alice on the roof - Un Soir à Binche

Transcription

alice on the roof - Un Soir à Binche
ALICE ON THE ROOF
Premier album « Higher »
Sortie janvier 2016
Alice on the roof est une jeune artiste belge de 20 ans. Elle vient de conquérir son pays
natal avec son titre « Easy Come, Easy Go » qui expose une sensualité mélancolique
contagieuse. Il se place pendant 8 semaines à la première place des charts et devient le titre le
plus joué en 2015. Après un EP sorti au printemps où elle expose sa pop aérienne, Alice
s’apprête à sortir son premier album.
Entre un père ingénieur électricien qui invente des instruments et une mère architecte, Alice prend
le chemin de l’académie de musique dès l’âge de six ans. « J’ai appris à chanter en harmonie, à
digérer aussi les influences familiales, de Peter Gabriel à la musique juive et chinoise. Piano mais
surtout voix, j’ai toujours été plus forte en expressivité qu’en technique ».
Quand elle part recommencer sa dernière année de lycée en septembre 2011 à l’étranger, Alice
aboutit en Oregon, à Brookings « la ville la plus au sud ouest de l’Etat, en bord de mer. Je suis fan
des expériences ». Non religieuse, elle suit pourtant le mouvement de la petite communauté
américaine où cohabitent mormons et protestants : « J’allais tous les dimanches à l’église avec
des guides qui m’accompagnaient et me rassuraient. Tous les jours, je chantais avec un jazz band
à sept heures du mat’ et je faisais une heure de chorale avec quinze personnes rassemblées sous
le nom de Sea Breezes : on interprétait des chansons country, des grosses productions
américaines ou Sting (sourire). J’avais déjà pratiqué le chant choral en Belgique mais là, je voyais
davantage de culot et un sens aigu de la performance. Ils sont moins pudiques que nous : j’en
suis ressortie avec davantage de confiance en moi, j’ai d’ailleurs été nommée Prom Queen en
finale de l’année ».
Voix sans frontière d’une naturelle anglophilie, même si les goûts d’Alice rajoutent à ses favoris
anglo-saxons (Bon Iver, Beirut) une véritable brigade du nord. « Je suis très fan de Björk, de Sigur
Rós et aussi de cette chanteuse danoise, Oh Land : ils m’ont amené à développer une chaleur
dans la voix ». Frontière encore franchie.
Alice a l’idée d’envoyer ses maquettes à Tim Bran, producteur-mixeur anglais reconnu pour ses
travaux avec London Grammar et La Roux. « Il a accepté immédiatement de travailler avec nous,
et on a multiplié Marc et moi, les allers-retours à son studio de Londres où Tim collectionne
notamment les claviers analogiques. Beaucoup de sons de l’album viennent du Juno Roland 106,
un synthé vintage, et les couleurs du disque passent de l’aérien à des textures plus agressives ».
L’album reprend trois titres de l’EP du printemps 2015 (Easy Come Easy Go, Monopoly Loser,
Like A Dying Rose) et en propose neuf autres, tous traversés d’une poésie où l’amertume de
l’adolescence s’insinue doucement dans les paradigmes adultes. Alice explique ces sensations-là.
« Pendant toute cette année passée aux Etats-Unis, j’étais assez à fleur de peau, j’avais vécu une
histoire d’amour belge à distance (…), ce qui a joué dans l’écriture de paroles comme dans la
maturation de ma musique. J’avais aussi décidé de m’émanciper en restant loin de ma famille, ce
que raconte Race In The Shadows. Ce qui m’a aidé maintenant que je fais la chose la plus
effrayante de ma vie, chanter (sourire) ».
Entre la ballade suspendue Let me Down et le groove presque funky de Sound Of Drums, l’album
tisse des liens inévitables avec la mélancolie et d’autres sensations tactiles. Souvent dans un jeu
de cache-cache charmant. « Si je chante en anglais, c’est parce que j’y dis plus facilement des
choses qu’en français, ma langue maternelle. La poésie que j’essaie de mettre dans mes
chansons évite d’être trop directe, elle laisse une liberté d’interprétation. La musicalité du mot
amène au sentiment…»
« Si la musique et les concerts s’emballent, il faudra peut-être que j’arrête mes études pour être
institutrice. Je suis super-excitée mais j’ai tendance à prendre les choses petit à petit, pour ne pas
trop m’affoler. J’adore le live et la sensation de m’investir dans chaque mot. Je suis toujours la
petite Alice, non pas avec la grosse tête mais avec de plus grosses épaules…et puis j’adorerais
retourner chanter en Oregon, même dans un petit club pourri. C’est grâce aux Américains que je
me suis débloquée… ».
Et ce n’est pas dans l’Oregon mais au Texas à Austin qu’Alice reviendra jouer aux US : par la
grande porte en étant programmée au festival South By South West, l’un des plus importants
évènements musicaux.
Tournée dans toute la France à partir de février 2016

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