
chères
»
(Immortalité
de
l’âme
ou
résurrection
des
morts).
Je
ne
puis
admettre,
disent
certains,
que
nos
chers
défunts
ne
fassent
que
dormir
pendant
une
période
indéterminée
et
que
moi‐même,
je
ne
ferai
que
dormir
après
ma
mort,
en
attendant
la
résurrection
»
(Immortalité
de
l’âme
ou
résurrection
des
morts).
Qu’on
l’admette
ou
non,
cela
ne
change
rien
à
la
vérité,
surtout
lorsqu’elle
émane
de
la
Parole
de
Dieu.
2
LA
BIBLE
DIT
:
LES
VIVANTS
SAVENT
QU’ILS
MOURRONT,
MAIS
LES
MORTS
NE
SAVENT
RIEN.
Déjà
dans
l’Ancien
Testament,
Job
disait
:
«
L’homme
se
couche
et
il
ne
se
relèvera
plus.
Il
ne
se
réveillera
pas
tant
que
les
cieux
subsisteront.
Il
ne
sortira
pas
de
son
sommeil
»
(Job
14
:
12).
Et
l’auteur
de
l’Écclésiaste
écrivait
:
«
Les
vivants,
en
effet,
savent
qu’ils
mourront,
mais
les
morts
ne
savent
rien,
et
il
n’y
a
pour
eux
plus
de
salaire
puisque
leur
mémoire
est
oubliée,
et
leur
amour,
et
leur
haine
et
leur
envie
ont
déjà
péri
»
;
et
ils
n’auront
plus
jamais
aucune
part
à
tout
ce
qui
se
fait
sous
le
soleil…
Il
n’y
a
ni
œuvre,
ni
pensée,
ni
science,
ni
sagesse
dans
le
séjour
des
morts
où
tu
vas
»
(Écclésiaste
9
:
5‐6).
Voilà
qui
devrait
faire
sérieusement
réfléchir
ceux
qui
croient
soit
à
la
réincarnation,
soit
à
la
vie
de
l’âme,
indépendante
du
corps.
Que
cela
nous
plaise
ou
non,
la
Parole
de
Dieu
n’envisage
jamais
une
âme
existant
sans
le
corps.
Le
qualitatif
d’immortel
n’est
employé
qu’à
propos
de
Dieu
Lui‐même.
«
Le
Roi
des
rois
et
le
Seigneur
des
seigneurs
qui
seul
possède
l’immortalité
»
(1
Timothée
6
:
15).
A
la
mort,
Dieu
retire
son
souffle,
le
corps
retourne
à
la
poussière
et
la
personnalité,
l’âme,
est
mise
en
sommeil
jusqu’à
ce
que
Dieu
lui
rende
la
vie
à
la
résurrection.
Ainsi,
c’est
l’être
tout
entier,
et
non
seulement
le
corps,
qui
est
atteint
par
la
mort.
Par
le
prophète
Ézéchiel,
Dieu
dit
«
L’âme
qui
pèche
est
celle
qui
pourra
»
(Ézéchiel
18
:4).
Mais,
dira‐t‐on,
l’Écriture
ne
parle‐t‐elle
par
de
vie
éternelle
?
Certes
oui
et
son
but
est
de
nous
en
indiquer
les
conditions.
L’homme
candidat
à
l’immortalité,
recevra
la
vie
éternelle
s’il
meurt
en
Christ,
s’il
a
la
foi
en
son
œuvre
expiatoire
pour
le
sauver.
Quand
à
celui
qui
refuse
l’appel
divin,
il
n’est
pas
voué
à
une
tourment
éternel
comme
le
croient
même
beaucoup
de
chrétiens,
mais
à
une
destruction
totale,
définitive.
«
Quoi
de
plus
propre
à
révolter
nos
sentiments
de
bonté,
de
miséricorde
et
de
justice
que
la
doctrine
selon
laquelle
les
impénitents
seront
tourmentés
à
cause
des
péchés
d’une
courte
existence,
dans
le
feu
et
le
souffre
d’un
enfer
qui
durera
aussi
longtemps
que
Dieu
Lui­Même…
Le
prince
des
ténèbres
a
fait
passer
Dieu
pour
un
affreux
tyran
qui
plonge
tous
ceux
qui
lui
déplaisent
dans
les
flammes
de
l’enfer.
Il
est
impossible
à
l’esprit
humain
d’évaluer
le
mal
accompli
par
cette
hérésie
»
(La
Tragédie
des
Siècles,
p.
583).
C’est
une
fausse
doctrine
qui
entraine
d’ailleurs
avec
elle
d’autres
erreurs
:
«
De
nombreuses
personnes,
révoltées
par
la
pensée
des
tourments
éternels,
versent
dans
l’erreur
opposée.
Elles
croient
que
l’âme
est
immortelle
mais
comme
la
Bible
enseigne
que
Dieu
est
amour
et
compassion,
elles
ne
peuvent
croire
que
Dieu
abandonne
ses
créatures
à
un
feu
éternel
et
ne
trouvent
d’autre
alternative
que
l’hypothèse
agréable
du
salut
final
de
tous
les
hommes.
Ainsi,
le
pécheur
pourrait
méconnaître
la
loi
divine
et
vivre
dans
le
mal
sans
s’aliéner
la
faveur
divine
»
(La
Tragédie
des
Siècles,
p.
583).
Dieu
a
montré
maintes
fois
qu’Il
ne
tient
pas
le
coupable
pour
innocent
et
si
la
miséricorde
et
la
rédemption
sont
accordées
à
ceux
qui
se
repentent
et
qui
croient,
il
est
tout
aussi
certain
que
la
destruction
frappera
les
rebelles.
D’autre
part,
si
l’on
voit
mal
les
méchants
souffrir
éternellement
à
la
suite
de
quelques
décennies
vécues
dans
le
péché,
il
serait
également
inconcevable
que
les
rachetés
accèdent
immédiatement
après
leur
mort
à
la
gloire
céleste.
Réfléchissez
un
instant
:
S’ils
savaient
tout
ce
qui
passe
sur
terre
et
spécialement
les
souffrances
et
les
déceptions
de
leurs
bien‐aimés,
de
quel
bonheur
pourraient‐ils
jouir
?
3
NI
TOURMENTS
ÉTERNELS,
NI
SALUT
UNIVERSEL,
MAIS
UN
JUSTE
JUGEMENT
À
LA
FIN
DES
TEMPS.
Au
jour
fixé
par
Dieu
pour
le
jugement,
chaque
cas
sera
examiné
attentivement
;
son
sort
ne
pourra
donc
être
décidé
qu’après
ce
jugement.
«
Il
nous
faut
tous
comparaitre
devant
le
tribunal
de
Christ
afin
que
chacun
reçoive
selon
le
bien
ou
le
mal
qu’il
aura
fait,
étant
dans
son
corps
»
(2
Corinthiens
5
:
10).
«
L’heure
du
jugement
est
venue
»
(Apocalypse
14
:
7).
«
Le
jugement
commence
par
la
maison
de
Dieu
»
(1
Pierre
4
:17).
Le
Nouveau
Testament
et
en
particulier
les
épitres
de
Paul
jettent
une
lumière
non
équivoque
sur
les
modalités
de
la
résurrection
:
«
Car
le
Seigneur
Lui­même,
à
la
voix
d’un
archange
et
au
son
de
la
trompette
de
Dieu
descendra
du
ciel
et
les
morts
en
Christ
ressusciteront
premièrement.
Ensuite,
nous
les
vivants
qui
seront
restés,
nous
serons
tous
ensemble
enlevés
avec
eux
sur
les
nuées,
à
la
rencontre
du
Seigneur
dans
les
airs
et
ainsi,
nous
serons
toujours
avec
le
Seigneur
»
(1
Thessaloniciens
4
:16)
et
ailleurs
«
Voici,
je
vous
dis
un
mystère
:
nous
ne
pourrons
pas
tous,
mais
nous
serons
changés
en
un
instant,
en
un
clin
d’œil,
à
la
dernière
trompette.
La
trompette
sonnera
et
les
morts
ressusciteront
incorruptibles
et
nous,
nous
serons
changés
»
(1
Corinthiens
15
:
51‐52).
Ce
jour
sera
le
plus
glorieux
et
le
plus
extraordinaire
de
toute
l’histoire
de
l’humanité,
conséquence
lointaine
mais
directe
de
la
résurrection
du
Christ
au
matin
de
Pâques.
Imaginons
ce
spectacle
étrange
:
La
terre
et
la
mer
rendront
les
morts
qui
sont
en
elles,
où
qu’ils
soient.
Partout
où
un
croyant
se
sera
endormi
en
son
Seigneur,
il
répondra
au
son
de
al
trompette
de
Dieu.
Dans
le
monde
entier,
des
cohortes
se
lèveront
avec
un
corps
glorieux,
incorruptible,
plein
de
ante,
exempt
de
tout
germe
de
maladie
et
de
mort.
Les
corps
qui
auront
été
déposés
dans
la
tombe
misérables,
corruptibles,
charnels
ressusciteront
glorieux,
incorruptibles,
spirituels
comme
celui
de
Jésus‐Christ.
Des
arènes
antiques
où
périrent
tant
de
chrétiens
aux
forêts
d’Afrique
où
les
missionnaires
portèrent
l’Évangile,
des
fonds
de
la
mer
où
furent
ensevelis
les
galériens
de
la
foi
à
tous
les
lieux
souillés
par
le
sang
des
martyrs
et
des
prophètes,
sans
compter
les
innombrables
cimetières
où
reposent
tant
de
croyants
inconnus,
de
partout
s’élèvera
un
puissant
alléluia
montant
vers
Celui
qui
apportera
enfin
le
salut
à
ceux
qui
l’ont
attendu.
Accueillant
les
rachetés
au
sortir
de
la
tombe,
les
anges
qui
auront
accompagné
Jésus
les
rassembleront
et
les
mèneront
vers
le
Roi
des
rois,
éblouissant
de
gloire
qui
les
attendra
sur
la
nue.
Qui
pourrait
ne
pas
désirer
assister
à
cette
glorieuse
rencontre
?
Devant
cette
scène,
les
éléments
eux‐mêmes
seront
violemment
ébranlés.
On
comprend
alors
que
les
homes
qui
ne
seront
pas
préparés
en
vue
de
cet
ultime
face
à
face
avec
Dieu
s’écrieront
:
«
Montagnes,
tombez
sur
nous
et
cachez­nous
devant
la
colère
de
Dieu
de
Celui
qui
vient
».
(Apocalypse
6
:16).
Voilà
ce
qui
attend
tous
les
enfants
de
Dieu
dès
leur
réveil.
Mais
pour
l’instant,
tous
dorment
dans
la
tombe.
AUCUNE
AUTRE
OCCASION
QUE
CETTE
VIE
POUR
FAIRE
NOTRE
CHOIX.
Ce
plan
de
Dieu
qui
nous
est
révélé
par
l’Écriture
Sainte
est
admirable
de
justice
et
de
sagesse.
Le
Seigneur
ne
nous
a
pas
laissés
dans
l’ignorance
concernant
notre
destinée
future.
Chacun
peut
choisir
en
connaissance
de
cause
;
la
VIE
ou
la
MORT.
Mais
attention,
aucune
autre
occasion
en
nous
sera
offerte
que
cette
vie
pour
faire
le
bon
choix.
«
Il
est
réservé
aux
hommes
de
mourir
une
seule
fois,
après
quoi
vient
le
jugement
»
(Hébreux
9
:
27).
«
A
ce
propos,
une
question
se
pose.
Pour
revivre
un
jour,
suffit­il
de
mourir
come
un
chrétien
après
voir
vécu
comme
un
païen
?
Nous
répondons
:
«
NON,
si
cette
conversion,
après
une
vie
inutile
consacrée
à
l’égoïsme,
est
le
résultat
d’un
calcul,
d’un
4
essai
d’accommodement
avec
le
ciel
;
OUI,
si
la
réflexion
n’est
venue
que
très
tard
et
si
l’appel
de
Dieu
n’a
retenti
qu’au
moment
suprême
»
(Vivre).
Ce
n’est
qu’en
vivant
ici‐bas
dans
la
perspective
de
l’éternité,
en
se
préparant
par
la
grâce
de
Dieu
à
vivre
un
jour
dans
un
univers
d’amour
et
de
désintéressement,
ayant
compris
le
sens
de
notre
destinée
et
sachant
où
nous
allons
que
nous
pourrons
voir
venir
la
mort
sans
crainte,
une
fois
notre
tâche
terminée.
Madeleine
VAYSSE.
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