1) Proportion (« rapport d`une partie au tout ») 2) Comparaison de
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1) Proportion (« rapport d`une partie au tout ») 2) Comparaison de
1ère STG PROPORTIONS ET POURCENTAGES 2/6 1) Proportion (« rapport d’une partie au tout ») La proportion (ou fréquence) d’une sous population A dans une population E (dite de référence) est le nombre : p= n n A E où nA est l’effectif de A et nE celui de E. Propriété : 0 ≤ p ≤ 1 Exemple : parmi les entiers de 1 à 10 (nE = 10), les multiples de 3 sont : 3,6 et 9 : ils y en a nA 3 60 = 4. Leur proportion parmi les entiers de 1 à 10 est donc p = = 0,6 = = 60 %. 5 100 2) Comparaison de deux proportions • • Lorsque deux proportions sont relatives à une même population de référence, ces proportions et les effectifs correspondants sont rangés dans le même ordre. Lorsque deux proportions sont relatives à des populations de référence différents, ces proportions et les effectifs correspondant ne sont pas forcément rangés dans le même ordre. Exemple : Une enquête établit que parmi un même ensemble de personnes, 20 % ont utilisé un médicament A et 70 % un médicament B. L’ensemble de référence étant le même, on peut dire que parmi ces personnes, il y en a plus qui prennent le médicament B que A. L’enquête établit aussi que parmi les femmes de cet ensemble, 30 % ont utilisé le médicament A, contre 25 % seulement parmi les hommes. Les ensembles de référence sont différents ; on ne peut pas dire si le nombre de jeunes femmes ayant utilisé A est supérieur ou inférieur au nombre correspondant d’hommes ayant utilisé A. 3) Réunion, intersection Soient A et B deux sous populations d’une population de référence E. Définitions : 1) la population A ∩ B est appelée intersection de A et de B : elle contient les individus appartenant à A et à B. 1 1ère STG PROPORTIONS ET POURCENTAGES 2/6 2) la population A ∪ B est appelée union de A et de B : elle contient les individus appartenant à A ou à B. Propriété : en notant pA la proportion de A dans E, pB la proportion de B dans E, pA ∩ B la proportion de A ∩ B dans E, pA ∪ B la proportion de A ∪ B dans E, on a : pA ∪ B = pA + pB − pA ∩ B E A B 4) Sous populations disjointes Définition : deux sous populations sont disjointes lorsque leur intersection est vide : c'est-àdire lorsqu’elles n’ont aucun individu en commun. Propriété : si A et B sont disjointes dans E alors pA ∩ B = 0 et par conséquent : pA ∪ B = pA + pB E A B 2 1ère STG PROPORTIONS ET POURCENTAGES 2/6 5) Proportion de proportion Si p est la proportion de A dans E et p’ la proportion de E dans F, alors le proportion de A dans F est pp’. Exemple : 3 sont des femmes. Parmi ces femmes, 4 % sont rousses. 4 Ainsi, la proportion des femmes rousses par rapport à tout le groupe est : 3 4 = 0,03 = 3 %. × 4 100 Parmi un groupe de personnes, 6) Taux d’évolution On considère des nombres réels strictement positifs Vi et Vf ; Vi est la valeur « initiale » et Vf la valeur « finale » d’une grandeur qui évolue (prix, effectif,…). Le taux d’évolution de Vi à Vf (ou variation relative) est le taux t = V f − Vi . Vi Le taux peut s’écrire sous forme de fraction, de nombre décimal ou de pourcentage. Vi < Vf correspond à t > 0 : taux d’augmentation (ou de hausse) Vi > Vf correspond à t < 0 : taux de diminution (ou de baisse) Exemples : Le pourcentage d’évolution de 2,5 à 10 est 10 − 2,5 = 3 = 300 % (hausse). 2,5 Le pourcentage d’évolution de 10 à 2,5 est 2,5 − 10 = - 0,75 = - 75 % (baisse). 10 Attention : un taux n’est pas une proportion (il n’est pas forcément compris entre 0 et 1) Remarque : en langage courant, on utilise le mot « variation » sans autre précision, mais par convention, une variation est toujours une variation relative. 3 1ère STG PROPORTIONS ET POURCENTAGES 2/6 7) Coefficient multiplicateur V f − Vi est le taux d’évolution de Vi à Vf alors Vf = (1 + t) Vi . Vi (1 + t) est le coefficient multiplicateur de Vi à Vf . Si t = Démonstration : t = V f − Vi Vi donc t Vi = Vf -Vi et Vi + t Vi = Vf d’où : ( 1 + t) Vi =Vf . Propriétés : Vi et Vf sont positifs donc (1 + t ) l’est aussi. Le coefficient multiplicatif est positif. En cas de hausse, t > 0 donc (1 + t) > 1. En cas de hausse, le coefficient multiplicatif est supérieur à 1. En cas de baisse, t > 0 donc (1 + t) > 1. En cas de baisse, le coefficient multiplicatif est inférieur à 1. Exemple : Le prix d’une TV LCD baisse de 17 %. On a alors : t = - 17 % = - 0,17 ; c'est-à-dire (1 + t) = 1 – 0,17 = 0,83. Sachant qu’il en coutait 1500 €, il coute désormais : 1500 × 0,83 = 1245 €. 8) Evolutions successives Si on effectue une évolution de taux t1 puis de taux t2, alors le coefficient multiplicatif de l’évolution totale de taux t est le produit des 2 coefficients multiplicatifs : (1 + t) = (1 + t1) ( 1 + t2). On a alors : t = (1 + t1) (1 + t2) - 1 = t1 + t2 + t1 t2 Attention : ce taux (exprimé en pourcentage si besoin) n’est donc égal, en général, ni à la somme, ni au produit des deux taux t1 et t2 ! Exemple : Une baisse de 10 % suivie d’une hausse de 10 % donne t1 = - 10 % et t2 = 10 %. Donc le coefficient multiplicatif global est : (1 + t) = ( 1 - 10 % ) ( 1 + 10 %) = 0,9 × 1,1 = 0,99. Donc le pourcentage global dévolution est t = 0,99 - 1 = - 0,01 = - 1 %. Une baisse de 10 % suivie d’une hausse de 10 % donne une baisse de 1 % ! 4 1ère STG PROPORTIONS ET POURCENTAGES 2/6 9) Évolution réciproque Si t = V f − Vi Vi est le taux d’évolution de Vi à Vf alors le taux d’évolution réciproque t’ de Vf à Vi est tel que : 1 + t’ = On a alors : t’ = – 1 + . Exemple : Une action a augmenté de 10 %. Le taux t’ d’évolution réciproque dont elle doit baisser pour revenir à son cours initial est : t’ = – 1 + = – 1 + - 9,09 %. % , 5