AG 2004 compte-rendu (pdf - 73Ko)
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Compte Rendu de l'Assemblée Générale de l'OCCE 92 le mercredi 3 mars 2004 Une première convocation a été faite le mardi 10 février 2004 au Siège de l’OCCE à Montrouge. En l’absence de quorum, elle n’a pu délibérer valablement. En conséquence, le Président l’a reconvoquée le mercredi 3 mars 2004 Présents : Invités : M. Jean Pommier, ancien membre du C.A. de l'OCCE 92 M. Thanh Nguyen Khac comptable de l’association M. Gilbert Gaussens représentant les DDEN Mme De Pablo représentant la FCPE M. Jacquemart représentant la PEEP M. Robert Rio représentant la Bred/Casden/ Banque Populaire Mandataires et/ou représentants des coopératives : Françoise Carré E.M.Pro. Suresnes Jean-François Rayjal E.M.Pro. Suresnes Dominique Mercier Collège Guy Môquet Gennevilliers Maryvonne Vallée Ecole Elémentaire Jules Verne, Châtenay-Malabry Anne-Marie Dorfin Ecole Elémentaire Jules Verne, Châtenay-Malabry Nicole Briand Ecole Elémentaire Jules Verne, Châtenay-Malabry Christiane Maulion Ecole Elémentaire Aulagnier, Asnières Yves-Marie Acquier Ecole Elémentaire Jacques Decour B, Nanterre Monique Guillouard Ecole Elémentaire Paris, Boulogne-Billancourt Jacky Barcat Ecole Elémentaire Paul Bert A, Bois-Colombes Henry Nahon Ecole Elémentaire Voltaire, La Garenne-Colombes Patricia Sigrist Ecole Elémentaire Fond de la Noue B, Villeneuve Guy Chaumereuil Ecole Elémentaire Saussaye A, Neuilly Evelyne Gluszek Ecole Elémentaire Claude Debussy, Meudon-la-Forêt Anne-Marie Ho Ecole Elémentaire Claude Debussy, Meudon-la-Forêt Roland Bréant Ecole Elémentaire Blanguernon, Antony Régis Autié Ecole Elémentaire Blanguernon, Antony Dominique Perié Ecole Elémentaire Max Fourestier, Vanves Joëlle Monmejean Ecole Elémentaire Tuck Stell B, Rueil-Malmaison Elodie Ronsse Collège Verhaeren, Saint-Cloud Christine Quidu Ecole Elémentaire La Fontaine, Issy-les-Moulineaux Philippe Dorme Collège Romain Rolland, Le Plessis Robinson Membres du Conseil d'Administration de l'OCCE 92 : Jean-Claude Mitéran Président Gérard Gay Vice Président Daniel Grandamme Trésorier et Mandataire départemental Ariane Pasquier Secrétaire Générale Patrick Magnier Secrétaire Général adjoint Nicole Merdrignac Jean-Pierre Devaux Jean-Pierre Labarre Pierre Appy Nicole Rosso Les travaux de l'Assemblée Générale commencent à 9 heures 15. Présidence : M. Gérard Gay M. Gay remercie Mme Quidu de nous accueillir dans son école. Il excuse M. Sivirine, Inspecteur d’Académie DSDEN, M. Jean-François Vincent Président National de l’OCCE, M. Sévère IEN de la 29e circonscription, Mme Lefèvre, IEN de la 2e circonscription, Mme Sberro, IEN de la 11e circonscription, M. Caillabet IEN de la 19e circonscription, ancien administrateur, Mme Bernardini, Mandataire de l’école A. France, Issy-les-Moulineaux, Mme Colette Genet M. JeanMarie Calmels, Mme Marie-Claude Llense, membres du Conseil d’Administration. Désignation de deux assesseurs : Mme Nicole Rosso, Mme Christine Quidu. Secrétaires de séances : Mmes Frédérique Perrié, Christine Quidu, M. Patrick Magnier. Ouverture des travaux par le Président, Jean-Claude Mitéran. Chers amis coopérateurs, Notre rencontre de ce jour revêt un caractère particulier car ce sont deux assemblées générales qui vont ici se succéder et je remercie Madame la Directrice de l'école La FONTAINE de bien vouloir nous accueillir. La seconde de ces réunions est une "Assemblée générale extraordinaire". La procédure réglementaire impose, en effet, lorsqu'il s'agit d'une modification des Statuts, de tenir une session particulière, avec ce seul point à l'ordre du jour. Je m'en expliquerai tout-à-l'heure, à l'ouverture de cette Assemblée extraordinaire à laquelle j'attends votre participation. Il s'agit, pour l'instant, de l'Assemblée générale ordinaire qui n'a pu se tenir le 10 février pour raison de quorum insuffisant. Nous vous proposons donc, aujourd'hui, entre autres et réglementairement, d'entendre et d'apprécier les différents rapports : d'activité, moral, financier, qui reflètent la vie de notre Association pour l'année écoulée, puis d'étudier le principe et la mise en œuvre d'une mutualisation des comptes. Mais, avant d'ouvrir l'ordre du jour, et parce que notre mission est trop souvent dénaturée, à tout le moins ignorée, je voudrais rappeler que la Charte de la Coopération à l'école, préparée après étude, par le Conseil National et ratifiée en Assemblée générale rappelle les fondements de notre engagement. Je vous en livre ici un extrait : L'organisation coopérative des apprentissages prend appui sur : • Un Projet coopératif, élaboré avec les élèves, pour répondre à la question : "Comment allons nous vivre, travailler et apprendre ensemble ?" • Un conseil de coopérative, lieu de parole, structure de gestion, instance de décision, d'évaluation et de régulation. • La mise en place de groupes modulables favorisant l'individuation, la socialisation, l'expression personnelle, la communication et la réalisation collective de projets. • Des enseignants garants des objectifs éducatifs. L'ECOLE PEUT AINSI DEVENIR, POUR ET AVEC LES ELEVES, UN LIEU DE VIE DEMOCRATIQUE OU CHACUN POURRA S'EPANOUIR, APPRENDRE, SE FORMER ET REUSSIR. Et je terminerai en citant JEAN DE SAINT-AUBERT qui écrivait, en 1955, dans son "Guide officiel de la coopération scolaire" : "Que les éducateurs y prennent garde et veuillent bien mesurer leurs responsabilités. On n'a pas le droit de tromper les enfants et les familles en donnant le nom de "coopérative" à des activités qui ne correspondent, ni de près ni de loin, aux critères de l'expérience coopérative, parfaitement définie dans son esprit, dans ses moyens et dans ses buts." Compte-rendu A.G. OCCE 92 du 3 mars 2004 Page 2/11 Adoption du compte-rendu de l'Assemblée Générale du 5 mars 2003 : Le compte-rendu est adopté à l’unanimité. Compte-rendu d’activités du 1er septembre 2002 au 31 août 2003 Après la présentation de celui-ci par Ariane Pasquier, le Président de séance demande aux participants de faire leurs remarques. M. Jacquemart : En quoi consiste l’opération « étamine » ? Nicole Rosso : Il s’agit d’une opération nationale de l’OCCE relayée par le département des Hauts-deSeine et qui consiste à envoyer les livres écrits coopérativement par des « Classes Auteurs » à des classes « Comités de lecture » qui en font la critique positive. Ce n’est pas un concours, juste un échange qui donne lieu à des rassemblements d’enfants par région. Cette année, il y aura trois rassemblements : Gap, Cergy-Saint-Christophe et Belfort. Régis Autié : En quoi consistent plus précisément les « nombreux échanges positifs » avec les parents d’élèves dont vous nous avez parlé ? Ariane Pasquier : Il s’agit de demandes d’informations générales sur le fonctionnement des coopératives, émanant de représentants de parents élus, par téléphone ou par courrier ; d’interventions auprès de Conseils de Maîtres à propos de la coopérative auxquels sont conviés des parents élus ou de demandes d’informations dans le cas particulier du suivi de dossiers d’écoles dont les coopératives ont connu des dysfonctionnements notoires. Mme De Pablo : Comment peut-on s’assurer que l’argent des coopératives est utilisé dans les écoles conformément à l’objet de l’association et non comme substitution aux insuffisances de certains budgets municipaux ? Jean-Claude Mitéran rappelle les fondements de l’OCCE quant à l’utilisation des fonds. Il rappelle également la nécessaire et régulière information des parents d’élèves dans les écoles. Daniel Grandamme : Les jeunes collègues sortis de l’IUFM ne sont pas formés sur les coopératives. Ils sont souvent informés dans les écoles, sur le terrain, par des collègues plus anciens. Certains d’entre eux n’ont aucune idée de l’utilisation de l’argent de la coopérative dans les écoles. Régis Autié : la consultation des familles n’est pas toujours aisée dans les écoles. Il y a peu d’écoles qui fonctionnent avec les parents pour l’utilisation réelle et continuelle de la coopérative. Jean-Claude Mitéran : Les familles ont essentiellement un rôle consultatif. Lorsqu’un projet demande un engagement financier important, ils doivent être consultés avant toute prise de décision. Il serait en effet anormal de les mettre devant le fait accompli, à plus forte raison s’ils sont sollicités financièrement. Pour ce qui est de la transparence des comptes, il est très souhaitable qu’un représentant des parents d’élèves fasse partie de la Commission statutaire de Contrôle des Comptes qui à la fin de chaque exercice comptable, donne quitus aux Mandataires pour la gestion de la coopérative. M. Dorme : Je suis Professeur de collège. Dans mon établissement, aucun parent ne manifeste d’intérêt pour les activités du Foyer ni pour le contrôle de ses comptes. Quels moyens avons-nous lorsqu’un responsable administratif utilise les fonds du Foyer pour compléter des budgets qui n’ont rien à voir avec le Foyer ? Jean-Claude Mitéran : On peut être clairs, nets, persuasifs, mais on ne peut pas obliger les parents à s’investir dans des actions qui empiètent sur leur temps personnel. Pour ce qui est des dérives dans l’utilisation des fonds des foyers, le Mandataire de la coopérative est responsable du bon emploi des sommes. Un numéro spécial second degré a été envoyé dans tous les collèges affiliés à l’OCCE qui aborde le sujet de la gestion financière. Régis Autié : Où en est le problème des collègues piégés par un service minitel ? Qui paiera les charges occasionnées, le collègue ou l’OCCE ? Gérard Gay : Les collègues se sont inscrits en toute bonne foi. Ils n’ont pas pensé que cela allait être payant. Il n’y a pas eu d’engagement de dépense. L’OCCE ne peut prendre cela en charge. Jean-Claude Mitéran : La préoccupation de l’OCCE est avant tout pédagogique. Depuis des années, nous cherchons à proposer des formations aux enseignants. Notamment dans le cadre de l’IUFM. Pour la première fois cette année, nous avons pu mettre en place une formation dans le cadre du Plan départemental de formation continue des enseignants du premier degré. Après les remarques et questions relatives au compte-rendu d’activités, celui-ci est proposé au vote. Il est adopté à l’unanimité. Compte-rendu A.G. OCCE 92 du 3 mars 2004 Page 3/11 Compte-rendu financier du 1er septembre 2002 au 31 août 2003 Après la présentation de celui-ci par Daniel Grandamme, le Président de séance demande aux participants de faire leurs remarques. A quoi correspond la dotation de 5 000 euros en ligne 68 du compte de charges ? Cette somme correspond à une provision pour une coopérative dont un Mandataire, qui n’est plus en poste dans l’établissement actuellement, a contracté un leasing pour l’acquisition d’un photocopieur. La coopérative n’a pas les moyens de payer les mensualités et le photocopieur ne fonctionne plus depuis longtemps. Mais les impayés s’accumulent et aucune solution ne semble pouvoir être trouvée. l’OCCE 92 a contacté un avocat et sur ses conseils et ceux du Commissaire aux Comptes, cette somme a été provisionnée pour répondre à une éventuelle décision de justice contraignant l’OCCE à rembourser les impayés. M. Jacquemart : A quoi correspondent les cotisations ligne 628110 ? Jean-Claude Mitéran : Il s’agit de la part payée par l’association départementale à la Fédération nationale de l’OCCE. Il y a sur ce mot un abus de vocabulaire. Le mot cotisation devrait être réservé à la cotisation que l’école affiliée paie à l’association départementale et répercuté par nous vers le siège national. Les écoles elles ne perçoivent pas de cotisations à proprement parler, mais elles bénéficient de dons des parents pour financer leurs projets. A quoi correspond la ligne 758100 CNASEA ? L’association départementale a embauché en octobre 2002 M. Nguyen Khac comme comptable à temps partiel. Son embauche s’est fait dans le cadre d’un emploi aidé par l’Etat : le Contrat Emploi Solidarité, pour lequel une partie des charges salariales est prise en charge par un organisme le CNASEA et donne lieu à des remboursements à l’association. Après les remarques et questions relatives au compte-rendu financier, celui-ci est proposé au vote. Il est adopté à l’unanimité. Affectation du résultat L’assemblée se prononce à l’unanimité pour une affectation du résultat au fonds associatif. Bilan du siège. Après sa présentation par Daniel Grandamme, le bilan du siège est soumis au vote. Il est adopté à l’unanimité. Lecture du rapport du Commissaire aux comptes par Dominique Mercier. Le rapport du commissaire aux comptes fait état des mêmes observations que l’an dernier, c’est-à-dire, la difficulté de certifier les comptes consolidés. Projet de budget pour 2003-2004 Après sa présentation par Daniel Grandamme, le projet de budget est soumis au vote. Il est adopté à l’unanimité. Cotisation 2003/2004 Daniel Grandamme propose une augmentation de la cotisation de 0,13 euros, la faisant passer de 0,87 à 1 euro. La baisse de la subvention octroyée par l’Etat à la Fédération nationale a contraint cette dernière à proposer en Assemblée Générale nationale une augmentation de 11 centimes d’euros de la cotisation demandée aux associations départementales, faisant passer celle-ci de 0,41 à 0,52 euros par coopérateur. Cette augmentation importante ayant été adoptée, l’OCCE 92 doit la répercuter sur le montant de la cotisation départementale. Régis Autié : La cotisation est déjà perçue comme très chère par les écoles. Daniel Grandamme : C’est pourquoi, sans anticiper sur le point suivant, nous proposons la mise en place de la mutualisation des comptes qui devrait permettre d’atténuer la hausse du montant de la cotisation. Compte-rendu A.G. OCCE 92 du 3 mars 2004 Page 4/11 Christiane Maulion : Dans le département, il y a des écoles « riches » et des écoles « pauvres ». Ne peuton proposer une cotisation à montant variable ou bien organiser une solidarité des riches envers les pauvres ? Gérard Gay : la loi 1901 nous impose un montant de cotisation unique pour tous les adhérents. Pierre Appy : La vie associative en France est subventionnée à 80% par des subventions nationales régionales ou départementales. Elle est forte et fragile à la fois. Forte, parce que bien implantée dans la société française, riche de sa diversité et indispensable à la vie sociale, mais fragile, car du jour au lendemain, si un robinet se ferme, des centaines d’associations peuvent disparaître. Les plus fragiles sont les associations dont les subventions constituent la partie la plus importante de leur budget, et ce ne sont pas nécessairement les plus petites. L’OCCE, inquiète de l’évolution politique de ces derniers temps, ne veut pas prendre le risque d’avoir à réduire son activité pour l’adapter au montant des subventions que la générosité publique lui alloue. La hausse de la cotisation nationale s’explique par la volonté de s’affranchir financièrement de la bonne volonté publique et des variations du montant de la subvention nationale, et acquérir ainsi une indépendance vis-à-vis de l’institution elle-même. Indépendance qui lui permettra ainsi de poursuivre contre vents et marées son œuvre fondamentale qui est de promouvoir et surtout développer une véritable éducation à la citoyenneté, ainsi qu’une pédagogie plus coopérative. Nicole Merdrignac : exprime son indignation devant la réaction de certains collègues d’écoles favorisées qui, utilisant l’OCCE pour le seul intérêt de leur établissement, se plaignent du montant élevé des cotisations ou des obligations de transparence comptable que l’on essaie de mettre en place. Ils oublient qu’adhérer à une association, c’est aussi en adopter les valeurs comme la solidarité des mieux nantis envers les plus démunis, la coopération dans l’école et entre les écoles. L’augmentation de la cotisation à 1 euro proposée au vote est adoptée à l’unanimité moins deux abstentions. Mutualisation des comptes Présentation du projet par Daniel Grandamme et Robert Rio. L’OCCE 92 propose à cette Assemblée Générale la mutualisation des comptes des coopératives du département. Il s’agit d’une opération à laquelle nous réfléchissons depuis longtemps. Nous avons déjà fait une tentative avec le Crédit Mutuel, basée sur le volontariat, qui n’a pas donné les résultats escomptés. Nous avons également étudié la possibilité de mutualiser les comptes avec la Poste, qui propose une solution appelée Trésoft, dont l'inconvénient majeur consiste dans le fait que le solde réel du compte de la coopérative n’apparaît pas sur les relevés, ce qui pose des problèmes aux Mandataires dans les départements qui ont adopté cette solution. La Poste demande également des frais de tenue de compte élevés et nous avons toujours des problèmes avec leurs services financiers pour les changements de Mandataires ou les clôtures de comptes demandées et non effectuées. Les raisons qui nous ont amené à choisir une Banque populaire sont triples : Les Banques Populaires CASDEN sont des banques coopératives, partenaires de l’OCCE et appartenant, comme nous, au CCOMCEN. (Comité de coordination des œuvres mutualistes et coopératives de l’Education nationale) Le projet de convention proposé par la BRED/ BP/ CASDEN et dont M. Rio pourra vous détailler les avantages, offre des services qui ont paru intéressants pour les coopératives. Enfin, nous bénéficions de l’expérience d’autres départements de la Région Parisienne le 94, le 75, le 93, le 77 et le 91 qui ont déjà, ou sont en cours de mutualisation avec la Banque Populaire et sont satisfaits. Si ce projet avec la BRED / Banque Populaire est adopté par l’Assemblée Générale, la banque procèdera, dans le cadre d’un mandat de gestion, et d’une convention co-signée entre l’OCCE 92, la BRED et la CASDEN, à la création d’un compte « miroir » correspondant à la fusion complète de l’ensemble des comptes des coopératives du département et de celui de l’association départementale. L’argent détenu sur ce compte donnera lieu au détachement de plus-values versées trimestriellement sur le compte de l’OCCE 92. Compte-rendu A.G. OCCE 92 du 3 mars 2004 Page 5/11 Le Conseil d’administration de l’OCCE 92 a décidé que le montant des plus values obtenues dans le cadre de la mutualisation des comptes profiterait directement aux coopératives sous la forme d’une atténuation du montant de la cotisation. La conséquence immédiate, si ce projet est adopté, est le changement de domiciliation bancaire pour toutes les coopératives du département. Nous n’envisageons pas de lancer la mutualisation des comptes sur la base du volontariat comme nous l’avons fait avec le Crédit Mutuel. Cela conduirait en effet à avoir de trop nombreux interlocuteurs pour les différentes banques, et plusieurs comptes ouverts dans chacune des coopératives, avec quelques fois des Mandataires différents sur les multiples comptes. Pour une simplification des démarches, tout le monde passe à la BRED/BP en même temps ou à peu près et nous fermons progressivement tous les autres comptes ouverts dans toutes les autres banques. Nous aurons ainsi un interlocuteur unique, Monsieur RIO et son service, qui gèrera l’ensemble des comptes des coopératives des Hauts-de-Seine. Pour le reste, une fois le changement de compte effectué, il n’y a aucune incidence particulière sur le fonctionnement de la coopérative. Les coopératives ont un numéro de compte, un interlocuteur, des relevés de compte systématiques, un chéquier, comme avec les précédentes banques, CCP, Crédit Mutuel ou autres…. M. Barcat : - Comment s’effectuera l’envoi des chéquiers ? Il sera directement envoyé dans la boîte aux lettres de l’école, sans accusé de réception, sauf si la coopérative le demande pour des raisons de sécurité. Le renouvellement des chéquiers est automatique. - Comment procède-t-on aux remises de chèques ? Il y a deux possibilités : par courrier ou au guichet. Par courrier, chaque école reçoit une trentaine d’enveloppes pré affranchies à l’adresse de la BRED, renouvelables sur demande. Il suffit d’insérer dans l’enveloppe les chèques préalablement endossés et porteurs du tampon de l’école et le bordereau de remise de chèques comportant seulement la mention du montant total et le nombre de chèques contenus dans l’enveloppe. Les remises de chèques ou de liquidités peuvent également se faire au guichet, dans n’importe quelle agence du groupe Banque Populaire. - Y a-t-il prélèvement de frais de tenue de compte ? Aucun frais n’est prélevé pour la tenue des comptes, ni pour les opérations de recherche de chèques ou de clôture de compte. - Et les relevés de compte ? La coopérative reçoit un relevé de compte après chaque opération. M. Dorme : - Comment procède-t-on à la remise des liquidités ? Dans la plupart des agences Banque Populaire, l’argent liquide est déposé en agence, dans des enveloppes spéciales. Il suffit d’introduire dans cette enveloppe un bordereau de remise comportant le montant total du dépôt et le numéro du compte. Pour les remises effectuées dans les agences BP autres que la Bred, il faudra écrire le numéro de compte précédé du code banque et du code guichet figurant sur le RIB. M. Mercier : - Il n’y a donc plus, dans la plupart des agences BP, ni rouleaux à confectionner, ni attente au guichet pour la vérification du montant du dépôt de pièces. Mais que se passe-t-il si la banque, après vérification, constate une différence entre le montant annoncé par le Mandataire et le montant calculé ? Si la différence est minime, elle est à la charge de la BRED, si elle est importante, elle donne lieu à une transaction avec l’association départementale de l’OCCE. Régis Autié : Propose, pour simplifier les démarches des Mandataires, que l’on fasse en sorte que l’exercice 2004-2005 puisse commencer directement avec la BRED/BP. La mutualisation des comptes soumise au vote est adoptée à l’unanimité moins une abstention. Élection du tiers renouvelable des Membres du Conseil d’Administration. Concernant les modalités de vote, l’article 12 des statuts stipule que ne peuvent voter que les membres à jour de leur cotisation. Les mandataires disposent d’une voix à titre collectif et les membres actifs une voix à titre individuel. Le vote s’effectue à bulletin secret. Les membres sortants et souhaitant renouveler leur mandat sont : M. Daniel Grandamme et Mme Colette Genet Nouvelle candidature : Mme Laurence Filisetti Compte-rendu A.G. OCCE 92 du 3 mars 2004 Page 6/11 Résultat des votes Daniel Grandamme et Colette Genet sont élus à l’unanimité, Laurence Filisetti est élue à l’unanimité moins une voix. Jean-Claude Mitéran : remercie tous les présents, il remercie particulièrement Nicole Merdrignac qui a œuvré bénévolement de longues années au service des coopératives et qui n’a pas souhaité représenter sa candidature au Conseil d’Administration cette année, étant appelée par d’autres engagements associatifs. Il annonce que les membres du Conseil d’Administration ont demandé à ce qu’elle soit admise au titre de Membre d’honneur de l’OCCE des Hauts de Seine. L’ordre du jour étant épuisé, les travaux de l’Assemblée Générale ordinaire sont clos à 11h45, le Président de séance invite les participants à venir assister à l’Assemblée Générale Extraordinaire. Compte-rendu A.G. OCCE 92 du 3 mars 2004 Page 7/11 COMPTE RENDU de l’ASSEMBLEE GENERALE EXTRAORDINAIRE 3 mars 2004 Ouverture des travaux par le Président Jean-Claude MITERAN Rappel de la réglementation, tout d'abord ϕ Le fonctionnement de toute association, a fortiori de toute association soumise à la législation de 1901, doit s'appuyer sur un statut, régulièrement déclaré, complété par un règlement intérieur. ϕ En ce qui concerne l'OCCE, le projet de statut national doit être approuvé par les autorités ministérielles de tutelle : son texte ne peut donc être en contradiction avec les lois qui nous régissent, en particulier avec la Convention Internationale des Droits de l'Enfant adoptée en 1989 par l'Assemblée Générale des Nations Unies et entrée depuis en vigueur en France (loi du 2 juillet 1990). ϕ Chaque assemblée départementale peut se doter d'un statut particulier mais celui-ci ne peut être en opposition au Statut national : il peut seulement l'expliciter et l'adapter aux conditions locales de l'environnement. ϕ Le règlement intérieur a pour objet de compléter et préciser les statuts : il ne doit ni les modifier ni les contredire. Il ne nécessite pas de session spéciale de l'A.G. pour être modifié. Pourquoi un nouveau Statut ? ϕ Parce que le texte de 1989 n'était pas tout à fait adapté, surtout en ce qui concerne la fiscalité, en lien avec la situation des détachés. ϕ Parce que certaines ambiguïtés subsistaient sur l'existence juridique des coopératives. ϕ Parce que la Convention Internationale des Droits de l'Enfant fait de celui-ci un "partenaire" à part entière, je lis l'article 12 de cette Convention : "L'enfant a le droit d'exprimer librement son opinion sur toute question l'intéressant, les opinions de l'enfant étant dûment prises en considération eu égard à son âge et à son degré de maturité". Et l'article 15 affirme le "droit de l'enfant à la liberté d'association". En conséquence, la coopérative scolaire OCCE étant une société d'enfants gérés par euxmêmes avec l'aide de l'adulte, l'enfant devient membre actif de l'association ce qui le rend électeur et éligible, à partir de huit ans, au Conseil d'Administration départemental... et ce qui, vous le verrez, va modifier la représentativité des coopératives scolaires. ϕ Et encore, pour régler la question irritante des "cotisations", vous le verrez également : la cotisation correspond à la part qui devrait être prélevée par l'A.D. sur l'encaissement des coopératives, au prorata du nombre des membres actifs, indépendamment des ressources diverses regroupées par la dite coopérative et qui ne peuvent être, elles, considérées comme des cotisations. Dans la pratique... Nous allons vous soumettre un texte. Il s'inspire du règlement type départemental présenté par le Conseil d’Administration national. A certains moments il s'en écarte mais, en fait, de nombreux articles sont présentés comme non négociables. Nous en débattrons, mais il ne peut être question d'en faire la lecture exhaustive : je rappelle que tout adhérent pouvait demander préalablement communication du texte proposé. Le texte définitif sera soumis à la validation du C.A. national et, si cette validation est acquise, le statut devra être déposé en Préfecture. Si l'agrément du C.A.N. est impossible, la décision définitive sera rendue par l'Assemblée générale de BELFORT en juin 2004. Compte-rendu A.G. OCCE 92 du 3 mars 2004 Page 8/11 Présentation article par article des nouveaux statuts et comparaison avec les précédents statuts. Préambule : Pas de changement Article 1 : - ajout du point f : Il est clairement précisé que parmi les ressources des coopératives figure la vente possible des produits fabriqués par les enfants. Ajout du point g : création d’un fonds de solidarité départemental destiné à aider les écoles les plus démunies. Ajout du point h : intégration éventuelle de coopératives de quartiers. Il s’agit de coopératives qui pourraient être créées à l’initiative d’enseignants ou d’enfants en dehors du cadre scolaire. Article 3 : Le siège de l’association est fixé par décision du Conseil d’administration sans nécessairement être ratifié par l’Assemblée Générale. Article 4 : Simplification dans les catégories de membres : suppression des catégories membres bienfaiteurs et membres honoraires. Article 5 : - - Cotisation. Il n’est pas fait obligation aux membres actifs, qui sont pour la plupart des enfants, de payer la cotisation annuelle dont le montant est décidé en AG. Ils peuvent également devenir membres par leur participation active à la vie coopérative. L’association départementale dispose, pour son fonctionnement, d’une somme égale au montant de la cotisation de base décidé en AG, multiplié par le nombre de membres actifs inscrits dans le ressort de la coopérative ou du Foyer. Débat. Comment comptabiliser les membres actifs, et qui déterminera si un enfant participe ou non à la vie coopérative ? Réponse : Dans la classe ou l’école, on ne peut limiter les activités coopératives aux seuls enfants ayant payé une cotisation ou ayant « participé activement » à la vie coopérative. Rappels : - On ne peut pas exiger de cotisation de la part d’un enfant. - Dès qu’un enfant participe à une activité dans le cadre d’une association, il est actif. Article 6 : Démission des membres. Rédaction plus détaillée. Article 7 : Les statuts types départementaux élaborés par la Fédération nationale de l’OCCE proposaient à l’article 7 que les enfants d’au moins 8 ans puissent être élus au Conseil d’Administration Départemental. Le Conseil d’Administration n’a pas suivi le national sur ce point estimant qu’un enfant de 8 ans ne pouvait trouver intérêt aux débats et aux sujets traités lors des Conseils d’administration de l’Association Départementale. En revanche, les statuts départementaux proposés par le CAD, les enfants peuvent être invités au Conseil d’Administration avec voix consultative. En cas de carence d'administrateurs en cours d'année, le CAN se substitue au CAD jusqu'à la fin de l'exercice. Ce dernier procèdera à la dissolution de l'AD si une nouvelle AG ne permet pas de reconstituer un CAD capable de faire fonctionner l'AD Article 8 : Rôles du Conseil d'administration. Pas de changement Compte-rendu A.G. OCCE 92 du 3 mars 2004 Page 9/11 Article 9 : Pas de changement Article 10 : Pas de changement Article 11 : Pas de changement Article 12 : Les membres actifs disposent d'une voix. Voir dans RI les dispositions concernant les représentations de votes, les pouvoirs donnés entre écoles. Article 13 : Pas de changement Article 14 : Rôle du Président précisé Article 15 : Fonctionnement démocratique. But économique de la coopérative : permettre le financement des projets et actions décidées par les enfants avec le concours des adultes. (l'article 16 des précédents statuts a été supprimé. Il donnait la possibilité aux associations départementales de se regrouper au niveau régional ou académique pour conduire des projets communs. La disparition de cet article dans les nouveaux statuts n'exclut pas pour autant cette possibilité.) Article 16 : Les ressources de l'AD Articles 17,18, 19, 20, 21, 22, 23 : pas de changement par rapport aux précédents statuts. En conclusion : bien préciser le côté "Public" Règlement intérieur Juste quelques modifications par rapport aux précédents. Article 2a : si la cotisation n'est pas versée dans les délais, elle sera prélevée sur le compte de la coopérative. 2b : la commission de contrôle des comptes est désormais composée au moins d'un parent d'élève. Article 6 a-1: ajout de "s'il n'est pas mandataire de la coopérative" après délégué. Article 6 b : ajout d'un paragraphe indiquant la manière dont est déterminé le nombre de mandats pour le vote en Assemblée générale. Article 7 : création d'un fonds de solidarité. Vote des nouveaux statuts et règlement Intérieur : abstentions 0 contre 0 Pour à l'unanimité Les nouveaux Statuts sont adoptés à l’unanimité. Ces deux documents départementaux : statuts et règlement intérieurs sont imprimables dans le dossier « téléchargement » de la page d’accueil du site Compte-rendu A.G. OCCE 92 du 3 mars 2004 Page 10/11 Le nouveau Conseil d’administration se réunit à 13h30 pour élire son bureau sous la présidence de M. Jean-Claude Mitéran. Par décision du Conseil d’administration, le vote s’effectue à main levée. 10 votants Sont élus : Président Vice-présidents Trésorier Trésorière adjointe Secrétaire générale Secrétaire général adjoint Jean-Claude Mitéran Gérard Gay Nicole Rosso Daniel Grandamme Marie-Claude Llense Ariane Pasquier Patrick Magnier 10 voix 10 voix 10 voix 10 voix 10 voix 10 voix 10 voix M. Daniel Grandamme est reconduit dans ses fonctions de Mandataire départemental. La séance est close à 14h Le Président Jean-Claude Mitéran Compte-rendu A.G. OCCE 92 du 3 mars 2004 La Secrétaire Générale Ariane Pasquier Page 11/11