Document de travail Version définitive approuvée

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Diagnostic par quartier – Secteur Elisabeth / Riga / Helmet
DIAGNOSTIC PAR QUARTIER
SECTEUR 2
ELISABETH / RIGA / HELMET
ANALYSE RÉALISÉE DANS LE CADRE DU RAPPORT DE DIAGNOSTIC
COMMUN AU PLAN COMMUNAL DE DÉVELOPPEMENT ET À
L’AGENDA LOCAL 21
Document de travail
Version définitive approuvée par le
Collège du 26.01.2010
AMÉNAGEMENT SS
PCD & Agenda Local 21 de la Commune de Schaerbeek
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1.
DÉLIMITATION DES QUARTIERS
Le secteur 2 concerne la pointe nord de la Commune, organisée autour de l’axe ralliant la Gare de
Schaerbeek, Place Princesse Elisabeth au quartier d’Helmet, via l’avenue historique Huart-Hamoir.
Les éléments principaux délimitant ce secteur sont les suivants : le boulevard Lambermont, la gare de
Schaerbeek-Voyageurs et les voies ferrées qui y transitent, la rue du Tilleul qui marque la limite communale
avec Evere et la chaussée de Haecht.
Le quartier « Elisabeth » se développe autour de la place Princesse Elisabeth et de l’avenue du même nom
jusqu'au carrefour avec le boulevard Lambermont. Celui-ci comprend également les îlots situés entre la gare
et le parc Walckiers.
Le quartier « Riga » comprend l’ensemble des rues qui se développent autour du square François Riga qui
marque l’extrémité de l’avenue Huart Hamoir. Le square de l’avenue Huart Hamoir est situé entre ces deux
quartiers.
Le quartier « Helmet» s’étend tout le long de la chaussée d’Helmet ainsi qu’autour de la place d’Helmet. La
chaussée de Haecht marque la limite sud-est de ce quartier.
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Extrait de la carte n°3-05
de l’Atlas 2006 de la santé
et du social de BruxellesCapitale
(Données 2001)
(Données 2001)
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2.
POPULATION ET LOGEMENT
NOMBRE D’HABITANTS ET DENSITÉ
er
Ces trois quartiers rassemblent une population d’environ 18.000 habitants (17.249 au 1 janvier 2007).
La population totale de ces trois quartiers représente 15% de la population totale de la commune, ceux-ci
s’étendant sur une surface de 1,13km², ce qui correspond à un peu moins d’un sixième du territoire
communal (14%).
Au début de l’année 2007, la densité totale du secteur avoisinait 150 habitants par ha. Cette densité est :
-
légèrement supérieure à la moyenne communale : 140 habitants par ha en 2007 ;
-
largement supérieure à la moyenne régionale : 65 habitants par ha en 2007.
La densité d’habitants dans ce secteur est donc assez élevée.
EVOLUTION DU NOMBRE D’HABITANTS
La population a connu une importante augmentation ces dernières années : le nombre d’habitants est passé
er
er
de 16.057 au 1 janvier 2001 à 17.249 au 1 janvier 2007, soit une augmentation de 7,4% en 6 ans.
Le taux annuel de croissance a donc été en moyenne de quasiment 1,25%, soit environ 200 nouveaux
habitants chaque année.
Cette analyse se base sur les personnes inscrites au registre communal. Elle ne prend pas en compte les
personnes sans papiers résidant de manière clandestine dans la commune.
L’évolution de la population est liée à deux phénomènes :
-
le solde naturel, qui correspond au nombre de naissances moins le nombre de décès. Ce dernier est
largement positif à Schaerbeek depuis plusieurs années ;
-
le solde migratoire, qui correspond au nombre de personnes arrivant dans la commune
(emménagement) moins le nombre de personnes qui la quittent (déménagement).
Le premier extrait de carte donne une idée de l’intensité des déménagements en totalisant l’ensemble des
mouvements, que ce soit depuis l’extérieur mais également au sein de la commune.
On peut y constater que la dynamique migratoire est assez intense dans l’ensemble du secteur
puisqu’environ 1 personne sur 2 résidant dans le secteur 2 avait déménagé dans les 5 années précédentes.
Il s’agit d’une des zones où la dynamique migratoire est la plus importante dans la commune.
STRUCTURE DE LA POPULATION
Le deuxième extrait de carte présenté ci-contre illustre la structure d’âge de la population présente au sein
des différents quartiers de ce secteur. L’indicateur représenté est l’âge médian qui est une donnée statistique
répartissant la population analysée en deux parties égales en fonction de l’âge : 50% de la population de la
zone est plus jeune que l’âge médian et les 50 autres pourcents sont plus âgés.
On peut constater que la population de la majorité de ce secteur présente un âge médian compris entre
31 et 37ans, ce qui représente une population d’âge moyen, ni particulièrement jeune, ni particulièrement
âgée.
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(Données 2001)
(Données 2001)
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QUALITÉ DES LOGEMENTS
En matière de qualité des logements, le premier extrait de carte présenté ci-contre illustre la perception
qu’ont les ménages de la qualité extérieure de leur logement. Il s’agit ici de données subjectives qui sont
inévitablement influencées par la notion d’état d’un logement, variable d’une personne à l’autre ainsi que par
le statut d’occupation.
On peut y constater que l’appréciation des ménages par rapport à l’état extérieur de leur logement est
relativement neutre. En moyenne, celui-ci est estimé ni mauvais, ni très bon. Certains bâtiments ont pu
néanmoins être jugés de manière fortement négative ou positive mais dans des proportions relativement
égales.
Une seule zone présente une évaluation franchement négative de l’état extérieur des logements : il s’agit des
îlots inclus entre la rue du Corbeau, la chaussée de Helmet et la rue du Tilleul.
Une donnée importante pour évaluer le confort d’occupation d’un logement est le nombre de pièces
disponibles par personne. Le deuxième extrait de carte indique le nombre moyen de pièces rapporté au
nombre de personnes occupant le logement. On constate que le nombre de pièces par personne est plutôt
élevé car il oscille entre 1,5 et 2.
Il faut souligner que la majorité des bâtiments (environ 90%) implantés au sein de la commune ont été
construits il y a plus de 40 ans. Une bonne partie date d’avant 1945.
CRÉATION DE NOUVEAUX LOGEMENTS
Un petit nombre de logements neufs ont été construits ces dernières années au sein du périmètre. Il s’agit
principalement de petits immeubles à appartements.
La plupart des logements supplémentaires récents ont été créés par divisions de maisons existantes en
plusieurs appartements ou studios.
Ce phénomène s’est particulièrement renforcé ces dernières années, suite notamment à l’augmentation des
prix des loyers et au renforcement de la demande pour des loyers modérés. Il faut constater que la surface
importante de certaines maisons (Rez-de-chaussée + 3 étages voir 4) favorise ce type de division.
Ces divisions d’immeubles induisent différents problèmes : cohabitation parfois difficile dans des
immeubles peu adaptés, mauvaises conditions d'habitabilité des logements et atteintes au patrimoine
architectural.
Cette densification a également des conséquences sur les quartiers, notamment par la saturation du
stationnement.
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(Données 2001)
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PRIX ET LOYERS DES LOGEMENTS
Les données analysées sur l’ensemble de la commune illustrent bien l’envolée des prix constatée ces
dernières années pour les biens immobiliers :
-
le prix des maisons a doublé entre 2005 et 2007, alors qu’il affichait une augmentation régulière
mais légère durant les années 90. Les prix pratiqués sont assez proches du prix de vente moyen en
Région de Bruxelles-Capitale ;
-
le prix des appartements a également fortement augmenté mais de manière plus régulière, pour
atteindre un doublement entre 2001 et 2007. Le prix de vente moyen d’un appartement est environ
20.000€ moins cher que la moyenne régionale.
Devenir propriétaire de son logement est devenu un rêve inaccessible pour un nombre élevé de ménages,
particulièrement à Schaerbeek. En effet, les revenus financiers des ménages n’ont que peu augmenté en 10
ans alors que les prix des maisons et des appartements ont doublé.
Le coût des loyers a également subi une augmentation ces dernières années mais heureusement de
manière plus modérée.
L’extrait de carte présenté ci-contre indique le niveau moyen de loyers (données 2001) au sein des différents
quartiers de la commune.
On peut y constater que les loyers pratiqués au sein du secteur sont plutôt modérés.
Parmi les logements présents au sein de l’ensemble du secteur, on retrouve un certain nombre de logements
sociaux. Ces logements sont uniquement loués à des ménages ou à des personnes disposant de faibles
revenus.
Sur l’ensemble de la commune, l’offre en logements sociaux est largement insuffisante par rapport à la
demande : pour quatre ménages demandant à pouvoir accéder à un logement à prix réduit, un seul logement
est disponible.
CHIFFRES ET INFORMATIONS CLÉS
Population totale du secteur : environ 18.000 habitants
Densité d’habitants à l’ha : 150 habitants / ha
er
Population totale du secteur au 1 janvier 2001 : 16.057 habitants
Evolution entre 2001 et 2007 : +1.200 habitants, soit 200 habitants supplémentaires par an
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(Données 2001)
(Données 2001)
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3.
EMPLOI ET ACTIVITÉS ECONOMIQUES
PRINCIPAUX PÔLES D’ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES ET D’EMPLOI
Les quartiers inclus dans ce secteur comprennent une importante mixité d’activités.
Outre une vocation résidentielle forte, différentes petites et moyennes entreprises sont localisées au sein des
îlots bâtis, principalement entre la place Princesse Elisabeth et le parc Walckiers ainsi qu’à proximité du
centre hospitalier New Paul Brien.
De plus, le quartier Helmet présente une forte activité commerciale.
Les principaux pôles d’emplois sont constitués par ces petites et moyennes entreprises ainsi que par des
équipements de services publics, dont le plus important est le centre hospitalier New Paul Brien.
NOYAUX COMMERCIAUX
Les commerces présents au sein du secteur sont situés principalement autour des places et le long des
artères principales.
Le noyau commercial d’Helmet est particulièrement dynamique et fait partie, sous l’appellation « Helmet
Shopping », des 17 quartiers commerçants reconnus au niveau de la Région de Bruxelles-Capitale.
Les différents commerces situés au sein du périmètre sont constitués de nombreuses petites unités et de
quelques moyennes surfaces.
L’association des commerçants d’Helmet compte aujourd'hui plus de 200 commerces spécialisés : épiciers,
bijoutiers, coiffeurs ou chocolatiers, sans compter de multiples enseignes nationales.
Nombre d’emplois salariés ou indépendants en 2004 à Schaerbeek : 52.000 emplois
Taux de chômage à Schaerbeek : 26% en 2007
Taux de chômage des jeunes schaerbeekois : 36% en 2007
Croissance de l’emploi salarié à Schaerbeek : +33% entre 2000 et 2004
Evolution du taux de chômage : -6,5% entre 2004 et 2007
Evolution du taux de chômage des jeunes : -20% entre 2004 et 2007
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4.
DÉVELOPPEMENT TERRITORIAL, URBANISME,
PATRIMOINE ET ESPACE PUBLIC
CARACTÉRISTIQUES URBANISTIQUES
Comme la majorité du territoire communal, l’urbanisation est structurée sous la forme d’îlots fermés, ceuxprésentant des formes et des dimensions assez variables.
De nombreux intérieurs d’îlots sont fortement urbanisés. On y retrouve des extensions de maisons ou
d’appartements, des ateliers, garages et dépôts.
Quelques îlots n’offrent pas une configuration fermée : il s’agit principalement de l’îlot du centre hospitalier
New Paul Brien et de l’îlot des deux tours de logement situées à proximité de la place d’Helmet.
La hauteur des immeubles ne dépasse généralement pas 4 à 5 niveaux, à l’exception des bâtiments des
deux îlots cités ci-dessus.
La trame urbaine du secteur comprend deux belles perspectives :
-
la rue Huart Hamoir relie la gare de Schaerbeek-Voyageurs à l’église de la Sainte-Famille. Le
développement des arbres plantés au centre de cette avenue réduit la perception visuelle entre ces
immeubles ;
-
l’avenue Princesse Elisabeth et sa prolongation avenue Maréchal Foch offrent une perspective entre
l'hôtel communal et la gare de Schaerbeek-Voyageurs.
Des travaux importants de réaménagement ont été menés ces dernières années au niveau de la place
d’Helmet (achevé en 2003) et du square Apollo (achevé en 2005).
La place Elisabeth a également fait l’objet de réaménagement tout récemment.
ELÉMENTS PATRIMONIAUX
Le secteur comprend un monument classé, la gare de Schaerbeek-Voyageurs, qui a été anciennement une
importante gare dédiée au trafic international, ainsi qu’un ensemble classé, l’ancien domaine Walckiers rue
Chaumontel.
L’église de la Sainte-Famille ne dispose pas du statut de monument classé mais présente néanmoins un
intérêt patrimonial, avec notamment son clocher à l'aspect néo-byzantin.
STRUCTURE DE L’ESPACE PUBLIC
L’espace public est principalement rythmé par les places publiques localisées au sein du périmètre :
-
place Princesse Elisabeth, dont le réaménagement est annoncé depuis longtemps ;
-
square Huart Hamoir ;
-
square François Riga ;
-
place d’Helmet.
Par leur largeur élevée et le caractère arboré de son large terre-plein situé de part et d’autre dans la
prolongation du square, l’avenue Huart Hamoir constitue un élément structurant de l’espace public.
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ENJEUX URBANISTIQUES
Le secteur ne comprend quasiment plus aucun terrain résiduel non bâti.
La SNCB voulait créer son Musée national des Chemins de Fer belges. Plusieurs villes belges s'en
disputaient l'accueil. Grâce à une union politique et citoyenne, le conseil d’administration de la SNCB-Holding
a finalement décidé d'installer le futur musée des Chemins de Fer sur le site de Schaerbeek-Voyageurs.
Ce choix du site résulte notamment d’une logique historique puisque la première ligne ferroviaire européenne
(Bruxelles-Malines en 1835) passait par Schaerbeek. Le nouveau musée devrait ouvrir ses portes en 2010 et
accueillera des festivités liées à l’anniversaire des 175 ans du rail en Belgique.
La création de ce musée devrait induire des retombées positives au niveau du quartier, notamment en
matière de renforcement de la chalandise des commerces existants.
D’autre part, le quartier « Elisabeth » est également bordé au nord par le site ferroviaire de SchaerbeekFormation, situé sur le territoire de Bruxelles-Ville. L’ensemble de ce site est affecté par le Plan Régional
d’Affectation du Sol en Zone d’Intérêt Régional à Aménagement Différé. Outre de nombreuses voies ferrées,
partiellement en travaux ou récemment refaites, le site de Schaerbeek-Formation comprend également de
grands terrains non nécessaires à l’exploitation ferroviaire et qui peuvent être urbanisés à moyen terme,
après leur assainissement (notamment dépollution du sol sur certaines zones).
Ces terrains ont été acquis récemment par la Région de Bruxelles-Capitale qui y a envisagé le
développement de plusieurs projets, dont le plus important était la construction d’un nouveau stade de
football et d’un grand centre commercial. Il semble néanmoins que la première option est actuellement
abandonnée au profit d’une localisation sur le site du Heysel.
La Région a débuté l’élaboration d’un schéma directeur visant à déterminer les grandes modalités de
réaménagement du site : activités développées, implantation du bâti, infrastructure d’accès, etc.
Il va de soi que l’urbanisation de ce site est un enjeu fondamental pour cette partie du territoire communal. Il
sera important de créer des connexions avec les projets qui s’y développeront tout en réduisant les impacts
négatifs potentiels (trafic, nuisances sonores, paysagères, etc.)
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LOCALISATION DES PRINCIPAUX ÉQUIPEMENTS COMMUNAUX
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5.
EQUIPEMENTS D’INTERET COLLECTIF ET DE
SERVICE PUBLIC
Ce secteur comprend une des 10 écoles communales maternelles et primaires, l’école n°6 « Georges
1
Primo ». Cette école compte plus de 800 élèves (donnée 2004).
Les 3 écoles secondaires communales (l’athénée Fernand Blum, le lycée Emile Max et l’institut Frans
Fischer) sont situées en dehors de ce secteur.
Deux des 8 crèches communales y sont présentes :
-
La crèche « Les Petits Soleils » située rue Anatole France 21 - capacité d’accueil de 32 enfants ;
-
La crèche « Antarès », récemment inaugurée, située bd Lambermont - capacité d’accueil de
32 enfants ;
Les principaux équipements culturels présents sur le territoire communal sont concentrés au sein du quartier
Sainte-Marie et Colignon, soit en dehors de ce secteur.
Par contre, l’équipement de santé le plus important de Schaerbeek est situé au sein de ce secteur : il s’agit
bien entendu du Centre hospitalier New Paul Brien (Rue du Foyer Schaerbeekois), qui constitue une des
trois implantations du Centre Hospitalier Universitaire Brugmann.
Il comporte 125 lits agréés, répartis en unités de chirurgie générale, de médecine interne, de gériatrie, de
soins intensifs et d’urgences. Il comprend également un des 6 Services Médicaux d'Urgence et de
Réanimation (SMUR) ainsi qu’un centre de dialyse, une polyclinique, un quartier opératoire et une clinique de
jour chirurgicale.
Cet hôpital assure un rôle de santé publique important car il est le seul à offrir un accès à une médecine
publique spécialisée de proximité dans le secteur nord et nord-est de Bruxelles. Il souffre néanmoins d’une
faible accessibilité en transports publics.
Même si ce secteur en est dépourvu, d’importants équipements sportifs sont présents au sein du quartier
Helmet, la plaine des sports principalement, ainsi qu’au sein et en bordure du parc Josaphat : la plaine de tir
à l’arc, le stade du Crossing dont la rénovation est programmée de longue date et la piscine du Neptunium.
Capacité d’accueil des enfants de 0 à 3 ans : moyenne de 1 place pour 5 enfants sur Schaerbeek
Fréquentation des équipements sportifs « lourds » : environ 380.000 personnes par an
Croissance du nombre d’élèves inscrits dans les écoles de Schaerbeek : +6% entre 1999 et 2002
Croissance du nombre d’élèves inscrits dans les écoles communales : +20% entre 1999 et 2004
1
en hommage à cet ancien élève, devenu cardiologue, qui réalisa la première greffe cardiaque en Belgique
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6.
MOBILITÉ
TRAFIC AUTOMOBILE
Le trafic automobile circulant au sein du territoire communal est induit par de multiples pôles générateurs de
déplacements : il s’agit principalement des écoles, des bureaux, des entreprises et des noyaux commerciaux.
Outre les pôles locaux inclus au sein du territoire communal, plusieurs pôles majeurs sont situés à l’extérieur
de la commune mais influencent fortement le trafic au sein de celle-ci : le quartier européen SchumanLéopold, le centre-ville historique ainsi que le quartier Nord-Rogier.
De nombreuses voiries au sein du territoire communal subissent un important trafic de transit. La plupart des
axes principaux étant généralement saturés aux heures de pointe, un nombre important de rues locales
subissent des niveaux de flux totalement inadaptés à leur typologie et sont par conséquent proches de la
saturation aux pointes maximales. Au niveau du secteur, il s’agit principalement du boulevard Lambermont et
de la chaussée de Haecht.
L’analyse du trafic de transit sur voirie à typologie non adaptée a démontré que la quasi totalité du territoire
communal est concernée par ce problème. Ce trafic, associé au type de revêtement des voiries, est la
principale cause de nuisances sonores et de dégradation de la qualité de vie des riverains.
Le trafic lourd tel que les camions et autobus emprunte principalement les boulevards de la Moyenne
ceinture et la chaussée de Louvain, mais la présence de PME génère également un trafic lourd dans certains
quartiers, comme par exemple autour de l’avenue Huart Hamoir.
VOITURES PARTAGÉES – CARSHARING
Le principe d’une voiture partagée, appelé également Carsharing, est que plusieurs utilisateurs utilisent de
manière collective un même véhicule dont le temps d’utilisation est partagé selon les besoins de chaque
utilisateur. Cela implique bien entendu que les besoins de déplacement en voiture particulière de chacun des
utilisateurs soient relativement réduits. Ce système est donc intéressant pour les personnes se déplaçant
peu ou ayant recours principalement à d’autres modes de déplacement que la voiture : transports publics,
vélos, etc.
Ce système encourage les utilisateurs à gérer leurs déplacements de manière plus rationnelle et à choisir le
mode de transport le plus adapté. De plus, les besoins en places de parking diminuent puisqu'une voiture
partagée remplace six à huit véhicules privés.
La commune de Schaerbeek comprend cinq stations de carsharing exploitées par la société « Cambio ».
Le secteur ne comprend actuellement pas de station mais l’ouverture d’une station est prévue à la place
Princesse Elisabeth au cours de l’année 2009.
DÉPLACEMENTS PIÉTONS
La sécurité des déplacements piétons au sein de la commune est rendue difficile par la présence de
plusieurs barrières urbaines telles que les boulevards de Moyenne ceinture, les autres voiries régionales
principales ou le chemin de fer dans le Quartier Nord.
D’autres voiries souffrent d’un manque de traversées piétonnes protégées.
Dans les quartiers résidentiels, les traversées piétonnes sont relativement aisées.
L'état des trottoirs est satisfaisant sur la plus grande partie de la commune. Certaines rues présentent encore
des déficiences. Une amélioration sensible est cependant observée depuis plusieurs années, en particulier
au travers des contrats de quartier.
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DÉPLACEMENTS CYCLISTES
Au niveau communal, des données ont été collectées sur 6 points de comptages depuis 2002 par les
bénévoles de l’équipe locale du GRACQ. Les résultats indiquent que la croissance est encore plus forte à
Schaerbeek que la moyenne régionale : le nombre de cyclistes a augmenté de quasiment 120% en 5 ans.
En termes de sécurité routière, on constate que les principales traversées difficiles sont similaires pour les
piétons et les cyclistes (voir point « déplacements piétons »).
Différents types d’aménagement permettent d’augmenter le nombre et la sécurité des déplacements
cyclistes :
-
Les pistes cyclables et les bandes cyclables suggérées : celles-ci sont peu nombreuses au sein du
territoire communal. Une piste cyclable unidirectionnelle est présente le long du boulevard Wahis et
du boulevard Lambermont, dans le sens vers le pont Van Praet. Ce secteur ne comprend pas
d’autres aménagements de ce type ;
-
Les Sens Uniques Limités : le SUL est un sens unique dans lequel les cyclistes peuvent rouler à
contresens, en empruntant le sens interdit. De nombreux sens uniques au sein du secteur disposent
de ce statut ;
-
SAS à vélo : il s’agit d’un espace réservé aux cyclistes aménagé entre la ligne d'arrêt des véhicules à
un feu de signalisation et le passage pour piétons. Il permet aux cyclistes de se placer devant les
véhicules motorisés pour démarrer en toute sécurité. Les quelques carrefours à feu présents au sein
du secteur ne sont pas équipés de SAS à vélo.
TRANSPORTS PUBLICS : RÉSEAUX TRAMS ET BUS
Les transports en commun sont bien développés au sein du territoire communal, même si les infrastructures
les plus efficaces de type métro ou chemin de fer sont peu présentes : le métro est inexistant et les gares
SNCB sont généralement périphériques.
Le quartier Elisabeth est bien desservi par la gare de Schaerbeek. Les quartiers Riga et Helmet sont plus
éloignés de celle-ci et les connexions vers la gare en transports publics ne sont pas optimales.
Le réseau de transport en commun est principalement structuré autour des lignes de tram et de bus de la
STIB, mais celles-ci transitent en bordure de ces quartiers. Ces lignes de tram assurent des connexions avec
des pôles importants et avec la gare de Schaerbeek.
Certains points du réseau sont particulièrement fréquentés, avec plusieurs milliers d'embarquements ou de
débarquements de voyageurs chaque jour. Cette forte fréquentation induit des problèmes aigus de saturation
à l’heure de pointe sur certains tronçons schaerbeekois de plusieurs lignes de tram mais également de bus.
Certaines des lignes de tram disposent de sites propres leur permettant d’éviter en partie les encombrements
de la circulation. Aucun site propre n’est présent au sein du secteur, à l’exception des lignes de tram circulant
au centre du boulevard Lambermont.
Les lignes de tram et de bus traversant le secteur sont donc fortement influencées par la densité du trafic
automobile, ce qui limite la vitesse de circulation de ces véhicules, et particulièrement aux heures de pointe.
Part relative du trafic de pur transit dans la circulation automobile : plus de 40%
Part relative du trafic local dans la circulation automobile : moins de 10%
Evolution du trafic cycliste entre 2002 et 2007 : accroissement de +120%
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7.
ENVIRONNEMENT ET ÉNERGIE
ESPACES VERTS PUBLICS
Schaerbeek comprend un seul espace vert de première importance : il s’agit du parc Josaphat. Celui-ci
dispose d’une situation relativement centrale au sein du territoire communal. Il est situé en bordure directe du
périmètre, à l’extrémité de l’avenue Louis Bertrand.
Une importante opération de rénovation a débuté en 2008. Celle-ci est en bonne partie financée dans le
cadre de l’accord de coopération Beliris entre l’État fédéral et la Région de Bruxelles-Capitale.
Le secteur comprend le seul espace vert de la commune qui présente un grand intérêt biologique : il s’agit du
parc Walckiers. D’une surface de 4,5ha, celui-ci constitue la partie schaerbeekoise du site d’intérêt biologique
du Moeraske qui se développe au sud du site de la zone ferroviaire de Schaerbeek-Formation. Ce parc se
présente comme un quadrilatère partagé entre des prairies piquetées de petits bouquets d'arbres, une haute
futaie, deux vergers, deux mares et une prairie humide.
Cette partie du Moeraske est seulement accessible lors des visites guidées : la tranquillité des lieux et la
pérennité de la végétation de la haute futaie l'imposent. Le parc Walckiers est à la fois un refuge pour la flore
et la faune et un réservoir pour celles-ci à partir duquel elles peuvent coloniser l'ensemble du Moeraske. La
plupart des observations d'animaux rares ou très craintifs se sont presque toujours faites dans ce parc.
Le secteur ne comporte pas d’autres parcs mais inclus deux espaces verts publics de taille réduite entourés
par des voies de circulation : le square Huart Hamoir et le square François Riga.
Le déficit en espaces verts de proximité et en petits équipements récréatifs est marqué au sein du secteur,
d’autant qu’une partie des habitants réside en appartement et ne dispose pas ou peu d’espace extérieur
privatif (jardin ou terrasse).
En outre, le taux d’urbanisation de certains intérieurs d’îlots est assez élevé, rendant ceux-ci très peu
verdurisés.
GESTION DES EAUX PLUVIALES ET USÉES
Comme pour l’ensemble de la Région de Bruxelles-Capitale, la gestion des eaux usées est réalisée par
Vivaqua qui assure les missions relatives à la conception, la réalisation et l'exploitation des réseaux
d'égouttage pour le compte de l'Intercommunale Bruxelloise de Distribution d'Eau (IBDE).
Les eaux usées collectées par les égouts à Schaerbeek sont rassemblées dans des grandes canalisations,
les collecteurs, qui acheminent les eaux vers la station d’épuration Nord qui assure un assainissement de
celles-ci avant leur rejet dans le réseau de surface (Senne).
Actuellement, les eaux pluviales collectées au sein des voiries, des toitures et des autres surfaces non
perméables sont quasiment systématiquement rejetées au sein du réseau d’égouttage. Cette pratique
historique du « tout à l’égout » induit des risques de débordement des canalisations et réduit l’efficacité de
l’épuration.
QUALITÉ DE L’AIR
Les polluants affectant la qualité de l’air au sein de la commune de Schaerbeek sont principalement émis par
le trafic routier, dont une part importante est un trafic de transit circulant principalement sur les axes
principaux tels que les grands boulevards et les principales chaussées, ainsi que par les chauffages
domestiques, dont les émissions sont renforcées par la faible performance énergétique de la plupart des
logements, celle-ci étant liée à leur ancienneté : peu ou pas d’isolation des toitures, simple vitrage, châssis
non étanches, etc.
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Répartition des émissions
de Gaz à effet de serre en
Région de BruxellesCapitale en 2005
(Etat de l’Environnement
2006, IBGE)
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EMISSIONS DE GAZ À EFFET DE SERRE
Les gaz à effet de serre sont des substances polluantes émises par les activités de l’homme dont la libération
dans l’atmosphère provoque des perturbations à long terme du climat qui se soldent actuellement par un
réchauffement du climat au niveau mondial.
L'ensemble des émissions de gaz à effet de serre en Région de Bruxelles-Capitale représente en 2005 un
total de 4.321 ktonnes d’équivalent CO2, soit 3% du total des émissions belges.
En 2005, les émissions bruxelloises sont composées à près de 92% de CO2.
Par rapport à 1990, les émissions de CO2 de la Région ont globalement augmenté de 5,8%.
Le secteur résidentiel est responsable de la part la plus importante (48%), suivi du secteur tertiaire (22%) et
du transport (19%). Les secteurs Energie et Industrie génèrent moins de 3% des émissions de CO2 de la
Région, alors qu’ils couvrent pratiquement la moitié des émissions au niveau belge.
Pour la commune de Schaerbeek, la part du secteur résidentiel est probablement encore plus importante,
tandis que la part du secteur tertiaire est probablement plus réduite car la commune comprend moins
d’activités de ce type comparé à d’autres communes de la Région. La part des activités industrielles doit
également être limitée.
NUISANCES SONORES
Au vu de son contexte urbain et dense, le territoire communal est soumis à différentes nuisances
acoustiques produites par différentes sources :
-
Trafic routier : le secteur est bordé par deux voiries régionales supportant un important trafic de
transit : le boulevard Lambermont et la chaussée de Haecht. La circulation des poids lourds est
particulièrement importante au sein du boulevard Lambermont. Le trafic dense transitant par ces
voiries génère un important fond sonore ;
-
Trafic aérien : l’ensemble du territoire communal est régulièrement soumis à un intense trafic aérien,
comme le reste du nord de Bruxelles. Ces nuisances aériennes ont subi un accroissement significatif
ces dernières années ;
-
Trafic ferroviaire : la bordure nord du quartier Elisabeth est longée par la plateforme ferroviaire
comprenant plusieurs voies ferrées. Les émissions y sont très significatives, d’autant que les voies
sont situées au même niveau que les logements à proximité de la gare. La vitesse de circulation des
trains est réduite à modérée. Les émissions sonores sont généralement très renforcées au niveau
des aiguillages ;
-
Circulation des trams : la chaussée d’Helmet est parcourue par une ligne de tram. La circulation de
ceux-ci induit également d’importantes émissions sonores, dont la perception est renforcée par le
caractère étroit de la voirie, la courbure des rails et l’utilisation de véhicules anciens. Le boulevard
Lambermont et l’avenue Reine Elisabeth sont également parcourus par une ligne de tram. La largeur
plus importante de la voirie et l’utilisation de véhicules plus modernes limitent les nuisances sonores.
Consommation moyenne d’eau de distribution des Bruxellois : 113l / jour et par personne
Part de la consommation d’énergie d’un logement liée au chauffage : 75%
Part de consommation d’eau liée aux chasses, aux lessives et à l’entretien : 60%
Proportion de logements potentiellement très mal isolés (plus de quarante ans) : 90%
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8.
ELÉMENTS ISSUS DE LA RÉUNION CITOYENNE
DE DIAGNOSTIC DU 21 AVRIL 2009
Ce chapitre reprend une synthèse des points de vue exprimés et idées proposées par les citoyens
lors de la réunion citoyenne du secteur Elisabeth / Riga / Helmet qui traitait du diagnostic pour le Plan
Communal de Développement (PCD) et l’Agenda Local 21 (AL21) pour Schaerbeek.
Chaque thème est d’abord présenté par quelques lignes qui décrivent les aspects autour desquels
il a été abordé dans l’ensemble des réunions citoyennes. Ensuite, on reprend les points spécifiques
du secteur,
1. DÉMOGRAPHIE ET LOGEMENT
Dans l’ensemble des réunions citoyennes
C’est à travers de multiples dimensions qu’a été abordée la question du logement dans l’ensemble
des réunions ; le manque d’accessibilité (loyers élevés, discriminations, marchands de sommeil) et
l’acquisition, les logements vides ou abandonnés, les besoins de rénovation et de construction de
nouveaux logements, le logement comme facteur de mixité sociale.
La thématique de la population a amené des constats relatifs au nombre d’habitants, à la
multiculturalité qui existe dans la commune, à l’accueil et l’intégration des populations migrantes, à
la cohésion sociale.
De manière spécifique dans ce secteur 2
Dans ce secteur, les habitants ont mis en avant la politique du logement comme un moyen
important pour dépasser le phénomène de ghettos des quartiers de logements sociaux et
encourager la mixité sociale.
Au niveau de la population, c’est le constat d’un manque de rencontre entre les différentes cultures
qui est mis en lumière.
2. EMPLOI ET ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES
Cette thématique a rassemblé des constats globaux autour de l’ampleur du chômage dans la
commune, des freins à l’accès au travail et de l’étendue du travail au noir. Il fut aussi évoqué les
nuisances provoquées par certains types de commerces dans les quartiers d’habitation, et la place
des commerces dans le développement des quartiers, la diversification et le type de commerce à
favoriser, et plus marginalement l’activité touristique. Les activités économiques sous forme de
services locaux et d’échanges de savoirs et de compétences entre citoyens sont apparues aussi à
de nombreuses reprises.
De manière spécifique dans ce secteur
Ici, on met principalement en lumière le rôle d’Atrium comme lien pour impliquer les commerces
dans le développement de la commune et sur le besoin de développer des services domestiques
de qualité.
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3. DÉVELOPPEMENT TERRITORIAL, URBANISME, ESPACE PUBLIC ET PATRIMOINE
Les constats citoyens concernant cette thématique ont mis en évidence une préoccupation
transversale relative à la convivialité dans les espaces publics de la commune. Des avis se sont
portés sur la place des voitures et celle des usagers faibles, les espaces de rencontre,
l’aménagement des places et d’espaces verts, la gestion des travaux, la verdurisation des rues et
l’installation de mobilier urbain, mais également sur les espaces abandonnés et à réaffecter.
Dans ce secteur, les citoyens font des propositions qui portent sur les aménagements des voiries
et espaces publics qui favoriseraient la mobilité douce et la convivialité et sur une meilleure
exploitation de ces espaces, notamment ceux qui sont à l’abandon ou inutilisés, par rapport aux
besoins des citoyens. L’augmentation des arbres et espaces verts est recommandée avec
insistance.
4. EQUIPEMENTS D’INTÉRÊT COLLECTIF ET DE SERVICE PUBLIC
Comme pour les questions des espaces publics, cette thématique fut généralement abordée sous
l’angle de la rencontre et la convivialité. Les constats portent sur le manque d’infrastructures
collectives, principalement récréatives ou de prise en charge de l’enfance ou la jeunesse et sur
l’intérêt d’envisager des collaborations public-privé pour leur création.
Les discussions dans ce secteur ont permis de mettre en évidence le manque de lieux de
rencontre (intérieurs et extérieurs) et le besoin d’avoir une salle multifonctionnelle à disposition des
habitants.
5. MOBILITÉ
Les nombreux constats relatifs à la thématique de la mobilité ont traversés tous les aspects
suivants : de l’impact de la voiture sur les aménagements et la qualité des espaces publics à la
place des usagers faibles, du système des voitures partagées aux avantages et limites des
transports publics, des problèmes liés au stationnement à la gestion de la circulation et à
l’application des règlementations.
Les constats réalisés sur la mobilité portent sur la place trop importante de la voiture, l’insécurité de
la circulation automobile pour les usagers faibles, particulièrement les cyclistes, et le besoin de
développer les moyens d’une mobilité alternative.
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6. ENVIRONNEMENT ET ENERGIE
A travers les différentes réunions citoyennes, cette thématique a été abordée sous plusieurs
angles : la propreté et les nuisances sonores, les déchets et leur gestion publique et privée, la
place de la verdure et des espaces naturels, la valorisation de la biodiversité, la production et la
consommation d’énergie liée aux bâtiments publics et aux habitations, l’organisation de transports
limitant la consommation d’énergie des déplacements, la formation et la sensibilisation des
citoyens au développement durable.
Les préoccupations exprimées dans ce secteur portent principalement sur diverses actions de
sensibilisation à entreprendre au niveau des économies d’énergie, du recyclage, de la
consommation.
7. GESTION PUBLIQUE
A travers la thématique de la gestion publique, les citoyens ont abordé la communication et les contacts entre
la commune et les citoyens, la question du multilinguisme et du bilinguisme des employés communaux, la
diffusion de l’information, via le Schaerbeek Info ou le site internet, la visibilité des services et activités
culturelles, sportives et récréatives existantes, l’accueil du public dans les services, la participation des
citoyens belges et des communautés d’origine étrangère au fonctionnement et projets communaux, les
initiatives citoyennes.
Renforcer les possibilités d’implication des citoyens dans la vie locale et communale apparait
comme une volonté soutenue par les participants mais est nuancée par la recommandation de
veiller à trouver des moyens pour impliquer tout public.
8. ACCOMPAGNEMENT SOCIAL
Cette thématique touche au phénomène d’accroissement de la pauvreté dans la commune, et a
amené divers constats quant au fonctionnement du CPAS et à ses contacts avec les citoyens, la
formation des employés communaux, les spécificités sociales de Schaerbeek liées aux nouvelles
migrations et à la multiculturalité.
Ici, par rapport à ce thème, on met en avant l’intérêt des échanges de savoirs entre citoyens.
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9. SÉCURITÉ ET PRÉVENTION
Cette thématique a amené de nombreux constats citoyens sur la présence des stewards et
gardiens de la paix, le manque et l’intérêt d’une police de proximité, sur l’impunité des incivilités, le
sentiment d’insécurité lié à la circulation automobile, aux lieux abandonnés et dégradés, aux
différences culturelles.
On pointe la relative impunité des incivilités automobile et recommande des actions de la police
plus adéquates avec les réels défis du quartier.
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Document de travail Version définitive approuvée

Transcription

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