Corsica

Transcription

Corsica
Corsica
Cela a commencé par des polyphonies…
Partira, partira pas ?
Passera, passera pas ?
Cause météo, le voyage prévu dimanche
lundi est devenu samedi dimanche lundi,
et pourquoi pas mardi. parce que mardi
certains travaillent !
Allez on tente ! Nico, JP, Jo et Chris sont
tous d’accord.
Départ samedi 15 h grâce à Alain qui
avale en vitesse son dessert à
Villefranche de Rouergue pour nous
ramener l’avion. Merci Alain !
Le vol Graulhet point Sierra Whisky
Montpellier du transit côtier se déroule
sans incident mis à part une refermeture
de porte en vol (les copains faites gaffe
au crochet, la manette en position
verrouillée, ça ne suffit pas ! il faut
regarder le crochet !)
mais la grande bleue reste la grande
bleue,
Le transit est un peu nuageux, presque
brumeux,
Jo mitraille la côte avec l’appareil photo.
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et les calanques renvoient les reflets des
pâles rayons du soleil
Merci Jo pour les photos.
On passe Lerma, Merlu, Lonsu ….
Corse en vue.
droit devant
Cuers en vue. Le plan est trop haut mais
la piste est tellement longue.
Essence ras bord pour le PA28 et gilets
ras le cou pour les pax ! ça gratte ces
trucs.
et loin derrière
Le plan de vol est déposé.
La météo devrait nous permettre un
transit au niveau 75. Nico commande un
51 .. pardon un 75 puis un 95
Novembre Whisky, les îles sanguinaires,
la baie d’Ajaccio, Sierra Alpha
Cette
ascension
progressive
est
accompagnée d’un étrange mouvement
de l’horizon artificiel. Maquette de voltige
alors
que
l’horizon
extérieur
est
heureusement bien dessiné et les ailes
bien droites.
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minuit
tout
ferme.. ;
sauf
l’hôtel
Bellevue…
Allez au lit, avec des rêves de plages, de
bains de soleil et bains de mer, de
coquillage…
Le lendemain au saut du lit nous
sommes tous sur le balcon (1m x 50 cm)
pour admirer le port et le bateau de
touristes qui accoste.
Et c’est Propriano. Verticale terrain de
reconnaissance pour voir s’il n’y a pas de
vaches sur la piste, et bien non,
seulement quelques brins d’herbe. Il y a
bien des cochons à coté de l’aéroport
mais ils sont parqués.
Le Cessna de la Tribune de Genève se
pose derrière nous ; on cherche dans le
routard des adresses de resto.
Appel du taxi qui fini par arriver ;
direction l’hôtel Bellevue, « le » hôtel de
« la » avenue du port. D’ailleurs les
suisses sont aussi à l’hôtel Bellevue.
C’est vrai que la vue est belle de la
chambre mais il y a plus urgent. Que la
bière sera bonne ! La première Pietra ça
rafraîchit, ça relaxe, ça glisse tout seul et
à la deuxième tu commences à apprécier
le goût de châtaigne. Assiette de
charcuterie corse en guise de tapas et là
franchement tout va bien.
Pour admirer aussi les premiers cumulus
en formation. Bon première urgence p’tit
dèj sur la terrasse du port et deuxième
urgence la météo.
JP et Nico squattent le PC de la caisse de
l’hôtel, pro-pilots et Orbifly sont d’accord
la traversée pour le continent c’est tout
de suite ou mercredi au plus tôt.
Adieux plage, coquillage, soleil et maillot
de bain (on les quitte) direction
l’aérodrome.
Nico craque pour le saucisson et la
coppa, essaie de négocier l’emport de
Pietra puis se résigne.
Même pas le temps de poster la carte
postale, le taxi est là.
Le PA 28 est tranquille dans l’herbe
Il n’aura droit qu’à 40 litres de 100LL
restriction oblige. De toute façon en
corse tu discutes pas.
Bon c’est nuit depuis quelques temps il
faudrait songer à dîner. Poisson ?
poisson !
Vous connaissez la mostelle et le rouget
grondin ? nous si. Et le premier vin blanc
corse (domaine de Saparale) s’accordait
plutôt mieux que le deuxième (San
Michel) avec ces poissons locaux. Minuit
l’heure idéale pour prendre une glace sur
le port… et bien non pas en corse car à
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Dépôt du plan de vol, paiement de la
taxe, dernières photos, petits cafés et JP
décolle.
mais là c’est moins drôle car l’horizon
naturel est dans la brume.
Le Cessna n’est plus là, en fait il est
devant nous.
Nous croisons le vol commercial qui se
pose à Ajaccio avant d’être autorisé à
monter.
On tente le 65, ça devrait passer puisque
les suisses y sont. De fait ça passe mais
pas plus haut et encore de temps en
temps il faut contourner les orages.
On aura pas besoin de laver l’avion en
arrivant, les petites averses le font pour
nous.
JP et nico sont bien occupés, même pas
le temps de calculer le point de non
retour
On va essayer de raccourcir le trajet ;
« pour un direct sur Lerma »
« accordé ; vous pouvez même avoir un
direct sur STP »
On achète ; à 4500 pieds, plus c’est
court pour rejoindre la côte plus c’est
cool.
Côte nous dit la vigie. On descendra en
approchant Cuers
L’horizon est à nouveau dans les choux,
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Chercher l’anomalie…
On retrouve les suisses qui se sont
détournés sur Cuers, au lieu de Cannes,
cause météo et se demandent par où
rentrer à geunèève
Plein de l’avion, plein des pax. La météo
annoncée n’est pas terrible mais il y a du
plafond à Graulhet.
Chris redécolle dare-dare, en fait
presque dare-dare car les essais
magnéto n’étant pas concluants, il faut
d’abord faire des manœuvres de
« décrassage ».
La base est sous l’orage ; bien noire et
bien éclairée par intermittence…
A SW on essaie un GOTO Graulhet, mais
le relief est accroché au loin, on tente
d’avancer pour voir si ça se dégage mais
Niet ça ne passera pas.
Donc GOTO Carcassonne et là c’est
beaucoup mieux ; à 2500 pieds ça
passe.
On évite les zones de Carca.
La Montagne Noire arrive et il y a un trou
vers Castres. Verticale terrain à 3500
pieds puis on amorce la descente sur
Graulhet tranquillement.
Il y a du monde à l’arrivée pour goutter
le saucisson corse.
Tant pis pour la plage ! C’est avec des
images de mer plein la tête que nous
rentrons à la maison.
Ca y est ! On a fait la corse.
C’est quand qu’on part où ?
On fait route vers la côte car à l’intérieur
c’est accroché.
Début de transit côtier à 1500 pieds, on
y restera jusqu'au SW de Montpellier.
C’est un peu le marathon radio ce transit
mais c’est tellement sympa avec les
rectangles rosés des marais salants, les
bateaux, la mer…
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