Hommage à sain te Cécile | Mardi 2 0 jan vier
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Hommage à sain te Cécile | Mardi 2 0 jan vier
MARDI 20 JANVIER – 20H Hommage à sainte Cécile Henry Purcell Hail! Bright Cecilia Lucy Crowe (soprano), David Bates (contre-ténor), Anders J. Dahlin (ténor), Richard Croft (ténor), Neil Baker (basse), Luca Tittoto (basse) entracte Georg Friedrich Haendel Ode for Saint Cecilia’s Day Lucy Crowe (soprano), Richard Croft (ténor) Joseph Haydn Missa Cellensis in honorem Beatissimae Virginis Mariae (Cäcilienmesse) Version originale du manuscrit de Turin Lucy Crowe (soprano), Nathalie Stutzmann (contralto), Richard Croft (ténor), Luca Tittoto (basse) Les Musiciens du Louvre-Grenoble Marc Minkowski, direction Chœur des Musiciens du Louvre-Grenoble Nicholas Jenkins, chef de chœur et chef assistant Lucy Crowe, soprano Nathalie Stutzmann, contralto David Bates*, contre-ténor Anders J. Dahlin, ténor Richard Croft, ténor Luca Tittoto, baryton-basse Neil Baker*, basse * Membres du Chœur des Musiciens du Louvre-Grenoble Fin du concert vers 23h20. Hommage à sainte Cécile | Mardi 20 janvier entracte 2 mardi 20 janvier Hommage à sainte Cécile Noble romaine convertie au christianisme, Cécile fut contrainte à épouser Valérien. Le jour de ses noces, elle adressa un cantique à Dieu, priant pour que son époux préserve sa virginité. Valérien respecta son vœu et se convertit, se livrant avec elle au martyre. En 499, l’on érigea à Rome l’église du Trastevere, là même où, dit-on, Cécile avait vécu. Chaucer lui fournit une caution littéraire dans ses Canterbury tales, au XIVe siècle. L’interprétation fautive des textes fit de Cécile la patronne des musiciens et sa fête fut fixée au 22 novembre. À l’époque baroque, elle devint prétexte à compositions musicales, particulièrement d’oratorios. En Angleterre, elle ne s’enracina qu’à partir de 1683, date à laquelle fut fondée une société se donnant pour but de l’organiser tous les ans. En 1692, pour sa quatrième et dernière contribution à la célébration, Purcell réclama pour Hail! Bright Cecilia non seulement cordes, flûtes et hautbois traditionnels mais encore trompettes, timbales et treize solistes. Son ode majestueuse, qui s’ouvre sur une Symphony en huit mouvements, fait appel à toutes les formes en usage, du récit orné au chœur figuré (« Soul of the world », où le rassemblement progressif des voix symbolise celui des atomes). Lorsqu’en 1739, Georg Friedrich Haendel fut sollicité par la même société, il se souvint de ce modèle mais préféra le texte de Dryden à celui élu par Purcell. Sa partition ne nécessite, en plus des ensembles, qu’une soprano et un ténor solos, lesquels invoquent successivement divers instruments. De factures variées, leurs airs sont précédés d’une ouverture à la française. Mais c’est dans le mystérieux arioso « But oh! What art can teach », introduit par une improvisation à l’orgue (exécutée, à la création, par Haendel lui-même) que se mêlent le plus intimement splendeur sonore et mysticisme. Un même équilibre sera obtenu par Joseph Haydn dès 1767 dans sa Messe « in honorem Beatissimae Virginis Mariae », dont le surnom de « Messe de sainte Cécile » est, comme celui de la plupart des treize autres, apocryphe : rien ne prouve que l’œuvre ait été destinée à la Cäcilien-Congregation de Vienne – si ce n’est son éclat. Première messe « complète » de Haydn, elle comporte seize sections, dosant habilement les occurrences du chœur (l’haendélienne fugue du « Cum sancto spiritu », l’impressionnant « Resurrexit », avec son suraigu de trompette), airs hédonistes (Gloria), et ensembles poignants (« Crucifixus »). Olivier Rouvière 3 Henry Purcell (1659-1695) Hail! Bright Cecilia Durée : environ 55 minutes. 1. Symphony 2. Coro. “Hail! Bright Cecilia” 3. Duo (alto - basse). “Hark each tree” 4. Aria (alto). “Tis Nature’s voice” 5. Coro. “Soul of the world” 6. Aria con Coro (soprano). “Thou tun’st this world” 7. Trio (alti - basse). “With that sublime celestial lay” 8. Aria (basse). “Wondrous machine” 9. Aria (alto). “The airy violin” 10. Duo (alto - ténor). “In vain the am’rous flute” 11. Aria (alto). “The fife and all the harmony of war” 12. Duo (basses). “Let these amongst themselves contest” 13. Coro. “Hail! Bright Cecilia” Georg Friedrich Haendel (1685-1759) Ode for Saint Cecilia’s Day HWV 76 Durée : environ 50 minutes. Overture (Larghetto e staccato – Allegro – Minuetto I – Minuetto II) 1. Recitativo (ténor). “From harmony” 2. Accompagnato (ténor). “When nature” 3. Coro. “From harmony” 4. Aria (soprano). “What passion cannot Music raise” 5. Aria (ténor) con Coro. “The Trumpet’s loud clangor” 6. March 7. Aria (soprano). “The soft complaining Flute” 8. Aria (ténor). “Sharp Violins proclaim” 9. Aria (soprano). “But oh! What art can teach” 10. Aria (soprano). “Orpheus could lead” 11. Accompagnato (soprano). “But bright Cecilia” 12. Coro. “As from the power of sacred lays” 4 mardi 20 janvier Joseph Haydn (1732-1809) Missa Cellensis in honorem Beatissimae Virginis Mariae Hob.XXII.5 Version originale du manuscrit de Turin Durée : environ 45 minutes. Kyrie Kyrie I Christe Kyrie II Gloria Gloria in excelsis Laudamus Gratias Domine Qui tollis Quoniam Cum Sancto In gloria 5 C’est peut être sur l’oubli de quelques mots qu’est fondé le culte de sainte Cécile, patronne des musiciens. En effet, un épisode de la légende de cette noble romaine, vraisemblablement martyrisée au début du IVe siècle, précise que le jour de son mariage, « Cécile chantait dans son cœur à son seul Seigneur », les instrumentistes jouant de leur côté. Lorsque la liturgie propre à la sainte s’élabora, une antienne de l’office omit les mots « dans son cœur » et « seul », réduisant le texte à la phrase « Cécile chantait au son des instruments ». Toujours est-il que, dès la fin du XIVe siècle, les premières évocations de sainte Cécile comme patronne de l’art musical apparaissent, qui génèrent dans le même temps une iconographie toujours plus riche, surtout en Italie et en Allemagne (citons les tableaux de Raphaël, du Dominiquin, de Zampieri et du Français Poussin qui travailla et mourut à Rome). Et avec le triomphe du style baroque, les compositeurs vont faire leur miel du thème, qui s’institutionnalisera en quelque sorte, deux siècles plus tard, avec la création par Pie IX de l’Académie Sainte-Cécile en 1847 (mais déjà, il existait une congrégation romaine éponyme, à la fin du XVIe siècle). Ceci, sans parler du mouvement des Céciliens qui fera tant pour le renouveau de la musique chorale. Henry Purcell (1659-1695) « Hail! Bright Cecilia » Ouvrant l’hommage, l’Anglais Henry Purcell a laissé deux odes à sainte Cécile, toutes deux commandes de la Musical Society de Londres (laquelle, chaque année, organisait un concert le jour de la sainte, soit le 22 novembre) : l’ode « Welcome to all the pleasure » de 1683 et la grande ode « Hail! Bright Cecilia » qui, écrite en 1692, nous occupe ce soir. Malgré les beautés de la première œuvre, le chef-d’œuvre tient ici dans « Hail! Bright Cecilia », composée sur un livret de Nicholas Brady et considérée comme un sommet dans la production vocale de l’Orphée britannique. Et d’abord, un riche orchestre y est agissant : deux hautbois, deux trompettes, et éventuellement trois flûtes à bec, indépendamment des cordes, timbales et continuo (partagé entre l’orgue et le clavecin). Les raisons de cette opulence étant à chercher, d’une part, dans une volonté festive accordée, bien sûr, au sujet ; et d’autre part, dans un souci, disons « représentatif », qui renoue avec la vocation de l’ancien madrigal, cette « peinture du mot » (ainsi les traits descriptifs qui font mouche lorsqu’il est question du « violon aérien » ou du « fifre et de toute la fanfare guerrière »). Après une brillante ouverture, découpée en six sections, où les trompettes sont à la fête, un court solo de basse prélude au chœur initial d’acclamations à la sainte (« Salut ! 6 mardi 20 janvier Radieuse Cécile »), rythmé sur une métrique assez singulière (chaque note étant jouée sur un contretemps après un temps de repos), puis travaillé en une fugue serrée. Le duo « Écoute, chaque arbre… » est confié au soprano (occasionnellement, voix d’enfant) et à la basse. Puis le contre-ténor entre en scène pour l’épisode « C’est la voix de la Nature… », où le don descriptif de Purcell fait merveille en une guirlande de figures parlantes, toutes plus expressives les unes que les autres (les ornements aux mots « moving », « mighty », « rejoice », les chromatismes sur « we grieve »). Le grand chœur « Âme du monde » vient ensuite, culminant en une fugue magistrale qui a fait comparer Purcell à Haendel, avant la séquence « Tu mets ce monde en musique » (thème exposé par les hautbois et repris par voix aiguës et chœurs), qui surprend par l’irrégularité de ses phrasés (de quatre à six mesures). Se succèdent alors une série d’épisodes solistisants (du trio au duo et à l’air solo), où la qualité de la musique ne connaît pas la moindre chute de régime. Bien au contraire, le passage pour contre-ténor « Le fifre et toute la fanfare guerrière » engendre un foisonnement d’images martiales, un « climax » qui est le fait du dramaturge, avec les appels du soliste répercutés en écho par trompettes et timbales (on peut y voir une réminiscence des batailles chères aux siècles précédents). Et le chœur « Hail! Bright Cecilia » conclut l’ode en apothéose, dans la gloire des cuivres et timbales, nouvel exemple de la maîtrise d’écriture de l’auteur, avec, en seconde partie, un fugato superbement travaillé à partir d’un sujet qui fait penser au choral luthérien « Lass uns erfreuen ». Roger Tellart Georg Friedrich Haendel (1685-1759) Ode for Saint Cecilia’s Day L’Ode for Saint Cecilia’s Day, sur un poème de Dryden, propose à un public de connaisseurs une peinture subtile et inventive de l’art des sons. Cette œuvre fut créée le 22 novembre 1739 au théâtre de Lincoln’s Inn Fields, lors d’un concert organisé le jour de la fête de la sainte patronne des musiciens et comprenant également l’Alexander’s Feast. Si le chœur est présent dans cette œuvre et lui confère des moments grandioses, il laisse cependant le plus souvent la place à deux solistes (un soprano et un ténor, Elisabeth Duparc et John Beard lors de la création) accompagnés par un orchestre riche de sonorités contrastées. Car plus que les figures de musiciens légendaires, Jubal, Orphée ou sainte Cécile, c’est la musique elle-même qui est à l’honneur, sous la forme de l’harmonie divine ordonnant le chaos et réglant le cours des astres, ou sous l’aspect de timbres instrumentaux évoquant et éveillant les passions humaines. La musique est à l’origine du monde, nous rappelle l’étonnant récitatif initial de ténor, peignant de façon suggestive l’instabilité du chaos soudain ordonné par la voix divine. Elle le structure et le reflète à la fois, assure le chœur qui suit, jouant sur les gammes 7 ascendantes et descendantes qui fondent le système musical. La musique sera encore présente à la fin des temps, affirme le chœur conclusif, évoquant l’harmonie des sphères et les trompettes du Jugement dernier. La musique est aussi le miroir des passions humaines, et chaque instrument est associé à des émotions, précise Dryden, fidèlement suivi par Haendel dans une série d’airs solistes. Se succèdent alors Jubal, le musicien biblique dont la lyre est imitée par le moderne violoncelle, la trompette martiale appelant au combat et soutenue par les timbales – conduisant à un chœur de bataille évocateur –, le luth mélancolique et la flûte langoureuse parlant d’amour sans espoir, le violon possédé d’une passion frénétique, l’orgue élevant les âmes vers l’amour divin (il faut imaginer ici Haendel improvisant des ornementations sur son instrument favori), Orphée faisant danser les animaux au son d’un hornpipe très britannique, enfin sainte Cécile entourée d’un auditoire d’anges en extase. Autant de tableaux sonores évoquant le pouvoir de la musique sur les corps, les esprits et les âmes. Raphaëlle Legrand Joseph Haydn (1732-1809) Missa Cellensis in honorem Beatissimae Virginis Mariae Version originale du manuscrit de Turin Enfin chante la Missa Cellensis en ut majeur, dite « de sainte Cécile », de Joseph Haydn, dernier volet de cette célébration d’apparat. Une polémique a été entretenue naguère sur la date de composition de cette messe, la plus imposante des quatorze laissées par le maître autrichien (environ soixante-quinze minutes de durée et des effectifs réunissant un quatuor de solistes, un chœur à quatre voix et un orchestre composé de deux hautbois, deux bassons, deux trompettes, timbales, cordes et orgue) et la seule relevant de la forme messe-cantate. Mais aujourd’hui, il est admis que l’œuvre a été écrite – ou du moins commencée – en 1766, pour être vraisemblablement jouée à Vienne, et non pas au sanctuaire de Mariazell auquel son nom semblait la destiner (« Cellensis » signifiant « de Mariazell »). En tout cas, du vivant même de Haydn, l’œuvre fut associée au culte de sainte Cécile et connue de la cour des Habsbourg, comme en témoigne le journal musical de l’impératrice Marie-Thérèse, l’épouse de François II, qui l’entendit encore en 1802. Messe-cantate, avons-nous dit, et donc messe solennelle à l’Italienne, avec un Kyrie tripartite et fugué en sa dernière partie et un vaste Gloria en sept sections offrant chœur initial, deux airs solistes (pour soprano) et impressionnante fugue conclusive dans l’esprit de Bach et Haendel. Au demeurant, ces deux volets représentent à eux seuls les trois cinquièmes de la partition, en termes de durée. R. T. 8 mardi 20 janvier Henry Purcell Hail! Bright Cecilia Vivat ! Radieuse Cécile 1. Symphony 1. Symphonie 2. Solos and chorus Hail! bright Cecilia, Hail! Fill ev’ry heart with love of thee and thy celestial art, that thine and music’s sacred love may make the British forest prove as famous as Dodona’s vocal grove. 2. Solos et chœur Vivat ! Radieuse Cécile, vivat ! Emplis chaque cœur de l’amour qu’il voue à toi et à l’art divin qui est le tien. Puisse l’amour sacré de la musique faire en sorte que la forêt britannique s’avère aussi célèbre que la chêneraie de Dodone. 3. Duet Hark! Hark! Each tree its silence breaks, the box and fir to talk begin! this is the sprightly violin, that in the flute distinctly speaks! ‘Twas sympathy their list’ning brethren drew, when to the Thracian lyre with leafy wings they flew. 3. Duo Écoutez ! Écoutez ! Chaque arbre rompt son silence ; le buis et le sapin commencent à converser ! L’un s’exprime au travers du violon sémillant, l’autre, dans la flûte, parle différemment ! Ce fut unis comme des frères par une même sympathie qu’ils s’envolèrent, avec des ailes feuillues, au son de la lyre de Thrace. 4. Solo ‘Tis Nature’s Voice, thro’ all the moving wood of Creatures understood, the universal tongue to none of all her num’rous race unknown. From her it learnt the mighty art, to court the ear and strike the heart, at once the passions to express and move. We hear, and straight we grieve or hate, rejoice or love. In unseen chains it does the fancy bind, at once it charms the sense and captivates the mind. 4. Solo Telle est la voix de la nature que comprennent tous les êtres animés de la forêt : la langue universelle que n’ignore aucun membre de la gent nombreuse qui la peuple ! Grâce à elle, fut enseigné l’art suprême de charmer l’oreille et de toucher le cœur, à la fois d’exprimer et de susciter les passions. Nous entendons et aussitôt souffrons ou haïssons, nous nous réjouissons ou aimons. En des chaînes invisibles, elle retient l’imagination. À la fois, elle envoûte les sens et subjugue l’esprit. 5. Chorus Soul of the world! Inspir’d by thee, the jarring seeds of matter did agree, thou didst the scatter’d atoms bind, which, by thy laws of true proportion join’d, made up of various parts one perfect harmony. 5. Chœur Âme du monde ! Par toi inspirés, les grains disparates de matière se sont accordés, tu as lié les atomes dispersés qui, unis par tes lois de la juste proportion, ont, de parties différenciées, parfait une harmonie. 6. Solo and chorus Thou tun’st this world below, the spheres above, which in the heavenly round to their own music move. 6. Solo et chœur Tu as ordonné ce monde ici-bas et les astres qui, dans leur course céleste, se meuvent à leur propre rythme. 9 7. Trio With that sublime celestial lay can any earthly sounds compare? If any earthly music dare, the noble Organ may. From heav’n its wondrous notes were giv’n, (Cecilia oft convers’d with heav’n) some angel of the sacred quire did with his breath the pipes inspire, and of their notes above the just resemblance gave, brisk without lightness, without dulness grave. 7. Trio À ce sublime lai céleste oserait-on comparer le moindre son terrestre ? S’il est sur terre une musique qui le puisse, c’est celle de l’Orgue, instrument noble. Ses notes admirables sont une divine manne, (car Cécile a souvent conversé avec les cieux). Quelque ange du chœur sacré a, de son souffle, inspiré les tuyaux et a rendu leurs notes plus qu’analogues, alertes mais point trop légères, ni pesantes d’ennui. 8. Solo Wondrous machine! To thee the warbling lute, though us’d to conquest, must be forc’d to yield, with thee unable to dispute. 8. Solo Merveilleuse machine ! Face à toi, le luth mélodieux, pourtant utilisé pour conquérir, se doit de s’effacer, incapable de rivaliser avec toi. 9. Solo The airy Violin and lofty Viol quit the Field. In vain they tune their speaking strings to court the cruel fair, or praise victorious kings, whilst all thy consecrated lays are to more noble uses bent; and every grateful note to heav’n repays the melody it lent. 9. Solo Le violon aérien et la viole altière doivent s’éclipser. Vainement, ils accordent leurs cordes éloquentes pour courtiser la belle cruelle ou glorifier les rois victorieux. Dès lors que tous les chants sacrés tendent à de plus nobles fins. Et que, reconnaissante, chaque note restitue au ciel la mélodie qu’il lui a prêtée. 10. Duet In vain the am’rous flute and soft guitar, jointly labour to inspire wanton heat and loose desire, whilst thy chaste airs do gently move seraphic flames and heav’nly love. 10. Duo En vain, la flûte langoureuse et la douce guitare de concert s’efforcent à inspirer une ardeur lascive et un désir silencieux, tandis que tes airs chastes doucement éveillent de séraphiques flammes et un céleste amour. 11. Solo The fife and all the harmony of war, in vain attempt the passions to alarm, which thy commanding sounds compose and charm. 11. Solo Le fifre et tous les instruments martiaux vainement essaient d’attiser les passions guerrières que tes sons impérieux séduisent et tempèrent. 10 mardi 20 janvier 12. Duet Let these among themselves contest, which can discharge its single duty best: thou summ’st their diff’ring graces up in one, and art a consort of them all within thyself alone. 12. Duo Laissons-les s’affronter et constater lequel saura le mieux s’acquitter de son devoir. Toi, tu rassembles en un seul leurs différents agréments et en toi seule symbolises leur union. 13. Chorus and quartet Hail! Bright Cecilia, hail to thee! Great Patroness of us and Harmony! Who whilst amongst the choir above thou dost thy former skill improve, with raptures of delight dost see thy fav’rite Art make up a part of infinite Felicity. Hail! Bright Cecilia, hail to thee! Great Patroness of us and Harmony! 13. Chœur et quatuor Vivat ! Radieuse Cécile, gloire à toi ! Ô toi notre protectrice et celle de l’harmonie ! Toi qui, du haut du chœur qui nous surplombe, améliores tes talents premiers, toi qui, exultant de joie, vois ton art favori composer une partie du bonheur infini. Vivat ! Radieuse Cécile, gloire à toi ! Ô toi notre protectrice et celle de l’harmonie ! Nicholas Brady Traduction : Yvette Gogue avec l’aimable autorisation d’Erato Disques Georg Friedrich Haendel Ode for Saint Cecilia’s Day Ode pour le jour de la Sainte-Cécile 1. Overture 1. Ouverture 2. Recitative From harmony, from Heav’nly harmony this universal frame began. 2. Récitatif De l’harmonie, de la céleste harmonie prit forme l’Univers. 3. Aria When Nature underneath a heap of jarring atoms lay, and could not heave her head, the tuneful voice was heard from high, “Arise ye more than dead.” Then cold, and hot, and moist, and dry, in order to their stations leap, and music’s pow’r obey. 3. Air Quand la Nature gisait sous un amas d’atomes discordants, ne pouvant soulever la tête, la voix harmonieuse se fit entendre d’en haut : « Levez-vous, ô plus inertes que les morts. » Alors le froid, le chaud, l’humide et le sec jaillissent, trouvent leur place et obéissent au pouvoir de la musique. 11 4. Chorus From harmony, from Heav’nly harmony this universal frame began: from harmony to harmony through all the compass of the notes it ran, the diapason closing full in man. 4. Chœur De l’harmonie, de la céleste harmonie prit forme l’Univers : d’harmonie en harmonie, toute la gamme des notes fut parcourue, et dans l’homme, le diapason trouva son achèvement. 5. Aria What passion cannot music raise and quell! 5. Air Quelle passion la musique ne saurait-elle mouvoir et dompter ! Quand Jubal fit vibrer la coquille aux cordes tendues, ses frères s’arrêtèrent pour l’écouter et, émerveillés, tombèrent le visage à terre pour adorer ce son céleste : seul un dieu, se dirent-ils, peut se loger là dans le creux du coquillage, qui parle avec tant de douceur et si bien. Quelle passion la musique ne saurait-elle mouvoir et dompter ! When Jubal struck the chorded shell, his list’ning brethren stood around and wond’ring, on their faces fell to worship that celestial sound: less than a god they thought there could not dwell within the hollow of that shell that spoke so sweetly and so well. What passion cannot music raise and quell! 6. Aria and chorus The trumpet’s loud clangor excites us to arms with shrill notes of anger and mortal alarms. The double double double beat of the thund’ring drum cries, hark the foes come; charge, charge, ‘tis too late to retreat. 6. Air et chœur L’éclat puissant de la trompette nous appelle aux armes avec les tons perçants de la colère et des frayeurs mortelles. Le rantan-rantan-rantanplan du tambour roulant crie, écoutez, l’ennemi arrive ; chargez, chargez, il n’est plus temps de reculer. 7. March 7. Marche 8. Aria The soft complaining flute in dying notes discovers the woes of hopeless lovers, whose dirge is whisper’d by the warbling lute. 8. Air La flûte, tendre et plaintive, par des inflexions expirantes dévoile les peines des amants désespérés. Le luth mélodieux chuchote leur hymne funèbre. 12 mardi 20 janvier 9. Aria Sharp violins proclaim their jealous pangs, and desperation, fury, frantic indignation, depth of pains and height of passion, for the fair, disdainful dame. 9. Air Les âcres violons proclament leurs tourments jaloux, leur désespoir, la fureur, l’indignation frénétique, l’abîme des douleurs et les cimes de la passion pour la belle dame dédaigneuse. 10. Aria But oh! What art can teach what human voice can reach the sacred organ’s praise? Notes inspiring holy love, notes that wing their Heav’nly ways to join the choirs above. 10. Air Mais oh ! Quel art peut enseigner, quelle voix humaine peut atteindre de l’orgue la louange sacrée ? Des notes qui inspirent l’amour saint, des notes qui volent sur leurs chemins célestes pour rejoindre les chœurs divins. 11. Aria Orpheus could lead the savage race, and trees uprooted left their place, sequacious of the lyre. 11. Air Orphée commandait aux bêtes féroces, et les arbres déracinés s’arrachaient à leur place, asservis à la lyre. 12. Accompagnato But bright Cecilia rais’d the wonder high’r; when to her organ, vocal breath was giv’n, an angel heard, and straight appear’d mistaking earth for Heav’n. 12. Récitatif accompagné Mais, avec la rayonnante Cécile, le prodige fut à son comble ; quand le souffle à son orgue donna une voix, un ange entendit, et aussitôt s’approcha ; il prenait la terre pour le Ciel. 13. Solo and chorus As from the pow’r of sacred lays the spheres began to move, and sung the great Creator’s praise to all the bless’d above; so when the last and dreadful hour this crumbling pageant shall devour, the trumpet shall be heard on high, the dead shall live, the living die, and music shall untune the sky. 13. Solo et chœur Comme par le pouvoir des musiques sacrées les sphères se mirent en mouvement, et chantèrent les louanges du Très-Haut dans les nues, à tous les bienheureux ; ainsi, lorsque l’heure dernière et terrible dévorera ce spectacle grandiose alors écroulé, la trompette retentira dans les hauteurs, les morts vivront, les vivants mourront, et la musique désaccordera les cieux. John Dryden (1631-1700) Traduction : Miriam Lopes 13 Joseph Haydn Missa Cellensis in honorem Beatissimae Virginis Mariae Messe de sainte Cécile en l’honneur de la Très-Sainte Vierge Marie Kyrie Kyrie eleison. Christe eleison. Kyrie eleison. Seigneur, ayez pitié ! Christ, ayez pitié ! Seigneur, ayez pitié ! Gloria Gloria in excelsis Deo et in terra pax hominibus bonæ voluntatis. Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes de bonne volonté. Laudamus te, benedicimus te, adoramus te, glorificamus te. Nous Vous louons, nous Vous bénissons, nous Vous adorons, nous Vous glorifions. Gratias agimus tibi propter magnam gloriam tuam. Nous Vous rendons grâces pour Votre gloire immense. Domine Deus, Rex coelestis, Deus Pater omnipotens. Domine Fili unigenite Jesu Christe Domine Deus, Agnus Dei, Filius Patris. Seigneur Dieu, Roi des cieux, Dieu Père tout-puissant ! Seigneur, Fils unique de Dieu, Jésus-Christ ! Seigneur Dieu, Agneau de Dieu, Fils du Père ! Qui tollis peccata mundi, miserere nobis. Qui tollis peccata mundi, suscipe deprecationem nostram. Qui sedes ad dexteram Patris miserere nobis. Vous qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous. Vous qui effacez les péchés du monde, recevez notre prière. Vous qui siégez à la droite du Père, ayez pitié de nous. Quoniam tu solus Sanctus, tu solus Dominus, tu solus Altissimus, Jesu Christe. Car vous êtes le seul Saint ; le seul Seigneur ; le seul Très-Haut, Jésus-Christ. 14 mardi 20 janvier Cum Sancto Spiritu in gloria Dei Patris. Amen, Avec le Saint-Esprit dans la gloire de Dieu le Père. Ainsi soit-il, In gloria Dei Patris. Amen. Dans la gloire de Dieu le Père. Ainsi soit-il. 15 Lucy Crowe Née dans le Staffordshire, Lucy Crowe a étudié à la Royal Academy of Music avec Beatrice Unsworth et Clara Taylor. En 2002, elle reçoit la médaille d’or du Royal Overseas et, en 2005, remporte le deuxième prix des Kathleen Ferrier Awards. Ses engagements comprennent des concerts avec The English Concert sous la direction d’Andrew Manze et Laurence Cummings, The Sixteen dirigé par Harry Christophers, le City of London Sinfonia sous la direction de Richard Hickox et Trevor Pinnock, une tournée européenne avec l’English Concert, Exsultate, Jubilate de Mozart avec le Scottish Chamber Orchestra dirigé par Charles Mackerras, Acis et Galatée avec le Gabrieli Consort conduit par Paul McCreesh à Zagreb et au Concertgebouw d’Amsterdam, Didon et Énée avec l’Orchestra of the Age of Enlightenment dirigé par Richard Egarr au Barbican et aux BBC Proms, Le Messie sous la direction de Trevor Pinnock au Canada, Harry Christophers au Japon et David Willcocks au Royal Albert Hall, la Messe solennelle de Gounod à Saint-Sulpice sous la direction de David Willcocks, Elias de Mendelssohn avec le King’s Consort de Robert King à Birmingham, Londres, en Espagne et à Lucerne, le Requiem de Mozart avec Harry Christophers au Festival Mostly Mozart au Barbican. Au Festival d’Aldeburgh, elle a chanté Acis et Galatée sous la direction de Richard Egarr, Praise we Great Men de Britten avec l’Orchestre Symphonique de la Ville de Birmingham dirigé par Sakari Oramo et, de Mendelssohn, Lobgesang avec Paul Daniel. Au Festival d’Édimbourg, elle a chanté Israël en Égypte sous la direction d’Emmanuelle Haïm. Lucy Crowe a donné des récitals à Brighton, Belfast, aux festivals de Norfolk et de Norwich, à Londres, à l’église St Martinin-the-Fields, au Chelsea Arts Club, à la National Portrait Gallery et au Wigmore Hall. Elle fait ses débuts à l’Opéra d’Écosse dans le rôle de Sophie dans Der Rosenkavalier et à l’English National Opera dans celui de Poppea dans Agrippina, obtenant dans ces deux engagements un grand succès critique. Elle a également interprété Drusilla dans Le Couronnement de Poppée à l’English National Opera, Nanetta dans Falstaff à l’Opéra d’Écosse, Susanna dans Les Noces de Figaro et Elisa dans Il Re Pastore à l’Opéra de Garsington, Susanna et Michal dans Saul de Haendel à l’Opera North et le rôle-titre dans La Petite Renarde rusée de Janácek avec le British Youth Opera. Ses prochains concerts incluent Alexander’s Feast sous la baguette de Richard Egarr et Elias dirigé par Yannick Nézet-Séguin avec l’Orchestre de Chambre d’Écosse, Le Messie avec l’English Concert dirigé par Trevor Pinnock, Il Ritorno di Tobias avec l’Orchestra of the Age of Enlightenment sous la direction de Roger Norrington et La Création de Haydn avec le Monteverdi Choir sous la direction de Sir John Eliot Gardiner. À l’opéra, elle incarnera Belinda dans Didon et Énée et Sophie au Royal Opera House, Covent Garden. Sir John Eliot Gardiner, Marc Minkowski, Seiji Ozawa, Sir Simon Rattle… Elle se produit avec des formations aussi prestigieuses que les Berliner Philharmoniker, la Staatskapelle de Dresde, l’Orchestre Symphonique de Boston, l’Orchestre de Paris, le London Symphony Orchestra… Après des études complètes de piano, de basson, de direction d’orchestre et de musique de chambre, Nathalie Stutzmann est formée au chant par sa mère, Christiane Stutzmann, puis à l’École d’Art Lyrique de l’Opéra de Paris et, enfin, par Hans Hotter. Depuis ses débuts, elle consacre une grande partie de ses saisons au récital, au lied et à la mélodie. Depuis 1994, elle se produit dans le monde entier avec la pianiste suédoise Inger Södergren. Leurs enregistrements de Schumann, Chausson et Poulenc chez RCA, ainsi que, récemment, des trois grands cycles de lieder de Schubert chez Calliope témoignent de cette collaboration intense et exceptionnelle, couronnée par de nombreuses distinctions. Au cours des prochains mois, on pourra les entendre entre autres à Paris, Turin, Stuttgart, Genève, Vigo… À la scène, Nathalie Stutzmann se produit dans les opéras de Haendel, mais aussi dans l’Orfeo de Gluck, le Ring de Wagner (Erda) ou encore Die Fledermaus de Johann Strauss. Nathalie Stutzmann a gravé plus de 75 titres, dont une grande partie pour RCA, sa maison de disques depuis 1991, Nathalie Stutzmann mais également pour Philips, EMI, DGG Nathalie Stutzmann possède un vaste ou Sony. Parmi ses enregistrements répertoire qui s’étend des passions et récents, citons des cantates de Bach oratorios des périodes baroque, dirigées par Sir John Eliot Gardiner classique et romantique aux œuvres du XXe siècle. Elle travaille régulièrement (SDG) ou la cantate Von deutscher Seele avec les plus grands chefs, tels Riccardo de Pfitzner avec le Deutsches Chailly, Christoph von Dohnányi, Symphonie-Orchester Berlin dirigé 16 mardi 20 janvier par Ingo Metzmacher (Capriccio). À paraître cette saison : la Rhapsodie pour alto de Brahms sous la direction de Sir John Eliot Gardiner, L’Enfant et les sortilèges de Ravel sous la direction de Sir Simon Rattle et la Messe en si mineur de Bach dirigée par Marc Minkowski. Cette saison, Nathalie Stutzmann est à deux reprises l’invitée des Berliner Philharmoniker, tout d’abord pour L’Enfant et les sortilèges de Ravel en version de concert sous la baguette de Sir Simon Rattle (enregistrement pour EMI), puis avec Seiji Ozawa dans Elias de Mendelssohn (mai 2009). Des concerts au Japon ont eu lieu à l’automne 2008. En janvier 2009, elle collaborera avec Marc Minkowski et Les Musiciens du Louvre pour une tournée européenne et un enregistrement chez Naïve (Haydn). L’Orchestre de Paris l’a invitée à chanter sous la direction de Christoph Eschenbach les Kindertotenlieder de Mahler (avril 2009). À plus long terme, Nathalie Stutzmann donnera des concerts à Amsterdam, Bruxelles, Londres, Milan etc., une tournée consacrée à Vivaldi avec Les Musiciens du Louvre et Marc Minkowski (qui donnera lieu à un enregistrement chez Naïve – mars 2010), la Passion selon saint Matthieu de Bach à La Haye sous la direction de Peter Schreier (avril 2010). En 2011, à l’occasion du 100e anniversaire de la mort de Gustav Mahler, Sir Simon Rattle a invité Nathalie Stutzmann à chanter la Symphonie n° 3 à Berlin puis à Londres et Amsterdam, ainsi que la Symphonie n° 8. En octobre 2008, Nathalie Stutzmann a créé son propre orchestre de chambre, ORFEO 55. Elle consacre une partie de sa saison à la direction de cette formation, avec laquelle elle se produit en tant que chanteuse et chef d’orchestre, principalement dans le répertoire du XVIIIe siècle. La première tournée de l’orchestre aura lieu en juin 2009 avec un programme Vivaldi. En novembre 2009, la formation se produira dans le Stabat Mater de Pergolèse. Chevalier dans l’ordre des Arts et des Lettres, Nathalie Stutzmann donne également des cours d’interprétation à travers le monde. David Bates C’est en 2007 que David Bates décide de poursuivre ses études de chant à la Schola Cantorum Basiliensis, en Suisse, où il travaille avec Andreas Scholl et Gerd Turk, mais tout a commencé alors qu’il était membre de la chorale universitaire de la Cathédrale de Salisbury. En 1998, il déménage à Londres, profitant d’une bourse pour étudier à la Royal Academy of Music. Une opportunité qui lui permet d’explorer le répertoire de concert et de voyager à travers le pays. Il a chanté dans la Messe en si mineur de Bach dirigée par Lawrence Cummings au Festival Haendel de Londres et dans Theodora de Haendel sous la direction de Nicholas McGeegan au Festival de Spitalfields. Lors de sa dernière année à l’Académie, il a reçu la bourse McAslan. Depuis qu’il a quitté l’Académie, David Bates travaille régulièrement à l’English National Opera, interprétant le rôle du contre-ténor dans King Arthur de Purcell, Narciso dans Agrippina de Haendel et la Voix d’Appollon dans Mort à Venise de Britten. Pour le Festival de Glyndebourne/Touring Opera, il interprète Nireno dans Gulio Cesare, Didymus dans Theodora et Nutrice dans 17 Le Couronnement de Poppée. Il a récemment participé à la production de L’Orfeo de Monteverdi au Théâtre de Bâle avec Andrea Marcon et Jan Bosse et a chanté le rôle de Trasemede dans Admeto de Haendel au Festival Haendel de Göttingen en mai 2008. David Bates est membre du Monteverdi Choir dirigé par John Eliot Gardiner. Il y a chanté comme soliste dans la Passion selon saint Jean et Musikalische Exequien de Schutz en concert en Espagne, Hongrie, Allemagne et au Concertgebouw d’Amsterdam. De nombreux projets sont en cours, dont l’Oratorio de Noël de Bach et Israël en Égypte à l’automne 2009. David Bates est également directeur artistique de La Nuova Musica, un ensemble de musique ancienne. Anders J. Dahlin Le jeune ténor suédois Anders J. Dahlin a étudié au Conservatoire de Musique de Falun, à l’Académie d’Oslo et à l’Académie Royale de l’Opéra de Copenhague. Il travaille régulièrement avec des chefs tels que Christophe Rousset, Hervé Niquet, John Eliot Gardiner, William Christie, Frans Brüggen, Philippe Herreweghe, Alessandro De Marchi, Adam Fischer, Robert King, Manfred Honeck, Philip Pickett, Stephen Layton, Iona Brown, Eric Ericson, Tõnu Kaljuste, Philippe Pierlot, Andreas Spering, Christoph Spering, Eric Hull, Stephen Stubbs et Roy Goodman. Il chante aux opéras des Pays-Bas et de Lyon, au Théâtre du Capitole de Toulouse, à l’Opéra de Bordeaux, à l’Opéra de Montpellier, à l’Opéra de Nancy, au Théâtre de Nîmes, à l’Opéra de Lausanne, au Teatro Cervantes de Malaga, à l’Opéra de Kiel, au Théâtre de Bad Lauchstädt, à Drottningholm, au Théâtre de Stockholm, et à l’Opéra Vest de Bergen. Il interprète les rôles-titres de Zoroastre et Platée, Atis dans Les Paladins de Rameau, Castor dans Castor et Pollux du même compositeur, Coridon et un Insulaire dans Roland de Lully, Adraste dans Sémélé de Marin Marais, un Habitant et un Plaisir dans Vénus et Adonis de Henry Desmarest, la Nourrice/Lucain/un Soldat/un Tribun dans Le Couronnement de Poppée de Monteverdi, un Berger et l’Écho dans L’Orfeo, Télémaque dans Le Retour d’Ulysse, l’Ombre dell’inferno dans Il Ballo delle Ingrate de Monteverdi, Oberon, le Chinois et Phoebus homme dans The Fairy Queen de Purcell, entre autres. Il a également interprété un certain nombre de rôles dans des opéras contemporains. Anders J. Dahlin se produit régulièrement avec de grands orchestres dans toute l’Europe, rencontrant notamment un franc succès pour son interprétation de l’Évangéliste dans les passions de Bach, et comme ténor solo dans la Sérénade de Britten. En récital, il s’est produit à la Tonhalle de Zurich, au Théâtre des Champs-Élysées et à la Salle Pleyel, à l’Auditorium de Lyon, à l’Opéra Royal de Versailles, au Palais des Beaux-arts de Bruxelles, au Concertgebouw d’Amsterdam, au Doelen de Rotterdam, au Konzerthaus de Berlin, au Festspielhaus de BadenBaden, à la Philharmonie de Cologne, au Royal Albert Hall de Londres, au St John’s Smith Square de Londres, au Liverpool Philharmonic Hall, au Teatro de la Maestranza de Séville, au Teatro Cervantes de Malaga, au Théâtre National de Varsovie, à la radio danoise… Richard Croft Le ténor américain Richard Croft se produit avec les plus grands orchestres et les plus prestigieuses maisons d’opéra – Metropolitan Opera, Festival de Salzbourg, Opéra National de Paris, Staatsoper de Berlin, Opéra de Zurich, Festival de Glyndebourne, Orchestre de Cleveland, Orchestre Symphonique de Boston, Orchestre Philharmonique de New York… Son timbre brillant, sa musicalité et sa présence lui permettent d’explorer un très vaste répertoire allant de Haendel et Mozart à la musique d’aujourd’hui. Cette saison, Richard Croft interprète le rôle-titre d’Idoménée avec René Jacobs et le Freiburger Barockorchester (également enregistré pour Harmonia Mundi), effectue une tournée européenne et un enregistrement avec Marc Minkowski et Les Musiciens du Louvre-Grenoble, et chante une version scénique du Messie de Haendel au Theater an der Wien, Idoménée au Festival d’Aix-enProvence sous la baguette de Marc Minkowski et un concert de musique de chambre au Carnegie Hall’s Weill Recital Hall. Au cours de la saison précédente, il fait son retour au Metropolitan Opera dans le rôle de M. K. Gandhi dans une production de l’opéra historique de Philip Glass Satyagraha (1980). Parmi ses autres engagements récents, mentionnons Ariodante de Haendel à l’Opéra de San Francisco, la Messe en ut de Beethoven avec Rafael Frühbeck de Burgos et l’Orchestre Symphonique de Boston à Tanglewood, la Symphonie n° 9 de Beethoven avec Leonard Slatkin et le National Symphony Orchestra, le rôle de Don Ottavio dans Don Giovanni de Mozart à l’Opéra de Seattle et un retour 18 au Festival de Salzbourg dans Armida de Haydn, ainsi que dans An die ferne Geliebte de Beethoven à l’Université de North Texas, où il est professeur de chant depuis 2004. Luca Tittoto Né à Asolo (Trévise), Luca Tittoto a obtenu en 2006 le premier prix du XIIIe Concours Lyrique International Giuseppe Di Stefano dans la ville de Trapani pour le rôle Don Alfonso dans Così fan tutte de Mozart, après avoir été finaliste au concours Toti Dal Monte Treviso 2005. À présent, il se perfectionne avec le ténor Beniamino Prior. Avec l’Orchestra della Società Filarmonica de Udine, il a débuté en 2005 dans Le Barbier de Séville de Rossini dans le rôle de Don Basilio sous la direction d’Ottavio Dantone. Il a interprété les rôles de Mercurio et Littore dans Le Couronnement de Poppée de Monteverdi aux théâtres de Crémone, Côme, Brescia, Pavia, Ravenne et Ferrara, puis du Laquais dans Ariane à Naxos de Strauss dirigé par Stefan Anton Reck au Teatro Verdi de Trieste, d’Uberto dans La Serva padrona de Pergolesi, de Don Annibale dans Il Campanello dello speziale de Donizetti, de Filiberto dans Il Signor Bruschino de Rossini, de Bacocco dans Il Giocatore de Cherubini. En avril 2006, il a participé à la production de Madame Butterfly au Teatro Carlo Felice de Gênes dans une mise en scène de Renata Scotto. En juin 2006, il a chanté le rôle de Don Basilio dans Le Barbier de Séville de Paisiello au Teatro degli Arcimboldi di Milano sous la direction d’Antonello Manacorda et a également été invité à participer à la Cantate « Graßmusik » de Mozart avec l’Accademia Bizantina dirigée par mardi 20 janvier Ottavio Dantone au Festival Spontini de Jesi. Il a chanté La Flûte enchantée à Gênes sous la direction de Riccardo Frizza et Requiem für Mignon de Schumann. Il a participé à la première représentation moderne des Vespri di Natale de Galuppi dans la Basilique San Marco sous la direction de Filippo Maria Bressan, pour le Teatro La Fenice de Venise, et a chanté Manfred de Robert Schumann dans les théâtres d’Udine et Trieste. Au cours de l’année 2007, Luca Tittoto s’est produit au Teatro La Fenice dans La Vedova scaltra de Wolf Ferrari, puis au Festival Monteverdi de Crémone dans le rôle de Pluton dans L’Orfeo de Monteverdi sous la direction d’Andrea Marcon – c’est dans ce même rôle qu’il a fait ses débuts au Festival d’Aix-enProvence sous la direction de René Jacobs. À l’automne, il a interprété Roucher dans Andrea Chenier de Giordano au Teatro Sociale di Rovigo et Jupiter dans Orphée aux Enfers d’Offenbach au Teatro Lirico de Cagliari. En 2008, il a fait ses débuts à l’ABAO Bilbao Opera dans le rôle de Don Alfonso (Così fan tutte), au Teatro Comunale de Bologne dans celui de Raimondo (Lucia di Lammermoor), puis a chanté Alidoro (La Cenerentola de Rossini), Figaro (Les Noces de Figaro) et Quince (A Midsummer Night’s Dream de Britten). Parmi ses engagements à venir, mentionnons son retour au Teatro Ponchielli de Crémone dans Gianni Schicchi de Puccini, à l’ABAO Opéra de Bilbao dans Carmen de Bizet, au Teatro Comunale de Bologne dans La Pie voleuse de Rossini et au Festival d’Aixen-Provence 2009 dans Idoménée de Mozart, ainsi que la Messe en si mineur de Bach à Santiago avec Les Musiciens du Louvre-Grenoble. Neil Baker Neil Baker a étudié au Royal Northern College of Music et au Royal College of Music. Au cours de cette période, il a obtenu de nombreuses distinctions – Oncken Song Prize, John Ireland Song Prize, Lieder Prize à la National Mozart Competition, bourse d’études Lassetter et Ian Fleming Award. Depuis la fin de ses études, il a travaillé au Festival d’Aixen-Provence, au Festival de Pâques de Salzbourg et au Festival de Glyndebourne, où il a chanté sous la baguette de chefs comme Claudio Abbado, Simon Rattle, Charles Mackerras, Marc Minkowski, Kent Nagano et Vladimir Jurowski. Neil Baker a également chanté dans les opéras de Bolzano, Paris, Baden-Baden, Parme, Ferrare, Cardiff et Tokyo. En musique contemporaine, il a eu la chance de collaborer avec Hans Werner Henze, interprétant le rôle du père de Pollicino dans l’opéra Pollicino, et avec Nicola LeFanu pour son opéra The Green Children. Outre ses engagements à l’opéra, il donne de nombreux concerts. Son répertoire comprend la Messe en si mineur et les passions de Bach, Elgar’s Dream de Gerontius, Saint Paul et Elias de Mendelssohn, les requiems de Mozart, Brahms, Fauré, Duruflé et Verdi, la Petite Messe Solennelle de Rossini, le Stabat Mater de Dvorák. Parmi ses engagements récents, mentionnons Le Messie de Haendel avec l’Orchestra of the Age of Enlightenment, la Cantata Misericordium de Britten au St John’s Smith Square, plusieurs représentations du Requiem de Mozart au Portugal avec le Japp ter Linden, un récital de chansons de salon victoriennes et de duos avec Robert Tear, un récital d’airs d’opéra à la radio néerlandaise et le rôle d’Énée dans Didon et Enée de Purcell à Amsterdam. Suivront 19 une série de concerts à travers la Norvège, un récital au Concertgebouw d’Amsterdam et le rôle du Comte Almaviva dans Les Noces de Figaro de Mozart à Amsterdam et à La Haye. Marc Minkowski Marc Minkowski est issu d’une famille scientifique, musicale et littéraire aux multiples origines. Bassoniste de formation, il aborde très jeune la direction d’orchestre, recevant l’enseignement de Charles Bruck au sein de la Pierre Monteux Memorial School aux États-Unis. À l’âge de vingt ans, il fonde Les Musiciens du Louvre, ensemble qui s’illustrera aussi bien dans le répertoire baroque français (Lully, Charpentier, Marais, Rameau, Mondonville) que chez Monteverdi, Haendel, Purcell, Gluck, Mozart, Haydn et Beethoven, se produisant régulièrement sur les grandes scènes nationales (opéras de Paris et de Lyon, Théâtre du Châtelet, Théâtre des Champs-Élysées, Cité de la musique, Salle Pleyel, Festival d’Aix-en-Provence) et européennes (Londres, Amsterdam, Madrid, Vienne, Salzbourg…). Installés à Grenoble en 1996, Les Musiciens du Louvre sont depuis associés à la prestigieuse Maison de la Culture, MC2. Rapidement, la carrière à l’opéra de Marc Minkowski se développe. Dès 1996, Mozart y occupe une place de choix : Idoménée à l’Opéra de Paris, L’Enlèvement au sérail et Mitridate au Festival de Salzbourg, Les Noces de Figaro au festival d’Aix-en-Provence, à Tokyo et à Toronto, La Flûte enchantée à Bochum, Madrid et Paris, et Don Giovanni à Toronto. Le répertoire français est aussi fondamental dans sa carrière et sa direction d’œuvres populaires telles que Manon (Monte-Carlo), Les Contes d’Hoffmann (Lausanne, Lyon), Carmen (Paris, Brême), ou Pelléas et Mélisande (première à Leipzig avec l’Orchestre du Gewandhaus puis, avec le Mahler Chamber Orchestra, à l’Opéra-Comique pour le centenaire de l’œuvre en 2002), voisinent avec les redécouvertes. Il présente ainsi La Dame blanche de Boieldieu à l’Opéra-Comique, Le Domino noir d’Auber à La Fenice de Venise, Cendrillon de Massenet à l’Opéra des Flandres, Robert le Diable de Meyerbeer à la Staatsoper de Berlin, un cycle Offenbach avec le metteur en scène Laurent Pelly – Orphée aux Enfers (Genève, Lyon), La Belle Hélène (Théâtre du Châtelet), Les Contes d’Hoffmann (Lausanne, Lyon) et, pour l’inauguration de la MC2, La Grande-Duchesse de Gerolstein. À partir de 2004, Marc Minkowski est invité à l’Opéra de Paris où, en juin 2006, il donne une nouvelle production d’Iphigénie en Tauride de Gluck qui suscite une réaction critique élogieuse, notamment pour la prestation de son propre orchestre, Les Musiciens du Louvre-Grenoble. En 2007, avec son ensemble, il propose une sonorité « inédite » sur instruments d’époque de Carmen et triomphe au Théâtre du Châtelet à Paris. Depuis 2003, son autre port d’attache est l’Opéra de Zurich, où il dirige Il Trionfo del Tempo et Giulio Cesare de Haendel, La Favorite de Donizetti, Les Boréades de Rameau, ainsi que Fidelio de Beethoven et, prochainement, Agrippina de Haendel (2009). En mai 2007, il a dirigé une nouvelle production de Pelléas et Mélisande de Debussy dans une mise en scène d’Olivier Py au Théâtre Stanislavski de Moscou, proposant ainsi aux moscovites la première représentation scénique de cet ouvrage en Russie. Les saisons à venir le verront diriger à l’Opéra de Paris, au Théâtre du Châtelet, à l’Opéra-Comique, à La Monnaie, à Zurich et à Amsterdam. Parmi les chanteuses avec lesquelles il collabore régulièrement figurent les plus grandes artistes lyriques : Cecilia Bartoli, Felicity Lott, Anne Sofie von Otter, Magdalena Kozená ou Mireille Delunsch, entre autres. Parallèlement, avec les Musiciens du Louvre, il continue d’ouvrir et d’explorer le répertoire symphonique, qui occupe une part croissante de ses activités. Au cours de l’automne 2006 et de l’hiver 2008, Marc Minkowski a ainsi sillonné l’Europe avec les douze symphonies « londoniennes » de Haydn (enregistrement chez Naïve à Vienne en juin 2009), et l’Amérique latine avec les dernières symphonies de Mozart en octobre 2006. S’ajoutant à ses interprétations des œuvres de Beethoven, Mendelssohn, Schubert ou Brahms, il a récemment entrepris de ré-explorer la musique de Bach et s’est intéressé à l’œuvre de Wagner tout en s’attachant à propager l’art des maîtres français tels que Berlioz, Bizet, Chausson, Debussy, Ravel, Franck, Fauré, Roussel, Poulenc, Greif ou Lili Boulanger. Il est invité à diriger la Staatskapelle de Dresde, les Berliner Philharmoniker, l’Orchestre Symphonique de la Radio Bavaroise, l’Orchestre Philharmonique de Los Angeles, l’Orchestre de Paris, le Deutsches Symphonie-Orchester, l’Orchestre Symphonique de la Ville de Birmingham, l’Orchestre National d’Espagne ou encore l’Orchestre de Cleveland, avec lequel il entretient une relation privilégiée. En 2007, Marc Minkowski a signé avec le label 20 discographique français Naïve un premier enregistrement consacré à L’Arlésienne et à des extraits de Carmen de Bizet, paru en mars 2008 (de même, une biographie sur Marc Minkowski par Serge Martin est en cours de réalisation chez l’éditeur Naïve). Auparavant, il a réalisé de nombreux enregistrements pour Deutsche Grammophon, Erato et Emi-Virgin (Une symphonie imaginaire de Rameau, La Grande-Duchesse de Gerolstein d’Offenbach, Opera proibita avec Cecilia Bartoli, les Symphonies n° 40 et 41 de Mozart, Offenbach romantique et un DVD reflétant les représentations salzbourgeoises de Mitridate). Depuis mars 2008, Marc Minkowski occupe le poste de directeur musical de Sinfonia Varsovia, qu’il a notamment dirigé dans Gershwin et John Adams dans le cadre du festival Sacrum Profanum de Cracovie en Pologne. Avec cette célèbre phalange polonaise, Marc Minkowski souhaite mener un travail sur le répertoire romantique tardif ainsi que le XXe siècle. La saison 2008/2009 est riche en évènements avec des invitations à La Monnaie (Cenerentola), Zurich (Agrippina et Ballet Bach), le Mahler Chamber Orchestra, l’Orchestre National d’Espagne, ainsi qu’un premier concert avec Sinfonia Varsovia à Paris (dans le quadruple concerto d’Olivier Greif). Avec Les Musiciens du Louvre-Grenoble, Berlioz, Wagner (nouvelle production des Fées au Théâtre du Châtelet) et Stravinski sont à l’honneur, sans oublier les anniversaires de Purcell, Haendel et Haydn. Les musiciens donneront une nouvelle série de symphonies de Haydn au Festival de Salzbourg ainsi que les Sept Dernières Paroles du Christ au Festival Misteria Paschalia à Cracovie, mardi 20 janvier deux opéras de Mozart – Les Noces de Figaro au Théâtre des Champs-Élysées et une nouvelle production d’Idoménée au Festival d’Aix-en-Provence – et deux concerts avec les sérénades Haffner et Posthorn au Festival Mozart en janvier 2009. Cette saison voit également la parution d’un deuxième disque chez Naïve, consacré à la Messe en si mineur de Bach, enregistrée au Festival de Saint-Jacques-de-Compostelle en juillet 2008. En 2004, Marc Minkowski a été fait chevalier du Mérite par le Président de la République. Londres) et Der Jasager/Der Neinsager de Brecht/Weill (Opéra National de Lyon). Depuis 2005, il travaille comme assistant de Marc Minkowski à l’Opéra National de Lyon, à l’Opéra National de Paris, au Théâtre du Châtelet, au Théâtre de la Monnaie (Bruxelles), au Musikfest de Brême et au Festival d’Aix-enProvence (Carmen, L’Enlèvement au sérail, Les Fées du Rhin, Didon et Énée, Platée), aux côtés d’artistes comme Mireille Delunsch, Jennifer Larmore, Jessye Norman et Anne Sofie von Otter. Cette saison, il donne de nombreux concerts au Royaume-Uni. Il est chef Nicholas Jenkins assistant dans La Cenerentola de Rossini Nicholas Jenkins étudie au Merton à La Monnaie, Le Messie de Haendel à College, à Oxford et à la Guildhall School l’Opéra National de Lorraine et Idoménée of Music and Drama. Au départ chanteur de Mozart aux festivals d’Aix-enprofessionnel, il a établi sa réputation Provence et de Brême. Il est chef en tant que chef de chant et a par la assistant et chef de chœur dans Les Fées suite été le tout premier chef de chœur de Wagner (Châtelet), sur la tournée des à plein temps du Chorus Master to Musiciens du Louvre-Grenoble consacrée Grange Park Opera (saison 2006), chef à sainte Cécile (Barbican, Salle Pleyel, de chœur invité du Chœur du Festival Bruxelles, Grenoble, Festival de de Brighton, du Chœur des Musiciens Salzbourg) et sur l’enregistrement du Louvre-Grenoble, du Musikfest de auquel elle donne lieu, et, avec David Brême, du Chœur du Sussex et du Parry, sur le premier enregistrement Chœur du Trinity College, entre autres. de Vert-Vert d’Offenbach (Opera Rara). Il est le directeur musical du Nouvel En 2010, il sera l’assistant de Marc Opéra du Sussex, où il a dirigé Tobias Minkowski pour Don Quichotte de and the Angel de Jonathan Dove, Massenet au Théâtre de La Monnaie. Idoménée de Mozart et The Poisoned Kiss de Vaughan William. En tant que Les Musiciens du Louvre-Grenoble chef d’orchestre, il compte également Fondés en 1982 par Marc Minkowski, à son répertoire The Lily of the Valley les Musiciens du Louvre-Grenoble sont de Katori (ROH Linbury Studio), Così fan en résidence à la Maison de la Culture tutte (Oxford Playhouse et Opérade Grenoble (MC2) depuis 1996. Théâtre de Besançon), L’Ile de Tulipatan L’orchestre s’inscrit dans le renouveau d’Offenbach (Opéra National de Lyon – en France de la musique baroque et plus mise en scène de Laurent Pelly), Didon généralement dans l’interprétation et Énée de Purcell (Greenwich), Nabucco sur des instruments et dans le style de de Verdi (Blackheath Halls), Les Sept l’époque. Le projet des Musiciens du Péchés capitaux de Weill (Oxford et Louvre-Grenoble est de proposer une 21 relecture progressive du répertoire symphonique et lyrique conduisant du baroque à la musique moderne et de remettre au programme certaines œuvres qui ont été délaissées pour des raisons obscures ou injustifiées. Ce projet fait des Musiciens du LouvreGrenoble un ensemble évolutif, inventif et original. L’orchestre s’est notamment fait remarquer pour sa relecture des œuvres de Haendel, de Purcell et de Rameau, mais également de Haydn et de Mozart, pour ne mentionner que les plus significatives. Ce cheminement le conduit naturellement à aborder les répertoires de plus en plus tardifs avec une prédilection pour la musique française du XIXe siècle. Ils participent dès lors à des projets autour de Berlioz (Symphonie fantastique, Nuits d’été, Harold en Italie) et de Jacques Offenbach en particulier (La Belle Hélène, La Grande-Duchesse de Gerolstein au Châtelet), mais aussi de Georges Bizet (Carmen et la musique de L’Arlésienne) et de Gabriel Fauré (Musique de théâtre). Cette saison se dessine une ouverture importante vers des répertoires plus tardifs tels Wagner, Tchaïkovski et Stravinski. L’opéra a rapidement occupé une part croissante des activités de l’orchestre et le répertoire s’élargit vers d’autres univers : Monteverdi (Le Couronnement de Poppée en 2000 au Festival d’Aix-enProvence), Gluck (Armide en 1992), Mozart (La Flûte enchantée à la Triennale de la Ruhr, L’Enlèvement au sérail au Festival d’Aix-en-Provence, Mitridate en 2005 pour leur première prestation en fosse au Festival de Salzbourg), ainsi que les productions d’Iphigénie en Tauride de Gluck à l’Opéra de Paris et de Carmen de Bizet au Théâtre du Châtelet (mai 2007). L’ensemble a entrepris plusieurs tournées importantes, en Europe de l’Est, en Asie et aux États-Unis. À partir de 2005, Marc Minkowski décide de créer l’Atelier des Musiciens du LouvreGrenoble (dirigé par Mirella Giardelli jusqu’en 2008), projet qui vise à multiplier les partenariats avec des acteurs culturels régionaux et à offrir à un public renouvelé une rampe d’accès vers les grands concerts de la saison de l’orchestre à travers des créations musicales originales, des projets pédagogiques et des projets de sensibilisation, notamment du jeune public. L’Orchestre Les Musiciens du LouvreGrenoble est soutenu par la ville de Grenoble,le département de l’Isère, la région Rhône-Alpes et le ministère de la Culture et de la Communication (DRAC Rhône-Alpes). Chœur Sopranes Florence Bonet Sophie Boyer Elizabeth Calleo Aude Fenoy Leticia Giuffredi Léa Hanrot Virginie Lefebvre Sarah Szlakmann Altos David Bates Daniel Blanchard Caroline Champy Florence Duchene Florence Goyer Anne Le Coutour Yann Rolland Ténors Edmond Bellet José Canales Sean Clayton Gauthier Fenoy Edmond Hurtrait Arnaud Le Du Pascal Richardin Basses Neil Baker Matthieu Dubroca Sydney Fierro Jacques Gomez Pascal Gourgand Laurent Herbaut Rigoberto Marin-Polop Julien Neyer Orchestre Violoncelles Nils Wieboldt Claire Giardelli Aude Vanackère Elisa Joglar Contrebasses Christian Staude André Fournier Flûte / Flûte à bec Florian Cousin Hautbois / Flûtes à bec Diego Nadra Gilberto Caserio Bassons Marije Van der Ende Jani Sunnarborg Violons I Thibault Noally Karen Walthinsen Heide Sibley Claire Sottovia Geneviève Staley-Bois Alexandrine Caravassilis Laurent Lagresle Paula Waisman Trompettes Thibaud Robinne Jean-Baptiste Lapierre Violons II Nicolas Mazzoleni Rebecca Aeschbach Maria Papuzinska-Uss Mario Konaka Alexandra Delcroix Vulcan Simon Dariel Luth Yasunori Imamura Altos Nadine Davin Deirdre Dowling Laurent Gaspar Michel Renard Claviers Francesco Corti Timbales Sylvain Bertrand Salle Pleyel Président : Laurent Bayle Notes de programme Éditeur : Hugues de Saint Simon Rédacteur en chef : Pascal Huynh Rédactrice : Gaëlle Plasseraud Maquettiste : Ariane Fermont Stagiaires : Marie Laviéville, Romain Pangaud 22 Salle Pleyel | Prochains concerts DU mercredi 21 aU vendredi 30 janvier 2009 MERCREDI 21 JANVIER, 20H JEUDI 22 JANVIER, 20H Ludwig van Beethoven Romances n° 1 et 2 pour violon et orchestre Wolfgang Amadeus Mozart Symphonie n° 29 Johannes Brahms Symphonie n° 4 Orchestre de Paris Itzhak Perlman, violon et direction SAMEDI 24 JANVIER, 20H Aram Khatchaturian Concerto pour violon Nikolaï Rimski-Korsakov La Bataille de Kerzhenets La Demoiselle des neiges (Suite) Les Contes du tsar Saltan (Suite) Orchestre National de Russie Mikhail Pletnev, direction Sergey Khatchatryan, violon Avec un prélude au concert à 18h, entrée libre, programme de musique de chambre. VENDREDI 23 JANVIER, 20H Arnold Schönberg Concerto pour violon Pelléas et Mélisande Orchestre Philharmonique de Radio France Peter Eötvös, direction Hilary Hahn, violon DIMANCHE 25 JANVIER, 16H Ludwig van Beethoven Sonates n° 17 et n° 23 Pierre Boulez Deuxième Sonate MERCREDI 28 JANVIER, 20H JEUDI 29 JANVIER, 20H Joseph Haydn Symphonie concertante pour hautbois, basson, violon et violoncelle Witold Lutoslawski Concerto pour violoncelle* Franz Schubert Symphonie n° 8 « Inachevée » Orchestre de Paris Heinrich Schiff, direction Christian Poltéra, violoncelle* Michel Bénet, hautbois Giorgio Mandolesi, basson Eiichi Chijiiwa, violon Emmanuel Gaugué, violoncelle VENDREDI 30 JANVIER, 20H Maurizio Pollini, piano Ce concert s’inscrit dans le cadre du cycle de concerts Gustav Mahler Symphonie n° 6 « Tragique » Pollini Perspectives, du 25 janvier 2009 au 22 juin 2010. Orchestre Philharmonique de Radio France Jukka-Pekka Saraste, direction MARDI 27 JANVIER, 20H SAMEDI 24 JANVIER, 11H Les Siècles François-Xavier Roth, direction Pierre Charvet, présentation Coproduction Cité de la musique, Salle Pleyel. Wolfgang Amadeus Mozart Requiem François-André Danican Philidor Te Deum Imprimeur SIC | Imprimeur BAF | Licences 7503078, 7503079, 7503080 Concert éducatif Wolfgang Amadeus Mozart Le Concert Spirituel Chœur de la Radio Flamande Hervé Niquet, direction Sandrine Piau, soprano Marina De Liso, mezzo-soprano Xavier Mas, ténor João Fernandes, basse Bo Holten, chef de chœur Mécène de l’art de la voix Les partenaires média de la Salle Pleyel La Dynamique Deloitte fait vivre vos convictions Deloitte cultive l’excellence. C’est un engagement global. Charte de la diversité, Pacte mondial des Nations Unies, Label égalité hommes-femmes, Deloitte s’engage dans de nombreuses actions citoyennes et soutient de multiples partenariats. 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