Ce qu`il faut pour y arriver - Union locale Cgt de Chalon sur Saône

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Ce qu`il faut pour y arriver - Union locale Cgt de Chalon sur Saône
Congrès des syndicats CGT
de l’Union Locale de Chalon sur Saône
Projet de Document d’orientation
Ce congrès se tient dans l’année des 120 ans de la
CGT
Le Bureau sortant de l’UL a souhaité que ce document
d’orientation sorte de l’ordinaire, amène à plus de
débats et soit réellement un outil pour une meilleure
vie collective et offensive.
Préambule
En ces temps de repli sur soi, il n’est pas inutile de rappeler ce qu’est une union locale !! L’union
locale est constituée par les syndicats et sections syndicales relevant d’une même zone
géographique (localité, partie de localité, bassin d’emploi, etc.). Notre champ d’action couvre
Chagny et ses environs, Chalon et ses environs mais aussi St Gengoux. Dans le dernier congrès
départemental, la décision a été prise par les syndicats de retravailler ces contours d’action des
uls, nous nous inscrirons dans cette nécessité.
Le syndicat rayonnant sur le territoire de plusieurs unions locales participe à la vie syndicale et
acquitte cotisation aux UL concernées pour le nombre de syndiqués relevant de chacune d’elles,
le cas échéant par l’intermédiaire de ses sections syndicales.
L’Union locale impulse et coordonne l’activité de la CGT dans son périmètre géographique.
Elle est le lieu privilégié où les syndicats et sections syndicales des petites, moyennes et grandes
entreprises des secteurs privé, public et nationalisé, peuvent définir et préciser leurs objectifs
communs, épauler mutuellement leurs actions, donner toute leur efficacité aux luttes
professionnelles et d’ensemble.
Elle développe les solidarités entre tous les salariés, de toutes générations, ayant ou non un
emploi, un logement, des droits sociaux. Elle donne au déploiement de la CGT toute l’ampleur
nécessaire sur son territoire.
Elle contribue à la création et au développement de bases syndicales nouvelles parmi les salariés
actifs, retraités et privés d’emploi. Elle permet l’accueil et l’organisation temporaire des syndiqués
isolés.
Afin de parvenir à mettre en place tous ces objectifs, notre document d’orientation aborde point
par point les divers pôles qui auront à charge d’être efficace dans notre syndicalisme de classe et
de masse. L’activité de l’union locale laisse apparaitre un besoin de 8 pôles détaillés dans les
fiches suivantes.
1) Activités revendicatives
Ce qui existe :
Une démocratie syndicale basée sur les AG
Des difficultés de participation des syndicats à ces moments démocratiques.
Un besoin de relance constant pour faire vivre cette démocratie consommateur d’énergie
Une connaissance incomplète de nos forces organisées (SG, trésorier, DS, inconnus)
Des contacts établis réguliers avec des syndicats
Des actions interpro qui ont pu être menées :

Bataille pour garder l’inspection du travail sur Chalon

Solidarité avec Attac sur le travail du dimanche
Des actions inabouties :

Négociation avec les pouvoirs publics sur le renouvellement de la délégation de service
public du transport urbain

Absence au côté des cheminots pour défendre le réseau ferré (syndiqués = usagers)

Solidarité difficile à monter pour sauver le restaurant du Fjt (Foyer des Jeunes
Travailleurs)

Manque d’action pour la fermeture du collège Jean Zay

Pas de position cgt sur le retrait des repas de substitution par la ville de chalon
Une connaissance du salariat du territoire incomplète
Une connaissance des luttes quelquefois par la lecture du journal local.
Ce que l’on souhaite :
a) Intervenir sur tous les terrains dans l’intérêt de tous les salariés quel que soit leur niveau de
qualification :
 L’aménagement du territoire (ce qui conditionne la suite)
 Logement (lutter contre les excès des loueurs autres exploitations de classe, …)
 Santé (défense des hôpitaux publics, lutte contre les dépassements d’honoraires …)
 Transport (permettre aux salarié-e-s d’utiliser les transports en commun urbain et sncf …)
 Education (bataille contre les fermetures, les regroupements d’établissements, classes
surchargées …)
 Culture (maintien des subventions aux associations sportives et culturelles, …)
 Lutte contre le racisme et toute forme de discrimination,
 Lutte contre la précarité sous toutes ses formes (intérim, annualisation, temps partiels
forcés, travail le dimanche)
 Défense des services publics (santé, aménagement de la ville, préfecture, poste, …)
 Sauvegarde et conquête de droits syndicaux nouveaux (subvention, maison des syndicats,
droits d’intervention dans les collectivités locales…)
b) Rendre active la construction de nos revendications de territoire. Construire le rapport de force
fédérateur pour les enjeux nationaux.
c) Se rapprocher d'autres organismes pour travailler ensemble (la CNL, la Ligue des droits de
l'homme, le planning familial, Femmes solidaires ...)
d) Mieux connaitre notre salariat de territoire (implantation des entreprises, salariat qui les
compose, secteur public, privé, nationalisé, ….
e) Mieux connaitre nos luttes, les partager plus et ainsi communiquer largement sur les victoires
obtenues (il n’y a pas de petites victoires)
f) Mieux connaitre nos forces organisées et rendre plus réguliers les contacts avec tous les
syndicats
Ce qu’il faut pour y arriver :
*Construire le cahier des revendications des salariés en termes de territoire de vie.
Création d’un pôle « activités revendicatives » réel. Les retraités pourraient être la base de ce
travail revendicatif en liaison avec des membres du bureau et des syndiqué-e-s du chalonnais
issus des syndicats. Le vécu des retraités servant à aider à ces réflexions collectives mais
également à construire des revendications de territoire (logement, transport,...).
Ce pôle devra regrouper l’ensemble des catégories qui compose la CGT pour répondre à
l’ensemble des besoins des salarié-e-s (jeune, femme, ICT, privé d’emploi …)
Cette activité permettrait au syndicat d’élargir le champ de leur syndicalisme et alors mettre en
lumière ce que l’on appelle la continuité revendicative, grande question de nos syndiqués
lorsqu’ils arrivent à la retraite.
* Gagner la participation de tous les syndicats à chaque congrès, ou A.G.
Travailler la vie syndicale avec et dans les syndicats pour que l’échange ait lieu avec tous les
syndiqué-e-s. Cette vie démocratique renforcée et régulière pourrait permettre un meilleur partage
des luttes, des moments de réflexion qui alimenteraient le pôle revendicatif.
*Rapprocher les syndicats d’entreprises d’un même secteur d’activité pour engager des réflexions
collectives de développement. Travailler en liaison avec les structures professionnelles (fd, US,…)
*Améliorer la connaissance du salariat du territoire pour porter la revendication CGT ou nous ne
sommes pas implantés
*Travailler la connaissance de nos forces organisées
Contour des syndicats, statut, composition du syndicat (site, parrainage, organisation des individuels …)
Organiser les retraités dans un syndicat multipro, c'est-à-dire aller au delà de l’organisation
actuelle (collectif des retraités CGT du Chalonnais). Cette organisation tient au fait que l’on trouve
des syndicats de retraités, des retraités rattachés à l’UL, des retraités rattachés à leur syndicat
d’actifs, des sections syndicales de retraités... L’implication des retraités dans notre UL est
importante mais serait (il nous semble) encore plus efficace dans cette forme d’organisation.
*Elargir le champ d’action syndicale en construisant des intersyndicales sur les revendications et
en cherchant un travail coopératif avec des associations
*Construire des mots d’ordres clairs, saisissables par les salarié-e-s.
Affirmer notre position de classe, nous ne sommes pas des partenaires sociaux !
Lutter contre la finance et les politiques libérales gouvernementales, bref contre le capitalisme ! 2) Vie syndicale
Ce qui existe :
Créations de syndicats, aide au développement et suivi
Tenue d’Assemblée générale de l’union locale régulière
Participation au AG de syndicat lorsqu’elles sont connues
Méconnaissance du salariat du chalonnais
Ce que l’on souhaite :
Mettre en place des plans de syndicalisation et de renforcement :
 La CGT face à son défi de renforcement et rajeunissement.
 syndiquer les privés d’emploi avec démarche et activité syndicale.
 Promouvoir la syndicalisation des I.C.T (Ingénieurs, Cadres, Techniciens), en faisant
connaître le résultat aux dernières élections prud’homales dans ce secteur.
Une vie syndicale riche dans tous les syndicats et avec les « individuels ul »
 Prendre des dispositions pour que chaque syndicat se renforce et construise une vie
syndicale organisée.
 Favoriser la continuité de l’activité syndicale (éviter les pertes de savoirs et savoir faire)
 Différencier le/la salarié-e syndiqué-e du salarié pour faire clairement apparaitre l’intérêt de
se syndiquer.
Ce qu’il faut pour y arriver :
*Faire vivre le pôle orga de l’union locale que nous avions mis en place
*Mettre en place des plans de syndicalisation :
Il nous faut connaitre notre implantation. (entreprise, territoire et secteurs d'activité)
Ne pas attendre que les salariés décident de se syndiquer et viennent nous trouver mais pour
cela il faut que les syndiqué-e-s soient formé-e-s au syndicalisme, à son rôle, donc son utilité,
son importance.
S’appuyer sur l’idée de parrainage pour étendre notre champ d’action.
*Mettre en place des plans de renforcement :
Là où nous sommes implantés il faut porter la question de l'adhésion
Parrainer l’entreprise d’en face ou une de son secteur
*Mieux connaitre le salariat du chalonnais et son implantation
Pour renforcer notre implantation, il faut nous connaitre et connaitre le salariat chalonnais.
Il faut travailler les fichiers des élections prud’homales, des élections TPE (Très Petites
Entreprises), des élections de la fonction publique et créer une cartographie précise du salariat.
Travailler avec les chiffres de l’INSEE, de pôle emploi.
Nous devons travailler également sur les catégories socio professionnelles, les spécificités
maitrises, encadrement, jeunes, retraités, femmes, statut, etc…
*Pérenniser nos implantations et nos forces
C’est un véritable enjeu qui est devant nous pour pérenniser la syndicalisation et ainsi conserver
une grande partie de nos adhérents. Dès qu'ils changent de situation professionnelle (mutation,
licenciement, retraite, etc...) il faut que le syndicat prenne les dispositions pour que le camarade
prenne contact avec le syndicat de retraités, ou avec l’union locale par l'échange verbal.
Engager une réflexion particulière sur la sollicitation de chacun pour la transmission des savoirfaire et la culture syndicale
*Renseigner CoGiTiel et le croiser avec CoGéTise
Faire en sorte que le nombre de FNI payés à CoGéTise corresponde au nombre de fiches
cogitiel dans le syndicat
Améliorer la connaissance des élus et mandatés
Suivre la formation de chaque adhérent, informés et acteurs (nécessité de faire un point sur les
plans de formation)
*Impossible de faire tout cela sans une vie syndicale de qualité dans les syndicats
Susciter des Assemblées générales des syndicats (au moins une fois par an).
Participer aux assemblées générales ou Commissions exécutives de syndicats fonctionnant de
manière organisée, ainsi que d’aider ou participer à la tenue de congrès de syndicats réguliers.
3) Formation
Ce qui existe :
Un journal de la formation PDF 2015 (à revoir au vu des changements du 0.08…)
Des classeurs formateurs « clé en main » pour chaque formation
Une plateforme confédérale
Un ordinateur consacré à la formation
Un bureau dédié dans lequel on trouve les documents pédagogiques
Une réactualisation des contenus.
Un travail des formateurs en trinôme sur les stages
Un suivi via CoGiTiel des formés.
Ce que l’on souhaite :
Une prise en charge financière totale pour chaque syndiqué (FMD directement et nouveau fond
paritaire)
Mise en place d’une plateforme formation (espace de partage)
Une Formation d’Accueil des Nouveaux-elles Syndiqué-e-s dans tous les syndicats
Ce qu’il faut pour y arriver :
Un travail budgétaire pour une meilleure prise en charge financière.
Une harmonisation avec les autres UL.
Un renforcement des équipes de formateur
Des journées d’approfondissement sur les contenus des stages.
Formation de départ pour tout nouveau syndiqué à relancer.
Apporter la connaissance économique à nos militants pour de meilleures interventions en Comité
d’Entreprise.
COMMUNICATION
La Communication Syndicale est souvent un problème. "On ne sait pas ! Si on avait su ! On aurait
pu nous le dire plus tôt ! On en reçoit trop ! On ne peut pas tout lire !" Sont autant de répliques
liées à la communication.
Quelles informations envoyer ? À qui ? Comment ? A quelles fréquences ? Sous quelles formes ?
Doit-on privilégier des envois "papiers" (journal, tract, …) ou privilégier les envois informatiques ?
Faut-il envoyer l'information (Mails…) ? Ou au contraire inciter les syndicats et les syndiqués à
récupérer l’information (site, plateforme, …) ?
Mais plus simplement, ne devrait-on pas privilégier les rencontres, les réunions physiques pour
échanger les informations ? Passage régulier à l’union locale, participation aux AG, formation,
sont autant de moment où l’information arrive de façon expliquée aux destinataires !
4) Communication interne
Ce qui existe :
CoGiTiel
Carnet d’adresse Outlook
Les textos
Des tracts
Les AG et réunions
Ce que l’on souhaite :
 L’efficacité du "Plan de Com" qui dépend des adresses des syndicats, des référents dans
les syndicats qui s’occupent d’ouvrir, de ventiler les courriers reçus, les adresses email,
leur fréquence de lecture, les moyens ensuite de transférer l’information au syndiqué.
 Mais il nous faut éviter la redondance avec les infos fédérales, départementales donc
connaitre ce qui est reçu, ce qui est envoyé, ce qui est lu.
 Connaître les différents élus DP/CE/CHSCT/DS
 Pouvoir interpeler rapidement quand il le faut, de façon sûre les syndicats.
Ce qu’il faut pour y arriver :
 Des formations CoGiTiel
 Un livret d’accueil de l’union locale et dans les syndicats
 Une vraie prise en compte de la dimension de la vie syndicale.
 La confrontation directe avec les salariés reste impérative. Les autres moyens de
communication comme les Nouvelles Technologies d'Information et de Communication,
forum internet, etc. ne doivent pas être ignorés pour autant.
 Concernant les tracts, il est appréciable d'avoir un tract national, fédéral, départemental,
mais il faut toujours rajouter une touche personnalisée sur l'entreprise pour rapprocher les
thèmes cités dans le tract avec les revendications au plus proche des salariés sur son lieu
de travail.
 Partage d'expériences, d'informations sur les actions revendicatives engagées, des
agendas sociaux…
5) Propagande
Ce qui existe :
 Le site internet de l’Union locale (pas toujours à jour)
 La presse locale, écrite, radiophonique et web (nous ne contrôlons pas la date de parution)
 Les affichages (de plus en plus difficilement)
 Les distributions (de plus en plus difficilement)
Ce que l’on souhaite :
 Une mise à jour du site régulière grâce à une communication de leurs activités par les
syndicats
 Une réelle capacité de déploiement sur le chalonnais
 Une réelle visibilité de la CGT en dehors des grandes campagnes de collage
 Dans les manifs : Etre vus
 Des panneaux de signalisations de la maison des syndicats dans le chalonnais
 Une meilleure vision dans le hall de la maison des syndicats
Ce qu’il faut pour y arriver :
Un réel groupe « propagande » qui crée un réseau par :
 Des retours de tout ce qui se passe dans les syndicats mais également étendre le champ
de connaissance pour gagner les populations aux luttes contre les difficultés que l’on
rencontre dans les entreprises.
 Un lien avec notre pôle revendicatif
 Pour les manifs avoir une réelle préparation, de drapeaux, de slogans et en sortant les
banderoles revendicatives
 Le suivi du site, suivi des contacts presses locales
 Un coin presses, ressources fédérales, accessible à tous les syndicats pour cultiver son
jardin syndical
 Une équipe et un réseau de distribution interne pour porter plus largement nos
revendications
 Impulsion de la presse confédérale (NVO)
.
6) Politique Financière
Ce qui existe :
Une trésorière qui n’est pas comptable (auto formation sur la compta et le logiciel)
Une CFC inexistante
Un renforcement du pôle financier par deux nouveaux membres (un trésorier de syndicat et une
membre de la CFC)
Des comptes publiés, présentés de façon régulière au bureau de l’union locale
Des budgets prévisionnels établis en bureau et pour la plupart du temps souvent maitrisés dans
l’exercice annuel
Des aides aux déclarations CoGéTise des syndicats
Des formations « Outil du trésorier » pour aider les syndicats à la publication des comptes
Facturation et suivi des règlements des factures de reprographie, de repas formation …..
Prélèvements et gestions des cotisations des individuels et des bases rattachées à l’union locale
Des reversements des cotisations à CoGéTise sans régularité affichant des taux ne
correspondant pas au niveau de salaire ou de pension moyen.
Une tutelle financière (quand elles le souhaitent) des bases nouvelles crées
Ce que l’on souhaite :
Autonomie de chaque base rattachée ou que des trésoriers identifiés de ces bases travaillent
avec le pôle financier
Des comptes publiés dans tous les syndicats
Une meilleure régularité des reversements
Une véritable réflexion sur le budget territorial ainsi que sur le FMD pour rendre totalement
gratuite la formation syndicale dans le 71
Ce qu’il faut pour y arriver :
Rappel taux de cotisation 1%
Généraliser le Prélèvement Automatique de la Cotisation (PAC)
Réunion régulière de la commission de contrôle financier.
S’inscrire dans le travail départemental sur les finances
7) Mutualisation des moyens
Ce qui existe :
Aide aux élections professionnelles (exemple de protocole, maquette de tract …)
Matériel de reprographie UL (soutien logistique aux syndicats sans moyens dans l’entreprise,
possibilité de construire et reproduire un tract pour les syndicats …)
Sono, voiture UL (faire en sorte tous ensemble d’être vus et entendus lors des manifestations)
Matériel drapeau (tenir une boutique de proximité à l’union locale pour éviter des frais de port)
Détachement de camarades (mise à disposition par des syndicats d’heure de délégation ou de
décharge pour faire tourner l’union locale au quotidien)
Une salariée à mi-temps payée en partie par la part de cotisation que perçoit l’union locale (9.11%)
Ce que l’on souhaite :
Permettre une véritable mutualisation du travail syndical, travailler ensemble sur des sujets et des
thèmes communs
Mieux gérer tous les petits temps militants que certains syndicats sont disposés à donner à l’union
locale
Poursuivre une ouverture quotidienne de l’union locale CGT Chalon au moins tous les après-midi
Etre une source d’information, de conseil, pour éviter à chacun de chercher seul dans son coin ce
qu’un camarade à trouver la veille
Ce qu’il faut pour y arriver :
Avoir des camarades (hors bureau) qui peuvent donner un peu de temps avec des horaires ou
des temps assez réguliers.
Que chaque membre du bureau puisse bénéficier d’aide extérieure clairement identifiée pour
mener ses missions à bien
Mettre en place des demi-journées de travail, d’échange entre syndicat travaillant sur un même
sujet dans l’entreprise (temps d’habillage, journée de solidarité …)
Remplacer le départ en retraite de Liliane : nouveau-elle salarié-e ? sur de la décharge et de la
délégation d’un ou de plusieurs militants-e-s ?
Mettre à disposition un secteur juridique non pas seulement axé sur la défense des salariés.
8) Accueil syndical et juridique
Ce qui existe :
Les accompagnements à entretien par nos conseillers du salariés : au nombre de 8 (Martine
Dutroncy, Elisabeth Secchi, Anne Gauchet, Georges Gueugnaud, Alain Mazuir, Rémy Bouveret,
Thierry Béroud, Annie Parize), ils interviennent en soutien aux salariés-e-s en faisant la demande,
dans les entreprises de moins de 11 salariés
Les permanences juridiques : tenues par certains conseillers prud’hommes, certains de nos
conseillers du salariés (et nous n’avons plus de défenseur sans autres responsabilités). Les
dossiers à traiter sont souvent des dossiers individuels de non-respect des droits des salarié-e-s
lors d’un licenciement.
Les accueils syndicaux : généralement fait par des membres du bureau selon leur disponibilité, on
traite souvent de problème collectif dans une entreprise.
Ce que l’on souhaite :
Privilégier l’accueil syndical à l’accueil juridique avec
 Des salariés impliqués
 Des accueillants militants
Si une écoute des problématiques est nécessaire par les militants CGT, la personne accueillie doit
avoir bien consciente qu’elle est en face d’un syndicat de salariés et non pas d’une organisation
caritative. Un syndicat n’a pas vocation à prendre en charge les problématiques en lieu et place
des salariés (contrairement à beaucoup de salariés qui ont tendance à penser que c’est notre
boulot qu’ils soient dans ou hors la CGT) et c’est aussi à nous de ne pas leur laisser croire.
Avant toute décision de monter une action (juridique), un militant sera chargé de l’informer de
l’utilité de la syndicalisation et de l’action collective. Il fera une présentation des pourquoi et
comment existe la CGT.
Cet accueil doit être fait dans un (des) lieu(x) typé(s) CGT sur des plages horaires identifiées (les
plus grandes possibles !).
Ces accueils s’adressent prioritairement aux syndiqués ou futurs syndiqués CGT. Quand on dit
prioritairement, c’est que l’on doit limiter ces accueils à des actions qui puissent faire avancer
collectivement la CGT et ne pas se laisser envahir par des activités chronophages qui n’apportent
ni syndiqué, ni progrès collectif, ni visibilité ….
Ces accueils s’adressent donc à des salariés, des privés d’emploi, des retraités





Voulant se syndiquer
Voulant monter une base
Voulant militer
Voulant participer à des activités de l’UL
Rencontrant des difficultés dans leur entreprise avec
o Une présence de la CGT
o Une absence de la CGT
Ce qu’il faut pour y arriver :
Redéfinir l’activité juridique de l’UL (à partir de nos expériences) de façon
 à ce que celle-ci ne donne pas aux salariés une vision individuelle de la défense juridique,
où la CGT apparaît comme un syndicat de service ; mais donne au contraire la vision
collective d’une « CGT – outil à construire par les salariés »pour la défense de leurs
intérêts, s’intégrant dans un syndicalisme solidaire et organisé.
 à travailler de façon collective et de tendre vers un partage de la connaissance (utile audelà du procès prud’homal)
 à canaliser l’isolement des spécialistes ou non, dans ou hors des murs de l’UL
Création d’une structure d’accueil d’information syndicale avec un Animateur (ou un groupe
d’animation faisant parti du B.E.) reconnu par tous ceux qui font de l’accueil.
Son rôle serait de donner une cohérence à cette activité par
 Une visibilité sur l’activité (conseil ou/et défense) par un réel suivi
o sur la durée (une procédure dure au minimum 9 mois)
o sur les dossiers à engager, engagés
o sur l’élaboration de la défense ….
 un positionnement de chacun dans son niveau d’implication
 Une construction et une validation du rôle de conseiller (accueil, saisine, rédaction,
défense…)
 Des réunions avec des ordres du jour définis et respectés
 Une harmonisation des pratiques
o maquettes pour les échanges de documents
o boite aux lettres commune
o point de contact limité
o mode de communication avec les parties prenantes
o une implication de la personne assistée (Pourquoi pas par une formalisation de son
implication ?)
 Liste non exhaustive !
Au-delà des dossiers prud’homaux, le juridique ne doit pas être une affaire de spécialiste(s), il doit
être utilisée dans l’entreprise et faire que des militants de syndicats d’entreprises viennent aider
ponctuellement des salariés à s'organiser collectivement
L’accueil syndical dont l’accueil juridique ne doit pas seulement fonctionner localement mais doit
être également en interactions avec nos instances. Des sujets pourraient être d’ores et déjà
envisagés
 Définir ou redéfinir les relations avec le DLAJ
 Organiser des rencontres sur des thèmes spécifiques préparés, planifiés, ouverts à tous les
militants
 Anticiper la mise en place des défenseurs syndicaux (Loi Macron)
Mais également, L’Europe, la mondialisation, le racisme et les discriminations.
Mondialisation et Europe existent sur un modèle induit par le libéralisme
 Fuite en avant et volonté de déréguler,
 Logique de destruction pour survivre d’où risque de destruction globale à terme tant pour la
planète que pour l’individu.
 Europe difficile à construire car différence à tous les niveaux (économique, culturel, niveau
de vie…)
 La responsabilité individuelle dans le système (consommation aveugle).
 Exploitation des pays pauvres par les pays riches et le scandale de la dette. Nécessité
d’articuler un contre-pouvoir.
 Rappeler les fondements du syndicalisme : égalité des hommes, défense de la paix dans le
monde.
 Partager les richesses autrement.
Les moyens à notre disposition :
 une information véritablement démocratique,
 partir de l’expérience locale et des besoins locaux.
 Converger et sortir du CORPORATISME.
 Harmonisation au niveau européen.
 Utilisation de toutes les instances existantes pour lutter contre la mondialisation.
 Mettre en évidence place de l’argent aujourd’hui dans des œuvres de mort (clonage,
guerre…).
Imposer par la mobilisation et l’action, un autre mode de pensée et l’investissement de l’argent
dans des œuvres de vie : santé, éducation, …
La conclusion sur ce thème : QUEL SYNDICALISME CGT ?
C’est un défi, c’est un espoir …
Soyons utopistes, idéalistes, rêveurs, bref REVOLUTIONNAIRES …