Le journal

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Le journal
BANDOL
Q Sur le quai
Q Le port
Q La rencontre
Q Une histoire
Mars 2016
Le journal
2
Q Directeur de la publication :
Jean-Paul Joseph
Q Directeur de cabinet :
Patrick Gabet
Q Service communication :
Isabelle Hémery
Q Conception graphique et réalisation :
SIRA - 04 94 74 00 09
Dépôt légal 25 septembre 2003
Ne pas jeter sur la voie publique
Q Pour parution dans le bulletin :
[email protected]
avant le 15 mars 2016
Q Pour prendre rendez-vous avec les élus :
04 94 29 12 49
Q Standard de la mairie :
04 94 29 12 30
Q Le maire reçoit sans rendez-vous
le mardi de 10h à 12h à l’Hôtel de Ville,
place de la liberté.
www.bandol.fr
CONSEIL NATIONAL
Ville Fleurie
DES VILLES ET VILLAGES FLEURIS
Le journal municipal
évolue,
ses rubriques changent et sa parution
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Une parution tous les mois,
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Q Plus de reportages sur la vie
bandolaise
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les coulisses des services.
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2
PRIX de L’EAU
Des précisions pour mieux comprendre
Vous venez de recevoir votre facture d’eau et son décryptage
reste obscur. Le dernier numéro du journal municipal de Bandol
a consacré deux pages à ce dossier (consultable sur bandol.fr)
mais des précisions supplémentaires s’imposent :
+39%
• MISE aux NORMES de la STATION
d’EPURATION de la CRIDE
• TRAVAUX sur les RESEAUX et la
COLLECTE des EAUX USEES
L’augmentation très importante du montant de la facture est
la conséquence de ces mises à niveau réglementaires sur
la collecte et le traitement des eaux usées. Le prix de l’eau
potable est resté constant.
Sur la facture que vous venez de recevoir (1er semestre 2016),
vous payez le rattrapage de la DSP (délégation de service
public) mise en place le 1er avril 2015, soit neuf mois.
Les communes de Sanary et Bandol, regroupées au sein du
Syndicat Intercommunal d’Assainissement de la Cride, ont eu
pour obligation légale de mettre en place cette nouvelle DSP
et de se mettre en conformité sur la qualité des eaux rejetées
dans le milieu naturel. Nous n’avions hélas pas le choix.
Ce rattrapage de neuf mois ne se renouvellera évidemment
pas.
Les administrés qui rencontrent des difficultés pour payer leur
facture d’eau peuvent demander à la SEM (Société des Eaux de
Marseille) des facilités de paiement et un échelonnement leur
sera proposé. Enfin, la SEM s’engage à ne procéder à aucune
coupure d’eau.
L’édito
EN AVANT !
Après dix-huit mois de blocage, Bandol se remet en ordre
de marche. Et cela grâce à la mobilisation de l'équipe
municipale et des agents de la ville.
Ce n'est pas chose facile de remettre en marche une
machine aussi complexe alors que tant de mauvaises
habitudes ont été prises. Mais les adjoints et les conseillers
municipaux de la majorité étudient chaque dossier avec
sérieux et mettent toute leur conviction pour apporter la
meilleure solution.
Côté finances, nous avons encore des efforts importants
à faire cette année pour limiter l'effet "ciseau" entre la
baisse des dotations de l'Etat et les dépenses à caractère
général. J'ai donc demandé à chaque service de poursuivre
les efforts de baisse des dépenses. Et nous allons tenir
cet engagement tout en redynamisant notre ville et en lui
redonnant toute son attractivité.
Quelques bonnes nouvelles : la mairie a finalement eu gain
de cause contre la société Signacité qui devra rembourser
plus de 380.000 e. La Sogeba, qui gère le port, doit nous
reverser plus de 60.000 e (nettoyage des quais). Le Salon
nautique, 21e du nom, aura lieu cette année comme prévu
les 5, 6, 7 et 8 mai. La saison démarre d'ailleurs bien avec le
Printemps des Poètes, suivi du Printemps des Potiers, 35e
édition, une semaine entière consacrée au Japon, le salon
nautique et un grand événement autour de la mer, fin mai,
mais chut ! Les équipes préparent de vraies surprises !
En couverture de ce journal, vous apercevez une vue de
ce que pourrait devenir le quai Charles de Gaulle. Et trois
pages sont consacrées à ce projet phare que nous allons
réaliser. Nous allons nous attacher à rendre encore plus
belles nos plages et nos criques qui sont notre premier
atout touristique.
Je sais qu'un certain nombre de sujets vous préoccupent.
Je veux parler en particulier de l'augmentation du prix de
l'eau. Nous sommes confrontés à des exigences de mise
en conformité (station d'épuration de la Cride) et à une
nouvelle répartition des compétences avec Sud Sainte
Baume. Nous allons faire face et accompagner chacun
d'entre vous pour expliquer cette augmentation. Vous avez
reçu un courrier de la Société des Eaux de Marseille qui
vous donne les explications nécessaires. Mais les services
de la mairie et les élus sont là pour vous écouter et vous
renseigner.
Nous avons beaucoup de travail devant nous et je peux
vous dire que nous ne manquons pas de courage. On peut
se lamenter et dire que tout va mal et que rien n'avance.
Ce n'est pas ma position. Je pense au contraire que
Bandol est sur la bonne voie, celle du redressement de
ses finances, celle de subventions mieux utilisées, celle
d'animations renouvelées et cohérentes avec l'image de
la ville, celle d'une ville qui retrouve sa fierté.
Jean-Paul Joseph
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L’actualité
˝Le meilleur d’hier et de demain˝
Patricia Ricard
C’est l’image de la ville, le premier regard
que l’on pose sur Bandol. Et ce premier
regard doit résonner comme un coup de
foudre. La mutation du quai Charles de
Gaulle est en route. Trois personnalités
bandolaises nous parlent de leur passion
pour le quai.
Présidente de l’Institut Océanographique Paul Ricard,
Patricia, sa petite-fille est engagée depuis plus de trente
ans pour connaître, faire connaître et protéger la mer.
Bandolaise de cœur, Patricia Ricard regarde le quai
Charles de Gaulle et le voit comme la mémoire du lien,
un lien que les hommes tissent pour associer le meilleur
d’hier au meilleur d’aujourd’hui.
“ Le bon sens est la forme la plus élevée de
l’intelligence“
“ Je crois qu’il faut penser avant tout au vivre ensemble.
Le quai Charles de Gaulle, c’est un “face-à-la-mer“ où
l’homme doit retrouver le contact avec la nature. Cela
passe par des choix de plantes adaptées à notre climat,
peu gourmandes en eau, des plantations typiquement
méditerranéennes. Sur ce quai, il faut jouer avec le vent et
le soleil, réapprendre la fraicheur que procure le feuillage
l’été, retrouver les rythmes naturels, s’asseoir sur un
banc, rêver. La biodiversité de notre région est si riche !
Pourquoi aller chercher d’autres espèces ?
Le charme de la Méditerranée réside dans son
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authenticité, dans ses traditions : les pointus, les
pêcheurs. Bandol est aussi une vitrine culturelle. Combien
de talents, de célébrités, d’artistes sont passés ici, ont
vécu ici et sont oubliés ? Ils sont venus pour une qualité
de vie, une ambiance, des parfums, une lumière. Ils ont
laissé leur empreinte par des maisons, des espaces, des
lieux. Tout cela raconte une histoire, une histoire vraie,
celle de Bandol que nous devons aujourd’hui reprendre
et raconter aux générations futures.
Il y a à Bandol beaucoup à faire pour retrouver un esprit,
un art de vivre. C’est une question d’esthétique et de
cohérence. Beaucoup de talents existent autour de nous
prêts à mettre en œuvre leurs compétences pour lancer
la mutation du quai Charles de Gaulle. Cela doit sans
doute se faire en concertation avec les citoyens, pourquoi
pas, lancer un concours de designers, pourquoi pas un
Bandol 2.0 ! Les talents sont partout, il faut les fédérer et
créer une cohésion avec la population pour réintroduire
le vivre ensemble. Ce sera aussi l’occasion de se poser
les bonnes questions pour stopper tous les robinets qui
coulent sans que l’on sache à quoi ils servent. Travailler
sur le bioclimatique, repenser l’utilisation de l’espace en
multi-fonctions. Un espace de stationnement souterrain,
par exemple, peut avoir plusieurs utilisations : parking
l’été, salle de spectacle ou de sports l’hiver parce qu’il y
a moins de voitures. Ce ne sont pas des idées loufoques,
elles existent dans le monde et fonctionnent très bien.
La seule vraie question est celle de la volonté et du regard
que l’on porte.
Tout le reste en découle.“
Vue du quai
˝Une certaine idée de Bandol˝
Marcel Bogi
On voit Marcel Bogi tous les jours boire son café sur le
port. Finalement, cet habitué y est presque plus chez lui
que dans son propre appartement. Il nous raconte ce que
ce quai représentait pour lui, au moment de sa splendeur.
Sorte d’âge d’or, le temps où il fallait être bilingue, Franco
Marseillais !
Avec son langage tendre et foisonnant aux accents
saisissants de réalisme, Il réussit la prouesse de nous
entrainer dans un monde disparu…
“Dans les années 70, la vie était différente. Je vous parle
d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas
connaitre… Vraiment. Bandol était la perle de l’ouest Var.
Les gens aisés y ont acheté leurs maisons. C’était mieux
que St-Cyr et Sanary.
Pour la petite histoire, autrefois, Brigitte Bardot est venue
rencontrer le maire Octave Maurel pour lui faire part de
son projet d’installation de sa résidence à Bandol.
Octave Maurel a été frileux à l’idée d’avoir la presse, les
paparazzis et les fans dans son village alors il a gentiment
repoussé cette initiative. Elle est allée à St-Tropez. La
suite, vous la connaissez.
En 70, ça fourmillait, il y avait des gens partout, c’était
quelque chose !
On venait exprès à Bandol.
On partait de Marseille, c’était une vraie expédition à
l’époque car on mettait 1h30 pour arriver, donc on restait
toute la journée jusqu’à 6 heures du matin.
L’ambiance était extraordinaire. Il y avait des tas de
voitures et du monde partout. On « s’habillait » le soir
pour se rendre au Casino. Robes longues et smokings, il
n’y avait pas de machines à sous, c’était l’époque des
jeux traditionnels, donc il y avait une clientèle particulière.
Les gens aimaient s’amuser, ils sortaient danser. C’était
les belles années de Bandol…
Puis est arrivé le « phénomène autoroute ». Venir à Bandol
prenait beaucoup moins de temps. L’autoroute nous a fait
devenir la banlieue de Marseille. Elle nous a fait du bien
pour aller plus vite mais du tort pour la clientèle. Elle a été
modifiée. Le village de Cassis a subi la même chose.
En 1983, Bandol était encore un petit village Gaulois.
Arthur Paecht, le maire de l’époque a très bien fait son
travail. 2 mandats. Il aurait pu en faire 3. Dommage !
Il a fallu réfléchir à la valorisation du front de mer. L’idée
consistait à enlever les voitures côté commerces. Des
jardinières ont été installées de manière provisoire mais
… c’est resté !
Et finalement, que les voitures passent encore côté
commerces, ce n’est pas bien ! En 1995, j’ai proposé au
maire Xavier Suquet, un projet où tout aurait basculé.
Mais, quoique tout à fait réalisable, son ampleur et son
coût lui ont fait peur. En 2001, du temps de François Barois,
rien de plus ne s’est passé. Il a opté pour les travaux de
la médiathèque. En 2008, j’ai remis le projet sur la table
avec Christian Palix. Mais le manque d’homogénéité et
les divergences de points de vue ont à nouveau empêché
toutes réalisations.
2016, nous revoilà comme en 1983. Pour lui donner
une physionomie sympathique, il ne faut pas y aller à
l’économie. Il faut aller jusqu’au stade, faire une marina
avec des magasins qui paieraient une patente etc.
Trouver une solution pour le parking à l’entrée du Casino.
Il bouche tout le rond-point. Pourquoi ne pas envisager
un souterrain. Ce projet doit être sur du très long terme.
Et que tout le monde arrête de faire n’importe quoi.
Aujourd’hui, toutes ces personnes ont vieilli. Elles ont
vendu leurs propriétés achetées loin du centre ville
pour fuir le bruit des réjouissances de l’époque. Elles se
sont rapprochées du cœur du village en imposant leurs
volontés. Pas de bruit tardif etc.
Alors Bandol a pris un retard considérable sur Sanary. Une
ville, c’est comme un commerce. Je suis mélancolique
des années 70, quand les gens venaient s’amuser ici.“
Marcel Bogi est plus facile à écouter qu’à raconter. Difficile
de mettre des mots sur ses mots, on l’écouterait toute la
journée tant ses paroles nous régalent.
5
L’actualité... vue du quai
˝Bandol, une carte postale˝
David Léveillé
David Léveillé est photographe.
Toute la côte varoise jusqu’à la Côte d’Azur est son terrain
de jeu privilégié. Que photographie-t-il ? Les plus beaux
ports et les plus belles villes de la côte. Il choisit avec soin
les points de vue pour réaliser les cartes postales que
les touristes vont envoyer à leur famille ou leurs amis en
France et à l’étranger.
Son regard est précieux. Il nous parle de Bandol, la ville
qu’il aime particulièrement et de sa vision du quai Charles
de Gaulle, un quai qu’il souhaiterait plus harmonieux :
«Un joli port, ça se voit tout de suite. Bandol a une situation
incroyable, le port est dans la ville, mais il faut mettre ces
atouts en valeur, avec des terrasses bien délimitées, des
jardinières, des fleurs, un choix de matériau cohérent tout
au long du quai et de la promenade.
Les devantures ont besoin d’être harmonisées. Tout ça
se joue en un coup d’œil ! On est séduit ou on ne l’est
pas. Je crois que les choses tiennent beaucoup dans ce
que j’appellerai la continuité : continuité des matériaux,
de l’éclairage, du fleurissement, du mobilier urbain. On ne
peut pas avoir dix mètres de trottoir en béton gris, plus
loin du rouge et après du goudron. Si on met des pavés
ou des dalles, il faut que ce soit les mêmes partout. Les
matériaux doivent être soigneusement choisis et donner
de la noblesse à l’ensemble.
Supprimer une voie de circulation est une très bonne
idée. Cela va permettre à tout le monde, les restaurateurs,
les cafetiers et surtout les vacanciers de «respirer»
6
beaucoup mieux. On ne va plus être le nez dans les gaz
d’échappement. Et vous verrez que la circulation ne sera
pas plus compliquée.
Il y a sur ce quai un goût d’inachevé, et c’est cela qu’il
faudrait changer. Peut-être faut-il faire appel à un
architecte-paysagiste. En tous les cas, nous manquons
d’arbres, de plantations et de fleurs. Les fleurs, c’est la
couleur et ce sont des couleurs avec lesquelles on peut
jouer au fil des saisons.
Sur certaines de mes cartes postales, je rajoute des fleurs
quand je trouve qu’il n’y en a pas assez. Et figurez-vous
que les touristes voient tout de suite la différence : cela
attire leur regard et bien souvent ils achètent la carte
postale avec des fleurs. Je suis certain que Bandol a
une vraie carte à jouer avec le quai Charles de Gaulle. Et
qu’une fois les travaux faits, la différence sera faite avec
les autres villes de la côte. »
L’actualité
Le Port
De la 53ème à la 8ème place...
Le port de Bandol, c’est l’image de la ville
Un bond spectaculaire qui ne doit rien au hasard : dans l’étude triennale réalisée par Voiles Magazine, le port de Bandol
était classé 53e en 2013. Il est aujourd’hui placé 8e de tous les ports de Méditerranée pour la qualité de ses services,
ses tarifs et son accueil.
Pourquoi une telle progression ? Tout simplement parce que les dirigeants et les agents de la Société de Gestion de
Bandol (qui gère le port) ont fait des efforts considérables pour se mettre au niveau de la concurrence, c’est-à-dire les
ports environnants.
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Une rencontre
Dalida SARKISSIAN,
adjointe déléguée
- aux activités évenementielles
- à la politique d’animation de la ville
- aux affaires culturelles
Ce mois-ci,
Dalida Sarkissian se livre avec toute la fougue
de sa culture et de ses traditions.
Pourquoi Bandol ?
C’est d’abord une histoire de racines ou plutôt de
déracinement. Je suis d’origine arménienne, cela
veut dire d’abord méditerranéenne et pour moi
Bandol, ce sont les saveurs et les souvenirs de
l’enfance quand mes parents sont arrivés ici.
Pourquoi la politique ?
Je vis à Bandol depuis une dizaine d’années et
j’observe comme tout un chacun la lente descente
de la ville, ce sommeil qui la prend et l’étouffe.
J’ai compris assez tôt que les finances dérapaient
et qu’il fallait redresser la situation. J’ai vu aussi
l’attente des Bandolais : nous sommes une station
balnéaire et nous devons proposer des animations
et des spectacles à la hauteur de la réputation de
la ville. Jusqu’à présent, la politique culturelle et
d’animations s’est résumée à sortir le carnet de
chèques. Trop facile ! Nous pouvons faire beaucoup
mieux. Il y a dans cette région des talents qui ne
demandent qu’à être connus et reconnus, il y a
des idées, il y a de l’envie et de l’énergie. Sortons
de la facilité et du prêt à consommer, inventons le
nouveau Bandol, l’endroit où tout le monde voudra
venir faire la fête !
La culture, les animations pourquoi faire ?
Les animations, c’est le partage d’émotions, de
moments privilégiés, le sentiment d’appartenir à
une même communauté, la fierté de dire : j’y étais !
La culture, pour moi, c’est la possibilité de s’ouvrir
à tous les mondes, d’aller à la rencontre des autres,
d’apprendre et de comprendre d’autres modes de
vies, d’expression, de toucher du doigt le mystère
de la création artistique.
Que serait un monde sans artistes ?
8
Que serait un monde où tout serait analysé,
rationalisé, expliqué ? La culture, c’est la part de
rêve qui est en chacun de nous.
Pourquoi vous ?
C’est une rencontre, un moment particulier où l’on
se dit : c’est maintenant, c’est avec cet homme-là.
Je parle d’engagement. Etre adjointe à la culture et
aux animations dans l’équipe municipale conduite
par Jean-Paul Joseph, c’est un honneur. Et je serai
digne, pour les Bandolais, de cet honneur.
Une histoire
Demandez la mère, la fille, la petite fille,
l’arrière-petite-fille et l’arrière arrière-petitfils ! Ou comment s’y retrouver dans un arbre
généalogique surprenant.
Visite et rencontre dans la maison de famille, au Gros
Chêne. L’arrière-arrière-grand-mère, en tête de liste
et parce qu’elle est la plus ancienne ne se lève pas.
J’ai nommé Francine qui vous accueille avec un large
sourire, point commun à toutes les abeilles qui évoluent
dans cette ruche. Immédiatement, et passage obligé,
vous vous penchez sur la dernière génération, la 5eme,
1 mois 1/2, et qui plus est un garçon. Après tout vous
êtes là pour ça, pour cette famille hors du commun
tant elle est nombreuse, rieuse et chaleureuse. Dans
l’ordre : Francine, 82 ans ; sa fille Josiane, 60 ans ; sa
fille Nathalie, 42 ans ; sa fille Mégane, 20 ans ; son fils,
Giulio, 1 mois ½. Chez les Meiffren-Torres, on ne rigole
pas. Tous les 20 ans, une génération de plus.
Francine est née sur le port de Bandol. Demoiselle
Rougier, elle va à l’école Octave Maurel et grandit dans
le salon de coiffure de son père, le Goye. Devenue
jeune fille, elle épouse Felix Meiffren, d’abord marin
au long cours, il deviendra ensuite maçon. De cette
union, naitra Josiane en 1955. Josiane qui, avec
l’approbation de sa mère assise à ses côtés, explique
que c’est parce que son père était marin qu’elle a
eu 3 frères et 3 sœurs : retour de mer, nouvelle fois
mère. Avec une rapidité déconcertante, elle énumère
les prénoms de chacun, ceux de leur descendance,
vous donnant les pédigrées des uns ou des autres,
de quoi avoir le mal de mer. Une famille de voyageurs
justement, comme elle aime à le préciser ; pour caser
tout le monde, il a fallu faire des escapades, voyager !
St-Cyr, Six-Fours, le Beausset…
En 1972, Josiane épouse Gabriel, fils de Thérèse et
Jean Torres, arrivés d’Alger pour s’installer à Bandol et
monter la menuiserie familiale à la Vernette à Sanary
(un écart !).
Thérèse, 85 printemps, bien dynamique, est venue
pour la photo. Après tout, elle fait partie de ces 5
belles générations.
Impossible de ne pas déceler dans son regard pétillant,
une pointe d’ironie mêlée d’une grande tendresse
lorsqu’elle raconte les histoires de cette famille sans
histoire ou règne un joyeux bazar. 1973, naissance de
Nathalie, fille de Josiane et Gabriel et sœur de Valérie.
Nathalie vit au Gros Chêne là où tout le monde a grandi.
Elle est la maman de Mégane et Kathleen. Depuis des
années, Nathalie se fait un devoir d’organiser au mois
d’août le challenge Roger Felix (le grand oncle et le
grand père). Plus de 100 personnes viennent là-haut
pour un incroyable tournoi de pétanque. Josiane,
au sourire décuplé, brandit la coupe du vainqueur,
enorgueillie d’avoir gagnée LE dernier challenge.
Mégane donc, avant avant dernière (pour l’instant) de
la bande, tient dans ses bras le premier et dernier né
de la 5eme génération. Pour la photo, elle « habille » le
petit Giulio, avec une rare aisance du haut de ses 20
petites années. Mégane travaille dans une crèche. Sa
maman s’occupe d’enfants à l’école. Sa grand-mère
de personnes âgées dans une maison de retraite…
Ces femmes n’aimeraient-elles pas tout simplement
les gens ?
Désormais une question se pose dans cette incroyable
famille : la petite fille appelle sa grand-mère Mamie.
Elle appelle son arrière-grand-mère Mémé. Toutes
causeuses, ces femmes à l’accent chantant, parlent
et racontent déjà les aventures familiales à Giulio,
l’arrière arrière-petit-fils. Alors, lorsque sa mère, petite
fille et arrière-petite-fille, lui parle de sa grand-mère
Mamie, ne doit-elle pas, la petite fille, dire Mémé
puisque finalement, elle est son arrière-grand-mère.
Et comment l’arrière-petit-fils va-t-il appeler son
arrière-arrière-grand-mère, également arrière-grandmère et grand-mère ?
Difficile de savoir qui de Francine ou Thérèse a le
dernier mot. À moins que ce ne soit Josiane, plutôt
bavarde ou peut-être Nathalie, initiatrice des fêtes de
famille. Et bien que tous et toutes semblent vivre au
rythme de Mégane, je dirais que c’est Giulio qui a déjà
le plus de voix.
Une petite pensée pour Marius, Emile, Felix, Jean, Gabriel,
Daniel, Kevin sans qui tout cela ne serait pas arrivé !
9
C’est nouveau
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Le carnet
NAISSANCES
AMISSE Victor Julien
FOUREZ Séléna Shayness
GUILLET Vincent Emilien Jérôme
MALFANT Camila Sophie
SAURIN Crystal Josyane Joëlle
25/01/2016
12/01/2016
05/01/2016
20/01/2016
02/02/2016
La délégation A D M D VAR
"Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité"
MARIAGES
BELLAZRAG Hamadi
KOYTCHEV GUEORGUIEV Romy Julie
06/02/2016
HUMBERT André Jacques MALAHIMI Karima
09/01/2016
DÉCÈS
BODIN Roland Roger Jean
BOYER Ernest Francis Joseph
CHAPPUIS Michel Gustave
DINIAKOS Antoine
HAMEL Patrick Henri
IBANEZ-MARTIN Paule
LEMONNIER Jean-Pierre
LOMBARD Reine Marie
SANNINO Anna
RATIER Jacqueline Mauricette
RAZE Yvette Jacqueline
ROUGIER Philippe Marie
SALA Marie
ORTHIS Antoine
BLEIN GABRIEL Adolphe
CHEVRIER Pierre Jean Léopold
CONIN Monique Denise Marie Jeanne
DAHAN Paul Elie
DERONSART Jacques
DOUGUÉDROIT Georges Yves Marie
ENGUIX Gérard Albert Antoine Jean
GUIRAUD Albert Pierre
GUYOT Andrée Thérèse
LAURENT Christiane Fany
LEGARD Renée Raymonde
LEPREVOST André Pierre Louis
REVENEY Robert Guy César
Une nouvelle législation de fin de vie a été adoptée à l’Assemblée Nationale.
Ce sujet concerne chacun de nous.
06/11/2015
21/11/2015
08/11/2015
02/11/2015
08/12/2015
19/12/2015
07/11/2015
26/11/2015
19/11/2015
04/11/2015
11/11/2015
18/11/2015
19/11/2015
09/11/2015
01/01/2016
25/01/2016
10/01/2016
09/02/2016
21/01/2016
29/01/2016
21/01/2016
25/01/2016
11/01/2016
04/01/2016
29/01/2016
06/01/2016
20/01/2016
vous convie à sa réunion publique samedi 12 mars 2016 à 15h
Médiathèque- Salle Marie-Mauron Rue Robert Schuman 83110 Sanary-sur-Mer
La loi de fin de vie 2016, évolution ou stagnation ?
Directives anticipées et personnes de confiance
Projection d’un document sur les procédures Belges
Débat
Échanges autour d’un rafraichissement
06 08 26 57 32 - [email protected] - www.admd.net
A LA RECHERCE DES AÎNÉS DE BANDOL...
Plusieurs d'entre nous vont fêter leurs 100 ans en 2016.
D'autres vont atteindre des dizaines d'années de mariage !
50, 60 et même 70 ans de vie commune !
Vous avez droit à notre estime et à notre admiration. C'est la raison pour
laquelle nous vous proposons à toutes et à tous une rencontre, en toute amitié,
en présence de Monsieur le Maire et des conseillers municipaux qui vous
accompagnent.
Pour que nous puissions organiser une petite cérémonie avec vous, merci de
vous faire connaître auprès des services de l'état civil, à l'hôtel de ville, place
de la liberté.
Pour les centenaires qui vivent encore chez eux, nous viendrons les voir à
domicile. Pour ceux qui sont en maison de retraite, nous organiserons un goûter
dans l'établissement.
Enfin pour les anniversaires de mariage, nous les célébrerons lors d'une journée,
vraisemblablement au centre culturel.
Christiane Gaudin - 04 94 29 22 32
Conseillère municipale
DEVOIR DE MEMOIRE
Jean-Paul Joseph, maire de Bandol, a confié à Michel Caparros, conseiller
municipal, la mission de correspondant défense. Cette mission consiste à tenir
informés les Bandolais sur les actions du Ministère de la Défense. Il s’agit par
exemple d’organiser la journée “défense et citoyenneté“ ou encore faire le lien
entre les représentants de l’Etat en cas de crise (inondations, incendie...)
L’actualité inscrit douloureusement une nouvelle page sur notre devoir de
mémoire.
Conjointement avec l’association des anciens combattants de Bandol et l’élue,
Marlène Nadjarian, en charge des commémorations patriotiques, il s’agit de ne
pas laisser s’effacer le destin tragique et héroïque des Bandolais morts sur les
champs de bataille.
Rendre hommage aussi aux victimes des attentats de 2015 fera partie de notre
devoir de mémoire. C’est s’élever contre la barbarie et défendre la Liberté
sous toutes ses formes : une liberté pour laquelle les anciens combattants ont
sacrifié leur jeunesse et une partie des Bandolais qui lui a donné la vie.
Michel Caparros a mené une carrière militaire qui l’a conduit en mission sur les
théâtres d’opération les plus importants de ces 20 dernières années : Liban,
République Centrafricaine, Tchad...
“Alors aujourd’hui, je suis reconnaissant de rendre à la Défense ce qu’elle m’a apporté
pendant toutes ces années de service. J’espère aussi communiquer à nos jeunes mon
expérience heureuse et passionnante“ Michel Caparros.
Erratum
Une erreur s’est glissée dans
l’orthographe du nom de
Christine Lentillon,
conseillère municipale de l’opposition.
[email protected]
Nous lui présentons nos excuses.
11
Agenda
MARS 2016
Jusqu’au dimanche 6 de 9h à 18h
Exposition photographique : Clothilde Ourcival
Centre culturel
Jusqu’au samedi 12
Exposition : Autour de la femme
Médiathèque
Jusqu’au dimanche 20 de 9h à 18h30
Exposition : 1er salon des arts et loisirs créatifs
Vernissage le 4 à 18h
Par l’OMCAL Centre culturel, galerie Ravaisou
Mercredi 2 - Toute la journée
Régates : Championnat CDV 83 Optimist
(dériveurs)
Par la société nautique de Bandol
Plage centrale
Jeudi 3 - 16h
Conférence : Aux origines de la révolution russe
Par Louis Beroud. Entrée : 6e
Centre culturel
Du mardi 8 au dimanche 20 de 9h à 18h30
Exposition Inner Wheel. Vernissage le 8 à 18h
Centre culturel
Mardi 8
14h Dans le cadre de la journée de la femme
Projection d’un film
Mercredi 9
16h lecture de textes et poèmes accompagnée
de l’école de musique
Centre culturel
Du jeudi 10 au dimanche 20 de 9h à 18h30
Exposition : Jean-Marc Barthalot et Alain
Thernisien. Par l’OMCAL
Galerie Ravaisou
Jeudi 10 - 17h Conférence : La vanité, le sens
de la vie. De l’antiquité à nos jours. Par Valérie
Michel-Fauré. Docteur en histoire de l’art. Par UTL
Centre culturel
Du vendredi 11 au dimanche 13
Printemps de la poésie
Par le Cercle des Auteurs Bandolais
Mardi 15
21h Théâtre : Ma belle-mère, mon ex et moi
De Bruno Druart & Erwin
Casino Partouche Bandol
Entrée : 30e
Mercredi 16 - Toute la journée
Régates : Championnat départemental UNSS
(catamarans, dériveurs)
Par la société nautique de Bandol
Plage centrale
Vendredi 18
20h30 Spectacle : Compassion
Comédie musicale. Par l’association Art en
Scène
Entrée : 15e
Théâtre Jules Verne
Samedi 19
11h30 Cérémonie patriotique
Monument aux morts
de 14h à 18h Dictée du Rotary
à partir de 10 ans à l’Etoile Bandolaise
20h Basket : Bandol / Castelnau le Lez
Entrée : 2 e. Gymnase municipal
20h45 Théâtre : Petits crimes conjugaux d’EricEmmanuel Schmitt. Par le Théâtre de l’éventail
Entrée : 10 e. Centre culturel, salle Pagnol
Samedi 19 et dimanche 20 - Toute la
journée
Régates : Championnat de Ligue PACA
catamarans
Par la société nautique de Bandol
Plage centrale
Vendredi 25
21h Soirée dansante : le tour du monde en
chansons
Par le Micro. Entrée : 18 e
Théâtre Jules Verne
Du samedi 26 au dimanche 10 avril
Le printemps des potiers : Bijou céramique
contemporain
vendredi 11
17h Conférence inaugurale
Samedi 12
14h Ateliers jeunesse
17h De l’écrit à la parole
17h45 Des rimes de Rome
18h Remise des prix du concours de poésie.
Dimanche 13
16h30 Variations poétiques
Centre culturel
Du samedi 26 au dimanche 10 avril
L’exposition
Centre culturel et galerie Ravaisou
Vernissage le 25 à 18h
samedi 26, dimanche 27 et lundi 28
Le marché des potiers et céramistes. Quai du port
Jeudi 7 et vendredi 8 avril de 14h à 17h
Apres midi découvertes
Centre culturel salle Pagnol
Samedi 9 et dimanche 10 avril de 14h à 17h
Films sur les Arts Céramiques
Centre culturel salle Pagnol
Samedi 12
9h à 19h Brocante professionnelle. Par FDA
Quai du port
20h Basket : Bandol / Cagnes sur mer
Gymnase municipal
Entrée : 2e
Dimanche 27
10h à 12h Jeu de piste pour gagner un lapin en
chocolat
14h à 18h Jeux en bois géants
Plage centrale
Dimanche 13
16h Concert chorale Etoile Bandolaise
Par le Club Kiwanis Bandol-Sanary
Entrée : 5e
Mercredi 30
15h à 17h Audition de piano des élèves de
l’école municipale de musique
Centre culturel

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