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L’EFFET DUNNING-KRUGER &
LE TRADING DES PARTICULIERS
Centre National du Trading
I. LA PSYCHOLOGIE
DE MASSE
§  La psychologie, c’est l’étude du comportement humain face à des situa9ons que lui seul peut endurer. Comprendre la psychologie d’un être humain est une chose, mais comprendre sa propre psychologie en est une autre. §  Ce pe9t exposé va vous montrer l’in9me rela9on qui existe entre l’étude de deux grands psychologues, M. Dunning et M.Kruger, et votre capacité à étudier votre psychologie dans le trading © Centre National du Trading I. LA PSYCHOLOGIE
DE MASSE
Ø  CeCe lecture consistera à vous montrer pourquoi 90% des par9culiers perdent tant d’argent, et pourquoi, après des périodes d’euphorie ou de dépression, votre trading souffrira d’autant plus tant que vous n’en 9rerez pas les leçons. © Centre National du Trading I. LA PSYCHOLOGIE
DE MASSE
§  L’effet Dunning-­‐Kruger, c’est tout simplement un biais cogni9f dans lequel les personnes dont le niveau est le moins élevé pensent que leurs ap9tudes sont bien supérieures à ce qu’elles sont réellement. §  En fait, les deux psychologues ont décelé une inap9tude métacogni9ve à reconnaître le réel niveau des personnes dont le niveau est justement très faible, d’où ce biais cogni9f dont je vous ai parlé plus haut © Centre National du Trading I. LA PSYCHOLOGIE
DE MASSE
§  Des recherches encore plus poussées ont montré également que les personnes d’un très haut niveau ont tendance à faire le contraire de ceux qui ont un niveau plus faible : ils sous-­‐es9ment leurs capacités, alors qu’ils peuvent faire bien mieux que ce qu’ils pensent réellement faire. §  Pour ces mêmes personnes, ce biais cogni9f que l’on peut penser posi9f comporte cependant un énorme défaut : ils pensent que tout ce qui est facile pour eux l’est également pour les autres. © Centre National du Trading I. LA PSYCHOLOGIE
DE MASSE
ü  En résumé, les moins aptes ont l’illusion de pouvoir faire mieux, et les plus aptes ont une mauvaise concep9on de leurs réelles ap9tudes. © Centre National du Trading II. UN BIAIS COGNITIF À
DÉVELOPPER
Pour développer ces deux aspects cogni9fs, voici en détail ce que sont capables de faire ou ne pas faire les personnes d’un faible niveau: §  Ces gens là ne reconnaissent pas manquer de niveau §  Ils ne savent pas à quel point ils sont incapables §  Ils ne voient pas les ap9tudes des autres §  Ne reconnaissent que leur manque de niveau que si on les entraîne à y parvenir. © Centre National du Trading II. UN BIAIS COGNITIF À
DÉVELOPPER
Pour les personnes de très haut niveau : §  Ils ne voient pas à quel point ils sont capables de faire des tâches de haut niveau §  Se sous-­‐es9ment très souvent, d’où un biais cogni9f néga9f §  Pensent que tout le monde est capable de faire ce qu’ils font §  Ne voient qu’ils sont de très haut niveau quand ils doivent former des personnes de plus faible niveau. © Centre National du Trading II. UN BIAIS COGNITIF À
DÉVELOPPER
Donc, plus le niveau est faible, plus on se sures9me. Plus le niveau est elevé, plus on se sous-­‐es9me. © Centre National du Trading III. LE TRADING : PLUTÔT
PSYCHOLOGIQUE QUE TECHNIQUE ?
EN TRADING, IL Y A PLUSIEURS PHASES DANS LESQUELLES LE PARTICULIER VA FORCÉMENT PASSER. © Centre National du Trading III. LE TRADING : PLUTÔT
PSYCHOLOGIQUE QUE TECHNIQUE ?
§  LA PHASE D’APPRENTISSAGE : Ø  La phase d’appren9ssage est souvent la phase à ne pas négliger, car c’est par ceCe phase d’appren9ssage que le par9culier lambda risque de développer de mauvais réflexes. Ø  Cela aura des conséquences sur tout le parcours sur les marchés financier de ce même par9culier. Comme pour toute chose, les bons réflexes sont à prendre dès le début. © Centre National du Trading III. LE TRADING : PLUTÔT
PSYCHOLOGIQUE QUE TECHNIQUE ?
Ø  Au niveau du contenu de l’appren9ssage, celui qui se lance en bourse en autodidacte va connaître une phase d’intéressement, dans laquelle il va essayer de tout apprendre sur la structure des ac9fs, les ac9fs, les sites internet pour bien comprendre la bourse. Ø  Eventuellement, le choix d’un broker, les termes financiers, les news économiques, les bougies japonaises, etc. et tout cela il va essayer de l’apprendre le plus rapidement possible. © Centre National du Trading III. LE TRADING : PLUTÔT
PSYCHOLOGIQUE QUE TECHNIQUE ?
§  LA PHASE DE LANCEMENT : o  Le profil prudent : Ø  Souvent ce genre de personnes là va commencer par un compte de démonstra9on, avec dessus un capital qu’ils pensent inves9r. Par exemple, si ce par9culier sait qu’il va inves9r 2000€, alors il fera un compte démo de 2000€ pour voir comment va fluctuer son argent sur les marchés financiers. © Centre National du Trading III. LE TRADING : PLUTÔT
PSYCHOLOGIQUE QUE TECHNIQUE ?
Ø  Après une phase de démonstra9on qui peut aller jusqu’à deux ans pour certains, ces personnes ouvrent un compte réel quand ils ont vu que sur la démo ils gagnaient de l’argent. Ø  Et quand ils passent en réel avec autant de temps passés sur la démo, on sait ce qu’il se passe. © Centre National du Trading III. LE TRADING : PLUTÔT
PSYCHOLOGIQUE QUE TECHNIQUE ?
§  LA PHASE DE LANCEMENT : o  Le profil téméraire : Ø  Il est aux an9podes de ce que ferait le prudent : soit il commence avec un compte démo dont le capital n’est pas adapté à ce qu’il veut réellement inves9r et au bout de quelques jours il se lasse et passe en réel, soit il commence directement en réel sans même avoir testé les produits financiers qu’il a étudié lors de sa phase d’appren9ssage. © Centre National du Trading III. LE TRADING : PLUTÔT
PSYCHOLOGIQUE QUE TECHNIQUE ?
Ø  Mais qu’il soit prudent ou téméraire, le par9culier cramera à tous les coups son premier compte réel, quelque soit le montant inves9 (et pour certains, c’est même de l’argent qu’ils ne peuvent pas se perme;re de perdre en plus de cela). © Centre National du Trading III. LE TRADING : PLUTÔT
PSYCHOLOGIQUE QUE TECHNIQUE ?
§  LA PHASE DE CONSTRUCTION DE SON TRADING : Ø  C’est un cap difficile à aCeindre parce qu’il implique souvent une remise en cause de son trading, et un certain travail psychologique a déjà été fait. Le par9culier qui arrive dans ceCe phase de construc9on est déjà poten9ellement un par9culier qui fait monter considérablement son taux de réussite. En outre, il apprendra durant ceCe phase : © Centre National du Trading III. LE TRADING : PLUTÔT
PSYCHOLOGIQUE QUE TECHNIQUE ?
o  à se connaître face à un écran : les émo9ons (ex. la peur, l’euphorie, l’hésita9on) o  à créer une stratégie de trading certes pas forcément gagnante, mais au moins, une vraie stratégie de trading sera établie à ce moment là o  à prendre le trading non plus pour un jeu d’argent, mais bien une profession o  à reconnaître que le trading est tout sauf une ac9vité facile. © Centre National du Trading III. LE TRADING : PLUTÔT
PSYCHOLOGIQUE QUE TECHNIQUE ?
Ø  CeCe phase de construc9on est donc une réelle professionnalisa9on du trading, et le par9culier a déjà les clés pour réussir, néanmoins avec d’énormes défauts : les mauvais réflexes appris durant la phase d’appren9ssage et ces mauvais réflexes peuvent être un levier excessif, une mauvaise prise d’informa9on, une trop grande écoute des forums, etc. Ø  Donc, malgré avoir pris de bonnes habitudes, notre par9culier veut toujours penser à l’argent facile et peinard, celui qui est pris dans le canapé avec le smartphone devant la télé, etc. © Centre National du Trading III. LE TRADING : PLUTÔT
PSYCHOLOGIQUE QUE TECHNIQUE ?
§  LA PHASE DE CONSOLIDATION ET FINALISATION DE SON TRADING : Ø  C’est dans ceCe dernière étape que le par9culier aura corrigé tous ses mauvais réflexes et défauts latents. Une fois les bonnes résolu9ons prises, le trader peut considérer soi-­‐même comme faisant par9e des 10% des traders gagnants ! © Centre National du Trading IV. L’EFFET DUNNING-KRUGER
ET LES PERTES DU PARTICULIER
Le trading est très psychologique comme vous avez pu le voir là-­‐haut, et nous allons voir en quoi l’effet Dunning-­‐Kruger est néfaste sur les capacités du trader par9culier à réussir dans ce milieu très difficile. © Centre National du Trading IV. L’EFFET DUNNING-KRUGER
ET LES PERTES DU PARTICULIER
§  LE TRADING, UNE ACTIVITÉ TROP FACILE Ø  Quand le par9culier commence son parcours dans les marchés financiers, il a tendance à trouver que le trading c’est de l’argent facile. Ah, cela correspond exactement à ce que l’effet Dunning-­‐
Kruger explique quand une personne dont le niveau est très faible a une sures9me de ses capacités réelles. © Centre National du Trading IV. L’EFFET DUNNING-KRUGER
ET LES PERTES DU PARTICULIER
§  LE TRADING, UNE ACTIVITÉ TROP FACILE Ø  C’est tout cela dans le trading du par9culier, énormément de personnes ont ce biais cogni9f dont je vous parle. Ø  Et très souvent aussi, les formateurs sont ciblés de manière excessive car il est difficile pour ce genre de personnes dont le trading est pour eux une ac9vité facile, de reconnaître que les formateurs et les professionnels dans les banques ont un niveau qui leur permet justement de former de nouveaux traders performants. © Centre National du Trading IV. L’EFFET DUNNING-KRUGER
ET LES PERTES DU PARTICULIER
§  LE TRADING, UNE ACTIVITÉ TROP FACILE Ø  Ce biais cogni9f est tout à fait normal puisque le par9culier qui se lance dans le trading est aeré par cet argent soi-­‐disant facile. Et d’ailleurs même la publicité des brokers font appel à un marke9ng fortement axé sur ce biais cogni9f reconnu. © Centre National du Trading IV. L’EFFET DUNNING-KRUGER
ET LES PERTES DU PARTICULIER
§  LE TRADING, UNE ACTIVITÉ TROP FACILE Ø  Les brokers les plus agressifs vont avoir des coups de pub du style « gagnez 720 € en 10 minutes » « Devenez trader en 1 jour » etc. Ø  Mais sachez que si cet argent était soi-­‐disant facile, alors tout le monde serait riche. Et souvent qui dit grosse somme d’argent gagnée avec peu d’argent, dit levier, et qui dit levier dit grosses pertes. © Centre National du Trading IV. L’EFFET DUNNING-KRUGER
ET LES PERTES DU PARTICULIER
§  LE TRADING, UNE ACTIVITÉ QUI DEMANDE BEAUCOUP D’EFFORTS: Ø  Là, on aCaque directement un préjugé sur ceCe ac9vité : le trading, faut-­‐il vraiment travailler dur pour y arriver ? Impossible dira-­‐t-­‐on. Et pourtant, c’est vrai, il faut travailler durement pour pouvoir réussir. Ø  Beaucoup vont meCre l’accent sur l’aspect technique et stratégique alors qu’il faut plutôt travailler sa psychologie. © Centre National du Trading IV. L’EFFET DUNNING-KRUGER
ET LES PERTES DU PARTICULIER
§  LE TRADING, UNE ACTIVITÉ QUI DEMANDE BEAUCOUP D’EFFORTS: Ø  En fait, travailler et faire des efforts fait très peur au par9culier, car il verra sans nul doute qu’au moment où il commencera a faire ses efforts, il se rendra compte en même temps que ses lacunes sont énormes et bien plus étendues que ce qu’il avait pensé. © Centre National du Trading IV. L’EFFET DUNNING-KRUGER
ET LES PERTES DU PARTICULIER
§  LE TRADING, UNE ACTIVITÉ QUI DEMANDE BEAUCOUP D’EFFORTS: Ø  Le passage au travail implique un fort biais néga9f puisque l’on passe d’un par9culier euphorique, pensant tout savoir et pensant faire de l’argent facile à un par9culier qui va se rendre compte à quel point ses lacunes sont énormes et qu’il doit travailler pour parvenir au succès. Ø  On peut dès lors se poser la ques9on suivante : quel est le signe qui montre que mon travail a commencé à payer ? © Centre National du Trading IV. L’EFFET DUNNING-KRUGER
ET LES PERTES DU PARTICULIER
§  LE TRADING, UNE ACTIVITÉ QUI DEMANDE BEAUCOUP D’EFFORTS: Ø  Le travail commence à payer quand les objec9fs de gains sont maîtrisés : beaucoup vont vous dire qu’avec 1000€ ils peuvent 9rer 500€ par mois, on en entend beaucoup mais il y a peu de track records qui le prouvent. Quand vous vous direz, oui, avec 1000€ je peux espérer gagner au maximum 50€ par mois avec une perte maximum de 100€ sur ce capital, et surtout si le risque est géré, alors là, oui, on pourra parler de travail et d’efforts. © Centre National du Trading IV. L’EFFET DUNNING-KRUGER
ET LES PERTES DU PARTICULIER
§  LE TRADING, UNE ACTIVITÉ QUI DEMANDE BEAUCOUP D’EFFORTS: Ø  Souvent, une mauvaise percep9on de ses objec9fs vont forcer le par9culier à travailler avec énormément de levier, ce qui veut dire stress et surtout grosses pertes. © Centre National du Trading IV. L’EFFET DUNNING-KRUGER
ET LES PERTES DU PARTICULIER
§  POURQUOI FAIRE SOI-­‐MÊME QUAND ON PEUT COPIER LES AUTRES? Ø  Le trading sur les CFDs s’est vraiment popularisé à par9r de 2008, la précédente crise en quelques sortes. Les CFDs existent depuis les années 90 mais c’est grâce à l’avènement d’internet qu’une mul9tude de brokers ont commencé à fleurir dans le marché du trading en ligne. Ø  Les CFDs classiques sont bien dans la mesure où même les par9culiers ayant peu de moyens peuvent se servir du levier pour faire fruc9fier leur capital, mais la nouvelle tendance récente est au trading social. © Centre National du Trading IV. L’EFFET DUNNING-KRUGER
ET LES PERTES DU PARTICULIER
§  POURQUOI FAIRE SOI-­‐MÊME QUAND ON PEUT COPIER LES AUTRES? Ø  Le trading social, un peu comme eToro ou Zulutrade, permet au par9culier d’indexer une somme d’argent sur une stratégie d’un robot ou d’une personne réelle pour pouvoir trader sans passer par la case stress et appren9ssage. © Centre National du Trading IV. L’EFFET DUNNING-KRUGER
ET LES PERTES DU PARTICULIER
§  POURQUOI FAIRE SOI-­‐MÊME QUAND ON PEUT COPIER LES AUTRES? Ø  L’effet Dunning-­‐Kruger est omniprésent dans ce milieu, car les par9culiers ayant un très faible niveau ne savent absolument pas quels sont les paramètres qui prouvent que les traders qu’ils copient ont le niveau requis pour la sauvegarde du capital. © Centre National du Trading IV. L’EFFET DUNNING-KRUGER
ET LES PERTES DU PARTICULIER
§  POURQUOI FAIRE SOI-­‐MÊME QUAND ON PEUT COPIER LES AUTRES? Ø  En meCant à part les comptes démo qui pullulent sur ces sites internet, le par9culier observe d’abord s’il peut gagner de l’argent rapidement et en grande quan9té : ils regardent donc le profit en pourcentage et la durée du track record. Ø  Et c’est garan9, le par9culier choisira une stratégie qui fait 150% en 1 semaine plutôt qu’une autre qui fait 20% par an et qui a 5 ans de track record posi9f. Pourquoi ? Encore ceCe histoire d’argent facile… © Centre National du Trading IV. L’EFFET DUNNING-KRUGER
ET LES PERTES DU PARTICULIER
§  POURQUOI FAIRE SOI-­‐MÊME QUAND ON PEUT COPIER LES AUTRES? Ø  En réalité, le paramètre le plus important à observer c’est le DrawDown maximal, un indicateur… de ges9on de risque ! Ø  Plutôt que de voir combien d’argent je peux gagner avec telle ou telle stratégie, il faut se dire, combien d’argent je risque de perdre en suivant telle ou telle stratégie ? © Centre National du Trading IV. L’EFFET DUNNING-KRUGER
ET LES PERTES DU PARTICULIER
§  POURQUOI FAIRE SOI-­‐MÊME QUAND ON PEUT COPIER LES AUTRES? Ø  Le risque, méconnu par la plupart des par9culiers tout simplement parce que le risque n’est géré que par des personnes de haut niveau. Ø  Et ça, le par9culier tout en bas de l’échelle a du mal à comprendre puisqu’il ne reconnaît pas ceCe compétence. © Centre National du Trading IV. L’EFFET DUNNING-KRUGER
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§  LE TRADING, UNE HISTOIRE D’EXPÉRIENCE ? Ø  Si certains vont meCre en avant qu’ils gagnent de l’argent facilement, d’autres vont meCre en avant leur expérience dans le milieu : « Oui, ça fait 10 ans que je fais du trading donc forcément je gagne bien ma vie », vrai ou faux ? © Centre National du Trading IV. L’EFFET DUNNING-KRUGER
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§  LE TRADING, UNE HISTOIRE D’EXPÉRIENCE ? Ø  Faux. Si l’effet Dunning-­‐Kruger a réussi à meCre en exergue le fait que les par9culiers dont le niveau est faible se sures9ment, il a réussi également à meCre en avant le fait que les par9culiers dont le niveau est très élevé se sous-­‐es9ment d’autant plus. Ø  Je vais vous raconter une pe9te histoire et certains d’entre vous vont probablement se reconnaître là-­‐dedans. © Centre National du Trading IV. L’EFFET DUNNING-KRUGER
ET LES PERTES DU PARTICULIER
§  LE TRADING, UNE HISTOIRE D’EXPÉRIENCE ? Ø  « 15 ans que je trade, et ce ma9n j’ai regardé tous mes graphiques, le Dax va monter, le Cac va monter et il existe un pe9t risque sur le S&P 500. Les news sont au top, et mon biais posi9f sera celui que je traderai pour ceCe journée. © Centre National du Trading IV. L’EFFET DUNNING-KRUGER
ET LES PERTES DU PARTICULIER
§  LE TRADING, UNE HISTOIRE D’EXPÉRIENCE ? Ø  A 8h00, les indices ouvrent, je suis au taquet, prêt à faire mes 300 points car j’ai analysé que le Dax montera de 300 points aujourd’hui, en tapant la résistance n°2 que j’ai tracé ici. Le marché ouvre en gap baissier, je prends donc une posi9on à l’achat pour d’abord combler le gap. Ø  A 12h00, le gap n’est toujours pas comblé, le marché semble plafonner, ça ne va pas comme je le souhaite, mes posi9ons sont en gain, je garde car je veux que ce gap casse, je l’ai analysé comme tel. © Centre National du Trading IV. L’EFFET DUNNING-KRUGER
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§  LE TRADING, UNE HISTOIRE D’EXPÉRIENCE ? Ø  A 15h35, les Etats-­‐Unis ouvrent sur une note pessimiste, j’ai coupé toutes mes posi9ons en perte, je ferme la plateforme et à demain. Ø  A 22h00, j’ouvre la plateforme, je suis surpris, mon gap a bien été cassé à la hausse, et il y a eu un sacré rallye, dommage l’analyse était bonne, mais je n’étais pas dans le trade ou du moins, je l’ai coupé trop tot ». © Centre National du Trading IV. L’EFFET DUNNING-KRUGER
ET LES PERTES DU PARTICULIER
§  LE TRADING, UNE HISTOIRE D’EXPÉRIENCE ? q Vous vous reconnaissez là-­‐dedans ? Normal, en réalité, si vous vous reconnaissez dans ceCe pe9te histoire, c’est que vous avez le niveau. © Centre National du Trading IV. L’EFFET DUNNING-KRUGER
ET LES PERTES DU PARTICULIER
§  LE TRADING, UNE HISTOIRE D’EXPÉRIENCE ? Ø  L’effet Dunning-­‐Kruger vous aura tout simplement eu : vous vous êtes sous-­‐es9més, vous avez sous-­‐es9mé votre capacité d’analyse qui pourtant était plus que bonne et à la fin quand le marché à commencé a pousser les acheteurs, vous vous êtes remis en cause alors que vous é9ez haussier toute la journée. © Centre National du Trading IV. L’EFFET DUNNING-KRUGER
ET LES PERTES DU PARTICULIER
§  LE TRADING, UNE HISTOIRE D’EXPÉRIENCE ? Ø  L’effet Dunning-­‐Kruger vous aura tout simplement eu : vous vous êtes sous-­‐es9més, vous avez sous-­‐es9mé votre capacité d’analyse qui pourtant était plus que bonne et à la fin quand le marché à commencé a pousser les acheteurs, vous vous êtes remis en cause alors que vous é9ez haussier toute la journée. © Centre National du Trading IV. L’EFFET DUNNING-KRUGER
ET LES PERTES DU PARTICULIER
§  LE TRADING, UNE HISTOIRE D’EXPÉRIENCE ? Ø  Cet effet de Dunning-­‐Kruger est comme vous le voyez, omniprésent. Il faut combaCre cet effet, aussi bien pour les par9culiers débutants, qui voient dans le trading une ac9vité lucra9ve facile et abordable, mais aussi bien pour le par9culier semi-­‐pro qui voit dans sa stratégie et sa manière de faire, un manque de confiance en soi. © Centre National du Trading IV. L’EFFET DUNNING-KRUGER
ET LES PERTES DU PARTICULIER
§  EN RÉSUMÉ : Pourquoi j’explique les pertes des par9culiers avec l’effet Dunning-­‐Kruger ? Tout simplement parce que c’est cet effet là qu’il faut combaCre : o  Débutants, apprenez à voir votre niveau réel et acceptez que d’autres aient des compétences et votre trading sera meilleur o  Semi-­‐pro et pros, apprenez à avoir confiance en votre système de trading, et vous verrez que votre trading sera d’autant plus produc9f ! © Centre National du Trading