DOSSIER DE PRESSE AUBAGNE

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DOSSIER DE PRESSE AUBAGNE
DOSSIER DE PRESSE
AUBAGNE
CAMERONE 2016 : 30
COMBAT
FONDATEUR
DE
LA
LEGION
AVRIL
1863
ETRANGERE
« Ils furent ici moins de soixante, opposés à toute une armée. Sa masse les
écrasa. La vie plutôt que le courage abandonna ces soldats français, le 30
avril 1863. »
Le 30 avril 1863, dans l’hacienda de Camerone, les 3 officiers et 62 légionnaires de la
compagnie du capitaine Danjou résistèrent pendant toute une journée à 2 000 Mexicains. Au
soir d’une lutte épique, les cinq derniers survivants chargèrent à la baïonnette.
En se battant jusqu’à la dernière extrémité, les légionnaires avaient empêché les Mexicains
d’attaquer le convoi que la compagnie devait protéger. En se sacrifiant, ils avaient permis au
convoi de passer, ils avaient rempli leur mission au prix de leur vie. Ce combat est resté
comme le symbole de la fidélité à la parole donnée, de la mission remplie quel qu’en soit le
coût. Le symbole du devoir et du sacrifice, de l’honneur et de la fidélité portés à leur
niveau le plus accompli.
Le 30 avril est devenu la fête traditionnelle de la Légion et, ce jour là, toutes les unités, où
qu’elles soient, se regroupent pour assister à la lecture du récit de ce combat.
A Aubagne, cette cérémonie prend une dimension particulière. Le capitaine Danjou portait une
main articulée. Cette main en bois fut retrouvée sur les lieux du combat et ramenée à Sidi bel
Abbès. Elle est conservée aujourd’hui à Aubagne, dans la crypte du Musée de la Légion
étrangère. Le 30 avril, elle est présentée devant le front des troupes, portée par un ancien
valeureux que la Légion souhaite tout particulièrement mettre à l’honneur, et à travers lui tous
ses anciens, en particulier ceux qui sont morts au combat et en service commandé.
Placée sous l’autorité militaire du général de division Jean Maurin, commandant la Légion
étrangère, la prise d’armes sera présidée par le général de corps d’armée Bertrand de La
Chesnais, major général de l’armée de terre.
Nous vous proposons ce dossier de presse et nous nous tenons à votre disposition pour tout
renseignement complémentaire qui aiderait à préparer votre reportage.
L E G I O N
E T R A N G E R E
CAMERONE 2016 : LE
1976-2016, 40
ANS
D
’OPERATIONS
THEME
EXTERIEURES
Le légionnaire est un guerrier. Raison d’être de la Légion étrangère depuis 1831,
l’engagement au combat a continuellement été au cœur de la vie du légionnaire.
Professionnelle depuis sa création par Louis-Philippe, la Légion est toujours une force
combattante reconnue et respectée au service de la France.
Depuis près de deux siècles les combats menés par la Légion s’identifient à ceux de la France :
créée par un roi, elle fit Camerone sur ordre d’un empereur et offrit ses plus grands
sacrifices sous la République. Conçue selon les termes de la loi pour être engagée à
l’extérieur du royaume, elle fut pourtant rappelée à plusieurs reprises lorsque le sol même du
pays était menacé. Elle participa à toutes les guerres et campagnes et fit flotter le drapeau
français sur les cinq continents.
Depuis 40 ans, sur tous les théâtres d’opération où elle a été engagée, la Légion étrangère a
tenu à rester digne de l’héritage glorieux légué par ses anciens du Mexique, du Tonkin, du
Maroc, du Levant, des deux guerres mondiales, et des guerres d’Indochine et d’Algérie. Elle se
souvient aujourd’hui des faits d’armes de ces milliers d’étrangers anonymes venus
servir la France, et poursuit inlassablement son œuvre en mémoire de plus de 36 000 des
siens tombés pour la France : Loyada, Tchad, Zaïre, Liban, Centrafrique, Gabon, Koweit,
Rwanda, Djibouti, Ex-Yougoslavie, Somalie, République du Congo, Côte d’Ivoire,
Afghanistan, Mali, Sahel…
L’engagement actuel dans la bande sahélo-saharienne n’échappe pas à la règle. Nos
régiments y sont déployés, montrant quotidiennement leur robustesse et leur discipline de feu.
Le légionnaire y témoigne encore sa fidélité absolue en donnant sa vie pour la France. A
l’évidence, les unités de Légion engagées se comportent face à l’ennemi avec dignité, courage
et détermination. Le légionnaire continue de combattre “More majorum”.
Le thème retenu cette année est : 40 ans d’opérations extérieures de la Légion étrangère.
A l’heure où les armées vont fêter les 20 ans de leur professionnalisation, il est important de
revenir sur tous les engagements auxquels la Légion étrangère a participé depuis l’année où
les légionnaires de la 13e Demi-brigade de Légion étrangère et du 2e Régiment étranger de
parachutistes, appuyés par des gendarmes du GIGN, ont donné l’assaut à Loyada à Djibouti
afin de libérer 31 enfants pris en otage. Les légionnaires, instruits, entraînés et aguerris
répondent présents dans ces missions inopinées.
La Légion étrangère constituera fin 2016, un ensemble de 7 800 hommes, répartis en 11
régiments ou unités formant corps, tous engagés dans l’ensemble des opérations
extérieures et intérieures dont l’armée de Terre à la charge.
La France, qui a toujours eu à son service des soldats étrangers, au regard d’un contrat
d’engagement et d’une protection sous une nouvelle identité, demande au militaire servant à
titre étranger :
- l’engagement complet à son service ;
- la recherche de l’excellence et de l’intégrité ;
- l’accomplissement de la mission confiée, y compris au péril de sa vie.
La devise de la légion étrangère « Honneur et Fidélité » et le code d’honneur du légionnaire
reprennent et résument ces exigences librement consenties.
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CAMERONE 2016 :
AUTORITE
INVITEE
GENERAL
CHESNAIS
DE
CORPS
D
’ARMEE
INFORMATIONS
BERTRAND
DE
LA
Né le 8 février 1958 et saint-cyrien de la promotion général Rollet, le
général de corps d’armée Bertrand de La Chesnais a une carrière de
36 années de services qui se répartissent à part égale entre des
emplois dans les forces au contact de la troupe et des emplois en
état-major autour des domaines liés aux finances et à la
transformation.
Fantassin, principalement parachutiste, il sert successivement comme
lieutenant au 1er régiment de chasseurs parachutistes de Pau puis
comme chef de section mécanisée au 151ème régiment d’infanterie
de Metz. Il revient ensuite comme capitaine au 1er régiment de
chasseurs parachutistes désormais stationné à Souge où il
commande une compagnie. Il poursuit son parcours au sein des
troupes aéroportées comme chef du bureau opérations instruction du
9ème régiment de chasseurs parachutistes de Pamiers entre 1994 et 1996.
Colonel, il reçoit en juillet 2001, le commandement du 1er régiment d’infanterie de Sarrebourg.
Ce volet opérationnel est marqué, comme jeune officier, outre le commandement d’appelés et
d’engagés volontaires, par quatre missions de courte durée dans les départements et territoires
d’outre-mer, d’une durée de quatre à six mois chacune ; puis, comme officier supérieur, par sa
projection en opérations : en 1994 en Bosnie-Herzégovine, où il tient la fonction de chef
opérations d’un bataillon d’infanterie de la FORPRONU engagé à Sarajevo ; en 2002 au
Tchad, où il commande le groupement Terre ; puis en 2005 au Kosovo, où il tient la fonction de
colonel adjoint au général commandant la brigade multinationale Nord-Est, armée par la 9ème
brigade légère blindée d’infanterie de marine.
Son passage au sein de la troupe est également marqué, entre 1990 et 1992, par la formation
des élèves-officiers aux écoles de Saint-Cyr Coëtquidan où il est instructeur parachutiste et au
cours tactique. Il entame le second volet de son parcours professionnel en 1996 au bureau
pilotage-finances de l’état-major de l’armée de Terre où il sert jusqu’en 2001, d’abord comme
chef de la section « budget de fonctionnement des forces » ensuite comme chef de la section «
études-synthèse ». A l’issue de son temps de chef de corps, il prend la tête de la mission
d’audit financier de l’armée de Terre (MAFFAT), au sein de l’inspection de l’armée de Terre.
Après une année au centre des hautes études militaires, il rejoint l'état-major des armées en
2007 où il crée la section d’audit interne auprès du major général des armées avant d’être
nommé général, en 2009, et de devenir le chef de la division pilotage - transformation de l’EMA.
En 2011, il est nommé adjoint au sous-chef d’état-major soutien de l’EMA.
Breveté de l’école de guerre et auditeur de la 56ème session du centre des hautes études
militaires et de la 59ème session de l’institut des hautes études de la défense nationale, le
général de corps d’armée Bertrand de La Chesnais est officier de la Légion d’honneur et
commandeur de l’ordre national du mérite.
Il est marié et père de cinq enfants.
Le 1er septembre 2014, il est élevé au rang et appellation de général de corps d’armée et
nommé major général de l’armée de Terre.
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CAMERONE 2016 :
UNITE
SUR
LE 1ER
REGIMENT
LES
RANGS
:
LE
ETRANGER
INFORMATIONS
1ER RE
, AUBAGNE
Le 1er Régiment Étranger, doyen des régiments de
la Légion, constitue avec l’état-major du
Commandement de la Légion étrangère, ce que l’on
appelle la Maison mère de la Légion.
Cette expression, héritée de l’époque où le régiment
était stationné à Sidi-bel-Abbès, tient pour une part
au rôle important que joue le régiment dans la
conservation des traditions, puisque le quartier
Vienot, à Aubagne, abrite le monument aux Morts et
le Musée de la Légion. Le 1er RE constitue le
passage obligé pour l’ensemble de la Légion.
Le jeune légionnaire débute son parcours à
Aubagne, au Centre de sélection et d’incorporation. Il
y revient à sa sortie de l’instruction et y accomplira
ses formalités de départ, à la fin de son service actif.
Le 1er RE est un régiment à vocation essentiellement administrative dont la mission majeure est
d’appuyer au commandement l’état-major de la Légion étrangère et de soutenir ses régiments
ainsi que les différents organismes installés au quartier Vienot. Le 1er RE détache régulièrement
des légionnaires qui sont projetés avec les autres régiments de Légion, sur tous les théâtres.
De plus, le régiment participe comme toutes les unités de l’armée de Terre aux missions
intérieures (Sentinelle) et aux missions de soutien à la population lors de catastrophes
naturelles.
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CAMERONE 2016 :
UNITE
INVITEE
LA 13EME
DEMI
SUR
LES
BRIGADE
RANGS
DE
:
LA
LEGION
INFORMATIONS
13EME DBLE
ETRANGERE
Créée en 1940, la 13è Demi brigade de Légion étrangère est engagée dans de nombreux
conflits durant les 22 premières années de son existence. Noyau des Forces françaises libres
durant la seconde Guerre Mondiale, elle se bat ainsi de la Norvège jusqu’en Italie, s’illustrant
notamment à Bir-Hakeim, El Alamein, en Tunisie et en Alsace. Par la suite, elle prend part à la
meurtrière Guerre d’Indochine et aux opérations en Algérie. En 1962, la 13è DBLE s’installe sur
la Côte française de Somalis qui devient la République de Djibouti. Attachée à cette terre
Africaine, elle y rayonnera pendant 49 ans, jouant pleinement son rôle de force pré-positionnée
au sein des Forces françaises à Djibouti. Elle quitte l’Afrique le 31 juillet 2011, pour s’installer au
sein des Forces françaises aux Emirats Arabes Unis.
Suite à la décision ministérielle du 31 juillet 2015 : la 13e Demi-Brigade de Légion étrangère
sera transférée et densifiée sur le camp du Larzac à compter de l’été 2016. Son retour des
Emirats Arabes Unis traduit la volonté d’apporter son soutien à la force opérationnelle terrestre
(FOT) présente sur le territoire national, notamment pour l’opération Sentinelle, dont la mission
principale est d’assurer la sécurité de la population française.
Sa montée en puissance s’articule progressivement en 3 phases :
A l’été 2016 : 480 légionnaires - 2 compagnies de combat et ½ CCL (1)
A l’été 2017 : 350 légionnaires - 2 compagnies d’infanterie et ½ CCL
A l’été 2018 : 350 légionnaires - 1 compagnie d’infanterie et la CEA (2)
1.
2.
Compagnie de Commandement et de Logistique
Compagnie d’Eclairage et d’Appui
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CAMERONE 2016 :
PORTEUR
DE
LA
MAIN
DU
CAPITAINE
INFORMATIONS
DANJOU
GENERAL RENE GROSJEAN
Né en 1928, le général René GROSJEAN débute sa carrière
militaire au mois d’octobre 1947 en s’engageant au titre du
Centre de perfectionnement de l’infanterie de l’Ecole militaire
préparatoire d’Autun. A l’issue de sa formation, il est affecté
au 13e Bataillon de chasseurs alpins en Allemagne. Admis à
l’Ecole spéciale militaire interarmes promotion Garigliano
(1949-1951), il rejoint ensuite l’Ecole d’application de
l’infanterie de Saint-Maixent où il est nommé sous-lieutenant
en octobre 1951. L’année suivante, il est affecté au 35e
Régiment d’infanterie à Belfort.
En 1953, il rejoint la Légion étrangère pour servir en Indochine
où il est affecté au 2e Bataillon du 2e Régiment étranger
d’infanterie comme chef d’une section de combat. Promu lieutenant, il est un officier de Légion
courageux et manœuvrier. Une citation à l’ordre du corps d’armée viendra récompenser ses
qualités de chef et de combattant. En 1955, il quitte l’Extrême-Orient à destination de l’Afrique
du Nord où, avec son unité, il est aussitôt engagé dans les opérations de sécurité et de
maintien de l’ordre.
Tout au long de la guerre d’Algérie, le lieutenant, puis capitaine GROSJEAN, ne cesse de se
distinguer au combat ; d’abord dans les rangs de la 3e Compagnie portée du 2e Régiment
étranger d’infanterie, puis dans ceux de la Compagnie régimentaire qu’il commande de 1958 à
1959 et enfin, comme commandant d’unité de la 1ère Compagnie portée de 1959 à 1961. Fait
chevalier de la Légion d’honneur à titre exceptionnel en 1959, il reçoit sept nouvelles citations
dont quatre à l’ordre de l’armée pour ses remarquables qualités de chef de guerre.
A l’issue de la guerre d’Algérie, le capitaine GROSJEAN commande la Compagnie de transit du
Détachement de la Légion étrangère de Marseille. En 1963, il retrouve l’Algérie devenue
indépendante et le 2e REI, qui stationne à Colomb-Béchar. Il prend le commandement de la 2e
Compagnie portée. En 1965, il quitte l’Algérie pour être muté au Centre de regroupement de la
Légion étrangère de Strasbourg. L’année suivante, le capitaine GROSJEAN prend le
commandement du Détachement de la Légion étrangère de Bonifacio. Toujours en 1966, le
capitaine GROSJEAN est promu au grade de chef de bataillon et, en 1968, il est fait officier de
la Légion d’honneur. Après une année passée comme directeur du Service du moral et du foyer
d’entraide de la Légion étrangère, à Aubagne, le chef de bataillon GROSJEAN commande, de
1969 à 1972, le Groupement d’instruction de la Légion étrangère et le Détachement du 1er
Régiment étranger, en Corse. A l’issue, il est affecté aux écoles de Coëtquidan en qualité de
directeur de l’Ecole militaire interarmes. En 1973, il est promu lieutenant-colonel.
En 1975, il retrouve la Légion étrangère et prend le commandement du 3e Régiment étranger
d’infanterie à Kourou, en Guyane, où le régiment est installé depuis deux ans. Le 1 er juillet
1977, il est promu au grade de colonel. A l’issue de son temps de commandement, le colonel
GROSJEAN est muté à l’Inspection de l’infanterie, à Paris, avant de rejoindre le
Commandement des écoles de l’armée de terre. En 1978, il est fait commandeur de la Légion
d’honneur. Il est ensuite affecté à l’Ecole d’application de l’infanterie en qualité de commandant
en second puis de chef de corps. En 1983, il quitte l’EAI pour prendre les fonctions de Délégué
militaire départemental du Var.
Atteint par la limite d’âge en 1985, il est nommé dans la 2e section des officiers généraux avec
le grade de général de brigade.
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Le général (2S) GROSJEAN totalise plus de 38 années de services, dont 21 dans les rangs de
la Légion étrangère. Sa brillante carrière d’officier de Légion, du jeune lieutenant chef de
section en Indochine, jusqu’au colonel commandant le 3e REI, est la preuve de ses
remarquables qualités d’officier, aussi bien au combat que dans les différents postes de
commandement qu’il a occupés.
Par ailleurs, sa fidélité à la Légion étrangère s’illustre à nouveau dès 1991 par son rôle de
président de l’Association des Anciens de la Légion étrangère de Savoie (AALE Savoie), qui
avait été mise en sommeil à la mort de son précédent président en 1974, et qui, à la suite de sa
fusion avec l’AALE de la Haute-Savoie, deviendra en 2007 l’Association des Anciens de la
Légion étrangère Savoie-Montblanc. Il en est aujourd’hui président d’honneur. De 1998 à 2002,
il fut également délégué de la FSALE (Fédération des Sociétés d’Anciens de la Légion
Etrangère) pour la Savoie, la Haute-Savoie et l’Isère. Ses services hors Légion sont tout aussi
élogieux.
Commandeur de la Légion d’honneur, Grand officier de l’ordre national du Mérite, titulaire de la
Croix de guerre des théâtres d’opérations extérieures et de la Croix de la Valeur militaire avec
huit citations, dont quatre à l’ordre de l’armée, le général (2S) René GROSJEAN, officier
d’exception, est tout désigné pour avoir l’honneur de porter la main du capitaine Danjou à
l’occasion des cérémonies commémorant le 153e anniversaire du combat de Camerone.
DECORATIONS
 Commandeur de l’Ordre national de la Légion d’Honneur (05/07/1978)
 Grand officier de l’ordre national du Mérite
 Croix de Guerre des T.O.E avec Etoile de Vermeil (09/06/1954)
 Croix de la Valeur Militaire avec Etoile de Bronze (26/04/1957)
 Croix de la Valeur Militaire avec Palme (24/04/1958)
 Croix de la Valeur Militaire avec Etoile d’Argent (07/06/1958)
 Croix de la Valeur Militaire avec Etoile de Vermeil (07/10/1959)
 3 Croix de la Valeur Militaire avec Palme (13/03/1961 ; 08/08/1961 ; 21/08/1961)
 Croix du Combattant
 Médaille Commémorative de la Campagne d’Indochine
 Médaille Commémorative des opérations de maintien de l’ordre en AFN
 Médaille de Bronze de la Jeunesse et des Sports (01/01/1973)
 Chevalier du Million d’Eléphants (décoration Laotienne 30/08/1954)
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ACCOMPAGNATEUR
DE
LA
MAIN
DU
CAPITAINE
INFORMATIONS
DANJOU
CAPITAINE ANDRE MILESIE
Né le 5 novembre 1947 à Sassenage dans l’Isère, le Capitaine
André MILESIE est appelé au titre du service national le 1er
mars 1967. Il est directement affecté au 61ème bataillon de
transmissions aéroporté avec lequel il fait mouvement sur
Niamey et participe à l’opération « Damergou » au Niger, de
janvier à février 1968. Il est rayé des contrôles le 1er juillet 1968.
Toujours attiré par le métier des armes, il s’engage comme
volontaire à la légion étrangère le 28 août 1969. Dès sa
formation initiale, il est remarqué pour sa très bonne condition
physique et sa forte motivation. Il est affecté au groupement
d’instruction du 1er Régiment étranger, en filière de formation
rapide. Nommé caporal le 11 novembre 1970, il suit peu après
un peloton d’élèves sous-officier. Promu caporal-chef le 1er juillet 1972, il est nommé sergent le
1er août 1972.
Volontaire pour servir de nouveau dans les troupes aéroportées, il est affecté le 17 octobre
1973 au 2e Régiment étranger de parachutistes à Calvi. D’emblée, il participe à une mission sur
le territoire français des Afars et des Issas à Djibouti en décembre 1973. Après avoir terminé
major du stage de certificat technique de 1er degré « chef de groupe de combat » en mai 1975
et du brevet de moniteur parachutiste en décembre 1975, il retourne à Djibouti au sein de l’unité
tournante en place de janvier à mars 1976 avec laquelle il participe à l’opération « Loyada ». Il
est engagé sur le théâtre djiboutien de nouveau, de novembre 1976 à 1977 comme sousofficier adjoint d’une section de combat.
Promu sergent-chef le 1er juillet 1977, il suit avec succès le stage de moniteur des techniques
commando puis prend le commandement d’une section de combat, à la tête de laquelle il saute
avec son régiment sur Kolwezi le 19 mai 1978 dans le cadre de l’opération « Bonite » au Zaïre.
Ayant pris une part active aux opérations aéroportées et sauvé de nombreuses vies humaines,
il est cité à l’ordre du corps d’armée. Il s’est fait remarquer pour ses qualités de chef, son
audace et son mépris du danger en entrainant sa section à l’assaut des positions d’ennemies. A
son retour en métropole il obtient le certificat technique du 2e degré de sa spécialité le 16 février
1979 puis fait de nouveau campagne à Djibouti en unité tournante de mai à septembre 1979.
En décembre 1979, il obtient le brevet de saut opérationnel à ouverture commandée retardée à
grande hauteur, puis rejoint la section des commandos de recherche et d’action en profondeur
régimentaire qu’il ne quittera plus jusqu’à sa mutation. Titulaire du brevet militaire professionnel
du deuxième degré « combat commando motorisé », il est promu adjudant le 1er octobre 1980.
De janvier à avril 1984, il participe à l’opération « Manta » au Tchad où il se distingue par son
exceptionnelle efficacité dans les missions de protection, de patrouilles profondes, de contreinfiltration et de renseignements qui lui sont confiées. Son comportement exemplaire lui vaut
d’être cité à l’ordre du régiment. Il est promu adjudant-chef le 1er octobre 1984.
Sous-officier d’exception, il se distingue, de nouveau, par son efficacité sur le territoire tchadien
de mai à août 1987 dans le cadre de l’opération « Epervier » durant laquelle il est nommé major
le 15 juillet.
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Disposant d’un très fort potentiel et possédant des qualités intrinsèques reconnues, le
commandement de la Légion étrangère le choisit pour accéder au corps des officiers des armes
et est nommé au grade de lieutenant le 1er août 1988. Affecté au 3ème régiment étranger
d’infanterie à Kourou, il prend les fonctions de chef de la section d’auto défense antiaérienne,
responsable de la protection du centre spatial guyanais. Il rejoint le 1er Régiment étranger de
cavalerie le 24 septembre 1990.
Promu capitaine le 1er août 1992, il participe de septembre 1992 à janvier 1993, à l’opération
« Iskoutir » à Djibouti, lors d’une mission de courte durée à la 13ème Demi-brigade de Légion
étrangère où son soutien efficace et la justesse de ses conseils aux chefs de pelotons
contribuent à la réussite de la mission.
De janvier à juin 1995, le capitaine MILESIE est détaché en Ex-Yougoslavie dans le cadre de la
Force de Protection des Nations Unies au sein du bataillon français numéro 2 en qualité de
commandant de l’unité de commandement et de logistique. Son esprit de décision, son courage
et son sang-froid face au danger permettent encore de sauver la vie de nombreux civils.
Retraité en novembre 1999, il s'investit dans la vie associative, en présidant notamment, entre
2007 et 2011, l'Amicale des anciens de la Légion étrangère du Vaucluse. Il est également
membre de l'Amicale des anciens légionnaires parachutistes.
Homme d’action, officier à titre étranger à la carrière exemplaire, le capitaine MILESIE a
démontré, au cours de plus de trente années au service des armes de la France, l’étendue de
sa détermination et de son courage, qui en ont fait un officier légion particulièrement
exemplaire.
DECORATIONS
 Chevalier de la Légion d’Honneur le 27.07.1999
 Médaille militaire le 31.12.1986
 Chevalier de l’Ordre national du Mérite le 08.11.1995
 Croix de la valeur militaire avec étoile de vermeil le 23.06.1978, une deuxième avec
étoile de bronze le 09.05.1984.
 Croix du combattant le 04.05.1995
 Médailles outre-mer : l’une avec agrafe « ZAIRE » le 14.12.1979, une deuxième avec
agrafe « TCHAD » le 19.10.1984
 Médaille de la jeunesse et sports échelon bronze le 14.07.1990
 Médaille commémorative française avec agrafe « EX-YOUGOSLAVIE » le
05.02.1996
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CAMERONE 2016 :
ACCOMPAGNATEUR
DE
LA
MAIN
DU
CAPITAINE
INFORMATIONS
DANJOU
MAJOR JORAND
MAJOR PIERRE JORAND
Né le 4 juillet 1949 à Montfermeil, en Seine-Saint-Denis,
Pierre JORAND contracte, à l’âge de 17 ans, un
engagement au titre du Corps des Équipages de la Flotte. Il
est rayé des contrôles le 6 juillet 1968.
Toujours attiré par le métier des armes, il poursuit sa carrière
militaire par un engagement au titre de la Légion étrangère
le 23 juillet 1968. Après sa période de formation, il est
affecté au service du 2e Régiment étranger de parachutistes.
Le 11 janvier 1969, il rejoint Calvi et obtient le 25 février de
la même année le brevet de parachutiste militaire. En mission extérieure au Tchad du 17 avril
1969 au 14 avril 1970, il est un exemple de droiture pour ses camarades. Désigné pour suivre
le peloton des élèves gradés, il est nommé caporal le 1er octobre 1971. Très sportif, discipliné,
rigoureux et volontaire, il est rapidement orienté vers une carrière de sous-officier. Nommé
sergent le 1er août 1972, il est un chef de groupe dynamique qui s’impose par sa compétence.
D’abord sous-officier administratif en unité élémentaire, il est muté, sur sa propre demande, en
section de combat, le 1er novembre 1973. Titulaire du brevet de moniteur parachutiste, qu’il
obtient le 14 octobre 1974, il est, à partir du 1er juillet 1975, sous-officier adjoint au chef de
section. Il est promu sergent-chef le 1er octobre 1975.
Sous-officier adjoint courageux et plein d’allant, il participe le 4 février 1976, à l’opération menée
à Loyada. Lors de la libération des enfants capturés par les terroristes du Front de la Libération
des Côtes des Somalis, il a entraîné son groupe sous un feu nourri d’armes automatiques.
Pénétrant dans le car, il neutralise un terroriste, récupère son arme et participe activement à
l’évacuation des enfants. Pour sa brillante conduite au feu, il est cité à l’ordre du Corps
d’Armée.
Successivement, il obtient le certificat militaire du 2ème degré en 1976 et le certificat technique
du 2ème degré spécialité « comptable des services administratifs » en 1978 dans d’excellentes
conditions. Du 19 mai au 7 juin 1978, il participe à l’opération aéroportée « Bonite » menée pour
la protection et le sauvetage des populations civiles à Kolwezi, au Zaïre, où, une fois encore, il
fait preuve de plus belles qualités militaires.
Promu au grade d’adjudant le 1er octobre 1979 et volontaire pour servir en outre-mer, il rejoint le
Détachement de la Légion étrangère à Mayotte le 10 octobre 1979. Achevant son séjour le 30
octobre 1981, il rejoint le 2e Régiment étranger de parachutistes le 8 février 1982.
Sous-officier au comportement exemplaire, il est promu au grade d’adjudant-chef le 1er octobre
1983. Officier de détails du détachement MANTA/ECHO durant l’engagement opérationnel au
TCHAD du 10 janvier au 2 mai 1984, la qualité de son action lui vaut un témoignage de
satisfaction par le commandement des éléments français au Tchad.
Titulaire du diplôme de qualification supérieure, il est promu major le 15 juillet 1984. De mai à
septembre 1985, détaché au sein des éléments français d’assistance opérationnelle en
République Centrafricaine, il cumule les fonctions d’officier des détails et de président des sousofficiers du groupement. Ses résultats élogieux lui valent une nouvelle fois un témoignage de
satisfaction par le commandant des éléments français d’assistance opérationnelle en
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République Centrafricaine. Au retour de mission il occupe les fonctions d’officier infrastructure
de la garnison de Calvi. Président des sous-officiers de son régiment, il est décrit comme un
sous-officier en tous points remarquable et un guide naturel pour les plus jeunes. En juillet
1989, il rejoint le 3ème Régiment étranger d’infanterie en Guyane où il prend le poste de chef de
secrétariat de l’état-major. Il y prend également la présidence des sous-officiers du régiment.
Le 6 novembre 1991, il est intégré au 1er Régiment étranger et prend la fonction de chef du
poste information Légion étrangère de la zone sud. De 1992 à 1994, il cumule les fonctions de
président des sous-officiers de la Légion étrangère et d’adjoint à l’officier communication. Le 29
septembre 1994, il est affecté à la 13e demi-brigade de Légion étrangère à Djibouti, en tant
qu’officier logement et chef de secrétariat état-major. En décembre 1996, il rejoint à nouveau le
1er Régiment étranger en qualité de chef du centre de sélection et d’incorporation des engagés
volontaires. Il y prend également les fonctions de président des sous-officiers.
En août 1997, il est muté au Commandement de la Légion étrangère, pour occuper les
fonctions d'officier de garnison et de chef du secrétariat du régiment. C'est tout naturellement
qu'il endosse désormais le rôle de président des sous-officiers de la Légion étrangère auprès
du général commandant la Légion étrangère, jusqu'à la fin de sa carrière. En 2005, il est
détaché quatre mois auprès de l’État-major de la force internationale de sécurité au Kosovo
puis en 2007, comme officier adjoint auprès du Détachement de la Légion Étrangère à Mayotte,
avant de prendre sa retraite en juillet de la même année.
Depuis, il s'est fortement impliqué dans la vie associative, à la fois comme vice-président de
l'Amicale des anciens de la Légion étrangère de Puyloubier, comme administrateur à la
Fédération des sociétés d'anciens de la Légion étrangère, au sein de laquelle il représente le
président, à Aubagne, au sein du circuit départ, retraite et fin de contrat. Il est depuis cette
année admis au conseil des sages de l'Amicale des anciens légionnaires parachutistes.
Totalisant près de quarante années au service des armes de la France, vingt ans de présidence
des sous-officiers au gré de ses affectations, le major JORAND représente l’archétype du sousofficier de Légion.
DECORATIONS
 Chevalier de la Légion d’Honneur le 05.07.2003
 Médaille militaire le 31.12.1985
 Chevalier de l’Ordre national du Mérite le 21.11.1997
 Croix de la valeur militaire avec étoile de vermeil le 19.03.1976
 Chevalier de l’ordre du mérite agricole le 01.03.1990
 Croix du combattant le 19.06.1995
 Médailles d’outre-mer avec agrafe « ZAIRE », et « TCHAD » le 14.12.1979
 Médaille de bronze de la jeunesse et des sports le 18.10.1983
 Médaille commémorative française avec agrafe « EX-YOUGOSLAVIE » le
27.06.2005
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CAMERONE 2016 :
ACCOMPAGNATEUR
DE
LA
MAIN
DU
CAPITAINE
INFORMATIONS
DANJOU
SERGENT-CHEF NUNO DA SILVA BRAGA
RAGA
Né le 10 mai 1982 à Braga au Portugal, le sergent-chef Nuno DA
SILVA BRAGA s’engage dans les rangs de la Légion étrangère le
20 juin 2006.
A l’issue de sa formation initiale, il rejoint la garnison de Calvi le 9
novembre 2006 en qualité de grenadier voltigeur et témoigne déjà
de ses qualités d’excellent tireur et de sportif assidu. Elevé à la
distinction de légionnaire de première classe le 1er janvier 2007, il
participe à l’opération « Epervier » au Tchad, du 30 mai au 1er
octobre 2007. Ses qualités de pilote de véhicule de l’avant blindé
sont reconnues par sa hiérarchie. Pour ses compétences, il est
félicité. Il est nommé au grade de caporal le 1er septembre 2008.
Tout juste titulaire du brevet de qualification de chuteur opérationnel, il est engagé avec son
régiment, le 21 janvier 2010, au sein du groupement tactique interarmes de Surobi dans le
cadre de l’opération « Pamir » en Afghanistan, en tant qu’équipier commando parachutiste.
Dans un contexte très tendu, il est pris pour cible, le 26 mars, et se distingue en ripostant
parfaitement avec son arme. Engagé dans une manœuvre offensive, il prend pied sur les
objectifs à reconnaître et met ainsi hors de combat plusieurs combattants ennemis. Le 8 avril,
au cours de l’opération « Sintinelle », il est pris sous le feu et sa réaction immédiate met à
nouveau l’ennemi en échec. Enfin, le 7 juin, à Shelwatay, malgré les tirs de rebelles, il porte
secours à un équipier gravement blessé, assurant sa protection tout en ripostant
courageusement. Alors que deux autres de ses camarades sont également touchés, il poursuit
son action avant de participer à l’évacuation des victimes, dont l’une est mortellement atteinte. Il
parvient ainsi à la neutralisation de nombreux combattants adverses. Cité pour ces actions, il
quitte le territoire le 17 juillet 2010.
Fort de ses excellents résultats obtenus en opération, il est admis dans le corps des sousofficiers et nommé sergent le 1er décembre 2010. Il suit la formation de moniteur des techniques
commandos du 14 mars au 8 avril 2011 où son excellent état d’esprit ainsi que ses fortes
capacités physiques et intellectuelles lui valent d’être félicité. Suivant la formation de spécialité
de premier degré de l’infanterie option Légion étrangère, il se classe premier, faisant preuve
d’assiduité et de rigueur dans les missions confiées, il met une nouvelle fois en avant son
professionnalisme. Pour ces faits, il est félicité.
Le 1er juillet 2011, il obtient le brevet de spécialiste de l’armée de terre option « combat de
l’infanterie » avant d’être de nouveau engagé, le 6 juillet 2011, comme équipier commando en
Afghanistan, au bénéfice de l’opération « Pamir ». Il se distingue particulièrement le 7 août
2011 près du village de Dwakoleh. Lors de la protection de la compagnie en phase de
décrochage à proximité du cours d’eau de Tagab, il intervient auprès d’une section prise
d’assaut qui déplore plusieurs blessés dont un grièvement. Il remonte, sous le feu des insurgés,
un long découvert pour rejoindre les positions amies violemment prises à partie. Malgré
l’intensité de l’attaque, il contribue au succès de la mission en neutralisant l’assaillant et en
appuyant la rupture de contact, facilitant le retour des blessés et de son camarade mort au
combat. Pour sa bravoure, il est à nouveau cité avant de rejoindre la France le 23 octobre 2011.
Le 23 janvier 2013, dans le cadre du déclenchement de l’alerte « Guépard », il est engagé en
République de Côte-d’Ivoire, en zone de déploiement et d’attente. Dans la nuit du 27 au 28
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janvier 2013, il est parachuté avec son unité sur la ville de Tombouctou au Mali, dans le cadre
de l’opération « Serval ». Il participe au guidage de la progression du sous-groupement tactique
interarmes « Bleu » et mène une action d’appui, permettant la saisie d’un poste de contrôle
ennemi.
Le même jour, il contribue à la récupération et la destruction d’un stock d’armement et
d’explosifs particulièrement impressionnant, saisit dans un camp d’entraînement. Il s’illustre
aussi le 18 février, au cours de l’opération « Panthère 4 », en reconnaissant trois camps
ennemis, participant ainsi à la neutralisation d’un dépôt logistique important. Le lendemain,
alors qu’il est pris à partie par des djihadistes, il manœuvre son véhicule sous le feu, avant
d’appuyer la mise à l’abri du groupe de commandos. Il monte à l’assaut et parvient à fixer
l’ennemi, concourant ainsi à l’élimination de cinq djihadistes qui tentaient de renforcer leur
dispositif. Enfin, il appuie le dernier assaut visant à extirper la dépouille mortelle d’un
commando tombé au champ d’honneur. Pour ces actions, il est une nouvelle fois cité et termine
cette mission le 20 avril 2013.
La même année, il rejoint à nouveau la République Centrafricaine au profit de l’opération
« Boali », du 23 juin au 28 octobre 2013. Equipier commando aguerri et faisant preuve d’une
efficacité remarquable, il aide au déroulement optimal de cette mission.
Nommé sergent-chef le 1er juillet 2015, c’est un sous-officier de très grande valeur, aux belles
qualités militaires, faisant preuve depuis son engagement d’un remarquable dévouement à son
métier et d’une disponibilité sans faille en toutes circonstances.
DECORATIONS
 Médaille militaire en 2014.
 Médaille commémorative française avec agrafe « AFGHANISTAN » le 20.02.2010
 2 croix de la valeur militaire : avec étoile d’argent le 25.10.2011, et avec étoile de
bronze le 27.04.2012. Croix de la valeur militaire avec étoile d’argent le 16.09.2013
 Médaille d’outre-mer avec agrafe « TCHAD » le 19.12.2008
 Médaille de la défense « or » avec étoile d’argent.
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LA LEGION
LA LEGION
ETRANGERE
AUJOURD
EN
2016
’HUI
La Légion étrangère comptera, fin 2016, 7 800 hommes dans ses rangs répartis dans 11
régiments ou unités formant corps :
E
N
M E T R O P O L E
:

Le 1er Régiment étranger à Aubagne, le 4e Régiment étranger à Castelnaudary, et
le Groupement de Recrutement de la Légion étrangère de Fontenay-sous-Bois sont
directement subordonnés au Commandement de la Légion étrangère (COMLE).

Le 1er Régiment étranger de cavalerie à Carpiagne, le 2e Régiment étranger
d’infanterie à Nîmes et le 1er Régiment étranger de génie à Laudun, subordonnés à la 6e
Brigade légère blindée (6eBLB).

Le 2e Régiment étranger de parachutistes à Calvi, subordonné à la 11e Brigade
parachutiste (11eBP).

Le 2e Régiment étranger de génie à Saint-Christol, subordonné à la 27e Brigade
d’infanterie de montagne (27eBIM).
O
U T R E
-
M E R
O U
A
L
’
E T R A N G E R
:

Le 3e Régiment étranger d’infanterie à Kourou, aux ordres du Commandement
supérieur des forces armées en Guyane (FAG).

Le Détachement de Légion étrangère de Mayotte, aux ordres du Commandement
supérieur des forces armées dans la zone sud de l’Océan Indien (FAZSOI).
L
A
13 DBLE :
Stationnée aux Emirats Arabe Unis, aux ordres du Commandement des forces françaises aux
EAU (FFEAU), elle s’implantera sur le camp du Larzac à l’été 2016 et sera subordonnée à la
6ème Brigade légère blindée (6e BLB).
Dans un monde moderne tourné vers la technologie, les systèmes d’armes et la maîtrise de
l’information, la force de la Légion étrangère repose avant tout sur ses hommes. Force
combattante composée d’étrangers au service de la France, sa vocation première est
l’engagement au combat d’hommes dont les caractéristiques majeures sont le dévouement à
la France, la fidélité à leurs chefs, la discipline et la rusticité. Elle constitue un système
d’hommes unique, original et cohérent, connu et reconnu dans le monde entier comme une
véritable exception française.
La Légion étrangère reçoit environ 8 000 candidats par an en moyenne. Parmi eux, 1 700
deviennent légionnaires. Parmi les 150 nationalités représentées dans les rangs de la Légion,
la plupart est aujourd’hui d’origine slave ou francophone, mais aussi chinoise, brésilienne,
africaine…
La Légion étrangère est enfin un modèle d’intégration des étrangers aux valeurs de la
République française. L’amalgame des nationalités est un principe vital qui vise la
participation active, dans une même unité, d’hommes de cultures très diverses. L’intégration
repose sur l’apprentissage de la langue française, le culte d’une histoire commune,
l’adhésion volontaire à des valeurs partagées, des règles de vie spécifiques et des
symboles auxquels s’identifier. On s’engage à la Légion pour de multiples raisons dont
principalement la recherche d’un idéal.
L E G I O N
E T R A N G E R E
PROGRAMME
PROGRAMME
DU
30
2016
AVRIL
07 h 00 : Ouverture des portes, accueil du public.
08 h 00 : Accueil des médias.
09 h 30 : Fermeture des portes durant la prise d’armes.
10 h 00 : Début de la cérémonie.
11 h 30 : Fin de la cérémonie.
12 h 00 : Ouverture de la kermesse.
14 h 00 : Aubade de la Musique de la Légion étrangère.
20 h 00 : Bal du légionnaire.
02 h 00 : Fin du bal du légionnaire.
PROGRAMME
DU
01ER
MAI
2016
10 h 30 : Ouverture de la Kermesse.
14 h 30 : Aubade de la Musique de la Légion étrangère.
16 h 30 : Animation musicale par la Musique de la Légion étrangère.
17 h 00 : Résultat du jeu concours.
21 h 00 : Fin du service restauration.
22 h 00 : Fermeture des portes.
INFORMATIONS
MO DAL IT ES
PRATIQUE S
D’ AC C ES
Nous vous recommandons une arrivée au Quartier Vienot pour 08h00. L’accès au quartier ne
sera possible qu’en apposant un carton ad-hoc sur votre pare-brise. Nous vous demandons de
prendre contact avant le 26 avril avec la cellule presse de la Légion étrangère pour
obtenir le laissez-passer.
DI VE RS
A votre arrivée, une collation vous sera proposée avant le briefing. Vous aurez accès à la
place d’armes pour couvrir l’ensemble de la cérémonie, sous la responsabilité des cadres de
la cellule presse de la Légion étrangère.
Afin de faire face aux éventuelles intempéries, nous vous recommandons de vous munir de
vêtements de pluie et de protections pour vos équipements.
En raison de l’application des mesures de sécurité « sentinelle-vigipirate » les
médias comme l’ensemble du public, seront soumis au respect des procédures
d’identification, de filtrage et de fouille à l’entrée du quartier Viénot.
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LE
LES
CONTEXTE MEDIAS
REPORTAGES
Lors de votre venue aux cérémonies de Camerone, la cellule presse du Commandement de la
Légion étrangère mettra tout en œuvre pour faciliter votre reportage, qu’il soit écrit, audio ou
visuel. Nous sommes en mesure de vous proposer un accès privilégié à la prise d’armes de
Camerone.
Vous trouverez ci-après quelques exemples de prises de vues réalisées pendant les
cérémonies de Camerone des années précédentes, ainsi que des vues illustrant votre contexte
de travail.
Mise en place des troupes
Honneurs au drapeau
Le porteur et les accompagnateurs
Vue sur le défilé
La patrouille de France
Gros plan sur le défilé
Arrivée des autorités
Les drapeaux des amicales
La Musique de la Légion étrangère
L E G I O N
E T R A N G E R E
CONTACTS
PRESSE
CONTACTS
Si vous souhaitez d’avantage de renseignements concernant la Légion étrangère ou la journée
de commémoration de Camerone 2016, vous pouvez contacter la division rayonnement et
patrimoine de la Légion étrangère :
Adjudant-chef Antonio CORREIA ESTRADAS
Commandement de la Légion étrangère - Division rayonnement et patrimoine
Quartier Vienot – BP 21 355 – 13 784 AUBAGNE CEDEX
Tel : 04 42 18 10 61
06.30.65.82.53
Fax : 04 42 18 12 11
Courriel : [email protected]
Vous pouvez également vous reporter à la plaquette de présentation « Légion
étrangère 2016 » qui peut vous être adressée sur simple demande, ou bien accessible
librement à partir du site internet de la Légion étrangère :
http://www.legion-etrangere.com/espace Presse
Nous vous invitons à assister à la journée de commémoration à Aubagne. Pour assurer votre
prise en charge et faciliter votre travail, nous vous recommandons de prendre contact par
avance avec l’adjudant-chef CORREIA ESTRADAS aux numéros indiqués ci-dessus.
Localisez-nous :
L E G I O N
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